[Avent 2021] Présidentielle 2017 : ce que l'affaire Fillon a dit de la France
Nous avions déjà tourné l'émission de la semaine, et boum, l'affaire Fillon est venue perturber la campagne, qui s'annonçait déjà très singulière avec la montée du candidat Macron. Alors nous avons monté une deuxième émission (avec Monique Pinçon-Charlot et Nicolas Thibault, président de l’association française des collaborateurs parlementaires). Une émission que nous avions déjà sélectionnée pour l'Avent 2020 ! Collector.
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Derniers commentaires
mais celui qui croit qu'on ne peut se passer de lui se trompe encore davantage."
A mon sens, jamais cette fameuse citation de De La Rochefoucauld n'aura à ce point convenu à un homme politique français.
F. Fillon, entré par la grande porte, son heure de gloire sur le point de sonner, amené sous quizaine à être sorti par la petite
par l'un de ses plus proches lieutenants B. Retailleau pour ne pas le nommer. Ceci dit, je pense que dans son for intérieur,
l'intéressé ne se faisait plus guère d'illusion du jour du dernier communiqué du PNF.
Une pensée émue pour J. Chartier qui selon des critères au faciès, donc hautement subjectifs,
semble accuser le coup avec un peu plus de sincérité que le reste des tristes sires qui composent son entourage proche.
Si je suis mis en examen, je me retire
Je suis mis en examen, je ne me retire pas.
Annexe un et unique: je vous emmerde.
J'ai bon sur le résumé?
Ah ça ira, ça ira, ça ira...
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C'est le cas de Monique Pinson-Charlot. Désolé, mais je n'arrive pas à écouter et prendre au sérieux une personne qui semble tellement dans le registre de l'émotion et du "je vous l'ai bien dit". Constamment cherchant à valider sont postulat de départ "tous pourris".
Dommage que les intervenants se laissent aller à s'emporter dans des commentaires personnels coulants et mielleux, peu universitaires. parce que le sujet est intéressant et digne d'analyse non biaisée.
NB. Les passe-droits ne sont pas le privilège de "la haute". Regardons autour de nous à 360 degrés.
Une discussion dans un cocktail, à la fête de l'huma, entre deux personnes sur un emploi potentiel débouche souvent sur l'envoi d'un curriculum vitae; qui sert de preuve d'un "piston" injustifié ou non.
Le scandale est donc le travail des vrais journalistes ?
Dans une démocratie Fillon se serait retiré non ?
Expliquez moi, j'ai raté un épisode
je ne veux pas faire le parano de service (ou un "autoritaire" de la transparence)
mais quelle est cette coupure à 30'19?
Vous m'avez habitué à un Arrêt sur Images sans montage, ni césures ...
Merci par avance, Frédéric
Superbe affaire à saisir rapidement :
Comparer avec les prix du marché
Maison individuelle
Beaucé, 72 300 SOLESMES
Superficie bâti : 3 162 m2
Superficie non-bâti : 12,0 ha [120 000 m2]
Commentaire :
SURFACE HABITABLE : 1 107 m2
DÉPENDANCES : 1 062 m2
FERME HABITABLE : 993 m2
[large]Valeur 750 000 €[/large]
photo
Plus d'info ici et là
Source : https://www.fillon2017.fr/2017/02/06/transparence/
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/28/ecotaxe-itineraire-d-une-mesure-qui-faisait-consensus_3504015_823448.html
Collecte de la taxe par la société italienne ecomouv. Encore un sujet d'étude.
Sa vie campagnarde s'accommode mieux des vues de la FNSEA que de celles de la Confédération paysanne.
Sablé-sur Sarthe a au moins deux abattoirs; petit accident dans l'un d'euxhttp://www.lemainelibre.fr/actualite/sable-sur-sarthe-le-jour-ou-la-machine-m-a-avale-14-07-2015-138598
http://sarthe-agroalimentaire.over-blog.com/article-16858433.html
Les grands groupes sont à la manœuvre, il ne s'agit pas de petits producteurs locaux.
J'aimerais savoir si c'est la viande qui sort de ces usines qui se retrouve sur la table du sieur Fillon; et sur la table de l’Élysée.
C'est semble t-il passé comme une lettre à la poste.
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Je crois qu'il l'a payé 440 000 francs en vrai et qu'il fait l'abruti devant Pujadas.
J'imagine aussi que tout ce soutien des membres de son parti, n'est pas sans évoquer des sommes en transit sous des noms "de confiance" (des qui ne risque pas de partir avec la mallette de billets alors qu'on ne pourra même pas porter plainte pour vol, y-en a j'vous jure aucune morale) vers un parti qui a besoin de trésorerie. Moi je vois bien un mauvais perdant qui espère encore, à la manœuvre derrière ce bazar.
Ce qui est quand même extrêmement gênant, c'est que Mme Pinçon-Charlot, sociologue spécialisée dans l'étude des milieux privilégiés, puisse relayer une idée aussi fausse et aussi déconnectée du réel, sans qu'un doute s'allume dans son esprit. Même si l'information était trompeuse dans le Canard enchaîné, on se serait attendu à ce qu'une spécialiste des milieux dont elle parle avec la posture du savant ne tombe pas dans le panneau.
Je trouve ça gênant quant à sa crédibilité, et pas simplement anecdotique.
Même si on reste en bas l'intégrité et l'honneteté ne payent pas toujours
Tout le monde n'est pas pourri mais je ne suis pas sur les élus le soit plus que le reste de la société.
Bien sûr les sommes et les pouvoirs ne sont pas les mêmes mais la mentalité n'est pas fondamentalement différente.
Il y a en effet l'entre soi de toute une classe sociale, qui doit quand même se renouveler un peu, d''où les procédures d'entrée et de sortie, on aura compris que le mariage en est une pourvu qu'il ne soit pas trop déclassé, et que l'obtention d'un poste de collaborateur en est une autre, mais il y en a pas mal, qui permettent à des "en-bas" méritants d'obtenir une place, strapontin ou fauteuil, chez les "en-haut". D'où les "contre-exemples" qui n'en sont pas.
Mais il y a surtout des réseaux de pouvoir, qui passent par l'argent... ou pas, qui passent par des cooptations pour truster les postes "intéressants" et pour les cumuler ou les faire se succéder dans le temps. Plus les renvois d'ascenseur, j'embauche ta fille, tu m'épingles la légion d'horreur, etc...
Toutes les simili similitudes entre l'entre-soi d'en bas, parfois contraint ("Nous vivons avec les hiboux et les larrons amis des ombres") et l'entre soi d'en haut butent sur cette différence qualitative: le pouvoir que ça donne et que ça permet de perpétuer et d'amplifier.
Dans l'acte 3, après l'extrait de Fillon au JT de France 2 dans lequel il évoque son patrimoine, Daniel se demande si Fillon cache ou montre.
Fillon utilise un stratagème presque vieux comme le monde : Il se cache dans la lumière.
Il utilise le même genre d'artifice lorsqu'il "révèle" avoir employé ses enfants au JT de TF1, même si là c'est un peu différent.
Sur les sujets de politique électorale, en les parcourant, vous pouvez vous dire que les abonnés sont majoritairement de gauche, et plutôt proches de FI que PS.
Tout à coup, quand on cause des riches, il y a une levée de boucliers sur le terme "dominants".
"Quelle violence !" "Quelle haine de classe !"
Sans blague, j'hallucine !
Ah, ça mérite une étude sociologique !
Est-ce que les gens de droite ont abandonné l'idée de tout débat avec cette horde de gauchistes, et que vraiment, sur ce sujet, c'en est trop, parler des riches en ces termes c'est vraiment insupportable ?
En fait je trouve ça assez drôle, alors qu'on peut avoir des raisons de penser que c'est dramatique !
La sociologue Monique Pinçon-Charlot nous aide à décrypter (ou plutôt à remettre en lumière) ce que nous savons mais n'avons de cesse d'excuser car nous sommes en partie dans le rouage.
Bien sûr, on est en droit de s'étonner qu'elle aille au château de Luces (pardon, la maison !) et d'une certaine manière trompe ses hôtes trop naïfs pour croire que l'image qu'ils nous donnent sera utilisée contre eux, puisqu'elle leur paraît si naturelle et l'étalon d'or par excellence. Mais Monique Pinçon-Charlot ne fait que son travail, celui qui est de comprendre les mécanismes. Si elle s'était occupé des castes les moins argentées, elle aurait aussi trompé ses hôtes sur des points qu'ils auraient découverts ensuite pris à leur encontre mais qui n'en auraient pas moins étaient révélateurs.
Si Monique Pinçon-Charlot faisait un reportage sur nous, nous autres touristes qui profitons d'un peso dévalué et jouons des rapprochements humains pour obtenir des photos et autres souvenirs bien gentiment fraternels, alors qu'ensuite nous oublions ces rencontres et continuons de payer notre café au tiers de la valeur qui donnerait à ces indigènes rencontrés une existence descente, nous aurions vu dans les images de cette vidéo prise à notre encontre la révélation de nos ambiguïtés morales;
J'ai aimé aussi Nicolas Thibault chez qui j'ai trouvé quelques attitudes admirables rappelant certains personnages des nouvelles de Maupassant, ou même de Flaubert, et ce n'est pas l'aspect Normand qui y pousse. Merci à lui de nous avoir permis de mieux percevoir ce qu'est le métier d'assistant parlementaire avec justesse, franchise et non sans ironie. C'est rare que j'avoue apprécier un homme de droite.
Et Mathilde Larrère bien sûr merveilleuse.. avec mama Erou et cette souche qui n'est qu'un arbre mort.
Une belle émission.
Maintenant je voudrais terminer par une supputation : du temps où Fillon œuvrait sous le petit roy Sarkozy, on le sentait terriblement à la peine et on avait de la peine pour lui.
Et aujourd'hui où s'abat son rêve incroyable il y a encore quelques mois, on ne peut s'empêcher de sentir son désarroi même si l'on souhaite que la Justice fasse son ouvrage à elle.
On n'ose croire cette Justice capable d'agir puisque Sarkozy est encore en liberté et Balkany siège à l'Assemblée mais on se dit qu'elle risque de s'abattre plus facilement sur ce fils de notaire mariée à une fille de notaire car il ne font pas tout à fait partie de cette caste qu'étudie Monique Pinçon-Charlot.
L'essentiel c'est que [s]les dominés[/s] les vaches soient traites et les moutons tondus.
Pour Monique Pinçon-Charlot, cette scène dévoile un dysfonctionnement du marché du travail, en contradiction avec la théorie libérale. Si l'étudiante avait envoyé son CV par la voie normale, le libre jeu de la concurrence des talents aurait joué son rôle. On imagine qu'un CV anonyme nous rapprocherait encore davantage de l'idéal de fonctionnement d'un marché totalement libre.
Rassurons Monique Pinçon-Charlot : lorsque la logique libérale sera arrivée à son terme, toute notion de solidarité entre humains aura heureusement disparue, les individus seront enfin devenus des monades sans attaches communautaires, et la main invisible du marché pourra sélectionner ceux qui méritent vraiment de réussir des autres.
Il n'est pas étonnant qu'avec de tels soubassements idéologiques, l'extrême gauche ne soulève pas l'enthousiasme des classes populaires. Je renvoie à la lecture du dernier livre de Jean-Claude Michéa "Notre ennemi, le capital" pour ceux que cette pensée intéresse.
Ce qui m'a mis mal à l'aise dans le discours de madame Pincot-Charlot, c'est l'équation entre les valeurs morales et éthiques et les classes moyennes et ouvrières. Si il y a une chose que la l'élection de Trump a montré, c'est que les membres des classes ouvrières/petits employés se sentent abandonnés par tous et il n'y a pas de solidarité de luttes entre les classes sociales. Le Front National est très bien représenté dans les classes populaires. Comme l'a expliqué Sophie Wahnich "Les gueux ne sont pas forcément formidables".
C'est la scène du piston, et l'extraordinaire confiance, que cette séquence implique, qui m'a poussé à faire un arrêt sur image et regarder Monique Pincot-Charlot, mise en pli impeccable, maquillage élégant, fausse (ou vraie fourrure) pour compléter le dispositif. Avec le phrasé et la richesse du discours et du vocabulaire, madame Pincot-Charlot, pourrait aisément être confondue avec un des membres de la caste qu'elle étudie.
S'en rend-t-elle compte? Cet attirail est il nécessaire pour être acceptée par ce milieu? C'est probable, mais malgré ses convictions marxistes elle ne fait pas partie des classes populaires, qu'elle défend. Elle peut être aisément identifiée à la « gauche caviar », participant sans doute à son insu et à corps défendant au divorce entre une élite intellectuelle, qui sait (et qui est à l'abri du besoin) et ceux, qui attendent avec impatience la fin du mois ou les alloc.
On n’est pas sorti de l'auberge!
Grande emission, merci.
Rien que pour la tête de Nicolas Thibault à partir de 48:45 cette émission n'a pas de prix (oui, je sais, finalement, c'est pas exactement ça).
Vendredi matin, Alain Minc était sur France infos. Il rapportait une anecdote datant de 1981 montrant que le "hors sol" des politiques quand il s'agit d'argent ne date pas d'hier.
On peut l'entendre ici, à partir de 6:00.
Dans ce milieu, on dit "maison" plutôt que "château", dans d'autres, on dit "résidence" à la place de "cité". Dans tous les cas, on dissimule le "où on vit", parce qu'on est mal à l'aise avec, mais pas pour les mêmes raisons.
Fillon, il voulait faire "voeu de probité". Il savait pas ce que ça voulait dire, mais trouvait que ça faisait quand même hyper-classe ! (cf Yvain et Gauvain, Kaamelott, S02E70, "Les Voeux", Alexandre Astier)
Leur mission serait définie précisément par une fiche de poste.
Bien sûr, on peut comprendre qu'il vaut mieux que l'assistant partage les idées du député. On imagine mal un assistant communiste aider un député LR a préparer une intervention favorable à la retraite à 70 ans.
Le député pourrait soumettre ses candidats à la RH, qui examinerait la recevabilité de la candidature, et qui au cour du mandat contrôlerait la réalité du travail effectué.
Un contrat de fermage entre un propriétaire foncier et un exploitant prévoit le versement d'un loyer qui s'appelle justement fermage. Ce dernier est une somme d'argent, pas une part de produits de l'exploitation. Je n'ai jamais entendu parler de forme mixte de contrat, mais il faudrait plonger dans le code rural pour en être certain.
L'échange de produits contre le prêt de la terre s'appelle métayage ou colonat partiaire, au sens où le propriétaire prélève non un loyer mais une partie des fruits de l'exploitation, produits de l'élevage ou de la culture. Cette forme d'exploitation était fréquente dans le Limousin, une partie du sud-ouest aquitain par exemple. Elle a sûrement son cachet féodal : mon père m'a souvent raconté l'aspect humiliant de ces moments où mon aïeul allait porter "au château" poulets, canards ou oeufs etc. Mais c'est une forme de contrat. Une loi votée par l'Assemblée en 1946 a modifié en profondeur le métayage. La modernisation agricole des années 1960 a largement eu raison de cette formule juridique d'exploitation, en favorisant l'achat par le métayer des parcelles exploitées. Le métayage continue à exister, mais est résiduel aujourd'hui. Les terres en France sont donc majoritairement exploitées en FVD (faire valoir direct = l'exploitant possède les terres), ou en fermage, notamment dans un vaste Bassin parisien.
Francis Commarrieu.
L'attaché parlementaire de droite est resté dans son rôle, bravo à lui pour son professionnalisme.
une question à arrêt ...Melenchon, ancien ministre, ancien parlementaire ancien sénateur fait bien parti de la caste des nantis, des dirigeants n'est-ce-pas ?
Fillon démission bien sûr !
Il y a quand même quelque chose qui me turlupine : à un moment, l'attaché parlementaire explique que l'argent qui n'était pas dépensé dans les allocations pour les collaborateurs retournait jusqu'en 2012 dans l'escarcelle du député.
Mais alors, pourquoi Fillon aurait-il fait ce montage, un emploi fictif de sa femme, si de toutes façons il récupérait l'argent ?
Là, je pense qu'il y a eu un blème. Du fait qu'il y a deux postes pour payer le député, l'un est acquis de toutes façons, et l'autre est subordonné à son utilisation, l'explication ne tient pas.
Quant au réseau des riches que décrit Mme Pinçon-Charlot, le problème n'est pas tant que c'est un réseau de connaissances, mais plutôt l'attitude de la personne qui se présente comme un ami d'un dirigeant et qui affirme que ce patron acceptera son stage quoi qu'il advienne. Un tel comportement ne se passe pas chez l'ébéniste ou l'épicier qui cherche quelqu'un de confiance : on lui signale quelqu'un et cette personne est reçue et évaluée. Et le patron l'accepte ou pas : là, c'est l'appartenance à une classe qui garantit le stage.
La stagiaire putative n'aura qu'à dire : ma classe est garantie par M. de ... pour être acceptée a priori, et je suppose que ce serait un camouflet pour M. de .... que Mlle .... ne soit pas choisie comme stagiaire par l'ami.
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Monsieur Fillon indique sa femme comme l’aidant dans son travail avec contrat.
Trouver l’erreur ?
Dans ces milieux, comme dans tous les autres, un conjoint peut agir à l’insu de l’autre...
Ce n'est pas tout à fait exact, je crois.
Le contrat de travail écrit n'est pas absolument obligatoire s'il s'agit d'un CDI. Je l'ai découvert récemment et ça m'a beaucoup étonnée.
Mais dans le cas précis de cet emploi-là, dans ce contexte-là, l'absence de contrat est très hautement improbable, ça, c'est sûr, et elle peut être interprétée comme l'absence d'emploi.
Une étude sociologique sur un forum d'@si.
Quand on y pense, si c'est un petit bourgeois qui s'est construit une image "romantique" d'accès aux plus hautes fonctions par son mérite et sa probité, peut-être n'a-t-il pas les ressorts psychologiques pour assumer les magouilles visant à assurer le train de vie du milieu où il entendait entrer. Le fait que son épouse n'ait pas eu l'air au courant, sa défense proche du déni, ça ressemble à ces gens qui s'enferment dans un mensonge pour sauver la face, très attachés aux apparences.
Spontanément, je vois les vrais riches par héritage culturel trouver naturel de n'avoir pour limite que la loi dans une société dont ils réprouvent la prétention égalitaire, se satisfaire comme Trump de dire qu'ils sont autorisés à tout tant que ce n'est pas illégal. Un Fillon s'efforçant chez Pujadas d'apparaître de classe moyenne, avec juste une maison et un compte épargne, ce n'est pas du Sarkozy de Nagy-Bocsa parlant de travailler plus pour gagner plus avant d'aller faire un tour sur le yacht de Bolloré.
Il suffit de lire l'article de Ouest France mentionnant l'élection du plus jeune député de France:
Si on lit bien, Parallèlement à cette formation, en 1976 il devient l'assistant parlementaire de Joël Le Theule, député de la Sarthe
Donc d'une part François Fillon était rémunéré par l'assemblée (à 22 ans) cinq ans avant sa première élection alors qu'il a déclaré que sa femme l'accompagnait depuis le début de sa carrière en 81, et d'autre part comme l'article précise qu'il a eu son master en 77 et deux DEA ensuite, ce travail ne devait pas être trop prenant pour que l'étudiant mène sans problème ses études en même temps.
C'est donc tout un état d'esprit que notre sociologue doit expliquer: celui des hommes politiques pour qui l'ami député de papa notaire trouve un job étudiant pas trop prenant et bien payé, où madame touche un salaire de l'assemblée sans même y penser et où la génération suivante reprend bien entendu le flambeau comme assistant parlementaire pendant ses études, le tout évidemment en étant convaincu d'être pleinement honnête et exemplaire.
Daniel n'était pas au courant du virage libéral de 1983 !
Ça explique des choses, vous croyez pas ?
http://www.eure-et-loir.gouv.fr/content/download/9630/67461/file/comment_calculer_son_fermage_bis.pdf
Pour le reste, Je suis d'accord avec certains commentateurs, on se demande bien la pertinence de chercher à englober le métier d'assistant parlementaire dans les analyses connues et rebattues de MPC. Résultat, un Nicolas Thibaut qui entre deux envolées lyriques de MPC n'a pas eu tellement l'occasion de nous apprendre quoi que ce soit qui n'ait déjà été abordé dans les médias suite aux tout récents rebondissements de l'affaire Fillon. Il aurait fallu l'affubler d'un contradicteur de type (ancien ?) inspecteur du travail ou syndicaliste, à mon humble avis, pour faire saillir peut-être les deux ou trois enjeux qui posent réellement question.
Alors oui, une poignée d'assistants sont devenus parlementaires eux-même mais la caste si caste il y a est davantage celle de la haute administration que celle des Dominants avec un grand D, à moins d'invoquer un improbable "terreau propice à la domination de classe" au sein des assemblées!
On voit l'extrait de film dans lequel une étudiante trouve un contact pour un stage.
Commentaire de la sociologue : pour nous, c'est extra-terrestre, mais pour eux c'est une scène banale.
Bien, merde alors, je dois faire partie de la haute sans m'en rendre compte, parce que dans mon milieu à moi ( la sphère très fermée et secrète et ultra-riche des profs de primaire), ... ça se passe exactement pareil !
On a des enfants, et puis on a des potes, et on connait des parents d'élèves... et quand quelqu'un cherche un stage, si c'est une personne en qui on a confiance et qu'on a envie d'aider, on lui file des contacts quand on en a. Super banal.
Alors bien sûr, ce ne sont pas les mêmes postes, ce n'est pas pour les mêmes stages, mais dans la façon de procéder, je ne vois strictement aucune différence.
Et à mon avis, un fils de charpentier qui cherche un stage en électricité ou plomberie doit disposer d'un bon réseau, ça doit aller assez vite pour lui.
Eh bien, c’est ça le problème : la reproduction des inégalités sociales.
Les dominants n’ouvrent pas la porte aux dominés.
Mais ce n'est pas là mon propos : la solidarité de classe ou de caste est présentéé comme spécifique à l'oligarchie, et c'est cela que je conteste.
Selon "Closer", relayé par "Valeurs actuelles".
Mais les intéressés ont démenti.
Voilà pourquoi j'aime écouter les sociologues de terrain, nous autres pour sortir de notre champs sociologique on en est rendu à se référer à la presse people :-)
Par exemple que le fils du plombier de quartier fasse se premiers armes en entreprise dans un grand cabinet d'avocat d'affaire (pas un pénaliste hein) ou autre lieu 'feutre' ou la première chose qu'il apprendra est le 'maintien' c'est à dire la méfiance de la 'spontaneite' qui'lui est familière ..... juste ça ! Premier pas du 'dressage'..... ou de la rébellion.
Je dis juste, pour reprendre votre exemple, que pour le fils du plombier de quartier, le stage dans un cabinet d'avocat sera plus facile à trouver si c'est son père qui a récemment installé le spa chez l'avocat !
Mais la solidarité de la classe dominante a ses spécificités :
elle est calculée et organisée.
Quand tu dis on a des potes, tu as des amis en fonction d’affinités affectives, de goûts, d’idées.
Tu n’organises pas une soirée entre amis dans le but de placer tes enfants dans la vie active.
Tu connais des parents d’élèves incidemment.
Quand les riches organisent des évènements mondains (comme dans l’extrait), vont au golf,
participent aux rallyes, participent à l’automobile club de véhicules de collection, téléphone à telle connaissance,
c’est dans le but intentionnel d’entretenir et de fortifier leur réseau pour réserver les places à ceux de leur classe
sociale.
Toi, tu ne vas pas à ton cours de yoga en te disant : je vais faire la connaissance d’un grand chef d’entreprise
qui connait un banquier qui me conseillera en placements fiscaux et qui pistonnera Hubert, mon neveu.
En plus, je demanderai à François Fillon, qui vient au cours, de cesser le matraquage fiscal, trop c’est trop.
Tu précises :
si c'est une personne en qui on a confiance et qu'on a envie d'aider, on lui file des contacts quand on en a.
Dis toi bien qu’eux s’en foutent de la confiance. Je ne compte plus le nombres de stagiaires que j’ai vu
débouler, parachutés chez nous car fils ou fille de notre graaand client. Aucun diplômes, aucune compétence.
Mais eux peuvent venir se balader en stage sans avoir de compte à rendre.
Pour ce qui concerne la solidarité de la classe populaire, elle s’exprimait par les manifestations,
le syndicalisme.
Tu peux constater que notre société actuelle a été gagnée par l’individualisme.
Cela handicape un peu la classe moyenne, mais détruit la solidarité de la classe populaire.
Cela se traduit par moins de syndicalisme, des manifestations dont les gouvernements se foutent.
Quelle classe a gagné quand la classe populaire dans son ensemble ne se manifeste presque plus et ne vote presque plus ?
Pour les riches, aller à une réception ce n'est pas un loisir : c'est leur job, c'est une obligation de classe, c'est comme ça que leur fortune ou leur pouvoir se constitue, se maintient ou s'agrandit. C'est sur point que, même si on dit la même chose, on n'est pas d'accord. Je vois dans les mondanités des riches le coeur même de leur vraie activité : c'est effectivement là que ça se joue et c'est ça leur boulot, c'est là qu'ils font et défont leurs carrières, et non dans les ( souvent prestigieuses) écoles qu'ils ont fréquentées et qui ne sont qu'un prélable.
Par contre, pour une femme très riche, ça peut être un loisir de faire elle-même sa confiture, ou d'avoir un potager et faire ses conserves de ratatouille : la même activité pour des gens qui manquent d'argent sera un moyen d'améliorer leur quotidien.
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Je l’avais visualisée instantanément en train de faire des dérapages contrôlés dans la boue dans une Peugeot 306 customisée.
Et je ne comprenais pas le rapport avec la personne que j’avais en face de moi.
Je ne connaissais pas son type de rallye (j’ai appris cette acception à cette occasion) et elle, régulièrement, elle m’appelait la prolétaire
sur un ton très méprisant.
Même pas un riche sur le forum pour nous en faire prendre conscience?
Organisons un rallye ou un bal de débutants du 4ième âge, ou...
Je connais pas la langue, si ça se trouve c'est une tournante !
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Je l’avais visualisée instantanément en train de faire des dérapages contrôlés dans la boue...
Je le visualise immédiatement comme prévoyant de se rendre à un rallye en chaise percée à porteurs, de boue droit dans ses bottes.
--
Ils ont des enfants les Pinçon-Charlot ?
Les pinçon-Charlot sont à un autre niveau, et même si ils viennent vulgariser ils ont une rigueur universitaire.
C'est comme dire à ceux qui font "ma thèse en 3 mn" et ont donc simplifié pour résumer: "c'est un peu simpliste votre thèse".
En fait, c'est assez surprenant que Pinçon-Charlot voit dans cet épisode quelque chose de particulièrement significatif, j'aurais cru que tout le monde considérait comme normal d'utiliser son réseau pour trouver un stage ou du boulot.
Tiens, d'ailleurs, conseil Pôle Emploi : Bâtir et développer son réseau.
L'intro : "Difficile aujourd'hui de trouver un emploi en répondant uniquement à une annonce. Réseauter devient incontournable, que la démarche soit physique ou virtuelle. Mais comment développer son capital relationnel ? Par où commencer ?"
Bien entendu. Les Pinçon-Charlot se sont tapé les mondanités du monde mondain pour constater que le piston
se déroulait exactement comme chez les caissières de Carrefour.
L'intro : "Difficile aujourd'hui de trouver un emploi en répondant uniquement à une annonce. Réseauter devient incontournable, que la démarche soit physique ou virtuelle. Mais comment développer son capital relationnel ? Par où commencer ?"
Quand les pauvres seront capables d'imiter les riches pour... réseauter, et à condition que ça marche, yaura quand même pas de la place pour tout le monde. Ayant contribué à ces formations du genre "mieux se [s]mettre en valeur[/s] se vendre, comment rédiger son CV, etc... je me suis souvent dit que je ne faisais que contribuer à changer l'ordre de la file d'attente. Mes stagiaires, certes, auraient amélioré leurs chances... au détriments d'autres moins chanceux.
Un de mes oncles, qui avait obtenu, avec de lourds sacrifices dans tous les domaines, un diplôme d'ingénieur en cours du soir, prétendait que "tout le monde pouvait en faire autant". Heureusement que non, car s'ils avaient été des millions à tenter leur chance, le pourcentage des siennes, de chances, serait tombé bien bas.
L'obtention de diplômes en cours du soir ne me semble pas être une procédure de "concours". Rien ne semble y dépendre du nombre de candidats.
C'est comme la blague du dernier wagon du train: on peut le supprimer, ya toujours un dernier wagon.
Si vous relisez mon texte, vous verrez que je parle d'abord des lourds sacrifices qu'il a fait dans tous les domaines. Loin de moi l'idée qu'il devrait son succès "principalement" à la chance. Mais s'ils avaient été plus nombreux à bosser comme des malades et à sacrifier leur entourage... ses "chances" de réussite auraient été diminuées, non? Dans une société de compétition tous azimuts, le succès des uns ne se fait qu'au détriment des autres.
Jamais il a leve un doigt pour m'aider a trouver un boulot, un stage...
Ma soeur qui a choisit la meme branche professionnel que mon pere (social), n'a pas non plus recu de coup de pouce au dela de quelques conseils a la con.
Je vous reproche rien, mais vous et fillon, faut pas en faire une generalité.
Bon, je vais quand même poser pour hypothèse qu'éventuellement vous n'avez pas compris mon exemple, et que peut-être même c'est parce que je l'ai mal expliqué. C'est pas du tout une question de branche professionnelle en plus.
Donc, dernier exemple en date : un de mes enfants, lycéen en bac pro, cherchait un stage de technicien lumière. 6 semaines.
Il se trouve que j'ai une collègue dont une copine travaille dans un lieu qui emploie des techniciens lumière, elles se sont mises en contact et c'est ainsi que le stage a été trouvé.
On a donc un réseau de connaissances, qui facilite l'accès à un stage.
C'est le même processus que celui qu'on voit dans l'extrait, mais dans une autre milieu.
Donc, le processus n'est pas spécifique au milieu.
Alors, évidemment, au lieu d'en parler autour de lui, de sa recherche de stage, il aurait pu aussi envoyer par la poste 200 ou 300 CV ( vides, hein, puisqu'il est lycéen...) en attendant qu'une société se dise " putain, mais c'est une aubaine géniale de recevoir un gamin qui ne sait encore rien faire, vite, téléphonons-lui ! " Ou alors, peut-être même qu'ils auraient pu mettre en concurrence 7 ou 8 lycéens, leur passer des entretiens ou organiser un concours...
Après, si on parle de ma branche professionnelle : là, pas de réseau en jeu, puisque le recrutement se fait par un concours de la fonction publique et que les affectations sont régulées. C'est aussi le cas pour la majorité des métiers du social, je le précise au passage.
Si un de mes enfants décide d'être prof, je n'aurai aucun réseau à activer pour lui trouver un stage, puisqu'il n'aura même pas à le chercher !! Et à part des conseils à la con, je ne pourrai pas lui filer le moindre coup de pouce.
Et donc, vous, Makno, quand vous cherchez un stage ou du boulot, vous n'en parlez pas du tout autour de vous ?
Et donc, vous, Makno, quand vous cherchez un stage ou du boulot, vous n'en parlez pas du tout autour de vous ?
Oui, j'en ai parlé a ma famille, une fois... mon pere nada > demerde-toi (comme dit avant, il avait des contacts soit familiale, soit professionnels), meme dans ma merde, passé et actuel, il n'a jamais cherché a m'aider a trouver un boulot ou un stage ( a ce stade je crois que je suis un "raté" pour lui), il se contente de filer un peu d'argent, et je suis chanceux d'avoir une famille capable de faire cela.
j'ai fait parti des gens qui envoient des centaines de CV, et oui globalement je suis un "looser".
Je suis dans le cas du type ou son paternel aurait pu filer un coup de pouce professionnel, mais il s'est toujours refuse a le faire, je crois qu'il a jamais voulu se "compromettre".... est-ce que je meritais vraiment son coup de pouce ? est ce que je suis digne de confiance ? seront des questions que je me poserais toute ma vie....
Voila c'est pathetique, mais je sais ce que ca fait de n'avoir pas de reseau, et de voir les gens qui en ont.
Sauf erreur, la petite sauterie amicale où s'échangent les pistons, n'est pas une fête privée, mais une opération de communication au profit d'une association de préservation de patrimoine (si j'ai bien compris le discours de la personne qui remercie "la deuxième dame de France" de son soutien). Ou comment pomper des fonds publics pour entretenir sa "maison"... l'alliage de cette captation du "bien commun" (la légitimité, le pognon) et de cet entre-soi est un métal inoxydable, une chape qui écrase tout le fonctionnement social.
bien sûr, ces réseaux existent dans tous les milieux, et on peut largement supposer qu'ils sont utiles au fonctionnement social — si chaque recrutement devait se faire par concours, on passerait plus de temps à recruter qu'à produire. Ils ont leurs effets pervers, j'ai moi-même mesuré au cours d'une enquête auprès des "exclus" des emplois jeunes à quel point ces emplois avaient été cooptés dans une petite bourgeoisies d'emplois intermédiaires, et fort peu accessibles aux enfants d'ouvriers et de chômeurs qui n'avaient pas le "ticket".
Mais dans l'usage qu'en fait la "classe dominante" (la violence du terme n'est que peu de chose au regard de la violence de cette domination) il faut prendre la mesure de la force de ce système, du savoir-faire qu'il suppose, et, de façon plus triviale, de la pompe à phynance qu'il opère sur l'argent public et les biens sociaux. Il n'est pas un épiphénomène, un des dimensions parmi d'autres de la socialité, mais bien un des principaux processus vitaux de la ploutocratie qui nous gouverne. C'est le ressort qui leur a permis en quelque décennie de "naturaliser" leur enrichissement effarant et la paupérisation de couches croissantes de la société.
Et en même temps, pour défendre le droit [s]d'aider[/s] de pistonner ses enfants, chépluki a dit que ça se faisait "dans toutes les bonnes familles". J'ai trouvé ce "bonnes" assez violent, insultant pour tout dire, pour toutes les familles qui tentent d'aider leurs enfants avec leurs pauvres moyens, qu'ils soient financiers ou relationnels, et qui n'y arrivent pas, ou parfois craquent, parce que accueillir ses enfants dans son petit appart chaque fois que leur CDD prend fin... c'est pas toujours folichon. Et aussi, parce que si on peut aider, on est impuissant face à l'humiliation de celui ou de celle qui supporte mal d'avoir "encore besoin" de ses parents à trente ans passés.
Car ça fait partie de la morale, de la fierté populaire, de cesser de peser sur sa famille quand on est "en âge de". C'est un peu moins fort dans les classes dominantes. Ou je me trompe? Car je connais mal ces milieux là.
Et pis, c'est pas bien de la mettre comme ça en fin d'émission et de même pas l'annoncer dans la page web. Mathilde de toute manière faut pas la mettre en digestif, c'est un starter..
Moi je dis ça, je dis rien...
Et cerise sur le gateau, après nous avoir ressorti le sketch de la classe incestueuse qui vit entre soit, quand on lui rappelle que Fillon n'est justement pas originaire de cette classe, parade ninja de MPC qui nous dit : "il y a des entrées et des sorties"... Mêmes quand ça ne colle pas à la grille, ça colle quand même.
Elle aurait sans doute des choses intelligentes à dire mais elle est extrêmement caricaturale, elle voit tout comme un immense complot et elle tue le débat. C'est dommage car cet assistant parlementaire avait surement des choses intéressantes à dire.
Et sa citation de Nizan, présenté comme l'alpha et omega de la pensée sociale, si elle est intéressante et même brillante est parfaitement discutable et remonte à une époque de luttes sociales exacerbées.
Cette soit-disant scientifique (à la Bourdieu) applique allègrement sa grille d'analyse marxiste (elle le dit elle-même) avant toute autre considération. Ses livres sont à prendre avec des pincettes et des ciseaux. Elle est là pour dénoncer, condamner. C'est une militante. Parfait, mais que l'on ne fasse pas appel à elle pour une opinion à peu près objective.
Au passage, je lis dans la présentation de l'émission une remarque narquoise sur la manière dont les propriétaires de châteaux, manoir, grandes demeures, parlent de leur "maison". Et alors? Quel est le problème? C'est leur maison, leur foyer. DS préfèrerait-il qu'ils affichent encore davantage leur richesse supposée, pour mieux humilier leurs interlocuteurs, les autres enfants? Contester à quelqu'un le droit de parler de "maison" quand il parle de l'endroit où il est né, où il vit n'a pas de sens, traduit juste un sentiment assez bas de mépris de classe, exactement ce dont nous n'avons pas besoin.
Ceci étant dit et pour éviter toute confusion : Fillon est un assez minable représentant de la classe aristocratique et assimilés (notables, notaires, politiciens) de province. Il a profité honteusement du système, semble-t-il, il doit être écarté et sanctionné par la Justice.
En particulier :
"On peut distinguer un manoir d'un château par le fait que l'exploitation agricole était essentielle pour le manoir et gérée directement par son seigneur, qui n'avait pas le privilège d'exercer des fonctions plus honorifiques, militaires ou administratives (acquises non par compétence, mais par achat de « charges »)." (Wikipédia)