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Après la "Manif pour tous", les "Crèches pour tous"

Banale décoration ou symbole religieux inapproprié ? De la Roche-sur-Yon à Béziers, le feuilleton des crèches de Noël dans les espaces publics semble en passe de devenir le marronnier des fêtes de Noël version 2014. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un élu se voit sommé de retirer une crèche installée dans un espace public. Si la médiatisation bat son plein, c'est plutôt grâce à l'efficacité médiatique de l'équipe de Robert Ménard, maire de Béziers, et au lobbying de réseaux catholiques professionnalisés par les manifestations contre le mariage pour tous.

Derniers commentaires

On a beau dire, il n'est pas rancunier le Robert Ménard. Ou il ne fait que peu de cas de l'histoire.

Il défend bec et ongles l'Église Catholique, entre autres avec sa crêche, malgré le massacre de Béziers, commis au nom de ladite Église et dirigé par le légat du Pape Amaury (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_B%C3%A9ziers ). Suis-je le seul à trouver cela ironique ?

Cela dit, ces derniers temps, pour appeler à la rescousse politique l'histoire de France et la Tradition, on évite de remonter trop loin dans le temps, de peur de trouver des contre-exemples.
C'est à Naples que les crèches sont les plus belles. Mais attention, ne pas trop s'approcher du petit Jésuve.
Tradition ou pas tradition, on ne peut pas interdir à des fonctionnaires de porter des signes religieux visibles et même temps installer une crèche chrétienne dans un espace administratif. Libre au maire de Bézier, par contre, d'aider une église de Bézier à construire une crèche. Financement associatif, ça s'appelle.
Si on objecte que le maire est de tradition catholique, il faudrait alors qu'il accepte d'avoir des fonctionnaires d'origine saoudienne en burka pour cause de tradition saoudienne, des fonctionnaires avec crète de punk pour cause de tradition punk, etc. Je crois qu'il s'en mordrait les doigts, mais dans ce cas, promis, je viens visiter la mairie de Bézier. :D Surtout s'ils ont une deuxième crèche avec Jésus-Vampire, Satan et Lilith, pour cause de fonctionnaire de tradition sataniste! :D
Plutôt que de faire une crèche géante dans la mairie, le maire de Bézier ferait mieux de créer des places en crèche. Parait que ça manque beaucoup, à Bézier.
La Vierge dans la crèche sera-t-elle voilée? Suspense...
Car " Quand il y en a une ça va...C'est quand il y en beaucoup qu'il y a des problèmes"
Une crêche dans une mairie d'extrême droite ,dirigée par le fondateur de reporters sans frontières quel scandal.... Enfin le vrai scandal c'est que Menard ait éte le chef de reporters sans frontières pendant moult années,,avec les félicitatons du jury..!!
"Avec la Séparation l'Eglise deviendra une association comme les autres"
L'abbé Gayraud
La Séparation
La laïcité en France a mis beaucoup de temps pour s'imposer.Sans aller chercher jusqu'à la lutte du pouvoir royal pour échapper à la pesante tutelle de l'église catholique (pragmatique sanction de Bourges...) tout le 19ème siècle pour pouvoir ouvrir de petites fenêtres de laïcité donc de liberté.En finir avec les lois sur le mariage,le divorce,le BLASPHEME,l'éducation des filles...
La loi de 1905 n'a pas été octroyée par l'église catholique comme on pourrait le croire à la lecture de "La Vie (catholique)".Elle a été accueillie par de grandes VIOLENCE à l'occasion des "inventaires" ou lors des déposes de crucifix dans les mairies et tribunaux.Elle n'a jamais été acceptée vraiment.L'ambition des religieux restant de reconquérir l'espace public et les lieux de pouvoir.
En attendant de jouir pleinement du pouvoir de plier les esprits à leurs voeux les diverses religions se gavent d'argent public et essaient de faire revenir le temps du blasphème et de l'intimidation.Voir les procès intentés aux journaux et aux publicitaires ainsi que les violences contre des cinémas lors du "Vicaire","la dernière tentation du Christ","Ave Maria"...Les grandes affiches "publications interdites à la jeunesse" et la cote de l'office catholique du cinéma ne suffisent pas à assurer la CENSURE!
Il ne faut pas s'imaginer que le triomphe des religieux serait un avènement de la liberté y compris pour eux-mêmes parce que
leur détestation mutuelle est suffisante pour engendrer des brimades (voir l'Irlande,lesconflitssunnites/chiites,orthodoxes/catholiques,musulmans/hindouistes)
Chapeau Sandy pour votre patience et la clarté de vos explications. Je me veux tolérante mais je suis très vite énervée par le prosélytisme religieux d'où qu'il vienne aussi bien des gens de la manif pour tous que des intégristes de tous poils.
On ne voit pas pourquoi, sur la voie publique (l' "espace civil") la croyance religieuse n'aurait pas les mêmes droits que n'importe quelle autre opinion. Donc procession, manif des taxis, prières de rue, manif contre la loi Macron, etc. relèvent de la liberté d'expression (sous la réserve de l'ordre public).
En revanche la sphère de l'autorité publique (la mairie, le conseil général...) doit rester neutre. Elle est au service de tous, or une crèche dans une mairie signifie une forme de rejet à l'égard de ceux qui ne partagent pas cette croyance.
Entièrement d'accord avec vous...
Mais j'ajouterai : autant il a tort de la mettre dans la mairie (surtout que bon, je vois pas quel catholique souhaite que les lieux d'essence politique deviennent religieux...), autant ceux qui en profitent pour faire de la dérision haineuse et sectaire à l'encontre du christianisme sont ici le plus en tort. On a l'impression néanmoins qu'ils n'attendent, la plupart du temps, que ça... donc Ménard est doublement fautif de leur donner en plus de quoi attiser leur fanatisme.
Car dans une république laïque l'espace public est réservé à la citoyenneté et que les croyances religieuses relèvent de l'individualité.

Accepter qu'une religion investisse l'espace public cela obligerait à l'accepter pour toutes les religions, et on sait comment cela se passe, il n'y a plus de citoyens égaux, il y a les membres d'une religion et des incroyants des infidèles qu'il faut convertir. Cela commencera par des provocations. Cela finira en confrontations.

N'oubliez pas que derrière la religion il y a un pouvoir, ce pouvoir est illégitime, et la laïcité a pour rôle de l'empêcher. Elle doit non seulement veiller à ce que la religion reste à sa vrai place, qu'elle n'investisse pas l'espace public, et encore moins la politique / l'état. Mais elle doit aussi protéger les individus contre la religion elle-même en s'assurant que leurs pratiques et leurs règles ne remettent pas en cause celles de la république et n'oppriment pas les croyants.
Tout a fait d'accord sandy ..là ..j'espère qu'ils vont t'écouter .!.
Pouvoir, volonté de convertir, d'influer sur les politiques publiques... N'est-ce pas le cas pour n'importe quelle conviction ? Pourtant elles peuvent se manifester sur la voie publique.
Elles visent à l'intérêt général, cela fait partie du débat public, et c'est tranché par des scrutins ensuite, cela participe à la création de la volonté générale du peuple. Rien avoir avec le prosélytisme religieux qui ne vise qu'à conformer les autres par intolérance et à l'accumulation d'un pouvoir plus grand et fondamentalement illégitime pour les religieux.
Car dans une république laïque l'espace public est réservé à la citoyenneté et que les croyances religieuses relèvent de l'individualité.

Pas étonné de vous voir reprendre à votre compte cette contre vérité.

Allez voir ce que dit la loi de 1905 heureusement que Mélenchon est plus cultivé que vous sur ce sujet.
Voici le texte il serait utile de le disséquer non :loi et application..


[quote=loi laicié et crêches ?] Ainsi, si la crèche examinée est considérée comme un «emblème religieux» et est installée dans un local de l’administration, qui doit être neutre, alors cela contrevient à la loi de 1905.si il appartient au juge d'examiner chaque situation, au cas par cas, car des traditions locales culturelles (santons de Provence par exemple) peuvent être des arguments invoqués devant les juges.

Même s’il n’existe pas à l’heure actuelle de décision sur ce point, il pourrait être considéré que,concernant un cadre culturel et de courte durée, il ne s’agirait pas d’un«emblème religieux»mais d’une«exposition» exception autorisée par l’article 28 précité

Y a t' il instrumentalisation de la laicité/religieux ou mauvaise lecture/application du texte ?
Et bien oui le début de la laicité "inclusive " serait elle en marche ? Car bien sur on accorde aux uns ce qu'il n'est pas permis à d'autres, mais il faudrait être hypocrite, pour ne pas voir qu'on s'interdit de critique les liens de connivences entre certaines communautés et que l'on bannis d'autres (justement sur le principe de laicité pour tous) et qui va oser voir la vérité en face ? Pas grand monde je crois..:

Contre les babouches ?

Hannouka !! Elysabeth Levy en parle d'ailleurs là..Mais la haine envers les musulmans se lâche partage le plus facilement entre des communautés "laique" ou censés l'être avec le même ennemi que la communauté dite "juive" qui elle ne s'arrête pas du tout au principe de laicité :

une ménorah géante à Paris cette année comme en 2013 ??

Alors libérons le discours de haine; envers les musulmans, au prétexte de laicité et fermons les yeux pour des minorités qui elles ne respectent pas d'avantage ce principe sacré issu de la révolution de 1789 !
La laïcité face au communautarisme et à l’ultra-laïcisme par Catherine Kintzler
Deux confusions symétriques peuvent ruiner cet édifice.
La première consiste à dissoudre le principe de laïcité dans le principe de tolérance, à étendre à l'autorité publique le régime de la société civile : à accepter que la production du droit s’effectue en fonction des appartenances et que celles-ci soient légitimées en tant qu’autorités politiques. Voilà pourquoi « l’affaire du voile » était décisive : s’y jouait la question de la reconnaissance ès qualités d’appartenances dans un lieu qui par principe doit les suspendre. Ce mouvement de dissolution – que la loi du 15 mars 2004 a opportunément désavoué et bloqué – conduit au mieux à une juxtaposition paisible de communautés, au pire à un affrontement de celles-ci en l’absence de principe qui les transcende et rende possible leur coexistence pacifique, tout en rendant possible celle des individus qui ne se réclament d’aucune appartenance.
La seconde consiste à durcir l’espace civil en prétendant le soumettre au régime qui gouverne la sphère de l’autorité publique, en prétendant y substituer le principe de laïcité au principe de tolérance. Mais si l’on exige que le principe d’abstention qui règne dans la sphère publique s’applique aussi dans la société civile, on prive tout simplement celle-ci d’une de ses libertés fondamentales, la liberté d’expression (que pourtant la sphère publique doit fonder, constituer et garantir). Cela conduit inévitablement, par exemple, à interdire toute manifestation religieuse dans la rue ou dans un lieu accessible au public et à la cloîtrer dans l’espace strictement privé. Position qui ruine non seulement la tolérance mais aussi la laïcité, dont l’un des objets est précisément de rendre possible une large jouissance du droit de manifester ses opinions. Position qui en outre contredit la laïcité puisqu’elle consiste pour la puissance publique à professer une doctrine anti-religieuse.

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J'ai cru discerner ici et là dans ce forum des confusions,hélas de plus en plus fréquentes,entre lieux PUBLICS et PRIVES,
et aussi entre CULTUREL et CULTUEL.
Ecouter une messe de Bach devrait se faire dans une église pour laquelle ce genre d'oeuvre a été écrit. A la rigueur certaines salles de concert présentent l'acoustique ad hoc. Mais en pleine rue au milieu des pétarades de pots d'échappement et des chalala,"petit papa noël"??
De même l'émotion ressentie devant une crèche est probablement plus vive dans le silence d'une église au milieu des vapeurs d'encens que dans la rue et même dans une mairie où elle peut être l'objet de diverses injures comme celles subies par le "sapin" de Mr Mc Carthy.
En fait ces crèches ne sont que l'une des manifestations de la volonté de reconquista d' une seule sorte d'église!
On peut y ajouter les "processions du vendredi saint" avec porteurs de croix en carton au milieu des villes!
Le paradoxe c'est que toutes les mairies de France installent depuis quelques années d'immenses marchés de noel sur les places publiques. On y retrouve le gros vieillard rouge à tous les stands, des gadgets en toc made in china, des victuailles appetissantes et grasses...

Nulle référence au christianisme sur le marché toulousain, mais le Dieu consumériste y figure en bonne place.

Noel comme fête du pognon triomphant ça m'embête plus que la crèche.
Le problème est simple : comment demander sans rire, par exemple, aux musulmanes de se dévoiler (école, fonction publique, ...) et mettre en même temps une crèche dans une mairie ? "Oui mais bon ça ça va quoi, l’État est laïque mais un petit peu catholique quand même m’voyez"
C’est nul, ça ne tient pas debout. Le sapin, symbole païen associé à Noël (elle-même fête païenne phagocitée par le christianisme), est suffisant pour le côté culturel. Merdalors.
Après avoir joué l'air de notre laïcité sainte et sacrée, les voilà qui entonnent aujourd'hui le refrain plus antique de "nos racines chrétiennes". À,quand une nouvelle Saint Barthélémy? À quand de" nouvelles guerres de religion? Deux admirables traditions, bien françaises et bien chrétiennes. On ajoutera une autre tradition, européenne celle-là, le rétablissement de la Sainte Inquisition.
Si tu es athée, si tu es républicain , tu es doublement malheureux aujourd'hui. Dans un espace public ouvert à tous, quelle que soit leur religion ou leur profond refus de croire, un drôle de type profite de sa fonction de maire pour imposer un machin catho inapproprié. Pour lui, la mairie a cessé d'être la maison de tous; il la prend pour son palais. Dans une région ,une élection partielle n'a attiré qu'un quart des électeurs et aboutit à un résultat qui n'a aucun sens. Pauvre pays laïc que l'on insulte. Pauvre république que l'on bafoue..
La question n'intéresse pas que les catholiques, ou chrétiens, elle ne met pas seulement en jeu la notion de laïcité, et on passe à côté de sa complexité si on voit, de manière un peu "bête et méchante", une crèche comme un objet purement religieux. Les bâtiments religieux catholiques, clochers de villages, cathédrales ou abbayes, les fêtes chrétiennes, telles Noel, Pâques, ou la fête du Saint-patron de telle localité (ou disons aussi, pour plaire, les fêtes gitanes de Sara aux Saintes-Maries), les santons et les marchés aux santons de Provence, etc... : toutes ces choses-là font partie du patrimoine, ou de l'histoire, culturels, de la communauté culturelle installée depuis longtemps sur le sol français, aujourd'hui encore tres majoritaire sur ce sol, voire, mais cela se discute peut-être, de la société française elle-même. Cette communauté culturelle majoritaire, à laquelle on ne sait plus quel nom donner, étant donné que le nom qu'on avait l'habitude de lui donner est celui de la société française, à laquelle elle ne peut plus être identifiée, la société française étant devenue une société dont une partie significative n'appartient pas à cette communauté culturelle majoritaire, ou comme on dit de manière un peu euphémisée, une société "multi-culturelle". La question soulevée est donc moins celle de la présence d'objets religieux, que d'objets culturels, dans un espace public, de même qu'on peut se poser la question de la place d'autres objets culturels dans l'espace public, comme d'autres fêtes, traditions culinaires, objets divers... Faut-il effacer toute trace culturelle dans les espaces publics, pour leur donner une parfaite neutralité culturelle, et sans doute leur donner un côté assez froid, ou au contraire, faut-il laisser des choses culturelles imprégner ces espaces publics, mais de quelle manière, et qui décide de quoi en la matière ? Il n'y a pas lieu d'être effrayés par une telle question, qui peut être traitée comme le sont généralement les autres questions politiques. La réponse légitime à la question est celle voulue par une majorité de citoyens orientant leur pensée vers le bien commun de leur société ou de leur localité. Parfois la question est décidée à un échelon national, parfois à un échelon plus local. Ce qu'on considère comme représentant cette volonté générale de la société, ou de telle localité, ce sont les élus nationaux ou locaux. Sur la question de la présence d'objets culturels dans la mairie de Béziers, par exemple, c'est le maire et le conseil municipal de Béziers qui sont habilités à décider. Sur la question dont on se préoccupe ici, c'est donc Ménard qui est dans son droit, et ce sont les gens qui lui cherchent des poux qui sont en tort ; c'est donc eux qui font du scandale pour rien.
"Des crèches pour tous" ??? Quel beau slogan, si un jour peut-être, sait-on jamais, un politique ou deux s'intéressaient sérieusement à régler ce problème honteux pour nous tous du problème très grave des sans-abris qui au mieux dorment dans des cartons été comme hiver, au ras des pots d'échappement de nos véhicules.
Lu sur le blog Le Salon Beige:

"Merci à l'idiot utile de la Libre Pensée d'avoir mis un jeton dans la machine !"

En effet ! Grâce à ce type de polémiques stupides, l'équation "tradition chrétienne = extrême droite" est en train de s'installer dans l'opinion, plaçant le Front National en position de profiter de l'équation. Cela risque de rameuter du monde ! Robert Ménard a bien joué. Après Jeanne d'arc, voila qu'ils s'approprient la crèche de Noël ! C'est quoi la prochaine étape, les messes de Jean-Sebastien Bach ? Et les journalistes ont une responsabilité dans le traitement de cette polémique. Par exemple, cet article hésite entre "catholiques" et "catholiques intégristes" et est situé dans un dossier intitulé "Fachosphère" ... À qui profite ce confusionnisme ?
Il n'est pas certain que ces débordements sur la voie publique amènent de nouveaux membres à la religion majoritaire
.
Il faut rappeler à tous ceux qui se trouvent à l'étroit dans les lieux consacrés au culte que tous les citoyens,même adeptes d'autres divinités,même absolument incroyants,sont contraints de leur assurer le libre exercice de leur religion DANS LES LIEUX PREVUS A CET EFFET. Dans ce but les citoyens agnostiques,athées,musulmans,juifs,témoins de Jéhovah,hindouistes,bouddhistes et jemenfoutistes sont obligés de verser des sommes énormes pour maintenir en état,voire embellir des quantités d'églises qui restent le plus souvent vides.
De plus,dans certaines régions (Bas Rhin,Haut Rhin,Moselle) même le clergé est pris en charge sans oublier les bedeaux!
Alors ces débordements sur la voie publique analogues aux "prières de rue" doivent être vus comme une tentative de créer de la zizanie et la rigueur de la loi (de 1905) doit s'appliquer.
Voir Civitas défendre des représentations de crêche avec boeuf et âne venus directement des évangiles aprocryphes (vous pouvez toujours les chercher dans le Nouveau Testament, ils n'y sont pas), donc étrangers à tout canon de l'église catholique, c'est quand même à se rouler par terre de rire. Se prétendre gardien du temple catholique et se ridiculiser à ce point sur une controverse déjà pathétique, faut vraiment pas avoir trop d'amour propre !
Comme Yvon Quiniou dans sa critique des religions, je pense que, au final, le bilan des religions est clairement négatif. L'être humain n'a pas inventé mieux comme dispositif potentiellement aliénant... Par contre s'atttaquer aux crèches comme comme maifestation du religieux et comme une mise en cause de la laicité est totalement risible ou inquiétante. On marche sur la tête.
Certes la laicité est un combat, certainement sans relache mais faut pas se tromper d'ennemi...
ça manquait de division dans ce pays, enfin un bon sujet.
Les partisans des "Crèches pour tous" sont-ils conscients que Marie fait la promotion de la GPA ?
Trouver des similitudes entre cette association qui fait la guerre aux crêches et les féministes qui font la guerre aux chemises fantaisites fait t-il de moi un Zemmour en puisssance?

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