"Après l'Empire ? Toujours l'Empire" [Avent2020]
Quel est le point commun entre la réélection du président des Etats-Unis, l'élection d'un nouveau président chinois et la conversion apparente du gouvernement français à la compétitivité économique? Ces trois événements se sont déroulés la même semaine. Peut-être un autre point commun : en dépit de leur hyper médiatisation, ces trois événements conservent une part d'opacité, d'illisibilité et de mystère. Pour tenter d'y voir un peu plus clair, nous avons invité notre prophète favori, Emmanuel Todd, historien, démographe, auteur de "Après l'empire", publié en 2002.
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Ph.B
gamma
Peut-être qu'@SI n'est pas le lieu pour présenter pèle-mêle des embryons de travaux de recherche (bien qu'on a souvent l'impression d'entendre des positions plutôt dogmatiques que le fruit d'un processus scientifique).
Heureusement vient à poindre l'intervention de Sébastien Bohler !
Pratiquez donc un peu de votre ironie sur "lémarchés" en utilisant "lépatrons" et comptez le nombre d'occurences dans votre discours. De qui parlez-vous ? De ceux qui sont gros et fument le cigare, et boivent la sueur des honnêtes travailleurs ?
Au fil du temps votre émission devient révoltante à regarder pour qui ne partage pas vos idées, et c'est dommage.
NB Dans "lindustrie" ça fait longtemps qu'on voit les morceaux partir ; ce n'est pas le fait d'un parti ou d'un autre, mais sans doute la conséquence d'une idéologie qu'on nous apprenait à l'école (la société post-industrielle, l'économie des services, etc) et qui nous vient de brillants analystes comme ce M. Todd: tour à tour prémonitoire, postmonitoire, général et particulier, louvoyant entre les erreurs (qui devient alors "un sujet de recherche"), producteur d'une vision générale d'expert en rien du tout et à qui vous devriez, sans cesse, couper la parole.
Euh, des fois, en écoutant bien D.S, on pourrait en douter...
A priori, il reste possible de l'installer, mais manuellement.
Il faut effectivement télécharger le fichier Forums ASI.crx et le glisser sur Chrome mais pas n'importe où: sur la fenêtre des extensions.
Voilà voilà.
- Même quand il n'est pas au top du calage de son argumentation, E.T est bien une super pointure,
et fait partie des quelques machines à penser des concepts ET "bons clients" que DS peut sans complexe
convier à @si (Serres, Onfray, Mélenchon, Lordon, Piketty,etc...)
- Dire qu'on sent de semaine en semaine s'opérer une dérive "chicanière" à la con dans les propos tenus sur ce forum, là comme ailleurs,
parait une évidence; et qu'y faire en pratique de toute façon?
- Si tous les penseurs critiques qui viennent de s'exprimer plus haut sur ce forum avaient, disons, le dixième du niveau de E.T, ils auraient certainement déjà été invités par DS... et nous ne le saurions pas?
Trois sortes de sentiments me semblent ainsi en ordonner la constitution:
Le premier est nécessairement un assentiment à l'invitation d'un site à commenter ses productions: la possibilité étant sur @si réservée aux abonnés, cela implique un assentiment aussi aux raisons ayant conduit à sa formation: assentiment plus ou moins important et variable dans le temps.
Je ne développe pas pour m'arrêter à ce dont témoignent les "participations votées d'utilité publique sur le présent sujet": à savoir le second sentiment, le plus préoccupant: le ressentiment, en l'occurrence particulièrement injuste et virulent, et pour cette raison révélateur de cette dangereuse humeur qui conduit à s'acharner contre ce qui, au contraire, devrait donner à penser. Ainsi le qualificatif de "bourge" appliqué à Todd est-il approuvé, fût-ce de manière atténuée, par AirOne qui se contente de l'épithète de "bon bourgeois", et plus gravement Mademoiselle Noix enferme le chercheur, de manière faussement interrogative, "tout simplement" dans la "peur": peur qu'elle précise comme étant celle de conclure. Il faut lui conseiller de méditer Flaubert: "La bêtise consiste à vouloir conclure". Mais comment ne pas craindre que l'auteur de Madame Bovary ne soit considéré comme plus "bourge" encore que celui du Destin des immigrés? En comparaison, minute papillon qui se donne le ridicule de morigéner: "Todd commence à m'agacer maintenant", fait preuve d'une modération qui n'échappe pas pourtant à ce qui définit ces trois commentaires: à savoir le populisme stalinien dans lequel "le mouvement ouvrier" français s'est historiquement illustré.
J'en viens pour terminer à ce qu'il faut opposer à cette méchante humeur et qui ne manque pas non plus de se manifester, de manière il est vrai minoritaire (mais peut-il en être autrement?), à savoir le dissentiment compris non seulement comme manifestation argumentée de désaccord, mais comme la nécessaire différence dans la pensée et l'expression entre les êtres humains, quelles que puissent être au demeurant les positives affections les associant. La singularité de chacun, ce que René Char appelait son "étrangeté légitime", est ce qui en fait l'intérêt pour autrui. Puissent les abonnés d'@si répondre au "voeu" du poète nous encourageant à la développer!
- Sur un volet économique, la "colère" des geonpi.
- Sur un volet social, la colère de Copé qui veut, c'est un comble, descendre dans la rue.
Je me surprends que personne n'ait relevé ici ni l'un ni l'autre, et que beaucoup de commentaires s'acharnent simplement sur l'expression "hollandisme révolutionnaire".
Pour ma part je dirai seulement que Todd est venu en chaussons, et qu'il a par conséquent été mauvais et très léger. Mal préparé pour cette émission, il a constamment semblé réagir à chaud, sans réflexion construite préalable sur les questions posées. Il s'en est plus ou moins excusé en prétextant souvent des "travaux en cours", ce qui doit être l'expression en sciences sociales quand on n'a pas fait ses devoirs pour éviter un mot dans le carnet de liaison.
Je me réjouissais de cette émission et finalement j'ai fini par m’énerver et m'ennuyer…
Todd ne maitrise pas les sujets mais l'avoue honnêtement. Toutefois j'ai du mal à saisir en quoi la politique critiquable de Sarkozy ne l'est plus lorsqu'elle est appliquée par Hollande ?
Todd donne maintenant dans la mauvaise foi. Son hollandisme commence t-il à devenir insoutenable ? Dans tous les cas si son analyse fut un temps pertinente et utile, elle tend maintenant à s'émousser. Qui a dit "trop partisane" ?
N'y a t-il pas d'autres "penseurs" hétérodoxes à faire intervenir ?
Dans un autre registre, j'aimerais bien voir un débat avec François Ruffin, qui, lui aussi, a une approche intéressante du protectionnisme.
Pour ma part, j'hésite à me réabonner car vous nous avez trop souvent fait le coup ces derniers temps (cf après l'élection d'Hollande)
Todd est selon moi plus intéressant dans ses livres que dans les débats d'actualité. Avec le recul, on voit qu'il y avait des angles de vue intéressants dans "Après l'empire", notamment sur le problème d'un empire ne survivant que par sa dette. De même son livre sur les structures familiales dont il est difficile après lecture de retenir le détail donne au moins l'idée que certains invariants des sociétés ont probablement à voir avec ces systèmes familiaux. C'est ce qu'il fait bien, chercher à trouver les bons critères globaux, même si aussi il doit bien y avoir du parti pris et de la distorsion pour un lecteur plus spécialiste et mieux au courant des données de base.
Merci à lui de nous livrer son regard et ses analyses, ça nous donne un outil de plus, mais ça ne fait pas de Todd un prophète pour autant, même s'il ne dédaigne visiblement pas ce rôle. Demander à quelqu'un comme lui de commenter l'actualité, ça donne forcément des raccourcis osés, et même souvent trop osés. N'en soyons pas dupes et vivons avec, si ça nous aide un peu à sortir du discours formaté des médias.
Aujourd'hui, j'aurai retenu cette hypothèse sur le stade nationaliste lié à l'irruption de la modernité (pour faire court) qu'on a vu en Europe il y a un siècle et qui anime la Chine d'aujourd'hui. Je retiens aussi qu'il met en opposition l'efficience des organisations sociales allemande ou japonaise avec la grande mutabilité des sociétés Anglo-saxonnes avec leur cortège de dégâts sociaux et leur postulat nécessaire d'abondance des ressources.
Sur ce sujet je trouve inconcevable et même quasiment fautif que Todd qui se pique d'avoir un point de vue distancié n'ait pas évoqué une seule fois la finitude de la planète, et donc des ressources, ainsi que la question climatique, notamment lorsqu'il commentait selon moi très mal le regain économique en Amérique lié au gaz de schiste. Il ferait bien de s'intéresser au concept de l'empreinte écologique, qui se situe au même niveau de généralité que ceux qu'il affectionne et qui compléteraient utilement sa panoplie. A l'échelle où il observe, il pourrait aussi se rendre compte que la croissance industrielle telle qu'on l'a eue pendant deux siècles n'aura été qu'un feu de paille si rien n'est fait pour en réformer les fondements. Sans parler de ce qu'on peut appeler la dette écologique.
Pour en revenir à la géopolitique, une bonne question serait de savoir quel rôle dans tout çà devraient jouer d'un côté les sociétés développées, de l'autre côté les pays émergents? La structuration du monde par la compétition économique, que Todd semble admettre comme un phénomène naturel, ne rend pas optimiste. A quand le choc de coopérativité?
- j'ai entendu des bêtises incroyables venant d'un homme que je pensais averti et observateur (tout à été dit dans le forum, pas la peine de faire le debrief).
- je n'ai pas pu écouter l'émission en entier tant le propos était fouillis.
Il semble que les événements soient devenus tellement complexes à analyser que seuls des cerveaux sur-puissants doublés d'une intuition politique exceptionnelle puissent les rendre intelligibles. Mr Todd n'en est pas apparemment.
"je ne pense pas qu'on puisse comparer les massacres de Nankin à la Shoah" : soit c'est un truisme (chaque événement est par définition singulier) soit c'est extrêmement nauséabond, parce que précisément, en histoire on a besoin de comparer (ce qui ne veut pas dire rendre égal). Et d'ailleurs, personne n'a jamais dit que le Japon avait un projet exterminateur alors que l'Allemagne nazie en avait un. Donc la phrase "[Allemagne et Japon] sont accusés symétriquement d'abominations pendant la guerre, ce que je trouve un peu injuste" n'a soit aucun sens, soit elle refoule sévérèment, parce qu'effectivement il y a eu abomination dans les deux cas, et que la "symétrie", elle est dans sa tête. Je ne fais aucun procès d'intention à E. Todd, mais son savoir ne l'autorise pas à raconter n'importe quoi ou à créer du doute inutilement dans l'esprit de gens moins informés.
Si certains l'ignorent, le sac de Nankin c'est plusieurs dizaines de miliers de morts civils et de viols en six semaines, commis par l'armée japonaise en 1937. C'est donc une abomination.
Dommage que personne n'ait levé un sourcil sur le plateau, vraiment.
Désolé pour le point Godwin, mais comme dirait l'autre, c'est pas moi qui a commencé.
Cordialement
Thomas
Et j'en ai marre de ces gens qui disent "la gauche" pour parler du PS alors que ce parti n'est plus de gauche ni même "socialiste" depuis belle lurette. Qu'une tête bien faite comme Emmanuel Todd croie encore à cette imposture me déçoit profondément.
Merci donc à @si qui, une fois de plus,nous propose une réflexion "hors du cadre". On peut ne pas être d'accord avec Todd mais il a quand même une capacité extraordinaire à proposer des perspectives tout à fait originales et intéressantes. Et il le fait de façon ouverte, en expliquant qu’il découvre plus ou moins ces nouvelles idées en même temps qu’il les énonce et qu’elles demandent à être approfondies.
Tous les états, toutes les seigneuries qui ont eu et ont un empire (imperio) sur les hommes ont été et sont soit des républiques soit des principats.
J'ai reproduit l'excellente traduction de Fournel et Zancarini à l'exception du terme sursouligné: empire pour lequel ils ont préféré "un commandement" en français. Sans m'arrêter à discuter, et d'abord à apprécier**, leur choix, je dirais la raison qui me fait préférer le calque français dont Todd et le titre de l'émission de Vendredi dernier m'ont permis de déceler l'étonnante portée. Je dirais, pour le résumer, que s'il fallait lui trouver un mot français moins dépendant de l'italien, c'est pour celui de pouvoir qu'il faudrait opter. Car le terme d'imperio, comme on le voit, ne désigne en l'occurrence pas un type d'état, encore moins une sorte de régime, mais ce qui définit l'ordre politique en sa nature essentielle: quelle qu'en soit la forme historique autrement dit. À bien y regarder, il y a une relation de dépendance entre l'Empire (avec un E majuscule) au sens où on l'entend ordinairement - et au sens où Todd l'emploie dans le livre qu'il a consacré à "la décomposition du système américain" - et l'empire dans l'acception essentielle qui est celle de Machiavel. Car il n'y eut jamais d'Empire, de territoire(s) obéissant (plus ou moins effectivement) à un même commandement que par l'empire, le pouvoir de s'imposer par la force, en dernière instance armée. Laquelle force ne va elle-même jamais sans "quelque" "logistique", autrement dit économie: ultime instance de la dernière instance. Machiavel mieux que tout autre l'a enseigné et pas seulement théoriquement.
Cela posé, reste à exposer de quelle(s) manière(s) la force s'institue. Ce qui justifie de faire suivre le terme "machiavélien" d'empire des points de suspension initiaux et du titre dun séminaire de Lacan: ... ou pire. Les points de suspension y assument en effet l'importance: plus clairement au demeurant chez Machiavel que chez Lacan. Car, tel est l'enseignement de Machiavel le plus renversant (bien explicité par Lefort notamment) que ce qui est considéré comme "le pire" ordinairement: la guerre civile, ouverte ou larvée, peut s'avérer le meilleur, comme ce fut le cas de la République romaine (jusqu'aux Gracques), contrairement à ce qu'il advint pour la Cité: Florence, dont Machiavel fut un peu plus qu'un "citoyen" ordinaire. Ainsi toute Cité peut, selon les circonstances (la Fortuna) et la virtù des siens, soit s'orienter vers des institutions de liberté (comme la Rome pré-gracquéenne), soit être oligarchiquement régie ou dominée, soit s'effondrer dans la licence. Le pire apparaît ainsi, comme il est apparu en cours d'émission, comme étant susceptible de plus et de moins: le meilleur n'étant jamais que le moins pire en réalité. Dans la pensée de Todd, ce serait la démocratie: pas moins, mais seulement mieux impériale que des régimes autrement insupportables. "La vérité, l'âpre vérité": le mot de Danton placé par Stendhal en épigraphe au Rouge et le Noir n'est pas sans appel toutefois car, comme le Noir l'emporte toujours sur le Rouge, il faut apprendre à séparer le domaine spirituel du matériel et ordonner ce dernier à la pensée qui permet de s'en libérer.
*Sans mépris pour ces deux derniers, le tout dernier en particulier: professeur moi-même de philosophie pendant plus de trente ans (dans le secondaire, puis le supérieur, et de nouveau le secondaire), j'ai toujours précisé aux jeunes gens qui m'étaient "confiés", ou avaient dû me choisir (j'écarte à dessein le terme d'élèves ou d'étudiants) que je ne me considérais, en tant que professeur, nullement comme un philosophe, mais simplement comme quelqu'un devant institutionnellement leur donner accès aux auteurs méritant d'être appelés de ce nom: il ne sont guère plus d'une douzaine en deux millénaires et demi...
**L'imperator était le chef de guerre: détenteur du commandement suprême, à défaut de l'être par excellence.
Car moins il y a de cotisants , plus les cotisations sont ,énormes.
J'aurais aimé que le débat soit plus sur l'économie et faire l'économie des états d'âmes de Todd (ce qui semble plus hypnotiser l'animateur)
Comme évoqué dans l'émission par Daniel Schneidermann :
quelle analyse sur le coût des dividendes ? sur la perte de vitesse de l'industrie faute d'investissement ?
Je rajouterais: quelles perspectives pour lutter contre l'évasion fiscale "légale" ?
(facturation entre filiales, exemple de starbucks sur: http://www.bfmtv.com/economie/starbucks-n-a-pas-paye-d-impot-france-depuis-installation-375004.html)
Comment faire pour financer nos retraites et notre système de santé en mettant à contribution aussi ces richesses produites par les salarié(e)s ?
Quelle analyse sur l'évolution de la part des richesses redistribuée aux salarié(e)s ?
Bref, une émission qui apporte un éclairage sur les Médias qui traitent de ces questions, sur les lieux d'expression où des économistes, des historiens, exposent cet éclairage contraire au matraquage médiatique dominant serait vraiment très intéressante.
C'est comme si on fait traduire brainstorm par reverso, puis le résultat par larousse, puis ainsi de suite par tout ce qui se présente comme translate blabla, à la fin on a cervelle explosée ou idée géniale selon le cheminement.
Je ne suis pas du tout à la hauteur.
Natacha Polony croit qu'elle est à la hauteur et peut dire à un ministre "menfin fallais faire ci et ça, pensez donc, faut pas être malin".
Invitez Natacha Polony avec Todd, pour lui déclencher et libérer ce fou-rire qu'on a l'impression qu'il retient souvent quand il s'entend dire ce qu'il dit.
La proximité des journalistes avec le monde politique et le monde des affaires fait baigner ces mêmes journalistes dans la soupe pseudo intellectuelle qui consiste à considérer le travail comme la seule variable d'ajustement. Ce brave présentateur ne fait que répéter ce qu'il entend à longueur de diner et à longueur de coups de fils, ce qui nous est rabâché quotidiennement depuis des années afin de nous préparer petit à petit à à une appropriation toujours plus importante de la plus value par le capital.
Non ce n'est pas un problème psychologique c'est bien un problème politique. ce journaliste joue un rôle bien défini et qui n'a rien de pathologique, il prépare l'opinion publique en rabâchant inlassablement la même doxa.
C'est là que l'n voit les limites de la programmation d'arrêt sur image :
Emmanuel todd cherche à tout prix de nouvelles prophéties en même temps qu'il parle, (et n'en trouve pas d'aussi spectaculaires qu'il le voudrait), et nôtre neuroscientifique de service cherche à tout prix des explications dans son champ de recherche, peinant également à convaincre ... Tout cela parce qu'ils se sentent obligés de jouer le rôle qui leur a été assigné, et d'une certaine manière justifier leur présence dans l'émission. Ce n'est ni bien sérieux, ni très pertinent ... Dommage ...
Le mieux c'est d'avoir un chien galeux. Mais à défaut nous avons maintenant le gallois!
Sauf que cela suppose de l'avoir un peu lu (pour le chien ce n'est pas la peine). Si nous n'avons pas le temps ou l'envi de le lire;
surtout ne pas se décourager... regardez, M Todd arrive très bien à dire des choses sans ça (j'ai pas dit "sensass!").Il est vrai, plus ou moins appréciées, et ,disons le mot, plus ou moins cohérentes.
Je remarque par ailleurs que ce rapport galeux offre l'occasion à Todd de dire du bien de tous ceux qui "on réussi"...et pas du mal des autres.
(Il reste poli lui...pas comme certains sur ce forum, qui ressemble parfois à une foire ...jamais un mot plus haut que...quoique ça a failli aujourd'hui)
Il préconise, de prendre modèle, par exemple sur les USA :
1èrement empruntez...et avec ça payez vos études
2 èmement empruntez... et avec ça démarrez votre auto entreprise
3 èmement empruntez...et avec ça payez la voiture ,le frigotte et la maison.
4 èmement empruntez ...et avec ça placez pour votre retraite...au cas où vous y alliez un jour.
Maintenant, que vous êtes sûr d'avoir une vie de merde,
aucune raison de ne pas avoir un chien galeux,
Et nous avons la certitude que Todd dit des choses formidables. Que Sarkozy n'a pas eu le temps d'accomplir la rupture promise,
mais qu'Hollandoché ne va pas tarder à l'accomplir, elle se pointe! Et toc! sans avoir besoin des électrodes de Sébastien, nous voici libres, libéré, libéraux Sans les mains, sans la gauche de gauche, sans le Efhaine!
La phrase de l'année, dite par le Prix Nobel de médecine
"Dans le monde actuel, on investit cinq fois plus en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les femmes, que pour la guérison de l'Alzheimer. D'ici quelques années, nous aurons des vieilles aux gros seins et des vieux aux pénis bien raides, mais aucun d'entre eux ne se souviendra à quoi ça sert."
Sauf que là, c'est encore plus dramatique.
Ces guignols intellectuels, certes moins calamiteux que l'abominable Attali (on aura au moins échappé à ça!), me semblent de plus en plus insupportables.
Imbittable!
Enfin, comment défendre ce gouvernement ridicule sans l'être aussi, ridicule?
Si on arrête de voir Todd comme un prophète et ses dires comme des "paroles d'évangiles" alors je trouve que cela reste un penseur intéressant. Et comme toute pensée, il faut évidement prendre du recul sur ce qui est dit et ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Bref, émission intéressante, qui (c'est ce que je cherche en regardant celles d'@si) m'apporte un regard original sur la géopolitique actuelle.
j'espère qu'il reviendra avant 4 ans il a trop de chose à nous apprendre j'ai l'impression d'être à l'université merci
quelques indices, pour savoir de quoi on parle:
(moi, gras)
Tous ces éléments ont été identifiés, notamment dans les rapports Attali sur la
croissance17 dont nous partageons un grand nombre de préconisations non reprises ici pour
ne pas « faire doublon ».
p11
Le dialogue social en France éprouve de réelles difficultés à aborder suffisamment tôt les
problèmes liés aux bouleversements que connaissent les entreprises et leur environnement.
Les postures l’emportent sur l’écoute réciproque ; un climat de méfiance s’installe trop
souvent et interdit la recherche en commun de solutions aux problèmes de l’entreprise. Les
échanges sur la stratégie, souvent formels, ne prennent pas de consistance. Les pays qui
réussissent sont pourtant ceux où le dialogue social est porteur de dynamiques favorables
à l’entreprise et à ses salariés.
p13
Le marché du travail fonctionne globalement mal. Le contrat à durée indéterminée est jugé
trop rigide par les entreprises et il est contourné par le développement de contrats qui
n’offrent pratiquement aucune protection (CDD, intérim, contractuels in situ, sous-traitances
diverses) et qui ne créent qu’un lien très précaire entre l’entreprise et le salarié. Pôle emploi
lui-même éprouve de réelles difficultés à faire face à la dégradation de l’emploi et est très
insuffisamment articulé avec les structures de formation.
p14
Les chefs d’entreprises ont souvent le sentiment d’être « cloués au pilori » ; ils ont besoin
d’être reconnus pour leur contribution au développement de l’économie. Ils veulent qu’on
leur fasse confiance. Il appartient à l’État de créer cette confiance. Elle constitue une partie
essentielle du « climat » dont dépend la décision d’investir.
p20
le droit de vote double serait automatiquement acquis après deux ans de détention des
actions, l’Assemblée Générale ne pouvant le remettre en cause qu’à la majorité des 2/332 ;
Q le seuil de détention des actions entraînant automatiquement le lancement d’une OPA
serait abaissé de 30 à 20 ou 25 % pour lutter contre les prises de contrôle « rampantes » et
déstabilisantes ;
Q un équilibre des points de vue plus favorable au long terme au sein des conseils
d’administration ou conseils de surveillance des entreprises d’une certaine taille
(entreprises de plus de 5 000 salariés) serait assuré par la présence, au-delà des actionnaires
et du management, d’au moins 4 représentants des salariés (sans dépasser le tiers des
membres). Ils auraient, comme les autres administrateurs, voix délibérative, y compris dans
les comités des conseils. Ils seraient, bien sûr, soumis à l’obligation de confidentialité. Un
des administrateurs de ce collège, pourrait être extérieur à l’entreprise et nommé par le
syndicat le plus représentatif. La France rejoindrait ainsi les 12 pays européens qui ont mis
en place la représentation
l'obligation de confidentialité ( a savoir que un membre du CCE est déjà présent au CA) p21
Les prévisions concernant l’investissement industriel pour 2013 sont préoccupantes : la baisse
de l’investissement, telle qu’on peut la pressentir, pèserait sur la croissance et accroîtrait encore
le retard de l’industrie française. Certes, ces prévisions sont, pour partie, liées aux faibles
perspectives de croissance française et européenne ; mais elles résultent aussi d’interrogations
des chefs d’entreprise qu’il convient de lever. Nous croyons, pour cela, devant l’urgence, qu’il
faut créer un « choc ». Seul un choc, ressenti comme tel, nous paraît capable de créer la
confiance que nous évoquions plus haut et de relancer ainsi, rapidement, une dynamique
d’investissement. Ce « choc de compétitivité » est, en fait, un « choc de confiance ».
p22
Dans ses modalités, il répondrait à un double objectif. Il déchargerait d’abord le travail
dans l’entreprise du poids du financement d’une partie des prestations sociales,
notamment de celles de solidarité, en le reportant sur la fiscalité et la réduction de la dépense
publique. À ce titre, il nous paraît, tôt ou tard, incontournable
p22
nous proposons donc, d’une part,
une baisse limitée de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis et, d’autre
part, une taxation des rachats d’actions41. Un dialogue social ouvert sur l’utilisation de
ce supplément permettra à chacun, dans la transparence, de prendre ses responsabilités.
Nous proposons donc qu’une information spécifique sur le volume et l’utilisation du
supplément de marge ainsi créé soit fournie au comité d’entreprise et discuter en son
sein à l’occasion de la présentation du budget de l’entreprise.
p24 ça se voit que mr gallois n'a jamais été du coté employé dans un CE
Devant le déficit de notre commerce extérieur, la progression de l’exportation est une
priorité nationale. Notre indépendance et le niveau de vie des Français en dépendent.
p25
a la problématique : « on achète plus que l'on vend » la seule solution envisagé est : vendre + , alors que l'on peut facilement réfléchir a comment acheter moins en étant plus autonome.
L’adaptation de l’offre française
aux marchés étrangers et à leurs évolutions est la clé
p26
voici une belle définition d'une république bananiere
Les raisons pour lesquelles les PME françaises grandissent trop rarement pour devenir de
véritables ETI sont multiples : d’abord le manque de fonds propres, mais aussi les obstacles
juridiques et fiscaux (fiscalité de la transmission d’entreprises et des plus-values, seuils
fiscaux et sociaux multiples), le manque de soutien des donneurs d’ordres parfois tentés
d’ailleurs de les racheter, la crainte des entrepreneurs de prendre les risques associés au
grossissement de leurs entreprises (embauches de personnel, perte de contrôle si une
ouverture du capital est nécessaire, capacité à gérer...), l’attirance de certains jeunes
entrepreneurs pour les gains associés à la vente de leur entreprise... Il n’y a donc pas de
solution unique à ce problème, mais un faisceau d’initiatives publiques favorables à la
croissance des PME. L’environnement fiscal est bien sûr essentiel pour favoriser la prise de
risque liée à la croissance de l’entreprise. Nous proposons ici un nombre limité de mesures
significatives qui peuvent changer les comportements et les anticipations en montrant la
détermination positive de l’État :
p31
il n'y a pas de distinguo entre une entreprise qui travaille a l'export et une qui vend dans son pays. Pour une qui se limiterait a la france, je ne vois pas vraiment l’intérêt de l'expansion .
Il
faudra d’abord faciliter l’accès des ETI et des PME aux marchés financiers. Il revient aux
banques de créer les instruments nécessaires et de proposer des regroupements
d’entreprises pour accéder au marché obligataire.
p40 re belote
La politique de la concurrence « domine » toutes les politiques européennes qui ne peuvent
se déployer que dans le cadre qu’elle définit. Cette « domination » est également idéologique ; elle
s’appuie sur une administration extrêmement compétente67 devant laquelle les autres
administrations s’inclinent le plus souvent.
p49
l’euro fort a pesé sur les prix à l’exportation qui sont devenus de moins en moins
générateurs de marges et il a stimulé les importations de produits manufacturés concurrents
des productions locales.
p51 le taux d'impact de ceci par rapport a plus haut, n'est jamais précisé
Les circonstances de la 2e Guerre mondiale et de la Libération, avaient permis d’élaborer, en
1946, un Pacte qui a permis les « Trente glorieuses » ; chacun sent aujourd’hui que ce Pacte
négocié il y a 60 ans est à bout de souffle, qu’il ne fonctionne plus et qu’il « fossilise » le
dialogue social. Il faut en bâtir un nouveau.
Trois concertations ou négociations majeures sont menées simultanément. La concertation
sur le financement de la protection sociale, la négociation sur les Institutions Repré-
sentatives des personnels (IRP), celle, enfin, sur la sécurisation de l’emploi. Ces trois
processus constituent un ensemble d’où peut justement émerger ce nouveau pacte.
Les partenaires sociaux sont donc face à une responsabilité que l’on peut qualifier, sans
grandiloquence, d’historique. Nous pensons qu’un nouveau pacte social, plus dynamique,
adapté aux révolutions que nous traversons, est une clé incontournable de la compétitivité.
Sans un tel pacte, les développements qui précèdent dans les cinq premières parties, perdent
une part de leur portée.
p55
La concertation sur le financement des prestations sociales devrait, à son terme,
permettre à l’État d’arrêter les conditions de transfert d’une partie des charges sociales vers
la fiscalité. Ce transfert va modifier les points d’application des prélèvements obligatoires.
Cela veut dire qu’il y aura des bénéficiaires et des contributeurs nouveaux. Il est d’autant
plus important que ce transfert soit juste et qu’il assure un financement pérenne de la
protection sociale. Mais il implique également un choix, celui de l’investissement. Nous
pensons – nous l’avons déjà dit – que la situation de notre appareil industriel ne laisse pas
d’autres alternatives.
p56
Nous pensons également intéressant
que les entreprises qui le souhaitent – cela permettrait l’expérimentation en vraie grandeur
– puissent offrir, comme en Allemagne, la présidence des comités d’entreprise à un
représentant du personnel68. Cela entraînerait une prise de responsabilité de tous les acteurs
de l’entreprise. Il serait à cet égard important que la formation des représentants du
personnel soit renforcée et organisée pour mieux les préparer à ces responsabilités nouvelles.
p56
poudre de perlimpinpin ( président = 1voix tt comme le secrétaire, c'est juste du prestige)
S’agissant des plans de sauvegarde de l’emploi, les conditions de leur négociation seront,
bien sûr, discutées mais le principal problème ne se trouve probablement pas tant dans les
contraintes posées par le Code du Travail mais plutôt dans la longueur des procédures,
pénalisantes pour l’entreprise et pour les salariés, et dans l’insécurité juridique que crée
l’intervention presque systématique du juge, d’autant plus que celui-ci a élaboré une juris-
prudence abondante qui « surplombe » le Code lui-même.
p57
j'en ai marre, j’arrête, c'est du medef sotf.
"C'est le jour de la marmotte..."!!!!!!!!!
Peut-être que son cauchemar se terminera le jour où il réussira à séduire Laure Daussy!
gamma
Franchement après une ânerie pareil j'ai de la peine à le prendre au sérieux.
Population américaine: 314,743,000
Nombre de personne ayant votée pour Obama: 61,681,462 ou 19%.
Ce qui veut dire que 81% de la population n'a pas voté pour Obama. Ce n'est d'ailleurs pas du tout surprenant, le système de votation américains (et français) produise mécaniquement à ce genre de situations ou un minorité à le pouvoir, en plus du bi-partisme. Appeler ça "démocratie" c'est vraiment du foutage de gueule. C'est des trucs basiques de théorie politique, et je pense donc que Todd ferait bien de retourner à l'école:
http://www.youtube.com/watch?v=s7tWHJfhiyo
Contrairement à ce que vous dites, j'ai trouvé que Todd était toujours dans le même état d'esprit qu'avant les élections : c'est vous qui ramenez les choses à Hollande ici et maintenant.
Il serait fort judicieux de dire à E.Todd "le visionnaire" que les cadres supérieurs du PS, F.Hollande en tête, ne sont plus à Gauche depuis bien longtemps. Il n'a qu'à observer les politiques "de Gauche" menées depuis 6 mois (politique intérieure de Valls, traité européen, augmentation du SMIC, baisse des charges patronales et augmentation de la TVA, etc...), et toutes leurs promesses non tenues. Même le MEDEF les remercie.
Certes, fervent socialiste, il défend "sa paroisse", mais manquer de réalisme à ce point... décevant !
les socialisses viennent de trouver une nouvelle défausse pour justifier leur manque de volonté politique : "ça sera plus facile avec les socio-démocrates allemands, qui devraient arriver bientôt au pouvoir". Ces bouffons ne reculent devant rien. On n'a pas oublier qu'il fut un temps où les gouvernements "de gauche" étaient hégémoniques en Europe. C'est à ce moment là que l'on a commencé à dérèglementer massivement et qu'on a pris le tournant libéral.
C'est vraiment facile, la politique : au niveau franchouillard on dit "on peut rien faire, c'est l'Europe" et au niveau européen "c'est à cause de la mondialisation".
dire que les US et la France sont de gauche: c'est pas vrai
la classe moyenne française en a marre de payer le prix fort
et ça ne sert à rien;
même Todd exagère: tout le monde a dit que le tissu industriel
de la France était dans un état de déliquescence avancé
depuis plusieurs années; pour cause: les patrons et les banques
préfèrent jouer au casino, cela rapporte + à court terme et c'est
moins fatigant que de bosser;
le PS existe depuis des décennies en France, maintenant, il a
tous les pouvoirs sauf celui du Conseil Constitutionnel;
qu'est-ce qu'il a foutu ces dernières années ? s'il n'avait aucune
analyse, aucune idée sur l'état de l'industrie française, c'est quand même
grave; prendre un mr Gallois comme bouc émissaire pour ne pas prendre
ses responsabilités, les français ne sont pas dupes; je n'ai pas entendu ni
mr Todd, ni notre gouvernement parler de projet industriel: quelles filières faut-il
aider, pourquoi, pour combien d'euros, quel calendrier, vérification de résultats
et pénalités si objectif non tenu etc etc; les allemands savent faire cela,
en France c'est la fuite en avant; nous avions un nain de jardin et je crois
que nous sommes en train de faire un nain de jardin de notre président
mais il le veut bien;
Todd a raison, oui la Chine a un modèle économique américain;
les US sont très forts car la Chine a filé un max de tune aux US dans le rachat
de leur dette et elle produit un max de produits pas chers dont le monde entier profite;
la Chine entretient pour ainsi dire gratis les US ! aux dépens de qui ? la sueur des
paysans chinois qui sont exploités à mort;
Le seul défaut de Todd est d'être optimiste et de penser que nos gouvernants ne sont pas stupides (hypothèse ni plus ni moins fausse que de penser qu'ils sont stupides, après tout) et qu'ils se rendront compte à temps que croire encore au libéralisme est une impasse. Je pense pour ma part que cette prise de conscience n'arrivera qu'après une vraie révolte sociale ou électorale.
Rque: et non merci à tour les râleurs de ce forum! Donner de la confiture à un cochon je crois que c'est comme ça qu'on dit...
Comme il le dit à Didier Porte, je trouve certains @sinautes sévères avec Emmanuel Todd.
Il utilise dans la discussion des mots durs sur le capitalisme, la méthode économique US, la politique allemande qui détruit l'Europe…
Son problème c'est que malgré cette analyse, il s'arrange avec les réformettes que proposent les sociaux démocrates US et français. il n'ose pas franchir le pas de l'action radicale pour combattre ce qu'il observe. Une réserve sans doute bourgeoise.
Penser que Hollande va durcir de plein gré dans le temps sa politique envers le capitalisme est l'expression d'un doux rêveur. Hollande restera le nain qu'il est.
Enfin ce qui est déconcertant, c'est qu'il prône la fin de l'Euro, ce que la gauche de la gauche, qu'il ne veut pas rejoindre, ne propose pas.
Sait il ce qu'est l'Amérique du Sud et les politiques de déstabilisation et de noyautage des processus démocratiques pour renverser leurs dirigeants, comme le plan prévu et déjà financé pour faire renverser Correa en Equateur ?
Pas va t'en guerre ? Et l'Afghanistan, la Libye, bientôt la Syrie, prochainement l'Iran, les assassinats par drones ou par explosifs contre des chercheurs travaillant dans le nucléaire civil iranien, les sabotages via des attaques informatiques type Stuxnet et j'en passe ? Si Todd les considère comme des pratiques à la marge signifiant des temps de paix, on tremble à l'idée de connaitre sa définition d'un Etat belliqueux...
De plus la "fin de l'hégémonie" (de l'Empire?) US ne prend pas en compte la santé apparemment encore forte de quelques multinationales comme microsoft, google, westinghouse and Co sans parler des "réseaux sociaux".
Bref on ne sait plus où on en est si Obama est "de gauche," le président français actuel "révolutionnaire" et si l'Allemagne avec son réalisme économique sans parler de la Chine rend nécessaire le maintien de l'hégémonie américaine.....
Bref il me semble qu'il faudrait une prochaine émission pour faire le point de façon contradictoire mais E. Todd qui a eu 1H30 pour exposer ses vues.
Dans l'immédiat je rejoindrais iun asinaute pour souhaiter un débat sur wikipedia qui devient un Etat dans l'Etat. !
Ce mélange des genres conduit à des erreurs d'interprétation que Todd reconnaît, mais après coup, (une fois que son livre est publié!). Au début de l'émission de 2009, il reconnaît par exemple n'avoir pas prévu "l'irruption de l'irrationnel"....ah quelle belle formule... et quelle décourverte !! les bras m'en tombent... Todd en tant qu'historien sait très bien que les modèles théoriques ou les prévisions les plus pertinentes ont pu dans le passé être contredits par les faits, qu'il y a toujours une part de contingence et donc d'imprévisibilité dans les actions et les réactions humaines, obligeant le chercheur à plus de réserves quant à l'avenir.
Mais justement Todd n'a pas la modestie des chercheurs.
Il est marrant Todd "j'veux dire".
Où alors, il est sincère et compromet sérieusement la qualité de toutes ces autres analyses.
Comparaison entre les effondrements de l'ex-Urss et des USA
J'ai pas finis de tout lire mais il donne des éléments assez convaincants. Et c'est notre futur qui se joue là devant nos yeux ..Donc votre avis serait utile ..Merci !
Autant il peut être pertinent quand il parle de structure des systèmes familiaux et des liens entre taux d'alphabétisation et révolutions, autant là il passe l'émission complète à côté de la plaque: il tombe dans tous les travers des invités experts, en donnant uniquement un avis drapé de certitudes, mais jamais aucune justification ou argument factuel pour appuyer ses propos.
Ce qu'il en ressort, c'est qu'il aimerai bien vivre dans le monde d'hollandisme révolutionnaire qu'il a prophétisé, et que toute observation contraire lui est purement et simplement inaccessible.
Sébastien Bohler aurait pu le titiller un son cas flagrant de déni de réalité.
emission interessante et une analyse avec du recul sur les evenements est toujours bonne à prendre
même si on conserve son esprit critique sur les intervenants
j'avoue que j'aime bien todd, effectivement c'est un universitaire ... mais quand même
cordialement
mb
ps: le niveau des interventions dans ce forum me parait baisser ...( oups! ...excusez-moi je n'ai pas pu resister à la critique !..., je suis d'un moralisme archaïque certain -:))
Le renouvellement des "âneries provisoires" de votre "prophête préféré" est en marche. Il arrive presque maintenant à prédire le passé.
Je me sentais un peu seul car on lui tresse moult couronnes de lauriers
Prendre de la hauteur, du recul c'est bien encore faut-il ne pas aller sur Alpha du Centaure pour regarder ce qu'il se passe sur Terre.
Je suis très certainement ignare et inculte mais je n'ai rien trouvé d'intéressant ni d'éclairant dans cette émission (je regrette d'avoir tant galéré à la télécharger).
Je le trouve poseur et légèrement imbu de lui-même, avec beaucoup de discrétion ;-)
Déceptif !
quant à son analyse sur la Chine. Intéressante car non imprégnée de la peur habituelle face à ce monstrueux pays par la masse de sa population.
Interview toujours intéressante car sans les éléments de langage hélas trop habituels.
Sinon, pourquoi tout le monde est-il habillé en noir ? On se croirait revenu au bon vieux temps de l'ORTF.
Todd est un socialo-intellectualo-bobo-bof. Quelqu'un a dit plus haut que c'était un homme politique déguisé, il a bien raison.
Valoriser les Etats unis par leur "nouvelle" autonomie grâce au gaz de schiste, avec tout ce que ça a de conséquences écologiques et humaines, un scandale.
La couverture médicale mise en place par Obama a surtout servi à financer de grands groupes privés, et Guantanamo, il a fait quoi ? etc. M. Todd devrait s'informer un peu et écouter avec quelque humilité des gens comme le journaliste aux USA, John Mac Arthur qui défend une vraie gauche américaine et dénonce bien des forfaitures obamesques en écoutant de temps en temps Mermet et son émission "là bas si j'y suis" de la semaine dernière là : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2585
Pour ceux qui ne l'ont pas entendue, ils apprendront mille choses qui ne sont jamais dites. D'ailleurs toute la série des émissions de Mermet sur "l'Amérique qui flippe et l'Amérique qui floppe est remarquable.
Oui, M. Todd le coût des dividendes est une honte aussi et le choix du gouvernement Hollande de faire des cadeaux aux entreprises en taxant encore plus les pauvres n'est pas de gauche, d'ailleurs Parisot ne s'y est pas trompée en disant "nous avons été entendus". Et il remet la TVA sociale si critiquée à juste titre à Sarko. Hollande c'est un gouvernement de reniements. Et il deviendra un nain transparent d'ici moins de 4 ans s'il continue ainsi. C'est sûr. On ne trompe pas les gens impunément. Un jour, ça vous revient comme un boomerang.
En tout cas, bravo Daniel pour l'avoir laissé parler, ça nous le révèle impeccablement.
Todd a-t-il changé d'avis sur le "Hollandisme révolutionnaire" ?
Je me souviens de son expression de "pari pascalien" sur Hollande avant l'élection (http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120304.OBS2872/emmanuel-todd-je-parie-sur-l-hollandisme-revolutionnaire.html ).
Quand on parle de "pari", cela ne me parait pas aussi affirmatif que semble le dire DS dans l'émission.
Todd dit la même chose aujourd'hui : face à la gravité de la situation, Hollande devra faire un choix radical ("comme Roosevelt, homme de gauche très modéré au départ, avec des conceptions très vagues en économie qui, sous l'effet de la crise de 1929, a fini par prendre des mesures radicales").
54 minutes, je craque, aigreurs et crampes d'estomac (métaphoriques), surtout incrédulité.
Un ramassis de poncifs sans aucun recul, surtout sans la mise en perspective anthropologique qui faisait son talent (je n'ai jamais été très fan de ses incursions dans l'économie ou autres), un galimatias décousu dénué de tout argument, saupoudré de contre-vérités flagrantes, d'omissions assourdissantes, un discours politisé, apparemment en défense acharnée du gouvernement Hollande, une vision du Monde biaisée par des aspirations dont il dit lui même "c'est un revirement récent" (ou quelque chose du genre) qui a des remugles du "choc des civilisations"...
Pour ne citer qu'un exemple, sur le sujet des gaz et pétrole de schiste aux États-Unis, il développe sur leur exploitation une sorte d'apologie économique et sociétale d'un positivisme rudimentaire, pourtant déjà erroné puisque les retombées économiques sont en fait minimes, précaires, et particulièrement localisées. On peut considérer que, comme il le souligne, ça offre au pays un apport énergétique (quoiqu'assez mignard) mais surtout à quel prix? Rien sur le rapport investissement/rendement de la méthode d'extraction, sur la pollution qu'elle engendre par le nombre de camions de transport qu'elle exige, rien sur l'impact environnemental qu'elle produit. Juste, en ne simplifiant presque pas le niveau de réflexion, "C'est cool, comme ça ils ont du pétrole et du gaz et arrêteront de faire chier les arabes" -- puisqu'encore une fois, ce n'est pas ça qui va faire diminuer le chômage.
Ce n'est plus le Todd qui partait de son champ d'étude, l'esprit ouvert, disant "qu'il ne savait pas ce qu'il allait trouver". C'est une marionnette à la vision dénaturée par ses proximités, la réflexion contrainte par ses engagements, la substance viciée par ses aspirations.
On pensait avoir droit à une friandise (certains jeunes commentaires s'enthousiasmaient, d'autres plus désabusés soulignaient la ficelle), on a au final quelque chose qui ferait mieux de disparaître d'ASI -- ou bien alors, faire l'objet d'une analyse critique poussée, parce qu'il y a de quoi faire.
En revanche, Daniel et Bohler (que j'ai pu agresser tranquillement, une ou deux fois), bon boulot. De toute façon, il n'y avait rien à faire. Ne réinvitez pas J'vais-faire-du-Pujadas, s'il vous plaît.
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La critique de gauche du rapport Gallois, c'est pas l'impossibilité d'une dévaluation et les marges excessives des entreprises.
La seule critique qui vaille, c'est que le "coût du travail" ne doit pas s'évaluer par le salaire horaire, mais par le salaire par quantité produite.
Corrigé de la productivité, on est parmi les moins chers d'Europe, et notamment on est beaucoup moins chers que les pays scandinaves.
Il me semble donc que cette thématique du "coût du travail" est une pure invention de ceux qui attendent depuis 30 ans une occasion d'imposer une baisse des salaires, par idéologie (genre revanche sur mai-68) ou par intérêt (augmenter les bénefs).
Ceux-là (la droite et les patrons) sont de bien courte vue, car ils ne réalisent pas que "leur" argent est précisément celui qu'ils distribuent en salaires et qu'une baisse de la demande serait une catastrophe pour un pays qui consomme en interne 80% de sa production...
Daniel, vous êtes un excellent intervieweur quand vous faites confiance à votre invité, c'est à dire que vous le laissez s'exprimer, digresser si besoin, sans pour autant perdre le fil et sachant le recadrer ou le relancer sur la question initiale. L'échange est plaisant à suivre. Il est vrai que Todd est étiquetté "le gentil du plateau".
Il serait bon que vous procédiez de la même façon avec "les méchants du plateau" à l'occasion de débat plus contradictoires. Ces échanges en seraient tout aussi intéressants et plus audibles. Sans que cela ne vous mette dans une posture de complaisance pour autant.
Non mais passer par Free c'est chercher le conflit avec les abonnées qui sont pas chez free.
Où est celui ou celle qui a pris cette décision, qu'on le pende.
Ou bien vous avez eu un pb technique et ce n'est que temporaire et merci de prévenir.
En tous cas abandonnez ce système.
(oui, ce n'est pas le vôtre, c'est celui de Free ; cela ne change rien)
(NB: si mais céronulcetruk)
Sur le vote par exemple, qui reflèterait ce que sont les étatsuniens et plus généralement les peuples dits démocratiques. La réélection d'Obama "montrerait" réellement ce que sont les américains (ouf), peu importe s'il y a 8 ans ils ont élu Bush, on oublie. L'élection de Hollande montrerait enfin ce que sont les Français, qui serait totalement différent de ce que montrait l'élection de Sarkozy ? J'ai l'impression qu'il interprète les évènements historiques comme ça l'arrange et que sa socialolâtrie lui fait perdre toute objectivité...
Anti-allemand, anti-euro, Todd reste un animal politique déguisé en chercheur qui a la foi en ses idées momentanées qu'il est prêt à renier quand ça l'arrange.
Sur le rapport Gallois, surtout, surtout, ne parlons pas du fait que les bénéfices des actionnaires n'ont fait qu'augmenter ces dernières décennies, que leur total représente bien plus que le total des cotisations sociales tant décriées, et que seule une partie est réellement réinvestie dans l'économie. Quand on lui pose la question du poids des dividendes, il élude ! "Tout ça est vrai", mais n'en parlons pas. Todd est un fils de bourge nourri au sein de la presse anglo-saxonne (c'est lui qui le dit) et qui accepte de fait l'existence d'une classe hyper-riche, de l'existence d'un "coût du travail" alors que le travail, jusqu'à preuve du contraire, est le seul moyen de créer de la richesse et que les cotisations sociales sont le seul moyen d'avoir des travailleurs en bonne santé, bien formés, et qu'on ne laisse pas crever dans un fossé lorsqu'ils sont trop vieux pour bosser et que leurs enfants n'ont pas de boulot. Bref, il m'énerve.
MERCI à Daniel Schneiderman d'avoir remonté le niveau en se faisant l'avocat du diable. J'ai adoré. Sans ça l'émission aurait été insupportable.
Ce n'est définitivement pas compatible avec la vision de nos petites personnes qui doivent trouver un job et survivre dans une crise qui perdure, pendant que l'on voit s'accumuler dramatiquement les exemples de retournements de veste et de déroutes du gouvernement fraichement élu par nos soins.
Son discours est très difficile à entendre, mais cette prise de hauteur sur la situation du monde est fructueuse pour la pensée, c'est indéniable.
Je suis également surprise par le concept de hollandisme révolutionnaire, mais on verra ....
Et il a reconnu à demi-mot qu'il avait eu tort sur les USA, mais l'histoire n'est pas encore finie...;
Globalement intéressant à écouter, comme d'habitude, mais pas sa meilleure prestation.
J'aime bien la formule avec Sébastien qui remplace Laure, même si ça manque de filles.
J'écoute un type qui improvise ...
"il faut que les gens a la gauche de la gauche se rapprochent des usa"
"le hollandisme revolutionaire"
"le début de hoilland se concentre sur les vrais problèmes"
ppptttttrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
le todd show,
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Quelques instants ? Ça fait quand même presqu'une heure que j'attends...
Faut croire que le style français n'est pas du goût de ceux qui n'appréciaient pas le style grec non plus :
article du Figaro sur les sages chargés de plancher sur le cas français
La soupe est bonne...
cela faisait longtemps !!!!!!
ps content je suis