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Au fait, le "Système", c'est qui ?
Sale temps pour le Système. Tous contre le Système.
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Derniers commentaires
Je pose mon commentaire ici, presque en hors-sujet :
quelqu’un peut-il me dire pourquoi la Ototorité a refusé la candidature de Gérard Filoche à la primaire de la gauche ?
C’est une question sérieuse, car les articles ne précisent pas la raison.
quelqu’un peut-il me dire pourquoi la Ototorité a refusé la candidature de Gérard Filoche à la primaire de la gauche ?
C’est une question sérieuse, car les articles ne précisent pas la raison.
Allez pour rire je vais essayer (bien que les "anti-système" m'horripilent, on va dire que ce qu'ils dénoncent représente quelque chose et que c'est juste que leur définition est trop vague).
Selon wikipedia.
Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles. Un système est déterminé par :
la nature de ses éléments constitutifs ;
les interactions entre ces derniers ;
sa frontière, c'est-à-dire le critère d'appartenance au système (déterminant si une entité appartient au système ou fait au contraire partie de son environnement) ;
ses interactions avec son environnement.
Nature des éléments constitutifs -> des gens à très haut niveau de vie ayant toutes les raisons de trouver la mondialisation heureuse et de défendre une économie libérale peu régulée (inclus tout autant la Silicon Valley, Trump, Wall Street, les "journalistes" télé et les grands éditorialistes du monde entier).
Interactions -> rapports consanguins/renvois d'ascenseurs -et pas que ceux de la Trump Tower- entre membres des 6 principaux pouvoirs concernés (par ordre hiérarchique et d'implication, l'économique, l’exécutif, le législatif, le médiatique, le "culturel" hollywoodien, le juridique).
La frontière -> dure à définir exactement, sachant qu'au delà d'un certain niveau de popularité ceux qui s'opposent au système sont couverts d'or et de louanges en vue d'être intégrés par lui. Disons que les gens ayant une certaine intégrité, privilégiant par exemple une science ou un idéal moral à l'intérêt de perpétuation du système, parviendront à en demeurer exclus, si le système le niera pour les amalgamer à lui aux yeux de ses critiques.
Ses interactions avec son environnement -> donner de l'importance à des critères (indices économiques par exemple) permettant de justifier sa continuation, jouer sur la peur du changement, accuser de "populisme" ses critiques, sauf comme dit plus haut ceux qui deviennent trop populaires qui sont achetés/reconnus à la place (voir pop stars contestataires, économistes de gauche nobellisés, etc...).
Mouais bof, difficile de ne pas rester vague en fait, c'est juste un concept trop foireux.
Selon wikipedia.
Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles. Un système est déterminé par :
la nature de ses éléments constitutifs ;
les interactions entre ces derniers ;
sa frontière, c'est-à-dire le critère d'appartenance au système (déterminant si une entité appartient au système ou fait au contraire partie de son environnement) ;
ses interactions avec son environnement.
Nature des éléments constitutifs -> des gens à très haut niveau de vie ayant toutes les raisons de trouver la mondialisation heureuse et de défendre une économie libérale peu régulée (inclus tout autant la Silicon Valley, Trump, Wall Street, les "journalistes" télé et les grands éditorialistes du monde entier).
Interactions -> rapports consanguins/renvois d'ascenseurs -et pas que ceux de la Trump Tower- entre membres des 6 principaux pouvoirs concernés (par ordre hiérarchique et d'implication, l'économique, l’exécutif, le législatif, le médiatique, le "culturel" hollywoodien, le juridique).
La frontière -> dure à définir exactement, sachant qu'au delà d'un certain niveau de popularité ceux qui s'opposent au système sont couverts d'or et de louanges en vue d'être intégrés par lui. Disons que les gens ayant une certaine intégrité, privilégiant par exemple une science ou un idéal moral à l'intérêt de perpétuation du système, parviendront à en demeurer exclus, si le système le niera pour les amalgamer à lui aux yeux de ses critiques.
Ses interactions avec son environnement -> donner de l'importance à des critères (indices économiques par exemple) permettant de justifier sa continuation, jouer sur la peur du changement, accuser de "populisme" ses critiques, sauf comme dit plus haut ceux qui deviennent trop populaires qui sont achetés/reconnus à la place (voir pop stars contestataires, économistes de gauche nobellisés, etc...).
Mouais bof, difficile de ne pas rester vague en fait, c'est juste un concept trop foireux.
Macron poste une photo sur Twitter, qui le montre dans un avion en compagnie d'un jeune, enrôlé pour l'occasion, avec ce commentaire :
Avec Mathias, lycéen à Bourg-en-Bresse. Il rejoint sa mère expatriée en Guadeloupe pour Noël. Décollage imminent pour les Antilles.
Avec Mathias, lycéen à Bourg-en-Bresse. Il rejoint sa mère expatriée en Guadeloupe pour Noël. Décollage imminent pour les Antilles.
Tout le monde et chacun est contre le système. Parce que nous aspirons à la liberté et la jouissance, alors que les autres nous maintiennent dans un lien social qui nous limite et nous enserre dans un réseau d'obligations, de devoirs et de contreparties et de compromis dont nous ne voulons rien.
Par commodité, nous appelons cela le système, et nous devons le subir car il nous apporte la possibilité de vivre en société. Nous le voulons et ne supportons pas cette sujétion aux autres et à la société en général.
Et ce besoin de liberté augmente dans les sociétés modernes parce que les sociétés traditionnelles nous assignaient une place et que nous l'acceptions.
Quand Trump parle de système, c'est la limitation de son narcissisme sans limite qu'il désire combattre. Il est désormais la personne la plus importante du monde. Et en plus de son pouvoir sans limite, il veut prouver que sa position était celle des meilleurs, et que donc il est le meilleur. Le hasard qui a voulu que son père était déjà de la partie immobilière, et qu'il a pu lui prêter 14 millions de dollars est pur contingence, et il est milliardaire parce qu'il est le meilleur, et pas parce qu'il est né au bon endroit au bon moment....
Il se sent capable de relever l'Amérique à ce qu'elle était dans un passé mythique où tout était parfait, avec des militaires, symboles de la violence inhibée, et d'autres milliardaires, car être milliardaire est la preuve d'une supériorité totale. Et donc ils peuvent faire beaucoup mieux que des politiciens médiocres incapables de gagner des milliards.
Nous sommes au bout du néo-libéralisme et de la séquence initiée par l'effondrement du communisme : la classe dominante ne se contente pas de prendre elle-même le pouvoir, et décide de se passer en partie de la médiation de politiciens qu'ils ont corrompus à coups de lobbyings et de soutiens de campagne, mais en plus, elle veut transformer le pays et le monde en société commerciale, dirigée vers un seul but, gagner de l'argent....
Et cette élection prend alors tout son sens.
Et soit ça passe ou ça casse.... Et croyez-moi, ça va casser lourdement.... Parce que la société commerciale est une pure création humaine, mais la société, les autres, la politique, c'est la réalité.
Par commodité, nous appelons cela le système, et nous devons le subir car il nous apporte la possibilité de vivre en société. Nous le voulons et ne supportons pas cette sujétion aux autres et à la société en général.
Et ce besoin de liberté augmente dans les sociétés modernes parce que les sociétés traditionnelles nous assignaient une place et que nous l'acceptions.
Quand Trump parle de système, c'est la limitation de son narcissisme sans limite qu'il désire combattre. Il est désormais la personne la plus importante du monde. Et en plus de son pouvoir sans limite, il veut prouver que sa position était celle des meilleurs, et que donc il est le meilleur. Le hasard qui a voulu que son père était déjà de la partie immobilière, et qu'il a pu lui prêter 14 millions de dollars est pur contingence, et il est milliardaire parce qu'il est le meilleur, et pas parce qu'il est né au bon endroit au bon moment....
Il se sent capable de relever l'Amérique à ce qu'elle était dans un passé mythique où tout était parfait, avec des militaires, symboles de la violence inhibée, et d'autres milliardaires, car être milliardaire est la preuve d'une supériorité totale. Et donc ils peuvent faire beaucoup mieux que des politiciens médiocres incapables de gagner des milliards.
Nous sommes au bout du néo-libéralisme et de la séquence initiée par l'effondrement du communisme : la classe dominante ne se contente pas de prendre elle-même le pouvoir, et décide de se passer en partie de la médiation de politiciens qu'ils ont corrompus à coups de lobbyings et de soutiens de campagne, mais en plus, elle veut transformer le pays et le monde en société commerciale, dirigée vers un seul but, gagner de l'argent....
Et cette élection prend alors tout son sens.
Et soit ça passe ou ça casse.... Et croyez-moi, ça va casser lourdement.... Parce que la société commerciale est une pure création humaine, mais la société, les autres, la politique, c'est la réalité.
"des ingénieurs de la "valley" ont d'ores et déjà annoncé qu'ils refuseraient de collaborer à des bases de données fondées sur des critères ethniques, raciaux ou nationaux"
Ils découvrent la lune les mecs ? Ou ils ont fumé la moquette ?
Ils découvrent la lune les mecs ? Ou ils ont fumé la moquette ?
Et si Trump s'inspirait de Poutine pour la gestion du web et plus largement du pouvoir du numérique ?
Ca donnerait quoi Google, Facebook, Apple, Amazon, Microsoft etc. soumis par la loi à des obligations pour rendre "America great again" ?
Ca donnerait quoi Google, Facebook, Apple, Amazon, Microsoft etc. soumis par la loi à des obligations pour rendre "America great again" ?
Le "systême" c'est simplement le capitalisme bureaucratique non seulement comme mode d'extraction du profit, mais aussi comme mode d'emprise sur l'existence entière des individus, leur attention, leur énergie, leur intellect, leur temps de cerveau disponible.
Dans ce "systême", la base du profit ne réside plus ou presque dans la production de biens matériels ni l'extraction de ressources naturelles - activités reléguées massivement dans les pays du "Sud" - mais dans la vie des individus eux-mêmes (données personnelles, data mining) sur la base d'un systême de dettes, publiques et privées, constitué dès la naissance. Ce systême de dettes n'existe pas seulement dans les pays dépourvus d'éducation ou de santé "gratuite" comme les Etats-Unis, mais généralement dans tous les pays qui associent injonction à consommer et à se distraire et obligation de travailler dans un régime de chômage de masse.
Dans ce "systême", les individus sont collectivement dépossédés - à moins de choisir une "sortie" individuelle du "systême" - des moyens de décision concernant leur propre survie matérielle. L'exemple le plus flagrant de cette dépossession est la généralisation des fonds de pension pour la retraite des travailleurs, qui se retrouvent sommés de défendre un systême - la logique strictement financière - en tant que futur retraités, systême qui pourtant détruit simultanément leur qualité de travailleurs, et leur existence même (pression sur les salaires, chômage de masse, délocalisations).
Dans ce "systême", le pouvoir d'extraction du profit n'est pas le seul fait des investisseurs, mais d'un enchevêtrement d'organisations publiques et privées, incluant les Etats, les organisations internationales, les grandes banques, les firmes multinationales, les ONG, et la plupart des organisations publiques dont les activités sont de plus en plus externalisées, y compris au niveau le plus local.
Les firmes "technologiques" de la "Valley" qui passionnent tant les journalistes et les hommes politiques parce qu'eux mêmes sont fascinés par des gadgets infantilisants et le flux permanent de l'infotainment ne sont que la partie émergée d'un iceberg déjà en place depuis très longtemps: un nombre considérable d'organisations publiques et privées détiennent d'ores et déjà une grande quantité d'informations sur les individus, sans que personne n'ait l'air de s'en émouvoir.
Cela inclut les systêmes de soins, les systêmes assurantiels (publics et privés), les systêmes publics (éducation, fisc, politique sociale), le systême bancaire etc...aujourd'hui entièrement informatisés et centralisés, et dont les données sont hautement commercialisable - et bien plus que le suivi des tweets, des goûts culturels ou des commandes Amazon...
Le contresens habituel qui est fait à propos du rôle de la technologie dans la bureaucratisation de la vie quotidienne et la transformation celle-ci comme source primaire de profit pour les firmes est qu'elle aurait joué un rôle moteur et de premier plan dans ce processus: c'est un leurre.
C'est d'abord l'emprise de l'abstraction financière et comptable - et donc la quantification, le codage en bits de l'existence dans ce qu'elle a de plus quotidien - qui a permis l'usage généralisé de machines - les ordinateurs, qui ne savent pas penser mais seulement compter et utiliser des opérateurs logiques - et d'algorithmes qui administrent aujourd'hui presqu'entièrement les hommes et les choses.
Laisser croire que le sort politique de l'humanité dépend de l'idéologie ultra-individualiste et soi-disant libertaire d'une poignée de grands patrons médiatiques de la Silicon Valley, et des déclarations de quelques "ingénieurs" de ces boîtes, c'est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette.
C'est oublier que ces sociétés ne sont pas autre chose que des entreprises capitalistes et ne visent pas autre chose que l'extraction permanente de profit pour les actionnaires.
Or comme la première source de profit est aujourd'hui l'obtention par ces firmes de règlementations favorables de la part des pouvoirs publics (défiscalisation, déterritorialisation), il est évident qu'un pouvoir "fascisant" réclamant à ces firmes des données personnelles (qu'elles soient "ethniques", "sexuelles" ou quoi que ce soit importe peu) à des fins de fichage et éventuellement de répression, obtiendra ce qu'il veut en échange d'avantages réglementaires et financiers.
Il n'y a que D Schneidermann pour croire encore en 2016 que le capitalisme s'embarrasse de "valeurs"...fûssent-elles "libertaires".
Dans ce "systême", la base du profit ne réside plus ou presque dans la production de biens matériels ni l'extraction de ressources naturelles - activités reléguées massivement dans les pays du "Sud" - mais dans la vie des individus eux-mêmes (données personnelles, data mining) sur la base d'un systême de dettes, publiques et privées, constitué dès la naissance. Ce systême de dettes n'existe pas seulement dans les pays dépourvus d'éducation ou de santé "gratuite" comme les Etats-Unis, mais généralement dans tous les pays qui associent injonction à consommer et à se distraire et obligation de travailler dans un régime de chômage de masse.
Dans ce "systême", les individus sont collectivement dépossédés - à moins de choisir une "sortie" individuelle du "systême" - des moyens de décision concernant leur propre survie matérielle. L'exemple le plus flagrant de cette dépossession est la généralisation des fonds de pension pour la retraite des travailleurs, qui se retrouvent sommés de défendre un systême - la logique strictement financière - en tant que futur retraités, systême qui pourtant détruit simultanément leur qualité de travailleurs, et leur existence même (pression sur les salaires, chômage de masse, délocalisations).
Dans ce "systême", le pouvoir d'extraction du profit n'est pas le seul fait des investisseurs, mais d'un enchevêtrement d'organisations publiques et privées, incluant les Etats, les organisations internationales, les grandes banques, les firmes multinationales, les ONG, et la plupart des organisations publiques dont les activités sont de plus en plus externalisées, y compris au niveau le plus local.
Les firmes "technologiques" de la "Valley" qui passionnent tant les journalistes et les hommes politiques parce qu'eux mêmes sont fascinés par des gadgets infantilisants et le flux permanent de l'infotainment ne sont que la partie émergée d'un iceberg déjà en place depuis très longtemps: un nombre considérable d'organisations publiques et privées détiennent d'ores et déjà une grande quantité d'informations sur les individus, sans que personne n'ait l'air de s'en émouvoir.
Cela inclut les systêmes de soins, les systêmes assurantiels (publics et privés), les systêmes publics (éducation, fisc, politique sociale), le systême bancaire etc...aujourd'hui entièrement informatisés et centralisés, et dont les données sont hautement commercialisable - et bien plus que le suivi des tweets, des goûts culturels ou des commandes Amazon...
Le contresens habituel qui est fait à propos du rôle de la technologie dans la bureaucratisation de la vie quotidienne et la transformation celle-ci comme source primaire de profit pour les firmes est qu'elle aurait joué un rôle moteur et de premier plan dans ce processus: c'est un leurre.
C'est d'abord l'emprise de l'abstraction financière et comptable - et donc la quantification, le codage en bits de l'existence dans ce qu'elle a de plus quotidien - qui a permis l'usage généralisé de machines - les ordinateurs, qui ne savent pas penser mais seulement compter et utiliser des opérateurs logiques - et d'algorithmes qui administrent aujourd'hui presqu'entièrement les hommes et les choses.
Laisser croire que le sort politique de l'humanité dépend de l'idéologie ultra-individualiste et soi-disant libertaire d'une poignée de grands patrons médiatiques de la Silicon Valley, et des déclarations de quelques "ingénieurs" de ces boîtes, c'est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette.
C'est oublier que ces sociétés ne sont pas autre chose que des entreprises capitalistes et ne visent pas autre chose que l'extraction permanente de profit pour les actionnaires.
Or comme la première source de profit est aujourd'hui l'obtention par ces firmes de règlementations favorables de la part des pouvoirs publics (défiscalisation, déterritorialisation), il est évident qu'un pouvoir "fascisant" réclamant à ces firmes des données personnelles (qu'elles soient "ethniques", "sexuelles" ou quoi que ce soit importe peu) à des fins de fichage et éventuellement de répression, obtiendra ce qu'il veut en échange d'avantages réglementaires et financiers.
Il n'y a que D Schneidermann pour croire encore en 2016 que le capitalisme s'embarrasse de "valeurs"...fûssent-elles "libertaires".
Pourquoi quand on accuse Poutine d'être en capacité de modifier le résultat des élections aux États-Unis d'Amérique, et de ne pas s'être gêné pour le faire, n'entend-on pas tous les chasseurs de complots se dresser sur leurs pattes arrières comme un seul chien de garde? Y a-t-il des complots plus réels que d'autres? Ou plutôt, Y aurait-il de véritables complots?!
Ils sont tellement "anti-système" qu'ils vont bientôt nous dire qu'ils ont des doutes sur le 11 septembre :)
Hors sujet (ou pas)
[large]VITE-DIT[/large]
[large]LE GORAFI EN PASSE DE SUPPLANTER L'AFP[/large]
Pour la première fois une info du GORAFI a été reprise par l'ensemble de la presse :
Le canular selon lequel Manuel Valls aurait déclaré vouloir supprimer le 49-3 est repris par tous nos confrères, sans, semble-t-il, qu'aucun n'ait ressenti le moindre doute face à cette affirmation hautement fantaisiste. Une rapide enquête nous apprend que désormais, pour la plupart des journalistes, le fait qu'une information, en particulier politique, apparaisse manifestement comme un mensonge ou une plaisanterie n'est plus un critère pertinent quant à sa publication. "Nos lecteurs cliquent plus quand ça les surprend, et des surprises, dans le discours des politiques, il n'y en a pas souvent", nous confie un journaliste de la presse en ligne. "C'est pas notre faute, c'est les politiques qui ont commencé" argumente l'éditorialiste d'un grand quotidien.
[large]VITE-DIT[/large]
[large]LE GORAFI EN PASSE DE SUPPLANTER L'AFP[/large]
Pour la première fois une info du GORAFI a été reprise par l'ensemble de la presse :
Le canular selon lequel Manuel Valls aurait déclaré vouloir supprimer le 49-3 est repris par tous nos confrères, sans, semble-t-il, qu'aucun n'ait ressenti le moindre doute face à cette affirmation hautement fantaisiste. Une rapide enquête nous apprend que désormais, pour la plupart des journalistes, le fait qu'une information, en particulier politique, apparaisse manifestement comme un mensonge ou une plaisanterie n'est plus un critère pertinent quant à sa publication. "Nos lecteurs cliquent plus quand ça les surprend, et des surprises, dans le discours des politiques, il n'y en a pas souvent", nous confie un journaliste de la presse en ligne. "C'est pas notre faute, c'est les politiques qui ont commencé" argumente l'éditorialiste d'un grand quotidien.
Parmi les dix mots de la langue de Trump, il y le mot "amazing". Tout est "amazing" du moment que ça tourne autour de lui.
Le système n'était pas "amazing" quand il était associé à Madame Clinton. Maintenant ce même système est rempli de "amazing guys", les mêmes qui ont en fait soutenu Trump puisqu'il lui ont permis d'exister comme le fou du roi existe de par la volonté du roy.
Mais parlons de la France où le système revêt son béret pétainiste et va choisir entre deux candidats pétainistes, car en France en matière de réac on a toujours un train d'avance.
Le système n'était pas "amazing" quand il était associé à Madame Clinton. Maintenant ce même système est rempli de "amazing guys", les mêmes qui ont en fait soutenu Trump puisqu'il lui ont permis d'exister comme le fou du roi existe de par la volonté du roy.
Mais parlons de la France où le système revêt son béret pétainiste et va choisir entre deux candidats pétainistes, car en France en matière de réac on a toujours un train d'avance.
Sale temps pour le "système" en effet :
"Le pessimisme des jeunes vis-à-vis de l’avenir atteint des sommets, de même que leur défiance envers la politique, les institutions et les médias. Ce constat ressort avec force de l’étude publiée, mercredi 14 décembre, par Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof (CNRS/Sciences Po), à partir du volet français de l’enquête « Generation What ? » sur les jeunes Européens (18 à 34 ans).
[...] 62 % déclarent pouvoir « participer demain ou dans les prochains mois à un grand mouvement de révolte ». A l’approche des élections présidentielle et législatives, la mesure du rejet a de quoi donner le vertige : 99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus, et 63 % « tous corrompus » ! 87 % n’ont pas confiance dans les responsables politiques et les médias. L’idée que « c’est la finance qui dirige le monde » reçoit l’assentiment de 93 %. Le système éducatif est jugé durement : pour 68 %, il « ne donne pas sa chance à tous » et pour 87 %, il « n’est pas efficace pour entrer sur le marché du travail »."
"Le pessimisme des jeunes vis-à-vis de l’avenir atteint des sommets, de même que leur défiance envers la politique, les institutions et les médias. Ce constat ressort avec force de l’étude publiée, mercredi 14 décembre, par Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof (CNRS/Sciences Po), à partir du volet français de l’enquête « Generation What ? » sur les jeunes Européens (18 à 34 ans).
[...] 62 % déclarent pouvoir « participer demain ou dans les prochains mois à un grand mouvement de révolte ». A l’approche des élections présidentielle et législatives, la mesure du rejet a de quoi donner le vertige : 99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus, et 63 % « tous corrompus » ! 87 % n’ont pas confiance dans les responsables politiques et les médias. L’idée que « c’est la finance qui dirige le monde » reçoit l’assentiment de 93 %. Le système éducatif est jugé durement : pour 68 %, il « ne donne pas sa chance à tous » et pour 87 %, il « n’est pas efficace pour entrer sur le marché du travail »."
Pour info, les 99% savent très bien qui est "le système", comprends pas la question, les journalistes découvrent, dans un sens c'est plutôt positif...
La frontière passe entre ceux des 99% qui ont encore une place dedans, même une place à la con, et les autres.
Dans un pays à 40% de chômage il restera 59% qui auront peur et feront ce que les 1% ont dans leur agenda.
La frontière passe entre ceux des 99% qui ont encore une place dedans, même une place à la con, et les autres.
Dans un pays à 40% de chômage il restera 59% qui auront peur et feront ce que les 1% ont dans leur agenda.
La silicon valley ira à la soupe, Trump a déjà promis le tax holiday qu'Obama leur a toujours refusé.
Le profiling racial, facebook le fait déjà mais bon c'est juste pour faire des super pubs, les gens voient le mal partout...
Je pense pas qu'il céderont sur le chiffrement par contre, c'est un casus belli pour une partie significative de l'ingénierie et ils auraient du mal à gérer la casse derrière.
Le profiling racial, facebook le fait déjà mais bon c'est juste pour faire des super pubs, les gens voient le mal partout...
Je pense pas qu'il céderont sur le chiffrement par contre, c'est un casus belli pour une partie significative de l'ingénierie et ils auraient du mal à gérer la casse derrière.
Le système redoutable c'est Poutine. Il se peut que Trump soit destitué. La CIA a des informations sur le rôle de Poutine pour l'élection du richard ridicule. pourvu que ce système là soit neutralisé.
Année 60 libre ? pour les femmes ? pas bien vu , c'est la même liberté qui nous est offerte dans la rue, d'avoir peu de place, d'être matter (le regard appuyé est du harcèlement), et j'étais jeune en 80 pas bien vu le respect des mecs , ils etaient comme maintenant. La liberté pour les mâles c'est quand eux en on, que les femmes, les noirs/arabes soient soumis aux système, capitaliste / machiste, est, a ne pas voir. Continuons le centrage sur les mâles blanc pour expliquer le système, ca permet de ne rien changer et d'aller dans le mur. Tant que l'égalité mâles/femmes ne sera pas advenue , aucune liberté ne peut être revendiqué pour l'humanité ou le pays concerné. l'égalité c'est qu'on puissent avoir nos spécificités (y'a pas seulement les prostates, les problèmes cardiaque, qui sont importantes ou l'érection) , et oui fabriquer les bébés pour l'humanité, pour la continuité des sociétés est juste porté par les femmes, ça nous prend 1,5 fois notre énergie et l'allaitement pareil, l'accouchement est un acte dangereuse , de femmes meurent en France chaque année en couche, plus les règles qui peuvent être douloureuses, abondante, et perdre son sang c'est fatiguant, et aussi la ménopauses (qui dure entre 5 et 10 ans) qui aussi provoque de changements hormonaux importants et déstabilisant, des pertes de sang ... C'est ça aussi être une femme, pas seulement un vagin et des seins. Voila ça c'est l'égalité, parler aussi de règle, de sang, ça n'est pas sale,.... traiter chacun avec ses spécificités et rémunérer le don de sois qu'est la maternité (congés mat du début de grossesse au 1 ans du bébé) , et pas seulement légiférer, et voir la 'liberté' , a l'aune des mecs blanc et souvent vieux, lubriques et ventripotent.
Et pour finir internet n'a pas été inventé pour la liberté , mais pour le partage de fichier entre chercheurs Francias et USA , encore une invention Française , mis en oeuvre par les USA.
Et pour finir internet n'a pas été inventé pour la liberté , mais pour le partage de fichier entre chercheurs Francias et USA , encore une invention Française , mis en oeuvre par les USA.
C'est le problème des slogans "chauffe-gogo": on peut y mettre tout et n'importe quoi, et ils sont prédestinés à la récup. Étudiés pour, je dirais même.
Pour Trump, il remplace un système par un autre, le sien. Pour Valls, il se remplace lui-même (même ça, c'est possible, un comble!). On voit bien que MLP a déjà son pti système perso, y compris financier et international, tout prêt à remplacer celui qu'elle stigmatise. Et je vais pas faire la liste complète, ne me remerciez pas...
Pour Trump, il remplace un système par un autre, le sien. Pour Valls, il se remplace lui-même (même ça, c'est possible, un comble!). On voit bien que MLP a déjà son pti système perso, y compris financier et international, tout prêt à remplacer celui qu'elle stigmatise. Et je vais pas faire la liste complète, ne me remerciez pas...
Ce qui, finalement, est rassurant dans cette scène de la Trump Tower, c'est que, quoiqu'en pensent les lecteurs pressés de Marx,et comme le disait Engels, ce sont finalement les hommes qui font l'histoire, et du coup le 'système' économique prétendument hégémonique, reste soumis à la toute puissance, réelle ou fantasmée, peu importe, d'un homme à la mèche, auquel ses dirigeants * rendent finalement allégeance (cf. les "minions" de l'article du NYT auquel DS se réfère).
Bref, le 'politique' a encore un peu de pouvoir sur 'l'économique' (qui n'est d'ailleurs qu'un représentation 'idéologique' du monde).
Mais ce qui, finalement, est inquiétant, c'est que, justement, il s'agisse encore d'un homme à la mèche. Gageons (et espérons) encore une fois avec Marx que l'histoire-tragédie se répète bien sous forme d'une comédie.
En même temps, sa mèche est rigolote, alors...
* EDIT: les dirigeants du système
Rions un peu, ci-dessous, en blanc:
Le mot 'oligarchie' va apparaître avant le 10ème commentaire.
Bref, le 'politique' a encore un peu de pouvoir sur 'l'économique' (qui n'est d'ailleurs qu'un représentation 'idéologique' du monde).
Mais ce qui, finalement, est inquiétant, c'est que, justement, il s'agisse encore d'un homme à la mèche. Gageons (et espérons) encore une fois avec Marx que l'histoire-tragédie se répète bien sous forme d'une comédie.
En même temps, sa mèche est rigolote, alors...
* EDIT: les dirigeants du système
Rions un peu, ci-dessous, en blanc:
Le mot 'oligarchie' va apparaître avant le 10ème commentaire.
"héritière si lointaine"? Tellement lointaine que je me demande comment diable on peut parler d'héritière.
A part cela, j'ai bien commencé ma journée : entendu un certain MV dire que, s'il était élu, il supprimerait, sauf pour le budget, le 49-3.
Je crois que je vais voter pour lui........
A part cela, j'ai bien commencé ma journée : entendu un certain MV dire que, s'il était élu, il supprimerait, sauf pour le budget, le 49-3.
Je crois que je vais voter pour lui........
J'hésite entre commencer à paniquer tout de suite et attendre les actes concrets qu'il fera quand il sera président. Un conseil ?