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Barthès-Sarkozy, apothéose du fun washing
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Derniers commentaires
Qui est-ce que ça fait rire,le Petit Journal?
Dans un gouvernement mené conjointement par Le Pen ou ses sbires et Sarkozy (ce qui pourrait bien arrivé si ce dernier est réélu) Barthès aura la fonction de ministre de la propag...(euh! pardon!) de l'information!
Ce type n'a aucune déontologie sauf une solide déférence pour tout ce qui a du pouvoir, surtout s'il vient de l'argent!
Pouah!
Ce type n'a aucune déontologie sauf une solide déférence pour tout ce qui a du pouvoir, surtout s'il vient de l'argent!
Pouah!
Tres bonne analyse de d.s.
Nous donnons tellement a cet ecervelé en lui pretant notre oreille , nos rires.....
Nous donnons tellement a cet ecervelé en lui pretant notre oreille , nos rires.....
À regarder les avis en "live" des internautes téléspectateur, sur le site de Canal, le passage de Sarko n'est pas tellement apprécié…
http://presidentielle2012.canalplus.fr/live
les plus appréciés sont dans l'ordre : Mélanchon, De Villepin et Bayrou.
http://presidentielle2012.canalplus.fr/live
les plus appréciés sont dans l'ordre : Mélanchon, De Villepin et Bayrou.
personne n'a perçu l'ironie? J'ai l'impression d'être le seul à trouver que sarko s'est ridiculisé (tout comme au grand journal avec l'obsédé)
Sarkozy c'est même payé le luxe de donner le baiser de la mort à Barthes : "on a rarement été aussi sympathique avec moi". Le petit Yann va avoir du mal à s'en remettre.
Petite revue de presse des photos de Sarkozy que vous ne verrez pas dans nos médias...
/!\ Pensez à coucher les enfants avant de cliquer...
http://img39.imageshack.us/img39/7401/lahaine.jpg
/!\ Pensez à coucher les enfants avant de cliquer...
http://img39.imageshack.us/img39/7401/lahaine.jpg
Je ne décolère pas depuis vendredi, alors même que je savais, avant d'allumer ma télé que je ne décolèrerai pas...
Le soupe. Ils y sont allés, ils l'ont bien servie et resservie, au Petit come au Grand journal... Qu'on ne me dise plus jamais que Barthès est un "trublion". Quelle sympolique, quand même que Barthès montre ses chaussures à Sarkozy: il est à la botte ? aux pieds ?... Et toutes les vieilles images (discours décalqué mis à part) vont dans le même sens: Sarko est un gars comme les autres, il est gourmand de chouquettes (comme vous), quand il marche en chaussures de ville dans la neige, il glisse (comme vous), des fois, ses vannes font des flops (comme les vôtres)... Je ne décolère pas, donc, même si je n'ai jamais pensé que LPJ était une émission d'info.
Et puis d'un coup, en regardant ce triste spectacle, le plan média m'a perforé les rétines. Un sondage mi-bidonné d'Ifop la semaine dernière. Tremplin à Villepinte. Enchaînant avec LGJ-LPJ sur Canal. [En prélude de tout ça, il y avait eu Carla chez Sublet, bien sûr.] Sans avoir de don de divination, je pense qu'on va voir un beau sondage avec Sarko devant au premier tour, avant la fin de cette semaine, et il ne sera pas bidonné celui-là... Z'ont bossé, les communiquants, faut dire...
Le soupe. Ils y sont allés, ils l'ont bien servie et resservie, au Petit come au Grand journal... Qu'on ne me dise plus jamais que Barthès est un "trublion". Quelle sympolique, quand même que Barthès montre ses chaussures à Sarkozy: il est à la botte ? aux pieds ?... Et toutes les vieilles images (discours décalqué mis à part) vont dans le même sens: Sarko est un gars comme les autres, il est gourmand de chouquettes (comme vous), quand il marche en chaussures de ville dans la neige, il glisse (comme vous), des fois, ses vannes font des flops (comme les vôtres)... Je ne décolère pas, donc, même si je n'ai jamais pensé que LPJ était une émission d'info.
Et puis d'un coup, en regardant ce triste spectacle, le plan média m'a perforé les rétines. Un sondage mi-bidonné d'Ifop la semaine dernière. Tremplin à Villepinte. Enchaînant avec LGJ-LPJ sur Canal. [En prélude de tout ça, il y avait eu Carla chez Sublet, bien sûr.] Sans avoir de don de divination, je pense qu'on va voir un beau sondage avec Sarko devant au premier tour, avant la fin de cette semaine, et il ne sera pas bidonné celui-là... Z'ont bossé, les communiquants, faut dire...
au fait, "fun washing", c'est bien trouvé (je trouve).
Assez d'accord. L'émission avec M. Le Pen m'avait déjà dérangée car au lieu de son habituelle crispation mordante, Barthès lui a donné l'occasion de rire, d'un rire qui sonnait sincère (certes lui n'a pas rit avec son invitée). Mais je n'ai pas envie de ce type de proximité avec cette dame. Je n'ai pas non plus envie de rire avec Sarkozy. Juste de lui encore et toujours, bien qu'il me tire plus les larmes qu'autre chose.
Barthès aurait pu s'en tirer mais Sarkozy a repris le dessus lorsqu'après s'être agacé, avoir montré sa hargne et avoir dit "vous avez gagné" il s'est fait flagorneur pour finalement monopoliser la parole.
Ainsi tout le monde était satisfait? Ceux que l'homme rebute l'ont vu odieux dans toute sa splendeur, ceux qui l'admirent l'ont trouvé "toujours aussi drôle et séducteur" comme je l'ai lu sur un forum.
Il est facile de trouver des images à lui balancer dans la tronche, avec une décennie de présence médiatique à outrance et des mensonges à la pelle. Et c'était tout l'intérêt de cette émission : le merveilleux placard à archives, le démontage des techniques de com'... alors pourquoi ces images là qui sont drôles mais pas très mordantes?
Passons.
Mais quid de la partialité de l'équipe du petit journal lorsque pour le choix du best off ils choisissent les images d'un Sarkozy qui rit de lui mm? (certes pour moi il se force, mais c'est un jugement subjectif)
J'aurais plutôt retenu les notes d'agacement, et les grimaces en continu durant le sketch du CE du petit journal.
Donc je suis un peu déçue de l'opportunité râtée. (sachant que le best off était une occasion de se rattraper!)
Mais rappelons nous que Barthès n'est pas une idole, il n'y a donc rien à brûler.
Le petit journal est un divertissement sympathique tant qu'il ne se fait pas trop nombriliste et que les 'vedettes' de l'emission restent le placard à archives, le déboulonnage des affligeantes techniques de com' de l'ensemble de la classe politique et le ridicule du PAF en général.
Barthès aurait pu s'en tirer mais Sarkozy a repris le dessus lorsqu'après s'être agacé, avoir montré sa hargne et avoir dit "vous avez gagné" il s'est fait flagorneur pour finalement monopoliser la parole.
Ainsi tout le monde était satisfait? Ceux que l'homme rebute l'ont vu odieux dans toute sa splendeur, ceux qui l'admirent l'ont trouvé "toujours aussi drôle et séducteur" comme je l'ai lu sur un forum.
Il est facile de trouver des images à lui balancer dans la tronche, avec une décennie de présence médiatique à outrance et des mensonges à la pelle. Et c'était tout l'intérêt de cette émission : le merveilleux placard à archives, le démontage des techniques de com'... alors pourquoi ces images là qui sont drôles mais pas très mordantes?
Passons.
Mais quid de la partialité de l'équipe du petit journal lorsque pour le choix du best off ils choisissent les images d'un Sarkozy qui rit de lui mm? (certes pour moi il se force, mais c'est un jugement subjectif)
J'aurais plutôt retenu les notes d'agacement, et les grimaces en continu durant le sketch du CE du petit journal.
Donc je suis un peu déçue de l'opportunité râtée. (sachant que le best off était une occasion de se rattraper!)
Mais rappelons nous que Barthès n'est pas une idole, il n'y a donc rien à brûler.
Le petit journal est un divertissement sympathique tant qu'il ne se fait pas trop nombriliste et que les 'vedettes' de l'emission restent le placard à archives, le déboulonnage des affligeantes techniques de com' de l'ensemble de la classe politique et le ridicule du PAF en général.
Juste un p'tit dessin pour faire avancer le schmilblick :
ICI ... trouvé sur F.Book
ICI ... trouvé sur F.Book
INFÂME petit et GRAND journal de CANAL+ Ils sont du côté de l'argent, donc de Sarkozy, et le sortant qui ne veut pas sortir le sait !
Je ne sais si quelqu'un l'a dit, puisque j'ai renoncé à tout lire.
Je trouve de plus en plus éprouvant de lire le forum. Vraies ou fausses querelles, ma vieillerie m'empêche de pouvoir les suivre.
PS : j'ai apprécié le papier. Un bémol toutefois : quelqu'un peut-il vraiment accorder du crédit au petit journal? (comme au grand, du reste)
Je trouve de plus en plus éprouvant de lire le forum. Vraies ou fausses querelles, ma vieillerie m'empêche de pouvoir les suivre.
PS : j'ai apprécié le papier. Un bémol toutefois : quelqu'un peut-il vraiment accorder du crédit au petit journal? (comme au grand, du reste)
Ainsi faudrait-il voir les images telles que le système politico-médiatique (système dans le sens de société du Spectacle produit par le système militaro-industriel; politico dans le sens de politicien) les met en scène ? Un combat entre les oligarques eux-mêmes qui ont organisé leurs camps, substitut idéologique de la guerre ou plus justement de la lutte des classes. Ici dans la « confrontation » des candidats à la présidentielle aux équipes de Canal+, ailleurs dans « des paroles et des actes » où les éditocrates et autres directeurs des services d'"informations" se posent en juges téléguidés de ces mêmes politiciens.
Spectacles dans lesquels le téléspectateur-client-consommateur (nous), hypocritement dénommé citoyen, est sommé de compter les points et prononcer la sentence, suivant en cela le pouce levé de l'empereur démiurge, de victoire ou défaite signifiant la mise à mort du vaincu de l'arène. « Mélenchon – Le Pen: match nul ». « Mais bon, il l'a fait. Il a osé. Il a fait le job. Il a gagné ».
Mon intérêt pour Arrêt sur image vient du temps où, à la télévision, le décryptage d'image signifiait déconstruction du message, contextualisation de sa fabrication, mise à jour des sources, des filiations, des connivences, des références, des intérêts, interrogation (presque) sans concessions des zones d'ombre que la lumière voile, des non-dits, des traces subliminaires, interpellation des qui parlent, d'où ça parle. Nous en sommes bien loin.
Nous serions donc « éberlués, devant cette improbable confrontation que l'on attend inconsciemment depuis cinq ans » ? Me voilà « éberlué » d'apprendre que mon « inconscient » (salaud!) « attend depuis cinq ans » qu'un politicien ambitieux et véreux soit mis en difficulté par un petit merdeux tout aussi ambitieux et véreux, ce que le psy Daniel Schneidermann me dévoile sans pitié. Ce n'est pas l'inconscient de l'image ou de son concepteur qui est l'objet d'étude, mais le spectateur, dont elle ne serait plus que le miroir de l'aliénation. Manifestement Sarkozy hante nos plus noires pensées cachées, imprégnant nos âmes de ce dont il serait le nom: nous-mêmes!
Cet homme si petit serait donc si puissant que faisant ce que d'autres font et en sont jugés petits, lui le transforme en or ? jpf rappelle (est-ce si loin ?) que Marine Le Pen eut la même (exactement la même) attitude face à Barthès (mais tous ceux qui s'y confrontent sont obligés d'avoir la même, quel que soit le brio, car elle est induite). Cela a-t-il suscité la même réaction de notre chroniqueur, alors qu'elle-même passe pour hanter les pensées malodorantes du corrupteur plagiaire ? N'est-on pas dans un même cas de (bonne) figure chez Ruquier ou Ardisson?
On conçoit alors que ces conclusions prémâchées auto réalisantes réactivent à tout coup les angoisses morbides (je ne discute pas là de la triviale réalité mathématique) d'Athalouk: « Ce type va-t-il arriver à se faire réélire ? Oui. », qui nous renvoie (merci) à cet article de leplus.nouvelobs qui nous présente le « tueur » Nicolas Sarkozy, « en bête de spectacle, en acteur de talent qui nous fait son numéro depuis cinq ans, (et) a décidé de prendre la main et d'utiliser cette tribune pour paraître le plus drôle, le plus intelligent, le plus sympa, en un mot le plus "normal" aux yeux des téléspectateurs. » Dans un spectacle fait pour lui et par lui à sa main (avec son copain Denisot), quelle performance! Il est vrai que lorsque l'on perçoit, dans les premiers échanges, que « Pourtant, cela avait paru bien commencer quand les "animateurs", Aphatie en tête, ont donné l'impression qu'ils allaient lui poser les bonnes questions, le mettre en difficulté, ne pas le lâcher. » il est facile d'écrire une autre histoire.
Je conçois que chacun puisse « voir » les mêmes choses différemment selon sa sensibilité par définition subjective, mais considérer, pour ceux qui suivent les « agacements » d'Aphatie, qu'un autre que le maître des lieux médiatiques (et non parce « qu'il est encore "le président" ». leplus.nouvelobs) pourrait se permettre de reprendre le courageux [s]Pinocchio[/s] intervieweur sur un « ben, dis donc » sans en recevoir illico les foudres outragées (pour le plaisir purement sardonique notons qu'à ce moment le nain bute sur le mot « chaise (vide) » alors que devant Barthès il faillit en tomber. Et le: « qu'on pourra supporter longtemps que chaque fois qu'on les interroge les citoyens disent non à l'Europe? ») est pure affabulation. Qui d'autre serait "autorisé" à parler ainsi des journalistes qui « s'amusent à twitter » sans se prendre en revers: « Ah, bien sûr, c'est toujours la faute aux journalistes! ». Si c'est moi qui rêve, réveillez-moi de ma léthargie. Ou plutôt non, laissez-m'y.
Il n'est pas de mon objet, ici, de décortiquer mot à mot, image par image (comme ce débruitage de Depardieu que souligne carole), cette pièce montée, mais seulement de considérer que le « lessivage amusant » de cette prétendue essoreuse de l'humour au décapant aujourd'hui convenu (avec pour Sarkozy une fonction purgative de toutes ses "petites" facéties, « ses gesticulations et ses mimiques », mais aussi de ses grandes ignominies), se termine surtout par le passage de la brosse à reluire, brossage dans le sens du poil dont le « Je dépose les armes, vous avez gagné » est l'aboutissement pré-écrit.
Je laisse à carole son interprétation de « pourtant Dieu sait que sortir des -vraies- casseroles aurait été facile. C'est pas la liste qui manque, c'est le temps d'antenne... », qui ne vaudrait, comme par hasard, que pour les candidats pré-élus par l'oligarchie, pour m'étonner, que dis-je, m'effarer de la complaisance contenue dans la contradiction par laquelle DS peut, d'un côté, dénoncer (justement) « un spectacle de légitimation des politiques par leur propre clown » et considérer de l'autre que le nain devenu géant « remporte la victoire sur Barthès », scénario encore une fois écrit à l'avance. S'il y a bien fonction de légitimation des politiciens (et, dans le même mouvement, décridibilisation de la politique, et in fine "du" politique), seul Sarkozy s'est vu offrir la « victoire » sur un plateau.
Même contradiction dans l'article précité qui, d'un côté, nous dit que: « Cette fois-ci, Canal Plus est retombé dans le piège en recevant un champion de la manipulation, de l'instrumentalisation, de la désinformation qui, au bout de quelques minutes, est parvenu à mettre dans son camp Denisot et sa bande, après les avoir "gentiment manipulés" devant des millions de téléspectateurs interloqués », et, de l'autre, que « L'émission a été sinon répétée dans l'après-midi, au moins préparée avec l'Élysée ».
Je suis effaré en effet de constater comment ces éditorialistes (Thierry de Cabarrus et Daniel Schneidermann en l'occurrence) sont à ce point bornés par leur vision médiatocentrée, qu'ils se plient (inconsciemment?), tout en pensant semble-t-il en faire la critique, en dévoiler le mécanisme, à la mise en scène, non d'une émission de télévision, mais du Spectacle lui-même. Ainsi que par leurs conclusions bien mièvres par rapport aux enjeux de actualité, assénées comme massue sur crane de verre (« car, sans en avoir l'air, il a mis au pas une équipe qui prétendait le mettre en difficulté, voire le ridiculiser. Et il s'est même payé le luxe de la ringardiser définitivement. », pour l'un. « Eh bien voilà. C'est définitif et radical. (…) Une banale petite entreprise de fun washing, comme il y a du green washing. (…) Chacun prendra ses responsabilités. C'est toute la donne économique de cette transaction du rire (que nous donne Barthès ? Que lui donnons-nous en échange par nos rires, à lui et à Canal+ ? [Réponse?]) qui, d'un coup, a basculé et s'est clarifiée. À tout prendre, c'est plus confortable ainsi. », pour l'autre). Qui croyait (manifestement si, il y en a) que c'était autre chose que cela?
Mais l'impression qui en résulte, qui renforce le sentiment de rouleau compresseur auquel est sensible Athalouk comme d'autres malheureusement, c'est que: « Là, on se dit qu'il est trop fort », attribuant à un personnage, marionnette des banquiers ce qui est mise en œuvre du "système". Non, ce n'est pas le « machin » qui nous donne ce malaise, c'est la « grande machine » qui nous broie chaque jour un peu plus, nous donnant un sentiment d'impuissance absolue.
C'est contre elle qu'il nous faut tanner notre cuir, surmontant nos vaines querelles et nos peurs mortifères, car le plus grand danger, pour nous petites gens, clampins moyens, c'est de partir battus d'avance. C'est bien cela que veulent obtenir de nous tous ces semeurs de défaite.
Spectacles dans lesquels le téléspectateur-client-consommateur (nous), hypocritement dénommé citoyen, est sommé de compter les points et prononcer la sentence, suivant en cela le pouce levé de l'empereur démiurge, de victoire ou défaite signifiant la mise à mort du vaincu de l'arène. « Mélenchon – Le Pen: match nul ». « Mais bon, il l'a fait. Il a osé. Il a fait le job. Il a gagné ».
Mon intérêt pour Arrêt sur image vient du temps où, à la télévision, le décryptage d'image signifiait déconstruction du message, contextualisation de sa fabrication, mise à jour des sources, des filiations, des connivences, des références, des intérêts, interrogation (presque) sans concessions des zones d'ombre que la lumière voile, des non-dits, des traces subliminaires, interpellation des qui parlent, d'où ça parle. Nous en sommes bien loin.
Nous serions donc « éberlués, devant cette improbable confrontation que l'on attend inconsciemment depuis cinq ans » ? Me voilà « éberlué » d'apprendre que mon « inconscient » (salaud!) « attend depuis cinq ans » qu'un politicien ambitieux et véreux soit mis en difficulté par un petit merdeux tout aussi ambitieux et véreux, ce que le psy Daniel Schneidermann me dévoile sans pitié. Ce n'est pas l'inconscient de l'image ou de son concepteur qui est l'objet d'étude, mais le spectateur, dont elle ne serait plus que le miroir de l'aliénation. Manifestement Sarkozy hante nos plus noires pensées cachées, imprégnant nos âmes de ce dont il serait le nom: nous-mêmes!
Cet homme si petit serait donc si puissant que faisant ce que d'autres font et en sont jugés petits, lui le transforme en or ? jpf rappelle (est-ce si loin ?) que Marine Le Pen eut la même (exactement la même) attitude face à Barthès (mais tous ceux qui s'y confrontent sont obligés d'avoir la même, quel que soit le brio, car elle est induite). Cela a-t-il suscité la même réaction de notre chroniqueur, alors qu'elle-même passe pour hanter les pensées malodorantes du corrupteur plagiaire ? N'est-on pas dans un même cas de (bonne) figure chez Ruquier ou Ardisson?
On conçoit alors que ces conclusions prémâchées auto réalisantes réactivent à tout coup les angoisses morbides (je ne discute pas là de la triviale réalité mathématique) d'Athalouk: « Ce type va-t-il arriver à se faire réélire ? Oui. », qui nous renvoie (merci) à cet article de leplus.nouvelobs qui nous présente le « tueur » Nicolas Sarkozy, « en bête de spectacle, en acteur de talent qui nous fait son numéro depuis cinq ans, (et) a décidé de prendre la main et d'utiliser cette tribune pour paraître le plus drôle, le plus intelligent, le plus sympa, en un mot le plus "normal" aux yeux des téléspectateurs. » Dans un spectacle fait pour lui et par lui à sa main (avec son copain Denisot), quelle performance! Il est vrai que lorsque l'on perçoit, dans les premiers échanges, que « Pourtant, cela avait paru bien commencer quand les "animateurs", Aphatie en tête, ont donné l'impression qu'ils allaient lui poser les bonnes questions, le mettre en difficulté, ne pas le lâcher. » il est facile d'écrire une autre histoire.
Je conçois que chacun puisse « voir » les mêmes choses différemment selon sa sensibilité par définition subjective, mais considérer, pour ceux qui suivent les « agacements » d'Aphatie, qu'un autre que le maître des lieux médiatiques (et non parce « qu'il est encore "le président" ». leplus.nouvelobs) pourrait se permettre de reprendre le courageux [s]Pinocchio[/s] intervieweur sur un « ben, dis donc » sans en recevoir illico les foudres outragées (pour le plaisir purement sardonique notons qu'à ce moment le nain bute sur le mot « chaise (vide) » alors que devant Barthès il faillit en tomber. Et le: « qu'on pourra supporter longtemps que chaque fois qu'on les interroge les citoyens disent non à l'Europe? ») est pure affabulation. Qui d'autre serait "autorisé" à parler ainsi des journalistes qui « s'amusent à twitter » sans se prendre en revers: « Ah, bien sûr, c'est toujours la faute aux journalistes! ». Si c'est moi qui rêve, réveillez-moi de ma léthargie. Ou plutôt non, laissez-m'y.
Il n'est pas de mon objet, ici, de décortiquer mot à mot, image par image (comme ce débruitage de Depardieu que souligne carole), cette pièce montée, mais seulement de considérer que le « lessivage amusant » de cette prétendue essoreuse de l'humour au décapant aujourd'hui convenu (avec pour Sarkozy une fonction purgative de toutes ses "petites" facéties, « ses gesticulations et ses mimiques », mais aussi de ses grandes ignominies), se termine surtout par le passage de la brosse à reluire, brossage dans le sens du poil dont le « Je dépose les armes, vous avez gagné » est l'aboutissement pré-écrit.
Je laisse à carole son interprétation de « pourtant Dieu sait que sortir des -vraies- casseroles aurait été facile. C'est pas la liste qui manque, c'est le temps d'antenne... », qui ne vaudrait, comme par hasard, que pour les candidats pré-élus par l'oligarchie, pour m'étonner, que dis-je, m'effarer de la complaisance contenue dans la contradiction par laquelle DS peut, d'un côté, dénoncer (justement) « un spectacle de légitimation des politiques par leur propre clown » et considérer de l'autre que le nain devenu géant « remporte la victoire sur Barthès », scénario encore une fois écrit à l'avance. S'il y a bien fonction de légitimation des politiciens (et, dans le même mouvement, décridibilisation de la politique, et in fine "du" politique), seul Sarkozy s'est vu offrir la « victoire » sur un plateau.
Même contradiction dans l'article précité qui, d'un côté, nous dit que: « Cette fois-ci, Canal Plus est retombé dans le piège en recevant un champion de la manipulation, de l'instrumentalisation, de la désinformation qui, au bout de quelques minutes, est parvenu à mettre dans son camp Denisot et sa bande, après les avoir "gentiment manipulés" devant des millions de téléspectateurs interloqués », et, de l'autre, que « L'émission a été sinon répétée dans l'après-midi, au moins préparée avec l'Élysée ».
Je suis effaré en effet de constater comment ces éditorialistes (Thierry de Cabarrus et Daniel Schneidermann en l'occurrence) sont à ce point bornés par leur vision médiatocentrée, qu'ils se plient (inconsciemment?), tout en pensant semble-t-il en faire la critique, en dévoiler le mécanisme, à la mise en scène, non d'une émission de télévision, mais du Spectacle lui-même. Ainsi que par leurs conclusions bien mièvres par rapport aux enjeux de actualité, assénées comme massue sur crane de verre (« car, sans en avoir l'air, il a mis au pas une équipe qui prétendait le mettre en difficulté, voire le ridiculiser. Et il s'est même payé le luxe de la ringardiser définitivement. », pour l'un. « Eh bien voilà. C'est définitif et radical. (…) Une banale petite entreprise de fun washing, comme il y a du green washing. (…) Chacun prendra ses responsabilités. C'est toute la donne économique de cette transaction du rire (que nous donne Barthès ? Que lui donnons-nous en échange par nos rires, à lui et à Canal+ ? [Réponse?]) qui, d'un coup, a basculé et s'est clarifiée. À tout prendre, c'est plus confortable ainsi. », pour l'autre). Qui croyait (manifestement si, il y en a) que c'était autre chose que cela?
Mais l'impression qui en résulte, qui renforce le sentiment de rouleau compresseur auquel est sensible Athalouk comme d'autres malheureusement, c'est que: « Là, on se dit qu'il est trop fort », attribuant à un personnage, marionnette des banquiers ce qui est mise en œuvre du "système". Non, ce n'est pas le « machin » qui nous donne ce malaise, c'est la « grande machine » qui nous broie chaque jour un peu plus, nous donnant un sentiment d'impuissance absolue.
C'est contre elle qu'il nous faut tanner notre cuir, surmontant nos vaines querelles et nos peurs mortifères, car le plus grand danger, pour nous petites gens, clampins moyens, c'est de partir battus d'avance. C'est bien cela que veulent obtenir de nous tous ces semeurs de défaite.
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Allez sarko joue la 'defunes' tu marqueras des points .Dans' defunes ' il y a funeste tel sera ton destin électoral.
Votre article est de grande qualité merci
Votre article est de grande qualité merci
Piqûre de rappel. Il y a pas mal d'années, Sarkozy était allé chez Marc-Olivier Fogiel, émission populaire et suivie: montrer qu'il était humain. Grosse rigolade. Fou rire. Et Christine Bravo de dire : finalement ce mec est drôle, il est sympa. Incroyable. Même principe: si je rigole avec les invités du plateau, avec l'animateur , avec vous, le public, c'est que je suis comme et avec vous. Cet épisode m'avait marqué et je le cite de mémoire: j'y voyais déjà toute une stratégie maîtrisée, une bonne opération de communication. Ça continue, encore, toujours. (Grosse rigolade sur E1 l'autre jour). C'était quand, l'émission de MOF? Il nous faut tout ce temps pour comprendre?
Une chronique brillante. Merci !
Je ne suis jamais mal à l'aise devant cette émission, je ne la regarde jamais. Tout ce que j'en sais c'est @si qui m'en informe. Simple constation je crois que personne n'en a parlé, Sarkozy plus cool que Mélenchon ? Souvenons-nous du passage de Mélenchon chez Barthès.
Merci Daniel,
J'ai enfin compris pourquoi j'étais de plus en plus mal à l'aise devant les plaisanteries de ces petits marquis de Canal...ce sont bien les fous du roi....
J'ai enfin compris pourquoi j'étais de plus en plus mal à l'aise devant les plaisanteries de ces petits marquis de Canal...ce sont bien les fous du roi....
Non, pas à tout prendre, mais à ne rien prendre, car rire avec eux, ce serait se compromettre. C'est comme la fille de l'école d'esthéticienne, qui refusa de tendre la main à Sarkozy et s'en alla, tandis qu'il essayait de lui parler. Il y a des vulgarités qui abîment l'âme. Autant la protéger.
Se faire toucher par ses paroles, par son rire, berk, berk.
http://anthropia.blogg.org
Se faire toucher par ses paroles, par son rire, berk, berk.
http://anthropia.blogg.org
J'applaudis. C'est exactement ça!
J'ai pas regardé, juste des extraits du petit et du grand journal, et j'ai ressenti la même chose.
De plus je trouvais ce grand écriteau "sarkozy" en lettre blanche sur fond rouge, très euh... soviétique ;)
Et puis je suis tombé sur une de ces perles dont il a le secret, à 7 minutes de la fin, il lâche un « quand on s'est rencontrés avec Carla (...) je l'avais jamais rencontrée avant, et elle non plus ».
Un grand clown en effet.
De plus je trouvais ce grand écriteau "sarkozy" en lettre blanche sur fond rouge, très euh... soviétique ;)
Et puis je suis tombé sur une de ces perles dont il a le secret, à 7 minutes de la fin, il lâche un « quand on s'est rencontrés avec Carla (...) je l'avais jamais rencontrée avant, et elle non plus ».
Un grand clown en effet.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/487515-comment-nicolas-sarkozy-a-tue-le-petit-journal-et-le-grand-journal.html
Si vous avez aimé le billet de DS, vous adorerez ça.
Bordel, si ça pouvait réveiller ceux qui dorment déjà sur le succès garanti sur devis de Fromage Silencieux...
Qui, pour son passage au Grand et petit Journal, peut avoir cet angle : pointer, à chaque pique des canalistes, toutes les piques qu'ils n'ont pas lancées à Malin le Cynique.
PS Il se dit qu'au ps certains calculent l'échec de FH à la présidentielle pour se refaire la cerise aux législatives qui suivront. Pari perdu d'avance.
Si vous avez aimé le billet de DS, vous adorerez ça.
Bordel, si ça pouvait réveiller ceux qui dorment déjà sur le succès garanti sur devis de Fromage Silencieux...
Qui, pour son passage au Grand et petit Journal, peut avoir cet angle : pointer, à chaque pique des canalistes, toutes les piques qu'ils n'ont pas lancées à Malin le Cynique.
PS Il se dit qu'au ps certains calculent l'échec de FH à la présidentielle pour se refaire la cerise aux législatives qui suivront. Pari perdu d'avance.
Cela fait pas mal de temps qu'ASI tourne autour de la question de la relation entre les humoristes et la politique, et nous avons là sans aucun doute une évidente ligne jaune.
L'humour a pour vertue principale de déjouer les ressorts de la mécanique du pouvoir, de la com et de la dialectique bien rôdée des politiciens. Pour le coup, lorsqu'on rit avec celui qui peut [s]vous couper la tete,[/s] vous virer du PAF, la mécanique se retourne comme une chaussette et vire au super coup de com! "regardez la mansuétude du prince qui va jusqu'à rire de lui même!" Barthez devient un super communiquant et annule ou décridibilise ce qui faisait l'intérèt de son émission.
Décidément, on peut rire de tout, mais pas avec tous le monde!
L'humour a pour vertue principale de déjouer les ressorts de la mécanique du pouvoir, de la com et de la dialectique bien rôdée des politiciens. Pour le coup, lorsqu'on rit avec celui qui peut [s]vous couper la tete,[/s] vous virer du PAF, la mécanique se retourne comme une chaussette et vire au super coup de com! "regardez la mansuétude du prince qui va jusqu'à rire de lui même!" Barthez devient un super communiquant et annule ou décridibilise ce qui faisait l'intérèt de son émission.
Décidément, on peut rire de tout, mais pas avec tous le monde!
Bonjour,
Tres bon exercice de la part de Canal. Emission qui sort les candidats de leur zone médiatique de confort et nous propose un nouvel angle de vue.
J'ai juste un petit doute, Aphatie sort une video de Depardieu reniant son soutien a Sarkozy et en la regardant, la couac survient, plutot grossier :
Une coupure de son, hazard de la technique?
J'ai recherché la vidéo originale et le contenu est quelque peu différent...
En dehors des personnages qu'on n'aime ou on n'aime pas, -et sauf erreur de ma part-, Aphatie n'est pas tres fair-play sur ce coup là.
Et pourtant Dieu sait que sortir des -vraie- casseroles aurait été facile. C'est pas la liste qui manque, c'est le temps d'antenne...
Bref, voici les 2 videos :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3349-c-le-grand-journal.html?vid=610002 (1 mn 20)
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Gerard-Depardieu-n-aime-pas-DSK-mais-va-l-incarner_39382-2055200_actu.Htm
carole
Tres bon exercice de la part de Canal. Emission qui sort les candidats de leur zone médiatique de confort et nous propose un nouvel angle de vue.
J'ai juste un petit doute, Aphatie sort une video de Depardieu reniant son soutien a Sarkozy et en la regardant, la couac survient, plutot grossier :
Une coupure de son, hazard de la technique?
J'ai recherché la vidéo originale et le contenu est quelque peu différent...
En dehors des personnages qu'on n'aime ou on n'aime pas, -et sauf erreur de ma part-, Aphatie n'est pas tres fair-play sur ce coup là.
Et pourtant Dieu sait que sortir des -vraie- casseroles aurait été facile. C'est pas la liste qui manque, c'est le temps d'antenne...
Bref, voici les 2 videos :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3349-c-le-grand-journal.html?vid=610002 (1 mn 20)
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Gerard-Depardieu-n-aime-pas-DSK-mais-va-l-incarner_39382-2055200_actu.Htm
carole
Guy DEBORD avait raison évidemment en décrivant la "Société du spectacle". Là, nous y sommes...et même au fond du fond!
Quand au malaise unanimement ressenti, c'est bien simple : R.I.P Le Petit Journal.
Quand au malaise unanimement ressenti, c'est bien simple : R.I.P Le Petit Journal.
Oui, très juste analyse. En riant, d'un rire forcé et jaune, mais avec l'audace habituelle, NS se gausse aussi de NOUS, du spectateur qu'il entend bien enfariner, par la dérision acceptée (sans aller jusqu'à l'auto-dérision), comme par la fausse modestie, le déboutonnage sentimental, l'appel à la compassion, etc. Mais notez tout de même que Canal+ ne peut guère faire plus (ils l'ont pas mal asticoté et Denisot lui a bien répondu), sauf à prendre ouvertement parti devant lui, ce qui lui aurait fourni une occasion de s'indigner et d'être à nouveau gagnant.
Qu’est-ce que ça prouve, les rires de Cynique le Malin ?
Que c’est tout, vraiment tout, sauf un imbécile, il savait ce qui l’attendait et, avec l’aide de ses conseillers et ‘une tonne e Lexomil (gag inusable ses Guignols), a soigneusement préparé ce numéro de cool Raoul aaah Nicolas. Beau flan, mais du flan, quand on se souvient de sa réaction quand il est cueilli au dépourvu par un couillon de jeune journaliste
Bon, s’il a été aussi « détendu » (mais si ça se trouve il a cessé de faire colgate dès que les caméras se sont arrêtées), c’est peut être aussi à lire les bons sondages qu’il-ne-regarde-ne-commente-ne-commande-jamais. A voir que sa machine à démagoguer ramasse des nouveaux électeurs à plein régime
Pour Barthès : toute bête de télé qu’il croie être, il va méditer un petit conseil, né de mon expérience dans un canard satirique local (lien en dessous). Nous allumions régulièrement le maire. Ses conseillers, furieux, nous auraient bien découpé les paupières aux ciseaux à cranter. Mais lui, plus malin, plus politicien, nous la jouait relax :c’est bien, les petits jeunes, amusez-vous. Mais nous on lui avait répondu : Stop, Doudou, on veut bien rire de toi, mais pas avec toi !
http://lamouflette.fr/
Que c’est tout, vraiment tout, sauf un imbécile, il savait ce qui l’attendait et, avec l’aide de ses conseillers et ‘une tonne e Lexomil (gag inusable ses Guignols), a soigneusement préparé ce numéro de cool Raoul aaah Nicolas. Beau flan, mais du flan, quand on se souvient de sa réaction quand il est cueilli au dépourvu par un couillon de jeune journaliste
Bon, s’il a été aussi « détendu » (mais si ça se trouve il a cessé de faire colgate dès que les caméras se sont arrêtées), c’est peut être aussi à lire les bons sondages qu’il-ne-regarde-ne-commente-ne-commande-jamais. A voir que sa machine à démagoguer ramasse des nouveaux électeurs à plein régime
Pour Barthès : toute bête de télé qu’il croie être, il va méditer un petit conseil, né de mon expérience dans un canard satirique local (lien en dessous). Nous allumions régulièrement le maire. Ses conseillers, furieux, nous auraient bien découpé les paupières aux ciseaux à cranter. Mais lui, plus malin, plus politicien, nous la jouait relax :c’est bien, les petits jeunes, amusez-vous. Mais nous on lui avait répondu : Stop, Doudou, on veut bien rire de toi, mais pas avec toi !
http://lamouflette.fr/
Belle analyse ! Même s'il me semble qu'il n'était pas nécessaire d'attendre l'irruption de Sarkozy pour élucider l'inconsistance fondamentale de la subversion selon Barthès....
Savez vous que les candidats ont des armees de communicants, bien sur que leur attitude role gestes sont clairement definis par cette armee avant le passage dans la dite émission.
Comparez toutes les exhibitions des vedettes passant au crible " du petit journal " et lon voit bien que tout a été preparé calibre millimétre .... meme Marine Le Pen a fait preuve d humour et d humanité avec le beau rôle de condamner " pour la forme ? " un passage ou une élue du front avait été surprise en plein délire raciste
Seul F Bayrou a éte un peu coincé et à eu du mal a jouer le jeu de la complicité et de la connivence.
C est donc bien de l info spectacle ou le soit disant méchant n est en fait la que pour servir dfe "faire valoir " à l humour et à la distance du candidat !!!!
Ce qui me surprend le plus c est que Daniel soit surpris étonné et qu il abandonne ses analyses de ce spectacle souvent si pertinentes ...
Comparez toutes les exhibitions des vedettes passant au crible " du petit journal " et lon voit bien que tout a été preparé calibre millimétre .... meme Marine Le Pen a fait preuve d humour et d humanité avec le beau rôle de condamner " pour la forme ? " un passage ou une élue du front avait été surprise en plein délire raciste
Seul F Bayrou a éte un peu coincé et à eu du mal a jouer le jeu de la complicité et de la connivence.
C est donc bien de l info spectacle ou le soit disant méchant n est en fait la que pour servir dfe "faire valoir " à l humour et à la distance du candidat !!!!
Ce qui me surprend le plus c est que Daniel soit surpris étonné et qu il abandonne ses analyses de ce spectacle souvent si pertinentes ...
He oui ! Brillante illustration de la Société du Spectacle de Debord, d'ailleurs on pourrait à la lecture de votre chronique se dispenser de se fader ce livre somme toute assez indigeste.
Mais n'oublions pas non plus, effectivement, la conclusion d'un de ses chapitres : le spectacle, c'est le capital.
Mais n'est-il pas un peu tard pour s'en rendre compte ?
Tout cela ne s'arrangera pas tout seul.
Personne ne nous sauvera.
Nous devons le faire nous-mêmes.
Mais n'oublions pas non plus, effectivement, la conclusion d'un de ses chapitres : le spectacle, c'est le capital.
Mais n'est-il pas un peu tard pour s'en rendre compte ?
Tout cela ne s'arrangera pas tout seul.
Personne ne nous sauvera.
Nous devons le faire nous-mêmes.
J'admirais quel amour pour l'âpre vérité
Eut cet homme si fier en sa naïveté,
Quel grand et fier savoir des choses de ce monde,
Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde
Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer !
Ces vers du poème de Musset Une soirée perdue au sujet de Molière* nous permettent a contrario de définir dans sa complaisante fausseté la médiatique ironie qui, comme sur d'autres plateaux, sévit sur celui de Yann Barthès. Alors, qu'en l'occurrence, l'art est ordonné, dans sa double polarité, à "l'âpre vérité": révélation du réel meurtrissant dans la dénonciation du faux semblant, sa trompeuse médiatique imitation est, elle, asservie à la bouffonne - cynique - glorification de qui en tire(nt) profit. Et la question surgit de savoir si un "art médiatique" pourrait exister ou si les médias ne peuvent être que propagande ou publicité, à la rigueur homéopathiquement atténuées.
*ce grand maladroit qui fit un jour Alceste, ainsi que Musset l'a préalablement présenté.
Eut cet homme si fier en sa naïveté,
Quel grand et fier savoir des choses de ce monde,
Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde
Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer !
Ces vers du poème de Musset Une soirée perdue au sujet de Molière* nous permettent a contrario de définir dans sa complaisante fausseté la médiatique ironie qui, comme sur d'autres plateaux, sévit sur celui de Yann Barthès. Alors, qu'en l'occurrence, l'art est ordonné, dans sa double polarité, à "l'âpre vérité": révélation du réel meurtrissant dans la dénonciation du faux semblant, sa trompeuse médiatique imitation est, elle, asservie à la bouffonne - cynique - glorification de qui en tire(nt) profit. Et la question surgit de savoir si un "art médiatique" pourrait exister ou si les médias ne peuvent être que propagande ou publicité, à la rigueur homéopathiquement atténuées.
*ce grand maladroit qui fit un jour Alceste, ainsi que Musset l'a préalablement présenté.
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Merci pour cette chronique. Je regardes de moins en moins le petit journal, et j'avoues qu'hier soir j'étais mal à l'aise ... J'ai donc éteint la télé en me demandant d'où venait ce sentiment de malaise. Et je crois que DS à mis le doigt surle cœur du problème : "On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Si on rit désormais avec Yann Barthès, on saura qu'on rit aussi, non pas seulement de, mais avec Sarkozy, dont l'hologramme se tiendra les côtes à nos côtés. Chacun prendra ses responsabilités".
Cher Daniel,
vous avez exprimé le malaise que j'ai eu devant mon poste. Pour moi cette émission est tout sauf satirique. Je n'était pas fan et je connaissais mieux par "arrêt sur image" qui a fait des sujets dessus. Maintenant je sais pourquoi je ne regarderai plus.
J'ai trouvé les guignols bien plus incisifs.
vous avez exprimé le malaise que j'ai eu devant mon poste. Pour moi cette émission est tout sauf satirique. Je n'était pas fan et je connaissais mieux par "arrêt sur image" qui a fait des sujets dessus. Maintenant je sais pourquoi je ne regarderai plus.
J'ai trouvé les guignols bien plus incisifs.
Il y a une dimension pathologique dans la prestation de Sarkozy, celle, en studio, du mépris de soi, venant se réincarner, à la ville, en mégalomanie destructrice.
Ces débordements de l'intime, mis en scène complaisemment, ne font que refleter la désorganistion morbide de ses affects.
La Cité perverse continue ainsi à prospérer sans que rien ni personne ne puisse entraver son irresistible progression.
Ces débordements de l'intime, mis en scène complaisemment, ne font que refleter la désorganistion morbide de ses affects.
La Cité perverse continue ainsi à prospérer sans que rien ni personne ne puisse entraver son irresistible progression.
"On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Si on rit désormais avec Yann Barthès, on saura qu'on rit aussi, non pas seulement de, mais avec Sarkozy, dont l'hologramme se tiendra les côtes à nos côtés. Chacun prendra ses responsabilités. C'est toute la donne économique de cette transaction du rire (que nous donne Barthès ? Que lui donnons-nous en échange par nos rires, à lui et à Canal+ ?)" : DS.
Tiens, j'adore ce passage... notamment parce que j'ai exprimé la même idée, et pratiquement sous la même forme, il y a peu, sur les forums d'asi justement à propos du rire en réitérant cette distinction classique entre rire avec et rire de. Il ne s'agissait pas alors de Sarkozy, mais de pédophiles (sur le forum d'Alain Korkos) ou d'antisémites (en rapport avec l'émission d'humour de la radio avec Zabou).
J'espère que vous saurez vous faire mieux entendre.
Car, oui, mille fois oui, faire rire n'est pas un acte innocent, et de notre rire nous sommes aussi responsable.
Merci à vous Daniel de rappeler également cette évidence.
yG
Tiens, j'adore ce passage... notamment parce que j'ai exprimé la même idée, et pratiquement sous la même forme, il y a peu, sur les forums d'asi justement à propos du rire en réitérant cette distinction classique entre rire avec et rire de. Il ne s'agissait pas alors de Sarkozy, mais de pédophiles (sur le forum d'Alain Korkos) ou d'antisémites (en rapport avec l'émission d'humour de la radio avec Zabou).
J'espère que vous saurez vous faire mieux entendre.
Car, oui, mille fois oui, faire rire n'est pas un acte innocent, et de notre rire nous sommes aussi responsable.
Merci à vous Daniel de rappeler également cette évidence.
yG
Il y a belle lurette que Barthez a choisi son camp et ses réécritures de l'histoire sont devenues indigestes.Subrepticement,les penchants sont apparus,accompagnant ceux de Denisot et de Massenet,plus lisibles.Mais chez lui,l'hypocrisie domine. Hier,c'est comme si le numéro avec le sortant avait été préparé et accepté en coulisse.NS,tentant de faire croire qu'il a changé,afin de grapiller quelques points dans les sondages.Je ne crois pas que beaucoup se laissent prendre à cette gesticulation,car l'insolence quand elle est fausse ne trompe personne.Colère des très anciennes abonnées comme moi qui se sentent roulées sur la marchandise et qui vont peut -être décider de faire quelques économies...
Mais je suis persuadé que N.Sarkozy est un type très sympa, excellent ami, et fidèle en amitié, en plus.
Et pourquoi pas, d'ailleurs?
Le vrai problème n'est pas dans la PERSONNE de N.Sarkozy, mais dans sa POLITIQUE, on ne le répétera jamais assez.
Et c'est bien cette politique qui est répugnante, honteuse, malfaisante.
Toute focalisation sur la personne physique ou morale de N.Sarkozy est une perte de temps...VOTONS !!!
Et pourquoi pas, d'ailleurs?
Le vrai problème n'est pas dans la PERSONNE de N.Sarkozy, mais dans sa POLITIQUE, on ne le répétera jamais assez.
Et c'est bien cette politique qui est répugnante, honteuse, malfaisante.
Toute focalisation sur la personne physique ou morale de N.Sarkozy est une perte de temps...VOTONS !!!
Idem pour le vite-dit.
C'est quand j'ai vu passer l'exclamation de AA hier soir ( http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1208168,1212474#msg-1212474 ) que j'ai décidé de faire un petit tour sur Internet.
Je me demande si le passage le plus redoutable n'est pas celui où il s'explique sur son garnement de fils.
C'est quand j'ai vu passer l'exclamation de AA hier soir ( http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1208168,1212474#msg-1212474 ) que j'ai décidé de faire un petit tour sur Internet.
Je me demande si le passage le plus redoutable n'est pas celui où il s'explique sur son garnement de fils.
A mettre en vite dite, vite fait ! Pour que ce soit lisible par le plus grand nombre.
Kenavo
CLM
Kenavo
CLM
Barthès comme Sarkozy, comme tous les autres "font le job". Le job c'est pour l'un de décrédibiliser gentiment la politique (regardez comme ils sont ridicules et drôles mais en même temps si funs et si humains) dans un format compatible avec les coupures publicitaires (pas se fâcher avec les annonceurs et risquer une baisse de consommation préjudiciable à la croissance). Les autres fournissent les contenu sous forme de slogans bien normés (format court, texte simple, idées simples) comme des messages de pubs à la gloire de leurs actions. Et le spectateur est prié de fournir son temps de cerveau disponible pour avaler cette soupe "[s]acerbe[/s], [s]corrosive[/s], [s]incisive[/s], [s]ironique[/s], [s]sardonique[/s], [s]satirique[/s] bobo-compatible".
Pendant ce temps on ne parle pas du fond, pas des vrais enjeux. Après la société du spectacle, la politique du spectacle. Pendant les affaires the show must go on....
Pendant ce temps on ne parle pas du fond, pas des vrais enjeux. Après la société du spectacle, la politique du spectacle. Pendant les affaires the show must go on....
Bonjour
A-t-il parlé de Nicolas Le Pen ?
A-t-il parlé de Nicolas Le Pen ?
En voila une qu'elle est bonne !
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse.
Ils ne se rendent pas compte au Petit Journal que le fait de recevoir les candidats à la présidentielle, puisqu'ils n'ont pas reçu que Sarkozy, c'est se tirer une balle dans le pied. A vrai dire, ça a commencé avant, avec la nouvelle formule de septembre.
Ils ne se rendent pas compte au Petit Journal que le fait de recevoir les candidats à la présidentielle, puisqu'ils n'ont pas reçu que Sarkozy, c'est se tirer une balle dans le pied. A vrai dire, ça a commencé avant, avec la nouvelle formule de septembre.
Très bonne analyse.
Très belle chronique.
Une très belle opération de com de Sarkozy... l'idéal pour le rendre sympathique et populaire. Il est vrai que LPJ qui se dit si fort pour décrypter la com, a par contre laissé tomber toute possibilité d'être crédible sur ce crenneau.
Après LPJ, qui osera dire qu'il est pas un peu sympa ?
Bon si dans la foulée, on oublie son bilan grâce à cette focalisation sur le Fouquet's... catégorie "les antisarkozyste n'ont que cela à lui reprocher, les méchants"
Et tout comme le "couillon va" chasse le "casse toi pov'con", tous les imbéciles qui ont voté pour lui, seront de nouveau prêts à le refaire.
Après LPJ, qui osera dire qu'il est pas un peu sympa ?
Bon si dans la foulée, on oublie son bilan grâce à cette focalisation sur le Fouquet's... catégorie "les antisarkozyste n'ont que cela à lui reprocher, les méchants"
Et tout comme le "couillon va" chasse le "casse toi pov'con", tous les imbéciles qui ont voté pour lui, seront de nouveau prêts à le refaire.