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Causette et causeur, match nul
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Derniers commentaires
Pour parler du billet on est d'accord les deux sont plutôt nul, c'est pas avec ça que nous allons faire avancer le débat de fond.
Aujourd'hui le fait est que la lutte sur la prostitution va continuer dans la répression et pour l'aide aux victimes on verra plus tard (ou alors ce n'est pas mis en avant)....La droite à l'immigration pour nous faire peur, la gauche nous sort la prostitution pour nous faire pleurer mais le problème que je vois derrière c'est le chômage ou pour être plus radical le droit à l'accès à une vie décente dans l'un des pays les plus riches du monde.....
Pour l'hypocrisie de cette lutte la prostitution sur le sur site d'abolition 2012 on affirme : "Parce qu’en plaçant le corps humain et la sexualité dans le champ du marché, la prostitution porte atteinte au principe fondamental de respect de la dignité de la personne et de son intégrité physique et psychique", d'accord alors dans ce cas que fait-on pour la pornographie ? (Pornographie d'aujourd'hui qui fait bien son boulot de dévalorisation de la femme)
Et juste pour rire dans ce groupe pour l'abolition il y a au moins 3 anciennes ministres des sports, sport qui au nom du spectacle et de la grandeur de la France n'hésite pas à briser des corps (certains sports pratiqués à haut niveau laissent pas mal de séquelles) mais là je m'égare, le sport c'est formidable.
Pour ce qui est de l'argument que personne ne veut que son enfant ne se prostitue (ou en tout cas le savoir), c'est peut être notre héritage culturel qui nous incline à penser ainsi. De l'antiquité à la renaissance européenne il y avait des métiers vils qui excluaient les gens faisant ces métiers et leur descendance de la bonne société. On est élevé à considérer la prostitution est son utilisation comme une activité de paria, de victime. Dans le monde d'aujourd'hui spéculer sur les matière premières, vendre à des gens des produits dont ils n'ont pas besoin ou qu'ils ne peuvent pas se permettre, les jeux d'argent, trouver des moyens d'échapper à l'impôt sont des activités normales et même parfois souhaitées par les parents pour leurs enfants....Un petit lien sur les métiers vils
Aujourd'hui le fait est que la lutte sur la prostitution va continuer dans la répression et pour l'aide aux victimes on verra plus tard (ou alors ce n'est pas mis en avant)....La droite à l'immigration pour nous faire peur, la gauche nous sort la prostitution pour nous faire pleurer mais le problème que je vois derrière c'est le chômage ou pour être plus radical le droit à l'accès à une vie décente dans l'un des pays les plus riches du monde.....
Pour l'hypocrisie de cette lutte la prostitution sur le sur site d'abolition 2012 on affirme : "Parce qu’en plaçant le corps humain et la sexualité dans le champ du marché, la prostitution porte atteinte au principe fondamental de respect de la dignité de la personne et de son intégrité physique et psychique", d'accord alors dans ce cas que fait-on pour la pornographie ? (Pornographie d'aujourd'hui qui fait bien son boulot de dévalorisation de la femme)
Et juste pour rire dans ce groupe pour l'abolition il y a au moins 3 anciennes ministres des sports, sport qui au nom du spectacle et de la grandeur de la France n'hésite pas à briser des corps (certains sports pratiqués à haut niveau laissent pas mal de séquelles) mais là je m'égare, le sport c'est formidable.
Pour ce qui est de l'argument que personne ne veut que son enfant ne se prostitue (ou en tout cas le savoir), c'est peut être notre héritage culturel qui nous incline à penser ainsi. De l'antiquité à la renaissance européenne il y avait des métiers vils qui excluaient les gens faisant ces métiers et leur descendance de la bonne société. On est élevé à considérer la prostitution est son utilisation comme une activité de paria, de victime. Dans le monde d'aujourd'hui spéculer sur les matière premières, vendre à des gens des produits dont ils n'ont pas besoin ou qu'ils ne peuvent pas se permettre, les jeux d'argent, trouver des moyens d'échapper à l'impôt sont des activités normales et même parfois souhaitées par les parents pour leurs enfants....Un petit lien sur les métiers vils
"Laurence Noëlle est formatrice professionnelle d’adultes diplômée, spécialisée en relations humaines et prévention des violences. Elle est l’auteure du livre Renaître de ses hontes (Le Passeur éditeur), qui aborde son passage par la prostitution."
caca+virgule, j'ai un problème avec ma petite enfance à régler ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, j'en ai mis une couche là :)
quel rapport avec la sexualité des non scato ?
rien ne vaut le sexe et l'argent n'a pas de prix alors ...
eva, je pense que vous avez sinon "tout dit", du moins donné, à travers des exemples précis, de très nombreux arguments et très convaincants, montrant en effet que si la prostitution n'est pas "un métier comme les autres", c'est surtout parce qu'on refuse leur dignité à ceux qui le pratiquent.
La prostitution n est pas un métier comme les autres mais les prostitué(e)s sont des humains comme les autres " Thierry Schaffauser: Imaginez que vous ayez le droit de travailler mais que tous les moyens pour exercer votre travail soient interdits. Imaginez que vous ne puissiez pas louer un bureau ou un local où travailler.
Imaginez que votre propriétaire risque la prison pour le simple fait de vous loger. Imaginez que vous ne puissiez faire aucune transaction économique pour organiser et améliorer vos conditions de travail, à partir des revenus tirés de votre travail. Imaginez que vous n’ayez pas le droit de vous associer avec un collègue et que vous deviez travailler dans l’isolement le plus complet.
Imaginez que vous ne puissiez pas passer de petites annonces ou faire la publicité de votre travail, ni même d’en faire une communication de manière favorable.
Imaginez que vous n'ayez pas le droit aux prud’hommes, que vous ne puissiez pas vous appuyer sur le code du travail pour vous défendre, ou que tout acte de solidarité ou d’entraide entre vous et vos collègues dans le cadre de votre travail soit puni.
Imaginez que vous n’ayez pas droit à l’assurance chômage, que les mutuelles pour la santé vous refusent et que votre droit à la retraite soit difficile à faire valoir.
Imaginez que vos efforts syndicaux soient ignorés, moqués, diffamés, amalgamés à la défense du viol, de l’esclavage et de la torture de femmes et d’enfants. Imaginez que vos dépôts de plaintes pour agression ne soient ni enregistrés ni suivis d’enquête.
Imaginez que votre témoignage en justice n’ait aucune valeur et soit retourné contre vous ou les personnes en faveur de qui vous témoignez. Imaginez que votre véhicule soit constamment envoyé à la fourrière et jamais celui de vos voisins garés au même endroit parce qu’ils ne font pas le même travail que vous.
Imaginez que votre conjoint puisse être emprisonné s’il ne peut justifier de revenus supérieurs aux vôtres. Imaginez que certains travailleurs sociaux tentent de vous retirer la garde vos enfants.
Menteuse, manipulée, traumatisée
Imaginez que la seule reconnaissance de votre travail soit le fait d’être soumis à l’impôt. Imaginez que vous soyez régulièrement puni d’amendes et risquiez la prison pour le simple fait d’être visible dans l’espace public. Imaginez que vous deviez passer des nuits en garde à vue, que vous soyez soumis à des fouilles au corps, insulté et méprisé par la police.
Imaginez que pour votre bien, l’Etat veuille vous empêcher d’avoir des rapports sexuels avec qui vous voulez. Imaginez que l’Etat vous considère comme un inadapté social, une personne mineure et incapable, dont la parole n’est pas fiable car menteuse, manipulée, ou traumatisée.
Imaginez que l’Etat subventionne des gens dont le travail est de vous «réinsérer» socialement, tel un ancien détenu. Imaginez que des dames patronnesses pleines de pitié vous offrent leur charité pour mieux vous refuser des droits.
Imaginez que la majorité des gens vous perçoivent comme quelqu’un se dégradant, trop bête ou trop fainéant pour faire un «vrai» travail. Imaginez que la plupart des mots pour vous désigner soient des insultes. Imaginez que même vos enfants soient le sujet d’une des insultes les plus populaires de la langue française.
La liste pourrait être plus longue encore mais si vous parvenez à imaginer tout cela, vous pouvez déjà vous faire une petite idée de ce que vivent les travailleurs du sexe."
Imaginez que votre propriétaire risque la prison pour le simple fait de vous loger. Imaginez que vous ne puissiez faire aucune transaction économique pour organiser et améliorer vos conditions de travail, à partir des revenus tirés de votre travail. Imaginez que vous n’ayez pas le droit de vous associer avec un collègue et que vous deviez travailler dans l’isolement le plus complet.
Imaginez que vous ne puissiez pas passer de petites annonces ou faire la publicité de votre travail, ni même d’en faire une communication de manière favorable.
Imaginez que vous n'ayez pas le droit aux prud’hommes, que vous ne puissiez pas vous appuyer sur le code du travail pour vous défendre, ou que tout acte de solidarité ou d’entraide entre vous et vos collègues dans le cadre de votre travail soit puni.
Imaginez que vous n’ayez pas droit à l’assurance chômage, que les mutuelles pour la santé vous refusent et que votre droit à la retraite soit difficile à faire valoir.
Imaginez que vos efforts syndicaux soient ignorés, moqués, diffamés, amalgamés à la défense du viol, de l’esclavage et de la torture de femmes et d’enfants. Imaginez que vos dépôts de plaintes pour agression ne soient ni enregistrés ni suivis d’enquête.
Imaginez que votre témoignage en justice n’ait aucune valeur et soit retourné contre vous ou les personnes en faveur de qui vous témoignez. Imaginez que votre véhicule soit constamment envoyé à la fourrière et jamais celui de vos voisins garés au même endroit parce qu’ils ne font pas le même travail que vous.
Imaginez que votre conjoint puisse être emprisonné s’il ne peut justifier de revenus supérieurs aux vôtres. Imaginez que certains travailleurs sociaux tentent de vous retirer la garde vos enfants.
Menteuse, manipulée, traumatisée
Imaginez que la seule reconnaissance de votre travail soit le fait d’être soumis à l’impôt. Imaginez que vous soyez régulièrement puni d’amendes et risquiez la prison pour le simple fait d’être visible dans l’espace public. Imaginez que vous deviez passer des nuits en garde à vue, que vous soyez soumis à des fouilles au corps, insulté et méprisé par la police.
Imaginez que pour votre bien, l’Etat veuille vous empêcher d’avoir des rapports sexuels avec qui vous voulez. Imaginez que l’Etat vous considère comme un inadapté social, une personne mineure et incapable, dont la parole n’est pas fiable car menteuse, manipulée, ou traumatisée.
Imaginez que l’Etat subventionne des gens dont le travail est de vous «réinsérer» socialement, tel un ancien détenu. Imaginez que des dames patronnesses pleines de pitié vous offrent leur charité pour mieux vous refuser des droits.
Imaginez que la majorité des gens vous perçoivent comme quelqu’un se dégradant, trop bête ou trop fainéant pour faire un «vrai» travail. Imaginez que la plupart des mots pour vous désigner soient des insultes. Imaginez que même vos enfants soient le sujet d’une des insultes les plus populaires de la langue française.
La liste pourrait être plus longue encore mais si vous parvenez à imaginer tout cela, vous pouvez déjà vous faire une petite idée de ce que vivent les travailleurs du sexe."
J'aimerais ici défendre Elizabeth Lévy, une grande journaliste courageuse que l'on entend malheureusement pas assez censurée par les médias dominants aux mains des antisionistes bolcheviques . Elle a toujours fait preuve de mesure et elle sait mener des raisonnements construits et fondés sur les grands débats de société.
Retrouver dans la liste des pétitionnaires des artistes , des animateurs , des humoristes d'une grande humilité prouvent également le bien fondé de ce texte qui participe à l'émancipation des femmes qui dans nos belles villes de France décorent de manière charnelle et délicieuse nos rues et nos parcs, sans parler de ces magnifiques petites caravanes qui apportent une touche pittoresque à nos périphériques.
Je note avec plaisir la présence comme signataire de Richard Malka, grand avocat , défenseur de firmes comme Clearstream injustement attaquée par de petits scribouillards en mal de notoriété comme ce pitoyable Denis Robert qui ferait bien de prendre des cours de déontologie avec un autre illustre signataire qu'est Eric Zemmour, un éditorialiste proche des réalités de Français et que l'on entend plus guère aussi boycotté par la pensée dominante.
Retrouver dans la liste des pétitionnaires des artistes , des animateurs , des humoristes d'une grande humilité prouvent également le bien fondé de ce texte qui participe à l'émancipation des femmes qui dans nos belles villes de France décorent de manière charnelle et délicieuse nos rues et nos parcs, sans parler de ces magnifiques petites caravanes qui apportent une touche pittoresque à nos périphériques.
Je note avec plaisir la présence comme signataire de Richard Malka, grand avocat , défenseur de firmes comme Clearstream injustement attaquée par de petits scribouillards en mal de notoriété comme ce pitoyable Denis Robert qui ferait bien de prendre des cours de déontologie avec un autre illustre signataire qu'est Eric Zemmour, un éditorialiste proche des réalités de Français et que l'on entend plus guère aussi boycotté par la pensée dominante.
Je rejoins les avis de GracchusBab et Guillaume Kormann
Il va falloir vous plonger d'un peu plus près dans la lecture de Causette.
Il va falloir vous plonger d'un peu plus près dans la lecture de Causette.
A lire, une lettre à Beigbeider... http://www.rue89.com/2013/10/31/cher-fred-beigbeder-filles-seront-elles-putes-comme-les-autres-247107
Trouvé sur le site du Strass, pour une contestation moins beauf des projets liberticides et infantilisants du gouvernement.
Manifeste contre la pénalisation des prostituées et de leurs clients
September 16th, 2013
Quelles que soient nos opinions sur la prostitution, nos organisations sont unanimes pour affirmer que les prostituées ne doivent pas être pénalisées. Pour cela, le délit de racolage public doit être abrogé au plus vite et sans conditions.
Nous sommes également unanimes à considérer que la pénalisation des clients ne fera pas disparaitre la prostitution, mais accentuera la précarisation des prostituées en les forçant à davantage de clandestinité, et en les éloignant des associations de soutien et de santé communautaire, et des structures de soins, de dépistage et de prévention.
Isolé-es les un-es des autres, les prostitué-es seront davantage exposé-es à des risques de violences, d’exploitation, et à des contaminations au VIH sida et IST. Cette mesure va renforcer le statut d’inadapté-e social-e des prostitué-es, statut stigmatisant qui doit être supprimé. Considérer que les prostitué-es doivent être traité-es comme des mineur-es sans capacité d’exprimer leur consentement, les place dans une catégorie de citoyen-nes à part, favorise le stigma et les pratiques de discriminations. Au contraire, nous voulons qu’elles et ils soient protégés par le droit commun.
Nous, organisations signataires de ce manifeste, demandons l’abrogation immédiate du délit de racolage public et nous opposons à toute pénalisation des clients des prostitué-es, sous quelque forme qu’elle soit.
Manifeste contre la pénalisation des prostituées et de leurs clients
September 16th, 2013
Quelles que soient nos opinions sur la prostitution, nos organisations sont unanimes pour affirmer que les prostituées ne doivent pas être pénalisées. Pour cela, le délit de racolage public doit être abrogé au plus vite et sans conditions.
Nous sommes également unanimes à considérer que la pénalisation des clients ne fera pas disparaitre la prostitution, mais accentuera la précarisation des prostituées en les forçant à davantage de clandestinité, et en les éloignant des associations de soutien et de santé communautaire, et des structures de soins, de dépistage et de prévention.
Isolé-es les un-es des autres, les prostitué-es seront davantage exposé-es à des risques de violences, d’exploitation, et à des contaminations au VIH sida et IST. Cette mesure va renforcer le statut d’inadapté-e social-e des prostitué-es, statut stigmatisant qui doit être supprimé. Considérer que les prostitué-es doivent être traité-es comme des mineur-es sans capacité d’exprimer leur consentement, les place dans une catégorie de citoyen-nes à part, favorise le stigma et les pratiques de discriminations. Au contraire, nous voulons qu’elles et ils soient protégés par le droit commun.
Nous, organisations signataires de ce manifeste, demandons l’abrogation immédiate du délit de racolage public et nous opposons à toute pénalisation des clients des prostitué-es, sous quelque forme qu’elle soit.
Bedos vient de s'exprimer.Il regrette d'avoir signé le machin.
Rien de tout ça.Et vous au fait,quel but poursuivez-vous ? Pour Rioufol,d'accord ,peut -être j'aurais juste dû dire que je l'avais trop vu du temps de Sarkozy. Mais pour Zemmour et Lévy,je maintiens.D'ailleurs je ne suis pas la seule à les tacler. Je suis étonnée(sans plus)de votre jugement.Si je ne suis pas d'accord avec ce que je lis,je la ferme. Alors n'est-ce pas vous qui trépignez,julio?
Le misogyne patenté Zemmour,pas étonnant.Rioufol du Figaro,une nécessité.Moche comme il est,il n'a que cette solution. Mais Bedos,le fils de mon humoriste préféré! Quant à la dame Lévy la brune à grande gueule (la blonde,on voit qui c'est),l'odieuse,pas étonnant non plus de trouver cette saloperie chez elle.
DS : "Avant même sa parution, le "manifeste" est dénoncé dans une tribune du Monde, et évidemment, par Najat Vallaud-Belkacem, laquelle, après l'affaire Choper une fille en trois questions, ne saurait manquer une occasion de donner un coup de main à un effroi promotionnel."
Je sais pas si Najat Vallaud-Belkacem a des talents en promo mais son : "Les 343 salopes réclamaient en leur temps de pouvoir disposer librement de leur corps. Les 343 salauds réclament le droit de disposer du corps des autres. Je crois que cela n'appelle aucun autre commentaire" est bien troussé, et a, pour le coup plutôt des allures de "fermez le ban".
Je sais pas si Najat Vallaud-Belkacem a des talents en promo mais son : "Les 343 salopes réclamaient en leur temps de pouvoir disposer librement de leur corps. Les 343 salauds réclament le droit de disposer du corps des autres. Je crois que cela n'appelle aucun autre commentaire" est bien troussé, et a, pour le coup plutôt des allures de "fermez le ban".
Chapeau Daniel : le gars, y provoque le bazar sur le forum avec un bon gros sujet à la c..., (bien vu quand même, ça permet par ex. d'en coller une bonne au passage à l'autre énervée du bocal E. Levy) et hop, y se tire en W.E!
[quote=Le Matinaute]détournant habilement le "manifeste des 343 salopes" pour l'avortement
Habilement... ma foi, je trouve l'affirmation hasardeuse. Cette récupération est plus crapuleuse que "habile". Personnellement, je la considère comme une insulte aux 343 femmes courageuses, qui ont sauvé de la honte, du désespoir et de la mort nombre de leurs semblables, apportant une contribution majeure à l'abrogation d'une loi scélérate.
Rien de ce genre chez ces 343 mecs, qui ne "sauvent" rien, et surtout pas leur dignité.
Habilement... ma foi, je trouve l'affirmation hasardeuse. Cette récupération est plus crapuleuse que "habile". Personnellement, je la considère comme une insulte aux 343 femmes courageuses, qui ont sauvé de la honte, du désespoir et de la mort nombre de leurs semblables, apportant une contribution majeure à l'abrogation d'une loi scélérate.
Rien de ce genre chez ces 343 mecs, qui ne "sauvent" rien, et surtout pas leur dignité.
Débat confus et piégé, où l'on ne peut pas dire certaines choses sans être rangée dans un "camp".
J'ai pourtant envie de dire certains trucs: que l'abolitionnisme, dans une société violemment inégalitaire, est une monstrueuse hypocrisie qui ne peut que fragiliser encore plus les 80% de pauvres filles marchandisées, et priver de leur fierté les 20% qui arrivent à s'en sortir tant bien que mal (et ce n'est pas à nous de leur dire qu'elles s'égarent, qu'en savons-nous?) . Que stigmatiser les "clients" n'est pas malin à priori, mais finalement très instructif: ça fait sortir du bois (de charpente) plein de termites invisibles jusque là. Pouah, on aurait jamais cru, hein?
J'ai pourtant envie de dire certains trucs: que l'abolitionnisme, dans une société violemment inégalitaire, est une monstrueuse hypocrisie qui ne peut que fragiliser encore plus les 80% de pauvres filles marchandisées, et priver de leur fierté les 20% qui arrivent à s'en sortir tant bien que mal (et ce n'est pas à nous de leur dire qu'elles s'égarent, qu'en savons-nous?) . Que stigmatiser les "clients" n'est pas malin à priori, mais finalement très instructif: ça fait sortir du bois (de charpente) plein de termites invisibles jusque là. Pouah, on aurait jamais cru, hein?
Je ne me prononcerai pas sur le débat sur l'abolition de la prostitution ici car ce n'est pas le sujet.
en revanche, je suis très déçue par votre billet, M. Schneidermann. J'ai failli prendre l'abonnement mensuel mais finalement j'ai joué petits bras et pris celui d'un euro... bien m'en a pris !
Je lis Causette et je suis loin d'approuver tous leurs articles ainsi que la ligne éditoriale en général. J'ai d'ailleurs écrit un mail poli de remarques critiques au sujet d'un article et n'ai pas été publiée.
Et effectivement, j'ai trouvé leur sorte d'argumentaire contre le recours à la prostitution très pauvre et peu efficace (d'ailleurs intitulé : résister à la tentation..tout un programme. Accroche très discutable à mon sens)
Je pense d'ailleurs que ce mensuel manque de fond sur des sujets où il devrait être plus exigeant.
Pour autant, mon problème en lisant votre billet et qu'en renvoyant dos à dos ces 2 mensuels, alors même qu'ils ne disposent effectivement pas de la diffusion, vous ne pouvez vous empêcher de montrer votre position sur le "débat" en cours. Et je trouve donc le procédé peu honnête.
Et ça c'est embêtant car c'est justement ce que je recherche dans votre site.
en revanche, je suis très déçue par votre billet, M. Schneidermann. J'ai failli prendre l'abonnement mensuel mais finalement j'ai joué petits bras et pris celui d'un euro... bien m'en a pris !
Je lis Causette et je suis loin d'approuver tous leurs articles ainsi que la ligne éditoriale en général. J'ai d'ailleurs écrit un mail poli de remarques critiques au sujet d'un article et n'ai pas été publiée.
Et effectivement, j'ai trouvé leur sorte d'argumentaire contre le recours à la prostitution très pauvre et peu efficace (d'ailleurs intitulé : résister à la tentation..tout un programme. Accroche très discutable à mon sens)
Je pense d'ailleurs que ce mensuel manque de fond sur des sujets où il devrait être plus exigeant.
Pour autant, mon problème en lisant votre billet et qu'en renvoyant dos à dos ces 2 mensuels, alors même qu'ils ne disposent effectivement pas de la diffusion, vous ne pouvez vous empêcher de montrer votre position sur le "débat" en cours. Et je trouve donc le procédé peu honnête.
Et ça c'est embêtant car c'est justement ce que je recherche dans votre site.
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Tout à fait d'accord, on peut interdire tant qu'on veut, ça n'a jamais empêché des gens de braver la loi. Si je peux me permettre un parallèle, c'est comme les drogues, c'est interdit(bon, à part l'alcool et le tabac..), pourtant on peut en trouver partout, si on en veut vraiment... Tout le monde débat là-dessus comme si en abolissant officiellement la prostitution, en pénalisant les clients, tout ça allait s'arrêter d'un coup.
Interdire la prostitution est possible mais il faut s'en donner les moyens, ici le seul moyen (que je vois) c'est de permettre aux prostitue(e)s de se libérer de la contrainte pécuniaire qui est la raison pour laquelle la prostitution existe, tant que nous serons esclave de l'argent nous nous prostituerons, a cela il y a une réponse : le revenu de base
en nature ?
"tant que nous serons esclave de l'argent nous nous prostituerons, a cela il y a une réponse : le revenu de base": yo
C'est un argument classique, mais que rien ne permet de soutenir, car, personne n'est obligé de se contenter du revenu de base et d'aucuns pour vivre plus confortablement pourront toujours choisir en connaissance de cause ce mode de rémunération.
Qui pourrait les en blâmer, hormis des culs-bénits dont nous n'avons pas à nous soucier ?
Il faudrait un revenu de base plus qu'indécent pour supprimer l'idée même du recours à la prostitution.
Ce qui n'est pas près d'arriver.
En attendant, personne n'a d'argument recevable pour interdire le fait de monnayer la location de son corps sexué, car tout bêtement, il n'y a pas de différence qui tienne entre le corps sexué et le corps non sexué, si ce n'est à adopter des distinctions tombées du ciel.
Et quoi encore ?
yG
C'est un argument classique, mais que rien ne permet de soutenir, car, personne n'est obligé de se contenter du revenu de base et d'aucuns pour vivre plus confortablement pourront toujours choisir en connaissance de cause ce mode de rémunération.
Qui pourrait les en blâmer, hormis des culs-bénits dont nous n'avons pas à nous soucier ?
Il faudrait un revenu de base plus qu'indécent pour supprimer l'idée même du recours à la prostitution.
Ce qui n'est pas près d'arriver.
En attendant, personne n'a d'argument recevable pour interdire le fait de monnayer la location de son corps sexué, car tout bêtement, il n'y a pas de différence qui tienne entre le corps sexué et le corps non sexué, si ce n'est à adopter des distinctions tombées du ciel.
Et quoi encore ?
yG
Je crois justement que yo parle ici du revenu de base comme étant ce qui permet de s'affranchir d'une certaine nécessité de gagner un minimum d'argent sous peine de risque vital et d'anéantissement social. On peut ainsi tracer la limite entre une prostitution subie en raison d'un besoin d'argent pour se loger, se nourrir, se soigner, ou encore élever des gamins, et une prostitution choisie qui consisterait à vendre son corps pour vivre plus confortablement, sans que cette recherche de confort soit absolument vitale.
Je suis sensible à votre argument du "un(e) ouvrier(ère) qui loue ses bras et un(e) prostitué(e) qui loue son sexe, c'est au fond la même chose", mais il me semble qu'on peut trouver des arguments "recevables" qui vont contre ça. Du côté de la psychologie humaine et de la relation particulière que l'on a à la chose sexuelle (il est facilement plus traumatisant de subir un acte sexuel non désiré que de subir une heure de travail à la chaîne). Mais aussi du côté du fait qu'au final, il conviendrait peut-être de lutter contre toutes les formes de location (i.e. utilisation tarifée par autrui) du corps humain, et donc a fortiori de la location pour assouvir des besoins sexuels.
Je suis sensible à votre argument du "un(e) ouvrier(ère) qui loue ses bras et un(e) prostitué(e) qui loue son sexe, c'est au fond la même chose", mais il me semble qu'on peut trouver des arguments "recevables" qui vont contre ça. Du côté de la psychologie humaine et de la relation particulière que l'on a à la chose sexuelle (il est facilement plus traumatisant de subir un acte sexuel non désiré que de subir une heure de travail à la chaîne). Mais aussi du côté du fait qu'au final, il conviendrait peut-être de lutter contre toutes les formes de location (i.e. utilisation tarifée par autrui) du corps humain, et donc a fortiori de la location pour assouvir des besoins sexuels.
"Je suis sensible à votre argument du "un(e) ouvrier(ère) qui loue ses bras et un(e) prostitué(e) qui loue son sexe, c'est au fond la même chose", mais il me semble qu'on peut trouver des arguments "recevables" qui vont contre ça. Du côté de la psychologie humaine et de la relation particulière que l'on a à la chose sexuelle (il est facilement plus traumatisant de subir un acte sexuel non désiré que de subir une heure de travail à la chaîne). Mais aussi du côté du fait qu'au final, il conviendrait peut-être de lutter contre toutes les formes de location (i.e. utilisation tarifée par autrui) du corps humain, et donc a fortiori de la location pour assouvir des besoins sexuels."
Hélas, Jules, "la relation particulière que l'on a à la chose sexuelle" est une construction sociale. Or, c'est précisément parce que notre société est hypocrite en matière sexuelle qu'elle stigmatise la prostitution et les prostitutées, à tel point que le terme de putain est au fondement de nombre de nos insultes.
N'inversons pas les rôles, les causes et les conséquences. La prostitution n'est pas "sale" ou "traumatisante" ipso facto, elle le devient éventuellement lorsque notre société fait tout pour considérer que cela doit l'être (comme elle le fait déjà pour la masturbation ou le fait de coucher avec plusieurs personnes gratuitement et pour le plaisir simplement. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si après « Putain », l'autre insulte liée au corps sexué qui ose s'affranchir de l'opprobre sociétal est "Salope"), pour maintenir la forme de pouvoir la plus répandue, celle sur les esprits, via l'emprise sur les corps sexués.
Pas la peine d'être un grand foucaldien pour le saisir, mais merci néanmoins à lui pour l'avoir si bien souligné en son temps.
Personne n'a le droit de m'imposer ce qui doit me révulser, me traumatiser. Ce n'est pas aux autres de me dire si je dois avoir honte, me sentir mal lorsque je ne cause de tort, éventuellement, à personne d'autres que moi-même.
C'est pourtant exactement ce que font les abolitionnistes et autres paternalistes vis-à-vis des prostitués. Ils leurs imposent leur ressenti (comme à l'inverse les abrutis signataires de la pétition dont nous parlons qui eux, aussi connement, mais de manière opposée, supposent qu'il n'y a aucun dommage puisque eux, à la manière des violeurs, sont d'accord...), leur valeurs, en bon moralisateur qu'ils sont.
Si on doit lutter contre la location de son corps, c'est contre toute forme de travail que l'on doit lutter, si on souhaite être cohérent intellectuellement. Ce que ne défendent aucunement les abolitionnistes, loin s'en faut.
Ce qui les rend de fait inconséquents et condamnables.
yG
Hélas, Jules, "la relation particulière que l'on a à la chose sexuelle" est une construction sociale. Or, c'est précisément parce que notre société est hypocrite en matière sexuelle qu'elle stigmatise la prostitution et les prostitutées, à tel point que le terme de putain est au fondement de nombre de nos insultes.
N'inversons pas les rôles, les causes et les conséquences. La prostitution n'est pas "sale" ou "traumatisante" ipso facto, elle le devient éventuellement lorsque notre société fait tout pour considérer que cela doit l'être (comme elle le fait déjà pour la masturbation ou le fait de coucher avec plusieurs personnes gratuitement et pour le plaisir simplement. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si après « Putain », l'autre insulte liée au corps sexué qui ose s'affranchir de l'opprobre sociétal est "Salope"), pour maintenir la forme de pouvoir la plus répandue, celle sur les esprits, via l'emprise sur les corps sexués.
Pas la peine d'être un grand foucaldien pour le saisir, mais merci néanmoins à lui pour l'avoir si bien souligné en son temps.
Personne n'a le droit de m'imposer ce qui doit me révulser, me traumatiser. Ce n'est pas aux autres de me dire si je dois avoir honte, me sentir mal lorsque je ne cause de tort, éventuellement, à personne d'autres que moi-même.
C'est pourtant exactement ce que font les abolitionnistes et autres paternalistes vis-à-vis des prostitués. Ils leurs imposent leur ressenti (comme à l'inverse les abrutis signataires de la pétition dont nous parlons qui eux, aussi connement, mais de manière opposée, supposent qu'il n'y a aucun dommage puisque eux, à la manière des violeurs, sont d'accord...), leur valeurs, en bon moralisateur qu'ils sont.
Si on doit lutter contre la location de son corps, c'est contre toute forme de travail que l'on doit lutter, si on souhaite être cohérent intellectuellement. Ce que ne défendent aucunement les abolitionnistes, loin s'en faut.
Ce qui les rend de fait inconséquents et condamnables.
yG
Merci pour le temps gagné grâce au Vite dit !!
parce que quitte à se taper une fille qui n'a pas envie...
... Autant se farcir sa femme... Il parait que c'est déjà la majorité des cas... Les pervers braconnent dans la famille...
Désolée de casser la joyeuse ambiance... le bien le mal et le reste.
... Autant se farcir sa femme... Il parait que c'est déjà la majorité des cas... Les pervers braconnent dans la famille...
Désolée de casser la joyeuse ambiance... le bien le mal et le reste.
"vous offre en 42 minutes chrono un rattrapage sur l'affaire de l'espionnage par la NSA si, trop accaparé par les controverses sur la prostitution, vous n'y avez rien compris jusqu'à présent."
Désolé Monsieur Schneiderman, mais il ne sert à rien d'un côté de s'indigner de (et donc de s'intérêsser à) la surveillance généralisée, si c'est pour permettre de l'autre côté aux gouvernants paternalistes de venir s'immiscer entre deux adultes consentants. Oui, je parle sciemment de consentement en matière de prostitution. Car, tout le monde sera d'accord pour s'opposer au proxénétisme et à la traite des blanches. La question de l'esclavage étant indépendante, quoi qu'en pensent les abolitionnistes, de celle de la prostitution.
Si Causeur et Causette s'y prennent tous les deux comme des pieds, un comble, pour défendre des points de vue opposés en matière de péripatétisme. Il n'en reste pas moins que le combat contre les abolistionnistes est primordial, car c'est là que se joue la véritable emprise des pouvoirs sur les personnes, c'est là que la surveillance généralisée « prend corps ».
Vous ne pouvez donc faire mine de vous intérêsser à l'un (la prostitution) pour mieux vendre l'autre (la surveillance), lorsque la surveillance n'est qu'un moyen pour mettre en pratique ce type de fin que nous propose ces paternalistes, se proclamant paradoxalement féministes, qui non content de vouloir penser à notre place... pensent au contraire comme des pieds.
yG
Désolé Monsieur Schneiderman, mais il ne sert à rien d'un côté de s'indigner de (et donc de s'intérêsser à) la surveillance généralisée, si c'est pour permettre de l'autre côté aux gouvernants paternalistes de venir s'immiscer entre deux adultes consentants. Oui, je parle sciemment de consentement en matière de prostitution. Car, tout le monde sera d'accord pour s'opposer au proxénétisme et à la traite des blanches. La question de l'esclavage étant indépendante, quoi qu'en pensent les abolitionnistes, de celle de la prostitution.
Si Causeur et Causette s'y prennent tous les deux comme des pieds, un comble, pour défendre des points de vue opposés en matière de péripatétisme. Il n'en reste pas moins que le combat contre les abolistionnistes est primordial, car c'est là que se joue la véritable emprise des pouvoirs sur les personnes, c'est là que la surveillance généralisée « prend corps ».
Vous ne pouvez donc faire mine de vous intérêsser à l'un (la prostitution) pour mieux vendre l'autre (la surveillance), lorsque la surveillance n'est qu'un moyen pour mettre en pratique ce type de fin que nous propose ces paternalistes, se proclamant paradoxalement féministes, qui non content de vouloir penser à notre place... pensent au contraire comme des pieds.
yG
[quote="touche pas à ma pute".]
Ma pute ???!! Le « Ma » me dérange fortement mais qu’attendre d’hommes qui considèrent encore et toujours que le corps de la femme leur appartient. Rien que le titre de leur manifeste les discrédite ; ils ne sont pas pour la liberté mais pour la domination.
[quote=ce qu'il faut de grandes gueules de la télé (Zemmour, Bedos fils, Rioufol)]
Donc ces braves gars, opposés au mariage gay au nom de la famille, sont aussi partisans de la prostitution ? Toujours au nom de la famille je suppose ?
Ma pute ???!! Le « Ma » me dérange fortement mais qu’attendre d’hommes qui considèrent encore et toujours que le corps de la femme leur appartient. Rien que le titre de leur manifeste les discrédite ; ils ne sont pas pour la liberté mais pour la domination.
[quote=ce qu'il faut de grandes gueules de la télé (Zemmour, Bedos fils, Rioufol)]
Donc ces braves gars, opposés au mariage gay au nom de la famille, sont aussi partisans de la prostitution ? Toujours au nom de la famille je suppose ?
Vomir...
Comparer Causette et Causeur... Et attribuer un "match nul" digne d'un supporter beauf de foot...
Qui connait Causette ??? Peu de monde, et rares sont les citations ou les invitations sur les plateaux télés... Tout mâle que je suis, je le lis très régulièrement et j'apprécie le décalage constant... Seule une lecture "à la va vite" d'un éditorialiste blasé ne saura pas y détecter du second voire du troisième degré...
Qui ne connaît pas Causeur ? et sa furieuse rédactrice invitée partout, tout le temps... Aux idées ultra-réac et crypto-fascistes, toujours à la limite de la légalité, ça fait monter l'AUDIMAT même sur @si... Les poncifs éculés, les "idées" bestiales et la degré zéro du raisonnement trouvent toujours chez chacun de nous la part d'animalité qui obère toute humanité...
Alors de grâce pas de comparaison...
Quant au sujet de la prostitution, il faut être bien être un mâle obtu pour n'y voir qu'une antienne journalistique rebattue et sans intérêt... Le débat doit avancer sur cette pratique, quintessence du libéralisme et du capitalisme : posséder la force de travail de l'autre jusqu'à son corps lui même... tout en trouvant chez les exploités eux mêmes suffisamment de laudateurs zélés pour justifier l'injustifiable.
Et pas de pudibonderie de ma part... La sexualité débridée entre de multiples adultes consentants divers et variés peut très largement s'épanouir sans y mêler un rapport de domination par l'argent... Mais il faut pour cela un tant soit peu d'échanges intellectuels...et une empathie altruiste ce qui semblent manquer à ces "salopards" qui finalement portent bien leur nom.
Question subsidiaire pour ces "salopards" : si c'était un "métier comme un autre", conseilleraient ils à leur enfant de suivre un CAP, un Bac Pro ou un BTS Prostitution (suivant le degré de qualification le service et les conditions de travail ne seraient évidemment pas le même, le salaire non plus...) ?
Comparer Causette et Causeur... Et attribuer un "match nul" digne d'un supporter beauf de foot...
Qui connait Causette ??? Peu de monde, et rares sont les citations ou les invitations sur les plateaux télés... Tout mâle que je suis, je le lis très régulièrement et j'apprécie le décalage constant... Seule une lecture "à la va vite" d'un éditorialiste blasé ne saura pas y détecter du second voire du troisième degré...
Qui ne connaît pas Causeur ? et sa furieuse rédactrice invitée partout, tout le temps... Aux idées ultra-réac et crypto-fascistes, toujours à la limite de la légalité, ça fait monter l'AUDIMAT même sur @si... Les poncifs éculés, les "idées" bestiales et la degré zéro du raisonnement trouvent toujours chez chacun de nous la part d'animalité qui obère toute humanité...
Alors de grâce pas de comparaison...
Quant au sujet de la prostitution, il faut être bien être un mâle obtu pour n'y voir qu'une antienne journalistique rebattue et sans intérêt... Le débat doit avancer sur cette pratique, quintessence du libéralisme et du capitalisme : posséder la force de travail de l'autre jusqu'à son corps lui même... tout en trouvant chez les exploités eux mêmes suffisamment de laudateurs zélés pour justifier l'injustifiable.
Et pas de pudibonderie de ma part... La sexualité débridée entre de multiples adultes consentants divers et variés peut très largement s'épanouir sans y mêler un rapport de domination par l'argent... Mais il faut pour cela un tant soit peu d'échanges intellectuels...et une empathie altruiste ce qui semblent manquer à ces "salopards" qui finalement portent bien leur nom.
Question subsidiaire pour ces "salopards" : si c'était un "métier comme un autre", conseilleraient ils à leur enfant de suivre un CAP, un Bac Pro ou un BTS Prostitution (suivant le degré de qualification le service et les conditions de travail ne seraient évidemment pas le même, le salaire non plus...) ?
Est-ce que les hebdos qui ont donné la parole aux "343 salopes" (que je ne remercierais jamais assez de m'avoir aidée à avorter dans de bonnes conditions tout en détruisant tous les tabous des années post-soixante-huitardes) se sont fait du blé avec leurs témoignages ?
Moi, à l'époque, je dévorais toutes ces pages d'hebdos qui laissaient parler des femmes meurtries (parce qu'on y trouvait aussi les récits d'avortements ratés de femmes inconnues et pauvres), pour ouvrir un chemin qui a fini par mener à la loi Veil.
Je ne crois pas... je n'ai pas envie d'ailleurs.
Mais je souhaiterais suggérer aux 343 salauds d'aller se prostituer avenue de Clichy par exemple, à Paris, de se soumettre à des réseaux maffieux chinois (beaucoup de Chinoises, les pauvres... tapinent vers le Monoprix), et de venir ensuite clamer sur un hebdo managé par une journaliste qui ne sait que hurler sa haine sur les plateaux télé de potes où elle est invité...
S'ils ont les moyens, ces (pour l'instant 19) salopards, de se payer des "escort" bien roulées et bien prop'sur elles, tant mieux pour eux... et pour elles. Mais si c'était après avoir été violés, tabassés, malmenés, emmenés à dash et pour se faire mettre par des gros cons bavouillants, brutaux, pathétiques... j'aimerais les y voir. Et copier ces femmes militantes pour justifier un commerce humain, là merdre ! C'est vraiment une bande de gros nuls.
Moi, à l'époque, je dévorais toutes ces pages d'hebdos qui laissaient parler des femmes meurtries (parce qu'on y trouvait aussi les récits d'avortements ratés de femmes inconnues et pauvres), pour ouvrir un chemin qui a fini par mener à la loi Veil.
Je ne crois pas... je n'ai pas envie d'ailleurs.
Mais je souhaiterais suggérer aux 343 salauds d'aller se prostituer avenue de Clichy par exemple, à Paris, de se soumettre à des réseaux maffieux chinois (beaucoup de Chinoises, les pauvres... tapinent vers le Monoprix), et de venir ensuite clamer sur un hebdo managé par une journaliste qui ne sait que hurler sa haine sur les plateaux télé de potes où elle est invité...
S'ils ont les moyens, ces (pour l'instant 19) salopards, de se payer des "escort" bien roulées et bien prop'sur elles, tant mieux pour eux... et pour elles. Mais si c'était après avoir été violés, tabassés, malmenés, emmenés à dash et pour se faire mettre par des gros cons bavouillants, brutaux, pathétiques... j'aimerais les y voir. Et copier ces femmes militantes pour justifier un commerce humain, là merdre ! C'est vraiment une bande de gros nuls.