"Ces jeux attirent beaucoup de cas pathologiques"
Les émission de télé-réalité peuvent-elles conduire les candidats au suicide ? C'est la question que posait cette semaine un documentaire diffusé sur Canal+. Ce film revenait aussi sur les conditions dans lesquelles ce genre télévisuel - qui a maintenant plus de dix ans - a forcé les portes de la télévisions française au début des années 2000. Ces émissions qui fleurissent sur les principales chaines privées sont-elles nocives pour la santé mentale des téléspectateurs? Nos invités sont Grégory Héraud, réalisateur de ce documentaire, et Alain Meunier, psychiatre qui avait travaillé avec des productions de télé-réalité (Koh-Lanta, L'Île de la tentation), pour un suivi psychologique des candidats.
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Sébastien Bohler expliquait : « Après, devant le spectacle des malheurs d'autrui, ca nous est égal. On est un peu moins choqué. On le voit par exemple avec les jeux vidéo. Tous les jeux en ligne, ou de violence, ce qu'on constate, c'est une habituation, une désensibilisation. Ce qui fait qu'on a des expériences ou les gens portent moins facilement secours à autrui après avoir joué à des jeux vidéo violents. » Ce à quoi Daniel Schneidermann répondait : « Si vous attaquez les jeux vidéo, Sebastien, va y avoir des réactions dans le forum. », alors parfaitement conscient que l'exemple va prendre certaines personnes à rebrousse-poil. Pourquoi lui répondre ça d'ailleurs, pourquoi ne pas lui demander d'expliciter cet exemple ? Il me semble que les émissions ne rechignent pas à un petit hors sujet d'ordinaire, si il peut éclairer le sujet d'une autre manière. Je suis évidemment tenté, à cette réaction, de me dire que M. Schneidermann souscrit tout simplement au commentaire, que ça lui convient, comme exemple, et qu'on peut continuer à parler télé-réalité.
Il s'avère, à la lecture des commentaires, que l'exemple indispose effectivemment, et que je fais partie des personnes qu'il indispose. A un autre niveau le commentaire de M. Schneidermann m'indispose également, parce qu'il me donne l'impression que les réactions qui vont suivre vont être violentes, et pourquoi pas gratuites, mais certainement irrationnelles. Ca me donne la sensation que s'insurger, dans ce cas, c'est le faire gratuitement, primitivement. Qu'on serait pris en tort, en tant que personnes appréciant les jeux vidéo, vu qu'on nous a lancé de l'eau bénite - un message de vérité - au visage. Ca nous rend vains et futiles.
J'ignorais, en regardant l'émission, que je serais confronté à ça, mais je sais pertinemment, au moment ou je l'entend, qu'elle vient de me perdre, et que je serai incapable d'en considérer la suite dans les minutes qui vont venir. Pourquoi ? A cause de la manière dont c'est expulsé, et que j'évoquais juste avant, mais aussi parce que c'est une rengaine qui mélange un peu tout. D'autres forumeurs ont déjà réagi, certains par un sarcasme compréhensible et (visiblement) attendu, d'autres remettent en question la qualité de certaines études (pourquoi ne le feraient-ils pas ? M. Bohler doit être le premier à savoir que de nombreuses d'entre-elles cherchent simplement à appuyer, en « pipant » l'expérience, un avis déjà existant), et les derniers appellent à ne pas tout mélanger. Moi ? J'hésite. Je cherche encore un peu. J'en suis au stade ou j'estime quelque peu vain d'essayer d'apporter mon opinion sur le sujet, juste parce que c'est ici. Pas complètement vain, mais pas loin. Et je suis conscient qu'il y a une certaine violence dans ce que je dis, parce que ça revient à considérer des interlocuteurs que je considère comme étant rationnels, voire même intéressants, comme étant sur cet aspect trop bornés pour m'entendre. Alors je vais essayer. Arrêt sur image à Arrêts sur Images.
Rappelons les propos de M. Bohler : « Après, devant le spectacle des malheurs d'autrui, ca nous est égal. On est un peu moins choqué. On le voit par exemple avec les jeux vidéo. Tous les jeux en ligne, ou de violence, ce qu'on constate, c'est une habituation, une désensibilisation. Ce qui fait qu'on a des expériences ou les gens portent moins facilement secours à autrui après avoir joué à des jeux vidéo violents. » Qu'est-ce qui est susceptible de déranger dans cet exemple ? Au moment ou je les ai entendus, j'aurais immédiatement dit la possibilité que quelqu'un puisse moins porter secours à un de ses pairs parce qu'il joue aux jeux vidéo. C'est fort, comme proposition ; c'est choquant, même. Si je ne jouais pas, moi-même, à des jeux vidéo, j'aurais sans doute été disposé à me dire « Ah oui, quand même, une activité aussi banale et récréative peut mener à ça ? » C'est quelque chose qui avait le droit à ses zones du cerveau, à ses hormones. Un « On peut apporter des preuves chiffrées, c'est un débat, mm. », ça rend chiffon.
De quel jeux vidéo parle-t-on d'ailleurs ? C'est un peu confus. D'abord, des « jeux en ligne, ou de violence », puis, plus franchement, des « jeux vidéo violents ». Qu'est-ce qu'un jeu vidéo violent ? Là, ça se complique. Rien n'est dit à ce propos, donc on va être obligé de deviner, de tatoner, de se demander. Cela comprend-t-il un jeu vidéo comprenant des scènes d'action, avec des explosions et des tirs partout, « comme dans les films » ? Les jeux d'art martiaux, ou les combattant s'affrontent un à un (plus communément appelés jeux de baston) doivent certainement en faire partie. Faudrait-il comprendre les jeux de course automobiles - les vrombissements et la tole froissée dans les virages (c'est violent de la tole froissée, non ?) ? J'aurais bien envie d'y inclure, en tout cas, les jeux d'aventure et de rôle (ah, les jeux de rôle), ou l'on explore moult donjons pour s'affairer au décès de tous les monstres existants.
On ignore tout autant les personnes concernés, ou ce qu'on appelle un phénomène d'habituation. Faut-il jouer plusieurs mois, plusieurs années de jeuxvidéoviolents, pour ne plus avoir une seule pensée pour un SDF, sur le trottoir ? Quand n'est-on plus perturbé par les images de guerre et de violence, à la télé ? A quel moment ne s'arrête-t-on plus pour tenir les portes, aider quelqu'un à se relever, ou à redémarrer sa voiture ? Se mettra-on à leur cracher à la gueule et les hommes à frapper les femmes, quelques années plus tard ?
J'ai pleinement conscience des monstres médiatiques dans il est souvent question - les jeux de rôle en ligne (MMORPG), et les jeux d'action réalistes à la première personne (Call of Duty, Battlefield) ou à la troisième (GTA - ASI avait fait une émission sur le 5e d'entre-eux) - mais je serais incapable de dire si c'est bien de ces jeuxvidéoviolents dont il est question dans lespreuveschiffrées. Je me demande, d'ailleurs, si le fait qu'ils soient ou non réalistes ne serait pas à prendre en compte. N'est-ce un point qui devrait entrer en ligne de compte ? (On tendra, malgré tout, à préférer le terme « plausible ».)
Tant d'inconnues, il s'avère, dans un exemple censé appuyer l'habituation à certains programmes télé. Le simple fait de vouloir mettre en relation la violence fictive des jeuxvidéoviolents à une désensibilisation réelle c'est, je pense, mettre de côté que le joueur a conscience que les évènements qui se traduisent devant lui n'ont absolument rien de réel. Mais il fait comme si, il consent. On a un terme, pour ça (on en parle souvent parce que ça fait classe, quand même) : la suspension consentie de l'incrédulité. Même si dans les faits, elle se rompt pour un rien, à la moindre défaillance, à la moindre faute de goût. Dans émission de télé réalité, c'est des vrais gens. C'est con à dire, mais on en est conscient, à tout moment, qu'il s'agit de vraies personnes. On satisfait son schadenfreude. On est fasciné par ce qui s'y passe. On risque son endogène. On savait pas. C'était si simple.
Voilà. Je me mêle à la foule, je livre une réaction attendue. Je fais court. Parce que les jeuxvidéoviolents, c'est une jolie marotte, mais c'est une marotte quand même.
Je tiens à préciser qu'on pourrait mobiliser aussi des interprétations anthropologiques, sociologiques ou encore psychanalytiques pour donner sens à cette "schadenfreunde", mais d'une manière complètement différente. D'ailleurs, pourquoi ne pas réinviter Serge Hefez 10 ans après...
Mais pour cela, encore faudrait-il prendre du recul par rapport à notre glorification de la science qui explique tout. À ce sujet je conseille au neurobiologiste de jeter un œil au fameux "Qu'est-ce qu'est la science ?" d'Alan Chalmers. Histoire d'assouplir un peu ses certitudes.
Un étudiant étasunien, sur un forum que je fréquente, voit son chat de 14 ans menacé par un cancer au haut de la patte. Il faut amputer, ou ça le tue. Le vétérinaire demande des sous (mille dollars). Il lui reste 3 jours pour récolter, en gros, 500 dollars.
On peut voir une photo du greffier là. Ceux qui donneraient cent dollars ont même droit à une jolie photo post-opératoire du chat à trois pattes, mais qui ronronne encore pour quelques années.
http://www.indiegogo.com/underthemilkyway
C'est un chat. Déjà bien adulte. Mérite-t-il nos sous pour vivre encore, bien qu'handicapé ? Ca se discute. Faut-il le soutenir ? C'est mon choix. Va-t-il survivre ? Vous pouvez voter ici.
Voilà. Témoignage : mon propre chat avait survécu à deux opérations, la troisième ne l'a pas sauvé. Il me manque, putain.
Cette pseudo caution (pseudo) scientifique est absolument insupportable.
J'ai l'impression de voir une pub pour une lessive ou un zigoto en blouse blanche me dit d'un ton inspiré :
Les tensioactifs, les polyphosphates et les oxydants opèrent au nœud de l'armure de fibres, végétales ou synthétiques, en dégradant et en fractionnant les molécules organiques : les triglycérides et les glucides de la catégorie des diholosides.
Bref, la lessive lave le linge !
Et Bohler lui, me lessive.
À bon entendeur…
Car je suppose que pour participer à Koh-Lanta, les candidats voient les toubibs de la prod avant, histoire d'éviter ceux dont la condition physique pourrait faire craindre une trop mauvaise pub (en cas de décès pendant le jeu). Et puis il faut bien se couvrir au cas où la famille attaquerait.
J'aimerais savoir si les producteurs prennent le risque de contredire ces toubibs-là... Ça m'étonnerait.
Or dans cette émission, un truc très intéressant est dit : les producteurs (pas tous, pas tous... seulement "certains"...) n'hésitent pas à outrepasser le diagnostic du psy. J'eusse aimé que nous creusassiions dans ce sens. (ouais, ça va...)
Parce qu'arrêtez-moi si je me trompe, mais il me semble évident que les producteurs et trices de ce genre d'émission, en particulier celles "d'enfermement", n'engagent des psys que pour trier les bons borderline des mauvais : " tu me mets les bons zinzins mais PAS les psychopathes, ok ? On veut du wannabe manipulable, pas du serial killer ! Ni du neurasthénique complet ! Et tu m'évites à tout prix les gens "normaux", merci, qu'est-ce qu'ils sont chiants ceux-là..."
En tout cas si j'étais comme eux, c'est-à-dire à la recherche du profit maximum grâce au "spectacle maximum", je n'hésiterais pas une seule seconde, d'autant plus que le suicide s'il doit avoir lieu n'aura lieu qu'après le jeu car jusqu'au bout le miroir aux alouettes remplira son office. Et puis personne n'aura de preuve pour imputer la cause du suicide directement à l'émission, il sera aisé de dire que le ver était dans le fruit bien avant non non non on n'y pouvait rien pensez-vous ma bonne dame si on avait su !
M'enfin bon, tout ça c'est d'la faute à pas d'chance, ma bonne dame, tout ça c'est la fatalité. C'est pas la faute des psys non plus. Ils sont, comme nous tous, tellement manipulables... N'est-ce pas ?
Sans regarder l'émission car pour reprendre un commentaire, je ne regarde pas ces émissions poubelle et ne vais donc pas perdre mon temps à leur décorticage. Je conçois que ça intéresse un scientifique. Mais l’intérêt que porte un biologiste à l'analyse de cacas divers ne les rend pas attractifs pour autant.
Alors , ne perdons pas de temps à dénigrer : méprisons. Si personne ne visionne ce genre de sujet, ASI passera à autre chose. Sinon, faisons le gros dos, ils vont se lasser.
Statistiques nationales et internationales sur le suicide et ses causes .
Sinon même si les gens ne joue pas aux "jeux vidéos" ils ont toujours eu une "compulsion "à commettre des meurtres, je dirais presque que c'est inhérent à la nature humaine. Seulement aujourd'hui c'est bien plus médiatisés qu'avant. Voilà pourquoi on a tendance dire qu'il y a plus de meurtres de nos jours qu'avant.
Et aussi ne pas oublier les nombreuses déficiences aux divers Plans santés, comme la fermetures de 100 000 lits rien qu'en Psychiatrie, et la réduction de personnels, de services de soins, qui fait que la plupart des SDF sont en fait des anciens de l'Hôpital dont on a décidé "en haut lieu" qu'ils pouvaient se prendre en charge tout seuls.
Il n' y a pas de petites économies et donc c'est les plus fragiles qui en paient les pots cassés. Les criminels comme les victimes. Même les flics en ont peur d'eux des psychopathes qui se baladent librement et pense que de temps en temps à se soigner en secteurs. La sectorisation mise en place et le fameux droit du "patient à décider " de rester ou pas à l'hosto a fait que la plupart sont dans la rue.
En 30 ans de métier j'ai vu la dégradation du sytème sociale et hospitalier ...Par contre les cliniques privées elles se développent comme des "amanite phalloides" sur du fumier. Sinon la plupart des suicides se passe sous les trains de la bientôt défunte SNCF !
Mon méri qui y a bossé en tant que conducteur l'a vécu combien de fois; Il y a même des "endroits particuliers " pour cela ..Comme il est pas prévu de ralentir "il s'attendait toujours à ce qu'un de ces "amoureux des roues" de trains se jettent sous sa machine.
Chaque conducteur cheminot à son lot de suicidés et il avait parfois un arrêt de travail pour "récuperer" ...Et là encore qu'il soit à la retraite on voit que cela s'arrange pas ...C'est pas à la télé que les gens se suicident le plus. Au boulot aussi de plus en plus.....On en a des preuves assez souvent.
La plupart des problèmes sur les trains sont souvent du à un des ces nombreux désespérés "qui prends le train non en marche mais en pleine poire. Et aussi il faut le dire au "manque de personnels", du remplacement des cheminots spécialisés dans la maintenance par des sociétés de sous-traitants qui sous-traitent encore ......Il n' y a plus de service publique désormais donc ca merde partout sur le Réseau Ferré de France (nouveau nom de la société privatisée !)
Désolée d'être crue ....
Bien-sûr ce savoir existe mais on ne peut pas justifir un avis subjectif sur une émission à chaque fois par des expèriences faites dans un tout autre contexte.
J'ai l'impression de retourner à la fac en vous regardant ;-)
Je note avec plaisir que l'analyse transactionnelle a été (très) brièvement évoquée dans ce forum (mais moins fréquemment que le rap, étonnant non ?). Je pense en effet qu'une des questions que pose le succès de cette forme de télévision, en particulier pour ceux qui ne la regarde pas, c'est la perversité, voire la cruauté qui existe dans (presque ?) tous les rapports humains, et que l'on ressent parfois comme la preuve que nous sommes "restés des animaux". En ce sens, l'émission dépasse le cadre de l'analyse critique des médias (merci à elle), et la démonstration de Bohler nous éclaire utilement avec l'introduction de la notion de Schadenfreunde (dont je ne saisis toujours pas, au passage, pourquoi il est pertinent de savoir si c'est un sentiment ou une émotion).
Quoiqu'il en soit, vivement qu'un spécialiste en neuromarketing démontre que nos cerveaux sont plus disponibles après une bonne dose de schadenfreunde, ça nous fera un bon sujet d'émission pour @sinautes du troisième type.
Enfin il me faut pinailler à mon tour : on a comparé sur ce forum le chiffre des 18 suicides à un taux de mortalité globale, et on lui a fait dire que les castings étaient orientés vers des personnes psychologiquement fragiles. Tout cela relève de l'épidémiologie en premier lieu, qui est une science rigoureuse pour ne pas dire austère, ou chiante. Mais sans cette rigueur, on peut prendre un chiffre et lui faire dire n'importe quoi.
Ainsi, je pourrais (imaginons, et ce n'est pas complètement inimaginable) trouver une cinquantaine de cancers de la prostate chez d'anciens participants des chiffres et des lettres. De là à conclure que Romeschko file le cancer ... Pour envisager d'interpréter ce 18, il faut d'abord le rapporter au nombre total de participants et comparer le taux obtenu au taux de suicide de la même classe d'âge (a priori 15-25 ans, l'un des deux âges où l'on se suicide le plus soit dit en passant), dans des pays comparables. Ce travail, au moins en estimations, auquel les journalistes d'@si n'ont peut-être pas plus d'énergie à consacrer que moi, montrerait peut être que les participants de ces émissions se suicident plus que la population générale. De là, on pourrait débattre sans fin de l'œuf (castings orientés) ainsi que de la poule (désordres psychiatriques induits par l'émission).
Nonobstant ces considérations (et quelques autres lues sur le forum) l'équipe d'@si semble prête à maintenir le cap, une des quelques bonnes nouvelles de la rentrée.
http://www.viralviralvideos.com/2012/09/09/x-factor-contestant-burns-demi-lovato/
Vous auriez dû nous prévenir !
Que ne ferait on pas pour avoir un alibi, se justifier et sauver sa "moralité"!!
Cela dit, on ne peut pas dire que la concurrence soit quelque chose de naturelle tout simplement. Le capitalisme est la première société humaine où les rapports sociaux ne sont médiatisé que par la main invisible du marché. Il ne faut pas oublié que la télé vend des créneaux de cerveaux pour la publicité.
Mais j'aime tout autant l'analyse médiatique, et l'approche des médias par le social.
Heureusement que cet été, Maja nous a régalé avec des sujets ayant une « vraie profondeur ».
Alors la critique est toujours facile et je préfère positiver avec quelques sujets qui me feraient plaisir s'ils étaient traités sur la saison 2012/2013 :
"La démocratie représentative est-ce vraiment la démocratie ?",
"La commission trilatérale est-elle la commission économique du monde occidental ?"
(je ne souhaite pas qu’on parle des théories de conspiration qu'on associe généralement à cette institution mais il me semble que discuter simplement de cette institution non gouvernemental qui possède son site, des vidéos … serait déjà inestimable: http://www.trilateral.org/),
« Y a-t-il une alternative à l’économie mondialisée en crise »
« Faut-il réguler la sphère financière dans un monde économique ouvert mondialement ? »
Ou encore,
« L’Europe est-elle plus démocratique que la Chine ? »
A bon entendeur...
"La téléréalité pousse t-elle au suicide?" Pourquoi cet angle?
OUI pour une emission de decryptage média il est fondamental d'aborder la téléréalité. Mais comme ça??? Est-ce un sabotage délibéré pour faire hurler sur le forum?
Quid des mécanismes de montage, de production,de dispositif? De la methodologie avec laquelle on transforme des êtres en chair à télé, de l'aspect financier (qui est rémunéré? Qu'est-ce qui coûte cher, ou qui rapporte?) Qu'y a t-il dans les contrats? A qui les candidats "apartiennent"-ils après une émissions? Quel sont les rapports de domination/soumission? Bref Comment et pourquoi ses images se contruisent...
c'est la première de la rentré, je pense pas trop la regarder, bien qu'il faille décortiquer la t.v, ça passe, mais là c'est trop pour moi, c'est de la daube, un laboratoire de population standard de notre système, dont déjà, c'est une souffrance pour moi, de devoir côtoyer, ça ferais ressortir quoi, pendant combien de temps des gens stéréotyper, vont tenir ensemble, ça parle de quoi, je connais vaguement,
est ce scientifique, pédagogique, enfin ça apporte quoi, je comprends pas le truc, c'est mon opinion, après dire que l'on sait ce qui est bien ou pas bien, ben c'est de quel côté on se trouve, savoir comment ce comporter avec ce genre d'individus, en les regardants dans leurs "cages", il y a ceux qui s'en foutent comme moi, je pense , et puis les autres, dont je sais pas ce que ça leurs apportes, n'ayant pas regarder l'émission, à t'on inviter un téléspectateur addicte et un gars comme moi, que ça en fait bouger une sans pertuber l'autre, :-).
En effet, on s'émerveille des suicides post-émissions des candidats de télé-réalité. La question à mon sens ne devrait pas être de s'interroger sur leur profil psychologique: c'est justement parce qu'ils sont borderline que les candidats sont sélectionné par les prods (car ils font des scènes; des délires, etc), et, la concurrence et l'exigence des chaînes en matière d'audience s'accentuant année après année, on prend des candidats de plus en plus limite. C'est la règle. Nul ne saurait aujourd'hui contredire la loi de l'audimat et du profit, même le respect de la santé mentale.
La vraie question à mon sens est: pourquoi ne se suicident-ils pas en direct? Parce que le malaise du candidat suicidaire, à la fois mal dans sa peau (en détresse) et à la recherche d'une célébrité, même factice, malicieusement offerte par Endemol&autresboîtes pourrait, s'il se résolvait par un suicide non différé —mais en direct et avec plusieurs angles de vue— concilier les deux tendances contradictoires sus-mentionées dans un acte win-win avec la boîte de production, qui ferait ainsi des records d'audience (sans compter les reprises en différé des images, plus le buzz, plus lédébats chez morandini&co, plus les unes des magazines). Bref, comme l'annonçait Tavernier dans La mort en direct (tout début des années 1980) je pense que nous sommes mûrs pour un décès en prime time. Après tout, il y a déjà eu un reportage complaisant qui nous montrait l'agonie de Chantal Sébire. Ils avaient eu la seule décence de ne pas filmer son suicide. Aujourd'hui, en période de crise et de recherche maximale de profits, je pense que légens sont mûrs pour voir des morts en directs. Sous plusieurs angles. Merci Endemol.
Bref je pense que l'avenir de la téléréalité, c'est le suicide en direct. Et, si la loi le permet un jour, la vidéo-surveillance des hôpitaux psys ou la mise en scène des soins palliatifs, et des euthanasies en direct.
À ceux qui me diraient que je suis trash: non, je ne suis pas trash. Je me mets au niveau de la téléréalité, et je ne fais que proposer des aménagements profitables (en matière financière) à son évolution.
Je ne voudrais pas me dérober:
- Nous avons lâché l'affaire puisque finalement les candidats sont consentants.
- En en parlant, en nous effarouchant, nous participions au buzz.
Ok, mais la question était: est-ce que vous êtes toujours choqué par ce genre d'émission, avec tout ce qu'elle implique et qui est, semble-t-il, denoncé par le documentaire?
il manque étrangement ceci : http://en.wikipedia.org/wiki/The_Real_World
Cette semaine il analyse de nombreuses émissions de télé que beaucoup de gens regardent à travers le monde et, ce depuis 10 ans.
Les soit disant asinautes-types reprochent cette analyse.
????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
ça serait bien de demander à ces gens,certainement plus intelligents que la moyenne,de dicter à DS les émissions qu'il doit faire,qui il doit inviter,qui peut regarder,et participer sur ce forum!
téléphoner pour éliminer, pour exclure, pour dénoncer,...
On pourrait penser que cela parraît très collabo. mais on veut de l'interractivité et modifier de la réalité.
Customizer sa télé... internet est là pour ça... c'est l'évolution...
Que vous n'appréciez pas ce type de programme est un avis puis un choix. Ont ne vous impose pas de lire les Incroyables histoire de Pierre Bellemare ou les rubriques nécrologiques.
Et les bados se sont toujours arrêté pour voir activer le levier d'une guillotine sur la place publique.
Et le meilleurs, c'est que même si on vous l'impose temporairement, le but final est quand même de vous faire payer votre ticket d'entré, et vous le payez en grand nombre.
the show must go on "for more cash"
On s'en fou de voir ce que vous faites et pourtant Facebook est là,... à quand le Facebook TV à la manière Youtube ?
Sujet de l'émission d'ASI sur ces jeunes internautes se mettant en scène. Vous êtes votre propre Stars de "real tv"...
On se fou de l'avis des psycho rigides de l'ancien temps...vous avez votre avis, et nous faisons avancer la machine. la real tv c'est bon pour le commerce.
Vous faites juste le constat d'une technologie et d'un savoir faire de l'argent.
La notion d'étique n'a même pas été soulevé dans cette émission... IOI
Désinibition, récompense, buzz, et fric
tu paies, tu as le droit de t'exprimer et de voir, voilà le nouveau secteur porteur...
A quand, Le Prix du Danger (avec Gérard Lanvin en 1983), The Running Man avec Arnold, "M.Univers" ?
Morandini donne vraiment parfois des envies de meurtre.
Ca a déja été dit mais j'aime beaucoup le petit texte qui explique la genèse de l'émission.
Les candidats (qui ne sont pas plus candidats qu'un artiste habituel), ils ont un contrat et un cadre légal (qu'il faut peut-être modifier).
La situation de ces participants à ces spectacles audiovisuels me fait penser à la situation des modèles de mode (mannequins) victimes d'anorexie ou qui ont des problèmes de consommation de drogues, sans secours ou soutien de leurs partenaires de travail (employeurs, clients, collègues, etc).
En 2000, on comptait dans le monde 14,5 décès pour 100 000 habitants (source wikipédia, je n'ai pas mieux sous la main).
Je trouve le chiffre des suicidés de ce type de programme, au contraire, absolument terrifiant.
pourquoi lorsque l'un de vos invités est en retard,
ne l'attendez-vous pas et retardez-pas de quelques minutes l'enregistrement de l'émission ?
j'imagine que vous pouvez me répondre : impératifs horaires, pas possible...
mais quand même,
n'est-ce pas possible d'attendre, ne serait-ce que 20 minutes
(le temps que met, à l'écran, votre second invité de cette semaine, à arriver) ?
parce que c'est assez désagréable cette impression, lorsqu'arrive enfin cet invité,
de voir qu'il prend le train de la conversation en route, qu'il n'a pas suivi ce qui s'est dit avant, qu'il a raté pas mal de choses
(par exemple, ce long développement de Sébastien Bohler, cette semaine, préambule éclairant appelant commentaires, rebondissemnts...),
et que cela met à mal cette réflexion collective instituée dès le début de l'émission,
- cette réflexion à plusieurs qui rend certaines de vos émissions passionantes
Je ne suis pas l'@sinaute type. J'adore les jeux vidéos, je suis fan de l'émisssion de téléralité "Survivor" (US), j'écoute du rap, je regarde un grand nombre de séries US et britanniques, je suis l'actualité du foot régulièrement (presque tous les jours !), et occasionnellement la nuit en cas d'insomnie je peux me passionner pour des sujets complétement débiles grâce au Net. En cumulant autant de tares, je me rends bien compte que pour l'@sinaute type, je ne devrais probablement même pas donner mon avis, néanmoins étant abonné depuis des années et ayant regardé et lu quasiment tous les dossiers du site, je vais quand meme me permettre de le donner, concernant ce genre de sujet pour l'émission : oui, c'est tout aussi intéressant que les sujets à priori plus sérieux, et oui je veux aussi des émissions sur ces sujets, du moment qu'on reste dans l'analyse des médias.
Après, une émission sur le rachat de la dette, j'aurais aimé aussi. Mais sincérement, que l'@sinaute type râle sur le forum à chaque fois qu'on parle de ce genre de sujet, c'est limite un plus, le petit bonus qui vous fait apprécier l'émission.
Un @sinaute pas type
" Tiens, une devinette: à votre avis, qui a eu l'idée de cette émission, qui a proposé cette idée à moi-même, qui a ensuite relu le script, qui l'a titré, intertitré, et mis en ligne, bref qui a joué le rôle du chef, dans l'ombre propice où se complaisent les chefs, et tout ça en regardant de l'autre oeil Delarue est dans le pré (six pieds dedans) ?
C'est une devinette, hein, rien qu'une devinette. La réponse à la devinette sera donnée de vive voix à ceux qui poseront la question, si elle est posée, au pique-nique de dimanche.
Bises à tous. "
Je suis sûr que c'est Anne-Sophie qui a eu l'idée, j'espère que ma réponse sera évoquée au pique-nique; je piaffe déjà.
Je précise néanmoins que je suis content de revoir pour la seconde fois Sébastien Bohler, que j'apprécie beaucoup pour ses anciens billets et ses participations antérieures aux anciennes émissions.
Et de lire le contrepied bienvenu d'Oblivion plus haut pour laquelle, bien que n'étant pas d'accord globalement sur le pourquoi potentiel de l'épandage de tels sujets sur le thème persiste-et-signe sur @si, j'ai néanmoins voté, car son explication est solide et qu'elle développe un aiguillage potentiel de lecteurs moins grognons que moi, vers la substance "la plus noble du site" - comme dirait ce bon vieux yannis07 qui aime tout ce que j'écris, je précise. Auquel je n'ai pas songé auparavant, mais au sujet duquel (> l'aiguillage potentiel, pas 07) j' suis point d'ac' malgré tout.
Je garde pour le moment dans mon esprit les émissions de Maja Neskovic de ces derniers mois, dont le contraste avec les deux dernières me fait réaliser que décidément, les vacances d'été, et tout se qui se trimballe avec, sont bel et bien terminées.
Mais si j'ai bien compris : le postulat que défend ASI est qu'on est manipulé par les mass medias et les jeux vidéos ?
C'est sûr, plus on en parle, plus on agit par grégarisme. Mais on n'est pas tous skotchés 24/24 7/7 devant la TV ou l'écran de sa tablette tactile ou devant sa console de jeux. La plupart des gens parlent dans des clubs sportifs ou d'activités diverses ; parlent sur leur lieu de travail sans relation avec les métiers de la communication de masse.
J'ai l'impression que l'équipe d'Arrêt sur images regarde trop la TV. A force d'en parler, vous exercez votre grégarisme à lui ressembler et cela vous inquiète. En tout cas, j'imagine que c'est le cas. Faites donc une émission sur les joueurs qui oublient de s'alimenter (en Extrême-Orient notamment). Si ce n'est pas du suicide de célébrité, ça vous permettra peut-être d'avoir le recul pour comprendre votre propre malaise face à la célébrité à l'intérieur d'un jeux de rôle (vous parlez de télé-réalité - mot valise qui ne veut rien dire - je pense qu'il s'agit plutôt de jeux de rôles télévisuels).
Techniquement, ce "genre televisuel" est apparu au milieu des annees 40 aux USA ( camera cachee / jeux non scriptes / radio crochets etc. )
Meme si l'on s'en tient a la definition la plus utilisee aujourd'hui de "tele realite", la premiere emission de ce genre ( An American Family ) a ete cree en 1973
Ca fait donc 40 ans au minimum que ces mechanismes, qui n'ont jamais evolue depuis les origines sont etudies sous toutes les coutures possibles.
La mal nommée "télé-réalité" n'est que le paroxysme de la télé. Son cul de basse-fosse, ou pour reprendre un mot entendu aujourd'hui même au Jeu des 1 000 euros sur France Inter, son cloaque. Elle lui sert de déversoir, de défouloir pour continuer à bien dissimuler sa nature intrinsèquement perverse. Votre invitée de la semaine dernière, sur qui les fourches caudines se sont bien heureusement abattues dans ces pages de forum, en était également l'une des représentantes.
La télé-réalité tente par un cynisme sans borne de nous montrer une représentation de nous même totalement chimérique. Un huis-clôt de putasses et de bogosses tout absorbé au volume de sa poitrine, de ses biscottos et de leur bronzage respectif. Et le temps n'arrange rien à l'affaire. Il y a 10 ans, pour une Loana faisant figure de freak au milieu des Aziz et autres Philippe encore montrables en tant que représentants "normaux" (mot en vogue) de l'espèce humaine, il y avait un tant soit peu la volonté de créer de l'identification. Aujourd'hui, nous avons ("vous" avez en fait, où "ils" ont, c'est selon) droit à une brochette de candidats-de-télé-réalité professionnels, se conformant à l'idée qu'ils se font eux-mêmes de ce qu'est la jeunesse d'aujourd'hui. Du silicone et du bronzage.
La grande roue de l'illusion continue à tourner. Le hamster continue à s'épuiser. La vérité c'est le mensonge.
Mais en même temps, je n'arrive pas à m'intéresser, là. Sur l'économie, je me forçais pour essayer de comprendre, on sentait vraiment l'enjeu urgent, là je n'y arrive pas.
Sebastien bohler est revenu...
1 fois ca va ... Mais ce soir c'est trop .
Le coup du striatum m'a tué .
Franchement si ca continue moi j'abandonne !
Cordialement
Bon l'émission a l'air bien quand même ! (mais après plus de télé poubelle pendant quelques émissions hein, promis ?)
D'accord, votre émission s'appelle arrêt sur images et sans doute avez-vous décidé de vous concentrer là-dessus en parlant d'émissions que je ne regarde pas et dont je n'ai pas même envie d'entendre parler. Vous pensez bien que si j'éteins la télévision quand ces stupidités pointent leur nez, je ne vais pas payer pour en entendre parler ailleurs. C'est mon erreur d'être venue ici, excusez-moi. Je croyais trouver autre chose sur votre site..
Où sont passées les émissions du genre Pinçon-Charlot, journalistes européens, militants tunisiens et autres Stéphane Hessel? Bref, des personnes dont le courage, la force, l'audace, l'intelligence nous redonnaient du peps et nous réchauffaient le coeur. Nous sortions grandis de ces rencontres, grâce à vous.
D'accord, votre émission s'appelle arrêt sur images et sans doute avez-vous décidé de vous concentrer là-dessus en parlant d'émissions que je ne regarde pas et dont je n'ai pas même envie d'entendre parler. Vous pensez bien que si j'éteins la télévision quand ces stupidités pointent leur nez, je ne vais pas payer pour en entendre parler ailleurs. C'est mon erreur d'être venue ici, excusez-moi. Je croyais trouver autre chose sur votre site..
Le problème est qu'on ne trouve pas des personnes de l'envergure des Pinçon-Charlot à tous les coins de rues. Je ne sais pas si vous imaginez ce que représente la production d'une émission par semaine, surtout que le patron n'a pas que ça à faire.
Moi non plus, je n'ai jamais pu regarder une minute de téléréalité et je ne peux pas regarder un @rret sur images consacré à ce type d'émission. Mais je me réjouis que l'équipe d'@si aborde ces sujets - apparemment sans trop de souffrance - même si je ne les supporte pas.
Ca me permet de visionner d'anciennes émissions ou de lire des articles que j'avais négligés. Pour moins d'1 euro par semaine, faut quand même pas exiger la lune.
Si ce n'était qu'une question de fric, Julot, comme tout serait simple. Plus on file plus de fric, plus on a "ce qu'on veut" -- mais on sait qu'il faut se méfier de ce qu'on veut, qui n'est pas forcément (ou généralement pas) ce dont on a besoin. Et que tout le monde ne veut pas la même chose, précisément. Et il y a effectivement plein de bonnes choses sur ASI, plein.
Mais ce n'est pas la production que, personnellement, je critique. Ni même la forme, ni les défauts inhérents à une petite structure qui se cherche. C'est l'orientation. Et l'orientation, ça ne coûte pas un rond, ça consiste juste, avec les mêmes moyens, à se tourner dans une autre direction. Ceci dit, je pense que la "direction" (pour faire un mauvais jeu de mot) c'est un peu ce qui achoppe.
Euh, je répondais simplement à Patricia qui disait :
"Vous pensez bien que si j'éteins la télévision quand ces stupidités pointent leur nez, je ne vais pas payer pour en entendre parler ailleurs".
C'est pourquoi je lui faisais remarquer que c'était pas très, très cher.
En ce qui me concerne, je ne me considère pas comme un client d'@si (un client qui aurait le droit d'exiger une certaine qualité de la marchandise), mais plutôt comme un sponsor :) . J'apporte mon soutien à une belle oeuvre, avec mes moyens et sans rien exiger, à la manière de certains riches mécènes qui subventionnent les artistes (telle la barone Nadejda von Meck* qui aidait généreusement Debussy et Tchaikovski).
* On raconte que Nadeja von Meck cessa de donner des sous à Tchaikovki lorsqu'elle apprit qu'il était gay.
Je profite de l'occasion pour faire savoir à DS que si j'apprends que sa vie sexuelle n'est pas impeccable je lui coupe les vivres.
Un sponsor ou un mécène, baron Iglézias ? Il y a comme une légère différence ^^
Mais je n'avais effectivement alors pas compris le sens de votre message. Mes excuses.
Parfois la différence est très ténue.
Aux Zétazunis, les "mécènat" est encouragé par de beaux allègements fiscaux.
D'ailleurs, lorsque Mélenchon sera président et et qu' @si sera déclaré "d'utlité publique", nous ne manquerons pas de déduire nos 35 euros de nos revenus.
Donc, quoi qu'on en pense, ces émissions de télé-réalité sont devenues omniprésentes sur la plupart des chaînes, et à ce titre méritent d'être analysées en profondeur, concernant les causes de leur succès, leur public (je suis travailleur social, et je ne comprends toujours pas pourquoi autant de collègues regardent ces émissions !), et leurs effets, tant sur les participants que sur les spectateurs assidûs.
Même parmi les abonnés d'@si, je suis persuadée qu'il y a plein d'adeptes de ces émissions, seulement ils ne le diront pas, à cause de cette " image" d'intellectuels qu'ils se collent à la peau, et qui les empêche d'accepter une réalité différente, chez eux-mêmes comme chez les autres.
Beaucoup d'articles m'ont déplu à @si, soit par leur thème, soit par la façon de le traiter, soit par les chroniqueurs, soit par les invités. Dans ces cas-là, je passe simplement mon chemin, en me disant qu'il y en a tant d'autres que j'ai adorés, pour les mêmes raisons ! Et même s'il faut payer @si pour ces choses qui nous désolent, on paye avant tout pour une analyse et une réflexion sur la réalité télévisuelle, pas uniquement celle qui nous convient. Il faut qu'il y en ait pour tous, méfions-nous de l'entre-soi, c'est le début de l'obscurantisme....
ASI fait du décriptage des médias et c'est pour cela que vous êtes abonnés. Alors arrêtez de vous plaindre quand ils en font.
Et youpie c'est la rentrée :-)
Ce genre de "fondamentaux", c'est plutôt ceux qui collent à la semelle des baskets.
Chapeau pour une rentrée en fanfare.