"Chavez gouvernait avec un micro, devant les caméras"
A propos de ses succès ou de ses échecs économiques, à propos des libertés publiques au Venezuela, à propos de sa diplomatie, est-il possible aujourd’hui de se livrer à un bilan dépassionné de la présidence d’Hugo Chavez? Jamais peut-être dans les médias français l’information à propos d’un sujet n’avait semblé à ce point prise en otage par les idéologies quelles qu’elles soient, comme s’il était impossible de délivrer sur l’objet de Chavez une information fiable. Si une chose est certaine, c’est que Chavez était une bête de télévision, sans doute le meilleur télé-président de toute l’histoire conjointe de la politique à la télévision. C’est en se fondant sur des extraits de ces moments de télé que nous essaierons de passer derrière l’image. Sur notre plateau, Janette Habel, universitaire, spécialiste du Venezuela et Paula Vasquez, anthropologue à l’Ehess et spécialiste du Venezuela.
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Derniers commentaires
Avec ses défauts soulignés plus haut (choix contestable des vidéos, interventions maladroites de Jeanette Habel, ...), je trouve que cette émission est intéressante par les frustrations qu'elle provoque.
Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?
Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.
Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?
Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux. Son interlocutrice soulignait les difficultés, les manques : pannes de métro, d'électricité, pas de loi autorisant l'avortement ... Peut-être avaient-elles raison toutes les deux. Mais si vous étiez au Vénézuela, pour qui auriez-vous voté?
Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?
Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.
Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?
Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux.
Les leçons de socialisme du miilliardaire qui a bâti sa fortune sur le pillage de bois africain ne manquent pas de piquant, surtout quand il conclue son chapelet d'injures et de mensonges par "Paix à l'homme Chavez, bien sûr. Mais parler de bilan globalement positif du chavisme est une insulte au peuple vénézuélien. Le présenter comme une alternative pour les peuples de la région témoignerait d'une irresponsabilité dont on espère la gauche européenne guérie".
Pour le philosophe dépoitraillé, mieux vaut Capriles le putschiste que Chavez, comme il aurait choisi Pinochet plutôt qu'Allende.
Edit: et je rajouterais, on a tendance à oublier à ce qui était le vénuzuéla avant Chavez......
L' émotion des Argentins pour leur nouveau Pape est estampillée légitime par Mme Burgaud, qui nous en a rendu compte hier soir, l'oeil mouillé.
Quand à ceux qui osent émettent des réserves sur le passé du Pape, ce sont des "détracteurs qui prétendent...."
Par contre en ce qui concerne les émotions des Vénézueliens pour la mort de Chavez.... Attention à ne pas s'y laissé prendre, émotion frolâtée, on ne lui fait pas à Mme Burgaud, elle a tout de suite sentie avec son collègue que cette foule était "manipulée"...
HAINE QUAND TU NOUS TIENS!!!!!!!!!
"Produit résiduel de l'impermanence, l'information s'oppose à la signification comme le plasma au cristal; une société ayant atteint un palier de surchauffe n'implose pas nécessairement mais elle s'avère incapable de produire une signification, toute son énergie étant monopolisée par la description informative de ses variations aléatoires. Chaque individu est cependant en mesure de produire en lui-même une sorte de révolution froide, en se plaçant pour un instant en dehors du flux informatif-publicitaire. C'est très facile à faire; il n'a même jamais été aussi simple qu'aujourd'hui de se placer, par rapport au monde, dans une position esthétique : il suffit de faire un pas de côté. Et ce pas lui-même, en dernière instance, est inutile. Il suffit de marquer un temps d'arrêt; d'éteindre la radio; de débrancher la télévision; de ne plus rien acheter, de ne plus rien désirer acheter. Il suffit de ne plus participer, de ne plus savoir; de suspendre temporairement toute activité mentale. Il suffit, littéralement, de s'immobiliser pendant quelques secondes."
La question posé est vivieuse. Soit Chavez réussi parce qu'il a un pouvoir illimité: c'est donc un dictateur. Soit Chavez loupe et c'est donc un incapable. In Fine avec ce genre de question Chavez,et donc la gauche radicale est soit dictatoriale soit incompétante.
Au final, de quoi parle-t-on ? D'un pays d'amérique latine avec des problèmes d'amérique latine ( coup d'état, manque d'infrastructure, violence, importance de l'église Catholique,...) dont le président élu a redistribué la manne pétrolière et unie l'amérique latine en opposition au USA. D'une part, cela réduit les inégalités, mais pouvait-il en être autrement ? D'autre part, le Venezuela est arrivé dans son opposition aux USA à soutenir l'Iran et la Lybie de Kadhafi.
Je vois pas trop le sens de ses débat idéologiques: l'Europe n'est pas l'Amérique Latine, La France n'a pas de rente pétriolière, ni de coup d'état depuis 50 ans, le Vénézuéla n'est même pas présenté comme modèle par le FDG...
L'émission France-Cul avec Jeanette Habel et Claude Michéa
Excellent !
Il semble qu'il serait plus pertinent que le jumelage d'asi se fasse avec l'obs.
Un retour sur la chaîne dont la concession n'a pas été renouvelée sur le canal hertzien et qui est passée sur le câble (sans préciser qu'elle avait appuyé le coup d'état de 2002), la "convocation chaque semaine des télés pour le show Chavez et malheur à qui refusait" (sans citer de sources pour appuyer cette information), un "public complaisant" (pas des citoyens hein, un public; complaisant qui plus est)...
Mais, car il y a un mais et le grand écart tient de la performance en gymnastique, Chavez avait une qualité que Mélenchon n'a pas : de l'empathie ("quoiqu'apparente") pour les journalistes, Point de haine contrairement au leader du FdG qui lui traite "les journalistes petits ou grands de petite cervelle", prononce des gros mots comme "haine", et accuse "les journalistes (pas des, les) "d'être des manipulateurs volontaires plutôt que des victimes de conditionnement". "Tout dépendrait de la façon dont on voit les choses, des agents de la pensée dominante ou des êtres humains que sont aussi les petits soutiers de la grande machine". L'édito conclue : "Chiche Jean-Luc (d'être pas haineux) ?"
On pourrait rappeler au capitaine que c'est le FdG et notamment son candidat qui est allé appuyer les journalistes précaires et qui dénonce la situation depuis des années, que le degré de révolte et son expression ne sont pas les mêmes suivant qu'on a le pouvoir et les manettes ou qu'on est dans l'opposition, et que c'est DS qui généralise à tous les journalistes des propos ciblés pour mettre en lumière le comportement d'une caste médiatique.
Quitte à comparer l'incomparable, autant le faire avec un minimum de contexte et de précision.
Chiche, Daniel ?
Mais à cette occasion, il n'est pas rappelé que les Etats-Unis d'Amérique représentent pour leur part la première menace sur la souveraineté de la région, eux ne se contentant pas de visées commerciales mais favorisant depuis longtemps les régimes qui leur conviennent.
0 concertation sociale, mise en scène de l'homme, prise de pouvoir arbitraire, accaparement des médias, fascination des foules etc etc.
la question qui se pose est celle de la pertinence de la démocratie quand face à vous, vous avez des tueurs de sang froid.
le jeu mortel du pouvoir en amérique du sud (et aux usa - cf les assassinats réguliers de présidents) laisse t'il la place a la démocratie...
bref chavez a joué son jeu, c'était un dictateur, et comme tout dictateur il a fait régresser la résilience sociale mais si ce n'était pas lui, c'eut été l'opposition des grands propriétaires qui aurait imposé sa dictature financière.
résultat, un gâchis permanent comme d'habitude et l'amérique du sud qui désévolue (tendance mondiale) au lieu d'aller chercher le meilleur de calmer le jeu.
Vous voulez dire que c'est un complot?
Qu'en savez-vous? Vous pourriez être plus précis dans les raisons de cette affirmation?
Petit disclaimer (pour faire plaisir à DonGiedo): Sara Kozameh, un des deux auteurs de votre page, bosse pour alternet (site activiste???)
C'est assez lumineux, et ça mériterait d'être balancé au visage de tous nos chers éditorialistes qui ont bêlé sans rire à propos d'une économie dévastée.
J'espère que ça n'a pas déjà été cité sur le forum pour pas faire doublon, j'ai juste pris la précaution de faire une recherche sur cepr avant de poster.
M'enfin au pire, ça peut pas faire de mal.
-C dans l'air: 65 minutes, 5 invités (temps de parole moyen: 13 minutes (et questions ultra directives!!!))
-@si: 76 minutes, 2 invités (TPM: 38 minutes)
Entre la caricature in vivo des partisans de Chavez
Si je comprends bien, vous reprochez à Daniel le fait que les universitaires-militants chavistes soient caricaturaux!!!!!!
Après plus d'un jour de recul, on s'aperçoit Daniel que vous n'avez pas du tout innové dans la teneur des débats sur Chavez.
Entre la caricature in vivo des partisans de Chavez et la taupe insufflant sans broncher son venin anti Chavez, vous n'avez pas fait mieux que C dans l'air !!!
Entretien avec Marc Saint-Upery propos recueillis par Charlotte Nordmann
Que se passe-t-il vraiment au Venezuela ? Contre les représentations hâtives qui, négligeant l’examen précis des faits, tantôt diabolisent tantôt idéalisent le régime de Chávez, contre la tendance à plaquer sur l’Amérique du Sud, en toute indifférence à la réalité, des mythes censément mobilisateurs, nous avons voulu ici revenir avec Marc Saint-Upéry sur le bilan sévère qu’il fait, chiffres à l’appui, de ce qui se joue actuellement au Venezuela. Une façon d’interroger, plus généralement, ce qui définit un gouvernement de gauche.
http://www.revuedeslivres.fr/venezuela-une-revolution-sans-revolution/
Je précise que la Revue des Livres n'est pas exactement un organe de réformistes rocardiens. Voilà :-)
Mme Habel, votre interlocutrice, prouve bien qu'il existe des intellectuels d'une bêtise crasse, d'une fatuité et d'une arrogance innommables. Hélas, cette personne compte parmi ces têtes (très mal) pensantes que les média nous présentent comme spécialiste et "guide".
Un peu de courage vis-à-vis de cette personne pour la recadrer lors de cette émission était au minimum attendu...
Plus jamais cela, s'il vous plaît !!
D'avance merci
"Chavez gouvernait sans médiation, avec son micro devant les caméras"
Autrement dit : Il gouvernait sans médiation via les médias.
Les @sinautes goûteront le joli paradoxe :)
Cordialement
Thomas
Paula Vasquez a tenu bon, c'est heureux. On peut lui reprocher, et Janette Habel a bien fait de suggérer cette idée régulièrement dans l'émission, de juger le bilan de Chavez sans réellement tenir compte de l'état antérieur du pays ou du contexte.
Elle semble vouloir comparer le Vénézuela cru 2013 avec les pays de l'OCDE et en conclure qu'il n'est pas au niveau. Un tel désatre étant intégralement imputable au chavisme (un conservateur pro-américain aurait-il fait mieux ?!). L'équation ne tient pas, elle n'est pas vide de sens pour autant. On ne lui reprochera pas, au moins, de faire du relativisme culturel.
Tout au long de l'émission j'ai regretté de ne pas entendre de discours et d'analyse plus neutre sur le bilan de Chavez. Le choix du débat contradictoire ne m'a pas franchement séduit. Pour autant, j'ai quand même appris des choses.
Après tout, cette émission n'était pas pire que l'épisode de C dans l'air que j'ai vu cette semaine et qui ne semblait rien conclure de positif de la période Chavez.
Ce qui explique peut-être l'aggressivité de J. Habel. Il est vrai que les médias "de masse" donnent une vision très orientée du Vénézuela et de la gouvernance chaviste.
Finalement, je ne suis pas mécontent d'avoir vu cette émission, on ne peut pas la réduire à un débat droite/gauche, ou un débat pro/anti-chavisme. Il s'agit plutôt d'un débat entre un vision indulgente (repositionnant dans le contexte, relativisant) et une vision exigeante de la période chaviste. Semblable à un débat entre deux profs notant un élève médiocre: l'un préfèrant pointer du doigt la médiocrité du résultat, l'autre préfèrant pointer du doigt la progression et les facteurs extérieurs.
Je crois que vous feriez bien de revoir une journée particulière d'Ettore Scola: ce n'est pas le locataire du 6ème qui est antifasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du 6ème.
Ce n'est pas le Vénézuela qui a organisé ou participé ou soutenu des dizaines de coups d'tétas en Amérique Latine depuis une centaine d'année
Faut-il vous rappeler la liste des pays et des victimes depuis haïti jusqu'au Nicaragua en passant par le Chili et le Brésil ?
Alors à quoi bon ces petits jeux de manches qui consistent à faire passer Chavez pour un trublion paranoïaque ...
C'est indigne de vous !
Cela rappelle les effets des commentateurs lors de l'altercation entre Chavez et Juan Carlos, où tous s'accordait pour s'amuser de la façon dont sa seigneurie avait remis à sa place le Vénézuelien, sans vouloir voir quo avait eu affaire à un comportement de classe ignoble ou un roi s'était permis de tutoyer un chef d'état avec un ton de mépris qui rappelait le ton du maitre à l'esclave du temps des colonies.
Il y a des cas où ne pas prendre partie revient à entériner les rapports de domination. Quand l'un ment de façon éhonté et que l'autre le lui fait remarquer, dire je ne prends pas partie car mon rôle est de rapporter les propos des uns et des autres et chacun se fera un idée, quand on sait soit même de quoi il retourne c'est aussi laisser le champ libre a celui qui a le plus grand pouvoir médiatique et en France vous savez très bien que ce ne sont pas les plus indulgents envers Chavez qui ont les moyens de faire valoir leur point de vue. Point de vue que nous ne vous avons jamais entendu qualifier d'obsessionnel (vous vous obstinez à trouvé cela passionné des deux côtés).
Vraiment ce n'est pas digne ...
En tant que non-spécialiste revendiqué, j'ai assisté à un débat entre une personne qui défend (beaucoup mais pas de façon systématique) le bilan contrasté de Chavez et une autre qui se plaint qu'il n'ait pas fait du Vénézuéla un nouvel Eden (la criminalité n'ayant pas été éradiquée, par exemple).
Ainsi, la seule chose que je puisse dire avec certitude suite à cette émission, c'est qu'il faut sans aucun doute une bonne dose d'anti-Chavisme au départ pour haïr la "pro-"Chavez et abonder dans le sens des "arguments" [s]d'Agnès Verdier-Molinié[/s] de l'autre.
Et il y a encore des gens de mauvaise foi qui discutent afin de savoir si c'est une privation de liberté de la presse que d'interdire l'accès d'une chaine au réseau publique après qu'elle a massivement soutenu un coup d'état... De qui se moque-t-on ?
En France quand on soutient un coup d'état, on passe en justice ... La justice Vénézuelienne a encore été bien peu gentille avec RCTV ...
Je crois aussi qu'une chaine de télévision qui soutiendrait un coup d'état aux Etats unis verrait son compte réglé assez rapidement ...
Alors arrêtez de nous prendre pour des imbéciles 'il vous plait ...
Quand à la campagne de reporter sans frontière contre le Vénézuela à cette époque, quand on sait que reporter sans frontière était en partie financé par une officine de la C.I.A. il y a de quoi rire ...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
J'ai malheureusement l'impression d'avoir passé 1h20 juste pour confirmer que oui, on a décidement du mal à avoir un éclairage nuancé sur le Venézuéla, vous retournez à la case départ et ne touchez pas 20.000 francs.
J'ai été surpris du dispositif avec 2 seules invitées, voué à reproduire le problème posé plus qu'à y répondre.
http://www.presidentestv.com.ar/eng/presidentes_chavez.htm
Voici celui de Hugo Rafael Chávez Frías, le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, interviewé par Daniel Filmus.
Je vous ai recomposé le tout en un fichier :
Chapitre 1 : de son enfance jusqu'à la rébellion du 4 février 1992.
Chapitre 2 : son parcours politique depuis le coup d'État de 2002 jusqu'à 2010.
À télécharger ici : http://9muo4n.1fichier.com/
Merci à Vincent Lapierre, docteur en économie à l'Institut des hautes de l'Amérique latine (http://www.iheal.univ-paris3.fr/) et traducteur non-officiel du Président vénézuélien pour les sous-titres.
Sur son site http://chavezhugo.wordpress.com/(une petite pépite selon Arrêt sur images) vous trouverez de nombreuses vidéos.
Le portrait de Hugo Chavez par par Olivier Folz (Université de Lorraine) du Geiven (Groupe d'études interdisciplinaire sur le Venezuela) : http://geiven.com/h-chavez-1954-2013/
À voir l'interview de 6 Mars 2013 de Vincent Lapierre par France 24 sur le bilan économique d'Hugo Chavez : http://www.dailymotion.com/video/xy0aj0_france-24-interview-de-vincent-lapierre-sur-le-bilan-economique-d-hugo-chavez_news
À lire aussi : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Venezuela-chavez-et-apres-/p-24189-Le-chavisme-survivra-t-il-a-Hugo-Chavez-.htm
Cadeau : http://imageshack.us/a/img690/2046/chavezsurmaisonblanche.jpg
AFP - Chavez : la manipulation continue !
Elle montre que non seulement l'AFP dit des mensonges, mais qu'elle est capable de corriger une vidéo mensongère en changeant de mensonge. l'AFP persiste et signe.
Cette vidéo devrait faire l'objet d'une enquête par Arrêt Sur Image pour comprendre comment l'AFP peut à ce point persister dans la diffusion d'une vidéo mensongère sans qu'il ne se passe rien pour corriger ce crime.
Il s'agit bien d'un crîme car ces mensonges ont un but : préparer les guerres et les faire accepter par la population.
c'est bon je m'occupe de mon désabonnement cet après-midi. 4€50 tu n'en as peut être rien à foutre mais moi je ne peux pas accepter de payer pour une émission bâclée mal faite sur Chavez. Fallait pas le prendre comme sujet sans avoir travailler.
Je retourne sur Acrimed et le Diplo.
C'était le titre d'une émission de D Mermet consacré à Howard Zinn le 10/02/2010
Cet aphorisme m'avait amené à vérifier comment un éditorialiste de France Inter que j'écoute tous les matins, en l'occurence Bernard Guetta, traitait de l'actualité internationale.
J'avais listé ses 30 chroniques de 2009, et l'intuition que j'en avais a été magistralement vérifiée.
B Guetta avait écrit un livre en 2007 "le Monde est mon métier", et pourtant j'avais la nette impression que tout un pan du monde ne semblait pas le concerner.
Notamment quand M Bachelet a été battue au Chili, Aucune chronique à ce sujet.
De toute l’année 2009, ZERO chronique sur l’Amérique centrale et ZERO chronique sur l’Amérique du sud, sauf un portrait flatteur le 14 décembre de PINERA le candidat de la droite chilienne arrivé en tête au premier tour des présidentielles
Pratiquement rien non plus sur le continent africain.
Alors, il avait parlé de quoi ? Pour s’en tenir aux 30 dernières chroniques, plus de la moitié étaient consacrées à OBAMA, ou à ses politiques, ou à ses obsessions géopolitiques que sont l’IRAN, l’AFGHANISTAN, et le MOYEN ORIENT. Les autres traitaient de l’Europe et de l’économie mondiale.
Je n'ai pas refait de comptage, mais continuant à l'écouter avec intérêt, je pense qu'il n'a rien changé à ses centres d'intérêt.
L'absence de l'Amérique latine dans ce paysage éditorial, peut s'expliquer par le fait que depuis le 11/09/2001, les USA étaient plus préoccupés par le Moyen Orient et l'Asie.
Mais au moins, on ne peut lui reprocher d'avoir désinformé sur Chavez (du moins dans mon souvenir d'auditeur).
Sur les 198 pays reconnus par l'ONU, combien de moutons et combien de loups.
http://www.dailymotion.com/video/xy0aj0_france-24-interview-de-vincent-lapierre-sur-le-bilan-economique-d-hugo-chavez_news?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+weboosechannel+(weboose's+channel+(no+filtered))#.UTsZoTBriSp
plus de 2 millions de fonctionnaires pour 28 millions d'habitants ? c'est trop horrible ! 7,4% de fonctionnaires !
et dire que nous avons plus de 5,4 millions de fonctionnaires en France pour un pays de 65 millions d'habitants, soit 8,3%...
il faut dénoncer ce scandale français tout de suite ! je suis sûr qu'à l'UMP et au MEDEF on saura vous entendre,
cordialement
Ronan
L'une complétant l'autre, on a quand même repéré bien des choses. J'ignorais que l'avortement était interdit au Venezuela. J'aurais aimé savoir comment ça se passe vraiment, et si les avortement sont punis, ou pas, pratiqués par des faiseuses d'anges ou par des personnes compétentes, si des morts post avortement sont recensées. Il me semble par contre abusif de considérer comme précoce une grossesse avant 19 ans, c'est une transposition peu pertinente des normes "occidentales", du coup le nombre ne veut pas dire grand chose. J'ai cru comprendre que les femmes étaient très investies dans la vie politique, j'aurais aimé en savoir plus. J'ai bien compris que le système de soins primaires est de bonne qualité, ça me semble une base incontournable dans un pays en développement. Sur la mortalité maternelle péri-natale, le chiffre me semble pourtant élevé, et précisément contradictoire avec l'idée d'un système de soins primaires de bonne qualité, pourtant c'est Vasquez qui l'a reconnu, alors? Le paradoxe d'un pays bourré de pétrole qui importe de l'essence est levé, comme je le pensais, avec ces deux infos supplémentaires, que le pétrole est un pétrole lourd nécessitant des techniques plus poussées. et que les raffineries n'ont pas pu être entretenues.
Je me suis souvent élevée contre les débats "contradictoires" ou chacun empêche l'autre de parler, celui-ci glisse parfois dans ce défaut, mais pas autant qu'on aurait pu le craindre sur un sujet aussi controversé. Finalement, c'est dans le forum que les pro et les anti sont les plus caricaturaux.
Une chose importante que cette émission m'aura apprise, c'est qu'une des rares universitaires pro-Chavez (Jeannette Habel) est aveuglée par son militantisme. Elle a en face d'elle une scientifique (Paula Vasquez) qui n'a pas donné de signe flagrant de quelconque malhonnêteté ou de parti-pris durant tout le débat (on peut même dire qu'elle a été parfaite en n'essayant pas d'enfoncer outre mesure son adversaire qui a été, par moments, il faut bien le dire, pour le quelque peu agaçante d'impolitesse).
Chavez ne serait-il donc pas le super-héros que les conspirationnistes pensent qu'il est???
PS: Référence à la conclusion de DS: Il est vrai que ce débat fut, de mon point de vue, extrêmement révélateur sur le chavisme et ses soutiens en France.
Puis le jour de sa mort.
s'est senti trahi.
Je me sens vraiment insultée par le peu de cas qu'on fait de la réforme des rythmes scolaires sur ASI. Ce n'est pas un sujet banal qui devrait passé ou oubliettes rapidement. C'est un sujet important, qui va concerner énormément de monde et sur le long terme. C'est une énormité. Qu'on ne me dise pas que le traitement de la réforme des rythmes scolaires est un "hors sujet". On peut tout faire sur le thème, une critique des média, un suivi régulier du problème, une recherche plus approfondie, une émission débat (vous avez même fait un livre sur l'économie). J'ai regardé le dossier "enseignement" du site : deux articles sur la réforme, et ensuite on passe à 2011 ! Pourtant ça couve depuis des années. Même le titre du dossier est une perle à lui tout seul "Éducation : Attention réforme" comme si seule une potentielle réforme pouvait susciter un intérêt pour l'enseignement et sont traitement dans les médias et ici.
Voilà, je n'ai plus confiance, je me sens négligée, insignifiante. Maintenant quand je viens sur ce site je ne me sens plus protégée des vieux préjugés écoeurants anti-prof et de la manipulation générale.
Je ne viens pas écrire ces quelques lignes pour faire un chantage quelconque ou menacer de ne plus m'abonner, ce n'est pas mon style. Mon style serait plutôt de dire ce que je pense pour faire bouger les choses. Donc je m'exprime.où je peux.
Même si mon abonnement court toujours, je ne suis déjà plus là.
Je précise d'abord d'où j'en parle :
- du Venezuela ( depuis presque 6 ans)
- travaillant dans le pays mais ni dans les affaires, ni dans la révolution
- avec un compte en banque à la BBVA
- avec des coupures d'eau très nombreuses jusqu'à l'été 2012 mais ça va mieux, merci
- sans coupure d'électricité depuis des années
- dans un quartier classe moyenne plus avec agressions régulières
- client de l'Hospital de clinicas de Caracas (clinique privée citée par Paula Vasquez)
- prenant régulièrement le métro (mais beaucoup la voiture, autre sujet sensible)
- pro-chavez dans le sens où je suis sensible aux idées qu'il incarnait (de gôche quoi)
Je me sens donc très coeur de cible de cette émission.
Au final, l'impression est la suivante : pour quelqu'un qui connait en gros les dossiers dont il est question, il y a du côté des intervenantes des éléments plutôt justes, des informations fondées, et une image plutôt correcte de ce qu'est le Venezuela de Chavez. Pour les personnes qui veulent avoir une idée du pays, j'imagine une certaine frustration. Et elle tient à un aspect de l'émission : sur le Venezuela, il ne sert à rien (je crois) d'organiser un débat contradictoire. Michel Serres l'avait expliqué à Judith, la dialectique ne sert qu'à radicaliser les opinions des uns et des autres. Je ne sais pas si c'est une règle, mais c'est très vrai pour ce sujet là. Alors que l'on aurait besoin pour chaque thème abordé (médias, métro, pétrole, insécurité, police, santé, avortement, armée, diplomatie...) d'une approche lente (parce que les chose sont compliquées) pour les personnes qui ne connaissent pas bien le pays, on se retrouve immédiatement dans la bataille, on s'envoie des chiffres à la figure (et entre le gouvernement, l'ONU et les ONG on peut y passer la nuit), on laisse le débat d'idée prendre le dessus et on se retrouve dans la situation totalement inverse de ce à quoi prétendait l'émission : faire un bilan dépassionné de l'ère Chavez.
C'est raté.
J'estime que donner toute la place à une seule des invitées aurait été tout à fait valable. On va me dire : mais ce sera biaisé, il y aura une instruction à charge ou à décharge, et on se retrouvera manipulé par un pro ou un anti. Pas sûr. Derrière les positions de principe, je vois dans chacune des invités des personnes qui connaissent le sujet et qui sont capables d'informer. Et c'est la présence de l'autre qui mène à l'affrontement, la défensive, qui brouille l'information. Donc je dis : un invité face à un animateur ( et pourquoi pas plusieurs) sur ce sujet là, ça peut très bien fonctionner et même permettre d'aller beaucoup plus loin que ce que l'on a pu apprendre avec cette émission.
D'un point de vue strictement personnel, qui n'appelle accusation ni de trahir la révolution mondiale ni d'être un agent de la désinformation médiatique, je trouve que Paula Vasquez est toute en retenue pendant un bon moment de l'émission, qu'elle décrit des situations que je reconnais, qu'elle parle de choses que d'autres sources d'informations me confirment, mais qu'elle est poussée vers plus de radicalité par le harcèlement dont elle fait l'objet par sa contradicteure (trice?). Je suis beaucoup plus énervée par Jeanette Habel qui représente pour moi (pro-Chavez en gros) la meilleure manière de radicaliser les opposants à Chavez au lieu de les convaincre, ne serait-ce qu'un peu, de l'intérêt de cette expérience politique. Les arguments les plus utilisés sont "c'est pire - ou pareil - ailleurs", "c'était pire avant", "vous avancez masquée pour dénigrer le chavisme" (alors que je n'ai pas entendu un seul exemple ou argument de mauvaise foi de la part de P. Vasquez) " il suffit de se promener dans les barrios" (bidonvilles) alors qu'on n'y entre pas vraiment sans y être invité, "l'ONU dit que..." alors que la CEPAL se base sur les statistiques gouvernementales... Et par principe, je coupe la parole dès que je sens qu'on va pas vers là où je veux. Le pire étant sa sortie sur le système de santé après un exposé brillant - et bien malheureux- de P. Vasquez sur la relation santé privée /santé publique (ou son souverain mépris pour l'Université Simon Bolivar du Venezuela dont sortent des gens brillants et formés)
Enfin j'ai ri de bon coeur lorsque, notre amie a déploré les amitiés de Chavez avec le président Iranien. Il faut arrêter de se voiler la face : d'abord, dans un simple souci stratégique, il est normal d'aller vers les régimes qui horripilent "l'Occident". Ahmadinejad et Loukachenko ont été particulièrement choyés lors des cérémonies officielles qui ont eu lieu vendredi 09 mars. Et puis, dans le "peuple" même du Venezuela, on ne fait pas la différence entre un occidental homme d'affaires affameur des pauvres du monde et un occidental de gauche humaniste et révolutionnaire : ça reste du gringo impérialiste. Trois copines qui ont failli être lynchées à un concert chaviste peuvent en témoigner. Je ne dis pas que c'est cela le chavisme je dit que ça en fait aussi partie. Et on ne fait pas son marché avec la révolution, on la prend comme elle est.
Rien qu'à voir ici comment une Frigide Barjot peut bloquer toutes les Champs-Elysées et ébranler le profond de la République, je comprends l'impuissance d'Hugo face à la horde de cathos intégristes missionnaires envoyés sur le Nouveau Continent et bloquer tout progrès des conditions de la femme avec la légalisation de l'IVG en Amérique Latine.
Bref tout ceci pour dire qu'effectivement, des médias libres et crédibles c'est indispensable pour éviter les rumeurs folles et par là-même apaiser le climat politique. Mais qu'en revanche, malheureusement, des médias qui cherchent à survivre à la crise actuelle en créant des buzz futiles et des flashs spéciaux comme on en voit en Europe actuellement, cela vous désespère de l'intelligence humaine.
Donc toujours le même problème : l'une ne voit que les trains qui arrivent à l'heure, et l'autre que les trains qui arrivent en retard.
J'en ai surtout retiré que le Vénézuela est au centre de la ligne de front mondiale qui voit s'affronter les libéraux et la véritable gauche, la seule qui ait survécu à la chute du mur. Une gauche pleine de rêve et de vertu, mais qui ne parvient pas à juguler la violence et se trouve acculée malgré elle à la radicalisation et à l'autoritarisme.
Dans ses compromis avec une réalité qui la submerge, elle ne parvient pas à se recomposer et à s'adapter, et se livre à des caudillos qui pour Chavez était certainement plein de bonnes intentions, mais qui augure mal de l'avenir de ces pays d'Amérique du Sud.
J'en retiens que nous sommes à une époque où se jouent de grandes modifications, pour le meilleur ou pour le pire. Le printemps arabe, l'été asiatique, l'automne sud-américain et l'hiver occidental, tout cela en même temps.
Un grand cycle de révolution mondiale où tout peut arriver.
Bon ! Je dois aller au lit, demain Chaîne humaine à Paris organisée par Sortir du nucléaire. Le combat c'est aussi ici et maintenant....
Pas seulement devant son ordinateur
Les faits sont connus , la pauvre petite chaine brimée par chavez était juste le relais principal audiovisuel qui a soutenu le coup d'état qui tentait de renverser Chavez ( qui lui a été élu démocratiquement)
L'économie du Vénézuela n'est certe pas la plus performante au monde , mais merci de rappeller que Chavez a utilisé l'argent du pétrole qui n'avait jusqu'à alors jamais profitté aux vénézueliens pour:
- Eradiquer l'analphabétisme en 8 ans.
- Permis a des centaines de millier de citoyens de voir un médecin pour la premiere fois de leur vie.
- D'avoir crée des structure scolaires dans des favelas ou le gouvernement n'avais jamais mis les pieds auparavant
- Avoir pour la premiere fois crée une dynamique de puissance entre 6 états pour contrer les magouilles US...
Et enfin n'en déplaise aux américanistes de tout poils , Chavez a été élu et réélu massivement pas une population qui a rééllement vu son niveau de vie augmenter ( meilleur indice de dévellopement humain d'amérique du sud).
Pour ceux qui veulent comprendre ce que Chavez a dut affronter pour simplement pouvoir gouverner, c'est dans le lien ci dessous, où vous retrouverez la pauvre chaine de tv droitarde en train de mentir au peuple en directe pendant le coup d'état:
http://www.youtube.com/watch?v=ElCkAgUx7og
- un dispositif déséquilibré, deux interlocuteurs contre (Paula Vasquez et Daniel Schneidermann), une interlocutrice plutôt pour (Janette Habel). Qui plus est, le fait que Madame Vasquez soit d'origine vénézuélienne lui permet d'user de cet argument d'autorité plusieurs fois dans l'émission, ce qui est difficilement supportable. Des vidéos choisies dont toutes ont la caractéristique d'être les moins subtiles (je connais le site de Vincent Lapierre, on trouve quantité de vidéos où Chavez parle du rôle des banques et de leur refus de financements de manière posée et développée en faisant intervenir des paysans). On a eu droit ici comme partout ailleurs dans les médias à ce qu'il y a de plus caricatural, et je faisais le compte à rebours du moment où, évidemment, on allait nous ressortir celle avec Ahmadinejad avec en bonus spécial Israël (sous-entendu, la réunion chaleureuse de deux dictateurs antisémites) et l'autre sur son cancer inoculé (ça sent bon le conspirationnisme, pourquoi bouder son plaisir).
- un postulat de départ péremptoire : "jamais peut-être dans les médias français l’information à propos d’un sujet n’avait semblé à ce point prise en otage par les idéologies quelles qu’elles soient". DS ne doit pas beaucoup consulter les médias français relatifs au Vénézuela ces temps-ci pour décréter que le traitement médiatique est réparti de manière équivalente entre les pour et les contre quelles que soient les idéologies. Quiconque a les yeux et les oreilles ouverts constate que l'hostilité est sans commune mesure affichée.
- DS fait le bilan de l'économie selon ce qu'il entend dire : dans la colonne actif la réduction des inégalités, dans la colonne passif économie désastreuse, en ruine, qui doit importer tout ce qui doit se consommer sur place, des services publiques totalement défaillants, des coupures d'eau et d'électricité permanentes. Quelle présentation nuancée et équilibrée !
- Madame Vasquez nous dit qu'il n'y a pas de statistiques de mortalité fiables au Vénézuela et que ce sont des journalistes sur le terrain qui visitent les morgues. A aucun moment il ne lui est demandé pour qui travaillent ces journalistes ni quel organe de presse ? L'opposition peut-être ? On aurait aimé savoir.
- Ds s'étonne que "malgré les milliards du pétrole Chavez se soit fait soigner à Cuba". On pourrait porter à sa connaissance que là-bas officient ce qui se compte parmi les meilleurs médecins du monde, hautement qualifiés, envoyés partout en Amérique du Sud. On peut aussi lui rappeler que plusieurs chefs d'Etat étrangers sont venus en France se faire soigner.
- Chavez était atteint, selon DS, d'obsession anti-américaine. Je lui conseille le visionnage de ce reportage sur le coup d'Etat de 2002 pour comprendre un peu mieux le pourquoi de l'hostilité de Chavez par rapport aux gouvernements américains. Je ne me souviens plus de l'intitulé de cet autre reportage d'un journaliste anglais (de mémoire) qui a fait le tour des pays d'Amérique du Sud où la CIA n'a eu de cesse de tenter de déstabiliser les dirigeants élus démocratiquement au motif qu'ils menaçaient les intérêts économiques américains. Allende en est mort, entre autres. Parler d'obsession relève de la caricature grossière.
- Toujours selon DS, "l'information serait sous contrôle", raison qui ferait qu'on ne savait pas précisément l'état de santé de Chavez. Sous contrôle comme en France quand on nous a caché l'état de santé de François Mitterand qui briguait un second mandat alors qu'il se savait mourrant ?
Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que Madame Vasquez est de droite, ses attaques contre les pauvres qui bénéficient d'allocations et le trop grand nombre de fonctionnaires fait partie de l'argumentaire classique de cette engeance. Elle s'est d'ailleurs bien gardée de préciser que comme Cuba était le bordel à ciel ouvert des USA et de la pègre, le Vénézuela était la chasse gardée de l'oligarchie vénézuélienne affidée aux USA.
Merci à Janette Habel qui a su remettre un peu de raisonn de perspective et de pondération dans cette émission qui n'aurait pas détonné à côté de celle d'Yves Calvi et de son "C dans l'air".
En ce qui concerne les deux intervenantes je traduirai plus leur différence en terme de génération. L'ancienne qui mêle recherche et combat politique et la nouvelle qui si elle est politisée prend une apparence de neutralité. entre les deux je ne saurai faire mon choix. La première semble tentée de défendre Chavez malgré ses failles, même si pour moi elle ne tombe pas non plus totalement dans cet écueil, et la plus jeune dont j'aimerai bien savoir finalement ce qu'elle pense de Chavez (est-ce qu'elle pense qu'une meilleure alternative existe et si oui laquelle).
Cette grande actrice nous donne le courage de lutter contre toutes les intégristes, les séries allemandes et illumine nos soirées télévisuelles.
Si seulement, elle pouvait présenter des mots de minuit, une émission où elle pourrait inviter des écrivains talentueux comme Marc Lévy et des chanteurs de qualité comme Didier Barbelivien, nous en serions très heureux.
Vous plaisantez j'espère. Il serait bien avisé, quand vous renvoyez vers son blog de propagande avec un lien, de préciser au futur lecteur qu'il écrit exclusivement à charge et qu'il n'a de journaliste que le nom, comme Michel Faure sur Rue89 et Atlantico, soi-disant journaliste et surtout vice-président du Mouvement des Libéraux de Gauche (MLG). Paranagua qui devait porter plainte contre Mélenchon pour diffamation, menaçait le médiateur du Monde. La plainte n'est jamais partie et pour cause.
egalité,
Coupures électriques,
paris cette semaine ville de Creteil coupure électrique de 9h du soir jusqu' au matin, les deux hopitaux sur générateur intercommunal et Mondor, à pardon, les générateur de l'intercommunal n'ont pas démarer, les personnes en réa ont due changer d'hopital
de nouveau égalité
au niveau pipeau c'est la meme chose!
C'est parce que les médias dominant y vont à fond la caisse dans un dénigrement injustifié au regard de la façon dont son traitées mille et un gouvernements bien pire que celui de Hugo Chavez que le diplo répond en rectifiant.
@si fait ici exactement le même boulot pourri que les éditocrates font, par exemple, aux états unis en cherchant toujours à blâmer les (critiquables) démocrates autant que les (complètement tarés) républicains. Cf. cet article.