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Chut, on parle de l'euthanasie !

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quelle pertinence et analyse très intéressante, je ne connaissais pas Mme Rojas, c'était captivant la façon dont elle recadre les propos et apporte une vraie réflexion.

Merci !

Je n'ai pas encore regardé cette émission mais la présentation que vous faite de celle-ci me ravit; je suis contre toute forme d'euthanasie, car c'est la porte ouverte à toutes les dérives (je précise que je suis athée, tendance LFI, et proche de per(...)

Les arguments de cette dame ne m'ont absolument pas convaincue. Au nom du risque d'eugénisme sous un régime fasciste, il faudrait  laisser se perpétuer cette inégalité majeure qui fait qu'actuellement seuls les gens qui en ont les moyens peuvent(...)

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Vous l’avez beaucoup coupée ! Heureusement elle ne perd pas le fil de ses précieux raisonnements, merci à elle 

Je vous ai laissé parler : eh ben Daniel, j’ai l’impression q tu as beaucoup (plus q d’habitude) interrompu ton interlocutrice. Un peu de manterrupting ? Cela n’empêche pas la pertinence de vos propos, mais j’ai regretté de ne pas pouvoir suivre sur le long le raisonnement…

Ce que cette discussion a fait ressortir, c'est la contradiction insoluble entre une société méritocratique et le droit à mourir.

Quand on parle d'assistanat et à son opposé des talents à longueur de journée, on ne peut que se sentir rejeté quand on est handicapé. Ajouter à cela les manques de moyens de la santé,  entre autres des soins palliatifs, et on aboutit fatalement à quelque chose qui a de sérieux relents de darwinisme social.

Pour moi, c'est avant tout un argument de plus pour sortir du capitalisme.

J'écoute cette émission post dissolution, ce qui fait perdre au débat un peu de son urgence. Tant pis, celleux qui en ont les moyens continueront à aller en Suisse ou en Belgique...


Je dois dire que j'aurais eu un mal fou à laisser parler cette avocate, qui ne songe qu'à "dérouler son argumentation" et à interdire l'émotion face à des cas individuels.

Aller attaquer une ex - aide soignante LFI au motif qu'elle a été prudente vis à vis des effets secondaires des vaccins, maintenant enfin très bien documentés, c'est hors sujet. Et je ne suis pas en train de nier la gravité du covid, mais ce genre de critiques est mal venu.

C'est précisément quand nos décisions ne tiennent pas compte de nos émotions que nous risquons de devenir des autocrates.

Bref, j'ai été un peu gênée par le côté "léger", presque "rigolard" de Daniel dans ses questions et ses réparties, sur un sujet aussi grave, mais il aurait pu être bien plus "méchant". 


Pas du tout sûre que cette affirmation sur la boite de Pandore soit prouvée. En tous les cas, il n'y a aucune raison qu'un retour en arrière partiel ne soit pas possible. Tout change, tout le temps...


J'entends le point de vue de Mme Rojas, qui n'a peut être pas été assez pris en compte par la commission.

Mais sa façon de l'exprimer m'a plus qu'agacée. 


On peut défendre plus de soins et d'assistance aux personnes en (trop) grande souffrance ET leur droit à décider quand et comment elles veulent partir. Pourquoi opposer les deux ?

Merci Mme ROJAS pour votre détermination, votre patience face aux interruptions incessantes de D. Schneidermann. Merci pour vos positions, conscientes, lucides, argumentées et humaines face au sentimentalisme narcissique des bien portants et privilégiés. 

Vous savez d'où vous parlez et pour qui.

Je conseille fortement à Daniel S. de s'intéresser au programme T4 que vous avez évoqué et en particulier au Château de Hartheim (Autriche) haut-lieu du programme T4 (handicapés physiques et mentaux) puis de l'euthanasie des concentrationnaires handicapés du camp de concentration de Mauthausen.  

https://campmauthausen.org/ressources/archives/dossiers/les-barbeles-sont-encore-la/

Cet article, écrit par un non français évoque parfaitement les risques qu'évoquent à cet antifasciste les projets d'"euthanasie" empathique qui circulent partout aujourd'hui pour le confort moral et la dignité des bien portants.

La fin de vie des députés est intervenue avant qu'ils puissent voter sur " la fin de vie "

il va falloir changer le titre de l'émission .... franchement c'est pénible. Mme Rojas a été coupée constamment. Elle est super intéressante, très claire, malgré les interruptions.

"Les années de Covid ont à cet égard été révélatrices, exposant d'un bout à l'autre de l'échiquier politique un rapport à la vie de l'autre, du faible, du malade, à la limite de l'eugénisme[...]dès que la crainte s'est éloignée un peu, il s'est trouvé foule de gens pour expliquer qu'on en faisait trop pour sauver des vieux improductifs, des vulnérables immunodéprimés qui n'avaient qu'à s'enfermer chez eux plutôt qu'empêcher de vivre les bien portants. Dans les colonnes des journaux, à la télévision, dans les travées de l’Assemblée nationale, le validisme s’est étalé, triomphant, dissimulé sous le masque de la liberté individuelle .[...]

Des patients malades, ou handicapés, des personnes âgées à faibles ressources,  des chômeurs de longue durée ou des travailleurs en fin de droits, acculés par le système, se posant la question de l’utilité de leur vie dans une société qui, de plus en plus, chaque jour, et jusqu’au sommet de l’Etat, dénonce la charge qu’ils représentent. [....]"


Une loi sur la fin de vie n'est pas là pour rendre la vie plus confortable aux soignants.   ( payant )

Christian Lehmann

Excellente Mme Rojas dans la rationalité de ses arguments avec lesquels on peut être ou pas d'accord.


C'était l'opposition de la conception individualiste et collective de la société. La conception individualiste de la liberté que semble défendre DS est un construit social, culturel. Ce n'est pas parce qu'elle est dominante dans la société qu'il faut la considérer comme une évidence (objective). C'est le rapport de forces dans la société qui l'impose.


Il reste que ce n'est pas évident pour chacun de nous de prendre conscience que nous sommes des "construits socioculturels", que nous nous identifiions au groupe dominant ou au groupe dominé.


Albert Jacquard s'étonnait du fait qu'une marque de cigarettes affichée sur une voiture de course qui gagne puisse influencer des millions de gens à acheter cette marque-là, en sachant bien que la victoire est due aux mécaniciens, à la technologie et à l'habileté du pilote est non à la cigarette. J'ajoute que si l'on demandait à ces acheteurs s'ils sont influencés par la publicité, beaucoup (Mouilled Finger Institut, copyright d'un Asinaute) répondraient négativement.

On n'est pas toujours conscient de ce qui nous fait agir ou penser comme ceci ou comme cela.

Très surpris de plusieurs arguments de madame Rojas, et surtout d'un en particulier. Elle se dit « sidérée » qu'une partie de la gauche soit pour les nouveaux développements de la loi sur la fin de vie, et explique notamment ça par une volonté électoraliste d'aller dans le sens de la droitisation des électeurs (si j'ai bien compris). 

Or, ayant pas mal navigué dans les milieux de gauche, en particulier de ce qui est appelé l'« extrême gauche » il y a plus de 20 ans déjà (mon époque Ras l'Front), ayant assisté à de nombreuses discussions, tables rondes, débats, j'ai toujours vu dans cette frange de la gauche une position très claire en faveur de l'aide à l'euthanasie dans une perspective proche de celle qui est actuellement discutée, voire plus « libérale » encore.

Je ne pense donc pas du tout madame Rojas sincère dans sa « sidération » et j'avoue aussi être surpris que Daniel n'ait pas semblé être au courant de cette tendance historique.

Bonjour, mon avis, chacun devrait avoir la possibilité de mettre fin à sa vie dans la dignité et sans souffrances quelque soit le motif. La maladie OK, la souffrance physique ou celle provoquée par des motifs existentiels qui rendent la vie insupportable. Les avis des autres m'importent peu, ceux de Mme Rojas pas plus que les autres, je ne lui reconnais absolument pas le droit de parler à ma place, pas plus qu'a toutes celles et ceux qui légifèrent au Sénat ou à l'Assemblée Nationale, qu'ils arrêtent de voter des lois qui déshonorent notre humanité. Bizarre, je ne suis absolument pas contre l'avortement, mais il me semble surprenant, que l'on accorde de stopper l'existence à venir d'un être humain, et que l'on interdise à un autre humain bien vivant, de vouloir mettre fin à ses jours tout en bénéficiant d'une aide à mourir dans la dignité. Sur un autre plan, Gaza un génocide en marche, Russie Ukraine, et dans bien d'autres territoires, des milliers de morts, hommes, femmes, enfants, décidemment, mon espèce marche à côté de ses pompes. 

Excellente Elisa Rojas, bravo.


J'aurai bien aimé que vous puissiez davantage développer les exemples étrangers, mais c'est pas grave, ça m'a donné furieusement envie d'aller les creuser par moi-même.

Merci Mme Rojas et l'équipe pour cette émission d'une grande qualité ! Bon, la conclusion, comme pour tous les autres sujets, ça me semble quand même être qu'il faut abattre le capitalisme, ou au moins prendre le pognon des riches pour l'investir dans [notre système de santé/l'éducation/l'agriculture/le logement/etc.].
Dans 10 ans on verra les cyniques faire un bilan financier de cette loi sur les comptes de la sécu !

Je viens de regarder l'émission. Il y a un vrai écart de compréhension que Daniel Schneidermann n'arrive pas à franchir — à mon grand désarroi — pour comprendre le propos d'Elisa Rojas.


Il pense — comme moi avant d'avoir écouté Elisa — au niveau de la liberté individuelle : il se dit "Que puis-je faire, quelles sont mes libertés, comment vais-je faire si un jour...".


Tandis qu'elle réfléchi au niveau de la société. La société, c'est le cadre de vie général, c'est ce qui nous entoure quotidiennement, ce qui nous façonne, nous et notre esprit, c'est ce qui nous propose un avenir et nous raconte un passé pour justifier un présent.


La différence est pourtant claire entre ces deux approches :

  1. 1. Approche par l'individu — le choix de la grand-mère, le choix du patient qui souffre, mon propre choix ;
  2. 2. Approche par la société — le projet de vivre ensemble, les possibilités et les interdits définissant un champ de libertés pour chacun, avec ses valeurs, dont celle inconsciente, ou pas, du validisme.


L'évocation de l'eugénisme des années 30 prend alors toute sa pertinence, une fois que l'on comprend la différence entre les approches 1 et 2.


Effectivement, même si j'ai peur de souffrir et que j'apprécie d'avoir la possibilité de faire un choix légal (approche 1), je comprend l'inquiétude d'Elisa Rojas car elle prend en compte (approche 2) ce qu'offre la société d'aujourd'hui : le fascisme comme "bout du tunnel", avec un déploiement de la haine bâtie sur la bêtise qu'un système éducatif en destruction continue depuis des décennies n'arrive plus à contrer.


J'aimerai donc, comme elle, une approche différente de la part des parlementaires. Ce qui constituerai un vaste projet bâti sur l'intelligence collective, c'est à dire plus haut que les avis irréconciliables, les combats de petites chapelles et autres vues populo-court-termistes.


(des mots-clefs présents dans mon propos m'ont empêché de publier sur le serveur Discord, avec un bannissement de 24 heures... j'ai donc retiré ces mots-clefs pour publier ici mon avis, en espérant ne pas déclencher la modération automatique)

Merci d'avoir invité Elisa.
Je pense qu'une émission sur le handicap serait vraiment intéressante. Plein de points ont été juste effleurés pendant la discussion (désinstitutionnalisation demandée par l'ONU par ex) méritent approfondissement. Cela permettrait à la fois de progresser sur les positions antivalidistes nécessaires à gauche, et mieux appréhender ce projet de loi sur la fin de vie.

je suis pour l'euthanasie , la mienne , pas celle des autres . Vous avez raison madame .

Excellente émission vraiment bravo, cette dame est très intéressante et agréable à écouter !

Un homme de 20 ans qui veut se suicider? On l’hospitalise en psy.

Un tétraplégique de 20 ans?

Un paraplégique de 50 ans?

Un paraplégique de 50 ans SDF? alcoolique ?

Il paraît évident qu’il va y avoir immédiatement une dérive, ou, au lieu de chercher à corriger les raisons de l’envie de mourir, on préférera ‘aider à mourir’. Bien moins cher.

Évidemment Daniel, il faut voir que si demain vous êtes handicapé, ne vous changer de couche qu’une fois par jour pourrait entraîner envie de mourir . pratique@orpea

Avec ou sans euthasie des personnes se suicides seules et le personnel médical débranche des patients. 

L'euthanasie permettra d'avoir un cadre pour au moins certains de ces cas.


Ça me fait penser à l'avortement, légalisé car trop de femmes le pratiquaient dans des conditions déplorables.

Je n'étais pas vraiment sûr de ce que je devais "comprendre" de cet entretien. Et je suis tombé par hasard sur une vidéo Youtube qui m'a permis, je pense, d'y voir un peu plus clair et de bien mieux comprendre le point de vue de Me Rojas.

C'est cette vidéo : https://youtu.be/aVWC9YGXZhQ?si=1BzzADZ-ale1XyhZ

Elle a été réalisée par un mec trans. Bref je pose ça là.

Je suis d'accord avec l'argumentation de Mme Rojas, à ceci près qu'elle ne répond pas à tout. Par exemple je trouve, comme Caroline Fiat, anormal de devoir aller à l'étranger pour avoir accès au suicide assisté? Pour Mme Rojas l'égalité est au centre du problème, mais qui peut aller en Suisse pour se suicider: ce sont les plus aisés. Et autant je suis d'accord avec elle pour dire que Caroline Fiat a eut tord, en tant que soignante, de défendre les antivax, autant je pense que ce n'est pas un argument pour invalider tous ses propos, le  problème des antivax n’est pas le sujet de l'émission. Enfin, tout en compatissant sincèrement avec Mme Rojas pour ses souffrances, je considère que sont handicap ne lui donne pas forcément un supplément de légitimité et je ne comprends pas très bien l'argument évoqué de la pression sociale à laquelle sont soumis les personnes handicapées. Encore une fois ce n'est pas le sujet.  Même s’il faut absolument traiter ce problème sans attendre, afin d'atteindre l'égalité pour les personnes handicapées, pourquoi faudrait-il en déduire qu’il ne faut pas traiter celui de l'euthanasie ?

Imaginez un paraplégique qu’on laisse enfermé dans un logement inadapté genre 5e sans ascenseur, aides insuffisantes etc, il aura effectivement peut-être être envie de mourir, et les bien portants trouveront ça tout à fait logique ‘vu son handicap’. Évidemment bien moins de cher de l’aider à mourir que de l’aider à vivre.. 

Je pense qu’elle a raison, il y a un danger important , qu’il ne faut surtout pas prendre. S’il y a loi, elle devrait être très restreinte, genre pronostic a quelques mois.

non non les cost-killers ne sont pas du tout sur le coup, c'est juste de la compassion

Super entretien qui permet de s'initier aux impensés du validisme et soulève plein nouvelle questions sur l'aide au suicide. Cela mériterait d'autres émissions pour aller plus loin dans ces sujets

des ressources:


-la vidéo de Léo assez pédagogique


-article dans Cabrioles sur le MAID


-le documentaire de Liz Carr "Better Off Dead" (que je n'ai pas encore vu)

Daniel Schneidermann refuse de comprendre la moindre explication antivalidiste ni comment ça fait système. Elisa Rojas n'est pas là en tant que personne handi pour témoigner de sa situation; elle est là en tant que militante de longue date antivalidiste (et par ailleurs avocate  puisqu'il est question d'une loi). C'est très bien de l'avoir invité et c'est toujours un plaisir de voir qu'elle se laisse pas démonter mais c'est vraiment symptomatique d'un énorme angle mort ce sujet à gauche, exacerbé par la pandémie COVID toujours en cours (et par ailleurs le validisme c'est aussi de ne pas porter de masque quand son interlocutrice en porte un).

Donc on a un gouvernement néolibéral utilitariste au possible pour qui la dignité passe uniquement par le travail; qui défonce la retraite; le chomage; le système de santé; les aides aux personnes handis ou souffrant d'ALD; qui, comme la plupart des pays "occidentaux" a completement cedé au lobby covidonégationniste promu par "la Great Barrington declaration" et ses supplétifs (Usul et Lumi ont fait un épisode de Rhinocéros sur le réseau Atlas; mais le réseau Atlas c'est aussi ceux qui ont promu l'abandon de toute mesure de prévention covid et la minimisation qui a été gobé toute crue par tout le spectre politique); bref avec en plus le COVID (et les futures pandémies comme H5N1) qui va fabriquer des malades chroniques en incapacité à la chaine (et après on lit dans la presse que c'est bizarre il n'y a plus de main-d'oeuvre) tout est réuni pour que cette loi soit au final pour toute une catégorie de population une incitation au suicide. Quand vous n'avez pas les moyens pour vous soigner; ou pas accès aux dispositifs de soins; ou que la société vous répète tous les jours que vous êtes un boulet; et qu'en plus comme tout le monde vous pouvez avoir des pensées suicidaires; est-ce que l'option d'en finir est vraiment une option? Et que dire quand on veut étendre ce "droit" aux enfants "non-verbaux" (là on parle de meutre légalisé carrément); et quand, comme au Canada; on élargira ce "droit" aux personnes avec des problèmes de santé mentales (ce qui va souvent avec des situations sociales difficiles); ce sera toujours un choix?


Elisa Rojas l'as très bien expliqué; dans notre société en théorie quand quelqu'un veut en finir "normalement" on essaye de l'en dissuader. Là pour peu que vous ayez une maladie chronique vous pourrez demander à l'état de le faire pour vous. Ce projet s'inscrit dans une dynamique eugéniste; et croyez bien que dans la France de Macron on a bien compris que d'un point de vue comptable ça couterait moins cher que d'offrir à tous une vie digne et des soins de qualité. Tant que ces conditions ne sont pas remplies cette loi doit être combattue. Il est désastreux que ce point de vue soit complétement inaudible dans la plupart des médias de gauche (sans parler des autres); et que ce soit d'André Chassaigne que doive venir cet argumentaire. Il est désastreux que la gauche ai été et soit aussi catastrophique sur le Covid et fasse la promotion des pires eugénistes plutot que de promouvoir l'autodéfense sanitaire; la prévention; la connaissance et la qualité de l'air pour tous. Parce que les gros richous là qui vous disent que le covid n'est plus un problème quand ils se réunissent (littérallement hier) c'est test PCR pour tout le monde, purificateurs d'air, lampes UVC germicides et masques pour tout le staff. Par contre dans une classe lambda on atteint 5000 PPM de CO2 facile c'est à dire que l'air a été bien respiré plusieurs fois par tout le monde (sans parler du danger du C02 en lui meme). Au même moment Bernie Sanders mène des auditions au Sénat Americain sur le covid long (et porte un masque; ça s'appelle la praxis). En France l'ARRA mène des actions pour installer gratuitement des CR box (purificateurs d'air DIY) dans les évenements militants, tandis que les Mask Block font de la prévention et distribuent gratuitement des masques.

Bref formez vous à gauche sur l'antivalidisme et sur le covid on en peux plus des Caroline Fiat qui racontent n'importe quoi, en bonne répresentante de l'institution médicale maltraitante (et ça c'est encore un autre sujet).

Pas encore écouté l'émission, mais elle tape juste dans mes préoccupations actuelles: convaincue que vivre ou mourir doit être un choix personnel... je me pose pourtant des questions inquiétantes dans le contexte actuel. Avec un système de santé qui se dégrade de plus en plus, un soutien aux "aidants" qui s'effrite, une morosité qui s'installe, il va être d'une redoutable facilité de persuader quiconque est dépendant d'autrui... de cesser de "peser" sur son entourage. 


Quand je parle de "persuader", je ne pense pas à de machiavéliques héritiers, mais tout bonnement à "notre" système de propagande, autrement appelé "information", qui nous "persuade" tous les jours que les chômeurs, les assistés, les migrants, nous coûtent "un pognon dingue". Alors, un malade sur un lit, qui de son propre aveu ne "sert" plus à rien... comment ne choisirait-il pas, "librement", de mourir plus vite?


Ça va être excellent pour l'équilibre des caisses de retraite et celui de la sécu. Et les "victimes" seront demandeuses, elle est pas belle... "la vie"?

On reconnaît en madame Rojas l'avocate. Mais, bien que je trouve l'argumentation "sociale" elle-même fort pertinente (et d'ailleurs je l'entends depuis fort longtemps de la bouche de gens d'église, par exemple), je ne suis guère convaincu et je n'ai rien appris de nouveau.
Pour l'heure, et ça a été dit, seules les personnes favorisées socialement ont le droit à une "bonne mort". Ils connaissent les meilleurs médecins, savent qui pourra les aider, ou ont tout simplement les moyens d'aller à l'étranger.

Parce que sans ce type de loi, on va continuer de la sorte : tu es pauvre, tu as des conditions de vie de merde, tu souffres depuis des années... et bien désolé, mais non, tu vas continuer comme ça jusqu'à ce qu'on te permette de crever de soif en mode coma artificiel.
Sans cette loi, le système de santé va tout de même continuer de se dégrader... et la vie de celles et ceux qui souffrent pourra s'éterniser de plus belle.


J'en suis a 38min de l' emission et j'ai deja envoyé voler mon telephone 3x dans un geste de colere. Est ce qu'il serait possible a M. Schneiderman de se taire un peu quand son interlocutrice s'exprime ? Des stages sur la tenue d'un debat, l'elocution et le civisme serait peut etre un plus. 

Non seulement une grande majorite (je souligne neanmoins que ce n'est pas systematique) de ses interventions sont inutiles voir pueril ("point godwin", vraiment ?) et agrementé de petit rire narquois mais en plus il est lent.. En passant la video en x1,25 son rythme etait supportable mais rend le discours de ses interlocuteurs incomprehensible. 

Cela donne le sentiment d'un manque de preparatiom et de maitrise du sujet. 

Bref laissez effectivement les personnes parler et a minima ne vous placer pas systematiquement comme opposant. Surtout quand votre seul argument pendant les 38mins que j'ai regardé se resume a "Mais moi je".

Sur ce thème et sans en dévoiler plus...

Pour les amateurs de théâtre, je me permets de conseiller, d'une auteure Québécoise, cette pièce de 1988



https://www.cead.qc.ca/_cead_repertoire/id_document/2082

Emission passionnante mais la quasi impasse faite sur les soins palliatifs renforce le dualisme entre les deux positions. Or un système d'accompagnement solidaire existe déjà, avec un savoir faire précieux … il faudrait juste le renforcer (=mettre les moyens financiers sur la table) et surtout le faire connaître !


D'autre part, comme l'a dit Régis Aubry en commission à l'Assemblée : rien n'est plus difficile à interpréter qu'une demande de mort. Peut-on rentrer dans la complexité du débat ?


On espère une émission d'arrêt sur images pour poursuivre ce passionnant débat.

J'ai voté pour rendre ce contenu gratuit (et accessible pour tous).

Et vous ???

Juste un rappel que 50 ans après la Loi Veil et malgré les prévisions unanimes de ses opposants on ne tue pas en masse les bébés et les vieillards.

Plutôt que vous aidez à vivre ( bye bye les ALD ), nous allons vous aidez à mourir 


L'Aide Médicale à Mourir est devenue une dystopie au Canada

Une réponse radicale à l'aide médicale à mourir au Canada

... donc le fond du pbme est de (re)mettre en bon (meilleur) état notre système de santé et de prise en charge médicale et sociale des personnes en difficulté, quelle qu'elle soit. 

En parallèle, à ce moment là, on peut penser à la fin de vie de façon plus apaisée. 

Mais comme le signale E.Rojas, ce monde n'en prend pas le chemin et nos sociétés ultralibérales sont sous tendues par l'utilité économique d'une personne (et donc  de sa vie).




Proposition de lecture:


"Tout s'est bien passé" par Emmanuèle Bernheim.



Les arguments de cette dame ne m'ont absolument pas convaincue. Au nom du risque d'eugénisme sous un régime fasciste, il faudrait  laisser se perpétuer cette inégalité majeure qui fait qu'actuellement seuls les gens qui en ont les moyens peuvent s'offrir une mort douce et choisie en Belgique ou en Suisse? Il faudrait accepter les termes de la loi Leonetti même si on n'a pas envie de mourir de faim et de soif? Il faudrait continuer à se suicider d'une façon sale, solitaire et violente, au risque de se rater, si on ne peut pas s'expatrier? Il faudrait continuer à se consumer de rage et d'impuissance dans un mouroir si on a atteint une extrême   vieillesse, si on est impotent, dépendant, incontinent, aveugle, etc, si on souhaite  désespérément mourir et qu'on vous le refuse, ce qui est une forme de torture, même si c'est une torture légale? Je trouve cela monstrueux. Cette avocate oublie de se poser la question du sens de la vie. Elle oublie que personne ne peut en décider pour les autres, pas plus elle que quiconque. Elle considère enfin que la demande de suicide assisté ou d'euthanasie ne peut résulter que d'une pulsion de mort. Je trouve très méprisant de sa part de dénier  a priori à ses contemporains la possibilité d'avoir une conduite rationnelle et mûrement réfléchie. Est-elle sûre, au moins, que la position qu'elle adopte sur la loi actuellement en discussion est exempte de toute pulsion, de toute émotion?

"mettre plusieurs questions dans une question"; elle avait fait le même reproche à Ch Vanohacker dans "par Jupiter!

j’ai eu du mal à suivre cette dame quand elle dénie le droit pour les soignants à se sentir très mal et impuissants face à la mort imminente de leurs patients (vers 45- 50 mn); 

je lui reconnais le droit de "savoir mieux que quiconque" ce qu'est la souffrance, mais qu'elle ne reproche pas aux soignants d'être dans l'émotion quand ils sont auprès de leur patient! (surtout mourant!) Croit elle qu'on peut soigner sans émotion, alors qu'on voit souffrir qq'un ? ...je dirais presque qu'un soignant, pour être professionnel, a besoin de ses émotions. Nous ne sommes pas des machines et nos patients non plus

Pourquoi ne pas mettre en ligne la fin de l'émission, comme un complément, ou l'allonger a posteriori pour remédier à la frustration actuelle, visiblement partagée, ce qui donnerait à Mme Rojas  l'occasion de faire connaître la totalité de ses arguments et raisonnements et à chacun d'en prendre connaissance ?

on est pas loin de l'état nazi , faut reconnaitre .

On risque d'aller vers un élargissement, et après ? Si un jour la société peut aider n'importe qui à se suicider, quel est le problème ? C'est quoi les risques, au juste ? En quoi la situation au Canada est-elle catastrophique ? J'ai eu beau écouter toute l'émission, je n'ai pas entendu de réponse qui me convainque à ces questions.


Sur le sujet de la députée LFI ; ok elle a défendu des soignants qui ne voulaient pas se vacciner. Je trouve ça honteux aussi ; mais c'est quoi le rapport avec la position qu'elle défend aujourd'hui à propos des trois patients qu'elle n'a pas pu aider à se suicider ? Parce qu'elle a tenu un jour une position avec laquelle on n'est pas d'accord, on ne l'écoute même plus, on ne réfléchit plus à ce qu'elle peut nous dire ? Absurde. Intellectuellement c'est lamentable.

J'ai été époustouflée par cette émission, merci beaucoup, Daniel ! (BIEN QUE... j'aurais un tas de trucs à vous rétorquer face à vos réponses/questions dans le contexte de cette société totalitairement inégalitaire que vous dénoncez très bien, scrogneugneu !.... Mais merciii Maître ROJAS !!!!! Jusqu'ici je soutenais moi aussi l'idée du choix de mettre fin librement à sa vie (le père de mon fils s'y est repris à 2 fois... mais il a réussi sans aucune ASSISTANCE -comme on dit- : pas de maladie incurable, juste du désespoir... Notion subjective individuelle totalement abstraite d'un débat sociétal puisqu'elle concerne seulement "des personnes psy, bien sûr !!!".... et courage/désespoir totalement individuel)...... et puis décidément, plus que jamais, la LIBERTE........ CA DEPEND DE LA LONGUEUR DE LA LAISSE !!!! Encore merci ASI et à vous, Maître ROJAS ! Merci infiniment pour cette analyse indispensable !!!

Je n'ai pas encore regardé cette émission mais la présentation que vous faite de celle-ci me ravit; je suis contre toute forme d'euthanasie, car c'est la porte ouverte à toutes les dérives (je précise que je suis athée, tendance LFI, et proche de personnes handicapées, pleines de vie!).

Je me sentais un peu seul dans ma prise de position quant à cette question sociétale, car je suis convaincu que la moindre loi dans ce sens dérivera rapidement vers l'extermination de personnes jugées inaptes à vivre dans notre société (selon des critères qui seront toujours contestables); un jour, avec cette loi réaménagée, on tuera les gens trop pauvres etc... 

Souvenez vous en 2000, le gouvernement Jospin et sa majorité de "gauche" fait passer une loi autorisant les prélèvement d'empreinte ADN en jurant qu'elle ne serait appliquée que dans les cas des pires crimes (crimes sexuels et assassinats violents); depuis la loi s'applique à toute personne accusée de trouble à l'ordre public: il suffit d'être un manifestant pour être qualifié tel par la police.

Non au permis de tuer, même avec les meilleures intentions, celles-ci n'ont qu'un temps! Si par malheur l’extrême droite prenait le pouvoir il est certain que cette loi sera étendue et les populations immigrées visées...

Tou.te.s celleux qui voteront pour cette loi font le nid du néo-nazisme et doivent le savoir.

Dépensons moins d'argent pour le Militaire et développons les soins palliatifs dignes.

Merci pour cette interview. J'en resort avec plein de nouvelles questions, alors que comme vous j'avais une forme de certitude béate et confortable. Cette dame me sort de mes impensées. Merci et bravo. J'ai bien fait de me réabonner, rires ! 

Eh mais mettez toute la vidéo !! 

Je ne connaissais pas Elisa Rojas, et donc merci de m'avoir permis de l'entendre. Mes préventions concernant cette loi sont proches de celles de cette dame. Mais commençons par le début, utiliser les mots pour le dire est un acte de salubrité : suicide et euthanasie et c'est bien à elle de le rappeler.  L'aide à mourir appartient aux formules béatifiantes de notre univers néo-lib... en instance de fascisations (comme elle l'observe). J'ai regardé l'évolution de cette "aide à mourir" en Belgique et Hollande, je vous y invite fortement. J'ai découvert que des prisonniers à perpétuité avaient fait une demande d'euthanasie et obtenu ce droit, (telle cette mère infanticide), que des adolescents l'ont également obtenu, que des malades mentaux également. J'ai regardé la croissance de la demande...Il est clair que quand on y met le doigt, on y passe le bras, cet argument d'Elisa Rojas  de l'extension continue de la pratique doit nous arrêter quelle que soit notre opinion préalable...En tous les cas, bravo pour cette émission essentielle.

Grosse déception : Il n'y a pas la fin de l'entretien!... Un grand soutien à Elisa Rojas, dont j'admire la  capacité 1/ à garder son calme face aux interruptions (et pourtant l'émission s'appelle "Je vous ai laissé parler!") et 2/ à développer brillamment ses arguments, malgré tout. Des arguments d'un niveau bien plus élevé que ceux dont Daniel Schneidermann s'est fait ici le porte-parole. Mais je n'en reviens pas de ce culot d'interrompre à plusieurs reprises une personne au milieu d'une argumentation qui nécessite du temps. Elisa Rojas possède un savoir que vous ne soupçonnez même pas sur ces questions.

Certains sont favorables à une euthanasie rapide de Netanyahu  : une euthanasie ( sans prépuce )

quelle pertinence et analyse très intéressante, je ne connaissais pas Mme Rojas, c'était captivant la façon dont elle recadre les propos et apporte une vraie réflexion.

Merci !

Est-ce que vous faites un concours avec "le media" pour savoir qui à le plus mauvais gout en matière de musique de génerique? 


vous ne pensez pas qu'entendre quelques vibration humaine, genre avec des instrument en bois,  qui vibrent  et tout et tout, correspond d'avantage à l’ethnique du site? 


Pour votre gouverne, des musiciens qui jouent ensemble et participent à une énergie collective, le groove est fait mutuellement, sans technologie, et le tout  tournée vers les autres, c'est éminemment politique.





Il manque la fin !

Je pense que la coupure à la fin est trop forte. Il doit manquer les paroles finales. 

Pas encore écouté toute l'émission.

Mais une remarque, des personnes en situation de handicap grave n'auraient pas pu participer à ce débat, car incapables intellectuellement . Par exemple , ceux atteint de la maladie d'Alzheimer. Une de mes soeurs a souffert de cette maladie relativement jeune. Heureusement, elle a été soignée en Belgique. Sa fin de vie a été horrible. Les médecins là bas, l'ont laissé partir avec l'accord de la famille. Ça été en même temps très dur et en même temps un soulagement. Comme si on l'avait libéré de ses souffrances. Pourquoi ne laisse t'on pas décider les gens de la fin de vie qu'il souhaite ? Avec toutes les précautions possibles, mais en laissant le libre arbitre aux gens quand il est encore possible. Pourquoi vouloir s'acharner ? Bien sûr, le risque d'abus existe, comme toujours. Mais est-ce une raison pour empêcher les gens de vouloir mourir dignement ?

Je vais encore me retrouver dans la position paradoxale de défendre les religieux alors que je suis athée, mais les arguments de cette dame sont exactement ceux du petit groupe de cathos de gauche (y en a plus beaucoup mais ils sont intéressants, je pense notamment à Potier, dont les positions a l'assemblée sont d'une constance remarquable dans son humanisme de gauche) qui a dissoné avec la doxa de leur camp sur ce sujet. Leurs arguments n'ont jamais été que le corps des gens ne leur appartiendrait pas. C'est dommage de les disqualifier en raison de leur religion, car ça laisse un boulevard médiatique aux religieux identitaires, pendant que les autres rasent les murs alors qu'ils ont des choses à dire.

Je serai pour l'euthanasie quand on ne cherchera plus à « sauver » celles et ceux qui commettent un suicide. Soit tout le monde peut se suicider, soit personne. Pas seulement ceux dont « on » perse que leur vie ne « vaut » plus la peine d'être vécue.

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