Climat : la vraie-fausse victoire du vrai-faux Nobel
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Commentaires préférés des abonnés
Un Nobel du Greenwashing*, fallait y penser
*Écoblanchiement
Concilier croissance et écologie, je me disais bien aussi... seul un fou ou un économiste... ou un jury économiste, Nobel ou pas...
On est baisé. On le sait. Ils le savent.
Reste plus qu’un duel pour se partager les miettes entre ceux qui veulent se goinfrer jusqu’au bout et ceux qui espèrent encore empêcher l’extinction de notre espèce.
Derniers commentaires
Deux vrais-faux dans le titre, là, c est trop. Je suggère:
"CLIMAT : LA FAUSSE VICTOIRE DU FAUX NOBEL"
Il faut arrêter avec ce tic journalistique du vrai-faux. Soit une chose est vrai, soit elle est fausse. Eventuellement la chose peut être discutable.
De mémoire, et sauf erreur, l'adjectif vrai-faux est apparu dans les années 80 lorsque le dénommé Charles Pasqua avait demandé à ses services de fabriquer un passeport pour le dénommé Challier. Ce passeport fut a l'époque qualifié avec pertinence de vrai-faux, et c'est le seul cas autorisé de cet adjectif.
http://www.oragesdacier.info/2014/02/la-veridique-histoire-du-vrai-faux.html
Et, sur la continuité entre gaz de combat, zyklon B et chimie prétendue "phyto-sanitaire" (merci à Zabour d'avoir évoqué cet héritage en croyant persifler), une instructive bande dessinée, esthétiquement superbe de surcroît: Fritz Haber, de David Vandermeulen, prix de la bande dessinée historique en 2008 pour les deux premiers tomes.
et nous que faisons nous? si nous voulions vraiment entraver le meurtre, on irait tous interdire aux gros bateaux de tourisme, aux avions qui décollent, bref à toute les dégagements de CO2 pour des loisirs secondaires dont on peut se passer de se faire (ils favorisent la "croissance" paraît il. L'énoncé est incomplet: il faut dire ils favorisent "la croissance de la mort"). Nous ne faisons rien. Nous sommes d'accord dans nos gestes, ou plutôt nos non gestes, avec le meurtre en cours ....Il nous manque non pas des intellectuels qui pondent de nouveaux modèles plus fins et plus alarmants. C'est fait et déjà bien fait . Il nous manque dramatiquement (et je m'incrimine aussi) des rassemblements de citoyens interrupteurs du meurtre en cours . Dans les paroles, on est tous contre bien sûr....Mais dans les faits? C'est des actes à la Ghandi qui viendraient s'asseoir dans les aéroports, les ports, les routes qui manquent,et pas des rapports "fins".....écoutez l'émission "le mal qui vient " dans l'émission "la suite dans les idées" sur France Culture quand vient enfin la question que faudrait-il faire? l'auteur parle à peine implicitement de citoyens désobéisseurs et" inintimidables" . Et oui, quand l'Etat n'est plus à la hauteur, les citoyens doivent lui désobéir. (c'est ça qui fait peur à vrai dire)......L'urgence n'est pas un nouveau modèle économique qui intègre les coûts écologiques....d'ailleurs, en toute rigueur il faudrait aussi intégrer dans le modèle économique le coût des paroles non suivies d' actes (je plaisante). Je suis sûr qu'on est nombreux à savoir tout ça au fond de nous même...
Prévention subtile et coïncidence du calendrier.
M'enfin, bien sûr les calculs des bénéfices "de la société du profit" ont toujours été à très court terme.
La maxime est restée claire: " Après nous, le déluge!"
Bête exemple : chargeons à mort des vieux porte containers; il en tombera à la mer, des containers,
mais quel bénefs à l'arrivée au port !!!
Le résultat, on le connait; mais ce qu'il y avait dans dans les containers ???
Demander une vista pour l'avenir proche-lointain de la planète bleue ressemble à une folle hérésie à toutes
grandes multinationales.
Alors pourquoi pas un peu de prévention et de clairvoyance dans ce jeu de dupes ?
Coïncidence ironique du calendrier: il y a quarante ans, Brel mourrait. Et il demandait à Marcel...
Bien Daniel! Mais, mieux encore, c'est de constater que sur ce forum, comme le plus souvent, le niveau des intervenants est tel qu'on y trouve des avis -définitifs, bien entendu- qui devraient être immédiatement nobélisables. ....
Un réel soulagement pour l'avenir de la planète!
@Zabou29 :
Quand on place une grenouille dans une casserole d'eau froide et qu'on dispose cette dernière sur le feu, le batracien est ravi de nager dans de l'eau tiède.
Après ça se complique...
Bah ! Même avec 3, 4 ou 5 degrés en plus il y aura toujours assez d'endroits où il fera bon vivre pour... les 1500 milliardaires actuels.
Les riches sont les champions de la résilience.
il est temps d'investir en irlande , le pays devrait etre tres agreable avec 3 degres de plus. a un peu plus long terme la russie ou le grand nord canadien peut également devenir une bonne option.
Décidément, le "prix Nobel d'économie" est une imposture ! Mais la chronique du passé l'avait déjà quasi tout le temps montré.
Les initiatives de la ville de Paris sur l'adaptation au réchauffement sont une très bonne chose. Ce n'est pas une résignation quand à notre incapacité à empêcher le réchauffement futur. C'est une prise en compte du réchauffement qui est déjà là. Dans le dernier numéro d'Alternatives économique justement, figurait une carte du réchauffement des villes d'Europe sur le début du 21ème siècle par rapport au 20ème (siècle évidement, voire ici l’arrondissement parisien du même nombre n'aurait aucune pertinence). À Paris on est à 1°C, dans bien des villes d'Europe, c'est 1.5°C. Et ce malgré les dernières années du 20ème siècle qui relèvent déjà la moyenne des températures sur ce siècle de référence.
Il est déjà nécessaire d'agir si on ne veut pas que la santé des habitants pâtisse de ces températures.
surement encore un canular pour dénoncer le manque de scientificité des "sciences économiques". c'est la mode en ce moment décidément.
Excellente chronique et très bon papier de Nordhaus (merci pour le lien). Merci Daniel et ASI.
"Comme si derrière les gesticulations guerrières dans la bataille du demi-degré, la défaite était déjà actée, et se bétonnaient les positions de repli stratégique (végétalisées, ça va de soi)".
Peut être aussi que ça montre que le débat est très vif et que les avis/analyses divergent. Cela montre certainement qu'il ne faut surtout rien lâcher, chacun.e à son échelle!
Bon courage.
Nico
Heuuu...
Est-ce que je suis un furieux climato-sceptique si je dis que la moindre des choses est d'envisager toutes situations, de les évaluer, sans a priori sur ce qui est bon ou mauvais ?
On pourra bien entendu leur objecter les millions de réfugiés climatiques, mais pourquoi leur interdire a priori d'évaluer ce que le réchauffement leur apporterait ?
Une fois l'ensemble des plus et des moins établis, on pourra faire des choix en connaissance de cause y compris, pourquoi pas, décider qu'on diminuer la biodiversité si l'humanité à des solutions pour s'adapter.
Soyons honnêtes, 'homme a massivement transformé la surface de la planète, on va pas faire semblant de se poser la question de l'impact d'un tel bouleversement comme si on envisageait de le mettre en œuvre sur une terre vierge.
J'ai une lecture quelque peu différente:
- un modèle est toujours perfectible. Il serait intéressant de savoir ce que donne les nouveaux modèles économiques qui incluent les avancées récentes de la science plutôt que de rester sur un article vieux de presque 25 ans. D'ailleurs, les travaux de Nordhaus et d'autres économistes sont utilisés par le GIEC, et ils participent donc à l'effort des scientifiques pour inciter les hommes politiques à lutter contre le réchauffement climatique
- une augmentation de 3,5°C suppose déjà que l'on limite fortement les émissions de gaz a effet de serre. Si on ne fait rien, ce sera plutôt 5-6°C. Il ne s'agit donc pas de résignation. D'ailleurs, si on arrive à limiter le réchauffement à ce niveau, ce sera déjà une victoire (même si les conséquences seront terribles) comparé au chemin que nous suivons actuellement.
Donc Bravo a Nordhaus pour sont prix Nobel d'économie, et mobilisons-nous pour exiger des hommes politiques un changement majeur dans le domaine de l'économie.
D’où le fait qu’il soit plus facile de culpabiliser le quidam consommateur moyen, et là, ça tartine grave chez les médiatiques...
Un Nobel du Greenwashing*, fallait y penser
*Écoblanchiement
" Il y a dans tout homme une énorme capacité de résignation : l'homme est naturellement résigné. C'est pourquoi , il dure " ( Bernanos ) .... mais ? ajouterais-je, : jusqu'à quand ?
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Une montre GPS. Mazette!
Si elle vous indique le Nord, demandez lui, gentiment, de vous l'indiquer car depuis quelques mois, il me semble, que vous l'ayez perdu.
A moins que cela soit de naissance et là, demandez à vos parents de l'extraire de la Seine gelée afin de vous le restituer, en piteux état, certes, mais inclus dans votre GPS cerveau.
Comment? Même pas de cerveau!
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La baignade journalière estivale finistérienne , chez certains, comme la vieillesse , est un naufrage., et produit les mêmes effets.
Tout le monde n'a pas le cerveau (à relativiser) aussi mal placé et les effets du froid sont assez rapidement visibles et que, souvent, le pronostic d'efficacité est prononcé très douloureusement chez le sujet nageur à GPS.
"Marrant cet idée que les références climatiques de sa naissance devraient rester immuables pour l'éternité, comme si les cieux natifs de notre petite personne correspondaient à un optimal de félicité universelle !"
Vous avez combien de titres de champion national de construction d'hommes de paille?
Et si ce championnat n'existe pas, je fais le pari que dès que vous aurez réussi à publier dans Nature, vous vous attellerez à sa constitution...
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"L'air d'alors était très carboné du fait des centrales électriques et autres usines"
Confusion entre flux et stock. Un peu la même qui fait dire tous les ans un peu plus tôt "on a consommé les ressources de la terre pour l'année, maintenant on emprunte à l'année prochaine". Non on accumule le retard, et là on doit pomper les ressources de dans 50 ans quand on intègre le dépassement depuis qu'il a lieu...
Vous avez raison, on s'en cogne de la température globale. Le problème ce sont les conséquences en chaîne qui en decoule et que vous ne semblez pas saisir. Grosso-modo, ces quelques degrés enclenchent un changement d'équilibre général du système terre qui aboutie selon tous les modèles (notamment le premier du congrès de Rome dans les années 70, hum ....) à rendre la terre impropre à la vie humaine... Bof, une broutille. C'est vrai qu'on peut s'en foutre mais vu que notre responsabilité en tant qu'espèce est avérée.... ça commence à faire beaucoup niveau négligence..... c'est tout, bonne ballade.
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Le Groenland n'était pas vert quand le fameux Éric lui a donné ce nom. Ce type aurait dû travailler dans la com ou la pub : il a donné ce nom pour attirer plus facilement les colons.
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On est baisé. On le sait. Ils le savent.
Reste plus qu’un duel pour se partager les miettes entre ceux qui veulent se goinfrer jusqu’au bout et ceux qui espèrent encore empêcher l’extinction de notre espèce.
Concilier croissance et écologie, je me disais bien aussi... seul un fou ou un économiste... ou un jury économiste, Nobel ou pas...