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Comment (ne) marche (pas) la presse
Passé le premier instant de stupeur, et le deuxième réflexe d'indignation
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Sans être un grand, ni même un petit, fiscaliste, cette histoire de pertes qui sont imputées sur l'imposable et qui donc encouragerait les Dassault, Pinault et autres à perdre de l'argent dans leurs canards est d'une crédibilté douteuse (au mieux - et pour autant que ces pertes soient intégralement déductibles - ce serait un jeu de sommes nulles). Quant à savoir si ces "unes" attirent le chaland, ça doit facilement se mesurer aux chiffres de vente.
Sur des sites, modêle "Le Post" d'avant Huffington (c'est-à-dire publiant des contributions diverses) on mesure tout bêtement le succès d'un article au nombre de visites. Classement instructif. Ainsi sur le + (annexe de l'affreux Nel Obs, organe officiel des bobos socio-traîtres), constate-t-on qu'en tête - au moment où j'écris - vient un article sur Loana et en 3e position un autre sur Mallaury Nataf (?), en 2e se glisse un article apparemment politique, puisqu'il est question de Sarkozy avec la photo de Hollande, mais il y est question d'un complot médiatique monté par le 1er, visant la compagne du second ; sur les 15 affichés seuls deux sont franchement politiques et portent sur NKM, pour le reste de la télé (séries, D8); l'i-pad, l'i-brahimovic, le fils de Sheila (et moi qui croyait que Sheila était un homme) avec, quand même,un article sur les OGM et deux témoignages "sociétaux"...
Il n'étonnera aucun de mes fidêles inamis que je me sois commis sur ce +, social-traître affirmé que je suis, contempteur éhonté du lider maximo du Frente de izquierda. J'avais donc commis, en juillet 2011, à quelques jours d'intervalle, deux articles, l'un portant sur cinq arrêts du conseil d'état en matière de laïcité, l'autre sur une tentative de mise en cause de Hollande dans l'affaire DSK-Banon. Le premier, bien qu'affublé d'un titre idiot imposé par le + et qui se voulait raccoleur ("Laïcité : les "bouffeurs de curés" c'est fini, et tant mieux !") a fait 1480 visites, le second, malgré des commentaires exprimant le ras-le-bol des articles sur DSK, 21585 visites !
Certes, nous ne sommes pas dans le cercle beaucoup plus relevé des abonnés d'@si, mais un classement des émissions les plus regardées serait peut-être aussi révélateur, même si le croustillant et le sulfureux manquent un peu à l'appel.
Sur des sites, modêle "Le Post" d'avant Huffington (c'est-à-dire publiant des contributions diverses) on mesure tout bêtement le succès d'un article au nombre de visites. Classement instructif. Ainsi sur le + (annexe de l'affreux Nel Obs, organe officiel des bobos socio-traîtres), constate-t-on qu'en tête - au moment où j'écris - vient un article sur Loana et en 3e position un autre sur Mallaury Nataf (?), en 2e se glisse un article apparemment politique, puisqu'il est question de Sarkozy avec la photo de Hollande, mais il y est question d'un complot médiatique monté par le 1er, visant la compagne du second ; sur les 15 affichés seuls deux sont franchement politiques et portent sur NKM, pour le reste de la télé (séries, D8); l'i-pad, l'i-brahimovic, le fils de Sheila (et moi qui croyait que Sheila était un homme) avec, quand même,un article sur les OGM et deux témoignages "sociétaux"...
Il n'étonnera aucun de mes fidêles inamis que je me sois commis sur ce +, social-traître affirmé que je suis, contempteur éhonté du lider maximo du Frente de izquierda. J'avais donc commis, en juillet 2011, à quelques jours d'intervalle, deux articles, l'un portant sur cinq arrêts du conseil d'état en matière de laïcité, l'autre sur une tentative de mise en cause de Hollande dans l'affaire DSK-Banon. Le premier, bien qu'affublé d'un titre idiot imposé par le + et qui se voulait raccoleur ("Laïcité : les "bouffeurs de curés" c'est fini, et tant mieux !") a fait 1480 visites, le second, malgré des commentaires exprimant le ras-le-bol des articles sur DSK, 21585 visites !
Certes, nous ne sommes pas dans le cercle beaucoup plus relevé des abonnés d'@si, mais un classement des émissions les plus regardées serait peut-être aussi révélateur, même si le croustillant et le sulfureux manquent un peu à l'appel.
C'est super de ta part, daniel, de saisir au vol cette une de l'Express pour relancer les interrogations sur le pourquoi et le comment des lignes éditoriales des journaux et des magazines.
Dans le cas des oligarques français qui achètent des titres de presse, plus que le goût du profit, je pense que c'est le pouvoir d'influence sur l'opinion publique et sur les politiques qui les motivent.
Un asinaute cite JLuc Lagardère qui soulignait l'importance d'avoir des journaux pour faciliter la signatures de contrats.
Il y a serge Dassault qui confiait que le Figaro était sa "danseuse" (à moins qu'il parlait de sa mairie, mais celà revient au même).
Pour le groupe Bouygues, la possession de TF1 a eu pour effet que pratiquement aucune enquête gênante pour les travaux publics n'a vu le jour à la télé, même sur les chaînes concurrentes (les sans papiers chez Bouygues c'est chez mermet qu'on en a causé). Le accidents du travail dans le bâtiment, il y en a plus en France depuis 1986...
B Arnault qui met la main sur Les Echos en 2008 et qui place dans la foulée son journaliste D Seux à France Inter, provoquant l'éviction de JM Sylvestre qui fera un procès au prudhommes contre Radio France. Il est vrai que le nouveau PDG de Radio France venait directement de Radio classique propriété de B Arnault.
Mais voilà, l'Express appartient à un vrai groupe de presse et de médias, le Groupe Roularta Media belge.
C'est Serge Dassault qui leur a revendu le groupe l'Express l'Expansion en 2006.
Donc on peut penser que la rentabilité du magazine est recherchée.
La filiale française a Christophe Barbier comme Directeur Général délégué. Ce dernier peut-il faire n'importe quoi?
Certainement pas.
Mais il y a fort à parier que sa tutelle flamande lui laisse une certaine latitude pour faire de la "bonne politique", c'est à dire taper sur les politiques "socialistes" d'où qu'elles viennent.
Je propose un test: Il est communément admis que N Sarkozy, l'ami de Barbier était assez influencé par le gente féminine. On en gardera trois, Dadu sa maman , Cécilia et Carla. Barbier qui est là depuis 2006 a-t-il consacré une une à "Sarkozy et l'influence de ses femmes"?
Si oui, alors c'est que le sujet est vendeur auprès des 29% de CSP+ qui lisent l'express (chiffres du groupe).
Si non alors Barbier n'est qu'un chien de garde parmi les autres qui grognent et aboient du haut de leurs éditoriaux à la vue du moindre chiffon rose.
Le groupe Express Roularta France est organisé autour de trois pôles:
– Pôle Information-Business : L’Express, L’Expansion, L’Entreprise, Mieux Vivre Votre Argent.
– Pôle Femmes : L’Express Styles, Maisons Côté Sud, Maisons Côté Ouest, Maisons Côte Est, Vivre Côté Paris, IDEAT, Maison Française, Maison Magazine, Zeste Cuisinons Simple et Bon , Vivre Côté Cuisines et Bains, Vivre Côté Terrasses et Jardins.
– Pôle Culture-Loisirs : Studio Ciné Live, Lire, Classica, Pianiste, Start up.
Dans le cas des oligarques français qui achètent des titres de presse, plus que le goût du profit, je pense que c'est le pouvoir d'influence sur l'opinion publique et sur les politiques qui les motivent.
Un asinaute cite JLuc Lagardère qui soulignait l'importance d'avoir des journaux pour faciliter la signatures de contrats.
Il y a serge Dassault qui confiait que le Figaro était sa "danseuse" (à moins qu'il parlait de sa mairie, mais celà revient au même).
Pour le groupe Bouygues, la possession de TF1 a eu pour effet que pratiquement aucune enquête gênante pour les travaux publics n'a vu le jour à la télé, même sur les chaînes concurrentes (les sans papiers chez Bouygues c'est chez mermet qu'on en a causé). Le accidents du travail dans le bâtiment, il y en a plus en France depuis 1986...
B Arnault qui met la main sur Les Echos en 2008 et qui place dans la foulée son journaliste D Seux à France Inter, provoquant l'éviction de JM Sylvestre qui fera un procès au prudhommes contre Radio France. Il est vrai que le nouveau PDG de Radio France venait directement de Radio classique propriété de B Arnault.
Mais voilà, l'Express appartient à un vrai groupe de presse et de médias, le Groupe Roularta Media belge.
C'est Serge Dassault qui leur a revendu le groupe l'Express l'Expansion en 2006.
Donc on peut penser que la rentabilité du magazine est recherchée.
La filiale française a Christophe Barbier comme Directeur Général délégué. Ce dernier peut-il faire n'importe quoi?
Certainement pas.
Mais il y a fort à parier que sa tutelle flamande lui laisse une certaine latitude pour faire de la "bonne politique", c'est à dire taper sur les politiques "socialistes" d'où qu'elles viennent.
Je propose un test: Il est communément admis que N Sarkozy, l'ami de Barbier était assez influencé par le gente féminine. On en gardera trois, Dadu sa maman , Cécilia et Carla. Barbier qui est là depuis 2006 a-t-il consacré une une à "Sarkozy et l'influence de ses femmes"?
Si oui, alors c'est que le sujet est vendeur auprès des 29% de CSP+ qui lisent l'express (chiffres du groupe).
Si non alors Barbier n'est qu'un chien de garde parmi les autres qui grognent et aboient du haut de leurs éditoriaux à la vue du moindre chiffon rose.
Le groupe Express Roularta France est organisé autour de trois pôles:
– Pôle Information-Business : L’Express, L’Expansion, L’Entreprise, Mieux Vivre Votre Argent.
– Pôle Femmes : L’Express Styles, Maisons Côté Sud, Maisons Côté Ouest, Maisons Côte Est, Vivre Côté Paris, IDEAT, Maison Française, Maison Magazine, Zeste Cuisinons Simple et Bon , Vivre Côté Cuisines et Bains, Vivre Côté Terrasses et Jardins.
– Pôle Culture-Loisirs : Studio Ciné Live, Lire, Classica, Pianiste, Start up.
C'est complètement ringard mais le journalisme s'est transporté sur de rares sites comme @SI...
Il y a des lustres que la chanson de Guy Béart ("Le premier qui dit la vérité...") conclut l'affaire (et ça ne s'arrange pas avec la "formation Sciences Po") : les rebelles sont toujours virés. Alors qu'attendre de ceux qui restent, craignant pour leur "plaçou" ?
Il y a des lustres que la chanson de Guy Béart ("Le premier qui dit la vérité...") conclut l'affaire (et ça ne s'arrange pas avec la "formation Sciences Po") : les rebelles sont toujours virés. Alors qu'attendre de ceux qui restent, craignant pour leur "plaçou" ?
J'hallucine Daniel (comme disent les djeuns) !
C'est la première fois que vous entendez cette théorie que vous considérez comme complotiste, tout en ne le disant pas, mais en le pensant assez fort pour que l'on vous comprenne ?
J'espère que vous rigolez !
Non ? Ah ... quand même ...
Figurez vous que cette explication valait déjà à l'époque des beaux jours du groupe Hersant. Et ça n'a rien d'un complot, c'est une mécanique tout à fait connue, et que nombre de rédactions ont pu constater de visu lorsqu'elles ont été phagocytées par plus gros qu'elles.
N'oublions pas que pour ces financiers, la presse ne se comprend qu'en termes de flux : l'argent se ballade, mais ne se fixe jamais.
C'est la première fois que vous entendez cette théorie que vous considérez comme complotiste, tout en ne le disant pas, mais en le pensant assez fort pour que l'on vous comprenne ?
J'espère que vous rigolez !
Non ? Ah ... quand même ...
Figurez vous que cette explication valait déjà à l'époque des beaux jours du groupe Hersant. Et ça n'a rien d'un complot, c'est une mécanique tout à fait connue, et que nombre de rédactions ont pu constater de visu lorsqu'elles ont été phagocytées par plus gros qu'elles.
N'oublions pas que pour ces financiers, la presse ne se comprend qu'en termes de flux : l'argent se ballade, mais ne se fixe jamais.
Si les patrons des grandes entreprises ont voulu être aussi patrons de presse, ce n'est certainement pas pour gagner de l'argent, ils sont mieux placés que quiconque pour juger du déclin (financier mais pas que) de celle-ci. Leur objectif est de tenir l'opinion publique. Ils rallongent ou raccourcissent la laisse, selon les opportunités ou les besoins, mais elle est toujours là, et les journalistes ne s'en aperçoivent vraiment que quand ils essaient de tirer dessus. Ce qui leur arrive rarement, tellement ils ont bien intériorisé la longueur de la dite laisse.
Leur but est aussi idéologique: nous imprégner à longueur de "Une" (car la Une est lue par vraiment beaucoup de monde!) d'une mentalité de concurrence (meilleures écoles, meilleurs hôpitaux), d'avidité (meilleurs profits immobiliers), de déni de citoyenneté (comment payer moins d'impôts), de peur pour notre petite vie confortable (la "menace" ceci ou cela), de zizanie (les jeunes contre les vieux, les hommes contre les femmes, les français contre les grecs, la liste est infinie). La misogynie va de soi dans un tel contexte (concurrence, menace, hiérarchisation, zizanie).
Ceci étant bien établi, ils préféreraient sans doute gagner de l'argent qu'en perdre, mais ça leur suffit sans doute de ne pas trop en perdre en faisant supporter leurs déficits par la collectivité grâce à une des nombreuses ruses fiscales qu'ils connaissent bien puisqu'ils ont favorisé leur mise en place.
Pas besoin de théorie du complot, hein, sauf si on appelle complot le fait d'avoir des intérêts communs avec l'ensemble des patrons de presse, de faire passer les idées qui servent ces intérêts dans les journaux qu'on possède, et de pratiquer le lobbying de façon intensive.
Leur but est aussi idéologique: nous imprégner à longueur de "Une" (car la Une est lue par vraiment beaucoup de monde!) d'une mentalité de concurrence (meilleures écoles, meilleurs hôpitaux), d'avidité (meilleurs profits immobiliers), de déni de citoyenneté (comment payer moins d'impôts), de peur pour notre petite vie confortable (la "menace" ceci ou cela), de zizanie (les jeunes contre les vieux, les hommes contre les femmes, les français contre les grecs, la liste est infinie). La misogynie va de soi dans un tel contexte (concurrence, menace, hiérarchisation, zizanie).
Ceci étant bien établi, ils préféreraient sans doute gagner de l'argent qu'en perdre, mais ça leur suffit sans doute de ne pas trop en perdre en faisant supporter leurs déficits par la collectivité grâce à une des nombreuses ruses fiscales qu'ils connaissent bien puisqu'ils ont favorisé leur mise en place.
Pas besoin de théorie du complot, hein, sauf si on appelle complot le fait d'avoir des intérêts communs avec l'ensemble des patrons de presse, de faire passer les idées qui servent ces intérêts dans les journaux qu'on possède, et de pratiquer le lobbying de façon intensive.
Ce qui est surtout inadmissible c'est que le titre: "ces femmes qui gâchent la vie" puisse passer sans histoire...
Imaginez: "ces nègres ou juifs ou pédés ou juges d'instruction ou ...etc qui gâchent la vie", hé!ben, cela tomberait tout simplement sous le coup de la loi ...pour les femmes...non...on voit vraiment pas où est le problème...
Toujours l'histoire judéo-chrétienne de la pomme???
Imaginez: "ces nègres ou juifs ou pédés ou juges d'instruction ou ...etc qui gâchent la vie", hé!ben, cela tomberait tout simplement sous le coup de la loi ...pour les femmes...non...on voit vraiment pas où est le problème...
Toujours l'histoire judéo-chrétienne de la pomme???
Je pense que la Presse et les médias en général ont pleinement conscience qu'ils jouent un rôle dans le modelage des consciences. Je pense que c'est de plus en plus le cas, et de plus en plus consciemment de la part des directions de ces médias. Le choix de faire une Une sexiste est à mon avis totalement volontaire, s'ils avaient pu faire sexiste et raciste, ils auraient sûrement tenté...
Dans 10 ans, ils écriront "Les 10 grogniasses hystériques qui pourrissent la vie du Président", et le matinaute sans doute évoquera une nouvelle théorie du complot...
Dans 10 ans, ils écriront "Les 10 grogniasses hystériques qui pourrissent la vie du Président", et le matinaute sans doute évoquera une nouvelle théorie du complot...
La colère va commencer à être immense!!! Dans ce pays la démocratie ne marche pas! Et si elle ne marche pas, on le sait, c'est, en partie, parce que les femmes y sont traitées comme de la merde!!!
A part chez les indigné-e-s, qui sont, eux/ elles, en avance d'une ère sur tout le monde en ce moment!.. c'est la guerre des gangs et des kékettes partout...
Au secours!
A part chez les indigné-e-s, qui sont, eux/ elles, en avance d'une ère sur tout le monde en ce moment!.. c'est la guerre des gangs et des kékettes partout...
Au secours!
L'Express est vraiment devenu un torchon...
Je lui propose, comme prochaine couverture, "Les femmes qui ont gâché la vie de DSK".
Je lui propose, comme prochaine couverture, "Les femmes qui ont gâché la vie de DSK".
Je cite Serge Halimi dans "Les nouveaux chiens de garde" :
"S'adressant en août 1996 aux cadres supérieurs de Thomson-CSF, qu'il cherchait alors à séduire, Jean-Luc Lagardère leur explique : "Un groupe de presse, vous verrez, c'est capital pour décrocher des commandes""
On considérant que l'écrasante majorité de la presse française est détenue par les plus grands groupes français (Dassault, LVMH, etc...), et le fait que les chiffres d'affaires de ces titres représentent des goutes d'eau dans le bilan comptable de ces sociétés, on peut facilement imaginer que la rentabilité des titres n'est pas le soucis premier de leur détenteur, mais uniquement le volume des ventes. La presse n'est (même) pas un produit commercial comme les autres obéissant aux lois du marché, c'est un outil dans la stratégie des grands groupes pour diffuser leur publicité, offrir une tribune aux politiques qu'on cherche à flatter, diffuser la doxa économique, servir leur lobbying, etc...
Tant qu'à faire, réflexe pavlovien du "capitaine d'industrie", même si ce n'est pas la rentabilité des titres qui est l'objectif, autant quand même que ça coûte le moins chère possible.
"S'adressant en août 1996 aux cadres supérieurs de Thomson-CSF, qu'il cherchait alors à séduire, Jean-Luc Lagardère leur explique : "Un groupe de presse, vous verrez, c'est capital pour décrocher des commandes""
On considérant que l'écrasante majorité de la presse française est détenue par les plus grands groupes français (Dassault, LVMH, etc...), et le fait que les chiffres d'affaires de ces titres représentent des goutes d'eau dans le bilan comptable de ces sociétés, on peut facilement imaginer que la rentabilité des titres n'est pas le soucis premier de leur détenteur, mais uniquement le volume des ventes. La presse n'est (même) pas un produit commercial comme les autres obéissant aux lois du marché, c'est un outil dans la stratégie des grands groupes pour diffuser leur publicité, offrir une tribune aux politiques qu'on cherche à flatter, diffuser la doxa économique, servir leur lobbying, etc...
Tant qu'à faire, réflexe pavlovien du "capitaine d'industrie", même si ce n'est pas la rentabilité des titres qui est l'objectif, autant quand même que ça coûte le moins chère possible.
Il faut reconnaitre une chose. Daniel me surprend souvent.
Que se soit la forme ou le fond. C'est pas mal.
gamma
Que se soit la forme ou le fond. C'est pas mal.
gamma
C'est donc toute notre démocratie qui est contaminée par les travers qu'elle permet outrancièrement .saborder une ligne éditoriale pour payer moins de fiscalité c'est comme les licenciements boursier s à ter me c'est la mort de l'espace public où doivent necessairement s'affronter les courants de pensée divergeants;si on a est réduit à ouvrir les vannes de la rumeur la calomnies on est dans un régime royaliste avec sa cour des prétendants alors qu'il ne s'étonnent pas qu'un jour on installe la guillotine en place de gréve!!
Tss tss tss...
Inutile d'en passer par des explications compliquées pour expliquer une Une sexiste: en France, être sexiste n'empêche absolument pas de vendre (ça viendra, j'espère, mais on n'y est pas), tout au plus cela déclenche-t-il des réactions indignées, comme ici. M'est avis que L'Express ne perdra pas particulièrement d'argent sur ce numéro voire s'en sortira plutôt bien, parce qu'en plus d'être misogyne, sa Une est racoleuse, mélange vie privée/vie politique, clin d'oeil à ceux qui veulent du croustillant...
Bon, sinon, intéressante thèse que celle que vous exposez. J'espère qu'@si va développer...
Inutile d'en passer par des explications compliquées pour expliquer une Une sexiste: en France, être sexiste n'empêche absolument pas de vendre (ça viendra, j'espère, mais on n'y est pas), tout au plus cela déclenche-t-il des réactions indignées, comme ici. M'est avis que L'Express ne perdra pas particulièrement d'argent sur ce numéro voire s'en sortira plutôt bien, parce qu'en plus d'être misogyne, sa Une est racoleuse, mélange vie privée/vie politique, clin d'oeil à ceux qui veulent du croustillant...
Bon, sinon, intéressante thèse que celle que vous exposez. J'espère qu'@si va développer...
Sur la "théorie du complot" dont vous faites allusion, un article passionnant de Frédéric Lordon est disponible sur son blog :
Conspirationnisme : la paille et la poutre.
Conspirationnisme : la paille et la poutre.
supprimé, commentaire basé sur de mauvaises informations
En ce moment je reçois gratuitement l'Express tous les mois, prospection publicitaire pour me donner envie de m'abonner.
Passé le premier mouvement d'énervement, je dois dire que j'ai un certain plaisir à faire passer directement ce torchon de la boite aux lettres au carton de récup du papier recyclé (j'enlève le film plastique avant, quand même).
Je me dis que c'est autant pour creuser leur déficit.
Mais là, cette théorie me gâche mon petit plaisir !
Passé le premier mouvement d'énervement, je dois dire que j'ai un certain plaisir à faire passer directement ce torchon de la boite aux lettres au carton de récup du papier recyclé (j'enlève le film plastique avant, quand même).
Je me dis que c'est autant pour creuser leur déficit.
Mais là, cette théorie me gâche mon petit plaisir !
C'est un peu du même ordre que ces clubs de foot qui achètent des grands joueurs et les laissent sur le banc de touche, c'était juste pour ne pas les avoir en face dans l'équipe contre qui ils jouent. La presse est sur la touche.
Peut-être que les avantages fiscaux participent à convaincre, mais je ne crois pas qu'ils soient une cause suffisante, ni même nécessaire.
Admettons que c'est la conjonction de deux choses, le désir de diriger l'opinion et le désir de mettre sa trésorerie à l'abri de prélèvements de l'état, qui produisent l'effet d'une presse quasi minable. Ça me semble flagrant que la deuxième cause est annexe. Et que la révéler seule occulte l'autre motivation.
Peut-être que les avantages fiscaux participent à convaincre, mais je ne crois pas qu'ils soient une cause suffisante, ni même nécessaire.
Admettons que c'est la conjonction de deux choses, le désir de diriger l'opinion et le désir de mettre sa trésorerie à l'abri de prélèvements de l'état, qui produisent l'effet d'une presse quasi minable. Ça me semble flagrant que la deuxième cause est annexe. Et que la révéler seule occulte l'autre motivation.
"le mal de dos " ,"l'immobilier" , vous oubliez les francs-maçons.Et la présidente de la grande loge féminine ,elle lui gâche pas la vie à notre Président ?
Elle n'est peut-être qu'une version nouvelle, et particulièrement sophistiquée, de la théorie du complot
Faut vous soigner, DS, de cette vilaine habitude chez vous (comme chez vos confrères) à employer la fourre-tout "théorie du complot" typiquement journalistique, surtout quand on fait de la critique des médias.
C'est ballot parce que le billet est plutôt bien senti et la thèse intéressante mais franchement, perso, la tarte à la crème sur le complotisme, je peux plus.
Faut vous soigner, DS, de cette vilaine habitude chez vous (comme chez vos confrères) à employer la fourre-tout "théorie du complot" typiquement journalistique, surtout quand on fait de la critique des médias.
C'est ballot parce que le billet est plutôt bien senti et la thèse intéressante mais franchement, perso, la tarte à la crème sur le complotisme, je peux plus.
"Pourquoi donc les Dassault, les Arnault, les Pinault, sont-ils "mauvais" ? "
Et si c'était , tout simplement, parce que ce ne sont pas des "hommes de presse" ?
Et si c'était , tout simplement, parce que ce ne sont pas des "hommes de presse" ?
Je ne suis pas totalement convaincu par cette hypothèse. Il serait idiot pour les propriétaires de journaux de faire exprès de perdre de l'argent dans le seul but de réduire leurs impots. En effet, pour eux, c'est toujours de l'argent perdu, qu'il aille aux journaux ou à l'état. En revanche, cela permet d'expliquer pourquoi ils ne s'inquiètent pas trop de perdre de l'argent, puisqu'ainsi c'est indirectement l'état qui paie.
Cependant, il est tout à fait possible que les propriétaires de média s'arrangent pour que les médias qu'ils contrôlent restent déficitaires. En effet, ces propriétaires ont tous l'état comme principal client de leur affaire principale (travaux publiques, armement, publicité). Ce qui les intéressent, avec les journaux, c'est d'avoir un moyen d'influence sur les hommes politiques, qui se traduit alors en gros contrat pour Bouygues, Dassault, etc.
Dans ce cas, ils ont intérêt à ce que la presse perde de l'argent, car une entreprise déficitaire est beaucoup plus dépendante de ses actionnaires qu'une entreprise bénéficiaire. Si l'état paie leurs pertes par des réductions d'impôts, les actionnaires gardent donc leur influence sans que ça leur coûte un sou.
Cependant, il est tout à fait possible que les propriétaires de média s'arrangent pour que les médias qu'ils contrôlent restent déficitaires. En effet, ces propriétaires ont tous l'état comme principal client de leur affaire principale (travaux publiques, armement, publicité). Ce qui les intéressent, avec les journaux, c'est d'avoir un moyen d'influence sur les hommes politiques, qui se traduit alors en gros contrat pour Bouygues, Dassault, etc.
Dans ce cas, ils ont intérêt à ce que la presse perde de l'argent, car une entreprise déficitaire est beaucoup plus dépendante de ses actionnaires qu'une entreprise bénéficiaire. Si l'état paie leurs pertes par des réductions d'impôts, les actionnaires gardent donc leur influence sans que ça leur coûte un sou.
avec de tels couvertures (ce qui reste à démontrer par ailleurs), il n'en reste pas moins que des lecteurs sortent de l'argent pour ça et d'autres pour celui aussi peu reluisant du rayonnage d'à côté... Au total, il y a beaucoup trop de lecteurs qui achètent de la merde, cela n'a rien de bien rassurant, surtout lorsqu'on sait qu'il ne suffit pas de ne pas acheter pour ne pas désirer le faire ou pour avoir moins de merde dans le cerveau...
yG
yG
Le beauf en écharpe rouge (offerte par sa chère Carla ) chef continue son travail.Il ne recule devant aucune ficelle,même archi usée pour vendre sa camelote en discréditant le nouveau pouvoir.Et ça marche.Ils sont nombreux les nostalgiques de l'ancien et ils ont les moyens de consommer....
L'Express, le magazine dont on aimerait être abonné pour pouvoir s'en désabonné.