"Dans les mairies FN, un chien écrasé devient victime du fascisme"
Les succès électoraux du Front national cette année, particulièrement aux municipales du Printemps dernier ont naturellement attiré les médias. Une question se pose : faut-il exercer une vigilance particulière sur l'action des mairies FN ? Sur notre plateau, deux journalistes. Le réalisateur Frédéric Biamonti, auteur de "Ravis par Marine", diffusé sur France 3 cette semaine, qui a suivi plusieurs candidats pendant les municipales. Et Gael Legras, journaliste à la Nouvelle édition, sur Canal +, qui s'est rendu en reportage auprès de plusieurs municipalités FN.
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2) L'anomalie n'est donc pas en défaveur du FN mais en sa faveur en lui offrant une plus large attention médiatique que d'autres partis émergents (au niveau du nombre d'élus) en ont eu / auraient droit.
3) Quant au ton négatif de la couverture du FN il compense tout juste l'écart de visibilité dont bénéficient ses élus. Il conforte le sentiment d'un FN persécuté et donc le discours victimaire lepeniste. Et pour ce qui est de certaines mesures négativement évoquées, relatives à la culture notamment, les dénoncer en espérant faire baisser le score du FN relève d'un aveuglement des élites quant à la perception de ce monde, vu comme bobo, élitiste et déconnecté de leurs préoccupations par les classes populaires. Et ce n'est pas vraiment mieux pour les questions de sécurité ou de traitement de groupes que le FN est loin d'être seul à maltraiter (roms, sdf, etc..). A la limite dénoncer des mesures anti-pauvres pourrait faire perdre un peu d'électorat paupérisé votant FN pour protester, mais en lui faisant probablement gagner autant de voix de droite dure traditionnelle dénonçant les "assistés".
La seule chose qui pourrait vraiment nuire au FN globalement (comme l'avait montrée la dernière période où il avait des mairies) c'est des enquêtes pointues sur leur gestion, si elle s'avère mauvaise, mais c'est juste impossible avant 2 ou 3 ans.
Même pas! Le Vatican n'avait même pas cette excuse, les nazis étaient tout sauf de bons chrétiens.
Le fait que le FN soit l'objet, de la part des journalistes, d'un intérêt de plus en plus amical ne devrait pas nous surprendre. Jusque là, ils le promouvaient en faisant semblant de se désespérer de sa "résistible" ascension. Ils font de moins en moins semblant, et parfois cessent complètement. Peut être parce que, vu leurs succès électoraux, ceux du FN font maintenant partie de la grande famille "politico-journalistique". La boucle sera bouclée au premier couple "journaliste/politicien(ne) FN". Peut être c'est déjà fait, et on ne le sait pas encore.
D'une certaine manière, les vrais "bobos" sont ceux qui disent "le monde ne se limite pas aux bobos", comme s'il y avait besoin de le dire, comme si personne ne pensait une telle évidence, comme s'il fallait forcément se concentrer sur un seul monde qui serait le "vrai", le "bon", le "juste" ou bien au contraire le "faux", le "snob", le "superficiel".
À lire absolument : "Vers l'extrême, Extension du domaine de la droite" de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre (oui oui, le Luc Boltanski du "Nouvel esprit du capitalisme"), pour bien comprendre la confusion intellectuelle essentialiste que l'on a actuellement, et qui s'illustre ces temps-ci sur @si comme sur Hors-Série.
« Le FN, économiquement c’est Mélenchon »
Ah la petite bourgeoisie (?) totalement désorientée… Il faudrait faire un documentaire sur les documentaristes. Ce serait instructif.
C’est comme demander son chemin à quelqu’un qui ne sait pas distinguer sa gauche de sa droite.
Il leur faudra combien de temps pour se rendre compte à ces couillons (désolé y’a pas d’autres mots) que le ni-gauche ni-droite qu’ils prêtent au FN c’est le principe même du fascisme.
Comme le temps est au poujadisme (tous pourris, tous occupés à chercher des fauteuils pour une rente à vie ;-) )..... elle a de beaux jours devant elle la Marine!
Le pire c'est que je la trouve bonne politique (ATTENTION PAS DE MEPRISE, je ne voterai jamais pour le FN).
D'autres part il ne faut pas oublier que sur l'immigration c'est le PC qui a radicalement changé. Le PC de Marchais y voyait (pas complètement à tort, il faut bien le reconnaitre) un dumping social favorables aux patrons et dangereux pour les travailleurs. Il a fait des discours très proche de ceux du FN des années 2000 à ce sujet.
Bref, si je pense que votre terme "ânerie" est injuste (de loin, l'affirmation est correcte et résume un changement de cap énorme) je suis bien d'accord avec vous que c'est un de ces sujets qui ne supportent vraiment pas la simplification à outrance.
Non. Le FN défend le mercantilisme, c’est-à-dire la mondialisation qui impose la guerre de tous contre tous. Il s’agit pour le FN de mener la guerre économique mondiale. Croire que nous serons autre chose que de la chair à canon dans tout ça, c’est être sacrément niais. C’est exactement ce que défend le gouvernement, l’UMP, &co. Ce qui diffère c’est la question des moyens. Et effectivement, concernant les moyens, le FN passe pour être de gauche parce qu’il entend passer au niveau supérieur dans cette guerre économique (utilisation de l’État au service des intérêts impérialistes français, politique monétaire adaptée au mercantilisme, etc. là où les socialistes sont encore à chercher à “réduire le coût du travail”).
> Sur les "questions du moment" (euro, europe, finance, banques, protectionisme) le FN a bel et bien des positions proches, voir au delà du FdG
Non. Le FN défend le mercantilisme, c’est-à-dire la mondialisation qui impose la guerre de tous contre tous. Il s’agit pour le FN de mener la guerre économique mondiale. Croire que nous serons autre chose que de la chair à canon dans tout ça, c’est être sacrément niais. C’est exactement ce que défend le gouvernement, l’UMP, &co. Ce qui diffère c’est la question des moyens. Et effectivement, concernant les moyens, le FN passe pour être de gauche parce qu’il entend passer au niveau supérieur dans cette guerre économique (utilisation de l’État au service des intérêts impérialistes français, politique monétaire adaptée au mercantilisme, etc. là où les socialistes sont encore à chercher à “réduire le coût du travail”).
Le FN ne veut pas du traité transatlantique, il veut sortir de l'euro, pratiquer le protectionnisme et réguler la finance et la banque, en tous cas c'est ce que j'ai entendu dire de Philippot (peut être bien sur @si d'ailleurs) voire MLP. Sur ces points essentiels, il est clair qu'une comparaison FM FdG les mets beaucoup plus proches que FN UMP. Il faudrait que vous expliquiez un peu mieux ce que vous voulez dire: n'hésitez pas à faire dans le précis et sourcé parce que vous faites une affirmation qui va contre ce qui est une analyse communément admise (sauf peut être des principaux intéressés, certes :P )
Maintenant il est vrai qu'il ne remet pas en cause l'économie de marché.
Certes, mais le Front de Gauche non plus. Alors ?
“Maintenant il est vrai qu'il ne remet pas en cause l'économie de marché.
Certes, mais le Front de Gauche non plus. Alors ?”
Économie de marché != capitalisme.
C’est un exemple (et il n’y a guère que des gens de droite ou des gauchistes mal dégrossis pour faire la confusion).
Ceci dit je vous parle de mercantilisme. Ce n’est PAS du libre-échange, mais au contraire une politique aggressive visant à mettre en œuvre l’État au service des intérêts commerciaux du capital français. C’est sur la page Wikipedia ad-hoc.
“Sur ces points essentiels”
Évidemment si on saucissone les mesures défendues par le [s]FN[/s] Philipot (qui ne représente rien au FN, on connaît bien ça nous à gauche car le PS a toujours utilisé cette tactique de “caution de gauche”), on en arrive à la conclusion qu’on veut (heureusement que vous précisez ne pas voter pour le FN, mouarf… c’est bien typique ça de la part de vous autres de nous prendre pour des couillons).
Quand le FN parle de dévaluation compétitive on est en plein dans le sujet. Et passer à côté de ça c’est n’avoir rien compris à une politique économique. Évidemment, si pour vous gauche=+État, comme l’extrait du politologue au diplôme obtenu dans un papier carambar (typique des libéraux qui jouent avec le feu, et pour qui le FN ou le FdG c’est du pareil au même), alors on ne peut plus rien faire pour vous.
Et c’est précisément sur la dévaluation que le côté “chair à canon” apparaît de la manière la plus évidente. En effet, le principe d’une dévaluation monétaire, c’est d’augmenter les prix à l’importation, ce malgré toutes les dénégations que peut faire le FN?: dans le cas contraire, c’est une dévaluation monétaire totalement inutile puisqu’innefficace. Et qui qui va payer ? C’est bibi ! (Évidemment les bourgeois eux s’en foutent, il n’y a pas de produits bas de gamme made in china dans leur budget… et leur essence… sera compensée par… une baisse des revenus de l’État — attrape nigaud classique —, donc des dépenses redistributives — au fait le FN parle d’IR ? de revenu max ?).
——
Heureusement que vous précisez que vous ne votez pas FN vous, on vous croit sur parole?! :>Aller pauv’ type.
Merci de retirer le "pauv' type", il n'est jamais trop tard pour rentrer dans le monde des gens civilisés.
Ca peut vous intéresser de googler mon nom pour voir d'où je parle. Vous verrez que j'ai des raisons précises de bien connaitre les concepts que vous employez (en plus de n'être décidément pas un suppot du FN).
Enfin si vous parlez de dévaluation monétaire compétitive, il me semble que le front de gauche pronne lui une reprise "controlée" de l'inflation. C'est à dire peu ou prou la même chose.
Quand j'étais jeune, il était évident pour moi que Nirvana était l'antithèse de Gun's n Roses. J'avais évidemment raison: tout de l'esthétique à la vision du monde aux gouts musicaux les opposaient. Mais pour les gens peu familiers de ce type de musique, c'était la même chose dans une carte plus large qui englobait l'ensemble des genres musicaux. Ils avaient aussi raison, de leur point de vue. Je pense qu'ici c'est la même chose: si vous vous adressez à toute la France, le FN et le FdG sont plus proches programmatiquement sur les questions de souveraineté, de politique internationale, d'économie, de régulation, qu'ils ne le sont de l'UMP ou du PS. Si vous vous adressez aux gens qui regardent vraiment le détail des pensées de chaque partie (et, vous avez raison de le souligner, de chaque courant de ceux ci) ce n'est par contre pas la chose à dire, parce qu'effectivement il y a des différences profondes qui ne se verront pas tant dans les programmes que dans l'application (ou non!) de ceux ci.
Comme vous prendre au sérieux, comment croire un seul instant que vous êtes honnête avec moi, quand, pour appuyer votre thèse vous énoncez une telle contre-vérité ?
En tout cas, vous délivrez bien la mentalité qui existe dans certains milieux, de gens qui « ô non grand Dieux jamais ils ne voteront FN », mais qui lui trouvent plein de qualité et une pertinence à ses arguments, surtout quand il s’agit de jouer la confusion : les fascistes vous en remercient (on dit que Hitler a été porté au pouvoir par la bêtise humaine, je le crois maintenant). C’était très présent sur le plateau, cette manière de donner du crédit aux arguments du FN, au bout d’un moment j’ai même cru apercevoir un sourire en coin échapper de DS, n’y tenant plus, lorsqu’il relançait sa question au documentariste. S’en devient tellement constant chez certains que ça en devient suspect, surtout après un commentaire où je parle de la confusion propre au fascisme.
« C'est surtout assez typique des gens embrigadés de voir le monde en deux camps »
Et blabla et blabla. Ben voyons quand on n’a pas d’arguments on se pose en grand donneur de leçon. Le PS, l’UMP, et le FN mènent la même politique économique mercantiliste, seuls les moyens diffèrent. C’est du pur factuel.
Et donc une inflation forte aura tendance à faire... baisser la monnaie. De même et inversement, une dévaluation provoquera de l'inflation par le renchérissement des importations.
Donc, certes, le discours au départ est différent, mais la situation à l'arrivée est la même.
Et blabla et blabla. Ben voyons quand on n’a pas d’arguments on se pose en grand donneur de leçon.
En l'occurrence, cette affirmation s'applique très bien à vous. La quantité d'informations utiles dans vos messages est faible, à l'inverse de votre propension à vouloir voir des "fascistes" partout.
Deux marchés de devise : l’un extérieur l’autre intérieur. L’indice des prix mesure le prix de la monnaie à l’intérieur, et le taux de change le prix des devises sur le marché mondial. Sauf à considérer un de ces libéraux totalement tarés qui appellent à une économie mondialisée sans aucun contrôle des capitaux, on peut agir différemment sur ces deux marchés. Et donc agir différemment sur le taux de change (qui, étant libre, je vois mal comment il peut être dévalué), et l’inflation.
Qui plus est, il aura fallu que je laisse passer une ânerie écrite par l’autre couillon, pour que vous vous immisciez dans la brèche : non l’inflation n’est absolument pas le but ultime de la politique voulu par le FdG. Certes l’inflation est vue comme un moyen de payer la dette du coup il était prévu de la laisser courir. Mais le but est d’injecter de la monnaie à l’intérieur pour augmenter l’activité économique.
"Prévu" ? Le FdG a prévu quelque chose pour sa politique monétaire ? Faudra qu'on me dise où, parce que vu leur discours sur l'euro, je me dis que c'est plutôt l'improvisation à tous les étages.
Deux marchés de devise : l’un extérieur l’autre intérieur. L’indice des prix mesure le prix de la monnaie à l’intérieur, et le taux de change le prix des devises sur le marché mondial.
Ok, alors il aurait fallu préciser le contexte : sortie de l'euro et adoption d'un système monétaire national hétérodoxe (avec un sas entre les transferts extérieurs et les transferts intérieurs). Ce qui n'est absolument pas le discours actuel du FdG (ni du seul PG, à moins que Généreux ait viré sa cuti).
Il reste assez étrange de ne pas accepter la possibilité d'une dépréciation permettant de rééquilibrer la balance commerciale. À moins bien sûr qu'on veuille la rééquilibrer par d'autres moyens, mais lesquels ?
Ben surtout si vous vous contredisez… Enfin, bon, je discute avec un gars de la marine. Ça navigue à vu en fonction du vent… un petit coup on sait pas faire la différence entre marché intérieur et marché mondial, puis un petit coup, retournement de veste on se la joue protectionniste à donf. Dans le genre discours mauvaise foi. Vous êtes payé au moins pour passer pour un grand crétin ou c’est naturel chez vous ?
Ah, je me souviens. "Nicolas". Le posteur agressif et immature qui se met à insulter ses interlocuteurs quand il manque d'arguments (à défaut d'être capable d'expliquer la fameuse politique monétaire du FdG).
Pensez à changer de disque, ça ne marche pas trop, votre procédé.
Oui curieusement, quand on montre de respect envers les gens, ils vous insultent. Mais bon faut pas se remettre en question…
De toute évidence à vous lire (médusé de votre ton, effectivement), vous employez ici un mot dont le sens vous échappe complètement.
Vous qui avez signalé, si je me souviens bien, avoir voté FdG, vous avez dû lire le programme qui prévoyait, à ce sujet, les choses suivantes:
Adoption d’une loi portant création d’un pôle public financier transformant notamment la politique et les critères du crédit.
Placement sous contrôle social des banques privées qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte contre la spéculation et la financiarisation de notre économie.
Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux Réforme de la fiscalité : suppression du bouclier fiscal, augmentation de l’ISF et de l’impôt sur les revenus du capital, taxation des revenus financiers des entreprises, mise en place du principe de modulation de l’impôt sur les sociétés et du taux des cotisations sociales patronale enfoction des objectifs d’emploi, de formation et de salaires de l’entreprise. Suppression des exonérations de cotisations sociales patronales qui ont montré leur inefficacité.
Création d’un Fonds national et de fonds régionaux pour l’emploi et la formation Agir pour un changement durable.
Transformation des missions, de la politique monétaire et de la gouvernance de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque de France et création d’un Fonds européen de développement social, écologique et solidaire pour l’expansion des services publics, de l’emploi et des qualifications. Création de pouvoirs nouveaux pour les salariés et leurs représentants dans la gestion de leur entreprise, ainsi que des citoyens dans les institutions bancaires et les collectivités territoriales.
Taxation des revenus financiers des entreprises, modulation de l’impôt sur les sociétés et le taux des cotisations sociales afin d’inciter les entreprises à développer la valeur ajoutée, les formations, les salaires et l’emploi, en pénalisant les entreprises qui délocalisent, développent leurs
placements financiers, ou se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions
de travail.
Création des conditions pour imposer aux banques le financement, à des taux d’intérêt faibles, de projets porteurs d’un renforcement de l’emploi, de la qualification et du potentiel de création de valeur ajoutée dans les territoires. Ainsi, des fonds régionaux et un Fonds national pour l’emploi et la formation pourront se servir des moyens d’intervention publique à leur disposition (bonifications d’intérêts, garanties d’emprunts) en réutilisant à cet effet les fonds aujourd’hui gaspillés dans les cadeaux fiscaux et sociaux aux entreprises.
Reprise du contrôle des mouvements de capitaux aux frontières de l’Union européenne.
Possibilité que les banques centrales contribuent directement au financement des biens et des services publics.
Obligation de détention de titres de la dette publique par les institutions financières.
Abrogation du Pacte de stabilité et du Pacte pour l’Euro + pour ouvrir la voie à un nouveau Pacte européen de progrès social et de
codéveloppement.
Nous proposons que la BCE (et les banques centrales nationales comme la Banque de France qui constituent ensemble l’Euro-système) finance directement, par création monétaire, un Fonds de développement social, solidaire et écologique européen. Celui-ci remplacera le Fonds de stabilité financière institué en mai 2010 par les dirigeants de l’euro et auquel ceux-ci entendent substituer, à partir de 2013, un « Mécanisme européen de stabilité » flanqué du « Pacte pour l’Euro ».
Des titres publics pour le développement social seront rachetés directement par la BCE et les banques centrales nationales. Cette création monétaire, allouée via le Fonds de développement, permettrait de répartir des masses volumineuses de financement, à taux d’intérêt nuls ou très bas, entre les pays membres de l’euro, en fonction de leurs besoins propres et, expressément, pour le développement des services publics nationaux et de leur coopération européenne.
Le Fonds financerait également des projets publics démocratiquement sélectionnés sur la base de critères précis de création et de sécurisation des emplois, de développement de la formation et de la recherche, de respect de l’environnement, d’élévation du potentiel de création de valeur ajoutée des territoires. Cela permettrait, non seulement de défendre, mais d’élever le modèle social européen.
Sans attendre, la Banque de France sera mise au service de ces objectifs. Parce que l’investissement public est nécessaire et tout particulièrement en période de crise pour suppléer les défaillances de l’investissement privé, nous refusons le dogme de la réduction de la dépense publique. Nous refusons d’inscrire dans la Constitution l’objectif de l’équilibre budgétaire que Nicolas Sarkozy appelle « la règle d’or ». Nous établirons une fiscalité qui redonne toute sa place à un impôt sur le revenu réellement progressif.
La réforme de la fiscalité permettra de contribuer à cette réorientation radicale de la politique économique. Nous mettrons fin au démantèlement de la fiscalité du patrimoine engagé par le gouvernement actuel, nous supprimerons le bouclier fiscal et nous augmenterons le rendement de l’ISF. Une loi antiévasion fiscale permettra l’imposition des revenus des Français à l’étranger. Loin de toute fusion entre la CSG et l’impôt sur le revenu, nous mettrons en place une nouvelle cotisation sociale sur les revenus financiers afin d’aller vers la suppression de la CSG et l’extinction de toute
fiscalisation de la protection sociale.
Nous créerons un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et des assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et la nationalisation de banques et de compagnies d’assurances. Ce réseau sera chargé d’une nouvelle mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement afin de sortir de la crise et de l’emprise des marchés
financiers.
Son action permettra de soutenir localement les luttes sociales, appuyées sur de nouveaux droits des salariés et des citoyens et sur des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. Les salariés et leurs représentants disposeront d’un droit de saisine de ce réseau.
La « gouvernance » d’un tel pôle reposera sur des pouvoirs nouveaux exercés par les représentants de la nation, les représentants des salariés travaillant dans ces institutions et leurs usagers : les entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi les salariés, les chômeurs, les précaires et leurs représentants, les associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement. Une telle gestion démocratique permettra notamment de développer des missions spécifiques d’intérêt général en faveur du financement des PME, du logement, des collectivités territoriales, des services rendus aux déposants.
Nous combattrons la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux, ce qui contribuera à leur disparition. Nous imposerons la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement.
Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière.
Nous protégerons les collectivités locales victimes des crédits toxiques. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés.
Nous agirons en même temps pour changer les traités européens, afin de mettre un terme à l’indépendance de la BCE vis-à-vis des instances démocratiques nationales et européennes, et pour que sa mission, sa politique monétaire et de crédit donnent la priorité à l’emploi et au développement humain durable. Cette action peut commencer dès aujourd’hui dans les luttes pour d’autres financements des entreprises et des
services publics, avec le Fonds de développement social solidaire et écologique européen financé par la création monétaire de la BCE.
En même temps, il s’agirait d’instituer une coopération euro-méditerranéenne de progrès social, écologique et de co-développement en direction des pays du Maghreb, du Machrek, d’Afrique noire et du Moyen Orient.
Simultanément à ces actions pour une autre utilisation de l’euro en France, en Europe et dans le monde, nous prendrons des initiatives pour mettre fin à la domination des États-Unis sur le système monétaire international avec la création d’une monnaie commune mondiale alternative au dollar. Elle permettrait l’essor d’un nouveau crédit massif, peu coûteux et sélectif, pour financer les investissements nécessaires aux peuples du Sud pour maîtriser leur développement et pour protéger l’environnement et les biens communs de l’humanité.
Je vous épargne les projets concernant le Traité de Lisbonne et les moyens envisagés pour parvenir à une Europe différente de l'actuelle, et les passages sur une politique détaillée en faveur de la souveraineté monétaire et financière des peuples, j'ai copié collé en reformulant et en remettant en page les principaux aspects prévus à l'époque.
A priori, pour ma part, je ne pense pas que ces points prévus changent ultérieurement.
C'est de vous voir écrire "Le FdG a prévu quelque chose pour sa politique monétaire ? Faudra qu'on me dise où " qui m'a fait bondir.
De plus, la balance commerciale est un problème totalement secondaire, vous ne devriez pas vous déterminer là-dessus.
Le déficit commercial se résorbera automatiquement dès lors que l'on relocalisera et dé-financiarisera l'économie.
Plus que 163, vous y êtes presque, tenez bon
Au fait, vous faisiez quoi dans la vraie vie avant l'invention d'internet et des forums ?
Et vous, à part bosser pour Dupont-Aignan ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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Vous êtes d'un crédible, exactement à la mesure de ceux que vous défendez "sans le connaitre"...
vous vous valez, sans aucun doute.
Petit rappel aux diffamateurs, accusateurs gratuits :
.http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1394533,1397432#msg-1397432
Il faut le prouver, étant un délit si il n' est rien prouvé en ce cas c'est de la diffamation et l'accusé peut demander des dommages et intérêts. Un peu de kantisme ferait du bien là ..
Ces méthodes qui sont les tiennes...Relire L'art de la guerre ...Sun tsu...
J'ai toujours opté pour la première, vous maitrisez trop la seconde pour qu'il y ait un quelconque rapport entre vos posts et les miens.
Pardonnez lui, il ne sait pas ce qu'il fait ...Jésus crie ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dévaluation#Effets_de_la_d.C3.A9valuation
"Dans un premier temps, la baisse de la valeur de la monnaie nationale fait augmenter le prix et la valeur des importations, effectuées dans d'autres monnaies."
Ca s'appelle de l'inflation. Rappellons qu'en France on importe beaucoup de ce qui fait la production industrielle, et des matières premières. Donc hors services: inflation. Et donc assez vite service et immobilier aussi.
"Comme vous prendre au sérieux, comment croire un seul instant que vous êtes honnête avec moi, quand, pour appuyer votre thèse vous énoncez une telle contre-vérité ? "
J'ai bien une hypothèse: votre compréhension du sujet traité n'est pas moitié aussi bonne que ce que vous l'imaginez et/ou vous allez chercher du conflit partout ou vous le pouvez. Quelqu'un qui chercherait un débat constructif, et serait compétent, sachant donc ce que j'ai rappellé ci dessus (la dévaluation entraine immanquablement de l'inflation) aurait, sur ma phrase "Enfin si vous parlez de dévaluation monétaire compétitive, il me semble que le front de gauche pronne lui une reprise "controlée" de l'inflation. C'est à dire peu ou prou la même chose. " compris qu'il y avait là l'argument basique contre votre affirmation assez osée.
Mais pas vous. Plus précisément vous vous raccrochez à un postulat qui est que la dévaluation compétitive serait systémiquement différenet de l'inflation. Bien, je développe mon analyse : dans les faits, les différences sont ténues: si vous baissez la valeur de la monnaie l'immobilier, vous aurez de l'inflation en conséquence. De même, comment faites vous de l'inflation ? En montant les taux directeurs. Que se passent ils si vous dévaluez ? Les taux directeurs montent. C'est d'ailleurs ce qu'on promet à Marine Lepen si elle sort de l'Euro: on ne pourra plus emprunter comme avant, etc.
Récapitulons : dévaluation compétitive => inflation, tandis que l'inflation baisse la valeur de votre monnaie (par rapport à l'or: par rapport au dollars, ça se voit moins si le dollars dévalue aussi).La différence que vous tenez pour cruciale ne l'est pas de ce que j'ai pu observer dans les faits et si vous voulez en discuter il va falloir 1) traiter les arguments et 2) poliments. Si ça n'est pas votre projet (et votre "blabla" est vraiment peu glorieux à ce sujet) ne vous fatiguez pas à répondre: moi je ne répondrai certainement pas à un énième message vindicatif, outrancier et autant que je puisse en juger, faible sur le contenu.
Quand vous avez des employés des abattoirs bretons au chômage qui manifestent contre la pollutaxe (écotaxe) avec des éleveurs bretons qui envoient leurs bêtes se faire abattre en Allemagne , ya quelque chose qui ne tourne pas rond.
Quand l'Etat donne des subventions pour vendre des pommes françaises en Russie et que dans votre supermarché, en pleine saison vous ne trouvez que des pommes d'Espagne voire du Chili, ya quelque chose qui tourne en compote.
Quand la quasi totalité des agneaux "français" sont exportés à coup de subventions pour être "compititif" alors que la quasi totalité des agneaux achetés par les français viennent de Nouvelle Zélande, ya quelque chose qui tourne autour au cauchemar.
Je propose de remplacer la TVA par une taxe kilométrique , pour relocaliser la production, la consommation locale et enrayer les délocalisations.
je pense que ce serait bien plus pérenne et efficace que les dévaluations!
le libéralisme c'est comme l'antisémitisme apparemment ..Il va devoir se repentir de ces fautes comme toi ...
Par contre, une dévaluation de toute ou, plus "facilement", d'une large partie de la zone euro (par exemple l'Europe du Sud dont la France) capable de fournir une importante partie des besoins populaires (logement, alimentation, transports) s'accompagnant de rattrapages salariaux de l'inflation qui ne manquerait pas de se manifester, cela semble être une solution sociale (créations d'emplois possible car les exportations seraient en hausse en intra zone par la reconquête du marché et hors zone par les prix) mais à condition de transposer les emprunts personnels et des PME-PMI (prêts immobiliers ou à la conso., prêts pour investissements ou de trésoreries) à raison d'un euro ancien pour un euro nouveau dévalué. Solution sociale qui, comme le disait Keynes, étranglerait, par l'inflation, la rente... Notre ennemi public numéro 1, celui pour qui travaillent les fascistes, les libéraux et les socio-libéraux, ennemi que l'on peut appeler "coût du capital", "profits" ou "vol à la tire légalisé"...
Mais cette "solution" est très éloignée des intérêts du capital national et de la finance internationale, en plus, elle n'est jouable qu'à plusieurs, ne serait ce que pour diversifier les sources de production et acquérir un poids international capable d'éviter une mise à mort par les marchés... Le FN, qui se prétend pour quitter la zone Euro, se sert de cet argument pour gagner des voix et ne donne aucune explication précise sur la façon de faire, on est bien dans un parti attrape tout, un bricolage temporaire dont le seul objectif et de différer les luttes sociales, renforcer par l'absurde le TINA (there is no alternative de Thatcher, ici, en posant un biais au sein des forces de transformation de la société entre l'idéologie, les structures qui la portent et les masses et, entre nous, division immigrés/sédentaires, division secteur public/secteur privé) éventuellement de gagner du pouvoir et de faire la politique des trusts nationaux en désarmant les classes populaires.
Ben
- "Quand on parle de Gestapo, quand est-ce qu'on va arrêter [...] l'invective." (38e minute)
Face à un homme politique qui passe si rapidement de l'opération séduction à "Ah oui, la petite terreur! On va vous rappeler ce que c'est que la république [...] Pauvre type [...] On va appeler les flics", la comparaison ne me semble pas si dénuée de sens.
- "Avec le FN, on atteint le point Go(o)dwin à la deuxième phrase. [...] Des arguments complètement débiles..." (40e)
Invoquer le point Godwin lorsqu'on parle d'un parti cofondé entre autres par d'anciens membres de la Waffen-SS, "présidé d'honneur" par un antisémite notoire, est inepte et déplacé.
La partie ou il explique que le FN n'est pas d'extrème droite, mais une "boule à facettes", à base d'idées de Mélanchon, du PS, et du FN relève de l'enfumage. Les définitions de l'extrème-droite n'incluant que rarement la politique économique. Les fondamentaux sont en réalité la xénophobie, le nationalisme et le discours sécuritaire.
Alors après quand il nous raconte qu'il a suivi le FN pendant un an et qu'il n'a pas entendu la moindre phrase raciste, on est en droit de se demander s'il n'est pas tout simplement en train d'essayer de nous endormir.
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste. (et candide)
Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate. (et candide)
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste. (et candide)
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas juif. (et candide)
Lorsqu’ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne pour protester. »
Il est donc évident que la "dédiabolisation" (mot que je trouve insupportable car tout cela n'a aucun rapport avec le diable mais c'est de la politique et nous avons à faire à une stratégie de conquête du pouvoir) que l'on pourrait nommer la légitimation à laquelle se livrent les patrons des médias (donc, par conséquence, nombre de journalistes), s'inscrit bien dans un moment particulier de la crise économique.
Moment où, sans la sureprésentation du FN, des millions de personnes seraient mobilisées contre le système comme en Espagne ou en Grèce (mais ce sont des pays où le chômage est tellement élevé que le choc qu'ils traversent tétanise)...
Pourquoi ? Parce que la France, comme longtemps l'Italie jusqu'à l'épisode Berlusconi, a gardé une culture historique capable de donner les outils d'analyse politique à de très nombreux salariés.
Donc, le seul moyen de geler cette capacité insurrectionnelle pour une fraction non négligeable de la haute bourgeoisie, c'est d'anihiler la pertinence de la critique en lui assurant une visibilité par la seule extrême droite (voir comment les économistes critiques ont leurs argumentaires et travaux pillés). Bref, le FN est un pseudo ennemi bien commode pour toute une partie des classes possédantes. Pseudo parce que son parcours, style "S.A.", s'achévera le lendemain de sa prise de pouvoir et que ce parti reviendra aux fondamentaux : servir les maîtres, diviser les esclaves et terroriser les meneurs pour baisser les salaires (sous toutes les formes : smic, allocations, prestations sociales...) et restaurer les taux de profit.
Ben
En l'occurrence Biamonti reprend systématiquement une rhétorique qui vient du FN. Sur la dédiabilisation (qui ne se discute pas, sauf à Paris bien sûr), sur l'ancrage local (Briiois laboure le terrain depuis 20 ans, Philippot est peut-être un parachuté mais il est courageux), sur la manière exemplaire dont on sanctionne les dérapages racistes au FN (si seulement on pouvait en faire autant dans les autres partis!)...
M. Biamonti diffuse le discours de com' du FN. Je comprends bien qu'il a été invité pour les éléments un peu "discordants" de son doc (la scène des gilets rouges CGT à Forbach, les scènes d'accrochage avec Philippot...) mais il fait tout en plateau pour les désamorcer : les cégétistes défendent leurs privilèges, la comparaison avec la Gestapo est ridicule... D'une certaine façon son doc doit être plus "neutre" que lui.
Le titre que vous avez donné à l'émission est lui-même grossier. C'est une manière de ridiculiser l'opposition au FN. Je trouve cet accueil pour le moins complaisant.
Quant à l'autre invité, il n'a pas grand-chose à dire sur la question.
formidable texte de Judith Bernard : « Pour la souveraineté du peuple, contre la souveraineté du capital »
passons à autre chose !...
si les journaleux pouvaient ouvrir leur esprit à d'autres aventures, plutôt qu'éternellement nourrir leur névrose obsessionnelle en tournant en rond dans la fange des Le Pen en pensant avoir le buzz qui fera parlerd'eux !...
Certes ils n'arrivent pas avec leurs documentaires à montrer un front national très mauvais et dangeureux. Peut-être faudra-t-il attendre encore quelques mois de gestion ou investiguer autrement. Mais je trouve les procédés de disqualification de ce qu'ils sont et de leur sincerité, tout simplement navrants.
Merci d'avoir passé l'interview de la déléguée syndicale,voilà une analyse politique et économique que l'on aimerait entendre plus souvent,tout est dit.
Nos hommes politiques finassent dans leurs palais dorés loin des préoccupations du peuple et donnent un tapis rouge à la fille à papa.Je suis très pessimiste en ce qui concerne l'avenir;et des films comme ceux dont on parle ici servent eux aussi la soupe à cette"charmante" dame!
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J’avais cru comprendre récemment qu’@si se présentait comme un farouche combattant contre le confusionnisme ambiant et voila qu’ils sont pris la main dans le sac. C’est dur de vouloir donner des leçons à tout le monde. Cela suppose d’être soi même irréprochable !
Et une fois de plus, Laure Daussy nous donne une preuve de son parti pris de plus en plus insupportable lorsqu’elle parle des « privilèges » des chauffeurs de bus municipaux.
Notre identité est menacée, comme le soulignent depuis fort longtemps de grands intellectuels français comme Mr Zemmour ou Brunet.
La vraie France, c'est celle de Michel Sardou, Patrick Sébastien , des chanteurs engagés et des animateurs de talent que l'on devrait écouter plus souvent car ils ont des diagnostics pertinents sur notre société.
la France, c'est le journal de JP Pernaut, dernier bastion de la résistance d'un monde médiatique aux mains d'éditocrates trotkistes qui chaque jour tentent de nous faire croire que la hausse des dépenses publiques ne profitent pas aux assistés.
La France, c'est celle des nos grands acteurs comme Alain Delon ou Depardieu que l'on a contraint à quitter le territoire national en les écrasant d'impôts injustes et disproportionnés
La France c'est celle qui nous fait découvrir de nouveaux talents tous les samedis sur TF1.
La France, ce sont les écoles privées que l'on maltraite alors que ce sont les seules qui apprennent à nos enfants à lire et à écrire.
La France, c'est aussi nos grands capitaines d'industries comme Mr Gattaz qui tiennent le pays à bout de bras en dépit des nombreuses attaques dont ils sont les victimes de la part d'économistes hétérodoxes à la solde des derniers bastions communistes de la planéte et qui voudraient rétablir des administrations gosplaniennes.
Devant ce déferlement de haine et cette diabolisation des électeurs du FN, mon coeur saigne
il a plutôt l'air de servir la soupe à sa pote Marine.....
...ou alors.....son cerveau est-il aussi peu rempli de neurones qu'il n'arrive pas à faire la distinction entre "communication" et "action" ?!!!
pourtant c 'est bien dans son reportage qu'un certain Briois explique aux épigones de Le Pen comment bidouiller une comm' pour qu'à aucun moment leur programme ultra libéral et raciste ne puisse être soupçonné !
et surtout comment faire en sorte pour que des Biamonti se retrouvent embobinés dans des interrogations fumeuses sur un FN qui serait la cible d'attaques infondées ??!!!
le "on a ça en france" c'est quand même Phillipot qui le balance !
et la propagande FN, "c'est pas nous c'est les autres avant nous !" est digne d'une cour de récré mais les journaleux actuels, gavés de flamby à base de psychotropes anesthésiants, se retrouvent à utiliser toute leur énergie à la digestion et entre deux assoupissements n'ont plus la faculté d'utiliser leur ultime neurone !
si le FN est passé à Forbach c'est essentiellement du fait de l'abstention, les gens ne sont pas allés voter !...
faut dire qu'entre un choix de droite extrême avec l'UMP et la droite avec le PS, il reste peu de place à l'électeur pour le rêve !...
par contre il y a bien une réalité dans cette ville, c'est qu'ils ont une mosquée dont l'imam prêche pour le Jihad !
il est surveillé par les RG mais les gens ne sont pas dupes et savent qu'ils seront seuls pour protéger leurs gamins...
Flamby, Vals, Le Pen et autres politicards sont bien trop occupés à se tirer dans les pattes à Paris pour gagner des fauteuils qui feront d'eux des rentiers à vie, alors les quartiers de nos villes....un ange passe !
je fais partie de celles et ceux qui considèrent que Le Pen fille n'a rien à envier à Le Pen père !
elle est juste bien plus maligne (elle est avocate c'est dire !!) et a saisi toutes les méthodes d'enfumage jusqu'ici utilisées par tous les autres partis et dont le père se moquait bien !
et s'il faut atteindre des points Godwin pour lutter contre le FN, n'en déplaise au sieur Biamonti, je les atteindrais sans aucun état d'âme !....
j'avoue regretter certaine période plus absolue envers ce parti raciste : La jeunesse emmerde le Front National !
times are changing....en moins bien côté contestation !!
Ce qui explique peut-être les Frêche et les Guerini
J'ai même retrouvé des candidats EELV chasseurs au pays des chasseurs.
Donc pour vous, trouver que l'homme qu'on appelle tzigane dans l'émission est contreproductif dans le cinéma qu'il fait face à Phillipot, ce serait être du côté du FN ?!
Et bah non ! N'oublions pas les causes qui poussent les gens à voter le FN (ce qui n'excuse rien je précise).
une fois de plus, cette émission montre qu'une prise de position de la part de celui qui filme est inévitable.
Une phrase parmis 50 autres...
"Il est vraiment temps de passer de l'âge de l'invective [...] à celui de l'analyse."
Traduction : Il est vraiment temps d'admettre que le FN est fréquentable...
Tout est dit. J'avais déjà téléchargé ce reportage, et je ne le regarderais pas. Merci à ASI pour me faire gagner une heure de ma vie.
Très bon travail de fond de la part de Laure et de Daniel. Une petite pression douce, des questions pertinentes et des blancs (sans mauvais jeu de mot) bien placés, qui font ressortir ce genre de phrase parfaitement explicites.
Nico
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Comme n'importe quel journaliste, en produisant du discours sur l'image du FN il contribue à créer la nouvelle version de l'image, c'est inévitable.
Or, sur le plateau d'@si, il se pose comme un observateur très froid, distant, posé, qui se désole des attaques trop primaires ou trop virulentes de certains adversaires du FN, il explique que ces dernières seraient contre-productives en empêchant un véritable débat de fond. Il a une façon de dire ça qui pourrait laisser croire qu'il déplore l'absence de débat de fond.
C'est une opinion qui peut s'entendre ( et à titre perso je ne suis pas loin de penser la même chose)
... mais là où ça se complique, c'est que lorsqu'il a les images,plein d'images différentes, et qu'il doit faire des choix, ce sont ces images-là qu'il garde dans son docu ... celles qui, d'après lui, sont finalement plus bénéfiques que nocives au FN, celles qui, il l'analyse lui-même, n'apportent aucun élément pour un débat de fond dont on a par ailleurs l'impression qu'il l'appelle de ses voeux.
ça laisse un sentiment étrange, cette façon de se positionner en plateau / en action
Assez de jugeote et de distance pour analyser une situation, mais pas pour en sortir ?
Alors, quel est "le moteur" de Biamonti ?
Est-ce qu'il choisit l'image qui fonctionne à coup sûr parce qu'il veut le buzz, la drogue à laquelle aucun media ne résiste ?
Est-ce qu'il choisit cette image PARCE QUE cela est plus bénéfique que nocif pour le FN ?
Il y a eu des moments dans l'émission où je me suis posé la question, vraiment.
Cela rejoint, indirectement un autre commentaire, plus haut, sur les titres racoleurs choisis sur @si.
L'équipe d'@si pourrait nous faire de belles analyses sur la façon dont cela fonctionne, et ce qu'il y a de malhonnête dans cette façon de titrer ... mais d'une parte elle le fait aussi, et d'autre part quand DS et Lure Daussy voient une formation où on explique à des politiques comment rédiger un communiqué de presse ils trouvent ça "édifiant". Je ne comprends pas pourquoi : oui, vous avez vos codes, vos façons de rédiger et évidemment les politiques ( tous) jouent avec ces codes. Je le sais parce que VOUS me l'avez démontré : pourquoi ça vous étonne ?
Vous êtes étranges parfois, les journalistes, pour qui n'appartient pas à votre monde.
Il faut lire Paxton "le fascisme en action" de toute urgence !!!!!
ou au moins que les journalistes qui traitent de ces sujets relisent quelques classiques au lieu d'étaler leur ignorance et, qui plus est, en donnant des leçons... y compris aux militants syndicalistes !
Par exemple, dans un livre d'histoire de première, de l'ancien programme puisque cela ne figure quasiment plus dans les nouveaux, on trouve parfois le programme de Mussolini en 1919, à quelques nuances près, le nationalisme justement, on peut confondre ce programme avec un programme de la gauche mais trois ans après, c'est l'inverse qui est mis en musique... Lire ces extraits du texte de 1919 :
" - Le suffrage universel à scrutin de listes régionales avec une représentation proportionnelle et le droit de vote pour les femmes.
- La promulgation d’une loi d’État qui donne à tous les travailleurs une journée légale de 8 heures de travail.
- Un salaire minimum.
- La participation des représentants des travailleurs au fonctionnement technique des entreprises.
- Retraite pour les vieux travailleurs à 55 ans.
- Le Remplacement de l’armée permanente par une milice nationale avec de courtes périodes d’instruction et dans un but purement défensif.
- Nationalisation de toutes les fabriques d’armes et de munitions.
- Politique extérieure nationale tendant à valoriser, dans une émulation pacifique des peuples civilisés, la Nation italienne dans le monde.
- Impôt extraordinaire sur le capital, fort et massif, ayant le caractère d’une vraie expropriation partielle de toutes les richesses.
- La confiscation de tous les biens des congrégations religieuses et l’abolition de toutes les menses épiscopales qui constituent un énorme passif pour la Nation et un privilège pour peu de privilégiés.
- Révision de tous les marchés de guerre avec prélèvement de 85 % sur les bénéfices"
Ce programme est imprimé alors même que les chemises noires parcourent la campagne pour casser les occupations des domaines par les ouvriers agricoles ou les villes pour casser du bolchévique ou du socialiste...
Donc le propre, la raison d'être du fascisme c'est de souder les classes sociales, de gommer les antagonismes de classe, pour imposer un ordre au service d'une partie des classes dominantes (analysez les divergences entre Parisot et Gattaz ...).
Plus le pays est démocratique, au plus le racisme est l'instrument qui permet de gommer le clivage de classe. Bien entendu, cette conquête adopte des stratégies adaptées, ici et maintenant, l'héritière n'a plus à manifester de racisme car il est devenu implicite, consubstantiel au parti (justement par son père, en ce sens il n'y a aucune rupture juste une plasticité), elle n'a qu'à engranger toutes les légitimations qui viennent de l'extérieur, dont, par exemple, un travail baclé de documentariste. Vous ne remarquez pas que personne, je ne parle pas des journalistes mais des patrons de presse, ne s'attaque vraiment à la "sincérité" de ses engagements sur l'Euro ou à ses positions au parlement européen où elle a quand même pris racine comme eurodéputée récidiviste...
Ben
Je ne pense pas que que les gens sur le plateau soient autorisés à y étendre leur linge ? Et ils n'habitent pas Béziers !
ps: Je ne comprends vraiment pas pourquoi asi utilise le même système que les sites de buzz ... Pourquoi mettre en évidence "Dans les mairies FN, un chien écrasé devient victime du fascisme" plutôt que "Mairies FN et medias : acharnement ou vigilance ?
1° D'une part, cela leur donne un avantage injustifié par rapport aux autres partis pour se faire l'écho d'un mécontentement bien présent dans l'opinion. Pire, en mettant des mots sur ce qui gêne dans la situation actuelle (cause, expression), ils peuvent contribuer de façon disproportionnée à façonner les représentations en installant leurs thématiques au centre des débats.
2° D'autre part, à en juger par cette petite séquence, http://www.liberation.fr/politiques/2011/03/30/au-front-national-la-methode-bien-bien-demago-pour-les-clients-electeurs_725644, le FN semble surtout chercher à faire parler de lui, pariant sur le sentiment de "légitimité" lié à la notoriété médiatique ainsi créé. N'est ce pas alors faire leur jeu en en parlant tout le temps ?
A titre personnel, je n'arrive pas du tout à avaler cette histoire de dédiabolisation. Ni dans sa version 1er degré (ils ont changé vraiment, c'est une seconde génération), ni dans sa version second degré (ça ne sert à rien de les diaboliser, ce n'est plus efficace). Rien que dans votre vidéo, on voit qu'ils promettent tout et n'importe quoi (séquence couscous ou discours FN dans le nord et discours FN dans le sud). Ca me fait penser à la blague de l'idiot de Groucho Marx, il a l'air idiot mais, méfiez-vous, il est vraiment idiot. Là, c'est un peu pareil. Je serais tenté de dire que le FN donne l'impression d'être démago mais méfiez-vous, il l'est vraiment.
Comment trouves-tu le fascisme?
C'est esthétique, non?
Ah, oui! C'est sexy...N'est-ce pas Canal?
par contre à la fin, Mr Philipot a traité le tzigane de "pauvre type" !
la Moselle est près de l'Allemagne et sans doute ses habitants ont une vision différente
sur le passé historique de la seconde guerre mondiale: ils étaient aux premières loges !
bien sûr il ne faut pas se bloquer sur le passé
mais la mémoire est importante et l'Histoire se répète:
la crise fait le lit des mouvements d'extrême droite;
le FN, en particulier par la voix de MLP, a un discours de haine qui malheureusement a été
repris par la droite dure ;
cela a eu comme conséquence l'éclatement, la division de la société
française, ce qui n'arrange pas les choses en temps de crise.
et ... il y a quand même un bilan sur la gestion de mairies FN qui n'est pas spécialement exemplaire
La question a se poser : quel est le rôle du journalisme?
La déontologie serait plutôt que les médias traitent tout le monde de la même façon, pas plus, pas moins!
Doit-on entendre : la moindre petite chose sans importance devient l'occasion d'en faire tout un plat?
Si c'est le cas, je ne peux que répondre:
"Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme est à la race" RomainDesbois
"Les journalistes doivent-il « traiter » le FN comme n’importe quel autre parti ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que, depuis 30 ans, l’attitude inverse n’a pas satisfait l’objectif affiché par ses promoteurs (faire reculer l’extrême droite)."