Déficit budgétaire : "Tout ça pourrait finir par un grand mensonge d'État"
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Débat passionnant, enfin on parle de la situation économique de la France sans jouer "les agités du bocal" les experts sachant .
Une remarque sur tous ces aspects techniques brillants, à aucun moment (ni nul part d’ailleurs) il n'est fait référence a(...)
Eh bien, sacré plateau réuni par ASI ! Et le travail documentaire en amont, chapeau !
Je suis fan des émissions en général, mais celle-ci monte d'un cran, il me semble.
Bref, je vote gratuit, en espérant que cela vous amène tout plein de nouveaux abonn(...)
Deux infos qui ont échappé aux intervenants du plateau :
Près de 200 milliards d’euros d’aides publiques versées aux grandes entreprises privées sans aucune contrepartie, d’après une étude de l’Institut de recherches économiques et sociales(...)
Derniers commentaires
comment avoir un débat économique serein avec le secret des affaires, l'absence de publication honnête des bilans et l'optimisation fiscale! il faudrait un minimum de transparence! assujettir les allocs au chiffre d'affaire serait une bonne idée si les groupes ne s'ingéniaient pas à se scinder en plus petite sociétés qui toutes sont susceptibles de recevoir quand le chiffre de la holding ne le permettrait pas
J'avais de l'estime pour le travail de Luc Peillon jusqu'à présent mais là, j'ai trouvé son discours inaudible. En substance : l'énorme déficit actuel est bien un dérapage, et non, comme s'évertuait à le dire Anne-Laure Delatte, le résultat de dizaines d'années d'une "politique de l'offre" délétère et au profit exclusif des entreprises. Pour Luc Peillon, ce dérapage est du au contrechoc de la séquence COVID : beaucoup de recettes budgétaires à la fin de la crise puis un tarissement inattendu et imprévisible de cet argent. Inattendu et imprévisible ? Quelle blague !
Il y a une grande question qui n'est jamais posée :
Quel intérêt auraient des politiques néo-libéraux à réduire les déficits et la dette publique ?
Pour eux, il n'y a que des avantages à avoir une dette élevée :
* cela permet d'installer dans le débat publique un climat anxiogène propice à des réformes brutales (la stratégie du choc, ça marche toujours très bien)
* cela permet de justifier des coupes draconiennes dans les budgets environnementaux et sociaux, et de détricoter des conquis sociaux
* cela permet de privatiser des marchés juteux au nom de rentrées d'argents immédiates (Française des Jeux, Autoroutes, Aéroport de Paris, etc.)
Mais surtout le principe fondamental des politiques néo-libérales est de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Il n'y a donc strictement aucune surprise au fait qu'il y ait simultanément une double explosion : celle de la dette publique et celle de l'enrichissement des plus fortunés (selon le magasine Challenge - pas des gauchistes a priori - , le total cumulé des 500 plus grandes fortunes de France est passé de 10 % du PIB à 45% entre 2009 et 2023) quand des néo-libéraux sont aux manettes.
En fait ce qui m'échappe, c'est qu'il y ait encore des personnes qui feignent d'être étonnées par la situation, et d'autres qui feignent de les croire.
Malheureusement, le nœud du problème n'est ni économique ni budgétaire. Ça serait moindre mal ! Le sénateur l'a bien dit, sauf que l'idéologie néolibérale veux, exige (avec l'Europe pour moteur politique) que l'on lamine les dépenses sociales, de santé et des services publics de l'éducation nationale ( pas de l'enseignement privé). Maintenant, vous pouvez toujours discuter des modalités d'affectation de tel ou tel milliard, mais vous refusez de voir et de faire sortir l’éléphant du magasin de porcelaine. On pourrait appeler cela tout simplement le déni de démocratie si nous en étions encore là. Les mots n'ont plus de valeur.
déçu de cette émission.
Des invités qui font semblant de bien connaître le sujet alors qu'ils n'ont pas grand chose à apporter en termes de réflexion personnelle.
Qu'est ce que le sénateur est vraiment capable de contrôler même en ce déplaçant physiquement à bercy ou en posant des questions ? quand on voit les questions posées à Bruno Lemaire, c'est vraiment très superficiel... à part les journalistes qui cela intéresse vraiment ? au lieu de questions précises sur le budget, les choix faits, le choix d'imposer ou non certains, etc. il préfère se cantonner à des questions générales.
A aucun moment il n'explicite ses a priori, ses positions personnelles et celles de sa famille politique. Il n'explique à aucun moment comment ses grilles de lecture ont évolué. Ni ce qu'il a pu apprendre au fur et à mesure de sa compréhension du sujet.
Le journaliste de Libé est tellement imbibé des discours donnés à la presse qu'il n'a aucune réserve, interrogation ou mise en doute sur ce qui est dit.
Bref, je ne vois pas la différence avec ce qui est déjà dit dans la presse classique.
JR
Taxe foncière 2023 1297€
Taxe foncière 2024 1848€
Ça n'a certainement rien à voir avec cette émission mais que de "voleurs" à tous les niveauxInutile de me répondre
Pour les intéressé.es, même si l'émission date d'avant la présentation du budget, j'avais trouvé cet épisode de A l'air libre intéressant ! Avec déjà A.L Delatte impliquée en partie a priori dans les propositions budgétaires du NFP et des interventions de Romaric Godin, qui permettent de pousser un peu la réflexion par rapport aux règles européennes.
Les moments de décryptage sont bien choisis, mais je ne sais pas si le sénateur et le journaliste étaient les meilleurs invités...
Un point dans les médias qui m'agace est que l'on parle juste "des impôts" sans préciser systématiquement qu'il s'agit "des impôts des plus riches" (et des entreprises et du patrimoine), que cela ne concerne pas M. et Mme tout le monde, même pour le patrimoine (même si j'étais étonnée du ton général de cet épisode du Téléphone sonne sur France inter). On a encore trop l'impression que quand les macronistes s'opposent à une hausse d'impôts, c'est comme s'ils pensaient à l'ensemble de la population.
Il y a de plus pas mal de choses pas claires. On entend par exemple que la France est championne de la fiscalité (redit je crois rapidement par le sénateur dans l'émission), est-ce vrai ? Est-ce problématique, qu'est-ce que cela implique ? Et de quelle fiscalité on parle ?
Et pour les marchés, le fameux déficit si catastrophique, est-ce qu'il n'existe pas des alternatives ? si on n'est plus dans les clous, est-ce si grave ?
J'ajoute enfin cet extrait d'une chronique de T. Piketty lue dans Le monde :
...: les sommes engrangées par les plus fortunés au cours des dernières décennies sont tout simplement gigantesques. Ceux qui pensent qu’il s’agit d’une question secondaire ou symbolique devraient regarder les chiffres. En France, les cinq cents plus grandes fortunes ont progressé de 1 000 milliards d’euros depuis 2010, passant de 200 à 1 200 milliards. Autrement dit, il suffirait d’une taxe exceptionnelle de 10 % sur cet enrichissement de 1 000 milliards pour rapporter 100 milliards, c’est-à-dire autant que la totalité des coupes budgétaires envisagées par le gouvernement pour les trois prochaines années. Une taxe exceptionnelle de 20 %, qui resterait très modérée, rapporterait 200 milliards et permettrait autant de dépenses supplémentaires.
(...)
D’autres solutions sont possibles, comme la taxe Barnier sur les revenus supérieurs à 500 000 euros. Sauf qu’elle rapportera 2 milliards, au lieu de 100 milliards pour la taxe de 10 % sur l’enrichissement des milliardaires, qui de fait ne paieront quasiment rien avec la taxe Barnier, pour la simple et bonne raison que leur revenu représente une fraction infinitésimale de leur fortune. Résultats des courses : ce sont surtout les plus modestes qui feront les frais du budget Barnier et du coup de rabot aux services publics. Une telle stratégie nous mène droit dans le mur : on ne peut faire face aux défis sociaux et climatiques actuels si l’on ne commence pas par imposer les plus fortunés de façon visible et incontestable.
"On a un gouvernement en place depuis 20 jours."
Le sénateur a beau jeu de dire ça alors qu'on est passé d'un gouvernement macroniste tacitement alliés à LR à un gouvernement LR avec des macronistes. Et avant ça, on avait Macron en sous-marin avec Hollande.
Faire plus avec moins, la France est le pays avec le plus de charges… ces éléments de langage sont à vomir mais on continue à nous les resservir.
Et le plus ironique est que pour un LR, ce sénateur est l'un des plus sympathiques.
Fraude et évasion fiscales : Plus de 80 milliards par an.
Niches fiscales qui profitent aux plus riches : Plus de 100 milliards par an
CICE : 10/20 milliards par an
Taxation du kérosène (il est à 0% actuellement)
Taxation des transactions financières.
Vous en voulez des recettes pour supprimer le déficit sans détruire les services publics et les protections sociales ?
Le consentement à l'impôt est fragile quand on taxe moins les milliardaires que le reste de la population.
Bravo, excellent. J'aime quand asi fait de la critique des médias. Émission qui devrait passer être vu par le plus grand nombre !
Bruno Lemaire était à l'économie ce que le Portsmouth Sinfonia Orcherstra était à la musique.
Je trouve dommage que le sujet de l'idéologie néo-libérale n'est pas été abordé, c'est le moteur qui pousse le gouvernement (et le pays) dans le mur...
Le monsieur Jean-François Husson, sénateur donc, nous parle d'effort alors que le sénat est un des rares postes qui a vu son budget augmenter.
Demander des efforts, c'est toujours plus facile quand c'est aux autres de le faire. On repassera pour l'exemplarité.
« Trois invités répondent à ces questions : l'économiste Anne-Laure Delatte, le journaliste de Libération Luc Peillon et le sénateur (LR) Jean-François Husson rapporteur du budget au Sénat. «
Rien que cette intro et je passe cette mission : 1 journaliste de Libé + 1 sénateur LR c.à d. un de ceux qui défendaient la politique du sortant donc responsable de la situation et de l’injustice fiscale. Quant à Anne Laure Delattre que je connaissais pas mais qui selon Wikipedia économiste qui a dirigé en France une équipe de macroéconomistes dans un organisme de recherche intégré dans les Services du Premier ministre jusqu'en 2020.
On les entend toutes les heures de tous le jours à la télé, non c’est trop pour moi. Faites entendre et entendre encore d’autres voix pour compenser le matracage qu’on subit. Et encore cette compensation sera bien faible au regard du rouleau compresseur médiatique.
Mais c'est précisément cela qui est intéressant dans cette émission, c'est que même des "modérés", peu suspects de keynésianisme, passent le discours et les pratiques gouvernementales à la sulfateuse...
Bref : cacher la poussière sous le tapis , fermer les portes du bureau afin que la femme , l'homme , de ménage ne le soulève trop tôt. Puis , une fois le passe-partout (en commission d'enquête) retrouvé pour ouvrir et soulever , le temps gagné jusqu'au vote du budget permet d'enclencher le 49.3 nécessaire sans discussion ! Aqua simplex !
Moralité: Votez...si vous y croyez !
Deux infos qui ont échappé aux intervenants du plateau :
Près de 200 milliards d’euros d’aides publiques versées aux grandes entreprises privées sans aucune contrepartie, d’après une étude de l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et du Clersé (groupe de chercheurs de l’université de Lille).
Il s’agit du premier budget de l’État : plus de 30% de son budget total, et deux fois plus que le budget de l’Éducation nationale. Subventions directes, niches fiscales et sociales en tout genre ou encore aides régionales et européennes, ces 200 milliards prennent des formes diverses, mais ont une même finalité : partir en poussière chez des intérêts privés, plutôt qu’au service de la collectivité. (https://linsoumission.fr/2024/04/05/200-milliards-aides-entreprises/)
Une fraude sociale en France de 13 milliards d'euros par an, selon le Haut Conseil au financement de la protection sociale (HCFiPS) dans un rapport(Nouvelle fenêtre) publié mercredi 25 septembre, dont la plus grande part est causée par les entreprises et les indépendants (56%). (https://www.francetvinfo.fr/economie/fraude/la-fraude-sociale-estimee-a-13-milliards-d-euros-par-an-en-majorite-due-aux-entreprises_6803083.html)
Très bonne émission. Je vote également pour.
Eh bien, sacré plateau réuni par ASI ! Et le travail documentaire en amont, chapeau !
Je suis fan des émissions en général, mais celle-ci monte d'un cran, il me semble.
Bref, je vote gratuit, en espérant que cela vous amène tout plein de nouveaux abonnés...
Ils nous prennent pour des buses .Sans dec , macron refuse des figues aux gilets jaunes et nous balance des milliards pendant la syndémie , je suis pas économiste , mais je sais un minimum gérer , il devait se passer quoi après ? Si ce n'est rembourser bande de crapules . Et vous ne l'auriez meme pas fait exprès ? Whaou , ils vont nous faire croire a la main invisible ces cons ! Si vous l'avez pas fait exprès pour avoir un prétexte pour bousiller notre système social , rentrez chez vos mères bande de débile, on va faire tourner la baraque et l'europe va se faire enculée sauf si elle aime, dans ce cas quelle aille se jeter au pont avec douze cordes au cou au cas où y'en aurait une qui pète . Oh les gens , quand est ce qu'on les raccourci ? Et on leur prend tout leur pognon pour renflouer les caisses et y'aura du rab .
Débat passionnant, enfin on parle de la situation économique de la France sans jouer "les agités du bocal" les experts sachant .
Une remarque sur tous ces aspects techniques brillants, à aucun moment (ni nul part d’ailleurs) il n'est fait référence aux 16 proposition d Oxfam France pour faire des recettes de 101 milliards pour une fiscalité écologique et ça sans taxer les 70 % des plus pauvres . Par exemple raboter les niches fiscales comme le kérosène ), l'ISF climatique, taxer les super profits ainsi que les pollueurs, surtaxe carbone etc...
sans parler de s attaquer au patrimoine, aux fuites fiscales , revenir sur la taxe Tobin... il y a la une petite révolution à faire mais je crains que l'on va rejouer la politique de l' Orangina "secouez moi secouez moi" les pulpes bougent mais inexorablement reprennent leurs places.