Déflagration Michelin : à Joué-lès-Tours, le jour d'après
Presqu’on s’habituerait. Mais on ne s’habitue pas. Pourtant le cas Michelin est un cas d’école : son site implanté à Joué-lès-Tours est cinquantenaire, il a fait la ville, il a nourri les gens et aujourd’hui il est réduit à néant. Le groupe bénéficiaire invoque la mondialisation, la compétitivité. Les journaux relaient la colère, les phrases politiques pleuvent. Presqu’on s’habituerait à la rengaine fataliste mais on ne s’habitue pas. Suffit de creuser un peu et découvrir des choix stratégiques fumeux comme l’histoire de ce pneu censé être révolutionnaire et qui fait un bide en Europe. Reportage.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Le X-One est en fabrication à Joué depuis 2004...ils leur faut 9 ans pour faire ce constat? Faut pas déconner...
Cette affaire réveille en moi l'impression que j'ai toujours eu sur la responsabilité des directions d'entreprise dans les fermetures d'usine qui se font sur le dos des salariés qui eux n'ont jamais eu leur mot à dire sur les choix stratégiques de ces directions.
C'est quand même faire payer dur à certains les choix faits par quelques-uns qui eux restent impunis.
Le cas de cet X-One illustre tout à fait de ce cas de figure.