Des présidents et des fraisiers
C'est tout de même tragique, cette maladie qui frappe les présidents français
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Derniers commentaires
Ceux d'en bas sont nécessaires.
Le premier de cordée est parfois seulement suffisant.
Au-delà de l'impensé raciste qui peut expliquer ce mépris de nos compatriotes à raison de leur religion, il me semble extrêmement choquant et grave qu'un membre du gouvernement encourage l'assassinat sans jugement de Français - quels que soient les faits qui peuvent leur être reprochés.
A QUAND LES ESCADRONS DE LA MORT ?
Avec tout le respect que j'éprouve pour les victimes de harcèlement, il me semble qu'une telle dérive du rôle des autorités françaises vis à vis de TOUS leurs ressortissants mériterait toute l'attention d'un site comme ASI.
Compatriotes ou pas, il me semble me souvenir que l'exécution de prisonniers est un crime de guerre. Et il ne suffit pas de décréter que c'est pas une guerre ou que c'est pas des compatriotes pour empêcher que ce soit un crime.
Dans le cas contraire, ce ne serait pas un "crime de guerre".
Pas de souvenir de vous avoir déjà lu par ici mais ça promet...
En outre, c'est l'éternel débat sur la peine de mort, comment peut-on prétendre désigner les autres comme criminels si nous commettons des crimes nous-même ?
La vengeance n'est pas la justice, elle n'appelle que la surenchère de violence.
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Tiens noir sur blanc j'écris que je demande lequel de vous deux est plus grave que l'autre. Faut dire que c'est du haut niveau.
Où ça ?
Moi j'ai simplement lu une question ironique posée par M. Pat à l'intervenant cartouche qui s’inquiétait du sort de ses compatriotes à Raqa : "faut il envisager un rapatriement sanitaire pour nos braves compatriotes combattants de l'état islamique ? "
Entre l'autre qui traduit ça par "Pourtant vous intervenez pour défendre l'assassinat"
et vous qui traduisez ça par "vous souhaitez qu'il meurt las bas, sans jugement" (sic) on peut dire que vous faites fort.
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Sinon vous préconisez quoi vous ? Que la France se plie en 4 pour ramener ces brebis égarées ? Pour quoi en faire ? Les juger, les assigner en résidence ? Les laisser reprendre une activité normale ?
On en reparle quand un de ces revenants commetra un attentat sur le territoire de sa chere Nation francaise ?
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Restons en là car on arrive à un tel degrés d'absurdité et d'incompréhension avec vous que ça devient gênant.
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Ha, ce sont des boulangers en plus ?
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Ceci dit vous êtes un peu naïf sur le sort qui attend ces combattants de Daesh. Le sort de leurs gamins bien malchanceux avec de tels parents m'inquiète davantage.
Pour ma part je dirai que si ces compatriotes ne rentrent pas dans notre beau pays eh bien je dirais tant pis... Ca vous va ?
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Merci pour vos réponses. J'étais plus terre à terre, ma question concernait uniquement nos braves petits français qui ont choisi de combattre avec Daesh... Loin de moi l'idée de refaire le match du pourquoi du comment toussa toussa...
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Terminé sur ce fil pour ma part et bonne soirée.
Donc elle ne parle pas spécialement de "compatriotes".
Et elle ne parle pas non plus d' "assassinat", puisqu'il est question de combattants djihadistes qui périssent au combat.
Arrêtez donc de faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas, Jeanbat.
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et vous qui traduisez ça par "vous souhaitez qu'il meurt las bas, sans jugement" (sic) on peut dire que vous faites fort.
Le post d'Arya m'a rappelé un de mes collègues qui avait, avant d'être fonctionnaire, bossé pour vendre au téléphone des imprimantes multifonction Ricoh, des engins bien pratiques mais qui coûtent bonbon.
On lui avait fait toute une formation pour, effectivement, apprendre à manipuler ses interlocuteurs, et cette connaissance des comportements humains avait changé sa vie.
Et il essayait de les appliquer dans notre service : il cherchait toujours à entuber le chef pour faire croire qu'il était très compétent, alors que... Pas assez d'expérience, pas assez d'esprit critique.... Pas assez bon pour ce boulot...
Le chef le voyait arriver de loin et n'avait qu'une hâte, c'est qu'il s'en aille, ce qu'il a fini par faire...
En fait, ce que le collègue croyait être de la manipulation intelligente n'était qu'un comportement qui produisait l'attitude de ceux qui ne veulent pas entrer en conflit et provoquer une déflagration émotionnelle dans une équipe qui fonctionne bien. Mais qui voient bien venir le manipulateur...
Donc il a fini par partir, et je lui ai demandé juste avant combien il avait vendu de multifonctions chez Ricoh.
Et le croirez vous ? Il m'a répondu : aucun...
Je ne suis pas sûre que ces techniques fonctionnent, c'est juste que celui qui allait acheter va acheter, et donc ça va marcher...
Certes, si le solliciteur ou le manipulateur croit qu'il peut avoir de l'ascendant sur l'autre, il est davantage mobilisé et créatif pour l'aborder et discuter avec lui.
Mais ce n'est rien d'autre que de la pensée magique, parce que le mec à l'autre bout du fil, il sait que l'autre veut vendre à tout prix, et il le voit venir. La manipulation, c'est quand l'interlocuteur ne comprend pas les véritables enjeux, parce qu'ils lui sont cachés.
Quand les think tanks néolibéraux produisent de la pensée économique toute faite et influent sur les décideurs et les médias parce que leur agenda, c'est d'arranger les intérêts des dominants, ces cibles ne comprennent pas forcément l'objectif ultime.
Par contre, quand Macron fait des lois pour favoriser les riches, et qu'il cherche à nous entuber, c'est seulement risible, parce que la politique, ça a des répercussions sur la vie des gens, et on ne peut pas dissimuler très longtemps les données exactes...
Le seul résultat, c'est la déception et la colère. L'impression d'être pris pour des cons.
Et il se sent tellement supérieur qu'il est incapable de voir qu'on voit...
C'est sidérant comme son intelligence est limitée...
toi qui dit sibyllin "Je n'ai pas insulté qui que ce soit et je ne le ferai jamais parce que je considère l'ensemble de mes concitoyens", avant de "regretter que "nos élites politiques" se soient "habituées à ne plus dire les choses, à avoir un discours aseptisé"", comme quoi on peut insulter sans insulter, il s'agit juste de propos remplis d'infections
Dommage que je ne sois pas une élite politique sinon je t'aurai envoyé quelques mots non aseptisés et bien pesés
Immédiatement compensée par le titre suivant de Roger Frison-Roche* "La Grande Crevasse"
* qui a aussi pas mal traversé le désert..
* noter aussi qu'à travers son langage (croquignolesque, truchement etc..) ses références sont d'une époque qu'il n'a guère connue.
Autant de sincérité sans s'en rendre compte... Il ne l'a pas fait exprès, mais c'était bien vu et bien compris.
bonne journée
http://siteheritage.csdecou.qc.ca/heritage2011/maroiss/images/anti-capitalism_color.gif
Il semble si évident qu'il n'en a rien à faire des (au choix) rien/illettrés/non milliardaires/ sans costard/féneants ...
Au moins n'a il pas eu l'outrecuidance de prétendre "j'aime pas les riches"
Bon, c'est moins rigolo au vu de la politique menée et de ses effets prévisibles, mais on prend ce qu'on peut prendre.
j'ai du mal à suivre avec toutes ces métaphores.
]http://www.huffingtonpost.fr/philippe-bilger/enfin-je-me-suis-senti-fier-detre-represente-par-le-president-macron-et-sa-parole_a_23244351/[/url]
Il faut savoir que depuis quelques années, il y a une grande mode dans les formations managériales, pour apprendre à "communiquer", "convaincre", "persuader". Ces formations s'appuient en grande partie sur les théories de la communication non violente (CNV) de Marshall Rosenberg. Au départ, ce courant avait pour but d'apprendre à avoir de meilleures relations avec les autres (nos conjoints, nos enfants, notre entourage personnel et professionnel). Le principe étant d'avoir des outils pour mieux écouter et comprendre les besoins de l'autre et exprimer les siens pour parvenir à un accord. En soi, l'idée est louable, et très utile: plutôt que de se lancer dans des reproches ("tu n'as encore pas fait la vaisselle" ou des accusations personnelles "de toute façon tu ne fais aucun effort") on va s'adresser à l'autre en mode "je" en exprimant son ressenti ("je suis fatiguée de ma journée, j'aurais vraiment besoin d'avoir une pause"...). Toutes ces théories se déclinent également sur l'éducation positive envers les enfants, etc. Il y a beaucoup de bonnes choses à prendre là-dedans. Mais ce qui est frappant, c'est l'utilisation qui en est faite dans le domaine managérial.
J'ai assisté à plusieurs formations destinées à des cadres / managers etc. et sensées nous apprendre à "mieux communiquer", "persuader et convaincre". Ces formations nous expliquent comment nous servir des outils de la CNV mais aussi d'autres (comme la PNL, la programmation neuro-linguisitique, encore plus discutable car s'apparentant rapidement à de la manipulation) pour parvenir à nos fins. Il s'agit là, moins d'obtenir une meilleure relation avec les autres, que de leur faire accepter ce que l'on propose, adhérer à notre projet. Ici, la communication s'entend de façon assymétrique, même si elle s'enrobe de l'illusion de l'écoute et du dialogue. Parce qu'on écoutera le salarié, le client, le subordonné, non pas dans le but sincère de le comprendre et éventuellement de se laisser convaincre, mais uniquement pour pouvoir mieux trouver des arguments pour le convaincre. Soyons clairs: quand vous êtes manager et que vous devez faire passer les objectifs de votre direction, la marge de manoeuvre dont vous disposez est souvent réduite à la façon dont vous allez faire passer la pilule (en force, ou en tentant de convaincre les autres que c'est pour leur bien). C'est aussi une déclinaison des techniques commerciales bien connues, allant des vendeurs de porte à porte aux plus hauts directeurs commerciaux. J'ai ainsi eu la chance d'avoir eu une fois comme formatrice une femme qui avait fait la majeure partie de sa carrière comme cadre commerciale chez IBM et qui nous racontait les différentes façons dont elle s'y était prise pour gagner des contrats. C'est elle qui nous a parlé du "et en même temps". Son mot d'ordre: ne surtout jamais exprimer son désaccord par une opposition frontale du type "j'entends tes arguments MAIS" qui va braquer l'interlocuteur. Toujours passer par le fameux "ET EN MEME TEMPS", susceptible d'amadouer et de faire croire que nous avons les mêmes intérêts et que nous pouvons converger (même si c'est faux, en fait, le mec il veut juste te fourguer un matelas dont tu n'as pas besoin, te faire faire des heures sup non payées ou bien te faire signer un contrat bien juteux).
Voyez-vous où je veux en venir ? Quand j'entends Macron, c'est tout cela que j'entends. Macron, c'est le manager type, celui qui déploie toutes les techniques qu'ils apprennent en école de commerce ou en formation et les applique à la lettre, sans grande imagination d'ailleurs. A ce stade, la CNV est une grosse foutaise, puisqu'elle n'est pas déployée dans le but sincère de dialoguer mais juste de manipuler. Alors, pitié, arrêtez, les journalistes, de vous pâmer devant ses techniques transparentes de vendeur de chaussettes et son "en même temps", allez voir un peu le milieu des écoles de commerce et de management et vous le verrez: Macron n'est qu'un clone de plus en costard qui utilise mécaniquement les outils qu'on lui a inculqués.
Mais non, il n'y croit pas. Alors donc? Il ne ferait de cadeaux fiscaux aux plus fortunés que parce qu’ils le mériteraient plus que les ''jaloux''?
Suis je le seul à comprendre cela où vient il d'admettre qu'il est en effet le président des riches?
La rhétorique du "politics of envy" réussira-t-elle en France ?
Il n'est pas inutile de préciser avec qui Macron-penséecomplexe s'attable lorsqu'il répète frénétiquement que ses opposants sont des jaloux.
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Pour que ceci ait la moindre pertinence métaphorique, il faut accepter rien moins qu'une société de castes, une société avec des aristocrates (même 2.0). Il me semble que les cinquantes dernières années des recherches en sciences politiques ont principalement consisté à contester que cette vision extrêmement pauvre et très réactionnaire soit la seule possible, et à penser des modes d'organisation collective plus juste CAR moins verticales, plus décentralisées etc.
Où comment, au delà de l'incroyable condescendance d'E. Macron, on voit en plus poindre une pensée frustre maquillée comme un camion volé, via des péroraisons pseudo-sophistiquées qui mettent les commentateurs en extase...
Très bien vu !
Dans 1984 Orwell nous révèle ce qu'il en est de ce "en même temps": simultaneously, à savoir la politique concrétisation linguistique de la double-pensée: true to the princip of doublethink en précise-t-il. Stéréotypique, "sloganesque" double pensée dont sur pièce de monnaie, nous apprend la fin du chapitre cité*, la devise stipulait : WAR IS PEACE/ FREEDOM IS SLAVERY/IGNORANCE IS STRENGTH.
Que la devise soit ainsi gravée - non dans le marbre, mais sur pièce de monnaie - dispense de spécifier comment elle s'est macronologiquement actualisée.
*Le dernier de la première partie
« Résumé de l'interview de Macron sur TF1 :
Les pauvres arrêtez de jeter des cailloux sur les riches svp »
En effet le premier de cordée n'est pas forcément le chef, celui qui réussit. Une cordée est composée de 2 voir 3 personnes. La personne qui grimpe en tête est bien contente que le ''second'' soit là pour l'assurer en cas de chute (si on lui jette des cailloux par exemple sic). Une fois arrivé au bout de sa longueur, le premier assure le second dans sa montée, et en cas de difficulté, peut éventuellement aide le second à monter.
Le second peut aussi passer premier de cordée pour la longueur suivante.
L'alpinisme est à l'inverse de ce que monsieur Macron prétend. il n'y est question que de solidarité, entre aide et don de soit. Émulation collective et non concurrence. Une cordée tire tout l'avantage des forces de chacun en essayant d'en gommer les faiblesses dans un collectif.
Tout l'inverse de la politique qu'il mène.
M Macron semble plutôt adepte du solo intégral. Si j'en ai les capacités, je monte seul au sommet, sans corde. Si je tombe je meurs, mais si j'arrive au sommet, je pourrais pisser allègrement sur les fainéants en vallée.
Vous méritez la légion d'honneur!