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D'Ormesson, une demi-seconde de blanc
Les yeux bleus. L'Italie. Les plaisirs de la vie. L'esprit français. Les yeux bleus.
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Derniers commentaires
Salut Jean d'O.
Je n'aimais pas tes positions politico-philosophiques et j'étais rarement d'accord avec toi, mais t'entendre ou lire ta prose était un régal: tu savais croiser le verbe comme d'autres l'épée.
Ca manque.
Je n'aimais pas tes positions politico-philosophiques et j'étais rarement d'accord avec toi, mais t'entendre ou lire ta prose était un régal: tu savais croiser le verbe comme d'autres l'épée.
Ca manque.
rubrique nécro-alcoologique
un dandy à particule bleue , un rocker à l'alcool détaxé
moralité :
" Il dort mais songeant le jauni alité "
sic transit
un dandy à particule bleue , un rocker à l'alcool détaxé
moralité :
" Il dort mais songeant le jauni alité "
sic transit
Daniel Mermet sur ce Charlie qu'était donc Jean d'O "massacres grandioses dans des paysages sublimes" (à propos du génocide du Rwanda)
https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/jean-d-ormesson-au-rwanda-des-massacres-grandioses-dans-des-paysages-sublimes
"La leçon de la tragédie du Rwanda, c’est qu’il n’y a pas que le racisme des skinheads sans conscience. Il y a aussi celui, plus pervers, plus mondain, plus refoulé, plus inconscient, d’hommes dont j’apprécie le soin qu’ils apportent à choisir leurs cravates."
https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/jean-d-ormesson-au-rwanda-des-massacres-grandioses-dans-des-paysages-sublimes
"La leçon de la tragédie du Rwanda, c’est qu’il n’y a pas que le racisme des skinheads sans conscience. Il y a aussi celui, plus pervers, plus mondain, plus refoulé, plus inconscient, d’hommes dont j’apprécie le soin qu’ils apportent à choisir leurs cravates."
D'ormeson le censeur de Ferrat, l'unique ... Ce type etait un bourgeois c'est tout , on s 'en fou, y'en a des pelleté de ce genre de mecs suffirait qu'ils aient des tunes, comme BHL , des nul friqué et surtout des mecs blancs, surtout. Amenez moi autant de femmes connues et nuls, y'en a , celles qui servent comme le scotches ou les excité, mais des académiciennes , elles sont fortes, pas les mâles.
D'Ormesson se lâche enfin: ce petit con me gâche ma sortie.
Bon bah j'ai lu sa biographie sur wikipédia. Pas foufou, je changerais pas d'avis.
Connais pas le type. Il a écrit au figaro? Pas mécontent qu'il soit mort.
Drôle votre chronique, car en voyant les hommages, je me rappelais de lui que je l’ai toujours imaginé plutôt lourd avec les femmes.
Hypothèse.
(Ce qui ne signifie pas forcément que j’imaginais qu’il ait commis quelconque délit.)
Autrement, même si l’année n’est pas terminée, hommage. Ils ont disparus en 2017.
Hypothèse.
(Ce qui ne signifie pas forcément que j’imaginais qu’il ait commis quelconque délit.)
Autrement, même si l’année n’est pas terminée, hommage. Ils ont disparus en 2017.
Ils m'ont tellement gavé chez Inter à en faire des caisses sur sa mort que j'ai fini par changer de station. C'en devenait gênant. J'ai horreur de ce genre de directs où l'on ne sait quoi dire à des invités qui sont soit sous le choc, soit connaissaient à peine le gars, où les questions sont débiles (mon dieu, Léa Salamé "il a toujours dit qu'il partirait sans avoir tout dit, et c'est aujourd'hui. Qu'est-ce qu'il n'a pas dit ?. Réponse du gars : "Je ne peux pas le savoir, car il ne l'a pas dit". Merci Madame la meilleure intervieweuse de l'année 2015 (Prix Philippe Caloni...).
Ce qui me chiffonne dans le décès prématuré, à 90 ans, de ce grand homme qui dut supporter, moult années, l'amiante sise dans la coupole de l"Académie, comme tout vulgaire hangar de construction navale, sans se plaindre et sans en dire un seul mot c'est le désarroi de Michel Drucker qui ne pourra plus l'inviter sur son canapé rouge, ne lui laissant qu'un Stéphane Bern nous exposant les vapeurs de la Grande Duchesse..
Où ira donc ce monde sans ces phares là?
Est-ce que Jack Lang a dit quelques mots?
Trop triste pour faire une recherche...
Où ira donc ce monde sans ces phares là?
Est-ce que Jack Lang a dit quelques mots?
Trop triste pour faire une recherche...
Je ne l'ai pas beaucoup lu mais je me suis toujours laissé fasciner par le discours élégant et savoureux, plein d'optimisme un peu forcé de ce grand lettré, à la pensée souvent percutante et pertinente, qui voilait un peu l'homme de droite.
Paix à votre âme, Jean d'Ormesson.
Paix à votre âme, Jean d'Ormesson.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sans avoir la prétention de dire "les grands esprits se rencontrent" j'avoue avoir eu la même réaction au moment de la réponse de Orsenna. Peut-être suis-je gagné par l'ambiance actuelle de suspicion, au demeurant bien légitime, mais qui fait quand même froid dans le dos : à qui peut-on encore se fier ?
Une fois n'est pas coutume, citons Laurent Baffie : "Jean d'Or c'est le prénom."
En fait, est-ce que quelqu'un peut m'éclairer : qu'a fait Jean d'Ormesson qui mérite un si vibrant hommage national ?
Je n'entends parler que de l'élégance, des yeux bleux qui pétillent - mais point d'un grand œuvre dont nous serions redevable. C'est peut-être le cas, mais en tout cas ça reste discret.
Parce que, quand Dutilleux est mort, ça a fait l'objet de quelques entrefilets rapidement cités par des journalistes ne sachant pas de qui il parlait. Et c'était juste un des plus grands compositeurs français de la seconde moitié du 20e siècle, joué partout dans le monde (Tout un monde lointain est devenu un des "tubes" des orchestres internationaux).
Du coup, je me demande, en rapport avec la réflexion sur Anémone hier : d'Ormesson serait-il si hautement célébré seulement parce qu'il était un "bon client" ?
Je ne fais que poser la question.
Je n'entends parler que de l'élégance, des yeux bleux qui pétillent - mais point d'un grand œuvre dont nous serions redevable. C'est peut-être le cas, mais en tout cas ça reste discret.
Parce que, quand Dutilleux est mort, ça a fait l'objet de quelques entrefilets rapidement cités par des journalistes ne sachant pas de qui il parlait. Et c'était juste un des plus grands compositeurs français de la seconde moitié du 20e siècle, joué partout dans le monde (Tout un monde lointain est devenu un des "tubes" des orchestres internationaux).
Du coup, je me demande, en rapport avec la réflexion sur Anémone hier : d'Ormesson serait-il si hautement célébré seulement parce qu'il était un "bon client" ?
Je ne fais que poser la question.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Monsieur d'Omerson est mort ce qui doit bien laisser indifèrent 90% de la population ce qui a pour avantage que l'evènement ne restera guère à la Une. Notez que je n'ai rien contre ce monsieur assurément talentueux, paix à son âme et tout ça sans oublier la famille. Je m'interroge juste sur ces gens importants dont tout le monde, enfin le monde hors media, se fou.
Nous devons à d'Ormesson et ses aveuglements de sympathique réactionnaire une des plus belles chansons de Jean Ferrat:
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C'est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheur
La terre n'aime pas le sang ni les ordures
Agrippa d'Aubigné le disait en son temps
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c'est ce fumet-là que vous trouvez plaisant
Ah monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh
Allongés sur les rails nous arrêtions les trains
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine
Nous disions que la guerre était perdue d'avance
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains
Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d'hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuez
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet
Un air de liberté
Les guerres du mensonge les guerres coloniales
C'est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs
Quand vous les approuviez à longueur de journal
Votre plume signait trente années de malheur
La terre n'aime pas le sang ni les ordures
Agrippa d'Aubigné le disait en son temps
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c'est ce fumet-là que vous trouvez plaisant
Ah monsieur d'Ormesson
Vous osez déclarer
Qu'un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s'appelle Ville Ho-Chi-Minh
Allongés sur les rails nous arrêtions les trains
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine
Nous disions que la guerre était perdue d'avance
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains
Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d'hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuez
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet
Jean d'Ormesson
Quel beau nom avec deux nasalisations
Nous ne sommes guère grand chose
Poussière nous finissons poussière
Et nos châteaux finissent eux en Espagne
Stéphane Bern versera la plus grosse larme
Car il n'est rien de plus émouvant que la fin d'un aristocrate pour ceux qui aiment les ors de la royauté
Jean d'Ormesson était charmant et cajoleur de bons sentiments mais je n'ai pas été l'écouter quand il est venu à Strasbourg à la Librairie Kleber. C'est que j'étais accompagné la tête pleine de misères humaines, de celles qui n'ont pas leur place dans des journaux comme Le Figaro, de celles qui ne s'effacent pas à une tournure de phrase et un bon mot.
Que de décennies nous séparent de Victor Hugo et de Dickens !
Quel beau nom avec deux nasalisations
Nous ne sommes guère grand chose
Poussière nous finissons poussière
Et nos châteaux finissent eux en Espagne
Stéphane Bern versera la plus grosse larme
Car il n'est rien de plus émouvant que la fin d'un aristocrate pour ceux qui aiment les ors de la royauté
Jean d'Ormesson était charmant et cajoleur de bons sentiments mais je n'ai pas été l'écouter quand il est venu à Strasbourg à la Librairie Kleber. C'est que j'étais accompagné la tête pleine de misères humaines, de celles qui n'ont pas leur place dans des journaux comme Le Figaro, de celles qui ne s'effacent pas à une tournure de phrase et un bon mot.
Que de décennies nous séparent de Victor Hugo et de Dickens !
Il y avait bien plus à dire sur cette idolâtrie et notre société que ces propos sur le physique et l'orthographe inclusive! C'est du travail bâclé!
Quel plus bel hommage pourrions nous rendre au plus emblématique des académiciens que de dissoudre l'Académie Française, trop vide suite à son départ ?
Vous n'avez donc plus que ça à foutre, la chasse au mâle blanc patriarcal, de préférence de droite, et harceleur, est ouverte, c'est le supermarché de la dénonciation version morale bienvenue, version soft, mais pourtant bien dégueulasse.
On peut salir toutes les images qu'on veut, mais suggérer le pénalement répréhensible sur la base d'un mot d'un ami du défunt c'est fort, il faut l'admettre.
Et vous Daniel, êtes vous exempt de critiques ?
Qui sont les femmes de votre vie, lesquelles avez vous dragué avec un peu trop d'insistance ? Et la drague, c'était avec ou sans consentement ?
Peut-être avez vous joué de leur volonté, et d'ailleurs la pénétration, c'est le viol non ?
On peut salir toutes les images qu'on veut, mais suggérer le pénalement répréhensible sur la base d'un mot d'un ami du défunt c'est fort, il faut l'admettre.
Et vous Daniel, êtes vous exempt de critiques ?
Qui sont les femmes de votre vie, lesquelles avez vous dragué avec un peu trop d'insistance ? Et la drague, c'était avec ou sans consentement ?
Peut-être avez vous joué de leur volonté, et d'ailleurs la pénétration, c'est le viol non ?
D'Ormesson était Charlie.
Pourtant, ses idées se situaient à mille lieues de celles des membres de l'Hebdo qui, si on cherche un peu, l'ont très certainement pris pour cible, brocardé à maintes reprises. Il les considérait d'ailleurs à juste titre comme ses adversaires, ses ennemis, mais déclarait : "Je ne veux pas qu'on tue mes ennemis".
A méditer pour tous ceux qui, sans parler des ordures qui se sont réjoui du massacre du 7 janvier 2015, ont laissé entendre que les victimes avaient plus ou moins mérité leurs sort. Ceux qui, aujourd'hui encore, glosent sur le bien fondé de la satire lorsqu'elle s'attaque à des sujets "tabous", selon leur conception étroite et frileuse de la liberté d'expression.
D'Ormesson disait à ce propos : "Si nous cédons sur l'idée d'une presse libre, nous sommes perdus".
Chaque semaine, Riss et son équipe défendent chèrement cette liberté.
Pourtant, ses idées se situaient à mille lieues de celles des membres de l'Hebdo qui, si on cherche un peu, l'ont très certainement pris pour cible, brocardé à maintes reprises. Il les considérait d'ailleurs à juste titre comme ses adversaires, ses ennemis, mais déclarait : "Je ne veux pas qu'on tue mes ennemis".
A méditer pour tous ceux qui, sans parler des ordures qui se sont réjoui du massacre du 7 janvier 2015, ont laissé entendre que les victimes avaient plus ou moins mérité leurs sort. Ceux qui, aujourd'hui encore, glosent sur le bien fondé de la satire lorsqu'elle s'attaque à des sujets "tabous", selon leur conception étroite et frileuse de la liberté d'expression.
D'Ormesson disait à ce propos : "Si nous cédons sur l'idée d'une presse libre, nous sommes perdus".
Chaque semaine, Riss et son équipe défendent chèrement cette liberté.
il harcelait donc ce garçon, diable diable...
Je reste cependant avec le souvenir de la chanson de Jean Ferrat.
Je reste cependant avec le souvenir de la chanson de Jean Ferrat.
D'Ormesson l'alibi parfait, charmeur, intelligent, "roublard", cultivé... d'une droite patriarcale propre sur elle qui ne pouvait être interrogée sur aucune de ses parts d'ombre.
Un intouchable, quoi?
D'aucuns diraient caste dans "the castle"
Un intouchable, quoi?
D'aucuns diraient caste dans "the castle"
(tiens, une savoureuse, parmi mille autres).
Ne manquez pas, en effet, ce délicieux face à face avec Manuel Valls. Qui n'osait l'interrompre que d'un "non" répété à mi-voix, ça c'est le privilège du grand âge apaisé et bienveillant dont d'Ormesson savait à merveille tirer parti.
Ne manquez pas, en effet, ce délicieux face à face avec Manuel Valls. Qui n'osait l'interrompre que d'un "non" répété à mi-voix, ça c'est le privilège du grand âge apaisé et bienveillant dont d'Ormesson savait à merveille tirer parti.
Paix à son âme élégantissime...