Féminisme trans : le Huff Post embarrassé
Alors que la place des femmes trans fait débat au sein du mouvement Collages Féminicides, le Huffington Post a dépublié une tribune, mercredi 12 février, quelques heures après la pression d'internautes jugeant le texte transphobe. Cette tribune avait été refusée par Le Monde. Explications.
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La tribune dépubliée est quand même un festival d'arguments foireux:
Si les femmes trans sont considérées comme des femmes, [...], alors le mot femme s’applique à qui le souhaite,
On ne "souhaite" pas être trans pas plus qu'on ne souhaite être ho(...)
Mais être féministe n'exclut pas d'être transphobe, ou raciste, ou astrologue, ou néolibéral, ou ignorant sur plein de choses. C'est indépendant. Il faut s'attendre à ce que les conceptions de genre traditionnelles, binaires et forcées soient défendu(...)
Et pourquoi ne serait-il pas possible d'être "transphobe" (en tant que questionnement critique, pas en tant qu'appel au meurtre, je précise) ?
C'est quoi cette culture (tendance globale) qui prétend respecter la diversité mais qui voudrait que t(...)
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Tout ce débat serait ridicule si il était joué par les Monty Python. Là il est simplement ... ben ridicule aussi en fait
Le terme "trans" n'indique-t-il pas qu'on est dans un mouvement : plus au point de départ, mais pas au point d'arrivé ?
Dire que les trans sont comme les non-trans met rapidement et définitivement au placard tout ce qui tourne autour de l'expérience du corps, des identifications et des fantasmes sur le non-soi, et j'en passe. C'est le bazar de ce côté là, mais tout simplifier n'arrange rien à l'affaire.Heureusement qu'on garde des espaces où il est encore possible de s'interroger (tant pis pour le huffpost): https://tradfem.wordpress.com/2018/11/05/lettre-ouverte-a-mon-ami-qui-pense-que-les-transfemmes-sont-des-femmes/
Mort de rire de la discussion du "Sexe des anges" :-)
Un être humain mâle peut être déclaré "Femme" suivant toutes les législations qu'on veut, il ne sera jamais une |femelle|.
Ne possédant aucun des attributs permettant la fabrication d'un petit de l'espèce suivant la physiologie humaine, il ne le sera JAMAIS.
Parce que même s'il se fait enlever les attributs mâles visibles et confectionner une pseudo vagin, aucun utérus ne lui poussera par magie. Il restera techniquement et génétiquement un homme.*
Et qu'on ne m'oppose pas les rares d’ambiguïtés possiblement existantes, elles sont statistiquement nulles.
Bon, on peut imaginer dans la science fiction, que dans un futur plus ou moins lointain la science génétique y arrive, bon allez; mais ce n'est pas pour demain.
Et l'humanité a vraiment d'autres chats à fouetter.
*
PS : Et d'ailleurs puisqu'on parle de violence, bien des cons qui ont cru pouvoir s'en prendre à de "faible femmes" en faisant chier des "trans" s'en sont rendu compte à leur dépends... DR :-)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
...et le grand public en France découvre le mouvement TERF; le débat médiatique promet d'être pénible (et sans étonnement aucun; on retrouve en gros les mêmes que les féministes blanches islamophobes et racistes).
"Selon les féministes radicales et matérialistes, les femmes sont tout d’abord des êtres humains femelles "
Cette phrase de la tribune est un contresens total. Les féministes matérialistes considèrent d'abord que les femmes sont des femmes parce que les conditions matérielles font qu'elles se sont socialisés en tant que telles; et qu'elles constituent ainsi une classe sociale; et s'opposent formellement à une approche naturalisante (pour le dire assez vite).
et bla, et bla, et bla... ca n'en finit plus ces questions d'egalitarisme forcené, de la part de personnes qui n'ont RIEN compris a l'égalité. Nous sommes SUPPOSES (et seulement supposés, parce qu'en réalité, on en est loin) être tous et toutes égaux-alles FACE A LA LOI. Point Barre ! Alors faisons déjà l'effort que la loi soit la même pour tous et s'applique a tous de la même maniere. Pour le reste c'est du bavardage inutile. Non vous ne serez jamais l'égale des hommes, parce que vous n'avez pas de bite, non nous ne serons jamais vos égaux, parce que nous ne pouvons pas porter d'enfants, non les transexuels ce n'est pas la même chose que les femmes, et non ce n'est pas en subdivisant le combat pour l'égalité en petite sous catégories grotesques que ca fera avancer le schmilblick, AU CONTRAIRE ! Luttons pour l'égalité des salaires, ca oui, luttons pour l'égalité des droits parentaux (parce que de ce côté la c'est les femmes qui ont un NET avantage), luttons pour l'égalité des droits du mariage quel que soit le couple concerné, bref, luttons pour tout ce qui est concerné par la loi, pour le reste, FOUTEZ NOUS LA PAIX AVEC VOS REVENDICATIONS DE MERDE ! Les "oui je suis une femme metisse musulmane transgenre lesbienne et je veux qu'on me respecte en tant que telle", ca va cinq minutes ! Et SURTOUT, c'est oublier complètement le sens du mot EGALITE pour le faire devenir une parodie de lui même, gorgée de MOI JE... Du pur produit de notre société individualiste et égocentrée. Merci, mais non merci.
L'intersectionnalité est avant tout une notion mathématique et chez les humains ( pour faire simple ), il peut y avoir une infinité d'intersections ! c'est allé de l'infiniment grand à l'infiniment petit, par exemple : être femme petite, anorexique, , de couleur, avec des dents de lapins, taille des chaussures 41 etc..., tout cela pour parvenir à l'intersection la plus petite :SOI !!! L'individualisme et l'égoïsme élevés à leurs plus hauts niveaux.
Aussi, le combat de ces gens me laisse indifférente.
"Une guerre, selon le quotidien, opposant les féministes universalistes aux féministes intersectionnelles, c'est-à-dire celles qui tiennent compte "de la race, de la classe, du genre, ou encore de l'orientation sexuelle""
Du coup, il apparaît que les féministes intersectionnelles sont bien plus universalistes que celles qui prétendent l'être.
Merci pour cet article sur la difficulté même quand on est féministe (radical·e ou pas) de s'exprimer publiquement quand on n'est pas d'accord avec l'idéologie (libérale) du moment (questions trans, PMA,...). Ni transphobie, ni homophobie juste des divergences de visions sur les moyens pour toustes se libérer du patriarcat et d'autres oppressions.
Et pourquoi ne serait-il pas possible d'être "transphobe" (en tant que questionnement critique, pas en tant qu'appel au meurtre, je précise) ?
C'est quoi cette culture (tendance globale) qui prétend respecter la diversité mais qui voudrait que tout le monde dise et pense la même chose ? L'idée, c'est que l'ensemble des multiples civilisations mondiales en devienne une seule, que pas une tête ne dépasse ? Et que ceux qui gueulent le plus fort sur le moment l'emportent ?
Cette fois-ci c'est bien confirmé : je suis réellement dépassée. "La vieillesse est un naufrage."
Soutien aux personnes trans. Il est temps que le mouvement universaliste reconnaisse qu'il est réactionnaire et qu'il est dans le même camp que la droite.
Je pense que le débat est impossible avec les TERFs, puisqu'elles ne reconnaissent pas qu'une personne transgenre est bien transgenre. Qu'elles se taisent à jamais.
Merci de ne pas appeler les féministes gender critiques "mouvement universaliste". Il n'y a rien d'universaliste dans la revendication identitaire d'être seules dépositaires de l'identité féminine, revendication basée sur la fumeuse théorie des expériences irréconciliables, celle là même que promeuvent les anti-universalistes.
Sauf votre respect et sans entrer dans vos querelles picrocholines (ni le temps, ni l'envie), je pense que le débat est dans tous les cas impossible avec une personne qui invite à se taire à jamais celles et ceux qui ont une opinion différente.
La transphobie, ce n'est pas une opinion. Prononcer délibérement (comme le font les TERFs) des discours transphobes, c'est participer à et légitimer un système d'oppression des personnes transgenres.
Diriez-vous qu'un discours raciste est une "opinion différente" ?
Je croyais pourtant bien avoir indiqué d'entrée que je ne suis pas intéressé par vos querelles de chapelles. Je me suis seulement borné à constater que quelqu'un qui envoie du "Qu'elles se taisent à jamais" (à d'autres qui contestent votre interprétation) n'est pas forcément la personne la mieux placée pour décider s'il y a ou non un débat possible.
Et si réellement vous considérez que leur opinion constitue un délit (ce qu'est le racisme), alors portez plainte, entrez en voie judiciaire... ou alors taisez-vous à jamais :-)) !
Si vous n'êtes pas intéressé, pourquoi me répondez-vous ? (ça peut durer longtemps ce petit jeu)
En effet la transphobie est à proscrire, mais la voie judiciaire est longue, inefficace, et coûteuse, et il est absurde de vouloir renforcer la machine judiciaire et répressive quand on est queer (désolé si ces réflexions vous dépassent). Le travail contre la transphobie se fait à l'école, dans les médias, et en manifestant.
Le travail pour le respect de l'HUMAIN etc et bla bla bla...
Trans, bidules, machins et autres alternatifs, NE SONT PAS UNE AUTRE ESPÈCE, RACE, ETHNIE ou quoi que ce soit d'alternatif à l'espèce humaine. Ils n'ont Droit à rien d'autres que ce à quoi à Droit TOUTE l'Humanité.
Je sais que la grande mode est à la propagande, je dis "transgenre", présentant les "LGBT" comme une espèce à part, pourchassée et devant s'unir pour sa survie.
Cette propagande étant particulièrement visible et active dans des séries Netflix...
Les Washowsky ont ouvert la voie à toute une série d’œuvres de propagande. ( J'ai des noms :-) - notre spécialiste ASI du film et du cinéma devrait s'y intéresser, c'est très édifiant)
S'il y a des personnes concernées qui me lisent, je leur dis, attention!
Attention de ne pas vous fourvoyer à trop vouloir vous extraire du Droit Commun pour un Droit spécifique. Ça n'a jamais réussi à ceux qui l'on fait.
Je ne réponds pas sur vos opinions ou conceptions qui, comme je vous l'ai écrit, ne m'intéressent pas spécialement.
Je réponds strictement sur ce Qu'elles se taisent à jamais que je trouve, comment dire... aussi excessif et stupide que démocratiquement problématique.
Désolé si vous n'arrivez pas à comprendre ce qui me paraît pourtant assez simple.
Je ne réponds pas sur vos opinions ou conceptions qui, comme je vous l'ai écrit, ne m'intéressent pas spécialement.
Vous entrez dans un débat tout en refusant d'y entrer.
Je réponds strictement sur ce Qu'elles se taisent à jamais que je trouve, comment dire... aussi excessif et stupide que démocratiquement problématique.
Vous brandissez la formule "Qu'elles se taisent à jamais", qui ne signifie rien hors de son contexte, contexte que vous refusez de prendre en considération quand on vous le met sous les yeux.
Soyons clair : votre argument ne vaut rien. Vous ne pouvez pas rejeter a priori la formule "qu'elles se taisent à jamais", pour la raison simple qu'on pourrait vous citer des milliers de contextes où elle est tout à fait acceptable, y compris dans un débat. Si vous ne voulez pas prendre en compte ce contexte, et que vous refusez d'en entendre parler, dans les termes pourtant très simples et frappés du bon sens qu'emploie votre correspondant, alors c'est à vous de vous taire...
Désolé si vous n'arrivez pas à comprendre ce qui me paraît pourtant assez simple.
Enfin, vous accusez votre destinataire de ne pas comprendre des choses simples, alors que c'est vous qui refusez d'écouter ses arguments.
Prendre son correspondant pour un imbécile dans un débat n'est pas non plus une bonne option, tant sur le plan stratégique que déontologique.
Soyons clair : votre réponse ne vaut pas tripette.
Le contexte est celui d'une opposition entre deux conceptions du féminisme. Sur la faction qui détient le vrai morceau de la vraie croix, je n'ai pas d'opinion arrêtée, et je ne suis pas certain de m'y intéresser.
Dans le cadre d'une opposition entre deux conceptions (le contexte donc) de n'importe quoi, du féminisme ou de la cuisson des pâtes, il me semble qu'inviter l'opinion adverse à se taire à jamais est, pour dire le moins, une manière un peu étrange d'envisager les désaccords. Et ça, ça m'intéresse.
Enfin, si c'était un effet de votre bonté, je serais assez curieux que vous me citiez ne serait-ce qu'un seul exemple où la formule Qu'elles [ou ils, ne soyons pas bégueules] se taisent à jamais pourrait être acceptable, tout particulièrement dans le cadre d'un débat.
Vous voyez bien que ce n'était pas très compliqué. Non ?
On tourne en rond, ce n'est pas compliqué, en effet.
Pour ce qui est de votre dernière question, autant demander à un modérateur ou à une modératrice à quoi ils servent dans un forum.
La tribune dépubliée est quand même un festival d'arguments foireux:
Si les femmes trans sont considérées comme des femmes, [...], alors le mot femme s’applique à qui le souhaite,
On ne "souhaite" pas être trans pas plus qu'on ne souhaite être homo ou hétéro. Ces choses là dépendent de facteurs (génétiques, hormonaux, socio-psychologiques) et non de notre volonté et de nos souhaits.
Or, dans une société encore patriarcale, les mots “femme” et “homme” doivent garder leur signification
Quel est le rapport logique entre les deux ? Et il faudrait d'ailleurs mettre un "s" à signification, car les mots "femme" et "homme" sont déjà polysémiques. Quoi, je suis trop pédant et pinailleur ? Dans une société encore patriarcale, il faut être prédant(e) et pinailleur(se) !
Nous avons besoin de pouvoir mesurer les inégalités entre les sexes pour les dénoncer et surtout les corriger.
Les 0.01% (et encore, c'est sans doute moins) de personne trans n'ont aucun impact statistique sur la mesure des inétagalités entre les sexes.
C'est la saison il semblerait, le même genre de polémiques activistes trans vs "terfs" menace de faire éclater le Labour au Royaume-Uni.
Le seul bon point en France c'est que la gauche politique parvienne encore à se tenir à l'écart des empoignades de ces deux groupes.
(à part ça vu que donner son avis est un coup à être accusé de splaining -ou pire- par les unes et les autres… qu'en dire si ce n'est bonne chance aux concernées pour régler la question)
Tiens, à propos de cette "mise au point".
Bref, on est pas rendus (ou bien y a qu'en Suisse qu'on dit ça?).
Je conseille cette excellente (et longue) vidéo qui donne la parole aux premier·ère·s concerné·e·s :
Mon avis personnel, c'est qu'on a tout-à-fait le droit d'être d'accord ou pas avec un féminisme ayant une composante transidentitaire, mais que le débat serait nettement plus apaisé si l'on savait tous et toutes de quoi il s'agit concrètement.
#PrioritéAuxLapalissades