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Gauche de gouvernement contre patronat : les médias jouent la guerre
Si l’on en croit les médias, le temps est revenu de la guerre entre patronat et gauche de gouvernement… Ça cogne, ça aboie, ça se fâche tout rouge et ça ressemblerait presque à un revival de la lutte des classes. Presque… parce que passé le spectacle mis en scène dans les pages, on ne voit pas très bien comment pourrait s’organiser un quelconque rapport de forces - lequel suppose qu’il y ait, des deux côtés (et non pas d’un seul), quelque chose qui soit structuré comme une force…
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Derniers commentaires
Mais si l’expression voulait désigner le très vif ressentiment que j’entretiens à l’égard du Parti Socialiste en particulier, et de la Social-Démocratie en général, ne leur pardonnant pas d’avoir livré l’économie à la finance prédatrice et aux intérêts du capital, par voie de dérégulation massive dans les décennies passées, et de faire mine d’être tout étonné du funeste piège où l’on se trouve pris aujourd’hui, alors oui : je suis de cette gauche-là
J'adore.
J'adore.
Vous chipotez avec vos formule à la con.
rien à cirer des formules sous les ponts...
gamma
rien à cirer des formules sous les ponts...
gamma
Utile rappel à ceux qui auraient tendance à l'oublier : @SI roule pour Mélenchon.
Je propose, en conséquence de transformer l'intitulé de "Arrêt sur images" en "Arrêt mélenchoniste sur images."
[techniquement : votre texte démarre par une analyse fort pertinente des manipulations de textes chères aux médias ; puis se transforme en éditorial de la "vraie" gauche critiquant la molle social-démocratie hollandaise]
Je propose, en conséquence de transformer l'intitulé de "Arrêt sur images" en "Arrêt mélenchoniste sur images."
[techniquement : votre texte démarre par une analyse fort pertinente des manipulations de textes chères aux médias ; puis se transforme en éditorial de la "vraie" gauche critiquant la molle social-démocratie hollandaise]
Soyons beaucoup plus précis, pour être exacts : JE me reconnais dans la plupart des positions du Front de Gauche. Ceci n'engage que moi. Je suis chroniqueuse et non journaliste, et cette condition m'autorise à exprimer des opinions idéologiques. Ces opinions sont l'expression d'une subjectivité, pas d'une ligne éditoriale collective.
Peut-être, peut-être. Mais la tendance éditoriale générale est, tout de même, sur une critique de gauche du gouvernement de gauche actuel, non ? Pourquoi pas, d'ailleurs. Mais il faut que les animateurs d'@SI soient conscients que l'originalité d'@SI dans le PAF - décryptage, démythologisation, déstructuration, dézinguage des langues de bois manipulatrices, disparaîtra si cette machine de guerre se met au service de la gauche de la gauche ; et que, d'ici peu, si ce n'est pas déjà le cas, @SI soit considéré comme intellectuel collectif organique (Gramsci) de l'extrême gauche ; ce qui risquera de mettre en doute l'objectivité du travail de dézinguage sus-nommé. Chui peut-être hors du coup. C'est vous qui voyez.
La difficulté - pour qui ne partage pas vos préférences idéologiques est de savoir que faire de votre chronique. Autant votre analyse des traficotages et tripatouillages de textes se fonde sur l'objectivité de ce qui est dit est dit et écrit, et ce qui n'est pas écrit et pas dit n'est pas écrit et pas dit, autant, après, l'expression de vos opinions personnelles sur l'actuel gouvernement et sur la gauche en général, opinions parfaitement légitimes, au demeurant, qu'en faire ? Rien quoi.
La difficulté - pour qui ne partage pas vos préférences idéologiques est de savoir que faire de votre chronique. Autant votre analyse des traficotages et tripatouillages de textes se fonde sur l'objectivité de ce qui est dit est dit et écrit, et ce qui n'est pas écrit et pas dit n'est pas écrit et pas dit, autant, après, l'expression de vos opinions personnelles sur l'actuel gouvernement et sur la gauche en général, opinions parfaitement légitimes, au demeurant, qu'en faire ? Rien quoi.
D'une manière générale je me méfie beaucoup des prétentions à "l'objectivité" (inhumaine). Je préfère parler de "neutralité", et je considère que c'est l'effort que doivent faire les journalistes ; il y en a quelques uns sur le site : leur travail est lisible dans les contenus "bleus". Dans la rubrique "rose", vous avez des chroniques : un espace d'expression qui n'a pas d'obligation de neutralité. La charte est assez claire pour que vous ne risquiez pas de vous perdre. Le jour où il n'y aura plus que des contenus dans la rubrique rose, là, je comprendrai que vous vous inquiétiez de la pérennité du site.
[quote=shantidas]que, d'ici peu, si ce n'est pas déjà le cas, @SI soit considéré comme intellectuel collectif organique (Gramsci) de l'extrême gauche ;
Pour avoir traduit les Cahiers de prison, 12 et 13 de Gramsci chez Gallimard et, d'abord, oeuvré pour que l'édition de l'ensemble de ces cahiers y soit complète, ce qui n'est pas allé sans "difficultés", pour avoir ainsi consacré, à celui dont Mussolini voulut "empêcher le cerveau de fonctionner pendant une vingtaine d'années", mon attention pendant maintenant autour de quarante ans, je considère devoir vous mettre en garde contre l'utilisation "synthétique" que vous faites de deux de ses expressions: intellectuel collectif et intellectuel organique (qu'il explicite précisément dans le cahier 12). Sans déployer ici toute sa pensée touchant les intellectuels, il faut du moins rappeler ceci:
1. Gramsci distingue le fait d'être "intellectuel", propre à tout homme, et la fonction d'intellectuel réservée à certains groupes sociaux représentant d'autres "groupes sociaux" (Gramsci emploie cette expression, au lieu de celle de "classes" ou "castes" "sociales", parce qu'il est en prison et que ses cahiers y sont lus et même tamponnés par la direction). Ainsi les prêtres représentaient-ils la noblesse propriétaire terrienne dont elle était "l'intellectuel organique" du temps de la domination de celle-ci. Cette époque révolue, ils sont devenus des "intellectuels traditionnels" opposés aux nouveaux intellectuels organiques: ceux de la bourgeoisie dont Gramsci sut, de manière critique recueillir l'enseignement: Benedetto Croce et Giovanni Gentile notamment.
2. Il s'est agi pour lui, sur cette base, de montrer la nécessité d'opposer une nouvelle sorte, collective, d' "intellectuels organiques" à ceux de la bourgeoisie: d'où son projet d'écrire un Anti-Croce qui soit également un Anti-Gentile: penseurs au demeurant de la plus grande importance pour l'intelligence du marxisme: que Gramsci désigne (cette fois pas seulement parce qu'il est en prison) sous l'expression de philosophie de la praxis. Il faudra quelque jour montrer comment ils ont déterminé jusqu'à ses plus "récents" et (mé-)connus développements français (Althusser et ses "élèves", "orthodoxes" ou dissidents, que Sorel avait depuis longtemps précédés).
3. D'où sa conception du parti, présenté comme "le Prince moderne", dont la révolution russe a montré l'historique effectivité: cela se trouve, en effet, développé sous l'égide de Machiavel dans le cahier 13.
On ne peut ainsi, s'autorisant de Gramsci, présenter @si comme "intellectuel collectif organique de l'extrême gauche". Il faudrait plutôt dire de quel "groupe social", ou partie de celui-ci, "l'extrême gauche" est le représentant. À cet égard la réponse que vous adresse Madame Bernard est des plus révélatrice: elle vous oppose, en effet, sa "subjectivité", soit ce qui, pour Gramsci, est la marque des ex-intellectuels organiques de la bourgeoisie, devenus depuis longtemps maintenant ses intellectuels traditionnels. De sorte qu'il n'y a rien d'autre à lui objecter, ainsi qu'au "mélenchonisme" d'@si, que l' état d'obsolescence dépassée de sa position de pensée. Il s'impose de la sorte de faire "bon usage", comme le préconise Pascal des maladies, de cette fâcheuse affection "de gauche" du site, en y reconnaissant à la fois: d'une part, qu'il s'y trouve dans sa partie "bleue" essentiellement, autre chose que les effets de son fâcheux "engagement", et, d'autre part, que ce fâcheux engagement nous permet de vérifier que, décidément, c'est de patience qu'il faut s'armer face à ce, peut-être non éternel, retour du périmé...
Pour avoir traduit les Cahiers de prison, 12 et 13 de Gramsci chez Gallimard et, d'abord, oeuvré pour que l'édition de l'ensemble de ces cahiers y soit complète, ce qui n'est pas allé sans "difficultés", pour avoir ainsi consacré, à celui dont Mussolini voulut "empêcher le cerveau de fonctionner pendant une vingtaine d'années", mon attention pendant maintenant autour de quarante ans, je considère devoir vous mettre en garde contre l'utilisation "synthétique" que vous faites de deux de ses expressions: intellectuel collectif et intellectuel organique (qu'il explicite précisément dans le cahier 12). Sans déployer ici toute sa pensée touchant les intellectuels, il faut du moins rappeler ceci:
1. Gramsci distingue le fait d'être "intellectuel", propre à tout homme, et la fonction d'intellectuel réservée à certains groupes sociaux représentant d'autres "groupes sociaux" (Gramsci emploie cette expression, au lieu de celle de "classes" ou "castes" "sociales", parce qu'il est en prison et que ses cahiers y sont lus et même tamponnés par la direction). Ainsi les prêtres représentaient-ils la noblesse propriétaire terrienne dont elle était "l'intellectuel organique" du temps de la domination de celle-ci. Cette époque révolue, ils sont devenus des "intellectuels traditionnels" opposés aux nouveaux intellectuels organiques: ceux de la bourgeoisie dont Gramsci sut, de manière critique recueillir l'enseignement: Benedetto Croce et Giovanni Gentile notamment.
2. Il s'est agi pour lui, sur cette base, de montrer la nécessité d'opposer une nouvelle sorte, collective, d' "intellectuels organiques" à ceux de la bourgeoisie: d'où son projet d'écrire un Anti-Croce qui soit également un Anti-Gentile: penseurs au demeurant de la plus grande importance pour l'intelligence du marxisme: que Gramsci désigne (cette fois pas seulement parce qu'il est en prison) sous l'expression de philosophie de la praxis. Il faudra quelque jour montrer comment ils ont déterminé jusqu'à ses plus "récents" et (mé-)connus développements français (Althusser et ses "élèves", "orthodoxes" ou dissidents, que Sorel avait depuis longtemps précédés).
3. D'où sa conception du parti, présenté comme "le Prince moderne", dont la révolution russe a montré l'historique effectivité: cela se trouve, en effet, développé sous l'égide de Machiavel dans le cahier 13.
On ne peut ainsi, s'autorisant de Gramsci, présenter @si comme "intellectuel collectif organique de l'extrême gauche". Il faudrait plutôt dire de quel "groupe social", ou partie de celui-ci, "l'extrême gauche" est le représentant. À cet égard la réponse que vous adresse Madame Bernard est des plus révélatrice: elle vous oppose, en effet, sa "subjectivité", soit ce qui, pour Gramsci, est la marque des ex-intellectuels organiques de la bourgeoisie, devenus depuis longtemps maintenant ses intellectuels traditionnels. De sorte qu'il n'y a rien d'autre à lui objecter, ainsi qu'au "mélenchonisme" d'@si, que l' état d'obsolescence dépassée de sa position de pensée. Il s'impose de la sorte de faire "bon usage", comme le préconise Pascal des maladies, de cette fâcheuse affection "de gauche" du site, en y reconnaissant à la fois: d'une part, qu'il s'y trouve dans sa partie "bleue" essentiellement, autre chose que les effets de son fâcheux "engagement", et, d'autre part, que ce fâcheux engagement nous permet de vérifier que, décidément, c'est de patience qu'il faut s'armer face à ce, peut-être non éternel, retour du périmé...
Un grand merci pour cet exposé.
Mon usage des catégories gramsciennes est, en effet, appoximatif.
Sans doute un effet de contagion entre le niveau de théorisation de ce que j'ai lu, sous la plume de Madame Bernard, et ma propre prose ? Pourquoi pas moi, aussi, hein, que j'aurai pas droit à exprimer ma subjectivité ?
Quant à théoriser, et donc, dépasser le simplisme de ce "fâcheux engagement", il faudrait être Hegel, qui aurait digéré Marx, Ricardo et Keynes sans oublier...Hans Jonas... ou....Ricoeur...et...bien sûr.....J.Bouveresse.
Les ressources intellectuelles existent sûrement parmi les @sinautes. Mais le lieu n'existe pas à @SI, puisque nous ne pouvons jamais que réagir à des textes posés et engagés par les animateurs du site.
Il y a bien une solution : ouvrir la possibilité de forums "libres" ; où que chaque @sinaute propose un thème de discussion.
Et figurez-vous que cela existe sur le Monde.fr et que Shantidas y sévit depuis 10 ans.
Mon usage des catégories gramsciennes est, en effet, appoximatif.
Sans doute un effet de contagion entre le niveau de théorisation de ce que j'ai lu, sous la plume de Madame Bernard, et ma propre prose ? Pourquoi pas moi, aussi, hein, que j'aurai pas droit à exprimer ma subjectivité ?
Quant à théoriser, et donc, dépasser le simplisme de ce "fâcheux engagement", il faudrait être Hegel, qui aurait digéré Marx, Ricardo et Keynes sans oublier...Hans Jonas... ou....Ricoeur...et...bien sûr.....J.Bouveresse.
Les ressources intellectuelles existent sûrement parmi les @sinautes. Mais le lieu n'existe pas à @SI, puisque nous ne pouvons jamais que réagir à des textes posés et engagés par les animateurs du site.
Il y a bien une solution : ouvrir la possibilité de forums "libres" ; où que chaque @sinaute propose un thème de discussion.
Et figurez-vous que cela existe sur le Monde.fr et que Shantidas y sévit depuis 10 ans.
Et tout le monde, dans ces "forums libres", parle de soi à la troisième personne ?
Ça doit être sympa.
Ça doit être sympa.
Oui, oui, d'ailleurs, c'est bien connu pour être le rendez-vous des schizophrènes.
[bon, techniquement parlant, le recours à la troisème personne permet de s'objectiver soi-même et donc de soumettre sa propre pensée, après l'avoir exprimée, à une auto-critique. Je vous recommande la technique]
[bon, techniquement parlant, le recours à la troisème personne permet de s'objectiver soi-même et donc de soumettre sa propre pensée, après l'avoir exprimée, à une auto-critique. Je vous recommande la technique]
Non merci, c'est gentil mais je crois que je vais décliner.
Et la technique a aussi - le croirez-vous - l'avantage de faire croire qu'on l'utilise afin de s'objectiver soi-même et de soumettre sa propre pensée.
Il y a des gens tordus, des fois, FdC vous le confirmerait mieux que moi.
Et la technique a aussi - le croirez-vous - l'avantage de faire croire qu'on l'utilise afin de s'objectiver soi-même et de soumettre sa propre pensée.
Il y a des gens tordus, des fois, FdC vous le confirmerait mieux que moi.
MDR :-)))))
vous êtes tous trop mignons, euphoriquement parlant :-)
vous êtes tous trop mignons, euphoriquement parlant :-)
Shantidas, lui ne roule pour personne. Il cogite dans la stratosphère de la philosophie, qui n'est ni de gauche, ni de gauche. Quelque part, Shantidas oscille entre Bayrou et l'abstention méprisante.
et de savoir s'il y avait vraiment hors-jeu ou pas.
Je ne prétends pas connaître les règles du foutebal mieux que Judith.
Je suppute.
Je suppute.
Shantidas, lui ne roule pour personne. Il cogite dans la stratosphère de la philosophie, qui n'est ni de gauche, ni de gauche. Quelque part, Shantidas oscille entre Bayrou et l'abstention méprisante.
Tout à fait, chui comme de Gaulle qui disait : "Entre les communistes et moi, il n'y a rien."
La "clâsse" quoi !
gamma
gamma
"@si roule pour Mélenchon. "
**********************
Indépendamment de la réponse que vous fait Judith plus haut, Shantidas, lorsque vous évoquez @si, vous pensez à qui ? à l'ensemble de l'équipe de rédaction ? aux seuls chroniqueurs/queuses ? à l'ensemble des forumeurs/meuses ? au seul capitaine DS du haut de sa cabine de pilotage ? Ou bien à toute cette diversité rassemblée ?
Bref, vous pensez à qui ? ou encore à quoi pensez-vous ?
Déjà, Judith, par sa seule réponse, vous met en difficulté ("Peut-être, peut-être" concédez-vous... )
Et puis, nous ne sommes plus en campagne électorale, que je sache, alors que l'on roule pour Méluche ou que Méluche roule de gros yeux vers ce gouvernement qui, lui-même, semble rouler au milieu de la chaussée, tout ça n'a plus guère de sens, ne trouvez-vous pas ?
Au fait, vous roulez pour qui, vous, Shantidas ?
:-)
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Indépendamment de la réponse que vous fait Judith plus haut, Shantidas, lorsque vous évoquez @si, vous pensez à qui ? à l'ensemble de l'équipe de rédaction ? aux seuls chroniqueurs/queuses ? à l'ensemble des forumeurs/meuses ? au seul capitaine DS du haut de sa cabine de pilotage ? Ou bien à toute cette diversité rassemblée ?
Bref, vous pensez à qui ? ou encore à quoi pensez-vous ?
Déjà, Judith, par sa seule réponse, vous met en difficulté ("Peut-être, peut-être" concédez-vous... )
Et puis, nous ne sommes plus en campagne électorale, que je sache, alors que l'on roule pour Méluche ou que Méluche roule de gros yeux vers ce gouvernement qui, lui-même, semble rouler au milieu de la chaussée, tout ça n'a plus guère de sens, ne trouvez-vous pas ?
Au fait, vous roulez pour qui, vous, Shantidas ?
:-)
Shantidas est trop fin et trop cultivé pour ignorer la supériorité écrasante de Mélenchon sur le troupeau politique. Mais il ne pourrait la reconnaître qu'à la condition de renoncer au confortable dédain du philosophe à l'égard du cambouis qui salit les mains du politicien. Hegel a tout dit sur le sujet, c'est pourquoi il est urgent de l'enterrer.
Il est pas mort ?
gamma
gamma
Il est le seul à avoir trouvé le secret de l'immortalité philosophique. Ce qui le rend à la fois divin et ridicule. ( commentaire pur premier degré) ( merde, dans quoi je m'embarque).
Tu es mal barré, surtout que je suis taré.
gamma
gamma
Inculte comme Bysonne, taré comme Gamma...Le paradis !
Veinard.
gamma
gamma
Albert-Yves, mon tout petit, maman est rentrée à la maison, ne pleure plus, aller, dodo maintenant.
Enfer, je suis percé à jour. Mais...Quelque part, c'était pas bien difficile !
Mal place
Shantidas est trop fin et trop cultivé pour ignorer la supériorité écrasante de Mélenchon sur le troupeau politique. Mais il ne pourrait la reconnaître qu'à la condition de renoncer au confortable dédain du philosophe à l'égard du cambouis qui salit les mains du politicien. Hegel a tout dit sur le sujet, c'est pourquoi il est urgent de l'enterrer.
confortable dédain du philosophe à l'égard du cambouis qui salit les mains du politicien.
Ach ! mon bon kamarad je vais pas te raconter ma vie !
Mais que bon, quand même un p'ti truc parmi d'autres.
Récemment on a reparlé du 17 octobre 1961 et dans la foulée, aussi de Charonne vous suivez ?
Et bin le Shantidas, le 8 février 1962, à l'appel des organisations de gauche, il manifestait à Paris contre l'OAS et que vers 18h30 il essayait de rejoindre la Bastille avec un des cortèges de manifestants ; et qu'il a vu, remontant l'avenue, les pélerines casquées de la Préfecture paponesque et parisienne armées de leurs "bidules" (gourdins de bois de près d'1 mètre) et qu'il a eu la trouille ; et qu'il a pris la tangente par une rue latérale et qu'il a pris le métro à Saint Paul ; et qu'il a retrouvé sa piaule en Cité U ; et que le soir il a appris à la radio que 8 camarades s'étaient faits massacrer au métro Charonne pas très loin de Saint Paul ; et que en riposte etc etc etc
"L'humanité ne se pose jamais que des questions auxquelles elle peut apporter des réponses... Ça n'est pourtant pas le cas des physiciens ?
J'ai découvert récemment à propos de marxisme léninisme que cela ne concernait que le rapport de force et pas nécessairement le marché... Enfin bref je n'y connais rien mais j'ai vu un doc sur chomsky (acheté sur lesmutinsdelapangée)... Et je suis assez d'accords avec sa critique du marxisme vu par Lénine... Sans pour autant me sentir anrchiste...
D'ailleurs je ne comprends pas le lien que vous suggérez entre les marxistes, l'éthique et les opinions politiques...?
Si on est pour le partage la justice l'égalité... Il y a de fait des options politiques qu'on ne peut pas prendre!?
J'ai découvert récemment à propos de marxisme léninisme que cela ne concernait que le rapport de force et pas nécessairement le marché... Enfin bref je n'y connais rien mais j'ai vu un doc sur chomsky (acheté sur lesmutinsdelapangée)... Et je suis assez d'accords avec sa critique du marxisme vu par Lénine... Sans pour autant me sentir anrchiste...
D'ailleurs je ne comprends pas le lien que vous suggérez entre les marxistes, l'éthique et les opinions politiques...?
Si on est pour le partage la justice l'égalité... Il y a de fait des options politiques qu'on ne peut pas prendre!?
Non, je ne crois pas en être un... Je ne sais pas non plus si g bien tout compris de votre raisonnement...
Je vis dans un monde où il n'y a qu'une ethique. Totalement incompatible avec le capitalisme... Vous me direz certainement que mon choix est arbitraire, non fondé scientifiquement...
Pourtant les scientifiques en haut de l'échelle, ceusses qui s'intéressent à l'infiniment grand et l'infiniment petit, il me semble bien qu'ils sont aussi des un épais brouillard non?
Je vis dans un monde où il n'y a qu'une ethique. Totalement incompatible avec le capitalisme... Vous me direz certainement que mon choix est arbitraire, non fondé scientifiquement...
Pourtant les scientifiques en haut de l'échelle, ceusses qui s'intéressent à l'infiniment grand et l'infiniment petit, il me semble bien qu'ils sont aussi des un épais brouillard non?
Je vis dans un monde où il n'y a qu'une ethique. Totalement incompatible avec le capitalisme... Vous me direz certainement que mon choix est arbitraire, non fondé scientifiquement...
totalement incompatible avec le capitalisme ? faudrait, à ce stade définir ce dont il s'agit : un régime de propriété du capital fixe et financier? un régime de division sociale du travail ? un système monétaire d'échange des valeurs ? un système de répartition des produits du travail ? un mode d'appropriation privé des fruits de son travail ?
avec quel élément de cette liste, votre éthique est-elle incompatible ?
et que si vous n'êtes pas un marxiste-léniniste conséquent, vous risquez de tomber dans l'oxymoron : réaliser le socialisme dans un cadre capitaliste [pour faire bref, c'est la position mélenchoniste]
totalement incompatible avec le capitalisme ? faudrait, à ce stade définir ce dont il s'agit : un régime de propriété du capital fixe et financier? un régime de division sociale du travail ? un système monétaire d'échange des valeurs ? un système de répartition des produits du travail ? un mode d'appropriation privé des fruits de son travail ?
avec quel élément de cette liste, votre éthique est-elle incompatible ?
et que si vous n'êtes pas un marxiste-léniniste conséquent, vous risquez de tomber dans l'oxymoron : réaliser le socialisme dans un cadre capitaliste [pour faire bref, c'est la position mélenchoniste]
Melenchon pour moi c'est moindre mal...
La propriété : si elle n'est pas forcemment injuste, elle n'est pas non plus juste...
La division sociale du travail me gêne quand elle est imposée et quand elle définit des castes...
Système monétaire... Pourquoi pas... Mais pas comme ça...
Répartition des produits du travail... Certainement.... Mais pas comme ça...
Mode d'appropriation. Privé.... Peut être qu'on ne peut pas y couper.... Mais certainement pas comme ça...
Vous oubliez quand même la concurrence.... L'accumulation.... Le fait que dans le capitalisme il y a des gagnants et des perdants.... Pour qu'un type dorme dans un château, il en faut un qui dorme sous un pont...
La propriété : si elle n'est pas forcemment injuste, elle n'est pas non plus juste...
La division sociale du travail me gêne quand elle est imposée et quand elle définit des castes...
Système monétaire... Pourquoi pas... Mais pas comme ça...
Répartition des produits du travail... Certainement.... Mais pas comme ça...
Mode d'appropriation. Privé.... Peut être qu'on ne peut pas y couper.... Mais certainement pas comme ça...
Vous oubliez quand même la concurrence.... L'accumulation.... Le fait que dans le capitalisme il y a des gagnants et des perdants.... Pour qu'un type dorme dans un château, il en faut un qui dorme sous un pont...
Effectivement, c'est très bref, et a l'avantage de faire oublier que le programme de FdG est très précis en de nombreux points, et d'une plus grande cohérence - et de loin - que le programme de l'élu de votre cœur, alias "Moi président", élaboré au fur et à mesure de la campagne en fonction de la température ambiante et de l'humeur des gens, au doigt mouillé dans le vent.
Mais vous le saviez déjà, après tout shantidas parcourt les forums libres du Monde.
Mais vous le saviez déjà, après tout shantidas parcourt les forums libres du Monde.
Shantidas roule pour la vérité, la justice et l'amour.
Pas moins !!!
Et même qu'il résume toute sa philosophie par ce précepte : "Aimons et créons dans la justice."
Que si je redescends de ces considérations stratosphériquesmondialeséternelles dans notre bonne vieille France je suis hollandais - puisqu'il faut bien choisir.
Pas moins !!!
Et même qu'il résume toute sa philosophie par ce précepte : "Aimons et créons dans la justice."
Que si je redescends de ces considérations stratosphériquesmondialeséternelles dans notre bonne vieille France je suis hollandais - puisqu'il faut bien choisir.
Comme à la fin d'un long calcul ou l'on s'aperçoit que le résultat est faux... Il ne vous reste plus qu'à remonter pour chercher la ou les erreurs...
Comme à la fin d'un long calcul ou l'on s'aperçoit que le résultat est faux... Il ne vous reste plus qu'à remonter pour chercher la ou les erreurs...
Alors, là, le gugusse qui se lance dans un long calcul et qui constate à la fin que le résultat est faux, s'cusez-moi, il est vraiment pas doué ! Commpe disait, à peu près, le vieux Karl : "L'humanité ne se pose jamais que des questions auxquelles elle peut apporter des réponses." J'ajoute, les humains pragmatiques et raisonnables car les métaphysiciens adorent se frotter à des apories [faut dire que l'Etat les paye pour ça !]
Pour causer sérieux : les choix politiques ne peuvent pas se déduire mécaniquement des orientations éthiques - sauf à être un marxiste-léniniste pur jus. Vous en êtes un ?
"les choix politiques ne peuvent pas se déduire mécaniquement des orientations éthiques."
Et pourquoi non?
Et pourquoi non?
Allons poisson, shantidas t'a demandé de causer sérieux, il n'a pas de temps à perdre avec les utopistes.
Comme le dit d'ailleurs l'homme qu'il a cité, " ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. "
C'est pour cela qu'il va rester sur un terrain qu'il connait.
Comme le dit d'ailleurs l'homme qu'il a cité, " ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. "
C'est pour cela qu'il va rester sur un terrain qu'il connait.
Soyez patient. En 2014, devant l'échec de sa politique et face à la révolte des masses, Hollande va nommer Mélenchon Premier Ministre.
Vous avez oublié une citation de Karl Marx.
Pour la caution de gauche, comprenez, ça peut faire illusion.
Pour la caution de gauche, comprenez, ça peut faire illusion.
"je suis hollandais"
c'est cohérent, et explique vos bonds sur ce forum. Surtout quand on se souvient de ce que vous avez écrit: "Le budget d'un Etat doit être, par principe, en équilibre et que les dépenses soient couvertes par les recettes provenant des impôts payés par les citoyens de cet Etat. "
"Le pouvoir est aux mains des Etats et des citoyens. "
Les accords Sarkozy-merkel et leur reconduction hollandaise n'ont pas dû être trop douloureux, shantidas.
c'est cohérent, et explique vos bonds sur ce forum. Surtout quand on se souvient de ce que vous avez écrit: "Le budget d'un Etat doit être, par principe, en équilibre et que les dépenses soient couvertes par les recettes provenant des impôts payés par les citoyens de cet Etat. "
"Le pouvoir est aux mains des Etats et des citoyens. "
Les accords Sarkozy-merkel et leur reconduction hollandaise n'ont pas dû être trop douloureux, shantidas.
"je suis hollandais"
c'est cohérent, et explique vos bonds sur ce forum. Surtout quand on se souvient de ce que vous avez écrit: "Le budget d'un Etat doit être, par principe, en équilibre et que les dépenses soient couvertes par les recettes provenant des impôts payés par les citoyens de cet Etat. "
"Le pouvoir est aux mains des Etats et des citoyens. "
Les accords Sarkozy-merkel et leur reconduction hollandaise n'ont pas dû être trop douloureux, shantidas.
"
Afin de vous faire plaisir, mon cher Canard, je modifie la proposition mienne que vous me faites l'honneur de citer, soit :
"Le budget d'un Etat doit être, par principe, en déséquilibre et que les dépenses soient couvertes, pour partie, par les recettes provenant des impôts payés par les citoyens de cet Etat.et pour partie par le recours à l'emprunt.
"Le pouvoir est aux mains des créanciers des Etats "
Cette formulation rencontre-t-elle votre assentiment ?
On sent l'évolution depuis ces derniers mois, travail sérieux, poursuivez dans cette voie.
La douleur est post-opératoire, dirait-on ?
La douleur est post-opératoire, dirait-on ?
Ayez confiance, la Révolution va venir bientôt.
Vous la suivrez en direct sur TF1, où vous préférez attendre la version HD sur TF1 replay ?
J'ai l'impression que la douleur s'estompe déjà, chez vous.
C'est l'avantage quand le sud et le nord de l'anatomie sont en phase, l'intrusif passe de manière indolore.
Allez cadeau
J'ai l'impression que la douleur s'estompe déjà, chez vous.
C'est l'avantage quand le sud et le nord de l'anatomie sont en phase, l'intrusif passe de manière indolore.
Allez cadeau
La théorie de Marx est limpide :
1. la misère des travailleurs - le prolétariat, vient de l'expropriation de la plus-value produite par sa force de travail, par les propriétaires du capital, la bourgeoisie :
2. il est impossible de réaliser le communisme - c'est-à-dire la société où il sera inscrit aux frontons de ses édifices publics : "De chacun selon son travail à chacun selon ses besoins," sans la suppression du système capitaliste, c'est-à-dire la suppression de la propriété privée du capital ; et l'appropriation de ce capital par les collectifs de travailleurs [ce que nous nommons aujourd'hui autogestion]
2. l'appropriation du capital par les collectifs de travailleurs ne pourra se réaliser que par la révolution, c'est-à-dire le renversement du pouvoir politique qui est au service de la bourgeoisie capitaliste.
.......
Mélenchon a un vigoureux discours anti-capitaliste [ce en quoi on peut le qualifier de marxiste]
Mais, comme aurait pu dire Lénine, c'est un révolutionnaire en peau de lapin ; car il soutient mordicus que la suppression du système capitaliste peut se réaliser sans en passer par la révolution [et la dictature du prolétariat qui va avec] et en respectant les voies libérales du parlementarisme bourgeois nommées élections démocratiques ; et que conséquemment, il s'est présenté à l'élection du Président de la République ; où qu'il a fait un score honorable.
Mais le cirque des élections démocratiques qui perdure depuis plus d'un siècle dans tous les pays occidentaux n'a jamais entraîné la suppression du système capitaliste. Le dernier beau chant magnifique dans notre bonne vieille France fut le projet socialiste de 1979 qui devait réaliser la rupture avec le capitalisme
Soyons sérieux.
Lénine, en 1902, dans la brochure "Que faire ?" a réglé définitivement le compte de ceux qui veulent les résultats escomptés bienfaisants de la suppression du capitalisme sans en payer le prix, la révolution. Que dit-il ? Le prolétariat, laissé à lui-même, est incapable d'aller au-delà de la conscience trade-unioniste, c'est-à-dire qu'il est réformiste, qu'il croit à la possibilité de réformer le capitalisme par l'action syndicale et l'action politique afin que les intérêts des travailleurs soient satisfaits.
......
Un siècle plus tard nous en sommes toujours là.
1. la misère des travailleurs - le prolétariat, vient de l'expropriation de la plus-value produite par sa force de travail, par les propriétaires du capital, la bourgeoisie :
2. il est impossible de réaliser le communisme - c'est-à-dire la société où il sera inscrit aux frontons de ses édifices publics : "De chacun selon son travail à chacun selon ses besoins," sans la suppression du système capitaliste, c'est-à-dire la suppression de la propriété privée du capital ; et l'appropriation de ce capital par les collectifs de travailleurs [ce que nous nommons aujourd'hui autogestion]
2. l'appropriation du capital par les collectifs de travailleurs ne pourra se réaliser que par la révolution, c'est-à-dire le renversement du pouvoir politique qui est au service de la bourgeoisie capitaliste.
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Mélenchon a un vigoureux discours anti-capitaliste [ce en quoi on peut le qualifier de marxiste]
Mais, comme aurait pu dire Lénine, c'est un révolutionnaire en peau de lapin ; car il soutient mordicus que la suppression du système capitaliste peut se réaliser sans en passer par la révolution [et la dictature du prolétariat qui va avec] et en respectant les voies libérales du parlementarisme bourgeois nommées élections démocratiques ; et que conséquemment, il s'est présenté à l'élection du Président de la République ; où qu'il a fait un score honorable.
Mais le cirque des élections démocratiques qui perdure depuis plus d'un siècle dans tous les pays occidentaux n'a jamais entraîné la suppression du système capitaliste. Le dernier beau chant magnifique dans notre bonne vieille France fut le projet socialiste de 1979 qui devait réaliser la rupture avec le capitalisme
Soyons sérieux.
Lénine, en 1902, dans la brochure "Que faire ?" a réglé définitivement le compte de ceux qui veulent les résultats escomptés bienfaisants de la suppression du capitalisme sans en payer le prix, la révolution. Que dit-il ? Le prolétariat, laissé à lui-même, est incapable d'aller au-delà de la conscience trade-unioniste, c'est-à-dire qu'il est réformiste, qu'il croit à la possibilité de réformer le capitalisme par l'action syndicale et l'action politique afin que les intérêts des travailleurs soient satisfaits.
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Un siècle plus tard nous en sommes toujours là.
" à chacun selon ses besoins" est une maxime qui, quelque part n'indique qu'une seule chose: Ceux qui la prennent au sérieux montrent leur totale absence de critique du concept idéologique de "besoin". Pour dépasser ce stade intellectuellement infantile, il y a Veblen, Baudrillard et surtout Bataille. Mais pour ça faut penser.
Penser ?
gamma
gamma
Oh, ça va, Gamma. On n'est pas à l'académie royale des Pays-Bas, on est sur un forum.
Oui, oui, tout à fait et voilà pourquoi Slojterdik a cette proposition lapidaire : "Le projet socialiste est la démocratisation du luxe."
[nous pourrions avoir, bien sûr, un échange très pointu sur le naturalisme de Marx]
[nous pourrions avoir, bien sûr, un échange très pointu sur le naturalisme de Marx]
Tout à fait, Shantidas. Et puisque vous vous dites hollandais, j'aimerais savoir ce que vous pensez de ce chef d'oeuvre de Huizinga, "homo ludens", qui pourrait fort bien contenir toutes les réponses à nos questions sur Marx. Il faut, quelque part, faire confiance aux anciens.
Tout à fait, Shantidas. Et puisque vous vous dites hollandais, j'aimerais savoir ce que vous pensez de ce chef d'oeuvre de Huizinga, "homo ludens", qui pourrait fort bien contenir toutes les réponses à nos questions sur Marx. Il faut, quelque part, faire confiance aux anciens.
Il y a fort longtemps, quand j'étais petit, j'ai lu un peu de Homo ludens. Aujourd'hui, j'ai oublié.
La pensée de Marx s'est forgée, comme toute pensée, dans un contexte historique déterminé, celui de l'Angleterre, de l'Allemagne et de la France des années 40 (...1800 of course !) Ces pays étaient dans la phase d'accumulation primitive du capital, qui a entraîné [nécessairement ?] une affectation massive de la plus value (ou de la valeur ajoutée), prêlevée sur le travail, à l'investissement. Il en est résulté la misère des travailleurs de l'industrie, c'est -à-dire la réduction à l'état de dépendance totale à l'égard des besoins vitaux : la faim, la soif, les vêtements, le sommeil, le logement. Hegel avait parlé, avant Karl, de "L'état de nécessité."
Or donc, à cette époque et selon Marx, la révolution devait d'abord établir le règne de la satisfaction des besoins naturels (comme disait Epicure) ou animaux ( puisque l'homme est un animal] *
*que si un spécialiste de la pensée marxienne passait ici par hasard, qu'il veuille bien ne pas me tenir rigueur de cette présentation un peu simplifiée, nécessitée par le mode de communication forumiquewebien.
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Si je voulais résumer ce qu'il en est aujourd'hui : tous les humains qui le peuvent aspirent à vivre leur vie selon l'ordre du désir et non pas (seulement) selon l'ordre du besoin.
Et nous avons Veblen et Baudrillard, dont je me sens assez proche ; et aussi Bataille et la dépense -dont vous êtes proche,* mais que je ne parviens pas à intégrer dans ma boîte noire.
* ce serait sympa si vous arrêtiez tout le temps de changer de pseudo, c'est une gaminerie, camarade !
Ma réflexion relative à la dialectique des besoins et du désir est à ce jour, embryonnaire, sauf à dire que si les besoins - régulés par notre animalité, peuvent être satisfaits, à satiété, le désir, lui, qui est déterminé par notre capacité à définir notre propre manière de vivre, dans le contexte social, ne dispose par lui-même d'aucune limite. Je pourrais ainsi analyser, in concreto, comment s'articule le besoin et le désir, tant pour Eros (capacité de tout humain à faire l'amour avec tout autre être humain) que pour la possession d'une...piscine !
"Mais, comme aurait pu dire Lénine, c'est un révolutionnaire en peau de lapin ; car il soutient mordicus que la suppression du système capitaliste peut se réaliser sans en passer par la révolution [et la dictature du prolétariat qui va avec] et en respectant les voies libérales du parlementarisme bourgeois nommées élections démocratiques ; et que conséquemment, il s'est présenté à l'élection du Président de la République ; où qu'il a fait un score honorable. "
Juste deux trois détails à toutes fins utiles: le contexte, semble-t-il, n'est pas celui dans lequel évoluait Lénine, et - le croirez-vous, les idéologies, quelque part, ont évolué et se sont adaptées - quoique récemment en ce qui concerne le PC, pour ne citer que les plus connus.
L'on peut penser que les solutions que vous rappelez ne sont pas les seules et uniques, et que vous êtes prisonnier de ce qui a été dit il y a un siècle. Au moins on ne peut pas dire que vous vous emmerdiez avec le concept de transversalité, comme si les décennies entre Marx et maintenant, n'avaient pas existé.
Qui plus est, c'est à se demander si vous vous souvenez qu'il s'est présenté afin de pouvoir instaurer une constituante.
Du coup, je viens de me rappeler que vous rouliez pour Hollande, et du coup, compris pourquoi de tels raccourcis dans vos propos et de contre-vérités assénées dans ce forum. Je rectifie par conséquent votre conclusion: un siècle plus tard, vous en êtes toujours là.
Juste deux trois détails à toutes fins utiles: le contexte, semble-t-il, n'est pas celui dans lequel évoluait Lénine, et - le croirez-vous, les idéologies, quelque part, ont évolué et se sont adaptées - quoique récemment en ce qui concerne le PC, pour ne citer que les plus connus.
L'on peut penser que les solutions que vous rappelez ne sont pas les seules et uniques, et que vous êtes prisonnier de ce qui a été dit il y a un siècle. Au moins on ne peut pas dire que vous vous emmerdiez avec le concept de transversalité, comme si les décennies entre Marx et maintenant, n'avaient pas existé.
Qui plus est, c'est à se demander si vous vous souvenez qu'il s'est présenté afin de pouvoir instaurer une constituante.
Du coup, je viens de me rappeler que vous rouliez pour Hollande, et du coup, compris pourquoi de tels raccourcis dans vos propos et de contre-vérités assénées dans ce forum. Je rectifie par conséquent votre conclusion: un siècle plus tard, vous en êtes toujours là.
Vous avez sûrement raison. La propriété du capital n'est pas un problème/
Mise à jour du 5 novembre : réponse de la chroniqueuse au journaliste dans la suite de l'article...
Guerre, pas guerre ?
François Hollande va, dès le 15 novembre, mettre en perspective son action.
Très vite Alain Korkos nous tracera alors sur le tableau les lignes qui mettront subtilement en valeur toutes les directions (haut, bas, droite (!) gauche , travers etc..;) que nous n'avons pas perçues et qui lui serviront de repère pour les cinq ans à venir. Bon courage Alain et merci d'avance.
François Hollande va, dès le 15 novembre, mettre en perspective son action.
Très vite Alain Korkos nous tracera alors sur le tableau les lignes qui mettront subtilement en valeur toutes les directions (haut, bas, droite (!) gauche , travers etc..;) que nous n'avons pas perçues et qui lui serviront de repère pour les cinq ans à venir. Bon courage Alain et merci d'avance.
Heulo !
Un jour, ASI fera en sorte que nous soyons informé(e)s des mises à jour des articles, chroniques.
Ce sera sympa pour nous, hein !
Pas merci…
Un jour, ASI fera en sorte que nous soyons informé(e)s des mises à jour des articles, chroniques.
Ce sera sympa pour nous, hein !
Pas merci…
Je viens de lire un article de Laurent Mauduit, sur Mediapart, qui fait écho à la chronique de Judith. Article payant, donc malheureusement inaccessible aux non-abonné(e)s mediapartistes.
Voici un bref aperçu cependant :
- l'intro : "C’est une faute majeure qu’a commise François Hollande en annonçant, le 9 juillet, en ouverture de la Conférence sociale (lire Sur la pente dangereuse du social-libéralisme), que la première des priorités de son quinquennat serait le dossier de la compétitivité des entreprises. Il s’agit d’une faute politique, car le chef de l’État enfourche ainsi le cheval de bataille de la droite et des milieux patronaux. Et depuis, il ne cesse de payer le prix de cette embardée sur un terrain où la gauche avait tout à perdre – jusqu’à ses valeurs. Il s’agit aussi d’une faute économique et sociale car en vérité les études les plus sérieuses, à commencer par celle publiée cette semaine par le Haut conseil du financement de la protection sociale, mettent en valeur la mauvaise foi des campagnes patronales sur cette affaire de la compétitivité..."
- la conclusion : "... constamment, la droite et les milieux patronaux – et maintenant le gouvernement – font référence au modèle allemand, en rappelant le recours à la TVA pour financer la protection sociale. Mais le rapport (*) note bien que l’effet de cette réforme de la TVA n’a été que marginal et que la vraie raison de l’avantage compétitif pris par l’Allemagne, c'est une politique salariale tirée vers le bas.
Au total, c’est donc le mérite de ce rapport que de souligner, en creux, les arrière-pensées de ce débat sur la compétitivité. Pour beaucoup, il s’agit de remettre en cause jusqu’aux fondements du modèle social français et, de surcroît, de promouvoir une politique d’austérité salariale renforcée. Le « choc » que préconise Louis Gallois, c’est celui-là." (in MP Laurent Mauduit)
(*) il s'agit du rapport du Haut conseil du financement de la protection sociale, instance mise en place par J-M Ayrault le 26 sept dernier.
Voici un bref aperçu cependant :
- l'intro : "C’est une faute majeure qu’a commise François Hollande en annonçant, le 9 juillet, en ouverture de la Conférence sociale (lire Sur la pente dangereuse du social-libéralisme), que la première des priorités de son quinquennat serait le dossier de la compétitivité des entreprises. Il s’agit d’une faute politique, car le chef de l’État enfourche ainsi le cheval de bataille de la droite et des milieux patronaux. Et depuis, il ne cesse de payer le prix de cette embardée sur un terrain où la gauche avait tout à perdre – jusqu’à ses valeurs. Il s’agit aussi d’une faute économique et sociale car en vérité les études les plus sérieuses, à commencer par celle publiée cette semaine par le Haut conseil du financement de la protection sociale, mettent en valeur la mauvaise foi des campagnes patronales sur cette affaire de la compétitivité..."
- la conclusion : "... constamment, la droite et les milieux patronaux – et maintenant le gouvernement – font référence au modèle allemand, en rappelant le recours à la TVA pour financer la protection sociale. Mais le rapport (*) note bien que l’effet de cette réforme de la TVA n’a été que marginal et que la vraie raison de l’avantage compétitif pris par l’Allemagne, c'est une politique salariale tirée vers le bas.
Au total, c’est donc le mérite de ce rapport que de souligner, en creux, les arrière-pensées de ce débat sur la compétitivité. Pour beaucoup, il s’agit de remettre en cause jusqu’aux fondements du modèle social français et, de surcroît, de promouvoir une politique d’austérité salariale renforcée. Le « choc » que préconise Louis Gallois, c’est celui-là." (in MP Laurent Mauduit)
(*) il s'agit du rapport du Haut conseil du financement de la protection sociale, instance mise en place par J-M Ayrault le 26 sept dernier.
C'est totalement vrai et totalement faux à la fois.
merci, Judith, super chronique...
avant je pensais que l'ennemi était le patronat et que le rapport de force se jouait entre salarié et patron par le recours à la grève.
ensuite j'ai cru que l'ennemi était l'état et les politiques et que le rapport de force se jouait entre le peuple et les gouvernement par le recours à la manifestation et la désobéissance civile non violente ou par le recours à l'insurrection pour les plus acharnés.
Ensuite j'ai cru que l'ennemi était la finance et que le rapport de force se jouait entre les états soutenus par leurs peuples et les banques, les multinationales, actionnaires, traders, fonds de pensions par le recours à la loi et éventuellement le recours militaire contre les paradis fiscaux.
En fait l'ennemi c'est la presse qui est devenu l'organe de propagande du patronat, des politiques et de la finance, que le rapport de force se joue entre humanistes et ploutocrates par le recours aux fourches, aux pioches et aux piques ou bien par une transformation radicale et profonde de l'école et bien sur des médias et tout particulièrement des Jités et des toquechauds où on peut pas parler plus de 10 secondes. L'école doit donner au peuple cette capacité à raisonner sur la base d'axiomes et d'hypothèses c'est à dire l'aptitude à changer de cadre et à prendre en compte exclusivement ce nouveau cadre pour raisonner, analyser, comprendre et imaginer.
décidément l'obscurantisme fait des petits de jour en jour et le véritable levier restera la bataille sémantique sur les ondes.
avant je pensais que l'ennemi était le patronat et que le rapport de force se jouait entre salarié et patron par le recours à la grève.
ensuite j'ai cru que l'ennemi était l'état et les politiques et que le rapport de force se jouait entre le peuple et les gouvernement par le recours à la manifestation et la désobéissance civile non violente ou par le recours à l'insurrection pour les plus acharnés.
Ensuite j'ai cru que l'ennemi était la finance et que le rapport de force se jouait entre les états soutenus par leurs peuples et les banques, les multinationales, actionnaires, traders, fonds de pensions par le recours à la loi et éventuellement le recours militaire contre les paradis fiscaux.
En fait l'ennemi c'est la presse qui est devenu l'organe de propagande du patronat, des politiques et de la finance, que le rapport de force se joue entre humanistes et ploutocrates par le recours aux fourches, aux pioches et aux piques ou bien par une transformation radicale et profonde de l'école et bien sur des médias et tout particulièrement des Jités et des toquechauds où on peut pas parler plus de 10 secondes. L'école doit donner au peuple cette capacité à raisonner sur la base d'axiomes et d'hypothèses c'est à dire l'aptitude à changer de cadre et à prendre en compte exclusivement ce nouveau cadre pour raisonner, analyser, comprendre et imaginer.
décidément l'obscurantisme fait des petits de jour en jour et le véritable levier restera la bataille sémantique sur les ondes.
Il est bien tôt dix heures, et pas de chronique du matinaute, et pas de réponse aux questions sur la stagiaire furtive.
Patrick Guyot aurait-il kidnappé Daniel Schneirdermann ? Celui-ci serait-il parti faire acte de solidarité avec les résisteurs de NDDL ?
Vite, une réponse !
Patrick Guyot aurait-il kidnappé Daniel Schneirdermann ? Celui-ci serait-il parti faire acte de solidarité avec les résisteurs de NDDL ?
Vite, une réponse !
Ah .Judith,je n'en finirais pas de chanter vos louanges, la grammaire, la sémantique ne sont pas fascistes (pauvre Barthes, ou peut être Foucault ... j'ai un trou.), c'est la clef de tout, prenons les mots au sérieux,contexte et connotations compris, et tout s'éclaire.
Merveilleuse Judith
Merveilleuse Judith
Excellente analyse. Merci, Judith.
Bob Ricard (très joli chapeau), Judith ! Tout est dit, comme toujours, avec les mots justes et précis, frappés au coin de la pertinence. C'est pas juste pour les autres d'analyser et d'écrire aussi chouettement. Vous devriez avoir honte, mais merci quand même.
Pour ceusses qui n'auraient pas vu Judith couper en deux les réalistes, les tièdes et l'insupportable Onfray, 3 minutes de CSOJ.
Pan !
Pan !
Chronique intéressante, sauf que, sauf que...
...
Vous n'êtes pas étudiante en école de commerce, Judith. C'est mon cas.
Comment dire? Depuis l'élection d'Hollande, les chevaux sont lâchés. Pour mes camarades, toute annonce, tout "couac" est prétexte à un procès en incompétence et/ou "mais ils veulent détruire la France". Chez les étudiants du master en "entrepreneuriat", j'entends tous les jours : "de toute façon je ne monterai pas ma boîte en France". À force de le dire, je m'étonne même qu'ils n'aient toujours pas fait 15 kilomètres (l'école est à Roubaix) pour déposer leurs statuts à Tournai ou Courtrai.
Alors non, ce n'est pas un état de guerre, loin de là. On peut même parler de l'expression démocratique et normale de l'opposition. Sauf que, sauf que, à titre personnel quand je m'oppose à quelque chose, j'essaie d'y apporter des réponses rationnelles et factuelles. Ici, non. Tout est réflexe, basé sur un certain nombre de croyances (en gros, l'impôt et l'État sont adverses à l'efficacité économique), et aucune argumentation n'est basée sur des faits. Puisque c'est "la gauche française", alors c'est mal.
Vous avez raison, toujours pas d'état de guerre. Mais l'omniprésence du discours irrationnel et la critique systématique émanant du milieu patronal peuvent parfois donner envie de se cacher dans une tranchée.
...
Vous n'êtes pas étudiante en école de commerce, Judith. C'est mon cas.
Comment dire? Depuis l'élection d'Hollande, les chevaux sont lâchés. Pour mes camarades, toute annonce, tout "couac" est prétexte à un procès en incompétence et/ou "mais ils veulent détruire la France". Chez les étudiants du master en "entrepreneuriat", j'entends tous les jours : "de toute façon je ne monterai pas ma boîte en France". À force de le dire, je m'étonne même qu'ils n'aient toujours pas fait 15 kilomètres (l'école est à Roubaix) pour déposer leurs statuts à Tournai ou Courtrai.
Alors non, ce n'est pas un état de guerre, loin de là. On peut même parler de l'expression démocratique et normale de l'opposition. Sauf que, sauf que, à titre personnel quand je m'oppose à quelque chose, j'essaie d'y apporter des réponses rationnelles et factuelles. Ici, non. Tout est réflexe, basé sur un certain nombre de croyances (en gros, l'impôt et l'État sont adverses à l'efficacité économique), et aucune argumentation n'est basée sur des faits. Puisque c'est "la gauche française", alors c'est mal.
Vous avez raison, toujours pas d'état de guerre. Mais l'omniprésence du discours irrationnel et la critique systématique émanant du milieu patronal peuvent parfois donner envie de se cacher dans une tranchée.
Rappel :
Principal actionnaire de Libé : Rothschild,
Principal actionnaire du JDD : Lagardère,
Rothschild et Lagardère, membres de l’Afep qui signe l'appel dans le JDD.
La boucle est bouclée.
Principal actionnaire de Libé : Rothschild,
Principal actionnaire du JDD : Lagardère,
Rothschild et Lagardère, membres de l’Afep qui signe l'appel dans le JDD.
La boucle est bouclée.
Merci Judith !
Juste une remarque : vous ne soulignez à aucun moment que la Une de Libé utilise l'iconographie de la manifestation.
Banderole (c'est pour cela que leurs mains dépassent sur la typographie), point levé, porte-voix, nous sommes dans le registre
de la revendication de rue (tendance communiste).
C'est une inversion de sens, une espèce de « novimage » (une novlangue de l'image) qui me rappelle la menace de manifs des pigeons
et des anti-mariage pour tous (de droite).
Juste une remarque : vous ne soulignez à aucun moment que la Une de Libé utilise l'iconographie de la manifestation.
Banderole (c'est pour cela que leurs mains dépassent sur la typographie), point levé, porte-voix, nous sommes dans le registre
de la revendication de rue (tendance communiste).
C'est une inversion de sens, une espèce de « novimage » (une novlangue de l'image) qui me rappelle la menace de manifs des pigeons
et des anti-mariage pour tous (de droite).
un bel exemple de société du spectacle dénoncé par guy Debord il y aura bientôt 50 ans;
Après avoir remplacé la nature par le spectacle d'une pseudo nature recomposée artificiellement dans nos jardin.
voici le temps de la lutte des classes remplacé par le spectacle d'une lutte pour de faux où les posture se succèdent sans action authentique ...
Dans les autres champs de la vie cela s'appelle une escroquerie
En politique c'est une trahison !
à quand un comité de salut publique ?
que le les socialistes français soient devenus à ce point Girondin
est également une trahison de leur Histoire
cela dépasse l'entendement ...
Après avoir remplacé la nature par le spectacle d'une pseudo nature recomposée artificiellement dans nos jardin.
voici le temps de la lutte des classes remplacé par le spectacle d'une lutte pour de faux où les posture se succèdent sans action authentique ...
Dans les autres champs de la vie cela s'appelle une escroquerie
En politique c'est une trahison !
à quand un comité de salut publique ?
que le les socialistes français soient devenus à ce point Girondin
est également une trahison de leur Histoire
cela dépasse l'entendement ...
Excellent article... Merci ;-)
Au journal de 18h à France Inter, grand moment de patinage artistique de Jean-Vincent Placé sur les sujets sur lesquels il ne pouvait pas transiger (je le cite) : Flamanville… et NDDL !
Il dit se battre pour que cet aéroport n’ait pas d’existence.. mais ne fait rien pour que les arbres et les humains qui vivent à NDDL y continuent leur existence !
Lui et sa bande d’élus écorigolos ont intérêt à rouler jour et nuit dans leurs belles voitures de fonction : ils ne sont pas à la veille d’être réélus !
Il dit se battre pour que cet aéroport n’ait pas d’existence.. mais ne fait rien pour que les arbres et les humains qui vivent à NDDL y continuent leur existence !
Lui et sa bande d’élus écorigolos ont intérêt à rouler jour et nuit dans leurs belles voitures de fonction : ils ne sont pas à la veille d’être réélus !
parce qu’avoir un ennemi donne l’illusion d’avoir une identité
Bon article Judith, mais si vous pouviez le faire lire a votre capitaine, je pense qu'il y a matière à réflexion pour lui aussi...
Bon article Judith, mais si vous pouviez le faire lire a votre capitaine, je pense qu'il y a matière à réflexion pour lui aussi...
C'est vrai que quand les patrons du CAC40 disent
"nous sommes arrivés au bout de ce qui est supportable" Le JDD manipule le nous de cette déclaration.
Mais lorsque François Hollande déclare, lui :
« Il est clair que la crise de la zone euro n’est pas terminée, mais nous commençons à en voir “le début de la fin” on se demande de qui, à part lui, ce nous est le substantif.
"nous sommes arrivés au bout de ce qui est supportable" Le JDD manipule le nous de cette déclaration.
Mais lorsque François Hollande déclare, lui :
« Il est clair que la crise de la zone euro n’est pas terminée, mais nous commençons à en voir “le début de la fin” on se demande de qui, à part lui, ce nous est le substantif.
« Le paradoxe qui veut qu’ayant tous les pouvoirs, la gauche de gouvernement paraît n’avoir jamais autant manqué de force. »
Elle manque de force pour une bonne raison : ces pouvoirs ne sont pas le pouvoir, celui de l’argent qui commande, et contre lequel la Hollande n’a envisagé que des mesurettes qui tiennent moins du vrai remède que de la pommade Debré (inventée, si je me souviens bien, par des paysans manifestant contre le PM de De Gaulle)
Elle manque de force pour une bonne raison : ces pouvoirs ne sont pas le pouvoir, celui de l’argent qui commande, et contre lequel la Hollande n’a envisagé que des mesurettes qui tiennent moins du vrai remède que de la pommade Debré (inventée, si je me souviens bien, par des paysans manifestant contre le PM de De Gaulle)
Comme les autres, j'ai voté. Ça mérite même d'être encadré tant la démonstration défroque les socialos en peau de lapin et leurs organes de presse qui relaient propagande et effets de manche avec complaisance.
Faut dire aussi qu'après avoir roulé Chavez dans le lisier pendant 3 semaines dans leurs colonnes (ça devrait reprendre avec Correa en 2013), certains ont une virginité de gauche à se refaire...
Qu'on puisse être de droite, j'arrive (encore) à comprendre le cheminement mais social-démocrate... Ah si, c'est la Drauche !
(Sinon, deux mini-fautes de frappe : "parce que le "surjeu"", "s'étrangle Vincent Giré")
Faut dire aussi qu'après avoir roulé Chavez dans le lisier pendant 3 semaines dans leurs colonnes (ça devrait reprendre avec Correa en 2013), certains ont une virginité de gauche à se refaire...
Qu'on puisse être de droite, j'arrive (encore) à comprendre le cheminement mais social-démocrate... Ah si, c'est la Drauche !
(Sinon, deux mini-fautes de frappe : "parce que le "surjeu"", "s'étrangle Vincent Giré")
"Mais à cette évidence, Libération ne saurait se résoudre tout à fait – car cette gauche de gouvernement est celle que le journal a soutenue et appelée de ses vœux, et reconnaître le total dégonflage de celle-ci serait admettre sa propre déconfiture idéologique."
Ah tiens ?
J'aurais eu plutôt tendance à croire qu'elle s'y était bien résolue... mais pas résolue à l'afficher austensiblement.
Ou plutôt bien résolue à maintenir le brouillage sur ce en quoi consiste la social-démocratie aujourd'hui. Pas un déni de réalité donc mais un exercice de camouflage, en toute (bonne) conscience.
En somme, fabriquer du leurre encore et toujours, même si de moins en moins en sont dupes...
Merci en tout cas Judith, de tenir aussi bien la barre lorsque vient votre tour d'être de quart.
Ah tiens ?
J'aurais eu plutôt tendance à croire qu'elle s'y était bien résolue... mais pas résolue à l'afficher austensiblement.
Ou plutôt bien résolue à maintenir le brouillage sur ce en quoi consiste la social-démocratie aujourd'hui. Pas un déni de réalité donc mais un exercice de camouflage, en toute (bonne) conscience.
En somme, fabriquer du leurre encore et toujours, même si de moins en moins en sont dupes...
Merci en tout cas Judith, de tenir aussi bien la barre lorsque vient votre tour d'être de quart.
En effet, plus le gouvernement s'aligne sur les positions du grand patronat, plus il a intérêt à ce qu'on fasse semblant que c'est la guerre, et Libé lui rend un fier service en dramatisant les relations. Le grand patronat aussi a intérêt à ce qu'on le croie en guerre contre le gouvernement, cela valorise une partie de ses victoires et masque l'autre. Possible que la "une" du JDD ne lui déplaise pas tant que ça. Ainsi, nous avons deux larrons en foire, qui feignent d'être ennemis pour mieux duper les gogos (nous).
Merci Judith de rendre tout ça tellement clair.
Et pendant ce temps là, à Notre Dame des Landes, les occupants sans titres s'accrochent aux branches, et les gendarmes en tombent. Tiens, au fait, ils en pensent quoi, les gendarmes de ce boulot qui consiste à écraser la forêt, déloger des cabanes perchées des occupants pacifiques, détruire des maisons, et même risquer leur vie pour avoir mal ajusté leur harnais, tout ça au service... d'un très grand patron, précisément: Vinci, qui escompte de fameux profits pour une mise énorme mais somme toute modeste, puisque l'état paiera la moitié des investissements directs, et la totalité des investissements indirects. Heureusement que c'est pour rire, leur "ultimatum", ils seraient sacrément ingrats de se plaindre. Car aujourd'hui c'est Vinci, mais les autres attendent leur tour et ne seront pas déçus, je gage.
Merci Judith de rendre tout ça tellement clair.
Et pendant ce temps là, à Notre Dame des Landes, les occupants sans titres s'accrochent aux branches, et les gendarmes en tombent. Tiens, au fait, ils en pensent quoi, les gendarmes de ce boulot qui consiste à écraser la forêt, déloger des cabanes perchées des occupants pacifiques, détruire des maisons, et même risquer leur vie pour avoir mal ajusté leur harnais, tout ça au service... d'un très grand patron, précisément: Vinci, qui escompte de fameux profits pour une mise énorme mais somme toute modeste, puisque l'état paiera la moitié des investissements directs, et la totalité des investissements indirects. Heureusement que c'est pour rire, leur "ultimatum", ils seraient sacrément ingrats de se plaindre. Car aujourd'hui c'est Vinci, mais les autres attendent leur tour et ne seront pas déçus, je gage.
bravo !
voté du nez ( ça rime )
gamma
voté du nez ( ça rime )
gamma
J'applaudis des deux mains, j'ai voté pour la chronique (j'y pense pas souvent).
A part la curieuse crédulité concernant le patriotisme des grands patrons, tout est dit.
Y manquent pas d'air, chez Libé !
A part la curieuse crédulité concernant le patriotisme des grands patrons, tout est dit.
Y manquent pas d'air, chez Libé !