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"Génocide imaginaire" : comment les images du cessez-le-feu à Gaza sont instrumentalisées

Certaines images de Gazaouï.e.s publiées sur les réseaux depuis le cessez-le-feu ont été récemment instrumentalisées par des comptes pro-israéliens afin de pointer un "génocide imaginaire". Frôlant souvent le complotisme, ces publications s’inscrivent dans une rhétorique visant à minimiser les massacres à Gaza, et plus largement la souffrance des Palestiniens. Analyse d’une pratique qui n’est pas nouvelle.

Commentaires préférés des abonnés

Bonne analyse.


J'imagine qu'en août 1944, ces personnes auraient dit que l'occupation de Paris n'était pas si grave  puisque les gens qui fêtaient sa libération n'était pas mal nourris.


Cela rappelle aussi les préjugés sur "les gitans qui roulent (...)

"Dans les deux cas on retrouve le stéréotype raciste de l'Arabe fourbe qui cherche à tromper le monde pour donner une mauvaise image d'Israël". 


Et qui permet d’éviter, à l’occident complice, d’être confronté à sa lâcheté, et à son hypocrisie.


Ce (...)

Les linceuls alignés qui recouvraient les corps des enfants morts lors du bombardment d'un hôpital

et les mères éplorées affalées sur ces linceuls

nos yeux les ont vus

mais ce devait être faux

l'extrait d'un film peut-être et les mères sont bonnes pour l(...)

Derniers commentaires

Merci beaucoup pour cet article très pertinent.

le service de santé n'enregistre que les décès dont il a connaissance, le niveau des pertes est certainement plus élevé

il n'en reste pas moins que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité sont avérés et susceptible d'être jugés par les instances internationales

les propos de l'actuel président des usa qui demande l'évacuation de la population gazaouis vers l'Egypte sont contraire au droit des humains et aux traités internationaux

les bombes continuent de tomber sur Jenin

un prisonnier libéré a lui aussi fait un salut nazi puis a agité la main

vu le taux de destruction, il est étonnant qu'il reste des prisonniers à échanger vivants

la colonisation n'est pas un long fleuve tranquille, un minimum de diplomatie est nécessaire, un à un nous abandonnons  nos positions militaires en Afrique, les chinois qui nous remplacent semblent le faire sans armes, mais pas sans prédation foncière et minière, leurs supplétifs locaux se chargent de la sale besogne

Les linceuls alignés qui recouvraient les corps des enfants morts lors du bombardment d'un hôpital

et les mères éplorées affalées sur ces linceuls

nos yeux les ont vus

mais ce devait être faux

l'extrait d'un film peut-être et les mères sont bonnes pour l'oscar des meilleures interprètes


et les nouvelles colonies en territoire occupés, juste des constructions en carton pâte pour un autre film

ou des habitations pour les Palestiniens de Cisjordanie dont les maisons se sont effondrées naturellement sous l'effet du vieillissement, ces gens ne connaissent pas le béton


On nous demande de ne plus voir avec nos yeux, on nous interpose d'autres images pour brouiller nos sentiments


un salut hitlérien est juste un cœur qui se répand en remerciement

les images de la Shoah ne servent plus que pour amoindrir le choc des autres images


j'efface la ligne suivante trop remplie de honte

"Dans les deux cas on retrouve le stéréotype raciste de l'Arabe fourbe qui cherche à tromper le monde pour donner une mauvaise image d'Israël". 


Et qui permet d’éviter, à l’occident complice, d’être confronté à sa lâcheté, et à son hypocrisie.


Ce qui s’est passé dans les geôles israéliennes, à voir dans quel état les otages palestiniens ont été libérés, en dit long sur le racisme profondément ancré dans cette société.  


L'armée israélienne s'est même attaqué aux cimetières palestiniens :





Bonne analyse.


J'imagine qu'en août 1944, ces personnes auraient dit que l'occupation de Paris n'était pas si grave  puisque les gens qui fêtaient sa libération n'était pas mal nourris.


Cela rappelle aussi les préjugés sur "les gitans qui roulent en Mercedes neuve" ou encore "les pauvres qui s'achètent une télé plasma avec l'argent des allocs": un pauvre qui ne sort pas d'un roman de Charles Dickens, ou qui n'est pas un enfant mal nourri de Somali n'est pas un vrai pauvre.


Malheureusement rien de nouveau, ce que vous dénoncez dans ce papier était déjà à l’œuvre pendant la guerre en Syrie...


Courage Élodie, il faut avoir le cœur bien accroché pour démonter tant de discours abjects !

insupportable. Il faudrait inventer des armes par l'ironie et le faux qui les mettent en porte à faux avec leur propagande ,(je pense à Karl Kraus ou les yes men...) . M'étonnerait que ceux qui ont subi la shoa demandent (ou demanderaient s'ils étaient encore vivants)  qu'on en arrive aux chambres à gaz pour s'alarmer d'un génocide en cours. Le génocide commence bien avant: déjà dans les mensonges qu'on essait de faire passer pour vrais dans les mentalités (style en 1920 en Allemagne "on a perdu la guerre parce que les juifs nous on trahis, équivalent aujourd'hui de "tout palestinien  (ou toute personne qui les soutient comme LFI) qui revendique l'histoire, le droit international et ses droits et un antisémite masqué et un terroriste en puissance".

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