Guerre en Ukraine : montagnes russes dans les médias français
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Quand on invite Elena Volochine qui a commis « propagande l’arme de guerre de Vladimir Poutine », et Jean Dominique Merchet le propagandiste de LCI, vous savez la chaine de Dassault, le marchand de canons, on est loin du débat contradictoire souhaita(...)
volochine est du bataillon Azov ? du 16em arrondissement sans doute .Quelle va t en guerre ! la russie n'arrive pas à aller jusqu'à Kiev et elle aurait des visées sur les capitalismes européens ? ça semble être l'inverse. Bon nombre de capitali(...)
« Alors ? Comment tu me trouves ? Ça le fait, non ?
— Euh…
— Tu as vu cette chemise ? Une Pro Striker XT de troisième génération ! Compatible avec un gilet pare-balles et une rangée de chargeurs. Ah ! Et tant qu’à faire, j’ai aussi le pantalon ta(...)
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Cette journaliste nous explique tranquillement que la différence entre nos démocraties et le régime autoritaire russe, c'est
- appuyer sa propagande sur des fakenews (elle n'a jamais entendu parler des énormes fake news qui ont justifié l'invasion de l'Irak, de la libye, de la Yougoslavie , et on pourrait remonter plus loin pour des guerres qui furent d'une violence terrible)
- elle se scandalise du fait que Moscou déclare que Macron utilise la peur. C'est le constat que font beaucoup d'observateurs français qui ont bien compris que Macron et une bonne partie de la droite comptent profiter de la situation pour continuer la destruction de notre état social. ça s'appelle la stratégie du choc
bref cette journaliste n'est pas très crédible, elle devrait s'abstenir de donner des leçons
Abonné depuis de peut-être 10 ans à Arrêt sur image, j’estime depuis longtemps que votre traitement de la guerre en Ukraine n’est pas à la hauteur. Sur de nombreux sujet, vous proposez une analyse critique des récits médiatiques de grande qualité. Sur l’Ukraine, rien — et cette émission en est la désastreuse confirmation. Vos invités répètent ce qu’on entend sur tous les plateau TV et dans tous les journaux depuis 2022. Ils déconstruisent la propagande russe (ce qui s’appelle enfoncer des portes ouvertes) et justifient les discours de Macron et la politique étrangère européenne. Du jamais vu à Arrêt sur image ! ! Deux chiens de gardes de la pensée unique qui occupe les médias français depuis le début du conflit.
Nous n’avons pas besoin d’Arrêt sur image pour comprendre quelle est la propagande russe, et quels sont ses relais en France, sujet rebattu dans les médias dominants. Par contre : sur cette guerre, quel est le contenu et quels sont les relais de la propagande et de la désinformation état-unienne, européenne, otanienne ? Personne n’en parle dans les médias. Faut-il en conclure que
seule la Russie pratique la « guerre hybride » ? Etats-Unis auraient-ils subitement renoncé à toute désinformation ? La CIA se serait reconvertie à la permaculture ? Personne à l’Otan ne travaille à influencer l’opinion publique ? Doit-on faire aveuglément confiance aux dirigeant européens ?
Selon les médias dominants, les causes de la guerre en Ukraine sont simplissimes : c’est le grand méchant contre les gentils. Pourtant dans l’histoire, aucune guerre ne peut être expliquée aussi simplement. L’Ukraine serait donc la miraculeuse exception ? Les causes profondes, économiques et géopolitiques du conflit ne sont jamais traitées. Pourquoi ne le faites-vous pas ? En dehors d’Europe, la perception du conflit ukrainien est radicalement différente : pourquoi ne vous intéressez-vous pas à la manière dont ce conflit est perçu en Amérique latine, en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde, en Asie du Sud-Est ? Le peu dont j’ai eu accès m’a révélé à quel point le public européen est prisonnier d’une bulle informationnelle.
Il existe pourtant de véritables experts occidentaux de renom international, par exemple John Mearsheimer, Geoffrey Sachs aux Etats-Unis, Jacques Baud dans la sphère francophone, pour ne pas parler du Monde Diplomatique, qui pointent les responsabilités occidentales dans ce conflit. Ces points de vue sont exclus des médias dominants, et toute tentative de critiquer la propagande atlantiste — ou même d’imaginer qu’une partie de ce discours puisse relever de la propagande — est immédiatement disqualifiée : on vous traite de prorusse, de trumpiste, ou d’extrême droite. Il est pourtant possible de critiquer à la fois Trump, Poutine et l’Otan. Certains le font très bien. Pourquoi ne leur donnez-vous pas la parole?
Il est facile de critiquer les adversaires. C’est à l’autocritique, donc à la critique des récits médiatiques qui légitiment nos dirigeants, nos puissants, que devrait se consacrer Arrêt sur image. Et c’est ce que vous faites pour la plupart des autres sujets : merci pour ça.
Émission super intéressante, très content de découvrir Elena Volochine dont je me note de lire le livre cité. Je pense qu'Elena dit des choses très intéressantes à la fin sur ce que l'on devrait attendre de la part des journalistes, notamment le respect et la transparence par rapport aux FAITS, qui doivent être non négociables.
Merci pour le sujet, et pour les intervenants peu entendus ailleurs il me semble.
Mais en effet, on n'en sait pas encore assez sur un sujet qui mérite toute notre attention.
Merci à Fortunaland pour le lien avec Quartier Général.
Et merci aussi à ASI de nous laisser commenter à notre guise - c'est l'une des raisons pour lesquelles je suis abonnée - disposer d'un espace de déversement, de défoulement, ou de gratitude, c'est salvateur pour moi.
Merci pour ce courage, cette interactivité... surtout dans un merdier pareil...
« Alors ? Comment tu me trouves ? Ça le fait, non ?
— Euh…
— Tu as vu cette chemise ? Une Pro Striker XT de troisième génération ! Compatible avec un gilet pare-balles et une rangée de chargeurs. Ah ! Et tant qu’à faire, j’ai aussi le pantalon tactique assorti ! Un UF Pro P-40 Gen. 2 avec configuration modulaire pour les genouillères. Bon, pour la parka, j’ai choisi de rester dans du basique : un modèle M2. Capuche en laminé trois couches. Ça fait la différence.
— Oui, mais…
— Calot ou béret ? Je n’ai pas hésité longtemps. Béret ! Ça va mettre en valeur mon profil d’aigle.
— Tu…
— Regarde, je travaille aussi ma démarche. Depuis une semaine, je m’entraîne en secret à me déplacer avec les bras écartés du buste, tu sais, comme si j’avais les dorsaux qui débordent. Ça donne immédiatement un côté viril, baroudeur si tu préfères. Communication non verbale !
— En fait…
— Niveau froncement de sourcils, je maîtrise. Après, la barbe de trois jours à renouveler, je ne suis pas sûr. Il faut voir à l’usage. Question importante : tu crois qu’il faut que je me fasse tatouer ? Je sais pas, des poignards entrecroisés ? Une tête de mort ? J’ai besoin de ton avis de femme.
— Si…
— Bah, on verra plus tard. Tu comprends, en tant que chef des armées, il faut que je sois télégénique. J’ai prévu d’être à l’ouverture des JT tous les jours pour faire le point sur la situation et rassurer mon peuple.
— D’accord, mais…
— Aaaah comme je suis heureux ! Ça y’est ! Je revis ! J’ai ma guerre, enfin ! Depuis le temps que j’en rêvais ! Une vraie avec des armes et un ennemi. Pas comme le Covid, cette maladie de pedzouille. Au fait, il m’est venu une idée de slogan rassembleur : « Vive la mort ! ». Qu’en penses-tu ? Ça claque, hein ? Je n’en suis pas mécontent.
— C’est-à-dire que…
— A peaufiner, bien sûr ! Mais le concept est là. Je demanderai à Sadoun, le mari d’Anne-Sophie Lapix, de mettre Publicis sur le coup.
— Bien, pourtant…
— Et je vise toujours plus loin, tu me connais. Avec le pognon de dingue que je vais leur rapporter à Matra, Thales et Dassault, ils ne pourront rien me refuser. Ils vont m’accueillir à bras ouverts pour pantoufler, le temps de préparer mon grand retour en 2032, voire bien avant si tout se passe comme prévu.
— Il faudrait…
— Mais quoi enfin ? Qu’est-ce que tu as à m’interrompre comme ça tout le temps ?!
— Il faudrait que tu laces tes rangers jusqu’aux derniers œillets, sinon tu vas passer pour un zazou.
— Ah la la ! Ce que tu peux être terre-à-terre, ma pauvre Brigitte. »
Quartier Libre
Pour une fois, j'ai préféré cette analyse que les poncifs de celle d'ASI, désolé.
Si vous n'avez pas lu le bouquin d'Elena Volochine, je vous le recommande ; il raconte très bien l'historique du conflit, et comment une propagande peut s’installer à moyen / long-terme.
Soit les deux intervenants, dont Merchet omniprésent sur les plateaux ont été mal choisis, soit le journaliste ne sait pas gérer ses invités. On assiste à un pugilat qui obscurcit un sujet déjà passablement brouillé. Dans tous les cas, c'est mal barré, j'ai arrêté au bout de 30 minutes. Parmi d'autres choix d'invités, j'aurais vu Pascal Boniface ou Anna Lebedev.
Décevant.
Tendu !
Je ne suis pas sûr de l'intérêt de ce que raconte Merchet, il fait des généralités qui ne semblent pas soutenues par une vraie connaissance du sujet. Enfin il est dans le bavardage plus que dans l'analyse du discours médiatique. Mais il sait poser sa voix d'une manière qui a l'air importante. Je comprends que sa collègue de plateau se soit un peu énervée mais elle l'a fait à contre-temps... J'aurais aimé l'entendre développer son sujet, à savoir l'évolution de la propagande poutinienne, et la manière dont le discours actuel qui se met en place chez nous en est un relais.
Quel débat explosif. Merchet m'a vite "saoulé" a développer un discours creux, attendu, lénifiant, c est un homme qui visiblement aime à s écouter parler.
Heureusement Eléna Volodine l'a arrêté, j'ai apprécié ses arguments son expertise et... ça lucidité. On a parlé de guerre et alors la réalité n'est t elle pas là ? Après les russes ne sont pas en effet au portes de Paris mais la bas si loin si près il y a un peuple frère qui se bat et tombe par milliers pour des valeurs qui sont les nôtres. Alors ne soyons pas Bisounours, mettons nous en ordre de marche, calmement mais rapidement avec cette perspective directionnelle" Ci vise pacem para bellum"
De Villiers, le général, s'est fait jeter par ce que Macron mettait l'armée à poil. Le successeur, Lecointre, n'a pas trop moufté mais ne s'est pas accroché au poste. Burkhard a tenté une timide mise en garde sur l'inadaptation du format de l'armée à un conflit conventionnel, puis silence.
Il n'y a pas que l'armée qui soit à l'os et à genoux. Voir tous les services publics, les droits sociaux, les retraites, ... Il ne reste plus grand chose à démolir à Poutine.
Donc, démerdez-vous avec Macron. Gouverner c'est prévoir et ce type, mis à part pérorer dans le vide, ne fait rien de sérieux. Mais tout le monde continue de l'encenser et le trouver éminemment génial. Ce que je ne partage pas du tout depuis le début.
Quel drôle de choix que vos deux invités ! Si c'est pour entendre les mêmes arguments fallacieux et tronqués que sur les chaînes macronistes, autant s'abstenir. Déjà se baser sur les sondages pour dire que les français ont peur et qu'ils sont prêts à défendre leur pays contre "la menace russe" c'est carrément ubuesque. Quand on écoute vos deux va-t-en-guerre, on a de bonnes raisons de s'inquiéter. Zelenski est un héros, Poutine un danger pour l'Europe , Macron, rien à redire, on est où là ? Ben moi je suis peut-être inconsciente mais je ne crois pas à une guerre en Europe et concernant celle de la Russie et de l'Ukraine, je pense que les torts sont largement partagés entre l'Occident et la Russie.
Quand on invite Elena Volochine qui a commis « propagande l’arme de guerre de Vladimir Poutine », et Jean Dominique Merchet le propagandiste de LCI, vous savez la chaine de Dassault, le marchand de canons, on est loin du débat contradictoire souhaitable sur un sujet aussi brulant. Un vrai débat nécessitait au moins la présence de quelqu’un qui expose ou comprenne la position Russe .
Décidemment sur l’Ukraine vous ne faites pas mieux que les va-t’en guerre des mainstreams .Et c’est bien dommage.
En complément :
quel journaliste ne véhicule pas d'idéologie ? Ils et nous avons tous un point de vue (de classe ?) dirigé plus oumoins par ceux qui possèdent les "grands " médias. Il faut assumer . la société est divisée en classes antagonistes, sinon il n'y aurait pas de police ni justice..
Volochine : "Y avait pas de peur dans ce discours [d'Emmanuel Macron]. Il aurait pu y avoir du sentimentalisme et de l'émotion mais IL N'Y EN AVAIT PAS" (1'16)
À ce point de déni, il faut consulter. N'importe quel analyste des images et des discours conclut au contraire absolu (que ce soit d'ailleurs sur le sujet russe comme sur n'importe quel sujet chez Macron).
ouais elle a bon dos la démocratie , la liberté , les droits de l’homme . Quand ce sera plus dans l’air du temps , et ils pensent qu’il est révolu ce temps , elle va en revenir .Faire confiance a un capitaliste c’est se coucher avec un crotale . Un bon capitaliste c’est quand il porte sa tete sous son bras . Peu importe le bled . Et on ne peut pas décorréler la situation du contexte . Et le contexte c’est le capitalisme .
volochine est du bataillon Azov ? du 16em arrondissement sans doute .Quelle va t en guerre ! la russie n'arrive pas à aller jusqu'à Kiev et elle aurait des visées sur les capitalismes européens ? ça semble être l'inverse. Bon nombre de capitalistes de l'ouest ont déjà mis la main sur les richesses ukrainiennes et trump veut la part du lion. les lionceaux attendront et ne sont pas invités au festin à leur grand dam. Que de bourrage de crâne militariste et guerrier.
Chaque génération d'américain a son lot de vétérans déglingués par toutes leurs guerres. Celle ci n'est pas la nôtre