Guy Birenbaum, l'hyper connecté repenti
Trop connecté. Avec une moyenne de 60 tweets envoyés par jour, une omniprésence sur les réseaux sociaux, des photos Instagram, un blog, il a fini par céder. Guy Birenbaum, qui animait l'émission Ligne Jaune, a fait une dépression. Il le raconte dans un livre intitulé Vous m'avez manqué (Les Arènes). L'hyper connexion est l'une des raisons, parmi d'autres, de son basculement.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
ERRATUM : sur Les peurs du calendrier Maya
le site suggéré pour la recherche est = https://www.youtube.com/watch?v=rHiMaPIouts
Les signes de dépressions mon touché car je vis la même chose depuis quelques années ... Donc en quelque part il dit vrai pour les symptômes , je le sais j'ai les mêmes que lui je viens de cette génération né en 1961 j'ai vu les codes changer ses promesses que l'ont disaient dans les domaines ( Techniques sciences - Médicales - les voitures volantes etc.) Nous avions 14 - 16 ans et les années " Peace & Love " n'étaient pas si loin 1976 ont rêvaient et surtout nous ne vivions pas en Mode Virtuel nous ne connaissions pas ce terme !
Bref en moins de 20 ans soit depuis que nous avons franchit 2000 le fameux Bug tant décrié bien ce n'était pas dans la nuit qui allait passer de 1999 à 2000 (voir les peurs du calendrier Maya https://www.youtube.com/watch?v=HApWSEsGwU4) Mais pour les temps à venir (...)
Bravo pour le témoignage de Guy Birenbaum , je lui souhaite Bonne Chance pour la suite, pour ma part j'attend toujours la lumière dans cette noirceur ... Merci !
"L'important n'est pas d'où tu viens mais ce que tu es;
l'important n'est pas qui tu es mais ce que tu fais" RomainDesbois
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
@si décrypte mais qui est autorisé à décrypter @si ?
très difficile de parler de dépression;
l'histoire de votre père est certainement très importante dans votre vie;
pourquoi vous n'êtes pas arrivé comme Vals et cie mais c'est très simple mr Birenbaum:
vous êtes tout simplement nettement + honnête ( et donc nettement + sympa );
et oui, l'honnêteté est une valeur en perte de vitesse et qui coûte très chère en particulier en
terme de carrière;
3 choses:
- l'AVENIR nous appartient, ne le gâchons pas et continuons de le bouffer avec gourmandise
en faisant des trucs qui nous plaisent ( ... même si c'est la castagne ... ),
la santé : c'est le principal
vivre en tolérance
et voici la dédicace que m'a faite l'écrivain Kamel Daoud à qui je suppliais de me faire une dédicace
sur la tolérance en cette période de telle violence:
"l'autre est le reflet infini de soi.Quand on le tue on tue sa propre âme"
Dans une librairie, ct'aprem, j'ouvre son dernier ouvrage "Cosmos" dont il dit sur la quatrième de couverture que c'est son "premier livre".
Une page au hasard, juste pour avant-gout, la 356..
Ouah, à l'appui de je ne sais quelle démonstration il appelle au moins vingt témoins dont Jésus, Ovide, Pythagore, Platon, Bouddha, Zoraoastre, Dyonisos, Enlis( le sumérien), Baal, César, Virgile, Empédocle, Alyan, Tammouz, Cicéron, Ascelies, Appoleonios (de Tylane), Osiris.
La culture de ce mec !
Bon il a oublié Name Dropping mais c'est pas grave !
- Vous êtes juif ? Comment ça Guy vous êtes juif ? Ohhhhhh, Guy est juif !
- Et mon oncle Jacob qu'arrive de New York il est rabin.
- Il est pas juif ?
- Ben si.
- Mais pas toute votre famille ?
- Si !
- Fpouuuuuu.... Ben écoutez ça fait rien, j'vous aime bien quand même.
Daniel, @si n'est ni moyen pour régler vos comptes, ni un moyen pour donner des tribunes à vos amis, merci de respecter un peu plus vos abonnés.
je prends le temps de poster un message, moi qui ne suis pas très actif sur le forum, pour souhaiter tout le meilleur à Guy Birenbaum.
Tout d'abord merci à vous et à Daniel Schneidermann pour vos émissions 'La Ligne Jaune' que je me repasse depuis cette émission.
Merci Guy Birenbaum pour votre ton, pour vos épaules et votre sincérité. A l'époque de l'arrêt de "La Ligne Jaune", attristé, je ne suis pas allé chercher les raisons ni même allé lire le forum pour les connaître pour autant. Je me suis dit que c'était comme cela et suis resté sur votre entretien sur la question dans une émission de @si avec Daniel Schneidermann.
Je me retrouve là après cette émission avec en tête un reproche que je me fais: "Ah merde il était pas bien, tu aurais pu t'en inquiéter un peu plus.."
Je sais bien que le but de l'émission n'est pas de me culpabiliser bien entendu puisque vous arrivez avec votre livre pour tenter d'aider certains lecteurs qui pourraient également passer par la dépression; et puis on ne se connait pas.
Quoi qu'il en soit je souhaite m'excuser sur mon absence et mon manque de réactivité envers vous.
C'est tout ce que je voulais dire publiquement: y a une personne derrière un pseudo ce n'est pas qu'un masque et la bise aux Zorro.
Tout le meilleur pour vous donc,
;)
Ce qu'il y a d'intéressant dans ce mythe, c'est qu'il montre que les hommes sont immédiatement fascinés par une extension d'eux-mêmes faite d'un autre matériau qu'eux.
[...]Avec l'avènement de la technologie électrique, l'homme a projeté ou installé hors de lui-même un modèle réduit et en ordre de marche de son système nerveux central. Et dans la mesure où il en est ainsi, c'est une évolution qui laisse croire à une tentative désespérée et suicidaire d'auto-amputation.
[...] quand le nomade a adopté une vie sédentaire et spécialisée, ses sens aussi se sont spécialisés. C'est la mise au point de l'écriture et l'organisation visuelle de la vie qui ont permis la découverte de l'individualisme, de l'introspection et ainsi de suite.
Toutes les inventions ou technologies sont des prolongements ou auto-amputations de nos corps ; et des prolongements comme ceux-là nécessitent l'établissement de nouveaux rapports ou d'un nouvel équilibre des autres organes et des autres prolongements du corps. Il est impossible, par exemple, de refuser de se soumettre aux nouveaux rapports ou aux nouvelles structures sensorielles que provoque l'image télévisée.
En tant que prolongements et accélérateurs de la vie sensorielle, les médias, quels qu'ils soient, affectent sur-le-champ la totalité du champ sensoriel, comme l'a expliqué jadis le Psalmiste dans le Psaume 115 :
Leurs idoles, or et argent,
une œuvre de main d'homme.
Elles ont une bouche et ne parlent pas,
elles ont des yeux et ne voient pas,
elles ont des oreilles et n 'entendent pas,
elles ont un nez et ne sentent pas.
Leurs mains, mais elles ne touchent point,
leurs pieds, mais ils ne marchent point!
De leur gosier, pas un murmure.
Comme elles seront ceux qui les firent,
quiconque met en elles sa foi.
(Bible de Jérusalem, Psaume 115 (113 B), Paris, Éditions du Cerf, 1956, p. 768.)
Voir, percevoir ou utiliser un prolongement de soi-même sous une forme technologique, c'est nécessairement s'y soumettre. Écouter la radio, lire une page imprimée, c'est laisser pénétrer ces prolongements de nous-mêmes dans notre système personnel et subir la structuration ou le déplacement de perception qui en découle inévitablement. C'est cette étreinte incessante de notre propre technologie qui nous jette comme Narcisse dans un état de torpeur et d'inconscience devant ces images de nous. En nous soumettant sans relâche aux technologies, nous en devenons des servomécanismes. Voilà pourquoi nous devons, si nous tenons à utiliser ces objets, ces prolongements de nous-mêmes, les servir comme des dieux, les respecter comme des sortes de religions. Un Peau-Rouge est le servomoteur de son canoë, un cow-boy de son cheval et un administrateur de son agenda.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Moi, j'aimais bien "le castagneur" et n'imaginais même pas ce à quoi il était confronté. J'ai regretté la fin de la ligne jaune.
Merci pour votre sincérité et votre punch. Bon courage.
Lorsque vous avez décidé d’abandonner la Ligne Jaune, j’ai été comme beaucoup de monde, fort déçue. La Ligne Jaune, c’était un peu ma drogue à moi, le rendez-vous que je ne loupais pas. J’avais encore une vie forumique active à cette époque et je me souviens m’être fendue d’un message d’au revoir, vous promettant de vous suivre là où vous iriez. Je suis allée à la boutique, et je vous ai suivi sur twitter.
Mais j’ai fini par abandonner, à la fois la boutique, twitter, le forum, mon propre blog, et je me suis réfugiée sur ma page Facebook entre amis et en en famille. Je me suis enfermée dans ma bulle, comme vous Daniel. Je me suis mise à ignorer ce qu’il n’y a pas si longtemps je chérissais. J’ai jeté ma vie numérique aux orties. J’ai déserté les espaces de « discussion ». Parce qu’il n’y avait plus de discussion. Je n’y trouvais plus la magie des débuts. Je n’y voyais plus que des combats de coqs, des luttes de clans, de la castagne vaine, des coups pour rien quoi.
Le forum d’asi m’a pourtant permis de faire de belles rencontres. Et avec certains, ça dure toujours. Je n’ai pas de regrets. J’ai une collection de beaux souvenirs. Et très peu de vraies déceptions.
J’ai pu participer au pique-nique d’@si une fois, même si je n’ai pas pu rester longtemps. Cette heure ou deux que j’ai pu passer parmi vous tous, animateurs, capitaine, chroniqueurs et abonnés, c’est un souvenir que je garde bien au chaud, du coté positif du numérique.
En bonne groupie ce jour-là Guy, je me suis imposée dans un petit groupe qui discutais avec vous, en m’excusant à cause de ce fichu avion qui partait trop tôt et que je devais prendre. Ce jour-là j’ai voulu voir un maximum de monde, les connus, inconnus, et ceux que je connaissais déjà. Je me suis fait mon petit marathon. Et ensuite je me suis éclipsée. J’ai repris le métro vers ma banlieue, toute heureuse d’avoir pu – enfin - participer à ce pique-nique qui me passait tous les ans sous le nez, pour cause de décentrage géographique.
Alors pourquoi tout d’un coup ai-je éprouvé le besoin de me mettre dans ma bulle, de couper avec tout ça, de faire table rase ? Eh bien comme vous, je suis passée par un épisode dépressif. Moi aussi je m’étais perdue et j’ai eu besoin de me retrouver. Je suis passée par la phase agressive, et par la case psychologue pour me sortir de la situation désagréable dans laquelle je pataugeais. Je ne me suis pas écroulée, mais je pense que ça a été moins une.
A vous écouter, vous semblez avoir parcouru un bon chemin et je vous souhaite de continuer. Ça fait tellement de bien ?
Pendant des années je me suis contentée de survivre. Aujourd’hui je me sens vivante et à cette sensation-là aujourd’hui je suis accroc. Je continue à me battre contre mes démons. Ils trainent toujours un peu autour. Mais plus le temps passe, et plus il est facile de les repousser.
Aujourd’hui, je suis comme vous. Je tente une reconnexion. J’ai commencé une nouvelle vie, celle d’Annie, qui cherche à devenir écrivain. J’en ai pour un moment ;)
J’ai fini par me trouver…
A vous aussi, je vous souhaite de vous retrouver… complètement. Bonne chance Guy.
Je ne poste que très rarement sur ce forum, pourtant je regarde toutes les émissions et lis beaucoup.
Je ne suis pas hyper-co même si je gère un twitter et un facebook professionnel.
Les commentaires peuvent blesser (surtout quand ils touchent des cordes sensibles que tu as bien exposées dans l'émission). Sur internet, ils sont d'autant plus blessants qu'on n'a pas toutes les nuances du langage corporel pour mieux les analyser - et du coup mieux les prendre.
Je te souhaite de continuer à aller mieux, de faire ce qui te plaît et te fait du bien, de continuer à te sentir utile même si tu ne plairas jamais à tout le monde (et, à mon humble avis, tu devrais t'en foutre royal, tant que tu as les retours de ceux que tu aimes et à qui tu portes crédit). La Ligne Jaune me manque, elle ne reviendra pas, j'écoutais de temps en temps sur Europe mais j'ai pas trop accroché (surement les pubs !). Je vais dorénavant podcaster tes chroniques sur France Info.
Bon vent à toi, et merci à @si d'avoir traité de ce sujet sérieux et réel qui n'est que rarement évoqué dans les grands médias.
Je vous remercie, en tout cas, de me démontrer par la preuve que mon futur est désormais ailleurs et autrement.
Merci aussi à ceux qui font l'effort de comprendre ma démarche et qui envisagent qu'il y a une distance réelle entre témoigner d'un vécu et le narcissisme.
Quand je pense que sans avoir lu une ligne d'un livre de 400 pages, il se trouve quelqu'un ici pour comparer ce que je fais à de la téléréalité, c'est tellement pathétique...
Allez je ne m'échauffe pas davantage, un bon livre et ma couette m'attendent.
Au revoir et merci.
Je vous ai écouté avec tant de plaisir sur "la ligne jaune"
De la castagne ,certes ,mais pour faire nous éclairer un peu ,
Je regrette la fin de cette émission
Ne vous sous estimez pas :vous êtes très bon,revenez avec une émission ou vous ne perdrez pas votre âme
bon courage
Michèle Rumiz Bailly
Peut-être qu'on n'aurait pu se passer de forum.
Eventuellement pour continuer le débat sur l'impact de cette hyper-connexion sur nos relations et notre vie.
Mais nous sommes tous très mal placés pour juger, donner des conseils, commenter même seulement l'objet même du livre, qui est un humain, qui plus un humain que nous connaissons tous depuis au moins quelques années.
L'émission pose pas mal de questions intéressantes.
Et le débat sur : pourquoi un livre ? Bah parce que un livre ! On va vraiment reposer la question de l'utilité de l'art ou de l'écriture ?
Guy B. a, et de son propre aveu, longtemps été mu par l'idée que son avis intéressait tout le monde - et j'avoue avoir été souvent gêné par cela, ces avis SUR qui valaient principalement parce qu'ils étaient avis DE.
Et n'est-ce pas une belle rebelote que ce bouquin là, dont on sent le bricolage un peu embarrassé pour lui donner une portée universelle - c'est à peine mon histoire mais avant tout un exemple, puis aussi un guide pratique à l'usage de, le reflet d'une société qui, le miroir d'un phénomène que.
Après les éditos sur tout, donc, maintenant les livres de confession.
J'attends l'émission de télé-réalité.
D'après moi, la dépression, c'est l'effondrement de ses illusions.
Bauer et Valls auraient mieux réussi ?? Le pouvoir et l'argent ne sont pas la réussite. Je pense d'ailleurs que Valls est malade, engagé dans un engrenage fou qu'il essaie de tenir à bloc, et qui ne correspond pas au chemin de vie qu'il espérait réellement emprunter (en bref !).
La réussite c'est être heureux dans ce que l'on est, avec ceux que l'on aime (qui se comptent sur les doigts d'une main).
Humbles suggestions :
La révolution intérieure avec le mouvement des Colibris : http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/une-revolution-interieure
Bien entendu Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi, pour vous inviter à reprendre "la ligne jaune" qui manque ici. Si cela vous rend heureux...
(mais c'est vrai que tant que les forums restent aussi agressifs au lieu de génialement coopératifs, cela n'est pas facile).
Cordialement !
Ce post est plutôt adressé à Guy, mais aussi un peu à Daniel...Jean Marc semblant déjà comprendre le fond du problème...sans doute une histoire de génération.
Guy. Ton burn-out (ou ta dépression) je l'ai vécu ; plus précisemment je l'ai vécu en 2009, après 10 ans d'activité dans le domaine du web. Trop d'infos, des tempêtes de messages à gérer, pire, des tempêtes de messages envers mes clients à gérer.
Il en a résulté un burn-out total..une totale incapacité à se lever, un évitement total de tout moyen de communication électronique..chats mails, juqu'au mobile que je laissai éteint, ce qui n'a pas manqué d'en inquiéter plus d'un.
Cela n'avait rien a voir avec une quelquonque haine de tel ou tel groupe....juste une saturation électronique, couplée à des problèmes familiaux.
Même maintenant, 6 ans après, les conséquences de ce burn-out sont toujours présentes. Peut-être par manque de médication et de consultations..
Donc, Guy, voilà.
J'avais regrété ton départ de la ligne jaune, émission formidable. Mais comme tu l'as dit, il faut bien nourrir son homme et sa famille (D.S. Gros exploiteur capitaliSSte ! - je plaisante - ).
Dès ton passage au huff post, j'avais senti que quelques chose allait craquer chez toi. Oui tu devenais de plus en plus aggressif (vis à vis de tes lecteurs)...révolté peut être, je ne sais pas.
Finalement non, je pense que ta dépression n'est pas une surprise, mais qu'elle peut être salutaire (Et non ! avoir des relations avec Valls et Bauer n'est PAS une tare....même si prendre ses distances peut être salutaire, mais on disgresse).
Le meilleur de mes conseils pour toi Guy, serait une cure de vie réelle.... j'entend par là de couper twitter, couper face de bouc, même le web, les mails.....revivre la vie réelle, au contact de vraies gens,....non pas que les type sur le net ne soit pas vrais......ils le sont..... mais resteront distants (en cela je suis partiellement en désaccord avec D.S qui veut considérer les relations virtuelles comme purement virtuelles......chose impossible, sauf à manquer d'empathie), il restent distants car l'empathie émotionelle au travers de tweets, ça n'existe pas.
Guy, à travers ce 14h42, ce fut réellement un plaisir de te revoir sur le plateau d'@si, même si ce fut pour décrire un moment difficile de ta vie. J'espère pouvoir revoir une collaboration entre toi et Daniel, qui sait.
En tout cas, tous mes voeux de bon rétablissement.
Et alors, Guy et Daniel, je trouve que mettre tout ça sur le dos de l'hyper connexion, c'est quand même facile.
Je veux bien croire que le burn out est venu à la suite de l'hyperconnectivité, de Twitter, mais ce n'était en aucune façon la cause.
Quant à moi, je n'ai jamais succombé plus de 15 jours, c'est mon temps maximum d'addiction, à ce genre d'obsession, et il n'est pas question de dédouaner ces applications qui ne sont pas si utiles, mais qui sont juste une manière sophistiquée de passer le temps.
Car être dans une addiction, c'est une façon de ne pas avoir à penser à ce qui vous hante.
C'est ce que j'appelle le syndrome de la femme de Loth : le seul fait de se retourner, de regarder en arrière est un risque de contempler en face le feu dévastateur, avec toute cette charge de culpabilité, et de se trouver transformé en statue de sel.
De ne plus pouvoir avancer ni même vivre.
Car si on s'est construit tout de guingois, si votre histoire ne vous a pas aidé à vous tenir debout et droit, alors toute déstabilisation, toute analyse de ce qui s'est passé avant, tout ce qui a fait mal, peut vous faire exploser psychologiquement.
Alors, frénétiquement, on avance, on s'arrange pour ne pas penser, pour faire semblant d'ignorer; On se jette sur les nouveautés, sur les nouvelles techniques, pour ne pas avoir à regarder en arrière et ne pas voir ce vide gigantesque, et horizon dévasté qu'est votre être.
Mais même en ne se retournant pas, on devient quand même une statue de sel, on se disloque, on s'abandonne soi-même. Une simple pluie peut vous faire fondre en pleurs et en panique.
On n'est plus que des petits grains de sel qui roulent les uns sur les autres. Désintégré, en petits grains blancs qui roulent les uns sur les autres.
Et seule la parole de la psychothérapie peut vous réintégrer à vous-même, vous rebâtir en chair et en anima, retrouver ce que vous ne voulez plus être, ce qui vous a fait mal sans même que vous le sachiez. Ce qui vous perd vous retrouve et ce qui vous retrouve vous remet sur les chemins de votre vie.
Mais c'était vous, et pas la machine, qui avait un problème.
Ce n'était pas elle qui vous soustrayait à la vie, c'est vous qui ne vouliez rien ajouter....
J'ai un compte Twitter mais n'ai jamais éprouvé la nécessité de l'utiliser.
La comptabilité est simple:
- 0 tweets
- 0 followers
- 0 followed ( je ne sais même pas comment on dit )
Je crois que j'ai même oublié le mot de passe-passe.
Suis-je normal ?
Alors juste deux petites remarques : la première, c'est que nul ici n'est plus sévère à son endroit que Guy Birenbaum lui-même. La deuxième, c'est ce par quoi j'ai commencé : ce livre est très beau. Il semble même parfois dépasser son auteur, lui qui s'extirpe des réseaux numériques, et retrouve du sens dans d'autres : les réseaux de relation, ou les connexions symboliques des dates, des nombres, de l'Histoire, comme si l'humanité c'était, d'une certaine manière, trouver sa place dans un réseau de signes, de gens, de sens, dans lequel on se sente enfin vrai. Cette errance, cette circulation de monde à monde, je ne l'avais jamais lue comme ça. Parfois ça frotte et ça pique, mais il n'est pas impossible qu'un jour, on se rendre compte qu'il a inventé, dans cet équilibre instable auquel il est parvenu dans ses pages, quelque chose qu'on pourrait appeler un genre. C'est pas forcément donné à tout le monde, ça.
Moi j'aurai demandé "pourquoi ce chien qui revient en permanence?". Non le chien, il trouve ça normal. Plein de suiveurs qui s'enquillent le chien, aucun sourcil ne frémit chez Daniel Schneidermann.
Moi le chien est ce que je préfère dans le net. Je clique sur toutes les photos du chien, des fois rien ne laisse présager que c'est lui, et paf le chien. Je ne sais pas pourquoi. Est-ce que ça m'extrapole le cerveau? Est-ce que ça canalise mon voyeurisme malsain? Est-ce en rapport avec mon allergie aux poils de cette engeance?
Moi j'ai toujours vu ce côté castagne comme un gage d'honnêteté, de non complaisance. Toutefois avec pas tellement de capacité d'humour et de recul sur soi, mais qui en a plein les poches de ça?
Je vois que rien n'a changé ici.
Sévérité, cynisme, jeux de rôles et de positions, violence(s), avis sur tout et sur tout le monde, dons de divination et surtout manque d'empathie record, même si certains commentaires sont amicaux.
Je n'ai absolument rien à vous prouver parce que ça n'a aucune importance...
J'ai fait mon chemin, depuis un an. Avec les miens.
Et je vais le continuer, à mon rythme.
Avec ma distance retrouvée.
JMM m'a invité. Je suis venu. Il a souhaité la présence de Daniel. J'ai accepté.
L'émission est tirée "l'hyper connecté repenti". C'est le choix d'@si.
Je suis venu ici pour faire comprendre sur le plateau ce que signifie ma dépression. Comment l'hyperconnexion y tient une place, mais pas toute la place.
Mais j'ai écrit plus de 450 000 signes pour l'expliquer.
Si j'avais voulu faire le malin, comme avant, bien moins de 100 000, torchés, m'auraient suffi pour enjamber les médias et y jongler les présentateurs tous prêts à flinguer le Web et les réseaux sociaux.
Ce n'est pas mon choix.
C'est que la raison essentielle de ce livre tient en quelques lignes : aider ceux qui sont dans le noir presque total, face à leur plafond, comme je l'ai été, il y a un an, face au mien.
Leur montrer qu'avec de l'amitié, de l'amour, un médecin, un traitement et un peu de courage, la lumière peut revenir.
Je passe par l'écrit pour l'expliquer non pas pour me "soigner" mais car ce sont des livres qui m'ont aidé à piger que je n'étais pas seul et paumé, perdu même : Labro, Styron.
Même si c'est aussi probablement un livre qui m'a entraîné vers le gouffre : À la recherche du temps perdu, Proust. Mais je n'ai pas le temps de l'expliquer ici et c'est forcément lié au temps que j'ai perdu dans des combats vains, pour des foutaises, à cheval sur mon ego.
J'ai donc écrit plus de 400 pages, illustrées, qui passent par l'histoire de mes parents, de ma famille, dans la France occupée, entre 1942 et 1944, à partir de la rafle du Vel d'Hiv, parce que c'est largement de cette Histoire-là, logée depuis toujours au creux de mon bide, que vient ma dépression, si française.
C'est cette période qui a rejailli quand je me suis écroulé et qu'il a fallu chercher, en moi, d'où venaient mes peurs, mon arrogance, mon agressivité, ma violence, permanentes.
Pour le comprendre, si on en a l'envie, il faut me lire vraiment car, malheureusement, pour le moment cette question n'est que peu abordée dans les médias qui me recoivent, plus intéressés par l'aspect numérique, confondant un symptôme et ma dépression en elle-même, comme Daniel, pour des raisons éditoriales et journalistiques.
Qu'une personne ou deux lisent ce livre et comprennent qu'elles pourront retrouver le goût de la vie et celui des autres, comme ça m'est arrivé, est mon objectif.
Les autres débats concernent les cyniques professionnels ou amateurs.
Qu'ils s'en repaissent et les digèrent. Entre eux.
Cela ne m'intéresse pas. Cela ne me peine pas davantage.
J'ai un chemin. Et j'y reste. Car j'y suis bien.
Le net a fait le ménage leur renvoyant le vrai visage des uns et des autres.
C'est le symptôme de Dorian Gray mise en abîme !
PS: "mon psy m'a dit que beaucoup de gens sont malades" , attention Guy car un policier vous dira que beaucoup de gens sont malhonnêtes, un enseignant qu'il y a beaucoup de gosses ignares etc....
ça m'a beaucoup touché, j'aurais voulu que guy aille jusqu'au bout de son histoire sans être coupé par daniel, enfin je comprends le recadrage mais j'ai eu un burn-out, je sais que pour ne pas agraver la situation il faut faire preuve d'humilité et suffisamment tôt lâcher son sens du devoir et cesser de chercher à combattre un à un tous les critiques, et aussi bobo-new age que ça puisse paraître écouter son corps.
tout mon soutien à guy birenbaum en tout cas et merci d'avoir expliqué ce qui arrive physiquement dans ces cas-là, c'est pas facile d'admettre qu'on a des limites et c'est important pour ceux qui sont tentés de se laisser consummer par la passion jusqu'au coup de massue
J'aurais préféré au mauvais goût de la vérité.
Allez bien fait, on vous avait dit qu'il fallait pas quitter @si ;-)
Même les gens célèbres savent (et plus que quiconque) qu'on est toujours seul face à soi même.
Ils sont des milliers de starsdujours, de gensconnus, c'est la jungle.
Ceci dit, cette honnêteté de Guy est salavatrice. Pour m'être engueulé avec lui plus d'une fois sur le Net, je l'ai toujours vu tel qui se décrit, basheur de l'instant, insatisfait de sa côte d'amour, déçu de ne pas être plus haut.
En revanche, je crois qu'il n'a peut-être pas encore saisi que le combat était inégal ; fort de sa notoriété - pas si petite, Guy - ses opinions étaient des sentences, voire des exécutions. Quand il a écrit un jour qu'Agora Vox était devenu la maison des complotistes, ce qui est une connerie, c'est un site foure tout, il a fait du mal.
Je l'ai toujours vu comme un homme qui joue les anticonformistes pour intégrer plus vite la machine médiatique mainstream. Askolovitch est un peu pareil.
Un fois cela dit, je l'aime beaucoup, ce gars-là (et Asko aussi). Godspeed.
Et finalement tu repasses.Cette émission un peu décalée pour le genre nous a ramené dans la vrai vie, grand bonhomme ce Birenbaum pour un grand moment plein de simplicité et de force. Pas de persécution, une élégance pleine de pudeur dans l'énoncée de l'objet des racines du mal. Le désir est à nouveau en route...Chapeau l'artiste!
En 118 caractères : "Coloscopie, vie de merde, attention aux connexions."
En 131 caractères, humour narcissique : RT @guybirenbaum RT @guybirenbaum RT @guybirenbaum RT @guybirenbaum RT @guybirenbaum RT @guybirenbaum pas d' #autreinfo @franceinfo
Merci pour l’émission.
Je souhaite, Guy, que ce sale passage vous ouvre un bel avenir.
L’émission me fait penser (indirectement) au déballage concernant Lubitz :
Les articles sur la dépression de Lubitz stigmatisent les malades.
Je ne crois pas qu'on puisse faire l'économie d'une réflexion sur ces thèmes. La difficulté est au moins double. D'une part, la vitesse de déploiement des nouveaux services, réseaux sociaux, qui ne permet pas l'analyse et et l'adaptation. D'autre par, la nécessité de bien connaitre ces outils pour pouvoir les critiquer. Tout le contraire d'un Finkielkraut, sur le plateau de Ligne Jaune, qui affirmait ne jamais aller sur Internet tout en lui portant une charge féroce.
Non mais halo quoi! Vous êtes complètement coupé du monde mes Coco!
Venais dans la vraie vie, on n'a pas le temps pour la déprime, au front tous les jours, pour changer les choses.
Jardins collectifs, chantiers partagés, récup et petites débrouilles, voilà de vrais palliatifs a cette société dé"connecter"...
Ps: Je pense fortement à résilier mon abonnement à @si...
On recommence quand à flirter avec la Ligne Jaune ?
Hein ! Chiche Daniel et Guy ?
PG
P.S. : Je vais regarder l'émission, tranquille, à Saïgon. Je reviens après.
En fait, ce n'est pas lié à internet. Vous avons sans doute tous éprouvé le même étonnement ( la même déception, généralement) lorsque nous avons eu l'occasion de découvrir dans une interview un écrivain dont nous avons apprécié les romans, ou un metteur en scène dont nous aimons les films. Sans doute parce que nous avions assimilé l'auteur à son oeuvre ou à ses héros. Frédéric Dard ne ressemble pas à San Antonio, Raymond Chandler n'est pas Philipp Marlowe.
Afin que mes admirateurs (et admiratrices) ne soient pas déçus s'ils on l'occasion de me rencontrer, je me dois de les informer que je suis un petit monsieur timide, laid, cheveux gras (avec pellicules), obèse, haleine de chacal, érections difficiles et éjaculations précoces. Une véritable loque, en fait.
Daniel, je ne veux pas vous saper le moral, mais la dépression peut toucher tout le monde, à n'importe quelle période de la vie, de l'enfant jusqu'au vieillard. Malheureusement il n'y pas de recette infaillible, c'est à chacun d'entre nous de trouver la sienne. La vie est belle. La vie est belle, la vie est belle ..... Courage tout le monde.
http://www.rtbf.be/purefm/article_stromae-frappe-encore-une-fois-tres-fort-avec-un-nouveau-clip-en-animation?id=8945967
N'empêche, féliciter Guy avec une admiration gentiment surjouée parce que désormais il remarque que des humains existent et qu'il parle de SDF dans ses chroniques...
(On avait tout compris après trois minutes, ou c'est moi ?)
Sensible au climat d'amitié fidèle entre les 'Zhommes, mais la complaisance avec laquelle Guy décline (et articule) ses "je" me met aussi mal à l'aise.
Si les techniques de communications filoutes et subtilement perverses (par exemple vous faire remarquer que vous faites fausse route en interprétant des éléments limpides mais prendre bien soin de ne surtout jamais rien clarifier), c'est insupportable, à l'inverse sur-expliquer des éléments relativement limpides pendant toute une émission, pas convaincue. D'autant qu'à part l'analogie avec un polar, personne ne s'est aventuré sur le terrain de la qualité (ou non) de l'écriture.
Merci à Daniel d'avoir posé la question du narcissisme, mais je ne suis pas emballée par la réponse.
Si j'avais été dans le coin, j'aurais demandé ce que pensent le/ses psy(s) de cette relative sur-exposition et de cette auto-promo mécanique (voir compte facebook par exemple).
(@Guy : je vous espère du succès, vous imaginer heureux ne me contrarie pas, hein :-) )
Raymond BOUTOU
Cette émission m'a rendu mal à l'aise. Même si c'est le choix de l'invité, il y a une forme de confession intime gênante dans la mesure où elle informe peu. C'est un peu voyeur. Et je ne parle pas du mélange des genres, info ? promo ?
Cependant, elle ouvre une porte sur nombre de questions scientifiques, sociales et philosophiques. Il serait pertinent d'explorer tout cela au sein d'une émission, voir d'une série d'été. L'un des meilleurs spécialistes pour cela est Bernard Stiegler. Il explique dans des essais, mais aussi au sein de l'association ars industrialis (vidéos, sons...), les phénomènes cognitifs, psychiques et sociaux qui peuvent générer le pire et qui sont liés aux "technologies R (relationnelles)". Ces technologies de l'esprit dont on vit aujourd'hui la pleine convergence peuvent être des technologies de contrôle et de désindividuation. Elles sont profondément pharmacologique, dans la mesure où elles sont toxiques, dès lors qu'elle créent de la dissociation ; mais elles restent inévitables, il n'y aura pas de retour en arrière et c'est en ce sens qu'il faut trouver en elle le remède. Ce remède réside dans les pratiques, les usages que l'ont fait de ces techniques et qui restent à inventer, qui doivent créer de nouveau mode de vie pour éviter ... la dépression, qu'elle soit individuelle, ou systémique (économique, sociale, spirituelle).
Guy ... on vous l'a faite par où, la coloscopie ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Hé, dis, tu restes un peu ? Temps long, recul, approfondissement... c'est tout @si ! C'est là qu't'es bien ! Alleeeeeeez !
CIao ciao Guy. :-)
"Etre dans le tuyau"....
Juste un mot (je suis au boulot et il y a tant à dire! ) sur un truc qui mériterait d'être creusé, G. Birrenbaum dit a un moment que les jeunes sont moins concernés.
Vous dites en gros que c'est parce que leur cerveau est construit différemment. Vous liez ca au "multitasking".
Je crois moi qu'ils surtout capables de gérer leur identité numérique, eux. Ils le font depuis tout petit pour se protéger des parents sur facebook (cf Danah Boyd).... Le role du serveur mais étendu à la vie numerique.
D'ailleurs ca résonne avec la phrase de Daniel, sur les gens brillants sur les forums, et petits dans la vrai vie... Brillant au travail et intimidé au lit devant la grande blonde à gros seins, ca ne surprend pas, et pourtant c'est la même personne. Ben c'est pareil. Différentes mises en scènes. Plus ou moins maitrisées. Et puis croiser Daniel à gros seins Raaaaaaaa. :)
(Ne lis pas Guy, je ne veux pas que tu replonges)
Il n'y en a plus.
Jusqu'à ce que quelqu'un en organise à nouveau.
Faut fixer une date et un lieu de rendez-vous.
A la 2e ou peut-être 3e édition je me souviens avoir partagé avec Guy quelques mots en sirotant un kawoua dans un gobelet plastoc. A l'époque, je ne sais pas comment il se sentait "inside en lui-même" le Birenbaum de "La ligne jaune" mais j'avais apprécié qu'il vienne vers notre petit groupe d'humains pour converser un peu entre... humains.
C'était aussi une époque où j'aimais personnellement lire et écrire sur les forums de mes émissions préférées. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Trop de castagne sur les forums (ceux d'@si ou ceux d'ailleurs), trop d'échanges de coups (coups de bluff, coups du mépris, coups de haine gratuite ou vengeresse). M'intéresse pas, parce que je crains l'appauvrissement tandis que je recherche un possible enrichissement en fréquentant la Toile.
Aujourd'hui, Guy nous dit : "J'ai déconné, j'ai morflé, mais je pense que j'ai compris ce qui m'était arrivé. Et j'ai envie d'en partager certains enseignements avec les autres." Pour lire son témoignage, il faudra acheter le livre ; et pour vendre le livre il faut en faire la promo. Guy a du réseau, on l' a vu sur Canal, sur fr5, ici et sans doute en radio aussi. Ça me semble tout à fait normal, pas de quoi pondre un commentaire fielleux ou un twit sarcastique en tout cas. Je sais, c'est déjà fait, ici comme ailleurs...
Je souhaite de bons scores de vente à l'ami Guy ainsi qu'un total et définitif rétablissement.
Voyez, moi aussi je peux faire le désagréable.
Autre symptôme : le fait de s'attacher à la forme plus qu'au fond.
Ps: je ne vous ai pas interdit d'écrire ce que vous souhaitez ce me semble, alors vous n'avez pas à m’interdire d'y répondre. Ou alors allez sucer les pompes ailleurs si cela vous déplait.
Quant au "fond de votre pensée" comme vous dîtes, elle sent la suffisance et le fiel. Beurk ! Sur ce, je vous laisse "penser", Ducon Desbois.
C'est quand même vicieux d'inciter quelqu'un à s'enfoncer encore plus dans son mal, au nom de l'amitié en plus.
Manifestement vous ne savez pas la signification du mot courtisan au vu de votre réponse.
Je suggère à @si de recommencer, mais cette fois à Saïgon, il y aura un peu moins de monde, mais que des gens motivés !
À part ça je ne sais pas (faute de suivre) qui se cache sous le nom de Romain Desbois, certainement un de ceux qui, depuis des années, inflige son orthographe boiteuse et ses insultes variées aux autres @sinautes au nom du stalinisme bien compris !
Amitiés Extrêmes-Orientales à Jules, et à Jim !
PG
La sentence est tombée monsieur le juge ! Vous ne me connaissez pas et vous condamnez !
Personne ne se cache sous mon nom , tout le monde me connait sous ce nom , celui que je me suis attribué dans la vie .
Stalinien moi ? je rêve !
De quelles insultes parlez vous monsieur le procureur ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
@si décrypte mais qui est autorisé à décrypter @si ?