La dérive a été progressive. "En dix ans, je suis passé de la thèse de doctorat au livre, du document d'actualité au blog, puis au fait de basher en 140 signes sur Twitter, écrit Guy Birenbaum. Les facilités du web m'ont détourné de l'essentiel, je suis devenu expert en instantanéité, c'est-à-dire en rien, spécialiste du vent, j'ai abandonné le fond pour la forme, j'ai arrêté de réfléchir pour écrire en temps réel".
Comment bascule-t-on dans l'hyper connexion, l'instantanéité ? Internet nous a-t-il changé intellectuellement ? Comment réussir à se déconnecter, à sortir de ce monde virtuel ? Pourquoi Guy a-t-il encore besoin de tweeter son arrivée dans nos locaux ? "On ne tombe pas malade parce qu'on tweete trop", se défend Birenbaum. L'hyper...
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