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"Il faudrait un Prescrire pour le grand public !"
30 000 abonnés, pas un sou de publicité, une totale indépendance rédactionnelle: ce media atypique, c’est... la revue médicale Prescrire, le premier journal à avoir "prescrit" le retrait du Mediator, dès 2005.
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Derniers commentaires
Un Régal
Une émission intéressante avec des intervenants de qualité qui réussissent à garder leur calme même quand ils sont en difficulté (sérieux j'ai rêvé ou le médecin tf1 termine l'émission bien plus rouge qu'il ne la commence?)...bon vu le contexte médiatique par rapport aux laboratoires, on a surement une tendance naturelle à essayer de blâmer tout ceux qui ont travaillé avec eux, donc merci d'avoir un peu satisfait notre frustration.
Et de la frustration, de l'impatience tout du moins, on en ressent aussi quand les questions s'éternisent, et que tout le monde se répète au point qu'on ne discerne plus la subtilité de la réponse (il y a toujours des langues de bois), ni de la question, et là c'est plus embêtant, parce qu'on a très nettement l'impression de tourner en rond. Enfin, on accélère du coup, mais c'est dommage.
Et de la frustration, de l'impatience tout du moins, on en ressent aussi quand les questions s'éternisent, et que tout le monde se répète au point qu'on ne discerne plus la subtilité de la réponse (il y a toujours des langues de bois), ni de la question, et là c'est plus embêtant, parce qu'on a très nettement l'impression de tourner en rond. Enfin, on accélère du coup, mais c'est dommage.
Quel plaisir d'entendre un homme compétent nous parler d'un problème majeur de notre société , la santé. Il s'exprime calmement, et on lui laisse le temps de le faire ! Youpie !
Le cardiologue a mis en garde contre les arrêts de médicament sans avis médical. Pourquoi ? Parce que dans certains cas on ne doit pas s'arrêter brutalement, et probablement plus souvent en cardiologie. Mais ce qui m'a paru étrange, c'est de renvoyer au médecin prescripteur qui dans un cas sur deux (pour les généralistes) n'est pas un abonné de Prescrire.
Pourquoi les français sont-ils les plus gros consommateurs de médicaments ? deux fois plus que dans d'autres pays européens. (si on chiffre est inexact, corrigez moi, mais la différence est énorme). La majorité des médecins victimes d'une information partiale, prescrivent trop, mal. Ce qui produit de effets indésirables, qu'il faut soigner avec d'autres médicaments... et les milliards de la sécu tombent dans l'escarcelle des labos.
Le cardiologue a mis en garde contre les arrêts de médicament sans avis médical. Pourquoi ? Parce que dans certains cas on ne doit pas s'arrêter brutalement, et probablement plus souvent en cardiologie. Mais ce qui m'a paru étrange, c'est de renvoyer au médecin prescripteur qui dans un cas sur deux (pour les généralistes) n'est pas un abonné de Prescrire.
Pourquoi les français sont-ils les plus gros consommateurs de médicaments ? deux fois plus que dans d'autres pays européens. (si on chiffre est inexact, corrigez moi, mais la différence est énorme). La majorité des médecins victimes d'une information partiale, prescrivent trop, mal. Ce qui produit de effets indésirables, qu'il faut soigner avec d'autres médicaments... et les milliards de la sécu tombent dans l'escarcelle des labos.
Juste pour dire que j'ai bien apprécié la blague de la chanteuse nullissime. Très drôle !
Mais pour la semaine prochaine il faudrait trouver un autre gag.
Quitte à faire nul, autant faire varié.
Mais pour la semaine prochaine il faudrait trouver un autre gag.
Quitte à faire nul, autant faire varié.
Après les "trente glorieuses" (notre enfance), les "trente piteuses" (notre âge adulte, avec le chômage, la corruption et la crise sans cesse plus grave - et pour cause), nous entrons en fanfare dans les "trente peureuses", et @si est le porte parole de cette glorieuse époque...
- De quoi vais-je mourir, Docteur ?
- Faites que je ne meure jamais (ou alors dans très, très longtemps !)
Puis-je suggérer à @si un sujet toujours très suivi : les ours en peluche "Made In China" dont les yeux, mal cousus (inévitablement), risquent d'être ingérés par nos délicieux bambins qui du coup pourraient mourir dans d'horribles suffocations ?
Invités : Un représentant des producteurs chinois (payés avec un lance-pierres), un représentant de l'état français (pas choqué d'autoriser l'importation de produits qui ruinent l'emploi chez nous et tuent nos précieux rejetons), un représentant de TF1 qui ne manque pas, chaque année, de nous alerter sur les risque encourus en achetant chinois (beurk !)
Nous nous foutons totalement du Médiator (sauf des liens entre les gouvernements successifs et le laboratoire de ce brave homme. Accessoirement le traitement - ou plutôt le non traitement - de ces opérations par les médias pourraient nous intéresser)
Vite, l'émission sur les yeux des ours chinois...
- De quoi vais-je mourir, Docteur ?
- Faites que je ne meure jamais (ou alors dans très, très longtemps !)
Puis-je suggérer à @si un sujet toujours très suivi : les ours en peluche "Made In China" dont les yeux, mal cousus (inévitablement), risquent d'être ingérés par nos délicieux bambins qui du coup pourraient mourir dans d'horribles suffocations ?
Invités : Un représentant des producteurs chinois (payés avec un lance-pierres), un représentant de l'état français (pas choqué d'autoriser l'importation de produits qui ruinent l'emploi chez nous et tuent nos précieux rejetons), un représentant de TF1 qui ne manque pas, chaque année, de nous alerter sur les risque encourus en achetant chinois (beurk !)
Nous nous foutons totalement du Médiator (sauf des liens entre les gouvernements successifs et le laboratoire de ce brave homme. Accessoirement le traitement - ou plutôt le non traitement - de ces opérations par les médias pourraient nous intéresser)
Vite, l'émission sur les yeux des ours chinois...
Bonne émission ! La chanson de fin est nullissime et n'a strictement rien à faire là !
Très bonne émission, de haute volée. Il est vrai qu'il y a un petit air de ressemblance entre DS et M. Toussaint.
super emission.
Qu'entendez vous par "conflits d'interet"? il est tout a fait possible de participer a des etudes cliniques sans percevoir d'argent personellement. C'est en tous cas mon experience depuis 20 ans.
Par ailleurs, s'il vous plait, plus de chansonnette a la fin, c'est nul!
Par ailleurs, s'il vous plait, plus de chansonnette a la fin, c'est nul!
Merci pour cette émission.
Je ne pensais pas qu'il y avait autant de naïveté au sujet du marché des soins, car hélas il s'agit d'un marché très mal ou si mal régulé.
Mais prenez garde à ne pas caricaturer les médecins. Ce sont d'abord les profs de la fac de médecine (de Tours) qui m'ont donné envie de lire Prescrire et de garder l'esprit critique vis-à-vis de l'"art" médical. et oui!
Bonne continuation, aussi bien à arrêt sur image qu'à Prescrire, des équipes qui semblent avoir de nombreux points communs.
Bien à vous
Angela
Je ne pensais pas qu'il y avait autant de naïveté au sujet du marché des soins, car hélas il s'agit d'un marché très mal ou si mal régulé.
Mais prenez garde à ne pas caricaturer les médecins. Ce sont d'abord les profs de la fac de médecine (de Tours) qui m'ont donné envie de lire Prescrire et de garder l'esprit critique vis-à-vis de l'"art" médical. et oui!
Bonne continuation, aussi bien à arrêt sur image qu'à Prescrire, des équipes qui semblent avoir de nombreux points communs.
Bien à vous
Angela
Il faut tenir compte de ce que je considère comme une qualité de la revue, ils ne font jamais dans la dramatisation et dans la surenchère. Leurs abonnés le savent. Quand Prescrire dit "Avis réservé" ou "On peut se demander", ils sont immédiatement pris au sérieux par ceux qui les connaissent. Ce qu'on peut regretter, c'est l'énorme SILENCE de tous ceux qui auraient dû relayer leurs informations. Journalistes, autorités de santé, et tutti quanti. Ce n'était pas à Prescrire de gueuler, c'était à tous les relais vers le public à avoir l'oreille plus fine. Je regretterais que sa nouvelle notoriété médiatique fasse changer Prescrire dans une direction plus "grand spectacle".
Je n'aimerais pas non plus que les médias, après l'avoir snobé, en fassent désormais leur vedette et leur fournisseur de titres ronflants (ça a déjà commencé).
Je n'aimerais pas non plus que les médias, après l'avoir snobé, en fassent désormais leur vedette et leur fournisseur de titres ronflants (ça a déjà commencé).
A la suite de mon commentaire ci-dessus sur la fièvre de l'enfant, je voudrais apporter un nouvel élément qui m'est parvenu hier :
Dans une lettre adressée hier par le docteur François Corrard(1) au Professeur Jean Christophe Mercier, chef du service des urgences de l'hôpital Robert Debré-Paris, suite au reportage TV "Des enfants aux urgences" (qu'il est possible de visionner sur le site de France 5), celui-ci critique la manière dont est traité le cas de la fièvre chez l'enfant, en particulier en ce qui concerne "les convulsions".
Il critique en particulier la recommandation de prescrire systématiquement du Doliprane pour éviter les convulsions, ce qui selon lui, et la littérature scientifique(2), est en contradiction avec les recommandations de l'Afssaps. En effet, Il est maintenant assuré que les convulsions (2 à 5 % des enfants) ne sont pas corrélées à l’importance de la température, ni à ses évolutions, et que l’utilisation des antipyrétiques n’est pas préventive.
"Ce discours de médicalisation immédiate et systématique de la fièvre est en contradiction avec les recommandations Afssaps de 2005.
Elles mentionnent : « La fièvre est sans gravité par elle-même. Il n'y a pas lieu de la craindre spécifiquement. La recherche de l'apyrexie ne constitue pas un objectif en soi »
Le discours du médecin, plaqué sur les images de l'enfant qui convulse est un des temps émotionnellement forts du reportage. Il est regrettable qu'il s'oppose ainsi aux efforts incessants, patiemment renouvelés des pédiatres pour la diffusion de ces nouvelles considérations de la fièvre".
Ainsi, une idée fausse (démontrée scientifiquement) est relayée avec complaisance par les médias, et aide Sanofi-Aventis à réaliser 5 % de ses ventes avec le Doliprane (réalisées à plus de 90 % en France). La petite boîte jaune et bleue accapare la première place au classement des médicaments les plus prescrits en unités, et maintient son empire face à ses 17 génériques.
La raison ? Le Doliprane n'est tout simplement pas inscrit au répertoire des génériques. Les pharmaciens n'ont donc pas le droit de proposer un paracétamol générique lorsque « Doliprane » est écrit sur l'ordonnance. Pour parer à toute velléité de changement réglementaire, le laboratoire brandit une menace sensible : les emplois. Si les génériques gagnent du terrain et si les prix baissent encore, l'usine de Lisieux (175 salariés) ne pourrait certainement pas tenir. (L'Usine Nouvelle, octobre 2009)
Il est difficile pour des patients de ne pas croire leur médecin. Mais les médecins ne sont pas infaillibles, et il est courant qu'ils soient en désaccord entre eux.
Je répète à l'attention des parents qui croient bien faire en administrant systématiquement des médicaments à leurs petits enfants : Laisser l'organisme d'un enfant jouer son rôle en produisant des anticorps (la fièvre a cette utilité) est un service à lui rendre. Les maladies de la vie courante sont non seulement le plus souvent bénignes mais aussi bénéfiques puisqu’elles permettent la constitution d’un système immunitaire robuste : à chaque fois qu’un enfant tombe malade, son organisme apprend à se défendre, notamment en fabriquant les anticorps correspondants qu’il gardera ensuite à disposition durant toute sa vie.
Bien entendu, il faut impérativement consulter un médecin si la fièvre est très élevée, ne s'atténue pas au bout de 48 h, ou si le comportement de l'enfant change, qu'il est très abattu, moins réactif, si l’aspect de sa peau a changé (pâle ou rouge ou avec des petits boutons…), et en cas de doute. (plus d'informations sur ce site)
Certains médecins prescrivent un bain glacé pour faire tomber la fièvre : c'est aussi une idée fausse et potentiellement dangereuse ! Le choc thermique induit une réaction naturelle de l'organisme qui a pour effet d'augmenter encore la température, et peut provoquer un phénomène d'hydrocution. Eventuellement un bain tiède rapide et sans séchage (c'est l'évaporation qui fait baisser la température) peut être une solution de confort.
(1) Pédiatre, expert lors de la rédaction des recommandations de l'Afssaps sur la fièvre. Expert de séminaires de formation AFPA sur la fièvre, avec le Professeur Antoine Bourrillon.
(2) - Schnaiderman D, Lahat E, Sheefer T, Aladjem M. Antipyretic effectiveness of acetaminophen in febrile seizures: ongoing prophylaxis versus sporadic usage. Eur J Pediatr. 1993 Sep;152(9):747-9.
- Van Esch A, Van Steensel-Moll HA, Steyerberg EW, Offringa M, Habbema JD, Derksen-Lubsen G. Antipyretic efficacy of ibuprofen and acetaminophen in children with febrile seizures. Arch Pediatr Adolesc Med. 1995 Jun;149(6):632-7.
- Uhari M, Rantala H, Vainionpää L, Kurttila R. Effect of acetaminophen and of low intermittent doses of diazepam on prevention of recurrences of febrile seizures. J Pediatr. 1995 Jun;126(6):991-5.
- van Stuijvenberg M, Derksen-Lubsen G, Steyerberg EW, Habbema JD, Moll HA. Randomized, controlled trial of ibuprofen syrup administered during febrile illnesses to prevent febrile seizure recurrences. Pediatrics. 1998 Nov;102(5):E51.
- Strengell T, Uhari M, Tarkka R, Uusimaa J, Alen R, Lautala P, Rantala H Antipyretic agents for preventing recurrences of febrile seizures: randomized controlled trial. Arch Pediatr Adolesc Med. 2009 Sep;163(9):799-804.
Dans une lettre adressée hier par le docteur François Corrard(1) au Professeur Jean Christophe Mercier, chef du service des urgences de l'hôpital Robert Debré-Paris, suite au reportage TV "Des enfants aux urgences" (qu'il est possible de visionner sur le site de France 5), celui-ci critique la manière dont est traité le cas de la fièvre chez l'enfant, en particulier en ce qui concerne "les convulsions".
Il critique en particulier la recommandation de prescrire systématiquement du Doliprane pour éviter les convulsions, ce qui selon lui, et la littérature scientifique(2), est en contradiction avec les recommandations de l'Afssaps. En effet, Il est maintenant assuré que les convulsions (2 à 5 % des enfants) ne sont pas corrélées à l’importance de la température, ni à ses évolutions, et que l’utilisation des antipyrétiques n’est pas préventive.
"Ce discours de médicalisation immédiate et systématique de la fièvre est en contradiction avec les recommandations Afssaps de 2005.
Elles mentionnent : « La fièvre est sans gravité par elle-même. Il n'y a pas lieu de la craindre spécifiquement. La recherche de l'apyrexie ne constitue pas un objectif en soi »
Le discours du médecin, plaqué sur les images de l'enfant qui convulse est un des temps émotionnellement forts du reportage. Il est regrettable qu'il s'oppose ainsi aux efforts incessants, patiemment renouvelés des pédiatres pour la diffusion de ces nouvelles considérations de la fièvre".
Ainsi, une idée fausse (démontrée scientifiquement) est relayée avec complaisance par les médias, et aide Sanofi-Aventis à réaliser 5 % de ses ventes avec le Doliprane (réalisées à plus de 90 % en France). La petite boîte jaune et bleue accapare la première place au classement des médicaments les plus prescrits en unités, et maintient son empire face à ses 17 génériques.
La raison ? Le Doliprane n'est tout simplement pas inscrit au répertoire des génériques. Les pharmaciens n'ont donc pas le droit de proposer un paracétamol générique lorsque « Doliprane » est écrit sur l'ordonnance. Pour parer à toute velléité de changement réglementaire, le laboratoire brandit une menace sensible : les emplois. Si les génériques gagnent du terrain et si les prix baissent encore, l'usine de Lisieux (175 salariés) ne pourrait certainement pas tenir. (L'Usine Nouvelle, octobre 2009)
Il est difficile pour des patients de ne pas croire leur médecin. Mais les médecins ne sont pas infaillibles, et il est courant qu'ils soient en désaccord entre eux.
Je répète à l'attention des parents qui croient bien faire en administrant systématiquement des médicaments à leurs petits enfants : Laisser l'organisme d'un enfant jouer son rôle en produisant des anticorps (la fièvre a cette utilité) est un service à lui rendre. Les maladies de la vie courante sont non seulement le plus souvent bénignes mais aussi bénéfiques puisqu’elles permettent la constitution d’un système immunitaire robuste : à chaque fois qu’un enfant tombe malade, son organisme apprend à se défendre, notamment en fabriquant les anticorps correspondants qu’il gardera ensuite à disposition durant toute sa vie.
Bien entendu, il faut impérativement consulter un médecin si la fièvre est très élevée, ne s'atténue pas au bout de 48 h, ou si le comportement de l'enfant change, qu'il est très abattu, moins réactif, si l’aspect de sa peau a changé (pâle ou rouge ou avec des petits boutons…), et en cas de doute. (plus d'informations sur ce site)
Certains médecins prescrivent un bain glacé pour faire tomber la fièvre : c'est aussi une idée fausse et potentiellement dangereuse ! Le choc thermique induit une réaction naturelle de l'organisme qui a pour effet d'augmenter encore la température, et peut provoquer un phénomène d'hydrocution. Eventuellement un bain tiède rapide et sans séchage (c'est l'évaporation qui fait baisser la température) peut être une solution de confort.
(1) Pédiatre, expert lors de la rédaction des recommandations de l'Afssaps sur la fièvre. Expert de séminaires de formation AFPA sur la fièvre, avec le Professeur Antoine Bourrillon.
(2) - Schnaiderman D, Lahat E, Sheefer T, Aladjem M. Antipyretic effectiveness of acetaminophen in febrile seizures: ongoing prophylaxis versus sporadic usage. Eur J Pediatr. 1993 Sep;152(9):747-9.
- Van Esch A, Van Steensel-Moll HA, Steyerberg EW, Offringa M, Habbema JD, Derksen-Lubsen G. Antipyretic efficacy of ibuprofen and acetaminophen in children with febrile seizures. Arch Pediatr Adolesc Med. 1995 Jun;149(6):632-7.
- Uhari M, Rantala H, Vainionpää L, Kurttila R. Effect of acetaminophen and of low intermittent doses of diazepam on prevention of recurrences of febrile seizures. J Pediatr. 1995 Jun;126(6):991-5.
- van Stuijvenberg M, Derksen-Lubsen G, Steyerberg EW, Habbema JD, Moll HA. Randomized, controlled trial of ibuprofen syrup administered during febrile illnesses to prevent febrile seizure recurrences. Pediatrics. 1998 Nov;102(5):E51.
- Strengell T, Uhari M, Tarkka R, Uusimaa J, Alen R, Lautala P, Rantala H Antipyretic agents for preventing recurrences of febrile seizures: randomized controlled trial. Arch Pediatr Adolesc Med. 2009 Sep;163(9):799-804.
Merci pour cette émission.
Une question que je me posais et à laquelle, sauf inattention coupable de ma part, je n'ai pas eu de réponse : quel liens a la revue prescrire avec les centres anti-poison, ou les centres de pharmacovigilance ? Est ce qu'ils travaillent uniquement sur documents, sur publications, etc..., ou ont-ils accès aux données collectées par ces centres ? Dommage qu'il n'y ait pas eu un représentant des centres de pharmacovigilance dans les invités, eux sont en première ligne pour expliquer comment marche le système de collecte des effets indésirables inattendus, comment ils sont imputés et traités, comment est prise la décision de retirer un médicament (et donc pourquoi le médiator n'a pas été retiré plus tôt...).
Une question que je me posais et à laquelle, sauf inattention coupable de ma part, je n'ai pas eu de réponse : quel liens a la revue prescrire avec les centres anti-poison, ou les centres de pharmacovigilance ? Est ce qu'ils travaillent uniquement sur documents, sur publications, etc..., ou ont-ils accès aux données collectées par ces centres ? Dommage qu'il n'y ait pas eu un représentant des centres de pharmacovigilance dans les invités, eux sont en première ligne pour expliquer comment marche le système de collecte des effets indésirables inattendus, comment ils sont imputés et traités, comment est prise la décision de retirer un médicament (et donc pourquoi le médiator n'a pas été retiré plus tôt...).
Très bonne émission.
Mais la chanson... hum hum...
Je vois pas l'intérêt d'intégrer des séquences comme ça.
@si se suffit à elle même, pourquoi chercher plus loin ?
Tant qu'il y a un bon sujet et de bons intervenants, ça marche.
Je dois l'avouer, j'ai pas pu aller jusqu'au bout de la chanson, trop de clichés, des amalgames grossiers... c'est balourd !
Mais la chanson... hum hum...
Je vois pas l'intérêt d'intégrer des séquences comme ça.
@si se suffit à elle même, pourquoi chercher plus loin ?
Tant qu'il y a un bon sujet et de bons intervenants, ça marche.
Je dois l'avouer, j'ai pas pu aller jusqu'au bout de la chanson, trop de clichés, des amalgames grossiers... c'est balourd !
Ne regardant que très très rarement TF1, je ne connaissais pas Alain Ducardonnet, cardiologue, consultant pour TF1.
Je dois avouer que les dernières minutes de votre émission l'ont rendu "attendrissant".
Sa naïveté semblait sincère sur son activité télévisuelle versus ses conflits d'intérêts. Il sera intéressant de suivre sa prochaine apparition dans le poste !!
Deux petites remarques sur cette émission intéressante mais malheureusement trop superficielle, tant il y a à dire sur cette relation curieuse dans le triangle industrie,pouvoirs publiques et médecins prescripteurs.
Pourquoi nous dit Daniel ,"Prescrire" n'alerte pas en plus gros titres....Faisons le parallèle avec ASI : Pourquoi ASI n'alerte pas plus la population des magouilles de notre 5° république... ASI , tout comme "Prescrire" fait son boulot avec l'argent qu'on lui donne.. (pour prescrire,je donne plus de 300 euros par an!) Est ce la faute du magazine si les grands médias ne font pas leur boulot en reprenant des infos pour les pros?
(j'ai bien entendu que TF1 est abonné) Au moins une info par mois pourrait faire l'objet d' article grand média.
Pour ce qui est des conflits d'intérêt, en tant qu'expert ou animateur dans des séminaires de formation pour médecin généraliste nous sommes en devoir de les signaler ,même dans des réunions n'abordant pas les prescriptions médicamenteuses. (me semble t il )
pour finir, comme le disait le canard enchainé dans un dossier " la santé à tous prix" de mars 87:
TANT QU'Y A D'LA VIE, Y A DES POIRES
les poires étant bien sur les patients en premier ,puis éventuellement les médecins manipulés et enfin le contribuable finançant l'état mécène de l'industrie pharmaceutique
Je dois avouer que les dernières minutes de votre émission l'ont rendu "attendrissant".
Sa naïveté semblait sincère sur son activité télévisuelle versus ses conflits d'intérêts. Il sera intéressant de suivre sa prochaine apparition dans le poste !!
Deux petites remarques sur cette émission intéressante mais malheureusement trop superficielle, tant il y a à dire sur cette relation curieuse dans le triangle industrie,pouvoirs publiques et médecins prescripteurs.
Pourquoi nous dit Daniel ,"Prescrire" n'alerte pas en plus gros titres....Faisons le parallèle avec ASI : Pourquoi ASI n'alerte pas plus la population des magouilles de notre 5° république... ASI , tout comme "Prescrire" fait son boulot avec l'argent qu'on lui donne.. (pour prescrire,je donne plus de 300 euros par an!) Est ce la faute du magazine si les grands médias ne font pas leur boulot en reprenant des infos pour les pros?
(j'ai bien entendu que TF1 est abonné) Au moins une info par mois pourrait faire l'objet d' article grand média.
Pour ce qui est des conflits d'intérêt, en tant qu'expert ou animateur dans des séminaires de formation pour médecin généraliste nous sommes en devoir de les signaler ,même dans des réunions n'abordant pas les prescriptions médicamenteuses. (me semble t il )
pour finir, comme le disait le canard enchainé dans un dossier " la santé à tous prix" de mars 87:
TANT QU'Y A D'LA VIE, Y A DES POIRES
les poires étant bien sur les patients en premier ,puis éventuellement les médecins manipulés et enfin le contribuable finançant l'état mécène de l'industrie pharmaceutique
Pour ceux qui ne redoute pas d'entrer dans le détail je tiens à citer cet article de "egora.fr" qui pourrait donner du grain a moudre :
L’analyse que vient de rendre public le Pr Acar, spécialiste des valvulopathies, aujourd’hui à la retraite (ancien chef de service de cardiologie à l’hôpital Tenon, Paris, et fondateur avec le Pr JP Maurat du groupe de travail Valvulopathies de la Société Française de Cardiologie) sur les liens entre benfluorex, valvulopathies et décès, jette un pavé dans la mare. En effet, tout en confirmant le lien existant entre ce médicament et l’apparition de lésions valvulaires parfois sévères, à rapprocher de celles induites par l’isoméride, le Pr Acar souligne plusieurs « points en discussion » et émet plusieurs réserves sur la méthodologie des deux grandes enquêtes statistiques réalisées par la Cnam. Il aboutit ainsi à une remise en question complète des chiffres de mortalité publiés par l’Afsaps le 15 novembre dernier, qui faisaient état de 64 décès dans Cnam2, soit, après extrapolation, une estimation de 465 décès.
Selon les propos du spécialiste, rapportés à nos confrères de l’APM le 18 janvier dernier, c’est « par curiosité » qu’il s’est penché sur les études concernant le benfluorex, affirmant n’avoir « jamais été en contact avec le laboratoire Servier, ni du temps où [il] exerçait [son] activité, ni après ».
« La principale réserve tient au mode de sélection des insuffisances valvulaires ».En effet, la méthodologie choisie est basée sur le Pmsi. Ces critèresapparaissent insuffisants aux yeux du Pr Acar car reposant seulement sur l’utilisation de 2 codes : non rhumatismal ou rhumatismal. Les étiologies ne sont pas plus précisées. « Il est très regrettable que manquent totalement des informations fondamentales :les données des échographies ; les comptes-rendus opératoires ; les examens anatomo-pathologiques des valvesexcisées » note le cardiologue.
La deuxième réserve concerne l’analyse au cas par cas de situations de décès. Et là encore, le Pr Acar affirme que « les informations disponibles sont très insuffisantes ». Au total, aucun cas ne pourrait être relié au benfluorex de façon certaine. Sur les 64 décès, il constate que 7 observations manquent de tout diagnostic cardiologique, et que sur les 57 cas restants, le benfluorex « n’est pas vraiment en cause », dans 11 cas ; et qu’il « pourrait être en cause au même titre qu’une autre étiologie » dans les 46 autres. « On ne peut évidemment éliminer des causes associées dont le benfluorex mais cela reste une hypothèse » ajoute le spécialiste.
Il souligne, par ailleurs, l’âge des personnes décédées (69 ans), supérieur à la moyenne des âges des patients sous Médiator (52,8 ans), de même de même que le nombre très élevé des patients en ALD dans cette étude, suggérant un nombre important de comorbidités.
Jean Acar conclut que « ces enquêtes ne permettent pas une estimation fiable de la fréquence des valvulopathies sévères liées au benfluorex. De ce fait, toute extrapolation sur ces bases à l’ensemble des patients exposés au benfluorex nous paraît arbitraire ». Il propose de réaliser de nouvelles études en prenant comme base d’études les seuls cas opérés d’insuffisance valvulaire sévères sans étiologie reconnue, avec un groupe contrôle exempt de tout traitement par benfluorex.
En savoir plus
Le rapport est disponible dans son intégralité sur www.cardiologie-francophone.com
L’analyse que vient de rendre public le Pr Acar, spécialiste des valvulopathies, aujourd’hui à la retraite (ancien chef de service de cardiologie à l’hôpital Tenon, Paris, et fondateur avec le Pr JP Maurat du groupe de travail Valvulopathies de la Société Française de Cardiologie) sur les liens entre benfluorex, valvulopathies et décès, jette un pavé dans la mare. En effet, tout en confirmant le lien existant entre ce médicament et l’apparition de lésions valvulaires parfois sévères, à rapprocher de celles induites par l’isoméride, le Pr Acar souligne plusieurs « points en discussion » et émet plusieurs réserves sur la méthodologie des deux grandes enquêtes statistiques réalisées par la Cnam. Il aboutit ainsi à une remise en question complète des chiffres de mortalité publiés par l’Afsaps le 15 novembre dernier, qui faisaient état de 64 décès dans Cnam2, soit, après extrapolation, une estimation de 465 décès.
Selon les propos du spécialiste, rapportés à nos confrères de l’APM le 18 janvier dernier, c’est « par curiosité » qu’il s’est penché sur les études concernant le benfluorex, affirmant n’avoir « jamais été en contact avec le laboratoire Servier, ni du temps où [il] exerçait [son] activité, ni après ».
« La principale réserve tient au mode de sélection des insuffisances valvulaires ».En effet, la méthodologie choisie est basée sur le Pmsi. Ces critèresapparaissent insuffisants aux yeux du Pr Acar car reposant seulement sur l’utilisation de 2 codes : non rhumatismal ou rhumatismal. Les étiologies ne sont pas plus précisées. « Il est très regrettable que manquent totalement des informations fondamentales :les données des échographies ; les comptes-rendus opératoires ; les examens anatomo-pathologiques des valvesexcisées » note le cardiologue.
La deuxième réserve concerne l’analyse au cas par cas de situations de décès. Et là encore, le Pr Acar affirme que « les informations disponibles sont très insuffisantes ». Au total, aucun cas ne pourrait être relié au benfluorex de façon certaine. Sur les 64 décès, il constate que 7 observations manquent de tout diagnostic cardiologique, et que sur les 57 cas restants, le benfluorex « n’est pas vraiment en cause », dans 11 cas ; et qu’il « pourrait être en cause au même titre qu’une autre étiologie » dans les 46 autres. « On ne peut évidemment éliminer des causes associées dont le benfluorex mais cela reste une hypothèse » ajoute le spécialiste.
Il souligne, par ailleurs, l’âge des personnes décédées (69 ans), supérieur à la moyenne des âges des patients sous Médiator (52,8 ans), de même de même que le nombre très élevé des patients en ALD dans cette étude, suggérant un nombre important de comorbidités.
Jean Acar conclut que « ces enquêtes ne permettent pas une estimation fiable de la fréquence des valvulopathies sévères liées au benfluorex. De ce fait, toute extrapolation sur ces bases à l’ensemble des patients exposés au benfluorex nous paraît arbitraire ». Il propose de réaliser de nouvelles études en prenant comme base d’études les seuls cas opérés d’insuffisance valvulaire sévères sans étiologie reconnue, avec un groupe contrôle exempt de tout traitement par benfluorex.
En savoir plus
Le rapport est disponible dans son intégralité sur www.cardiologie-francophone.com
sécurité social, laboratoires, médecins, hôpitaux, pharmaciens, actionnaires, médias, fabricants d'emballages, politiques, publicitaires,... à qui profite le crime ? (je pèse mes mots)
" La France est un pays où la surconsommation médicamenteuse est flagrante et injustifiée : nous consommons 19 fois plus de vasodilatateurs qu’au Royaume-Uni ; 3 fois plus de psychotropes qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. »
je me demande, ce type de traitement n'est délivré que sous prescription médicale ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Iatrog%C3%A8ne
"La grippe A a causé en 6 mois près de 3‘500 décès dans le monde entier, et l’on met des milliards pour la prévention et les traitements. Les maladies iatrogènes ont causé la mort d’environ 10‘000 personnes en France en 6 mois, soit - rapporté au monde entier - près de 300 fois plus. Combien pour leur prévention?"http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/09/30/grippe-a-3%E2%80%98500-deces-maladies-iatrogenes-300-fois-plus.html
sinon une petite enquête fait par "que choisir" http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/maladie-medecine/medicament/communique-les-antibiotiques-c-est-toujours-trop-automatique
" La France est un pays où la surconsommation médicamenteuse est flagrante et injustifiée : nous consommons 19 fois plus de vasodilatateurs qu’au Royaume-Uni ; 3 fois plus de psychotropes qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. »
je me demande, ce type de traitement n'est délivré que sous prescription médicale ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Iatrog%C3%A8ne
"La grippe A a causé en 6 mois près de 3‘500 décès dans le monde entier, et l’on met des milliards pour la prévention et les traitements. Les maladies iatrogènes ont causé la mort d’environ 10‘000 personnes en France en 6 mois, soit - rapporté au monde entier - près de 300 fois plus. Combien pour leur prévention?"http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/09/30/grippe-a-3%E2%80%98500-deces-maladies-iatrogenes-300-fois-plus.html
sinon une petite enquête fait par "que choisir" http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/maladie-medecine/medicament/communique-les-antibiotiques-c-est-toujours-trop-automatique
Il me semble que vos émissions se calent maintenant trop sur l'actualité immédiate et sur la politique. L'émission sur France 5 abordait d'autres sujets plus larges et donc moins "anecdotiques" : le documentaire, la télé-réalité, les programmes courts, le traitement d'un sujet vu sur une longue période. Ce que j'aimais dans cette émission c'est le recul, l'analyse.
Aujourd’hui vos émissions réagissent trop vite à mon sens aux polémiques médiatiques d'une semaine et montrent une orientation politique trop marquée. J'aimerais moi aussi sortir au plus vite du Sarkozistan mais une manière d'y arriver est de ne pas parler tout le temps de notre bien-aimé monarque.
Pourquoi ne pas faire des analyses plus larges sur l'état de la télévision et des médias. Les polémiques pseudopolitiques sont déjà présentes partout: Marianne, Libération, ...Les mêmes politiques sont invités matin et soir dans toutes les émissions radio et télé. J'en ai déjà marre de la présidentielle 2012 qui arrive dans un an et demi.
Pourquoi des émissions comme ce soir ou jamais ne font que des sujets liés à l'actualité immédiate, pourquoi voit-on des politiques dans les émissions de divertissement type Ruquier-Druquer ? Il me semble que les politiques n'ont jamais été aussi présents pour dire aussi peu de choses. Merci de ne pas rajouter à ce brouhaha et de trouver de temps en temps des sujets plus larges et diversifiés.
Aujourd’hui vos émissions réagissent trop vite à mon sens aux polémiques médiatiques d'une semaine et montrent une orientation politique trop marquée. J'aimerais moi aussi sortir au plus vite du Sarkozistan mais une manière d'y arriver est de ne pas parler tout le temps de notre bien-aimé monarque.
Pourquoi ne pas faire des analyses plus larges sur l'état de la télévision et des médias. Les polémiques pseudopolitiques sont déjà présentes partout: Marianne, Libération, ...Les mêmes politiques sont invités matin et soir dans toutes les émissions radio et télé. J'en ai déjà marre de la présidentielle 2012 qui arrive dans un an et demi.
Pourquoi des émissions comme ce soir ou jamais ne font que des sujets liés à l'actualité immédiate, pourquoi voit-on des politiques dans les émissions de divertissement type Ruquier-Druquer ? Il me semble que les politiques n'ont jamais été aussi présents pour dire aussi peu de choses. Merci de ne pas rajouter à ce brouhaha et de trouver de temps en temps des sujets plus larges et diversifiés.
A gauche : l'affaire du sang contaminé
A droite : LE médiator
A gauche : le frégates de Taiwan
A droite : Les sous marins pakistanais
A gauche : les écoutes
A droite : les écoutes
etc.
Bien que j'ai l'intime conviction que la droite se traîne plus de casseroles au cul que la gauche, je commence à en avoir marre de ces politiques. Il est temps qu'il y ait un bon coup de balais dans tout ça. NON?
A droite : LE médiator
A gauche : le frégates de Taiwan
A droite : Les sous marins pakistanais
A gauche : les écoutes
A droite : les écoutes
etc.
Bien que j'ai l'intime conviction que la droite se traîne plus de casseroles au cul que la gauche, je commence à en avoir marre de ces politiques. Il est temps qu'il y ait un bon coup de balais dans tout ça. NON?
Bonjour,
Merci à l'équipe d'ASI de s'être enfin penchée sur cette question à savoir du lobbying tous azimuts (en direction tant du grand public que des professionnels de la santé via toutes sortes de médias/support) de l'industrie pharmaceutique.
J'espère qu'avec ces "révélations", vous allez en saisir l'importance (et la gravité puisqu'il y a jusqu'à possibilité de mort d'homme) et décider de créer une petite équipe chargée de débusquer au fil des jours leur présence derrière la totalité des pseudo-informations et pseudo-reportages sur la santé au sens large: du vaccin antigrippe au pseudo-traitement de la maladie d'Alzheimer) dans tous les médias. Et n'hésitez pas à lever le lièvre du conflit d'intérêts chez tous les médecins-correspondants des rédactions....
En ce qui concerne votre émission, la prestation du Confrère de Prescrire était sans faille et d'une rare clarté; je n'en dirais pas autant de celui de TF1.....et pour cause....
Un petit conseil à chacun: lire le livre traduit de l'allemand: "les inventeurs de maladies" dont je ne sais plus le nom de l'auteur; édifiant aussi; aller aussi sur le site le Martin Winckler -orthographe à vérifier et auteur de La maladie de Sachs- (qui fut, en son temps -il y a quelques années-, viré de France Inter sans doute pour ses propos libres sur les médicaments)
Merci à l'équipe d'ASI de s'être enfin penchée sur cette question à savoir du lobbying tous azimuts (en direction tant du grand public que des professionnels de la santé via toutes sortes de médias/support) de l'industrie pharmaceutique.
J'espère qu'avec ces "révélations", vous allez en saisir l'importance (et la gravité puisqu'il y a jusqu'à possibilité de mort d'homme) et décider de créer une petite équipe chargée de débusquer au fil des jours leur présence derrière la totalité des pseudo-informations et pseudo-reportages sur la santé au sens large: du vaccin antigrippe au pseudo-traitement de la maladie d'Alzheimer) dans tous les médias. Et n'hésitez pas à lever le lièvre du conflit d'intérêts chez tous les médecins-correspondants des rédactions....
En ce qui concerne votre émission, la prestation du Confrère de Prescrire était sans faille et d'une rare clarté; je n'en dirais pas autant de celui de TF1.....et pour cause....
Un petit conseil à chacun: lire le livre traduit de l'allemand: "les inventeurs de maladies" dont je ne sais plus le nom de l'auteur; édifiant aussi; aller aussi sur le site le Martin Winckler -orthographe à vérifier et auteur de La maladie de Sachs- (qui fut, en son temps -il y a quelques années-, viré de France Inter sans doute pour ses propos libres sur les médicaments)
Ce que j'ai compris de cette émission, bien expliqué ou entre les lignes ou contre les lignes :
- qu'on peut arrêter un médicament, s'il est dangereux, même si la maladie qu'on a est grave, de préférence en allant voir son médecin pour se faire prescrire quelque chose d'autre.
- que le lobbying, ce n'est pas le financement de la recherche et/ou des formations continues, pas tout à fait d'accord avec Anne-So, le lobbying, c'est l'industrie de l'influence. Alors que dans le cas qui nous occupe, l'Etat français a tout abandonné aux mains des laboratoires pharmaceutiques : le choix des thèmes d'études, leur conduite, l'analyse de leurs résultats, la formation des étudiants et la formation/information des médecins, la participation aux agences d'évaluation et de mise sur le marché, tout ça encore soutenu par des campagnes de marketing direct (visiteurs médicaux) et indirect (le lobbying dans les instances politiques, de santé et médiatiques).
- que la fonction de Prescrire n'est pas une fonction d'alerte, mais une fonction d'information des médecins. Petit doute toutefois non levé par l'émission, est-ce qu'une analyse montrant les risques d'un médicament peut être démentie dans le temps ? (Ce qu'induisait le médecin médiatique de TF1). Dans ce cas, une rubrique Alerte dans Prescrire serait la bienvenue.
Et pour finir, je me demande si un des critères important ne serait pas de vérifier auprès de son médecin référent qu'il est bien abonné à Prescrire et qu'il refuse la visite des visiteurs médicaux. Je vais m'empresser d'appliquer cette règle à mon toubib.
http://anthropia.blogg.org
- qu'on peut arrêter un médicament, s'il est dangereux, même si la maladie qu'on a est grave, de préférence en allant voir son médecin pour se faire prescrire quelque chose d'autre.
- que le lobbying, ce n'est pas le financement de la recherche et/ou des formations continues, pas tout à fait d'accord avec Anne-So, le lobbying, c'est l'industrie de l'influence. Alors que dans le cas qui nous occupe, l'Etat français a tout abandonné aux mains des laboratoires pharmaceutiques : le choix des thèmes d'études, leur conduite, l'analyse de leurs résultats, la formation des étudiants et la formation/information des médecins, la participation aux agences d'évaluation et de mise sur le marché, tout ça encore soutenu par des campagnes de marketing direct (visiteurs médicaux) et indirect (le lobbying dans les instances politiques, de santé et médiatiques).
- que la fonction de Prescrire n'est pas une fonction d'alerte, mais une fonction d'information des médecins. Petit doute toutefois non levé par l'émission, est-ce qu'une analyse montrant les risques d'un médicament peut être démentie dans le temps ? (Ce qu'induisait le médecin médiatique de TF1). Dans ce cas, une rubrique Alerte dans Prescrire serait la bienvenue.
Et pour finir, je me demande si un des critères important ne serait pas de vérifier auprès de son médecin référent qu'il est bien abonné à Prescrire et qu'il refuse la visite des visiteurs médicaux. Je vais m'empresser d'appliquer cette règle à mon toubib.
http://anthropia.blogg.org
J'ai eu beau regardé l'émission un dimanche, la chanson à la fin ce n'est pas possible, ça décrébilise l'émission.
Alors évidement on peut appuyer sur STOP ce que j'ai fait assez vite mais cet ajout touche à l'image d'ASI et ça je le déplore.
Franchement il faut repenser la formule bien que je suis sur qu'il y en a qui aiment.
S'il vous plaît arrêtez de tenter de faire le buzz avec, je doute fort de son impact positif, ça pourrait même rétrécir le public potentiel d'ASI.
Vous pouvez lui confier une rubrique/article séparé ou "on est pas obligé de passer", mais l'insérer dans l'émission n"est pas une bonne idée.
Je ne vous reproche pas d'essayer des choses nouvelles, on a droit de faire des essais mais attention là ça brouille l'image ;)
Alors évidement on peut appuyer sur STOP ce que j'ai fait assez vite mais cet ajout touche à l'image d'ASI et ça je le déplore.
Franchement il faut repenser la formule bien que je suis sur qu'il y en a qui aiment.
S'il vous plaît arrêtez de tenter de faire le buzz avec, je doute fort de son impact positif, ça pourrait même rétrécir le public potentiel d'ASI.
Vous pouvez lui confier une rubrique/article séparé ou "on est pas obligé de passer", mais l'insérer dans l'émission n"est pas une bonne idée.
Je ne vous reproche pas d'essayer des choses nouvelles, on a droit de faire des essais mais attention là ça brouille l'image ;)
J'ai suivi l'année dernière des formations gratuites données par l'association Fondation Sciences Citoyennes, qui dénonce les conflits d'intéret, et particulièrement dans le domaine de la santé: c'est en effet dans ce domaine que les lobbies (pharmaceutiques) sont les plus puissants (en terme de moyens financiers, et donc de gens). Ces conflits d'intéret sont étonnants: des médecins renommés en arrivent à accepter de signer des papiers, sans en connaître le contenu. Et le seul fait que leur nom soit au bas de la page donne un caractère légitime au contenu. Un autre aspect savoureux est la notion de conflit d'intérêt mineur / majeur (concept introduit par le milieu pharmaceutique, et dans lequel s'empêtre, dans l'extrait des Médicamenteurs, le Docteur responsable): il n'y a pas de mineur et de majeur, il y a conflit d'intérêt, point barre! Même un crayon comme cadeau, est un cadeau, qui a un impact sur le médecin qui le reçoit. Sinon, pourquoi l'industrie (c'est pas savoureux ça aussi?) pharmaceutique s'échinerait à produire des millions de ces saloperies?
Je ne suis pas pour un Prescrire grand public, mais pour des journalistes et des politiciens qui font leur boulot et ce pour quoi ils sont élus, au lieu de parler à longueur d'onde et de pages, de faits divers, d'insécurité, de sport. Que l'Express sorte cette double page, à ce moment-là, est une vaste blague. Mais on en revient aux mêmes discussions que par rapport à l'affaire Karachi, la Françafrique, etc. Indépendance, intégrité, conflit d'intérêt, etc.
Je ne suis pas pour un Prescrire grand public, mais pour des journalistes et des politiciens qui font leur boulot et ce pour quoi ils sont élus, au lieu de parler à longueur d'onde et de pages, de faits divers, d'insécurité, de sport. Que l'Express sorte cette double page, à ce moment-là, est une vaste blague. Mais on en revient aux mêmes discussions que par rapport à l'affaire Karachi, la Françafrique, etc. Indépendance, intégrité, conflit d'intérêt, etc.
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Et les Gaspards imprimés sur les boites de médicaments (avec la date de dernière évaluation) ?
Ça ne devrait pas être très compliqué à faire ... hein ?
Ça ne devrait pas être très compliqué à faire ... hein ?
Excellente émission
(procès du libéralisme qui nous tue)
excellemment conclue par la Parisienne libérée et réjouissante...
merci
(procès du libéralisme qui nous tue)
excellemment conclue par la Parisienne libérée et réjouissante...
merci
Moi j'ai trouvé ça un peu mou.
Autant c'était intéressant de savoir comment fonctionnait Prescrire et à quoi ça servait, autant ça durait des plombes et à aucun moment on n'a eu une vision un peu large de ce qui s'est passé. Un peu préparée vite, non, cette émission, malgré la qualité des intervenants, ou bien ça ne vous intéressait pas pas que ça ?
Tous ces morts qui sont tombés pour le compte en banque de Servier. C'est moins impressionnant que les morts tunisiens, hein ? Mais pourtant ça en a fait beaucoup plus, de morts, et il n'y aura pas de jours de deuils pour eux.
Ces valvules qui se sont abîmées et ont cédé parce que cette société pharmaceutique préférait faire de la réclame et du lobbying plutôt que de la recherche.
Certes, c'est une société commerciale, qui vend des médicaments au lieu de lessive mais qui a l'impression de vendre de la lessive, sans qu'il n'y ait de conséquences sanitaires.
Le tout est d'actionner les bonnes personnes au bon emplacement au bon moment, et d'empêcher que ça se voie.
Le scandale du sang contaminé, on pouvait dire qu'on ne savait pas, mais là, on a fait une réforme qui devait empêcher que ça se reproduise, et il semble que ce soit pire : on sait et on ne fait rien....
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la santé, ....
Autant c'était intéressant de savoir comment fonctionnait Prescrire et à quoi ça servait, autant ça durait des plombes et à aucun moment on n'a eu une vision un peu large de ce qui s'est passé. Un peu préparée vite, non, cette émission, malgré la qualité des intervenants, ou bien ça ne vous intéressait pas pas que ça ?
Tous ces morts qui sont tombés pour le compte en banque de Servier. C'est moins impressionnant que les morts tunisiens, hein ? Mais pourtant ça en a fait beaucoup plus, de morts, et il n'y aura pas de jours de deuils pour eux.
Ces valvules qui se sont abîmées et ont cédé parce que cette société pharmaceutique préférait faire de la réclame et du lobbying plutôt que de la recherche.
Certes, c'est une société commerciale, qui vend des médicaments au lieu de lessive mais qui a l'impression de vendre de la lessive, sans qu'il n'y ait de conséquences sanitaires.
Le tout est d'actionner les bonnes personnes au bon emplacement au bon moment, et d'empêcher que ça se voie.
Le scandale du sang contaminé, on pouvait dire qu'on ne savait pas, mais là, on a fait une réforme qui devait empêcher que ça se reproduise, et il semble que ce soit pire : on sait et on ne fait rien....
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la santé, ....
Je regrette simplement que personne ne se pose cette question fort à propos évoquée dès novembre 2010 par Marc Girard.
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article168&lang=fr
Pour le coup cette émission est un peu en retard et dans la ligne du discours dominant. Il aurait fallu réinviter Marc Girard, une autre fois peut être ?
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article168&lang=fr
Pour le coup cette émission est un peu en retard et dans la ligne du discours dominant. Il aurait fallu réinviter Marc Girard, une autre fois peut être ?
attention à la revue prescrire ; ils sont anti tout. A leurs yeux, aucun nouveau médicament n'a d'intérêt ; les articles ne sont jamais signés ; je ne suis pas sûr qu'il y ait un comité de lecture ; ils revendiquent de n'avoir aucun lien avec les labos pharmaceutiques, et c'est très bien
conclusion :
vigilance, discernement, et information
dixit mon dok...j ai posé la question puisque mon médok figure dans la liste(pas de bol! lol)...je suis là, depuis 2 ans grâce à ce dernier je ne l oublie pas non +...
pour les Labos leur moteur..l argent, donc question impartialité !!!! euuuuhhhh....après que mon avis sur les labos, que je dois engraisser depuis deux ans...mais qui ont fait que je suis là....donc complicate tout ca...
conclusion :
vigilance, discernement, et information
dixit mon dok...j ai posé la question puisque mon médok figure dans la liste(pas de bol! lol)...je suis là, depuis 2 ans grâce à ce dernier je ne l oublie pas non +...
pour les Labos leur moteur..l argent, donc question impartialité !!!! euuuuhhhh....après que mon avis sur les labos, que je dois engraisser depuis deux ans...mais qui ont fait que je suis là....donc complicate tout ca...
Voilà une émission d'intérêt public !
Une remarque sur la question de DS concernant l'Express : Pourquoi ce journal ne s'est pas emparé du sujet avant ? La réponse est évidente, vous la connaissez : pourquoi @si ne s'est pas emparé du sujet avant ? Pour les mêmes raisons que l'Express. Ce n'était pas à la mode.
Des affaires médicales, Prescrire en est plein. J'avais signalé cette revue sur ce forum il y a longtemps déjà. Mais quel intérêt cela avait-il ?
De même, j'ai déjà aussi soulevé la question de l'abus de sodium sur ce forum, ou sur d'autres sites sur Internet. Mais quel intérêt cela a-t-il ? Ce n'est qu'une info parmi tant d'autres… Tant que ce n'est pas à la mode, on ne s'en soucie guère, qu'il en résulte des milliers de morts n'intéresse pas grand monde…
Le sodium (le sel qu'on ingère) est le premier facteur d'hypertension artérielle (HTA). Notre consommation est deux ou trois fois supérieure aux recommandations scientifiques. Selon le professeur Meneton de l'Inserm, l'HTA due à l'excès de consommation de sodium causerait 25 000 morts par an.
On découvre alors que le sel a un fort pouvoir addictif, qu'il a des avantages gustatifs, et que l'industrie agro-alimentaire a un intérêt certain à vendre des aliments trop salés. Grâce à sa faculté de rétention d'eau, le chlorure de sodium augmente artificiellement le poids d'un certain nombre de produits, et en conséquence leur prix de vente au kilo. De plus le sel donne soif, et les géants de l'alimentation industrielle sont aussi des vendeurs de boisson.
Pour palier à cette augmentation de l'HTA, l'industrie pharmaceutique vend donc des anti-HTA, qui sont financés en réalité par l'assurance-maladie. Mais ne serait-il pas plus logique d'obliger les industriels à baisser le taux de sodium des préparations culinaires ?
Là où la puissance des lobbies devient néfaste, c'est quand elle fait pression pour qu'on ne change surtout rien à un système financièrement gagnant. Quelques exemples :
- Une plainte en diffamation a été déposée par le lobby du sel (Comité des Salines de France et Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est) à l’égard d’un magazine (TOC) et de Pierre Meneton pour la publication de l’article "Sel, le vice caché", en 2006. Fort heureusement, celui-ci a été relaxé en 2008. Au cours de ce procès, l'ancien directeur général de la Santé Joël Ménard a déclaré : "Cela fait plus de 20 ans qu'un lobby du sel fait de la désinformation sur le lien entre l'excès de sel et les effets délétères sur la santé (...) alors que des dizaines de publications scientifiques disent le contraire", accusant le lobby de produire "des chiffres minorés" notamment sur le sel caché, préincorporé dans les aliments.
- Une association scientifique vient d'être créée pour promouvoir l’intérêt de limiter les taux de sodium dans les produits alimentaires. De nombreux membres ont été contraints de la quitter sous la pression de grands groupes agro-alimentaires avec lesquels ils travaillaient. En tant que webmaster du site de cette association, j'ai personnellement effacé plusieurs noms de la liste des membres (Ce n'est donc pas une rumeur, mais je me refuse à citer des noms pour ne pas compromettre les gens en question).
Ainsi, la santé publique n'est pas un paramètre dont les industriels tiennent compte, seule compte le chiffre d'affaire. Et ceci est valable pour l'industrie pharmaceutique, comme pour l'industrie agro-alimentaire (qui vend d'ailleurs des "produits santé", merveilleuse invention marketing).
25 000 morts par an, c'est autre chose que le Médiator, pourtant qui s'en émeut ?
Quelques références pour justifier mon propos :
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-22/overdose-de-sel-dans-l-assiette-des-francais/920/0/68037
http://www.salt.asso.fr/
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique118
http://afp.google.com/article/ALeqM5jsZnpNxHLkVhcn_N6yYGJICWywjw
Une remarque sur la question de DS concernant l'Express : Pourquoi ce journal ne s'est pas emparé du sujet avant ? La réponse est évidente, vous la connaissez : pourquoi @si ne s'est pas emparé du sujet avant ? Pour les mêmes raisons que l'Express. Ce n'était pas à la mode.
Des affaires médicales, Prescrire en est plein. J'avais signalé cette revue sur ce forum il y a longtemps déjà. Mais quel intérêt cela avait-il ?
De même, j'ai déjà aussi soulevé la question de l'abus de sodium sur ce forum, ou sur d'autres sites sur Internet. Mais quel intérêt cela a-t-il ? Ce n'est qu'une info parmi tant d'autres… Tant que ce n'est pas à la mode, on ne s'en soucie guère, qu'il en résulte des milliers de morts n'intéresse pas grand monde…
Le sodium (le sel qu'on ingère) est le premier facteur d'hypertension artérielle (HTA). Notre consommation est deux ou trois fois supérieure aux recommandations scientifiques. Selon le professeur Meneton de l'Inserm, l'HTA due à l'excès de consommation de sodium causerait 25 000 morts par an.
On découvre alors que le sel a un fort pouvoir addictif, qu'il a des avantages gustatifs, et que l'industrie agro-alimentaire a un intérêt certain à vendre des aliments trop salés. Grâce à sa faculté de rétention d'eau, le chlorure de sodium augmente artificiellement le poids d'un certain nombre de produits, et en conséquence leur prix de vente au kilo. De plus le sel donne soif, et les géants de l'alimentation industrielle sont aussi des vendeurs de boisson.
Pour palier à cette augmentation de l'HTA, l'industrie pharmaceutique vend donc des anti-HTA, qui sont financés en réalité par l'assurance-maladie. Mais ne serait-il pas plus logique d'obliger les industriels à baisser le taux de sodium des préparations culinaires ?
Là où la puissance des lobbies devient néfaste, c'est quand elle fait pression pour qu'on ne change surtout rien à un système financièrement gagnant. Quelques exemples :
- Une plainte en diffamation a été déposée par le lobby du sel (Comité des Salines de France et Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est) à l’égard d’un magazine (TOC) et de Pierre Meneton pour la publication de l’article "Sel, le vice caché", en 2006. Fort heureusement, celui-ci a été relaxé en 2008. Au cours de ce procès, l'ancien directeur général de la Santé Joël Ménard a déclaré : "Cela fait plus de 20 ans qu'un lobby du sel fait de la désinformation sur le lien entre l'excès de sel et les effets délétères sur la santé (...) alors que des dizaines de publications scientifiques disent le contraire", accusant le lobby de produire "des chiffres minorés" notamment sur le sel caché, préincorporé dans les aliments.
- Une association scientifique vient d'être créée pour promouvoir l’intérêt de limiter les taux de sodium dans les produits alimentaires. De nombreux membres ont été contraints de la quitter sous la pression de grands groupes agro-alimentaires avec lesquels ils travaillaient. En tant que webmaster du site de cette association, j'ai personnellement effacé plusieurs noms de la liste des membres (Ce n'est donc pas une rumeur, mais je me refuse à citer des noms pour ne pas compromettre les gens en question).
Ainsi, la santé publique n'est pas un paramètre dont les industriels tiennent compte, seule compte le chiffre d'affaire. Et ceci est valable pour l'industrie pharmaceutique, comme pour l'industrie agro-alimentaire (qui vend d'ailleurs des "produits santé", merveilleuse invention marketing).
25 000 morts par an, c'est autre chose que le Médiator, pourtant qui s'en émeut ?
Quelques références pour justifier mon propos :
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-22/overdose-de-sel-dans-l-assiette-des-francais/920/0/68037
http://www.salt.asso.fr/
http://sciencescitoyennes.org/spip.php?rubrique118
http://afp.google.com/article/ALeqM5jsZnpNxHLkVhcn_N6yYGJICWywjw
Déjà dit dans ce forum, mais je répète : considérablement agacé par DS qui reproche à des experts de ne pas être des journalistes, et il a une tellement haute idée du journalisme qu'il en oublie qu'aujourd'hui c'est justement dans l'articulation entre d'experts et journalistes. Si cette articulation n'existe pas, alors les journalistes ne servent à rien, c'est le cas. Intéressant de voir que certains commentaires sont bien plus intéressants que le sujet et son traitement dans cette émission.
Je l'ai déja signalé, mais je suis surpris qu'il ne soit fait nulle part référence au combat mené par le docteur O. Roujansky dans les années 1970 contre les pratiques promotionnelles et publicitaires des laboratoires Servier (plainte portée contre Servier en juillet 1978 pour publicité mensongère devant le procureur de la république), qu'il avait identifiées comme particulièrement dangereuse.
(voir revue Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf http://www.pratiques.fr/IMG/pdf/Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf)
La plainte concernait le Pondéral Retard et aboutit au retrait de ce produit quelques années plus tard (après plusieurs cas d'effets secondaires analogues à ceux des patients traités au Médiator). Mêmes effets que le Médiator? Pas étonnant, il s'agit de la même molécule, dont la dangerosité était donc bien connue dès le départ .... Qu'on ne dise pas qu'on ne savait pas, et surtout que Servier ne savait pas que le Mediator était dangereux.
La disparition quasiment totale sur inernet de toute référence à cette histoire et à l'historique chargé concernant ce laboratoire et ce produit me laisse à penser qu'il y a eu une (efficace) campagne de nettoyage sur le net (menée par qui???).
(voir revue Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf http://www.pratiques.fr/IMG/pdf/Pratiques_no_25-26_dossier_Servier.pdf)
La plainte concernait le Pondéral Retard et aboutit au retrait de ce produit quelques années plus tard (après plusieurs cas d'effets secondaires analogues à ceux des patients traités au Médiator). Mêmes effets que le Médiator? Pas étonnant, il s'agit de la même molécule, dont la dangerosité était donc bien connue dès le départ .... Qu'on ne dise pas qu'on ne savait pas, et surtout que Servier ne savait pas que le Mediator était dangereux.
La disparition quasiment totale sur inernet de toute référence à cette histoire et à l'historique chargé concernant ce laboratoire et ce produit me laisse à penser qu'il y a eu une (efficace) campagne de nettoyage sur le net (menée par qui???).
Pour paraphraser... mon titre... : bonne émission !
Je voudrais vous rappeler Daniel, une phrase prononcée par Frédéric Lordon sur votre plateau il y a deux ans et demi... vous lui reprochiez (amicalement) de ne pas souhaiter intervenir sur les plateaux télé afin de venir y développer ses analyses. Comme vous reprochez (gentiment) à Prescrire de ne pas se plier à certaines règles journalistico-marketing... Lordon vous avait répondu : "La division du travail, c'est pas fait pour les chiens". Prescrire fait des articles, ses abonnés sont des professionnels et des journalistes, à eux donc de s'appuyer sur ces articles pour alimenter leurs réflexion et leurs propres articles... si Prescrire était vendu à 200 000 exemplaires, en kiosque, alors sans doute devraient-ils hiérarchiser leurs articles selon une "nomenclature" et des codes journalistiques. En l'occurrence, ils s'adressent à des spécialistes qui ont absolument tous les codes pour capter les informations... charges à ces spécialistes et professionnels de faire passer l'info, de se charger EUX de la popularisation auprès du large public. Parce que... la division du travail, c'est pas fait pour les chiens...
Je voudrais vous rappeler Daniel, une phrase prononcée par Frédéric Lordon sur votre plateau il y a deux ans et demi... vous lui reprochiez (amicalement) de ne pas souhaiter intervenir sur les plateaux télé afin de venir y développer ses analyses. Comme vous reprochez (gentiment) à Prescrire de ne pas se plier à certaines règles journalistico-marketing... Lordon vous avait répondu : "La division du travail, c'est pas fait pour les chiens". Prescrire fait des articles, ses abonnés sont des professionnels et des journalistes, à eux donc de s'appuyer sur ces articles pour alimenter leurs réflexion et leurs propres articles... si Prescrire était vendu à 200 000 exemplaires, en kiosque, alors sans doute devraient-ils hiérarchiser leurs articles selon une "nomenclature" et des codes journalistiques. En l'occurrence, ils s'adressent à des spécialistes qui ont absolument tous les codes pour capter les informations... charges à ces spécialistes et professionnels de faire passer l'info, de se charger EUX de la popularisation auprès du large public. Parce que... la division du travail, c'est pas fait pour les chiens...
Je ne connaissais pas la Parisienne Libérée et l'écouter chansonner l'actualité me met de bonne humeur.
Sinon, émission un peu longue mais intéressante sur un sujet très important et symptomatique de nos sociétés contemporaines.
Sinon, émission un peu longue mais intéressante sur un sujet très important et symptomatique de nos sociétés contemporaines.
Très beau sujet d'émission !
Il est vrai qu'on se demande souvent comment se creuse le trou de la Sécu...et si ce n'était pas tant la faute des citoyens que du pharmaco-business ?
A cette seule idée, on voit frémir nos élites tant les liens, backchich et autres mariages douteux semblent révéler le naufrage annoncé de la Sécurité sociale sur l'autel des profits de nos "champions nationaux".
Il y a 2 ou 3 ans, j'ai vu une émission très pédagogue sur France 5 qui récapitulait assez ces mécanismes pour les non-initiés que nous sommes : Les Médicamenteurs
Je ne sais pas si elle est disponible si le web mais c'est un très bon complément de cette émission.
Il est vrai qu'on se demande souvent comment se creuse le trou de la Sécu...et si ce n'était pas tant la faute des citoyens que du pharmaco-business ?
A cette seule idée, on voit frémir nos élites tant les liens, backchich et autres mariages douteux semblent révéler le naufrage annoncé de la Sécurité sociale sur l'autel des profits de nos "champions nationaux".
Il y a 2 ou 3 ans, j'ai vu une émission très pédagogue sur France 5 qui récapitulait assez ces mécanismes pour les non-initiés que nous sommes : Les Médicamenteurs
Je ne sais pas si elle est disponible si le web mais c'est un très bon complément de cette émission.
Euh...racket sur la sécu ça serait pas mal aussi !
A un moment, je me disais qu'on allait nous vendre de la merde tellement bien emballée qu'on ne la reconnaitrait pas, bien traitée chimiquement pour ne pas avoir d'odeur... Bientôt ou c'est déjà là ?
A un moment, je me disais qu'on allait nous vendre de la merde tellement bien emballée qu'on ne la reconnaitrait pas, bien traitée chimiquement pour ne pas avoir d'odeur... Bientôt ou c'est déjà là ?
désolé de ne pas foncièrement approfondir le débat mais la chanson est ridicule et déplacée. vraiment la fausse bonne idée par excellence.
dailymotion a aussi eu l'excellente initiative de mettre des publicités pour un film de walt disney avant chaque vidéo (au moins lorsqu'on les regarde de l'étranger). Aussi lorsque que l'on regarde l'émission découpée on a la joie de voir une pub toutes les 15 minutes...
Sinon bravo pour tout et continuez!
dailymotion a aussi eu l'excellente initiative de mettre des publicités pour un film de walt disney avant chaque vidéo (au moins lorsqu'on les regarde de l'étranger). Aussi lorsque que l'on regarde l'émission découpée on a la joie de voir une pub toutes les 15 minutes...
Sinon bravo pour tout et continuez!
Je me suis ré-abonné à ASI et regarde l'émission sur Pescrire
... à la 48ème minute, je n'y tiens plus et poste ce commentaire :
Grands Dieux ! Mr Schneidermann ! On vous le dis :" Prescrire ne fait pas de journalisme! C'est une revue indépendante d'experts !"
Ce n'est pas leur rôle d'informer le grand public avec des gros titres et du didactique. Non plus de se prononcer sur l'interdiction d'un produit, ça c'est le rôle des agences gouvernementales.
Si un "magazine d'information (?)" choisit de faire un gros titres avec 10 médicaments, c'est que depuis l'affaire du Mediator, y a du papier à vendre sur le sujet...tout comme, en ce moment, sur la Tunisie, Marine LePen, etc.
C'est tout de même un comble de reprocher à Prescrire de ne pas utiliser les méthodes des "medias" traditionnels... qui, précisément, n'informent plus personne depuis longtemps, puisqu'elles sont enfermées dans une dépendance au système marchand...
MOINS DE "JOURNALISME", LEURS GROS TITRES ET LEURS BUZZ
Plus d'"artisans" de l'information, compétents, indépendant, honnêtes et opiniatres !
BM
... à la 48ème minute, je n'y tiens plus et poste ce commentaire :
Grands Dieux ! Mr Schneidermann ! On vous le dis :" Prescrire ne fait pas de journalisme! C'est une revue indépendante d'experts !"
Ce n'est pas leur rôle d'informer le grand public avec des gros titres et du didactique. Non plus de se prononcer sur l'interdiction d'un produit, ça c'est le rôle des agences gouvernementales.
Si un "magazine d'information (?)" choisit de faire un gros titres avec 10 médicaments, c'est que depuis l'affaire du Mediator, y a du papier à vendre sur le sujet...tout comme, en ce moment, sur la Tunisie, Marine LePen, etc.
C'est tout de même un comble de reprocher à Prescrire de ne pas utiliser les méthodes des "medias" traditionnels... qui, précisément, n'informent plus personne depuis longtemps, puisqu'elles sont enfermées dans une dépendance au système marchand...
MOINS DE "JOURNALISME", LEURS GROS TITRES ET LEURS BUZZ
Plus d'"artisans" de l'information, compétents, indépendant, honnêtes et opiniatres !
BM
J'ai bien aimé la chanson de la parisienne, pourtant je ne partais pas conquis d'avance. En tous les cas il faut peut-être attendre un peu avant de beugler. Voir un peu sur la distance au lieu de pester à la moindre nouveauté. Il faut dire qu'en bon fan de Sttellla, le Bontempi; je suis habitué. :o)
Je reviens sur le forum pour m'étonner que le rôle de la sécurité sociale n'ait pas été abordé dans l'émission.
Cet organisme qui pompe aux salariés des sommes considérables, dont le budget est tous les ans abondé par les contribuables, est tout de même le premier financeur des labos qui auraient beaucoup de mal à écouler leurs produits s'ils n'étaient pas, pour la plupart et souvent à l'aide de subterfuges ou de curieuses manips politiques (esprit de Roselyne BACHELOT es-tu là ?), remboursés par la Sécu.
Pourquoi le "Médiator" était-il classifié comme antidiabétique alors qu'il était régulièrement prescrit par les médecins comme coupe-faim, sinon pour favoriser sa prise en charge par la Sécu.
Il me semble que M. Shneidermann aurait été bien inspiré d'évoquer cet acteur majeur dans le rapport des français aux médocs dont ils sont des consommateurs effrénés, souvent (de moins en moins il est vrai), aux frais de la princesse.
Et encore bravo pour le final en chanson !!!!!!
Cet organisme qui pompe aux salariés des sommes considérables, dont le budget est tous les ans abondé par les contribuables, est tout de même le premier financeur des labos qui auraient beaucoup de mal à écouler leurs produits s'ils n'étaient pas, pour la plupart et souvent à l'aide de subterfuges ou de curieuses manips politiques (esprit de Roselyne BACHELOT es-tu là ?), remboursés par la Sécu.
Pourquoi le "Médiator" était-il classifié comme antidiabétique alors qu'il était régulièrement prescrit par les médecins comme coupe-faim, sinon pour favoriser sa prise en charge par la Sécu.
Il me semble que M. Shneidermann aurait été bien inspiré d'évoquer cet acteur majeur dans le rapport des français aux médocs dont ils sont des consommateurs effrénés, souvent (de moins en moins il est vrai), aux frais de la princesse.
Et encore bravo pour le final en chanson !!!!!!
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Perso, je coupe avant la chanson de fin. Je n'ai rien contre l'interprète, étant moi-même parisien et chanteur de salle de bains, mais autant ne pas fragiliser le professionnalisme des émissions hebdomadaires, déjà pas mal écorné si je peux me permettre. D'ailleurs, Laure n'y était pas à 100% lors de ses prises de parole, je me trompe ? Allez les filles : Une cure de vitamines, et ça repart!
Histoire de fournir quelque chose de substantiel en dehors de ces considérations contingentes, je propose un lien vers le Vidal du Particulier, mis en chantier par une ancienne connaissance, l'infatigable Dr. Dupagne. Pour rappel, ce dernier s'est exprimé en ligne sur le vaccin de la grippe au moment de la polémique sur les adjuvants présents dans les premiers vaccins contre le H1N1. On retrouve ce souci, bien disséqué sur le plateau, de mettre en balance les avantages et les inconvénients du produit.
Voici la "petite phrase" de son article sur le sujet, qui fait du bien par où elle passe :
"Mieux vaut un petit expert honnête qu’un gros expert qui mange à toutes les gamelles."
à cela, il ajoute : "Au vu des données présentes dans le rapport et qui étaient accessibles aux experts de l’AFSSAPS, un étudiant en médecine de 5ème année aurait préconisé d’interdire immédiatement le Mediator."
Dommage que personne n'ait songé à élargir le débat sur ce genre d'ouvrage de vulgarisation. Si j'avais à répondre à la question de dire si un "Prescrire" pour le grand public devrait être publié à côté de l'original suite au scandale, ma réponse serait négative. Franchement, je me demande si Daniel n'en a pas rajouté avec son idée de changer la maquette, façon magazine sensationnaliste. Y verrait-on en caractères rouges vifs "Le Médiator m'a tuer", en suivant votre logique ? J'exagère, mais, si l'idée était retenue, ce serait dans la corbeille de la plupart des praticiens que Prescrire atterrirait, à mon avis.
Enfin, pour ceux qui sont réticents à se plonger dans les arcanes des instances médica-menteuses, il leur reste Doctissimo!
Histoire de fournir quelque chose de substantiel en dehors de ces considérations contingentes, je propose un lien vers le Vidal du Particulier, mis en chantier par une ancienne connaissance, l'infatigable Dr. Dupagne. Pour rappel, ce dernier s'est exprimé en ligne sur le vaccin de la grippe au moment de la polémique sur les adjuvants présents dans les premiers vaccins contre le H1N1. On retrouve ce souci, bien disséqué sur le plateau, de mettre en balance les avantages et les inconvénients du produit.
Voici la "petite phrase" de son article sur le sujet, qui fait du bien par où elle passe :
"Mieux vaut un petit expert honnête qu’un gros expert qui mange à toutes les gamelles."
à cela, il ajoute : "Au vu des données présentes dans le rapport et qui étaient accessibles aux experts de l’AFSSAPS, un étudiant en médecine de 5ème année aurait préconisé d’interdire immédiatement le Mediator."
Dommage que personne n'ait songé à élargir le débat sur ce genre d'ouvrage de vulgarisation. Si j'avais à répondre à la question de dire si un "Prescrire" pour le grand public devrait être publié à côté de l'original suite au scandale, ma réponse serait négative. Franchement, je me demande si Daniel n'en a pas rajouté avec son idée de changer la maquette, façon magazine sensationnaliste. Y verrait-on en caractères rouges vifs "Le Médiator m'a tuer", en suivant votre logique ? J'exagère, mais, si l'idée était retenue, ce serait dans la corbeille de la plupart des praticiens que Prescrire atterrirait, à mon avis.
Enfin, pour ceux qui sont réticents à se plonger dans les arcanes des instances médica-menteuses, il leur reste Doctissimo!
Pour les génériques!
Pas vu encore l'émission, seulement la chanson. Je me permets de réagir, parce que je vous trouve un peu sévères.
Bon, je ne suis pas fan au niveau musical (pas assez... "rock" à mon goût), cependant à l'évidence, mademoiselle (madame?) est capable du meilleur.
Avec un son un peu moins "bontempi", voyez les rêveries du promeneur solidaire, les textes sont parfois très fins, justes voire très drôles ("bonne année", "le safari des quotas"), ne ratez pas son "tube" ultime hyper totale gauche, sur Tarnac.
Bref un peu de fraîcheur ne fait pas de mal, laissons lui le temps de trouver le bon format.
Il est vrai que le plateau, assis, ce n'est pas génial. Debout sur une scène, ce serait mieux? Ou alors carrément au format clip (avec images du thème, voix enregistrée, pas de retour plateau)? Peut-être qu'en hebdomadaire, c'est trop court pour ciseler un truc aux petits oignons? Et puis, les "conditions du direct" ce n'est pas forcément le must pour se lancer...
Bref, courage et bravo, ça va le faire!
Bon, je ne suis pas fan au niveau musical (pas assez... "rock" à mon goût), cependant à l'évidence, mademoiselle (madame?) est capable du meilleur.
Avec un son un peu moins "bontempi", voyez les rêveries du promeneur solidaire, les textes sont parfois très fins, justes voire très drôles ("bonne année", "le safari des quotas"), ne ratez pas son "tube" ultime hyper totale gauche, sur Tarnac.
Bref un peu de fraîcheur ne fait pas de mal, laissons lui le temps de trouver le bon format.
Il est vrai que le plateau, assis, ce n'est pas génial. Debout sur une scène, ce serait mieux? Ou alors carrément au format clip (avec images du thème, voix enregistrée, pas de retour plateau)? Peut-être qu'en hebdomadaire, c'est trop court pour ciseler un truc aux petits oignons? Et puis, les "conditions du direct" ce n'est pas forcément le must pour se lancer...
Bref, courage et bravo, ça va le faire!
Émission catastrophiquement amateuriste !
Des béotiens qui ne comprennent rien au sujet cherchent à se faire justiciers. L'équipe d'@si n'a à l'évidence dès la première minute aucune compétence en la matière : les cafouillages de Laure Daussy (l'autorité de mise sur le marché au lieu de l'autorisation de mise sur le marché, etc.), DS qui compare les essais cliniques aux tests de machine à laver et Anne Sophie qui, se croyant certainement très pertinente, pose la question ultime "il y aurait déjà eu des cas où arrêter un médicament a posé un problème de santé ?" comme si un insuffisant cardiaque pouvait arrêter l'anticoagulant du jour au lendemain sans risque ou le diabétique son injection d'insuline ! Le café du commerce et encore !
On croît rêver devant un tel déballage de bêtise. "Pourquoi Prescrire ne met pas de gros titres ?" Voilà les seules références qu'ont ces journalistes. Le sensationnel, l'apparence, les techniques grossières aussi vulgaires et manipulatrices que le marketing des firmes pharmaceutiques. Et moi qui croyait qu'@si était justement là pour dénoncer ces artifices. Et bien non, ils en réclament encore plus.
Quant à Bruno Toussaint, il boit du petit lait et se dit qu'il va vendre des abonnements en plus (à des gens qui ne comprendront rien et cesseront leur abonnement une fois le soufflé retombé). D'ailleurs une fois ce soufflé retombé justement, tout le monde retournera se gaver de médicaments anti ceci anti cela, anxiolytique antalgique, antidiarrhéique, etc. et ira pleurer chez son médecin pour qu'il leur prescrive la dernière pilule rajeunissante, revigorante et probablement tueuse à échéance d'une dizaine d'années.
Bravo pour ce chef d'œuvre d'inutilité télévisuelle pour ignorant replets.
Des béotiens qui ne comprennent rien au sujet cherchent à se faire justiciers. L'équipe d'@si n'a à l'évidence dès la première minute aucune compétence en la matière : les cafouillages de Laure Daussy (l'autorité de mise sur le marché au lieu de l'autorisation de mise sur le marché, etc.), DS qui compare les essais cliniques aux tests de machine à laver et Anne Sophie qui, se croyant certainement très pertinente, pose la question ultime "il y aurait déjà eu des cas où arrêter un médicament a posé un problème de santé ?" comme si un insuffisant cardiaque pouvait arrêter l'anticoagulant du jour au lendemain sans risque ou le diabétique son injection d'insuline ! Le café du commerce et encore !
On croît rêver devant un tel déballage de bêtise. "Pourquoi Prescrire ne met pas de gros titres ?" Voilà les seules références qu'ont ces journalistes. Le sensationnel, l'apparence, les techniques grossières aussi vulgaires et manipulatrices que le marketing des firmes pharmaceutiques. Et moi qui croyait qu'@si était justement là pour dénoncer ces artifices. Et bien non, ils en réclament encore plus.
Quant à Bruno Toussaint, il boit du petit lait et se dit qu'il va vendre des abonnements en plus (à des gens qui ne comprendront rien et cesseront leur abonnement une fois le soufflé retombé). D'ailleurs une fois ce soufflé retombé justement, tout le monde retournera se gaver de médicaments anti ceci anti cela, anxiolytique antalgique, antidiarrhéique, etc. et ira pleurer chez son médecin pour qu'il leur prescrive la dernière pilule rajeunissante, revigorante et probablement tueuse à échéance d'une dizaine d'années.
Bravo pour ce chef d'œuvre d'inutilité télévisuelle pour ignorant replets.
Il est plaisant de voir que les experts comme Alain Ducardonnet sont persuadés
qu'ils restent impartiaux malgré leur compromission avec l'objet de leur expertise.
On avait vu à @si, un expert "économiste", avec Marc Touati, quelqu'un qui prêche
en essayant d'avoir l'air aussi compétent et intelligent que les gens compétents et intelligents
qu'il connaît.
Qu'ont de commun tous ces experts qui interviennent dans les média, mais aussi dans les
décisions politiques et de justice ? Quel est leur rôle dans la société ?
C'est peut-être juste un rituel dont la fonction est de rassurer à propos de forces contre
lesquelles on ne peut rien, comme ici la mort. Réduire ce qui inquiète en en faisant un
objet de "savoir".
Ce serait peut-être un beau sujet pour @si: Les experts: prêtres, idiots utiles ou escrocs ?
qu'ils restent impartiaux malgré leur compromission avec l'objet de leur expertise.
On avait vu à @si, un expert "économiste", avec Marc Touati, quelqu'un qui prêche
en essayant d'avoir l'air aussi compétent et intelligent que les gens compétents et intelligents
qu'il connaît.
Qu'ont de commun tous ces experts qui interviennent dans les média, mais aussi dans les
décisions politiques et de justice ? Quel est leur rôle dans la société ?
C'est peut-être juste un rituel dont la fonction est de rassurer à propos de forces contre
lesquelles on ne peut rien, comme ici la mort. Réduire ce qui inquiète en en faisant un
objet de "savoir".
Ce serait peut-être un beau sujet pour @si: Les experts: prêtres, idiots utiles ou escrocs ?
Très sympa la musique à la fin, sans prise de tête.
Sujet intéressant.
Laure Daussy juste magnifique.
Sujet intéressant.
Laure Daussy juste magnifique.
Rahhhh entendre cette connerie à propos de la gastronomie patrimoine de l'humanité sur ASI c'est VRAIMENT dommage !
C'est le repas à la française qui est rentré dans le patrimoine, pas la gastronomie !
Merci d'éviter de relayer la propagande !
C'est le repas à la française qui est rentré dans le patrimoine, pas la gastronomie !
Merci d'éviter de relayer la propagande !
Personnellement Didier Porte ne me manque nullement; la dernière fois que je l'ai écouté, cela m'a agacée de l'entendre encore se défouler sur Demorand (que je n'apprécie pas plus d'ailleurs mais ce n'est pas une raison pour Porte d'utiliser une chronique @si pour régler ses comptes...).
Émission intéressante, sauf que je rejoins beaucoup d' @sinautes : je ne vois vraiment pas du tout ce que vient faire la chanson de fin, mais qu'est-ce que c'est que ce "nouveau" truc?
Émission intéressante, sauf que je rejoins beaucoup d' @sinautes : je ne vois vraiment pas du tout ce que vient faire la chanson de fin, mais qu'est-ce que c'est que ce "nouveau" truc?
Le moment final où Ducardonnet liste péniblement les 5 labos où il a des intérêts, avec en arrière-plan le @ du logo @si qui lui fait une auréole, très réussi! (Il a fallu d'ailleurs l'attaquer par surprise sur le côté pour qu'il la crache, sa liste!)
Comme on est déjà dans le hors-sujet dans ce qui précède, je veux bien que Didier soit occupé ou indisponible, mais je trouve le membre de phrase qui nous annonce «vous le retrouverez la semaine prochaine» un brin tout sec, juste pas très poli et donc pas si clair… faute d'un motif quelconque et d'un mot sympa en +…
Imaginons que nous appliquions la grille de lecture sur le médicament à la politique intérieure française et que nous soyons d'accord que seuls les journalistes proches des hommes politiques sont compétents... nous aurions vite fait de perdre le sens de l'information!
Vous posez la question, "peut-on se passer des labos, pour mener des études sur les médicaments?" Mais rechercher l'indépendance n'est pas fait que pour l'exercice journalistique. @si a une expérience en ce domaine, et a même refusé des aides structurelles d'état, au motif acceptable que cela ferait naître un soupçon. La même intransigeance est souhaitable pour le médicament.
Enfin, je suis sidérée par votre parisienne libérée, comme vous l'appelez, qui vient avec toupet chanter son billet d'humeur, au nez et à la barbe d'invités, qui oui!, n'ont plus droit à la réplique, c'est gonflé, sur le fond et sur la forme. J'aime la chanson en direct, la subjectivité après le débat de fond, comme pour rappeler qu'on peut aussi faire autre chose de tout ça. Farfelu et grave. Mélange étrange, qui provoque, je le lis, des réactions de rejet. Pour moi, il faut continuer d'accueillir cette cosmonaute.
Vous posez la question, "peut-on se passer des labos, pour mener des études sur les médicaments?" Mais rechercher l'indépendance n'est pas fait que pour l'exercice journalistique. @si a une expérience en ce domaine, et a même refusé des aides structurelles d'état, au motif acceptable que cela ferait naître un soupçon. La même intransigeance est souhaitable pour le médicament.
Enfin, je suis sidérée par votre parisienne libérée, comme vous l'appelez, qui vient avec toupet chanter son billet d'humeur, au nez et à la barbe d'invités, qui oui!, n'ont plus droit à la réplique, c'est gonflé, sur le fond et sur la forme. J'aime la chanson en direct, la subjectivité après le débat de fond, comme pour rappeler qu'on peut aussi faire autre chose de tout ça. Farfelu et grave. Mélange étrange, qui provoque, je le lis, des réactions de rejet. Pour moi, il faut continuer d'accueillir cette cosmonaute.
Très intéressante émission comme toujours.
C'est amusant parce que justement ce matin, j'ai reçu l'alerte pour le dernier billet que Marc Girard -reçu l'année dernière avec Cymes sur le vaccin contre la grippe A- a mis en ligne. Sur la pharmacovogilance, évidemment. Ce monsieur est un peu allumé (ou fougueux, c'est une question de point de vue), mais aussi, souvent, éclairant. Il doit lire Prescrire !!
C'est ici, www.rolandsimion.org (le blog de Girard)
Il répond à une question restée en suspens dans l'émission: que sont ces 59 médicaments "sous surveillance" des autorités sanitaires (à côté des 10 cités par l'Express et des 3 cités par Prescrire dans son dernier numéro) ? Girard explique que c'est en fait une mesure de surveillance classique pour les médicaments récents et que cela n'a rien à voir avec leur dangerosité supposée... Je ne suis pas spécialiste mais voilà une info, si elle est juste, très inéressante.
Et il explique aussi pourquoi les labos ne veulent plus mettre autant d'argent que par le passé dans les tests avant commercialisation (dans le "développement") d'un médoc: "vice encore plus grave aux yeux des actionnaires ou de leurs représentants : un médicament ne rapporte rien tant qu’il est en développement..."
On n'est pas sorti de l'auberge.
****
Pour la chanson, je suis partagée. Telle qu'elle, bof, alors que les textes sont ok et que je n'ai personnellement rien contre l'interprète. Je me demande si ce n'est pas une affaire de "cadre". Porte était moins bien derrière un pupitre qu'à la table, avec tout le monde (pour faire un peu sa claque -enfin, créer l'émulation, pardon). Ne serait-ce pas l'inverse pour la Parisienne ? Ne faudrait-il pas lui prévoir un petit micro sur pied ou un pupitre à part quand vient son tour ? Et renoncer au synthé Bontempi, éventuellement....
C'est amusant parce que justement ce matin, j'ai reçu l'alerte pour le dernier billet que Marc Girard -reçu l'année dernière avec Cymes sur le vaccin contre la grippe A- a mis en ligne. Sur la pharmacovogilance, évidemment. Ce monsieur est un peu allumé (ou fougueux, c'est une question de point de vue), mais aussi, souvent, éclairant. Il doit lire Prescrire !!
C'est ici, www.rolandsimion.org (le blog de Girard)
Il répond à une question restée en suspens dans l'émission: que sont ces 59 médicaments "sous surveillance" des autorités sanitaires (à côté des 10 cités par l'Express et des 3 cités par Prescrire dans son dernier numéro) ? Girard explique que c'est en fait une mesure de surveillance classique pour les médicaments récents et que cela n'a rien à voir avec leur dangerosité supposée... Je ne suis pas spécialiste mais voilà une info, si elle est juste, très inéressante.
Et il explique aussi pourquoi les labos ne veulent plus mettre autant d'argent que par le passé dans les tests avant commercialisation (dans le "développement") d'un médoc: "vice encore plus grave aux yeux des actionnaires ou de leurs représentants : un médicament ne rapporte rien tant qu’il est en développement..."
On n'est pas sorti de l'auberge.
****
Pour la chanson, je suis partagée. Telle qu'elle, bof, alors que les textes sont ok et que je n'ai personnellement rien contre l'interprète. Je me demande si ce n'est pas une affaire de "cadre". Porte était moins bien derrière un pupitre qu'à la table, avec tout le monde (pour faire un peu sa claque -enfin, créer l'émulation, pardon). Ne serait-ce pas l'inverse pour la Parisienne ? Ne faudrait-il pas lui prévoir un petit micro sur pied ou un pupitre à part quand vient son tour ? Et renoncer au synthé Bontempi, éventuellement....
Bonne émission, en particulier les dernières 20 minutes m'ont bien intéressées.
Sinon, je rejoint le questionnement sur l'absence de Didier ( une petite explication rapide en 2 mots aurait fait l'affaire ).
Pour ce qui est de la chanson, même remarque que la semaine dernière : il y a un problème de forme à avoir une chanteuse assise à un bout de table sur le plateau. Alors peut-être que le texte est écrit pendant l'émission, mais si ce n'est pas le cas, peut-être qu'un enregistrement fait juste avant et diffusé sous forme de clip ou en forme de générique de fin serait plus approprié et moins bizzaroïde.
De façon plus générale, pourquoi vouloir faire une émission de télé avec des chroniqueurs, humoristes et chanteurs dans le même paquet alors qu'on est sur internet ?
La chronique d'Anne-Sophie, le papier de Didier ou la chanson finale pourraient très bien être des vidéos à part sur lesquelles ont aurait le loisir de cliquer.
Par exemple, la chanson étant liée au thème de l'émission pourrait se retrouver, à part, sur la page de l'émission. ( ou en générique de fin, j'insiste )
Anne-sophie pourrait faire des mini-vidéos sur l'étymologie d'un mot sans que ce soit forcément en rapport au sujet de l'émission. [ Avec un tableau blanc, des images, pour que ça soit un peu visuel. ]
Et idem pour Didier qui fait souvent des papier sur l'actualité de la semaine et qui n'ont pas de rapport avec le thème de l'émission principale. ( Comme c'était le cas au départ ).
J'essaie de trouver des arguments contre :
Problème de mise en scène : quel public pour réagir ?
Problème de ressources ? Financière ? Humaine ?
Problème de mise en forme du site : chaque émission devrait être traitée comme un dossier dans lequel on aurait divers clip, en plus de l'émission principale ?
Sinon, je rejoint le questionnement sur l'absence de Didier ( une petite explication rapide en 2 mots aurait fait l'affaire ).
Pour ce qui est de la chanson, même remarque que la semaine dernière : il y a un problème de forme à avoir une chanteuse assise à un bout de table sur le plateau. Alors peut-être que le texte est écrit pendant l'émission, mais si ce n'est pas le cas, peut-être qu'un enregistrement fait juste avant et diffusé sous forme de clip ou en forme de générique de fin serait plus approprié et moins bizzaroïde.
De façon plus générale, pourquoi vouloir faire une émission de télé avec des chroniqueurs, humoristes et chanteurs dans le même paquet alors qu'on est sur internet ?
La chronique d'Anne-Sophie, le papier de Didier ou la chanson finale pourraient très bien être des vidéos à part sur lesquelles ont aurait le loisir de cliquer.
Par exemple, la chanson étant liée au thème de l'émission pourrait se retrouver, à part, sur la page de l'émission. ( ou en générique de fin, j'insiste )
Anne-sophie pourrait faire des mini-vidéos sur l'étymologie d'un mot sans que ce soit forcément en rapport au sujet de l'émission. [ Avec un tableau blanc, des images, pour que ça soit un peu visuel. ]
Et idem pour Didier qui fait souvent des papier sur l'actualité de la semaine et qui n'ont pas de rapport avec le thème de l'émission principale. ( Comme c'était le cas au départ ).
J'essaie de trouver des arguments contre :
Problème de mise en scène : quel public pour réagir ?
Problème de ressources ? Financière ? Humaine ?
Problème de mise en forme du site : chaque émission devrait être traitée comme un dossier dans lequel on aurait divers clip, en plus de l'émission principale ?
Ben voui la revue Prescrire ça fait pas des gros titres, c'est écrit tout petit et ia même pas de photos...ou alors elles sont pas glamour. Bref c'est pas toujours facile à lire, même pour un professionnel de santé...surtout après une journée de turbin! En gros ça s'apparente plus à une notice de médicament (au fait hihan na qui les lisent?) qu'à Paris match mais aussi on y apprend des tas de choses fort intéressantes. C'est sur faut savoir lire et faut vouloir! M'enfin on y respire aussi parce qu'on tourne des pages sans pub...
et heh! en passant personne ne trouve curieux que jamais on n'entende, ne lise l'avis de pharmaciens, pharmacologues sur ce sujet? des médecins , des politiques , des journalistes, des représentants de firmes, ça oui en veux-tu en voilà, mais les professionnels du médicaments, niet, inconnus, disparus... pourtant si les pharmaciens dans leurs officines au lieu de n'être rémunérés qu'à la boite, (donc incité à vendre plus, sans parole mais avec état d'âme) étaient en partie rémunérés à l'acte... mais oui, à l'acte comme un médecin, un kiné, un infirmier, avec une codification , un tarif, une prise en charge, etc. ils pourraient prendre le temps de rédiger ce qu'on appelle une "opinion pharmaceutique", de l'envoyer au médecin quand ils voient passer sous leurs yeux horrifiés des prescriptions de médicaments pour lesquels ils savent que la balance bénéfices/risques penche dangereusement du mauvais côté.
ça serait une idée d'amélioration pratique, source d'économie: moins de médicaments prescrits à tort et à travers, hors AMM, pour faire plaisir à la représentante, parce que c'est la mode, sans respecter les précautions d'emploi, les restrictions d'indication, j'en passe et des meilleures;
et moins de problème de pharmacovigilance...
et heh! en passant personne ne trouve curieux que jamais on n'entende, ne lise l'avis de pharmaciens, pharmacologues sur ce sujet? des médecins , des politiques , des journalistes, des représentants de firmes, ça oui en veux-tu en voilà, mais les professionnels du médicaments, niet, inconnus, disparus... pourtant si les pharmaciens dans leurs officines au lieu de n'être rémunérés qu'à la boite, (donc incité à vendre plus, sans parole mais avec état d'âme) étaient en partie rémunérés à l'acte... mais oui, à l'acte comme un médecin, un kiné, un infirmier, avec une codification , un tarif, une prise en charge, etc. ils pourraient prendre le temps de rédiger ce qu'on appelle une "opinion pharmaceutique", de l'envoyer au médecin quand ils voient passer sous leurs yeux horrifiés des prescriptions de médicaments pour lesquels ils savent que la balance bénéfices/risques penche dangereusement du mauvais côté.
ça serait une idée d'amélioration pratique, source d'économie: moins de médicaments prescrits à tort et à travers, hors AMM, pour faire plaisir à la représentante, parce que c'est la mode, sans respecter les précautions d'emploi, les restrictions d'indication, j'en passe et des meilleures;
et moins de problème de pharmacovigilance...
et heh! en passant personne ne trouve curieux que jamais on n'entende, ne lise l'avis de pharmaciens, pharmacologues sur ce sujet?
Tous les pharmaciens que je connais, sans exception, vendent des produits dont on sait très bien qu'ils n'ont strictement aucun intérêt médical :
- la vitamine C pour le rhume ou la grippe (aucun effet scientifique intéressant ; le responsable de l'idée reçue est le Prix Nobel Dr Linus Pauling, physicien et chimiste, qui pensait soigner rhume, grippe ou cancer avec : c'est malheureusement totalement bidon)) ;
- les traitements homéopathiques : sur le plan strictement scientifique, on n'a jamais pu mettre en évidence un effet plus fort qu'un simple placebo, et il faut donc prendre ces pilules pour ce qu'elles sont : du sucre à 100%.
A noter, les traitements homéopathiques passent par un circuit de validation différent des médicaments classiques (les vrais médicaments, quoi) : un laboratoire comme boiron n'a aucune obligation de prouver leur efficacité, mais simplement leur absence d'effet néfaste. Comme les pilules contiennent du sucre à 100%, aucun souci de ce côté.
- oscillococcinum en hiver : c'est un traitement homéopathique un peu particulier, car il repose sur une découvert qui s'est par la suite avérée fause (lire http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscillococcinum ) : en résumé, ce n'est ni un médicament, ni un traitement homéopathique. Juste du sucre avec du foie de canard agité et dilué à très haute dose.
Autrement dit, un placebo pur et simple, mais que boiron ne peut retirer du marché, car il cartonne en tête des ventes...
A partir du moment où les pharmaciens vendent des produits n'ayant strictement aucun effet réel et dont le seul apport est de les enrichir, pourquoi devrait-on leur demander leur avis ?
Tous les pharmaciens que je connais, sans exception, vendent des produits dont on sait très bien qu'ils n'ont strictement aucun intérêt médical :
- la vitamine C pour le rhume ou la grippe (aucun effet scientifique intéressant ; le responsable de l'idée reçue est le Prix Nobel Dr Linus Pauling, physicien et chimiste, qui pensait soigner rhume, grippe ou cancer avec : c'est malheureusement totalement bidon)) ;
- les traitements homéopathiques : sur le plan strictement scientifique, on n'a jamais pu mettre en évidence un effet plus fort qu'un simple placebo, et il faut donc prendre ces pilules pour ce qu'elles sont : du sucre à 100%.
A noter, les traitements homéopathiques passent par un circuit de validation différent des médicaments classiques (les vrais médicaments, quoi) : un laboratoire comme boiron n'a aucune obligation de prouver leur efficacité, mais simplement leur absence d'effet néfaste. Comme les pilules contiennent du sucre à 100%, aucun souci de ce côté.
- oscillococcinum en hiver : c'est un traitement homéopathique un peu particulier, car il repose sur une découvert qui s'est par la suite avérée fause (lire http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscillococcinum ) : en résumé, ce n'est ni un médicament, ni un traitement homéopathique. Juste du sucre avec du foie de canard agité et dilué à très haute dose.
Autrement dit, un placebo pur et simple, mais que boiron ne peut retirer du marché, car il cartonne en tête des ventes...
A partir du moment où les pharmaciens vendent des produits n'ayant strictement aucun effet réel et dont le seul apport est de les enrichir, pourquoi devrait-on leur demander leur avis ?
Faudrait pas oublier le côté psy dans la maladie et le traitement. Si l'homéopathie permet que le malade aille mieux grace à l'effet placebo c'est gagné !
J'ai oublié...Au moins il ne s'empoisone pas avec l'homéopathie.
Oui, mais pas tout à fait : l'homéopathie reposant sur l'effet placebo, la rembourser revient à donner des subventions publiques à Boiron pour du placebo. Ca pose quand même un souci éthique, voire économique puisque les labos médicaux classiques, eux, n'ont pas le droit de vendre des médicaments qui ne sont pas plus efficaces qu'un placebo (distortion de concurrence, donc).
Et puis, pourquoi ne pas officialiser la prescription de placebos, qui dès lors pourraient être encore moins cher que les traitements boiron ? (il suffit de créer des granules de sucre directement, sans diluer quoi que ce soit)
Autre souci : l'oscillococcinum n'est pas un traitement homéopathique, et l'argumentation de boiron dans le reportage est d'une mauvaise foi assez bluffante ("mais si les médecins le font c'est que ça marche, on s'en fout des études !").
Pire : au départ l'oscillococcinum était censé soigner la grippe, mais constatant qu'il était inefficace, on a fini par l'attribuer aux "états grippaux" par glissement sémantique. Or un état grippal, c'est un rhume de cerveau, et ça n'a rien à voir avec la grippe. Revenir à l'idée que l'oscillo soigne la grippe A, c'est dangereux pour les personnes vulnérables qui ne se soigneront pas ou ne se feront pas vacciner.
Les dérives sont également plus nombreuses que ce que le reportage le laisse entendre : pour le paludisme, une équipe a récemment fait l'essai auprès de plusieurs dizaines de médecins homéopathes anglais, et la grosse majorité a prescrit du placebo (homeopathie) à des personnes censées se rendre dans un pays à risque plutôt qu'un traitement efficace. Il y a une réelle mise en danger de la vie des patients...
Dernier point, le reportage parle de "médecin allopathe" : le terme est biaisé car il est utilisé à la base par les homéopathes pour désigner ceux qui ne pratiquent pas.
C'est un peu comme si sur un plateau tv débattant de religion, on annonçait "monsieur x, juif, et monsieur y, goy", ou bien "monsieur x, musulman, et monsieur y, infidèle".
(dans l'ensemble, le reportage est toutefois relativement équilibré, ce qui n'est que trop rare sur le sujet).
Bref : l'homéopathie, c'est du placebo. Accepter de vendre du placebo, pourquoi pas, mais alors il faut remettre les choses à leur place, et ne pas vendre de la pseudoscience.
Et puis, pourquoi ne pas officialiser la prescription de placebos, qui dès lors pourraient être encore moins cher que les traitements boiron ? (il suffit de créer des granules de sucre directement, sans diluer quoi que ce soit)
Autre souci : l'oscillococcinum n'est pas un traitement homéopathique, et l'argumentation de boiron dans le reportage est d'une mauvaise foi assez bluffante ("mais si les médecins le font c'est que ça marche, on s'en fout des études !").
Pire : au départ l'oscillococcinum était censé soigner la grippe, mais constatant qu'il était inefficace, on a fini par l'attribuer aux "états grippaux" par glissement sémantique. Or un état grippal, c'est un rhume de cerveau, et ça n'a rien à voir avec la grippe. Revenir à l'idée que l'oscillo soigne la grippe A, c'est dangereux pour les personnes vulnérables qui ne se soigneront pas ou ne se feront pas vacciner.
Les dérives sont également plus nombreuses que ce que le reportage le laisse entendre : pour le paludisme, une équipe a récemment fait l'essai auprès de plusieurs dizaines de médecins homéopathes anglais, et la grosse majorité a prescrit du placebo (homeopathie) à des personnes censées se rendre dans un pays à risque plutôt qu'un traitement efficace. Il y a une réelle mise en danger de la vie des patients...
Dernier point, le reportage parle de "médecin allopathe" : le terme est biaisé car il est utilisé à la base par les homéopathes pour désigner ceux qui ne pratiquent pas.
C'est un peu comme si sur un plateau tv débattant de religion, on annonçait "monsieur x, juif, et monsieur y, goy", ou bien "monsieur x, musulman, et monsieur y, infidèle".
(dans l'ensemble, le reportage est toutefois relativement équilibré, ce qui n'est que trop rare sur le sujet).
Bref : l'homéopathie, c'est du placebo. Accepter de vendre du placebo, pourquoi pas, mais alors il faut remettre les choses à leur place, et ne pas vendre de la pseudoscience.
Ah ! Les rationalistes ! L'homéopathie est basée sur des principes faux, donc il ne faut pas la rembourser !
Je ne discuterai pas sur cette phrase. Je reformule : L'homéopathie soigne, (y compris les animaux) donc il faut la rembourser.
J'ai eu deux enfants qui faisaient des bronchites - ou des angines à répétition et pendant des années je me suis retrouvé très souvent dans le cabinet du médecin qui, invariablement, prescrivait un traitement antibiotique, accompagné de sirop expectorant. Une semaine de traitement, une semaine de répit et on recommence... Je caricature un peu, mais à peine.
Un jour, lassé de ce répétitif scénario, inquiet de gaver mes enfants d'antibiotiques, je suis allé chez une homéopathe qui a prescrit un traitement de fond. Le dernier de la série.
Vous en pensez ce que vous voulez, moi je constate que l'allopathie, supposée sérieuse, remboursée, a été plutôt inefficace sur le long terme alors que l'homéopathie a fonctionné. Grâce à l'effet placébo ? Eh bien grand bien lui fasse. Et merci à la sécu de m'avoir remboursé la consultation et les granules.
Je ne discuterai pas sur cette phrase. Je reformule : L'homéopathie soigne, (y compris les animaux) donc il faut la rembourser.
J'ai eu deux enfants qui faisaient des bronchites - ou des angines à répétition et pendant des années je me suis retrouvé très souvent dans le cabinet du médecin qui, invariablement, prescrivait un traitement antibiotique, accompagné de sirop expectorant. Une semaine de traitement, une semaine de répit et on recommence... Je caricature un peu, mais à peine.
Un jour, lassé de ce répétitif scénario, inquiet de gaver mes enfants d'antibiotiques, je suis allé chez une homéopathe qui a prescrit un traitement de fond. Le dernier de la série.
Vous en pensez ce que vous voulez, moi je constate que l'allopathie, supposée sérieuse, remboursée, a été plutôt inefficace sur le long terme alors que l'homéopathie a fonctionné. Grâce à l'effet placébo ? Eh bien grand bien lui fasse. Et merci à la sécu de m'avoir remboursé la consultation et les granules.
Je ne discuterai pas sur cette phrase. Je reformule : L'homéopathie soigne, (y compris les animaux) donc il faut la rembourser.
Rectification : les placebos soignent, donc les rembourser a du sens. Mais on peut le faire en appelant les choses par leur nom, et en appelant placebo un placebo.
Je ne suis pas contre la vente de granules, je suis contre le fait de coller une théorie sans la moindre valeur scientifique dessus, qui a en plus l'inconvénient de discréditer la confiance des patients envers la science.
Rectification : les placebos soignent, donc les rembourser a du sens. Mais on peut le faire en appelant les choses par leur nom, et en appelant placebo un placebo.
Je ne suis pas contre la vente de granules, je suis contre le fait de coller une théorie sans la moindre valeur scientifique dessus, qui a en plus l'inconvénient de discréditer la confiance des patients envers la science.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il faut laisser les enfants avoir de la fièvre et tousser. La fièvre (température supérieure ou égale à 38,5°C) est une réaction de défense de l’organisme face à une infection. Selon l’AFSSAPS, la recherche de l’apyrexie (absence de fièvre) n’est pas recommandée, sauf cas très particuliers, car elle est susceptible de prolonger la durée de la pathologie. Prescrire un antipyrétique est donc plus un geste de confort, mais n'est pas un acte de soin à proprement parler.
Laisser l'organisme d'un enfant jouer son rôle en produisant des anticorps (la fièvre a cette utilité) est donc un service à lui rendre. De plus, de nombreuses pathologies infantiles sont dues à des virus contre lesquels il n'y a pas de traitement, si ce n'est les défenses naturelles (l'antibiothérapie est bien entendu totalement inutile). La sagesse serait d'attendre 2 ou 3 jours avant de consulter.
Bien entendu, un médecin qui ne fournirait pas une ordonnance chargée (et remboursée) perdrait sa clientèle (il faut relire Knock, ou le revoir dans la magnifique interprétation de Louis Jouvet). Les patients sont les premiers demandeurs de médicaments, réels ou non, et les médecins ont tout intérêt à leur fournir. Les laboratoires ne font que répondre à cette demande.
Ainsi, il est reconnu qu'il y a une surconsommation effrénée de médicaments en France, souvent prescrits sans raison valable (par personne, les Français consomment 6 fois plus de médicaments que les Pays-Bas : aux Pays-Bas, sur 10 sortant d'une consultation, 6 personnes n'ont pas d'ordonnance avec prescription de médicaments, alors que le taux est de 0,25 sur 10 en France).
Si ceux-ci n'étaient pas systématiquement remboursés, leur consommation baisserait certainement, sans que la santé publique n'en souffre particulièrement. Il serait intéressant de chiffrer le coût de cette "bobologie". Réserver les remboursements aux vraies pathologies serait une mesure salutaire pour tous (ceux qui payent l'Urssaf savent-ils qu'ils financent 2,5 milliards de boîtes de médicaments par an ?).
Bien entendu, ce point de vue semble extrêmement cynique, mais quand on sait que les Français ont dépensé chaque jour 59,1 millions d'euros en 2010 (!) dans les jeux d'argent (loto, PMU, etc.) on est en droit de penser que la solidarité nécessaire à notre société pourrait s'exercer de façon plus judicieuse, et que pour leur confort, nos compatriotes pourraient mettre de temps à autre la main à la poche. De plus, en ingérant moins de médicaments ils ne s'en porteraient pas plus mal (128 000 hospitalisations et 8 000 décès annuels du seul fait de mauvaises interactions médicamenteuses), et notre société toute entière en retirerait des avantages.
Si certains veulent recourir à l'homéopathie, grand bien leur fasse, mais exiger son remboursement… n'est-ce pas une revendication abusive ?
L'effet placebo est reconnu scientifiquement comme efficace, mais les études démontrent que plus le placebo est cher, plus il est efficace (on pourrait mettre en parallèle la psychanalyse et coût de sa consultation, payable en liquide si possible, comme un élément de la thérapie). Les croyants sont convaincus de l'efficacité de l'eau bénite de Lourdes, et cette conviction est le vecteur de son efficacité. Faut-il aussi rembourser les voyages à Lourdes ?
Au final, dans cette gabegie, ce ne sont pas les citoyens qui sont gagnants, ni la médecine, mais seulement l'industrie pharmaceutique.
Laisser l'organisme d'un enfant jouer son rôle en produisant des anticorps (la fièvre a cette utilité) est donc un service à lui rendre. De plus, de nombreuses pathologies infantiles sont dues à des virus contre lesquels il n'y a pas de traitement, si ce n'est les défenses naturelles (l'antibiothérapie est bien entendu totalement inutile). La sagesse serait d'attendre 2 ou 3 jours avant de consulter.
Bien entendu, un médecin qui ne fournirait pas une ordonnance chargée (et remboursée) perdrait sa clientèle (il faut relire Knock, ou le revoir dans la magnifique interprétation de Louis Jouvet). Les patients sont les premiers demandeurs de médicaments, réels ou non, et les médecins ont tout intérêt à leur fournir. Les laboratoires ne font que répondre à cette demande.
Ainsi, il est reconnu qu'il y a une surconsommation effrénée de médicaments en France, souvent prescrits sans raison valable (par personne, les Français consomment 6 fois plus de médicaments que les Pays-Bas : aux Pays-Bas, sur 10 sortant d'une consultation, 6 personnes n'ont pas d'ordonnance avec prescription de médicaments, alors que le taux est de 0,25 sur 10 en France).
Si ceux-ci n'étaient pas systématiquement remboursés, leur consommation baisserait certainement, sans que la santé publique n'en souffre particulièrement. Il serait intéressant de chiffrer le coût de cette "bobologie". Réserver les remboursements aux vraies pathologies serait une mesure salutaire pour tous (ceux qui payent l'Urssaf savent-ils qu'ils financent 2,5 milliards de boîtes de médicaments par an ?).
Bien entendu, ce point de vue semble extrêmement cynique, mais quand on sait que les Français ont dépensé chaque jour 59,1 millions d'euros en 2010 (!) dans les jeux d'argent (loto, PMU, etc.) on est en droit de penser que la solidarité nécessaire à notre société pourrait s'exercer de façon plus judicieuse, et que pour leur confort, nos compatriotes pourraient mettre de temps à autre la main à la poche. De plus, en ingérant moins de médicaments ils ne s'en porteraient pas plus mal (128 000 hospitalisations et 8 000 décès annuels du seul fait de mauvaises interactions médicamenteuses), et notre société toute entière en retirerait des avantages.
Si certains veulent recourir à l'homéopathie, grand bien leur fasse, mais exiger son remboursement… n'est-ce pas une revendication abusive ?
L'effet placebo est reconnu scientifiquement comme efficace, mais les études démontrent que plus le placebo est cher, plus il est efficace (on pourrait mettre en parallèle la psychanalyse et coût de sa consultation, payable en liquide si possible, comme un élément de la thérapie). Les croyants sont convaincus de l'efficacité de l'eau bénite de Lourdes, et cette conviction est le vecteur de son efficacité. Faut-il aussi rembourser les voyages à Lourdes ?
Au final, dans cette gabegie, ce ne sont pas les citoyens qui sont gagnants, ni la médecine, mais seulement l'industrie pharmaceutique.
Pour la psychothérapie, j'ai récemment appris (et j'ai été assez sidéré) l'existence d'une étude évaluant son efficacité et concluant que "l'école" à laquelle appartient le psy importe peu : sachant que les différentes branches ont des conceptions largement différentes, et qui s'excluent parfois mutuellement, c'est étonnant...
Apparemment le facteur primordial qui joue sur l'amélioration du patient est... lui-même ! 40 % des résultats sont imputables à son implication et sa détermination, et 30% à la relation patient-thérapeute.
Plus d'infos par ici : http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=psychotherapies_th#P31_1893
(c'est le "dodo effect", ou effet dodo)
Selon l'étude en question, l'approche thérapeutique ne jouait que pour 15% du résultat...
Apparemment le facteur primordial qui joue sur l'amélioration du patient est... lui-même ! 40 % des résultats sont imputables à son implication et sa détermination, et 30% à la relation patient-thérapeute.
Plus d'infos par ici : http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=psychotherapies_th#P31_1893
(c'est le "dodo effect", ou effet dodo)
Selon l'étude en question, l'approche thérapeutique ne jouait que pour 15% du résultat...
Il ne faut pas confondre psychothérapie et psychanalyse !
[quote=Xavier Dumont]Ah ! Les rationalistes !
Ah ! les adeptes de toutes sortes de superstition !
J'ai eu deux enfants qui faisaient des bronchites
Moi, ma sœur... Comment, vous connaissez pas ma sœur ?
Si chacun fait de son cas personnel une généralité, on va avancer dans la discussion argumentée...
Je connais une bonne femme, elle impose les mains. Il parait que ça marche. Faudrait que la sécu la subventionne.
L'ironie, c'est surtout de traiter les gens de rationalistes alors qu'Hanneman lui-même, créateur de l'homéopathie, pensait suivre une démarche rationnelle, justement...
Il pensait en effet suivre une démarche rationnelle...il pensait...
ah ben je connais un gars Servier, ben il vend des medocs qui guérissent de rien mais rendent malade, et c'est la sécu qui raque !
mais pendant se tant là on parle de l'homéopathie, qui ne fait de mal à personne, et qui au pire à des effets, placebo où non d'ailleurs !
si un traitement soigne, il a remplis sont rôle, mais quand il tu ?
mais pendant se tant là on parle de l'homéopathie, qui ne fait de mal à personne, et qui au pire à des effets, placebo où non d'ailleurs !
si un traitement soigne, il a remplis sont rôle, mais quand il tu ?
ah ben je connais un gars Servier, ben il vend des medocs qui guérissent de rien mais rendent malade, et c'est la sécu qui raque !
mais pendant se tant là on parle de l'homéopathie, qui ne fait de mal à personne, et qui au pire à des effets, placebo où non d'ailleurs !
si un traitement soigne, il a remplis sont rôle, mais quand il tu ?
Il ne faut jamais se prévaloir des turpitudes des uns pour en justifier d'autres. Je ne vois pas, dans l'un ou l'autre cas, de raisons de rembourser des médicaments qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité. Il ne suffit pas d'affirmer...
Dans le cas de l'homéopathie, il n'y a qu'une méthode qui permettrait de mesurer son efficacité : c'est le test en "double aveugle", préconisé par l'Académie de médecine. Cela signifie, d'une part, qu'un malade sur deux reçoit le traitement et l'autre le placebo, et, d'autre part, que le médecin ne sait pas s'il donne le traitement ou le placebo. Bien entendu, les homéopathes comme Boiron refusent ces essais.
je me fou complétement de savoir si c'est un placebo où non ! d'ailleurs si je le savais, où si il n'été plus remboursé il modifirai le résultat, non ? si un morceau de sucre peut me soigner qu'on me le rembourse. Si une molecule, me soigne mal ou peu, et de plus fait prendre des risques pour ma santé, qu'on l'interdise !!!
je n'arrive pas à comprendre ce débat, qu'est ce qui est grave à la fin, que des gens se soignent de maniére psychosomatique, ou que d'autre prennent le risque de mourir, ou d'être empoisonné .
merde qu'on lache l'homéopathie et qu'on s'attaque au vrai probléme de santé publique.
Nombreux de nos mots sont des somatisations, alors arrêtons de se bourrer de cachetons.
J'ai déclaré une maladie chronique suite à un choc, je n'ai pas suivi le traitement médicale (trés lourd, immuno-suppresseur, corticoides et j'en passe), je suis allé voir un psy, j'ai pris de l'homéopathie, et je vais trés bien.
j'ai réguliérement des migraines, de l'eczema, des colliques, des palpitations, des fourmillements, des absences, des angoisses,......si je prend des medocs à chaques fois qu'un trouble se présente je me transforme en pharmacie. Je ne pense pas être la seul dans ce cas ! alors plutot que de m'intoxiquer, j'ai des methodes, modifier mon alimentation, me détendre, me faire plaisir, m'hydrater, relativiser, prendre de l'Euphytose, boire une tisane, prendre un bain, régler mes problémes, parler, faire face à mes peurs bref tout ce que je ne ferrai pas si je prenais des médicaments devant me guérir.
Que j'arrive à prendre conscience que je ne suis pas malade, mais que mon corps m'alerte quand quelques choses ne va pas, voilà ce qui peut m'aider à aller mieux.
Ecouter son corps avant l'avis du médecin !
je n'arrive pas à comprendre ce débat, qu'est ce qui est grave à la fin, que des gens se soignent de maniére psychosomatique, ou que d'autre prennent le risque de mourir, ou d'être empoisonné .
merde qu'on lache l'homéopathie et qu'on s'attaque au vrai probléme de santé publique.
Nombreux de nos mots sont des somatisations, alors arrêtons de se bourrer de cachetons.
J'ai déclaré une maladie chronique suite à un choc, je n'ai pas suivi le traitement médicale (trés lourd, immuno-suppresseur, corticoides et j'en passe), je suis allé voir un psy, j'ai pris de l'homéopathie, et je vais trés bien.
j'ai réguliérement des migraines, de l'eczema, des colliques, des palpitations, des fourmillements, des absences, des angoisses,......si je prend des medocs à chaques fois qu'un trouble se présente je me transforme en pharmacie. Je ne pense pas être la seul dans ce cas ! alors plutot que de m'intoxiquer, j'ai des methodes, modifier mon alimentation, me détendre, me faire plaisir, m'hydrater, relativiser, prendre de l'Euphytose, boire une tisane, prendre un bain, régler mes problémes, parler, faire face à mes peurs bref tout ce que je ne ferrai pas si je prenais des médicaments devant me guérir.
Que j'arrive à prendre conscience que je ne suis pas malade, mais que mon corps m'alerte quand quelques choses ne va pas, voilà ce qui peut m'aider à aller mieux.
Ecouter son corps avant l'avis du médecin !
je n'arrive pas à comprendre ce débat, qu'est ce qui est grave à la fin, que des gens se soignent de maniére psychosomatique, ou que d'autre prennent le risque de mourir, ou d'être empoisonné .
merde qu'on lache l'homéopathie et qu'on s'attaque au vrai probléme de santé publique.
Chère avalecela (avec un grand verre d'eau)
Voila l'exemple même d'une fausse alternative. L'homéopathie ne s'oppose pas aux "médicaments qui tuent". L'allopathie a sans doute sauvé infiniment plus de vies qu'un granule parfumé à la poudre de perlimpinpin. Oui la question du remboursement se pose. 35 % c'est trop. Ou alors il faudrait rembourser ces petites pilules au prix du sucre. Ça vaut pas plus.
Si la tisane, ça marche pour vous, et je veux bien le croire puisque les molécules que vous décriez viennent aussi des plantes, je suis d'accord pour qu'on vous rembourse votre Boldoflorine®.
" L'allopathie a sans doute sauvé infiniment plus de vies qu'un granule parfumé à la poudre de perlimpinpin"
et combien de fois a t'elle tué ? combien de décès du à des interactions, de la surconsommation, un mauvais diagnostique.
Dire qu'elle à sauvé des vies est vrai, dire qu'elle en a anéanties l'est tout autant, et le fait que la santé soit un business n'est pas sans risque pour notre santé.
maintenant ce que je pense c'est qu'il faut responsabiliser tout le monde, on ne prend et ne prescrit pas un médicament à la légère.
l'homeotopathie peut aussi être une alternative à certaines affections, pourquoi devrait on ne pas la rembourser ?
et d'ailleurs je préféré prendre une tisane à la queue de cerise pour soigner une infection que des antibiotiques, y a pas que du perlimpimpim, le citron, le miel, l'oignon, le camphre... remplissent trés bien leurs rôle pour les rhumes, pas la peine d'engraisser les laboratoires, et de remplir les cabinets.
et combien de fois a t'elle tué ? combien de décès du à des interactions, de la surconsommation, un mauvais diagnostique.
Dire qu'elle à sauvé des vies est vrai, dire qu'elle en a anéanties l'est tout autant, et le fait que la santé soit un business n'est pas sans risque pour notre santé.
maintenant ce que je pense c'est qu'il faut responsabiliser tout le monde, on ne prend et ne prescrit pas un médicament à la légère.
l'homeotopathie peut aussi être une alternative à certaines affections, pourquoi devrait on ne pas la rembourser ?
et d'ailleurs je préféré prendre une tisane à la queue de cerise pour soigner une infection que des antibiotiques, y a pas que du perlimpimpim, le citron, le miel, l'oignon, le camphre... remplissent trés bien leurs rôle pour les rhumes, pas la peine d'engraisser les laboratoires, et de remplir les cabinets.
Que les Français soient les premiers consommateurs de médicaments (2,5 milliards de boites remboursées par an) ne vous suffit pas, vous voulez encore vous faire rembourser vos granules.
Mais sachez que si vous payez vous-même vos placebos, ils seront encore plus efficaces, et que plus ils sont chers, plus ils sont efficaces.
Alors mettez la main à la poche pour financer votre hypocondrie, vous rendrez service à la société et vous renforcerez l'effet curatif de vos médications.
"si un morceau de sucre peut me soigner qu'on me le rembourse." Pas étonnant que le budget de la sécurité sociale soit en constant déséquilibre…
Mais sachez que si vous payez vous-même vos placebos, ils seront encore plus efficaces, et que plus ils sont chers, plus ils sont efficaces.
Alors mettez la main à la poche pour financer votre hypocondrie, vous rendrez service à la société et vous renforcerez l'effet curatif de vos médications.
"si un morceau de sucre peut me soigner qu'on me le rembourse." Pas étonnant que le budget de la sécurité sociale soit en constant déséquilibre…
"Que les Français soient les premiers consommateurs de médicaments (2,5 milliards de boites remboursées par an) ne vous suffit pas, vous voulez encore vous faire rembourser vos granules. "
mais ça va pas là !!!!!! êtes vous certains que l'homéopathie est un placebo, ne contient il que du sucre ?
je ne vais jamais chez le médecin ou que dans des cas que je ne peux gérer moi-même, je vais acheter à mes frais du paracetamol, j'achéte mes granules sans ordonnances .
Je suis loin de contribuer au trou de la sécu !!!!!!
Par contre si j'avais pris les habitudes de la grande majorité des français, en allant chez le médecins pour chaque bobos, en ingurgitant tous ce qu'on me propose, effectivement vous pourriez m'en rendre responsable.
Et d'ailleurs y des tas de medocs qui sont des placebos ! http://www.liberation.fr/evenement/0101425785-des-molecules-aux-vertus-inegales
alors on s'attaque au vrai problémes les medicaments qui tuent, et aprés ok je veux bien qu'on remette en cause l'homéopathie qui n'est pas une urgence sanitaire, ni économique.
mais ça va pas là !!!!!! êtes vous certains que l'homéopathie est un placebo, ne contient il que du sucre ?
je ne vais jamais chez le médecin ou que dans des cas que je ne peux gérer moi-même, je vais acheter à mes frais du paracetamol, j'achéte mes granules sans ordonnances .
Je suis loin de contribuer au trou de la sécu !!!!!!
Par contre si j'avais pris les habitudes de la grande majorité des français, en allant chez le médecins pour chaque bobos, en ingurgitant tous ce qu'on me propose, effectivement vous pourriez m'en rendre responsable.
Et d'ailleurs y des tas de medocs qui sont des placebos ! http://www.liberation.fr/evenement/0101425785-des-molecules-aux-vertus-inegales
alors on s'attaque au vrai problémes les medicaments qui tuent, et aprés ok je veux bien qu'on remette en cause l'homéopathie qui n'est pas une urgence sanitaire, ni économique.
Vous avez raison, et j'avais senti cette attitude dans votre commentaire, veuillez m'excuser.
Néanmoins, l'argument disant qu'un placebo qui fonctionne pour certains doit être remboursé n'est pas recevable. Effectivement beaucoup de médicaments sont des placebos et doivent être déremboursés.
Certains guérissent à Lourdes, dans ce cas il faudrait rembourser aussi tous les pèlerinages à Lourdes, ou les poupées vaudoues. Ou alors, il faudrait créer un statut spécial pour M. Boiron (ce qui est déjà presque le cas), ce qui n'est pas admissible.
Quand à dire qu'il faut supprimer les médicaments qui tuent, il faut nuancer. Tous les médicaments peuvent tuer, surtout si leur posologie n'est pas respectée ou à cause d'association entre différentes molécules incompatibles. Ensuite c'est une question de balance bénéfice/risque. Qu'il y ait des saloperies à faire disparaître, c'est aussi une évidence et je suis d'accord avec vous.
Votre manière de faire est la plus sage : ne prendre un médicament qu'exceptionnellement, et en toute connaissance de cause, si on peut le faire.
Enfin, à moins de croire aveuglément à la théorie hypothétique de la "mémoire de l'eau", tant que celle-ci n'a pas été démontrée, on ne peut que constater que les placebos ont les mêmes résultats d'efficacité que l'homéopathie. Mais effectivement ce n'est pas une urgence, il y a d'autres priorités. Changer la mentalité des Français pour qu'ils acquièrent les vertus de certains de leur voisins européens, par exemple.
Néanmoins, l'argument disant qu'un placebo qui fonctionne pour certains doit être remboursé n'est pas recevable. Effectivement beaucoup de médicaments sont des placebos et doivent être déremboursés.
Certains guérissent à Lourdes, dans ce cas il faudrait rembourser aussi tous les pèlerinages à Lourdes, ou les poupées vaudoues. Ou alors, il faudrait créer un statut spécial pour M. Boiron (ce qui est déjà presque le cas), ce qui n'est pas admissible.
Quand à dire qu'il faut supprimer les médicaments qui tuent, il faut nuancer. Tous les médicaments peuvent tuer, surtout si leur posologie n'est pas respectée ou à cause d'association entre différentes molécules incompatibles. Ensuite c'est une question de balance bénéfice/risque. Qu'il y ait des saloperies à faire disparaître, c'est aussi une évidence et je suis d'accord avec vous.
Votre manière de faire est la plus sage : ne prendre un médicament qu'exceptionnellement, et en toute connaissance de cause, si on peut le faire.
Enfin, à moins de croire aveuglément à la théorie hypothétique de la "mémoire de l'eau", tant que celle-ci n'a pas été démontrée, on ne peut que constater que les placebos ont les mêmes résultats d'efficacité que l'homéopathie. Mais effectivement ce n'est pas une urgence, il y a d'autres priorités. Changer la mentalité des Français pour qu'ils acquièrent les vertus de certains de leur voisins européens, par exemple.
je sais j'ai tendance à être excessive, mais depuis quelques temps, depuis toute ses histoires mediator, ... j'ai une pilule qui a du mal à passer !
je vais prendre un verre d'eau en comptant sur sa mémoire, pour me détendre !
j'ai trouver ça,http://www.ldi5.com/news/7b.php, mais impossible de trouver de document plus sérieux a ce sujet .
je vais prendre un verre d'eau en comptant sur sa mémoire, pour me détendre !
j'ai trouver ça,http://www.ldi5.com/news/7b.php, mais impossible de trouver de document plus sérieux a ce sujet .
j'avais loupé ça, il y a 15 jours, c'est excellent : http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/12/07/le-professeur-montagnier-et-la-memoire-de-leau/
Selon Paul-Emile Victor : “L’eau que vous buvez a été pissée six fois par un diplodocus.” Je vous laisse imaginer les implications si la théorie de la mémoire de l’eau était vraie…
Selon Paul-Emile Victor : “L’eau que vous buvez a été pissée six fois par un diplodocus.” Je vous laisse imaginer les implications si la théorie de la mémoire de l’eau était vraie…
Et une recherche sérieuse sur, justement, l'effet placebo? Parce que ça pose quand même une sacrée question, qu'un médoc sans rien dedans puisse faire du bien, non? Le truc miracle, sans effets secondaires, coûtant quasi rien, et efficace même à seulement 30%, tous nos chercheurs devraient être sur la brèche pour comprendre comment ça marche!
Ah voui, mais... payée par qui, la recherche? Par les labos? Héhé...
Pendant des années, j'ai "soigné" les maux de ventre de mes enfants en leur posant simplement la main dessus. Ça marche aussi avec mon petit fils. Et je suis rien, hein, pas rebouteuse, pas chamane, pas radiesthésiste, rien, rien de rien.
Ah voui, mais... payée par qui, la recherche? Par les labos? Héhé...
Pendant des années, j'ai "soigné" les maux de ventre de mes enfants en leur posant simplement la main dessus. Ça marche aussi avec mon petit fils. Et je suis rien, hein, pas rebouteuse, pas chamane, pas radiesthésiste, rien, rien de rien.
Pendant des années, j'ai "soigné" les maux de ventre de mes enfants en leur posant simplement la main dessus. Ça marche aussi avec mon petit fils. Et je suis rien, hein, pas rebouteuse, pas chamane, pas radiesthésiste, rien, rien de rien.
Ça marche aussi pour les hémorroïdes ?
Pffff....
au fait tu ne me fera pas avaler n'importe quoi !
si les molécules viennent des plantes, donc l'homéopathie n'a qu'un seul reproche a recevoir, ça grande dilution. Ce n'est donc pas un placebo, mais un traitement beaucoup moins dosé.
Pour les petits tracas.
Au grand maux les grands remèdes.
si les molécules viennent des plantes, donc l'homéopathie n'a qu'un seul reproche a recevoir, ça grande dilution. Ce n'est donc pas un placebo, mais un traitement beaucoup moins dosé.
Pour les petits tracas.
Au grand maux les grands remèdes.
Eh oui: pas dosé du tout, même!
je veux bien que tu développes
C'est tout à fait bien expliqué dans le reportage de France 5 dont le lien se balade sur le forum :
l'oscilocoxinum est dilué dans la proportion d'une goute pour un volume d'eau correspondant à plusieurs planètes Terre… c'est donc bien du sucre. Pour la théorie de la mémoire de l'eau, voir mon commentaire plus haut.
l'oscilocoxinum est dilué dans la proportion d'une goute pour un volume d'eau correspondant à plusieurs planètes Terre… c'est donc bien du sucre. Pour la théorie de la mémoire de l'eau, voir mon commentaire plus haut.
Bonjour
Pour l'homéopathie, je vous invite à voir (si cela est encore possible) l'émission spéciale qui y a été consacrée sur la 5. Les pro et anti se sont exprimé à ce sujet.
Sur les autres aspects médicaux, toujours sur la 5, le documentaire sur l'affaire du sang contaminé n'en était pas moins intéressant sur la difficulté de prise de décision concernant la dangerosité d'un produit (les hémophiles ne voulaient pas renoncer au traitement et il était impossible d'importer des US suffisamment de produits chauffés pour sécuriser ce traitement).
Pour l'homéopathie, je vous invite à voir (si cela est encore possible) l'émission spéciale qui y a été consacrée sur la 5. Les pro et anti se sont exprimé à ce sujet.
Sur les autres aspects médicaux, toujours sur la 5, le documentaire sur l'affaire du sang contaminé n'en était pas moins intéressant sur la difficulté de prise de décision concernant la dangerosité d'un produit (les hémophiles ne voulaient pas renoncer au traitement et il était impossible d'importer des US suffisamment de produits chauffés pour sécuriser ce traitement).
Oui, excellente émission, j'ai appris beaucoup de choses, notamment sur les raisons du maintien du remboursement de l'homéopathie malgré son absence de plus-value par rapport à un placebo. Et la distinction entre inefficacité et manque d'efficacité était clairement faite.
Elle est encore en ligne ici :
http://www.france5.fr/enquete-de-sante/index.php?page=article&numsite=4871&id_article=14471&id_rubrique=4874
Elle est encore en ligne ici :
http://www.france5.fr/enquete-de-sante/index.php?page=article&numsite=4871&id_article=14471&id_rubrique=4874
Oui, le blues ou l'humour du pharmacien a un peu la forme de... l'épicierie ! Véridique pour l'avoir entendu dans la bouche d'au moins deux pharmaciens différents (des expérimentés pas des jeunots !).
ni bougonne, ni compulsive mais c'est très très zarbi cette nouveauté de chansonnette à texte ...dans une autre dimension soudain, pas agréable le décalage avec mon abonnement sur asi [que je ne remets pas en question pour ces fredaines] je me sens toute chose, pas là où je me croyais, cela est sensé apporter quelque fraîcheur? j'y trouve un vague relent de MJC...je couperai avant si prochaine fois il y a.
En revanche, émission intéressante et instructive, merci Daniel.
En revanche, émission intéressante et instructive, merci Daniel.
Pom pom pom....
Franchement ringard la musique de fin !
Est ce que D. Porte a disparu définitivement ?
Franchement ringard la musique de fin !
Est ce que D. Porte a disparu définitivement ?
Où est Didier Porte ?
N'en déplaise aux bougons compulsifs, le générique de fin en chanson me parait bien sympathique et s'il gêne les intellos de haut vol qui s'expriment supra, tant mieux !
Je regrette qu'à la question de savoir pourquoi le "médiator" n'était pas vendu comme coupe-faim, mais comme médicament contre le diabète (si je ne me trompe), il n'ait pas été abordé la question de sa prise en charge par la sécurité sociale et de l'intérêt qu'avait SERVIER à faire entrer son "poison" dans une catégorie "remboursable".
Cela aurait peut-être ouvert la voie à un autre aspect intéressant du débat.
Je regrette qu'à la question de savoir pourquoi le "médiator" n'était pas vendu comme coupe-faim, mais comme médicament contre le diabète (si je ne me trompe), il n'ait pas été abordé la question de sa prise en charge par la sécurité sociale et de l'intérêt qu'avait SERVIER à faire entrer son "poison" dans une catégorie "remboursable".
Cela aurait peut-être ouvert la voie à un autre aspect intéressant du débat.
Bonne émission dans l'ensemble. Par contre la chanson à la fin, c'est comme un cheveux sur la soupe. Sur la Tunisie ça allait tout juste, mais aujourd'hui ça ne passe pas.
Je ne pense pas que ce soit la vocation d'ASI de faire de la chanson, désolé.
Je ne pense pas que ce soit la vocation d'ASI de faire de la chanson, désolé.
Sinon pour compléter le sujet de l’émission, je vous invite à regarder ce reportage de l’émission Temps Présent (TSR) du 11/12/08 sur les tests cliniques (dérangeant) Lien : http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/#id=525793;nav=emissions/temps-present/
Bah elle était rigolote la chanson de fin.
Bon la parisienne libérée chante parfois un peu faux, mais ses paroles sont pertinentes.
Bon la parisienne libérée chante parfois un peu faux, mais ses paroles sont pertinentes.
Bravo pour la déclaration des liens d'intérêts!!
Oui, il faut exiger que ce soit fait tout le temps...ça nous aurait fait gagner du temps, par exemple pour la grippe A, quand un fameux expert, Bruno Lina, tentait de déclencher la panique générale!!
Oui, il faut exiger que ce soit fait tout le temps...ça nous aurait fait gagner du temps, par exemple pour la grippe A, quand un fameux expert, Bruno Lina, tentait de déclencher la panique générale!!
Emission au combien intéressante. Grand merci à Bruno Toussaint. Continuez à travailler avec cette éthique là !
Mais par contre, le générique de fin ... c'est pas possible.
Mais par contre, le générique de fin ... c'est pas possible.
Très bonne émission ... Merci.
Par contre la chanson de fin... euh ...comment dire ... STOOOOOPPP!!!
Par contre la chanson de fin... euh ...comment dire ... STOOOOOPPP!!!
92 minutes ?!? Oh, yesss!
Concernant votre chanson de clôture, il faut se rendre à l'évidence, tout le monde n'a pas le talent de Frédéric Pommier...
Si on comprend bien votre volonté de "buzzer" sur internet, peut être, pourriez-vous le faire avec des attributs qui sont plus proches de vos valeurs.
Là, je vous situe entre Charlie Oleg et Michael Youn avec un doigt de Anne Roumanoff.
Est ce l'image que vous voulez refléter ?
Si on comprend bien votre volonté de "buzzer" sur internet, peut être, pourriez-vous le faire avec des attributs qui sont plus proches de vos valeurs.
Là, je vous situe entre Charlie Oleg et Michael Youn avec un doigt de Anne Roumanoff.
Est ce l'image que vous voulez refléter ?
"30 000 abonnés, pas un sou de publicité, une totale indépendance rédactionnelle..."
A première vue, j'ai cru à une nouvelle émission d'auto-promotion d'@si.
Heureusement, la suite m'a donné tort.
A première vue, j'ai cru à une nouvelle émission d'auto-promotion d'@si.
Heureusement, la suite m'a donné tort.