"Il y a un grand secret dans la guerre : la jubilation"
La guerre, les mots de la guerre, les images de guerre, les réflexes de guerre ont envahi notre espace public en 2015. Mais au fond, que savons-nous de la guerre, nous qui - pour l'immense majorité - ne l'avons pas faite, ni même côtoyée? La guerre, c'est l'obsession de notre invité de la semaine, Jean-Claude Guillebaud. Obsession à triple titre: en tant que fils d'officier, en tant que correspondant de guerre pendant des décennies (il a obtenu le prix Albert Londres en 1972), et enfin en tant que penseur et écrivain, qui vient de signer Le Tourment de la guerre (L'Iconoclaste, 2016). Sur notre plateau, il raconte comment il est possible de penser la guerre lorsque l'on vient d'une génération antimilitariste et que l'on a passé sa vie sur des champs de bataille.
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Derniers commentaires
et un excellent invité
Ces séances, gratuites et brèves, ne sont pas une vraie formation de secouriste si l'on en croit certains témoignages de participants y compris des témoignages publiés dans la PQR :
on met un garrot avec n'importe quoi car "ça presse!",
on ne note pas l'heure de la pose du garrot car " on n'a pas le temps!"
on n'apprend pas à mettre une victime en position latérale de sécurité car " y en a tant qu'on peut pas se le permettre!"
etc...
Bref j'ai l'impression que l’interview publiée dans le Monde de l'intervention au bataclan, très détaillée, du médecin intégré à la bri a fait tache d'huile et ne contribue pas à mon humble avis à la sérénité évoquée dans l'émission mais participe activement en revanche à garder l'opinion en état de mobilisation permanente en pleine période de débat sur la prolongation de l'état d'urgence et aussi au cas où...
Bonne émission. Et Daniel, oui, a fait des progrès immenses pour laisser les autres parler et Justine exister.
Merci
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J'ai été très étonné d'entendre Justine Brabant affirmer : "Onfray, d'une certaine manière, il est antimilitariste" et de rappeler l'instrumentalisation de certains de ses propos par les islamistes.
Or, dans un entretien diffusé par la Radio Télévision Suisse (émission "Haute définition" du 08/09/2013 intitulée :"Syrie, tuer ou laisser mourir" ) Onfray déclare :
"Je pense qu'on peut aller au combat sans aimer l'armée, même en étant anti-militariste, ce qui n'est pas mon cas".
Il est vrai que le : "d'une certaine manière" limite la portée de la déclaration mais je pense néanmoins qu'il s'agit d'un contresens fâcheux quant à la pensée d'Onfray.
Sgmp
Il y a quelque chose qui n'est pas tout à fait formulé bien que très clairement convoqué, c'est la différence entre la guerre et le massacre. Si un GI peut revenir au vietnam et rencontrer des soldats adverses, c'est dans l'idée de la symétrie de deux combattants armés (même si les uns étaient disons plus armés que les autres...). Plus compliqué s'il devait rencontrer des civils (par exemple des femmes violées?). Qui font le "matériau" principal de la guerre (de plus en plus de victimes civiles et de moins en moins de victimes militaires dans les guerres modernes). On pense bien sûr à René Girard dont il est fait mention: qui constate qu'avec l'effondrement du sacré il faut des massacres de plus en plus massifs pour mettre fin provisoirement à la rivalité mimétique. Sorj Chalandon est absolument bouleversant, et c'est de cela qu'il parle: les massacres. Les familles, l'enfant mort, pas le combattant. Peut-être que la jubilation militaire (avec déploiement de puissance) est une défense comme une autre (la sidération ou l'indifférence) devant l'horreur de l'anéantissement, la terreur devant la mort. Judith essaie d'en parler, lorsqu'elle parle d'un autre hélicoptère, duquel on ne verrait plus le déploiement des tirs, mais le déploiement des morts... Me revient alors ce très beau texte (peut-être qu'il faut des textes, et non pas des images, pour aller jusque là) de Duras dans "La Douleur" où elle parle de la jouissance qui s'empare d'eux tous, dont elle fait partie (les Bons, les Résistants) lorsqu'ils torturent un milicien et voient son visage peu à peu s'effacer sous les coups, et qu'il devient alors encore plus facile de le frapper. Et que le prétexte (le faire avouer) disparaît dans l'ivresse de cette violence. (oui, les femmes, bien que moins souvent en position de l'éprouver, ne sont pas à l'abri de cette saleté là).
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En fait, il n'y aucun secret à la jubilation. Tout est bien organisé à l'Armée : Vous passez votre temps à vous entrainer à flinguer d'autres types et à attendre qu'on vous donne l'ordre de le faire. Quand après des mois de routine à vous faire chier à répéter ceci à l’infini, on vous donne enfin l'occasion de le faire pour de vrai, ce n'est pas de la jubilation, c'est de la libération en fait. C'est même de l'automatisme.
Mais je suis d'accord avec votre invité. Lorsqu'on constate après coup qu'on nous a fait perdre toute humanité, le dégout fait place aux "honneurs" dont sont si friands les gradés. Parce qu'il faut bien le dire, tuer des gens, en étant payé pour le faire, c'est un job de mafieux.
Bien à vous.
Yannix.
Il est dit au début du film qui ouvre cette quatrième partie que les appelés étaient sur un pied d'égalité. Pensez-vous que les classes dirigeantes laissaient leurs rejetons se retrouver avec la plèbe? Pensez-vous qu'ils aient eu à subir brimades, mitards et autres joyeusetés? Qu'il n'y aurait pas eu des petits arrangements pour certains, dont les parents avaient les bonnes relations? J'ai un doute.
Excellente analyse !
Merci
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Il faut dire que Justine est brillante et que j’apprécie ses interventions, sa manière d’introduire les sujets qu’elle a visiblement potassé et les questions toujours pertinentes qu’elle pose et qui visiblement lui tiennent à cœur sans jamais prendre ouvertement position .
Bref, il me semble qu’une certaine complicité s’est établie qui fait plaisir à voir.
Souhaitons que ça dure.
Je croyais bêtement que l’Algérie regroupait des départements français.
J’aurais même dit qu’il s’y trouvait des citoyens français.
On apprend de ces trucs.
"Oblivion, votre commentaire qui semble (je reste très prudent) adopter un ton ironique voire sarcastique (ce ne sont pas des insultes j'espère) laisse entendre que vous êtes de l'avis que l'Algérie ait fait partie du territoire français. En ce qui me concerne, et bien que reconnaissant mes grandes lacunes en histoire (dans lesquelles j'essaye de faire des trous) je serais enclin à penser que cela est une interprétation erronée de la réalité notamment historique et que des gens sont morts pour démontrer le contraire, à savoir que l'Algérie était un territoire indépendant illégitimement occupé par la France. Et que par voie de conséquence la guerre objet de ce débat avait bien lieu sur un sol étranger. Qu'en pensez-vous ? Par ailleurs, ne pensez vous pas que le rôle de l’Éducation Nationale serait de permettre une vision la plus actualisée possible de la situation. En vous remerciant par avance de votre réponse éventuelle, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Après pour ce qui est de l'article comme disait Djac, mettre "métropole" en aurait gardé le sens en évitant ce débat.
Je pense qu’on peut avancer sans problème que chaque territoire occupé l’est illégitimement à la base.
Ensuite, la guerre d’Algérie s’est déroulée sur un territoire dirigé par la France, que ce soit légitime ou pas.
Des départements français.
L’État français avait par conséquent une responsabilité sur tous les habitants de ce territoire.
Dont beaucoup qu’il avait engagé à un lien avec lui par naturalisation et engagement dans ses guerres.
(cette phrase ne dit pas qu’il y avait des sous-habitants à mes yeux (les pas-Français), elle souligne la relation
demandée, de fait, par l’État avec certains habitants de l’Algérie coloniale. Et par conséquent, tout le monde le sait,
l’établissement par l’État du statut de sous-habitants pour les non-Français.)
Si la guerre s’était résumée à une tentative de colonisation avec retour immédiat chez soi, je ne vous parlerais
pas de « sol français ».
Tout ça pour en venir au fait qu’entendre « aucune guerre sur le sol français depuis 70 ans », m’a fait ressentir
le violent effet que si une guerre d’indépendance se déclenchait demain dans un Département d’Outre-mer, nous dirions :
« ce n’est pas sur le sol français ». Pour moi, ça coince beaucoup, à cause des habitants concernés.
Pour extrapoler beaucoup, ça me rappelle une ancienne asinaute Réunionnaise (Annie Sétoualé) qui a régulièrement fait remarqué dans ces
forums que la métropole sous-médiatisait de graves événements chez elle.
Si j’ai réagi vivement aussi, c’est que je crois que cette colonisation et guerre d’indépendance d’Algérie glissée sous le tapis a un peu à voir
avec notre situation actuelle.
Il faut plus voir cette phrase avec son contexte pour ce qu'elle dit: L'immense majorité de la population française n'a jamais connu la guerre chez elle. N'a jamais eu à se soucier d'un bombardement ou d'une rafale de balles en allant au boulot, etc.
Si elle a existé à cette occasion, la jubilation me semble n'avoir été ressentie que par une petite minorité de militaires de carrière.
ça, ce n'est pas sûr. Il est possible que le profond traumatisme laissé par cette guerre chez les appelés soit, pour nombre d'entre eux, lié à cette jubilation de la guerre et au dégoût de soi qui l'a suivie.
Vous avez vu "avoir vingt ans dans les Aurès" ?
Et il y a des citoyens rackettés jusqu'à l'os (mais ce n'est pas encore suffisant puisqu'il faut s'endetter un peu plus chaque jour) pour payer à vie des fonctionnaires aussi balbutiant(e)s que vous !
Les choses sont très claires : l'Algérie était devenue (de force sans doute, comme l'Indochine par exemple) un territoire Français. Avec un statut différent d'ailleurs, sans doute à cause de la distance !
Je ne vois pas du tout où est le débat !
Tout pays se construit dans la violence et la contrainte... Qui peut ignorer que les Bretons, les Basques, une partie des Alsaciens et les Corses par exemple ne sont pas du tout enchantés d'être Français, de force (au moins au départ, mais la violence n'a jamais cessé !)
Il faut ajouter qu'une partie non négligeable de la population algérienne s'est installée de façon définitive chez nous, démontrant au passage sa répulsion hautement variable pour la France !
Et pour conclure je vous rassure : la France, épuisée par les coups de boutoirs portés par des gens de votre acabit et ruinée par vos exigences est en train de disparaître (#JeSuisCirconflexe) Vous discourez donc sur le corps d'un quasi-cadavre.
Ce qui est bien ridicule, je vous l'assure ! Occupez-vous plutôt des millions de gens qui tentent de fuir les guerre que vous avez déclenchées et qui veulent se réfugier chez vous !
C'est d'actualité davantage : le moment de l'addition n'est pas le plus agréable, mais ceux qui ne paient pas leur repas se font condamner pour grivèlerie, et c'est bien normal !
Payez donc ! Cash : la maison n'accepte pas les cartes de crédit !
PG
Ça se passe bien avec vos petites mains vietnamiennes ?
2) Je ne "profite" de rien, profiter est la spécialité des Français qui "profitent" de leurs "avantages acquis" par la force et la prise d'otages, et qu'ils financent à crédit, espérant naïvement que leurs descendants trouveront tout naturel de payer les gueuletons auquel ils n'ont pas été invités et dont l'addition n'est pas réglée !
3) Si vous connaissiez le Vietnam vous sauriez que les Français y sont aimés, quoi que votre anti-colonialisme primaire puisse en penser !
PG
Ben voyons... la distance... Pffffff....
Je suis ingrate, je devrais vous remercier de me faire rire , il paraît que c'est bon pour la santé.
Le peuple de France... d'une part on lui a pas demandé son avis. D'autre part, on le chauffe à pleine forge pour qu'il se considère en guerre, en accord avec "ses" messieurs qu'on nomme grands. Le mouton* va-t-il manger la rose? Fallait pas oublier de lui mettre une muselière...
*le mouton: ben oui, le mouton. Pourquoi ça serait toujours le loup le méchant?
Oui, vous avez raison, nous avons fait une erreur en oubliant de mentionner l'Algérie lorsqu'il était question de l'absence de guerre "sur le sol français" depuis des décennies...
Allez, Wikipédia est mon ami : "Elle a lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française" On dit pas "Elle a lieu principalement sur le territoire de la France"
Enfin je trouve plutôt logique de parler de "sol de x" jusqu'à ce que les frontières changent et que ça devienne le sol de y.
De fait juridiquement l'Algérie faisait partie de la France d'outre-mer.
C'est bien là où Wikipédia situe l'Algérie : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_et_r%C3%A9gion_d%27outre-mer#Histoire
Ce qui n'enlève d'ailleurs rien à votre remarque sur le fait qu'il s'agissait d'une occupation illégitime.
Extrait:
(...), la guerre d’Indochine a beaucoup moins retenu l’attention et marqué la mémoire des Français, parce qu’elle ne concernait que des soldats de métier et leurs proches. Au contraire, la guerre d’Algérie a beaucoup plus fortement marqué l’opinion métropolitaine, parce que l’envoi des appelés et des rappelés a sensibilisé toutes les familles, et parce que l’issue de la guerre a transplanté en France une nombreuse population de rapatriés et de réfugiés à laquelle s’est ajoutée une immigration algérienne plus importante que jamais. En ce sens, elle a bien été la troisième grande guerre française du XXème siècle, bien que le nombre de ses victimes en métropole ne soit pas comparable à celui des deux premières.
Paysans et ouvriers aux premières loges:
https://books.google.fr/books?id=F2vUnyJAOncC&pg=PT45&lpg=PT45&dq=alg%C3%A9rie%2Bappel%C3%A9s%2Bcouches+sociales&source=bl&ots=aTO2FO05vz&sig=HOt9gaUw4AIHXxkwws34wBzl4-4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiI1qbov-PKAhXE0hoKHdc9B6IQ6AEIRzAI#v=onepage&q=alg%C3%A9rie%2Bappel%C3%A9s%2Bcouches%20sociales&f=false
https://www.youtube.com/watch?v=BKpnIm0gqQc
Et il parle vrai, c'est devenu rare ! Bien sûr les hommes aiment la guerre, ils n'en feraient pas tant si ce n'était le cas !
La violence a un attrait très glauque mais indiscutable, et puis ça permet tant de choses la guerre :
- Vendre des armes et des munitions.
- Piquer les affaires des ennemis qu'on aura pris soin de tuer au préalable pour s'épargner des remarques acrimonieuses.
- Piquer leurs femmes quand elle sont tentantes après avoir mis les ennemis pré-cités hors d'état de les défendre.
Sur la trouille Jean-Claude Guillebaud n'a pas dit que le courage n'existe que si on y va malgré la trouille, si on n'a pas peur c'est qu'on est inconscient et dans ce cas si on y va ce n'est plus du courage mais de la connerie !
Enfin il finit en évoquant le célèbre Hôtel CONTINENTAL de Saïgon qui est l'un de mes points de ralliement (André Malraux et Lucien Bodard furent des clients réguliers) Ce qui me comble, même si, quand je n'avais pas de maison ici, je séjournais plutôt au MAJESTIC dont les clients célèbres furent Graham Greene, Catherine Deneuve (pendant le tournage d'Indochine) et François Mitterrand...
Enfin deux remarques impertinentes : le savant décoiffage de Daniel fait un peu trop étudié à mon avis (tout comme la barbe de trois jours soigneusement entretenue) et plus sérieusement, sur les six dernières émissions, cinq consacrées à ces bons Islamistes (j'excepte Mein Kampf de la liste, naturellement) c'est beaucoup !
Peut-être y a-t-il d'autres sujets dignes d'être décryptés et - surtout - peut-être n'est-il pas utile de faire autant de publicité à ces petites ordures dont l'objectif est justement de faire parler d'eux. Et de terroriser assez pour déclencher des ratonnades accessoirement comme le rappelle opportunément Jean-Claude Guillebaud !
Amitiés depuis Saïgon et merci à Jean-Claude Guillebaud pour sa qualité humaine.
PG
Ce qui n'enlève rien au fait que l'immense majorité des européens (moins les ex-Yougoslaves) n'a aucune expérience directe de guerre sur leur sol.
Par ailleurs on peut considérer que la guerre contre le djihadisme est déclarée depuis au moins 14 ans :
Surtout, le président français a refusé dans un premier temps de reprendre à son compte l'idée d'une "guerre" contre le terrorisme, au risque de heurter une opinion publique américaine encore sous le choc des attentats. "Je ne sais pas s'il faut utiliser le mot guerre", a-t-il affirmé dans le Bureau Ovale. "Ce qui est sûr, c'est que nous avons un conflit d'une nouvelle nature".
Conscient d'avoir commis une bévue, M. Chirac s'est efforcé de corriger le tir en sortant de la Maison Blanche. "Je ne veux pas faire de querelle sémantique", a-t-il expliqué devant la presse en assurant n'avoir "jamais exprimé la moindre réticence" sur ce plan. "C'est une guerre qui doit être menée sur tous les fronts", a souligné le président français, employant enfin le mot tant attendu.
Visite de J.Chirac à New York, 2001.
Et Villepin en 2003 :
Nous nous sommes joints à la guerre contre le terrorisme, nous participons à l'intervention en Afghanistan (...) [mais pas question qu'on soutienne Bush en Irak]
Quant à l'usage de rhétorique guerrière, il y a eu un nombre notable de hors-sujet par le président suivant.
Qui s'il n'a pas utilisé "guerre" pour qualifier la lutte antiterroriste suite à l'affaire Merah, a parlé alors d'arme de guerre. "En refusant de se rendre après de longues négociations et en tirant à l'arme de guerre sur les hommes du Raid, le tueur savait ce qu'il faisait", a déclaré Nicolas Sarkozy.
(mais s'est "rattrapé" plus récemment en sortant un "La guerre que nous devons livrer doit être totale" en novembre et aussi -j'ai pas la citation exacte, qui date de peu après Charlie si je me rappelle bien- qu'il avait conscience depuis des années de la guerre que menaient les terroristes contre notre civilisation et tenté maintes fois de prévenir sur les risques blabla, ou un truc comme ça). Ce qui contraste un peu avec les propos d'Eric Woerth pour lequel Merah n'était même pas un attentat, et leur absence durant le règne Sarkozy)
Et pour finir sur un contraste un emploi du mot guerre pour la contester par Villepin en 2014 trouvé au passage :
"La guerre contre le terrorisme ne peut pas être gagnée. (...)L'échec est annoncé parce que le terrorisme est une main invisible, mutante, changeante, opportuniste. On ne se bat pas contre une main invisible avec les armes de la guerre. (...) Le piège qui nous est tendu c'est l'idée que nous devons faire la guerre", a-t-il prévenu lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. "Une guerre ce sont deux Etats et deux armées qui se confrontent", a-t-il justifié et "nous légitimons à travers cette idée de guerre qu'ils sont en guerre, qu'ils ont des objectifs de guerre". "Cette approche n'est pas la bonne.""
Revenant sur la chronique de Didier Porte, la débilité d'Hanouna me sidère et suis encore plus sidéré que l'on regarde de telles niaiseries !
Ils habitaient pourtant boulevard Henri IV, à deux pas du Marais,
Mais ils assurent n'avoir rien deviné !
Gaullistes sans être résistants ils se sont bien amusés pendant 4 ans, allant jusqu'à arborer la croix de Lorraine au revers de la veste dans les rues de Paris !
Pas encore vu l'émission mais la guerre est belle, c'est sûr (circonflexe)
PG
en bref, émission indispensable ;)
Toujours cette idée popularisée par de grands philosophes tels Luc Ferry, que les générations modernes perverties par les pensées chevelues de 68 auraient besoin d'un peu de discipline à l'ancienne.
Sinon amusant qu'ils aient mis la musique de Starship Troopers sur le teaser de Garde à Vous (2nd degré volontaire ?).
... je crois, hélas que de nombreux milieux sont plus cultivés et plus raisonnables que de nombreux hommes politiques.
Premier éclat de rire devant une émission d'arrêt sur images. Quoique jaune, ce rire.
Mais Guillebaud, pour moi, a un impensé : l'hystérisation guerrière de Hollande et du gouvernement Valls n'est à mon avis pas du tout une perte de sang froid, c'est une stratégie !
bon, une fois dit ça, je vais laisser passer 200 messages sur la conspiration, avant de revenir causer ! :-)
J’ai bien aimé !
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1485556,1485770#msg-1485770
Oui, le théâtre de la guerre ne se déroule pas sur notre territoire. Et j'espère ne pas connaitre cette chose .. Mais en Libye, en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, les champs de bataille sont nombreux où la France est présente, il ne faut pas l'oublier.
La France est donc en guerre. Elle l'était déjà avant les attentats, elle le sera après.