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Commentaires

Influenceurs "terroir" : comment ils font le jeu de Bardella

Une nouvelle garde d'influenceurs émerge sur les réseaux sociaux. Ils parlent de terroirs, de traditions, de nostalgie de la vieille France, de viande, et détestent les personnes de gauche, celles qui habitent en ville ou qui mangent du quinoa. Leurs discours - pas explicitement politisés - contribuent à diffuser certaines idées propres au Rassemblement national, tout en douceur.

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La France rance, la France peureuse, la France nostalgique d'une époque magnifiée dont on a oublié/gommé les aspects les plus éprouvants, cette époque où on était vieux à 40 ans, où on mourait de cirrhose à 50, époque bénie où les ouvriers  boss(...)

"Une nouvelle garde d'influenceurs émerge sur les réseaux sociaux. Ils parlent de terroirs, de traditions, de nostalgie de la vieille France, de viande, et détestent les personnes de gauche, celles qui habitent en ville ou qui mangent du quinoa. Leur(...)

Le vrai problème de ces videastes est de faire revivre une époque qui n'a jamais existé dans les campagnes. Et je peux l'écrire car je viens de là. J'ai vécu dans les années 80 dans le Charolais et mon père venait d'une famille de métayer du brionnai(...)

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De mon côté, l'influenceur terroir que je trouve tout à fait interressant c'est Damien Dekarz et sa chaine "Permaculture Agroécologie" sur You tube


Il ne faut pas négliger l’importance, pour beaucoup de gens,  d‘un roman national et d’un Pays d’Appellation Protégée, réels ou fictifs.


Ainsi, il n’est pas rare de croiser, même en région parisienne, même parmi les CSP+, tous âgés et toutes générations confondues, des gens dire « par chez moi » pour désigner un bled où ils ne vont au mieux qu’une fois par an pour aller voir la grand-mère ou la grande cousine du tonton.

Il n’est pas rare d’entendre des gens se chamailler sur les meilleures traditions culinaires, l’appellation correcte de la chocolatine, les différences de météo, les accents régionaux, et la propension à ressusciter dans la conversation des petits Pays qui seraient encore iconoclastes (alors qu’il n’en reste presque plus rien, y compris et surtout la Langue).


Ce sont des totems rassurants face au cosmopolisme des grandes villes, qui au début peut amuser, mais finit aussi par lasser.


Quand on sait que certains griefs se transmettent sur 2 générations, on peut imaginer que certains appartenances se transmettent  aussi sur 2 générations.


Peut être qu’au lieu de fouler au pied ces régionalismes, réels ou fantasmés, ou tout du moins les ignorer, certains politiques auraient dû s’en emparer.


Ce que je veux dire, c’est que les actions et les intérêts ne peuvent pas être simplement proportionnels aux nombre d’électeurs ou au PIB régional.


A noter une exception (qui confirme la règle) : DJ Matafan, dans son style particulier...
https://www.instagram.com/p/C8yuXUqtt1F/

C'est moi ou il y a comme une odeur de renfermé chez ces gens...

Ah ce bon vieux temps où ma grand-mère faisait 10km à pied pour aller laver le linge dans l'eau froide du lavoir... 

mais aussi son mari, résistant dans le maquis pendant la guerre, jamais loin des cocos, mais pas trop près non plus, qui connaissait tout de la richesse d'après guerre de certains... il en a vu quelques uns des collabos reconvertis en bon français.

Ah bon, ce ne sont pas des archives de la collaboration ?

Une petite réflexion en lisant la citation "la terre ne ment pas", que Vincent Bresson attribue à Pétain. Zemmour dirait que le maréchal n'était pas antisémite puisque cette phrase a été écrite par un juif, qui a écrit plusieurs de ses discours, Emmanuel Berl (le mari de Mireille).

En outre, ils ont des gueules de chasseurs, et les chasseurs dont des cons ! 

Le vrai problème de ces videastes est de faire revivre une époque qui n'a jamais existé dans les campagnes. Et je peux l'écrire car je viens de là. J'ai vécu dans les années 80 dans le Charolais et mon père venait d'une famille de métayer du brionnais voisin. Il tuait le cochon où tout autre animal a la.ferme quand.on voulait en manger. Il avait son jardin ouvrier pour cultiver légumes et qq fruits qui partaient direct en confiture. Et spolier, ça n'a jamais été sa vie rêvée. Tout cela se faisait car nous manquons de moyens chez nous. Et quand nous vivions comme ces <t... d. c..>, nous le faisions par nécessité et non par envie. Leurs rêves correspondent à la vie des notables bourgeois de la campagne qui pouvaient tout se permettre. Quant à leur bibine composé de vin naturel (sûrement biodynamique) ou leur spiritueux, je ne connais aux vieux chez qui j'ai été qui ont bu leurs bouteilles à 70 euros. Les anciens buvaient leurs propres pinards qui vous trouaient l'estomac tout simplement car ils ne pouvaient pas en acheter d'autres. Il faut vraiment dire que leurs fantasmes campagnards ne correspondent à rien. Mêmes leurs recettes qui se veulent traditionnelles sont tirées de leurs têtes de citadins qui se veulent campagnards. Et moi qui en viens, je préfère suivre des videaste cuisine qui vont proposer de nouvelles choses. En tout cas bravo pour votre article. Il est vraiment à partager partout

On ne rappelleras jamais assez à quel point Licence IV a fait du mal à la France

aaaaahhhhh les fameux apolytiques. "moi j'aime pas les noirs, les gauchos et les féminazi, mais je fais pas de politique".... quelle surprise que ces gens qui ne font pas de politique votent bardela.

On dirait une vision de la France par des cinéastes Américains : air bourru, béret, moustache, vin etc

c'est d'une bêtise telle que ça fait caricature


Dans le genre caricature et ridicule, il y a nigel farage en GrandeBretagne

entre eux et toute une génération issu d'écoles de commerce qui marketent le terroir franchouillard à base de "hamburgés" et autres "fernandines" (souvenez vous aussi de le cérémonie d'ouverture de la cdm de Rugby et son esthetique veille France réac bien assumée); on est pas rendu.

La France rance, la France peureuse, la France nostalgique d'une époque magnifiée dont on a oublié/gommé les aspects les plus éprouvants, cette époque où on était vieux à 40 ans, où on mourait de cirrhose à 50, époque bénie où les ouvriers  bossaient 48 heures par semaine et la bouclaient, où les femmes ne votaient pas ni n'avaient de compte en banque, où on voyait, bel apprentissage de la vie, des gamins de huit ans, voire moins, travailler dans les champs, tétant déjà la bouteille de rouge pendant les courtes pauses, où les commerçants ajoutaient de la craie dans les paquets de farine pour gagner quelques centimes de plus, où les Arabes souriaient quand le collègue de boulot les appelait bicot ou melon - ah ! ils avaient le sens de l'humour, à l'époque ! - où le patron du bistrot jouissait du doit de cuissage sur son petit personnel féminin... La belle époque, où la terre ne mentait pas, où les églises étaient pleines et le curé était un prescripteur écouté, et où le député était le châtelain local (et vice-versa). 

Ah ! La nostalgie des petits corbillards d'antan !

Dieu merci, ma famille est loin de cette caricature de la vieille France.

Normal, GRoLAND est sur une chaîne Bolloré


Mais eux, ils sont, parfois, drôles.....

Le retour des Francais qui ont la goutte 😺 Leur cholesterol doit etre pas mal non plus.

Je n'arrive plus à me souvenir de la dernière fois où je me suis dit que les rézossociaux étaient une bonne chose.


(Oui là j'avoue que c'est un peu réac comme remarque.)

"Une nouvelle garde d'influenceurs émerge sur les réseaux sociaux. Ils parlent de terroirs, de traditions, de nostalgie de la vieille France, de viande, et détestent les personnes de gauche, celles qui habitent en ville ou qui mangent du quinoa. Leurs discours - pas explicitement politisés - contribuent à diffuser certaines idées propres au Rassemblement national, tout en douceur".


Ce sont aussi les idées de Roussel. Et ça n'a pas payé pour lui de copier le Front national. Il s'est fait éjecter dès le premier tour. Ses électeurs ont préféré voter pour l'original.

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