JO : Un enthousiasme français (et obligatoire)
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Je suis un mauvais Français.
Cet enthousiasme obligatoire...
Ce patriotisme qui n'est qu'un chauvinisme exacerbé...
Ces agitateurs de drapeaux béats et compulsifs
ça me faisait chier avant,
ça me fait chier pendant,
je crains que ça me fasse chier ap(...)
Merveilleuse chronique, pleine d'ironie.Ils ne savent plus comment faire pour faire oublier le naufrage du pouvoir macroniste. Et pour sauver le soldat Macron, les jeux tombent à pic . Très calculé, quand même,n'est ce pas ? Et on peut compter sur l'(...)
Non ! m'en bats lec .par contre c'est vrai que de voir toute cette foule être solidaire comme ça , ça fait paiz et ça soulève .Mais avec un peu de recule ,que tous ces bourrins soient solidaires de trucs aussi futiles et ne pas l’être contre &n(...)
Derniers commentaires
Je pose ici les paroles du premier couplet de la chanson de Tachan "Les jeux olympiques"
Ce s'rait chouette les Jeux Olympiques, Tous ces athlètes dans la foulée, Pour un marathon fantastique A la seule force du mollet. Ce s'rait chouette les Jeux Olympiques, L'émulation sur la cendrée, Ce s'rait chouette les Jeux Olympiques Si, nom de Dieu, il n'y avait Leurs p'tits drapeaux Leurs p'tits fanions Couleur kaki Caca d'oie des frontières Leurs p'tits drapeaux Pour chaque nation Qui claquent au vent D'une musique militaire.
message garanti sans lien
♫♪♫♫♫
Le 4 juillet à l'Assemblée, Marine Le Pen annonçait "un désastre sécuritaire pour les J.O. de 2024, et avec lui une nouvelle humiliation nationale". Laurent Jacobelli, lui, déclarait : "Ce qui m'inquiète c'est qu'on va avoir des Jeux Olympiques sans public. On va avoir des Jeux Olympiques hors-sol".
Comme le notait Pierre Dac, "la prévision est difficile, surtout quand elle concerne l'avenir".
Vous vous rappelez de Black,Blanc,Beurre en 1998,2024 le Fn/rn au minimum 11 millions d'électeurs-trices votent pour ce parti.
Chercher l'erreur .
je croyais que çà allait enfin être fini ! mais non ! il y a des répliques, plus nulles les une que les autres comme france info qui interviewe les journalistes qui eux mêmes ont eu à interviewer des athlètes ! pendant 15 jours obligé d'aller regarder bfm pour avoir quelques rares infos ( vous saviez qu'il y avait une guerre à gaza,une en ukraine, une révolution au bengla desh ? )
Membre de l'équipe des réfugiés aux J.O., la breakdancer afghane Manizha Talash a été disqualifiée par le CIO pour avoir porté cette cape ! (info AFP).
Obligatoire ? Non... comment vous dire ? Je vais me permettre de m'approprier ici quelques répliques de Fernand Raynaud : je me fous de m'en foutre tellement je m'en fous et je m'en fous tellement que ça me donne une idée de l'infini.
"Et si la "trêve olympique" décrétée par Macron débouchait naturellement, par magie olympique, sur une "trêve politique" éternelle ? "
Celle-là me fait moins rire. Elle fait remonter le souvenir de la coupe du monde de football 1998 à la fin de laquelle je me souviens clairement avoir entendu dire autour de moi des choses comme "Le FN est fini, l'équipe de France black-blanc-beur l'a renvoyé dans les poubelles de l'histoire". Et on connait la suite... en 2002.
Quand les journalistes politiques font de la prospective sportive après qu'inversement les journalistes sportifs se gargarisent d'analyses politiques (coucou Pascal Praud), on a le droit d'estimer que tout ça ne tourne pas rond... ou qu'on nous prend pour des tromblons (je reste poli).
Personnellement, je boycotte totalement cette immense gabegie à la gloire d'exploits sportifs humains soi-disant hors du commun, je considère que toutes ces épreuves sportives sont parfaitement ridicules. La planète brûle, l'espèce humaine par l'organisation de tels événements destructeurs, contribue à nous précipiter dans l'abîme du dérèglement climatique. Pendant que les guerres et les catastrophes liées au dérèglement climatique ravagent le monde, les friqués s'amusent dans des jeux de cours de récréation, qu'importe, le petit peuple en paiera le prix, d'autres, dont les organisateurs et les politiques, se rempliront les poches. Henri Tachan, à écrit une chanson intitulée les jeux olympiques, vous la trouverez sur YouTube, je vous invite de l'écouter.
dommage de passer d'un extreme a l'autre effectivement. Ni le pessimisme ambiant qui règne en France 99% de l'annee ni l'euphorie stratosphérique JOesque est souhaitable. Sans vouloir a tout prix fourguer de l'info "feel good" les medias pourraient sans doute tenter de diversifier un peu plutot que de recycler la dépression locale et mondiale.
Je trouve bien de ce point de vue qu'@si contrebalance les chroniques et articles (dont le ton est rarement optimiste) avec des émissions plus relax comme netscape , postpop ou encore l'initiative de Louison qui était allée a la rencontre des @sinautes l'été dernier.
Grâce aux JO Macron n'a pas perdu les élections. La preuve, il envisage de nommer un Premier ministre de son bord (de droite, donc).
Le sport m'a toujours laissée indifférente.
Après cette "réjouissance nationale obligatoire" je me demande si je ne vais pas le détester.
Et n'oubliez pas: quand les chinois gagnent, on soupçonne du dopage. Quand Marchand gagne, c'est forcément un surhomme. Et gare à qui ne croit pas aux contes pour enfants. C'est à ça qu'on les reconnaît : ils ne chantent pas la marseillaise à tué tête et se trahissent comme ennemi de la patrie et amis faux cul du Hamas.
Nous sommes en présence d'un moment patriotique dans toute sa splendeur. On le voit, les JO sont avant tout un prétexte pour glorifier la splendeur de la France. Ça dégouline de cocoricos, de bleu blanc rouge partout.
Quant au service public de l'audiovisuel il a (hormis France Culture) totalement démissionné. Où est passé le service public de l'information ? Il n'y a plus que les JO, il ne se passe plus rien d'autre dans le monde.
Même la couverture sportive des JO est totalement franco-centrée, mettant de côté les autres nationalités et même les finales des disciplines dans lesquelles il n'y a pas de français.
Tout cela n'est qu'une parenthèse délirante.
J'en ai rien à foutre.
Je suis actuellement à l'étranger pour le boulot avec plein de personnes de nationalités différentes.
Une me félicite pour une médaille qu'aurait gagnée un français. Je sais pas de quoi elle parle. Je souris mais j'en ai rien à foutre.
Une me pose une question sur un français dans je sais plus quelle discipline. Je sais pas de quoi elle parle. Je souris mais j'en ai rien à foutre.
Je parle à une personne de l'escalade du conflit au moyen orient. Elle sait pas de quoi je parle. Elle en a rien à foutre.
Une série est sortie sur Amazon, ceux qui vont mourir. Où le peuple est une bête avide de pain et de jeux. L'Empire n'a jamais pris fin comme dirait l'autre. Et ça, j'en ai pas rien à foutre.
Je trouvais aussi ce positivisme ambiant bien fatiguant. Merci pour cette chronique qui tranche avec cette partialité toutoulogue en cours. Un naufrage. Ce prisme du national "la fierté nationale " sonne bien mal à mes oreillers suite à l'épisode des quasi 10 millions pour le RN et les cabrioles constitutionnelles de notre président. La hiérarchie de l'information ... un grand mystère...
Bonjour Daniel, vous avez dû oublier d'ouvrir l'accès (libre) à votre billet
"(voir par exemple ce très beau reportage vidéo du Parisien sur les hauteurs de Belleville, passage de la course cycliste moins médiatisé que le passage à Montmartre) "
Un autre très beau reportage, non professionnel, fait au même endroit et au même moment dans le "Club" de Mediapart.
Bonjour,
Pourriez-vous indiquer que si intoxication il y a dansl'histoire des nageurs malades, elle est surtout médiatique
https://x.com/vinceflibustier/status/1820413053503951163?t=xy9KbYOKHbN-K5pSDfla8A&s=19
"Dans la vague d'enthousiasme, ils rongent leur frein.
("on va se réveiller avec une gueule de bois monumentale" lance un présentateur).
Lisant à voix haute à quelqu'un j'ai lu "lance un prédateur"...
j'adore les blagues que me fait mon inconscient !!
voila que salami mérite d'être citée, vais finir par regretter la zapper, il est vrai que déjà j'avais apprécié son interview de Gaelle, ils sont très politique avec son copain, sentiraient-ils le vent tourner?
je passe plus de temps à lire ASI qu'à zapper la retransmission des jeux, j'ai tout de même regardé un vieux cavalier faire un sans faute, enfin son cheval, sur la carrière de "Versailles", mazette ils ne se refusent rien ces aristos du canasson, Long-champ c'est pour les prolos, les volleyeurs semblaient se faire étriller par les allemands
comme c'est le CIO broadcasting qui vend les images, je suppose que les chaines nationales n'achètent que les séquences qui n'ont qu'un intérêt politico-géo-stratègique, n'empêche qu'au travers des épreuves où figurent des tricolores nous pouvons apprécier les prestations des performeurs-ses qui réussissent encore à battre les records précédents!
Léon est surtout américain, c'est le filleul de Michael Phelps, ce qui n'enlève rien a sa performance, surtout sa remontée des vingt derniers mètres!
nous n'entendons pas trop parler des tests anti-dopage???
c'est une saloperie cet E-coli, difficile de s'en prémunir, avec le coca peut-être?
sinon, grâce à un nouveau zapping heureux, j'ai super apprécié le tir à l'arc, les images pourront servir aux athlètes en mal d'améliorations, c'est magique, au moment où elle décoche le bras d'arc chute exagérément, paf , la flèche arrive trop basse, gauchère, elle dégage trop rapidement l'arc vers la droite, paf un huit à droite! pourquoi ferme-t-elle l’œil droit, ne serait-elle pas sûre de sa direction de visée? à quoi bon chercher à voir le vol de sa flèche? elle l'a décochée, elle ne peut plus rien y faire, sauf à modifier sa trajectoire parce que son temps de sortie de l'appareil n'est pas négligeable, et, au ralenti, la voir se tordre dans tous les sens est si impressionnant qu'il est étonnant que des tireurs fassent des trente, ou s'enfilent leurs flèches les unes dans les autres sur la cible! cependant, malgré ces améliorations techniques les arcs de ces dames ne semblent pas suffisamment puissants pour s'affranchir de l'aérologie durant le vol! les coréens sont impressionnants, et leur fabricant imposent sa marque, puisque tout le monde semble utiliser la même
Médiapart publie une image sublime par jour
l'essentiel est de participer!
pour sa santé il est impératif de se bouger soi-même, nous sommes nombreux à simplement marcher en forêt, en campagne, il faut tout de même de bonnes chaussures, de quoi se sustenter un minimum et boire et de quoi se protéger en fonction du temps qui peut changer au long du parcours!
Merveilleuse chronique, pleine d'ironie.Ils ne savent plus comment faire pour faire oublier le naufrage du pouvoir macroniste. Et pour sauver le soldat Macron, les jeux tombent à pic . Très calculé, quand même,n'est ce pas ? Et on peut compter sur l'immonde et Salamé pour tenter de faire oublier les dégâts provoqués par ce forcené.
Mais, à part ces bourgeois, personne n'est dupe.
RV à la rentrée.
Mes petits enfants qui me poussent à regarder certaines compétitions devant la tablette (je n’ai pas de télé) me demandent si je me souviens des précédents JO quand j’avais leur âge? Ça en fait quelques-un. Je ne m’attarde pas.
J’ai toujours préféré pratiquer que regarder et que compter ( les médailles et les classements qui vont avec). D’autres dans les commentaires y font allusion. Je ne m’attarde pas.
Je leur ai répondu que non ! Aucun souvenir. Et c’est vrai. Ce machin comme plein d’autres machins, sportifs le plus souvent, sont faits pour capter l’attention le temps que ça arrive, que ça dure et un peu après. Pour divertir, faire diversion, c’est bien connu. Je ne m’attarde pas.
J’ai ajouté que peut-être il en sera de même pour eux. Peut-être, ai-je pris soin d’insister.
Il ne faut pas meurtrir leurs jeunes enthousiasmes quand ce qu’il m’en reste ne mérite guère ce nom.
J’ai conclu, un rien sadique et honteux, qu’il fallait qu’ils n’oublient jamais que pour faire avancer le troupeau humain, d’ici ou d’ailleurs, rien ne remplace de lui faire chanter un hymne et porter un drapeau. Si l’on réussi en plus à le faire vibrer à l’unisson (ou à l’enjoindre de), et d’admirer des « héros » de circonstances, c’est réussi.
Il convient de noter que je n’ai rien contre les athlètes qui concourent.
On pourrait écrire en paraphrasant Marx, qu’à l’instar de la religion, le sport est l’opium du peuple, le soupir de la créature accablée , le sentiment d’un monde sans cœur, comme il est l’esprit d’un monde sans esprit…
S’en souviendront-ils ? Trouveront-ils cela pertinent ? Je n’en saurai rien, n’étant même pas sûr d’être encore là pour la prochaine édition des JO, alors…
C'est le propre des projets pharaoniques (cinématographiques, architecturaux, technologiques) que de masquer et implicitement justifier leur coût humain. Les microcosmes reflets de notre macrocosme civilisationnel : sur quoi nos conforts sont-ils bâtis, sur qui ?
Alors, on ne peut plus rien faire, alors on ne peut plus rigoler, alors on ne peut plus prendre l'avion ? La responsabilité, l'empathie, sont lugubres, luthériens. Une grosse chauve-souris autoritaire devant les grands clowns festifs qui tracent "why so serious" d'un doigt ensanglanté. On ne sait plus à qui s'identifier.
Les rabats-joie sont ceux qu'on écrase, bruyamment proches ou silencieusement lointains, ceux qui les montrent encore, et les Cassandre qui pointent nos ponctions sur l'avenir. Puisque le mal est fait, puisqu'il est en cours, pourquoi ne pas en profiter. Ce serait vraiment avoir ni le beurre ni l'argent du beurre. Bien sûr que tout cela est plaisant, c'était dans le contrat, sans quoi on ne prendrait la peine de broyer personne...
Ce qui me révulse, mais ce n'est pas propre à ces Jeux, c'est le chauvinisme, évidemment contraire à l'idéal que les JO sont censés promouvoir.
Je viens de regarder la finale de la gym au sol. J'ai failli manquer le podium définitif tellement la prod était pressée de passer à Auvers sur Oise pour le cross kayak (?) où semble-t-il une française pouvait décrocher une breloque.
Maintenant que celle-ci est éliminée, je parie que l'engouement pour le cross kayak va s'effondrer. C'est peut-être dommage pour cette discipline, je ne sais pas.
En tout cas, je sais que ces petits bouts de femmes qui défient la gravité, plus préoccupées de ne pas faire la faute qui gâcherait des années de travail et de sacrifice que de se casser le cou méritent un peu plus de considération. Même si elles ont le malheur de ne pas être françaises.
La sorcière a le pouvoir de sélectionner ses informations, n'ayant ni télé ni réseau social, un tout petit peu de radio...
Je considère que des résultats d'épreuves sportives à base de médailles nationales, ne sont pas des informations.
Je pense au livre d'Albert Jacquard "Halte aux jeux"....
Par contre les évènements en Grande Bretagne sont dramatiques mais laissons l'ED prospérer en france....
Je suis un mauvais Français.
Cet enthousiasme obligatoire...
Ce patriotisme qui n'est qu'un chauvinisme exacerbé...
Ces agitateurs de drapeaux béats et compulsifs
ça me faisait chier avant,
ça me fait chier pendant,
je crains que ça me fasse chier après.
Les J.O facilitent mon transit intestinal ( dommage pour l'état de la Seine ) .
et pendant ce temps-là : 40.000 morts, la guerre en Europe, l'autre guerre, bientôt...
( et Macron qui enlace tout ce qui passe à sa portée )
Je suis un mauvais Français....
Amen !
Sans oublier l'éloge de la compétition, boulevard du chacun pour soi, du darwinisme social et du Vae Victis.
Ce que vous dites a l'air sensé, mais empiriquement c'est tout le contraire que j'ai constaté.
Pas de différence avec la compétition, l'envie de gagner qui existe dans n'importe quel jeu de société et dont on ne s'offusque pas.
Et le chacun pour soi dans les sports d'équipe, il n'est pas tellement encouragé.
Et à part sur un terrain de sport, je n'ai jamais connu de relations, non hiérarchiques, au milieu d'un panel social très étendu.
Sur un terrain, Rachel peut dire à Yaël "eh the ball in the basket, surtout que j'étais toute seule devant, t'aurai pu faire la passe au lieu de shooter de si loin", "ah oué désoled, y'avais Aurore qu'appelait la balle, j't'ai pas vu" et le manageur sur la touche "arrêtez de bavassez, jouez!", " Yaël tu veux mes lunettes, tu la vois pas Rachel?" "Aurore, appelle pas la balle, t'es pas placée où y faut", l'arbitre "shffft" le manageur "faute Yaël, tais-toi, elle y est".
Je ne suis pas sûre qu'un club théâtre ou un conservatoire de musique, soit plus propice à un brassage qui gomme les différences sociales qu'un club de sport. Je suis sûre du contraire.
Vous confondez jeu et compétition.
Je ne comprends pas. Expliquez moi.
Il n'y aurait pas de rivalité dans le jeu de société, de même que dans le sport?
C'est quoi la définition de la compétition?
Pour moi elle est incluse tout à la base des règles sportives. Par exemple les joueurs d'échecs inventent d'autres règles, créent d'autres contraintes, mais ne s'affranchissent jamais du gagné/perdu/égalité de fin de partie.
Pour vous elle n'existerait que dans le sport de haut niveau et c'est elle qui l'entache tout : dopage, pognon, triche?
Les tractations politico-financières existent à tout niveau dans le sport, pour de très petits enjeux locaux, et ne sont pas inhérentes aux règles de la compétition sportive, mais de la compétition hors-sport avec pour objectif le pouvoir économique ou politique.
Je maintiens que les règles de la compétition sportive sauvent l'affaire! Par exemple la médaille d'or aux barres asymétriques, gagnée par les lois du sport contre des manigances, intrigues, étrangetés, choix, témoignant d'une compétition pour être dans la sélection olympique n'obéissant pas aux lois du sport.
Je crois que vous comprenez bien, pourtant.
Le jeu, physique ou non, est vieux comme le monde. Et gagner, n'est pas vraiment l'objectif, mais le partage d'un moment. On dit d'ailleurs à un enfant qui ne veut pas perdre qu'il est un mauvais joueur. De même que si l'on s'extasie d'un beau jeu, ce n'est certainement pas parce qu'une équipe a mis une raclée à l'autre.
Maintenant, vous avez raison, rien n'est tout à fait pur : il y a de la compétition dans le jeu et du jeu dans la compétition.
Les collèges anglais du XIXe siècle, en inventant le sport, et ses règles uniformes, ont permis les rencontres au travers du pays, dont l'objectif était le classement, la hiérarchie, la définition du meilleur. Ce n'est pas un accident si cela apparaît dans le pays qui inventa le capitalisme au moment où celui-ci est hégémonique.
Le sport des jeux olympiques tel que conçu par Coubertin, reprend ce cadre en y ajoutant des concurrences raciales - où l'importance de la participation des pires, est de démontrer la supériorité des meilleures -, et l'exclusion sexiste des femmes - qui ne se discutait pas étant donnée leur infériorité intrinsèque. Il en reste le chauvinisme et l'exclusivisme de genre (à l'exception (unique ?) du double mixte de tennis) qui n'est, à ma connaissance, jamais interrogé du reste.
Toutes les compétitions : sports cérébraux, e-sport, sports mécaniques... reprennent les objectifs de classement délétères qui font le lit des représentations sociales justifiant la concurrence au dépend de la solidarité, exacerbent les hiérarchies plutôt qu'elles ne célèbrent l'égalité. On nous donne ainsi à croire que tous sont égaux sur la ligne de départ et que c'est la nature, ou le mérite, qui classe à la ligne d'arrivée.
Ce qui tombe bien car c'est le moteur de notre système qui naturalise les différences de conditions par une différence de mérite bien plus fantasmée que réelle.
Le jeu, physique ou non, est vieux comme le monde. Et gagner, n'est pas vraiment l'objectif, mais le partage d'un moment.
C'est même plus que ça, le jeu en tant que tel n'a peut-être même pas d'objectif, ce qui le rend extrêmement suspect dans cette société dans laquelle tout doit être rentable.
C'est très important de ne pas mettre les jeunes enfants en situation de compétition ou de classement.
Heureusement les jeux dits coopératifs sont de plus en plus en vogue...par exemple aider l'ourson polaire à retrouver sa maman malgré la banquise qui fond...peu importe quel participant a "gagné", l'important est le résultat pour l'ourson.
les enfants adorent avoir été un équipe à faire quelque chose de positif, et pas "contre" quelqu'un.
Chez les adultes ça existe aussi.
Et nommer un festival de compétition "sportives" des jeux est une arnaque de plus.
La cohésion d'équipe ne change pas grand chose, ça reste du "nous on est plus fort que vous", moins individualisé, plus collectif, mais aussi hiérarchique. Question d'échelle. Comme les nationalismes, qui incitent à une (séduisante, confortable) solidarité dans le groupe, mais par opposition à ce qui n'est pas dans le groupe. Si on regarde juste à l'échelle du groupe, des non-exclus, des non-antagonisés, c'est tout joli. Certains trouvent ce confort de solidarité, cet esprit de corps, à l'armée, voire à la guerre. C'est dire si ça dépend de la focale.
La compétition, la hiérarchisation, dans le sport est le jeu, sont tellement culturellement intégrés que cela semble naturel. Mais il y a des sports et des jeux qui essayent justement de s'en affranchir. Des matches de football où chaque personne qui marque un but doit changer d'équipe. Des jeux de ballon collectifs, sans perdant, où il s'agit juste de ne pas le faire tomber (sans forcément compter les tours individuellement, sans forcément quantifier). Il y a, je la ramène souvent avec ça, ces panel shows de la tv britannique qui, au contraire des jeux télévisés français, n'attachent aucune importance aux scores (pourtant présents, situation hybrides). Et bien sûr, il y a tout ce qui dépend des simples ressentis et attitudes personnelles : quelle personne va fétichiser quel aspect d'un jeu. Le sport traditionnel et l'essentiel des jeux issus de notre culture incitent à fétichiser la différentiation. C'est un système de valeurs sous-jacent, auquel on adhère ou non (et ce n'est pas nécessairement une valeur morale objective : dans un contexte dépersonnalisant, nivelant, on peut se féliciter de cet encouragement à la distinction par le dépassement, alors que dans un système déjà empoisonné par la compétitivité et l'antagonisme, on peut en avoir marre et souhaiter des alternatives à cet état d'esprit - perpétuel dilemme de l'individualité et du social).
J'ai un regard généralement négatif, de loin, de mon snobisme, sur le sport, en particulier quand il se drape dans des identités nationales (et en particulier quand il est commenté par des journalistes sportifs français, heureusement qu'il y a d'autres chaînes francophones). Le côté amusant, c'est qu'à cause de mon préjugé et de mon angle d'interprétation, j'en ressors ridiculement déstabilisé et ému (vraiment, émotionnellement ému avec l'oeil qui pique) devant chaque petit geste de fair-play ou de fraternité entre joueurs (y compris d'équipes) adverses - qui peuvent pourtant sembler naturels et évidents à de moins aigris que moi.
Et remarquer -même regretter- qu'on retrouve toujours cette pourtant évitable logique d'antagonisme dans les jeux et les sports usuels (au point où cette logique devient une sorte de loi naturelle implicite, universelle, dans tout), ce n'est pas non plus affirmer que cette logique est l'aspect unique ou même dominant à chaque fois...
je suis du même avis. Mais moi, je suis un BON Français. Je n'ai regardé que la dernière balle de DjokoVax sur une tablette. C'est le seul athlète qui ait gagné en s'opposant aux consignes. Je ne regarde plus la TV depuis que les médias sont aux ordres ou plutôt donnent des ordres et que les chaînes gouvernementales ont pris le pouvoir.
On peut compter sur le Dément de l'Elysée pour casser l'ambiance dès le lendemain de la fête.
Des jeux, mais pas de pain.
Je suis enfin sorti en ville hier après-midi, au bout d’une semaine, et cela a été un plaisir de descendre les Champs Élysées en compagnie de la foule, voulant pousser jusqu’aux Tuileries voir la vasque de mes yeux vue... Du coup, j’en ai profité pour visiter l’Hôtel de la Marine sur la Concorde. Une superbe visite, je la recommande.
Sinon, effectivement, passer des heures à regarder les compétions à la télévision offre pas mal de moments où la performance des athlètes est incroyable.
Après, j’avoue éviter l’émission de Léa Salamé, pas une lumière de l’animation et sincèrement, les superlatifs à la queue leu leu me gavent franchement. Sauf l’autre soir où la maire s’exprimait avec beaucoup de compétences, comme elle l’avait fait aux dernières municipales - dommage qu’elle ait cru qu’elle pouvait à ce titre envisager l’Élysée - cela demande autre chose qu’ânonner les grandes figures du socialisme ou promettre un doublement des salaires des profs ; non, l’électeur n’est pas une cruche.
Bref, entre les vingt-quatre millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture et les dix millions en moyenne entre France 2 et France 3 en soirée, ces JO sont appréciés dans le pays. Ne pas bouder son plaisir est recommandé…
Samedi j'ai pu assister, contre ma volonté, mais avec quand même un petit plaisir, à la course cycliste hommes qui passaient dans mon quartier.
Les gens sont polis, détendus, c'est bon enfant. Je ne testerai pas les fan zones ni le Club France, les foules alcoolisées gueulantes ne m'attirent pas.
Ce qui m'a, par contre, choquée, ce sont tous ces effectifs de police et gendarmerie qui, pour moi, gâchent le moment. En bas de chez toi, 12 véhicules de police (je les ai compté) avec chacun 5/6 policiers, sans compter les voitures de gendarmes. Les passages sont bloqués plusieurs heures avant le début des épreuves. Des personnes âgées me demandant de les accompagner pour rentrer chez elles, avec la chaleur impossible pour elles d'attendre.
La CDM 98 était beaucoup plus joyeuse.Nager entre les détritus de toutes sortes qui encombraient encore la Seine malgré sa dépollution, n'a pas empêché Cassandre Beaugrand de remporter le triathlon.
A sa formidable performance sportive s'est ajoutée son étonnante faculté d'adaptation à cet environnement inhospitalier.
Slalomer entre les étrons et les rats morts en risquant leur ingestion, fut une épreuve supplémentaire qu'elle a su surmonter. Bravo championne !
Ce qui me plait bien dans cette histoire c'est que le foot est enfin détrôné dans son monopole de sport populaire à tout bout de Champs Elysés. On peut enfin voir des femmes et des hommes sauter, courir , nager, grimper et nous faire envie tout simplement.
Non ! m'en bats lec .par contre c'est vrai que de voir toute cette foule être solidaire comme ça , ça fait paiz et ça soulève .Mais avec un peu de recule ,que tous ces bourrins soient solidaires de trucs aussi futiles et ne pas l’être contre les violences policières par exemple , ça relativise , comme dirait Didier super , ben sont cons ! Et manipulables comme des veaux au départ pour l'abattoir .