Karachi : "Sarkozy est forcément impliqué"
Après des années de silence et des mois de discrétion, l'affaire de l'attentat de Karachi ébranle aujourd'hui le sommet de l'Etat. Révélations médiatiques et judiciaires se succèdent. Comment évaluer leur fiabilité, notamment autour des deux questions centrales de ce lourd dossier : la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur a-t-elle été financée par de l'argent lié à des ventes d'armes, notamment au Pakistan ? Et ces affaires de financement, de commissions et de rétrocommissions sont-elles à l'origine de l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi, qui a tué quatorze personnes, dont onze Français, employés de la Direction des constructions navales (DCN) ?
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Derniers commentaires
Depuis quelques semaines c'est pas très facile non plus d'arriver à trouver les six parties du documentaire "Manipulations, une histoire française" sur dailymotion ou youtube.
Sans vouloir faire l'adepte des théories du complot, c'estquand même curieux, non?
Versés ou pas versés les 8 M€?
Si je lis http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9943 la réponse est non, mais si je lis le Canard, je comprends que Boivin n'a rien obtenu?
Du journalisme comme l'on aimerait en voir bien plus souvent.
Vraiment ces 20 dernières minutes sont de l'or.
Ouf ce troisième acte sauve l'émission qui tournait un peu en rond.
Grace à vous , je vais pouvoir argumenter contre tout ceux qui affirme que Sarkozy n'est pas mouillé dans l'affaire.
Merci. J'aime quand je me sens mieux informé après une émission.
(putain c'est moi qu'ai dit ça?...)
très bonne émission.
Merci à vous !
Personne pour évoquer - comme ça a été très bien fait (point fort de l'émission à mon sens) - les faits d'abord, puis les hypothèses, de la plus sérieuse à la moins sérieuse. Personne ne dit que trucmuche ou bidule sont coupables, on nous expose les éléments et les pistes d'enquête avec les éventuelles implications.
DU fait d'une connexion internet limitée, je ne peux pas regarder cette émission sur l'affaire Karachi. DOnc je ne vais pas commenter l'émission mais l'affaire elle-même, et comment elle est traitée. Car je suis un peu énervé...
L'affaire Karachi se doit d'être un scandale. Des politiciens français ont joué avec le feu, des militaires français en paient les pots cassés. Scandaleux, ignoble, affreux, réclamons justice. Mais je prétends ici-même que nous n'aurions jamais ou si peu entendu parler de cette affaire si il n'y avait pas eu ces militaires français assassinés. Et pourtant, l'affaire aurait été tout aussi scandaleuse.
Un monsieur nommé François-Xavier Verschave a écrit un bouquin il y a plus de 10 ans décrivant dans le détail le système mafieux mis en place par la France depuis De Gaulle, avec les anciennes colonies françaises africaines, système dénommé la Françafrique. Le gouvernement français, à l'aide de son armée, de ses services secrets, de ses grandes entreprises, met en place des personnes au pouvoir (Eyadéma, Déby, Biya, Sassou N'Guesso, Bongo), et surtout les maintient dans ce pouvoir. Pouquoi? Entre autres: accès privilégié aux matières premières: pétrole, bois, minerais, cacao, etc. La France donne une Aide Publique au Développement (nos impots), détournée à plus de 90%: pour les dictateurs qui garantissent l'accès aux ressources, et pour financer les campagnes électorales en France. Tous les partis politiques français y ont touché, à l'exception peut-être des Verts. Dommages collatéraux? Pas des militaires français - ou si peu: des millions d'Africains, qui meurent de choléra, d'absence d'eau potable, de soins, car pas de réseau d'eau, pas d'hopitaux, car pas d'argent. Guerres ethniques pour les - très nombreux - journaleux et politicards français, guerres armées par Elf, Total et populations manipulées pour les journalistes et politiciens - rares ceux-là. Certains prétendront que la Françafrique est un concept né dans un esprit mal tourné, parano. Mais c'est étonnant à quel point on accepte les mêmes types de faits lorsque cela est appliqué à un autre pays, comme par exemple les Etats-Unis, et ce qu'ils ont fait en Amérique Centrale et du Sud. Et en plus Verschave a eu des procès en France, intentés par Pasqua et quelques uns des dictateurs africains défendus par Vergès, qu'il a perdu (1F de dommage et intérêt pour Pasqua, " Le tribunal nous a donné raison sur toute la ligne, sauf un point : il m'a reproché un défaut de prudence dans l'expression, lorsque j'ai attribué au seul Charles Pasqua la responsabilité du soutien français au régime soudanais responsable de 2 millions de morts, alors que cette responsabilité était en fait celle de l'ensemble de l'exécutif français.") ou qu'il a gagné (on peut donc dire de ces dictateurs qu'ils sont des génocidaires, des criminels contre l'humanité, etc.).
L'horreur n'est pas seulement derrière nous: nous sommes assez aveugles pour aussi co-exister avec elle sans, parfois, s'en émouvoir.
Dernière chose: Verschave - et d'autres depuis comme Saint-Exupéry - a beaucoup travaillé sur l'implication de la France dans le génocide rwandais de 1994. Immanquablement, les noms du Premier Ministre et du Ministre du Budget de l'époque ressortent. Balladur et Sarkozy. Un juge a enquêté sur l'attentat de l'avion présidentiel ayant déclenché le génocide - planifié, par définition, depuis bien longtemps - et ses conclusions ont été démontées, ainsi que ses méthodes d'enquête. Il s'agit de Bruguière. Qui a aussi enquêté sur les meurtres de Karachi, où il a conclu qu'Al Qeida était le coupable, et il ne voulait pas entendre parler d'autres pistes. Les mêmes noms, des lieux différents, et des scandales de la République à répétition...
Monsieur Schneidermann, à quand une émission sur le fonctionnement occulte de la 5è république? Sur "La Françafrique, le plus long scandale de la République"?
Par Il cherchait le stop ( 10:58 le 29/11/2010 )
" Parce qu'en plus d'être corrompus, les politiciens sont dopés ? Sarkozy le cycliste ou Villepin le nageur, ça se conçoit encore, mais Balladur ?"
MAIS CE SONT LES AUTRES QUI MEURENT !!!!!!!!!!!
C'est trop sérieux pour blaguer... N'est-ce pas ?
" les dimensions du dopage : sont difficiles à cerner et objectivement seuls les contrôles permettent d’en établir l’existence alors que :
- la presse est généralement imprécise.
- rares sont les sportifs qui font des aveux.
- la rumeur est insidieuse.
- le silence et la complicité tacite sont souvent de règle « chez ceux qui savent ».
- les trafics se multiplient avec de nombreuses saisies réalisées par les Douanes, affectant toute sorte de produits : vrais médicaments, faux médicaments, copies, produits illicites, etc…
- les manipulations sanguines, génétiques et biologiques sont désormais connues et utilisées de façon illicite par les sportifs.
Aucun sport n’est à l’abri et toutes les fédérations sont concernées. Il n’y a pas que les sports classiques tels cyclisme, haltérophilie, athlétisme ou la natation qui sont touchés, des cas de dopage ont été retrouvés à la pétanque, en équitation, en handisport, en tir ou en voile et encore dans bien d’autres sports."
Je crois que se genre de comportement se retrouve partout à tout les niveaux, quelques soi les convictions politiques, proportionnellement aux besoins mais surtout aux moyens.
Peut être qu'il ne disposait pas de preuves flagrantes. Peut être aussi que tous ces hommes politiques se tiennent par la gorge : "si tu sors ce dossier je te sors celui-là". Ils préfèrent faire leur petite cuisine entre eux, de peur que le repas en tête à tête tourne en banquet romain. Autre élément de réponse, en début d'émission, les journalistes expliquent très bien que tout les partis politiques français ont à perdre dans cette histoire. De la négociation des contrats à l'attentat de Karachi, quasiment tous les partis ont été "impliquées" ( mais pas forcément coupable...).
Bref...Il vient quand Pierre Carles?
Si j'ai bien compris, "impliqué", ça veut dire "dans les plis" ?
PS : Désolé si ce commentaire en duplique un autre, je ne voudrais pas multiplier, mais je vous en supplie :c'est que j'aime que l'on m'explique les choses compliquées.
PPS: Au temps pour moi, il fallait lire : "Désolé si ce commentaire en duplexe un autre, je ne voudrais pas multiplexer, mais je vous en supplexe, c'est que j'aime que l'on m'explexe les choses complexes."
tous coupaples, les uns par leur silence, les autres leur cupitude, certains pour leur indifference, d'autre pour féniantise intelectuelle, etc......(moi y compris)
bientot ce sera la faute des comptables................
une question, le sujet karachi est il abordé durant les dejeunérs du 'siecle'
1. Les commissions et rétrocommissions de 96, interrompues par Chirac, finançant a priori le parti républicain et peut-être la campagne de Balladur.
2. D'autres contrats DCSN, dont le versement de commissions a été interrompu début 2000 après la convention internationale interdisant les commissions, et dont le règlement du solde, transitant par une société, n'a pas été loyalement retransmis aux intermédiaires.
3. L'attentat de Karachi et ses possibles causes qui peuvent être : l'arrêt par Chirac des commissions en 1996, puisque les techniciens tués dans l'attentat travaillaient sur ce contrat précis ou bien l'attitude de la société qui début 2000 n'a pas fait suivre le règlement du solde aux intermédiaires concernés, ce qui a provoqué leur légitime ire.
Mais c'est vraiment limpide. Quel pied d'être abonné à Arrêt sur images !
http://anthropia.blogg.org
http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaud_Donnedieu_de_Vabres
Pour bons et loyaux services certainement...
Nous avons aussi nos Carl Bernstein et Bob Woodward.
Il ne faut pas désespérer.
Bravo à eux.
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
Il aurait été néanmoins important de vous attarder sur les 2 ans de censure des travaux de médiapart ( le livre est de juin mais les articles ont commencé il a une éternité et n'ont fait AUCUN bruit (cf les témoignage de pression politique sur ce sujet dérangeant
Pourquoi le Karachigate ne perce pas plus dans les médias mainstream ? Un journaliste d'un quotidien national m'a répondu en juin dernier :
« On a des consignes de la rédaction : pas de Karachi.>>
http://sebmusset.blogspot.com/2010/11/on-les-appelle-les-karachi.html
Car comme Bettencourt, affaire enterrée par les armes de diversion massives de l'état, cette sensation d'amnésie est très désagréable.
Donc rappeler que cette affaire est muselée par le pouvoir (nombreuses obstructions à la justice) depuis plus d'un an et le montrer par un zapping est important pour comprendre l'actu et les stratégie d'enfumage des éventuels coupables!!
A de nombreuses reprises les explications de Dasquié sont compliquées!
Celles de Arfi restent claires même sur les parties complexes!
Et le tirage d'oreille de la fin est assez comique!
Comme beaucoup sur ce forum, les révélations des coulisses de notre démocratie peuvent sévèrement désespérer!
Et comme dit très justement sur ce topic Dasquié demande au Pakistan de livrer des documents d'enquête alors même qu'il fut le direct bénéficiaire des commissions!
C'est un peu comme si on demandait à Sarkozy d'aider à l'enquête qui risque de lui coûter son second manda! :))))
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peu d'espoir!
PS: Si vous pouviez encoder la vidéo en un peu meilleure qualité se serait super car en plein écran ( pour 1h30 il faut ca) l'image est limite et presque fatigante...
Merci !
Autrement,émission très intéressante,qui nous apprend beaucoup!
on veut savoir!
Trés grande émission.
Vive la démocratie!
Après les révélations fracassantes sur les décisions du Conseil Constitutionnel de décembre 1995, je serais très curieux de connaître l' ètat
d' âme actuel des candidats du premier tour de l' élection présidentielle de 23 avril 1995 et surtout celui Monsieur Lionel Jospin qui se présentait au second tour le 7 mai contre Monsieur Jacques Chirac.
Rappel:
Jacques Chirac (RPR) 52,64% 15 763 027
Lionel Jospin (PS) 47,36% 14 180 644
Laurent Joffrin...................... une certaine ambiguité
Bravo à vous et merci aux deux journaliste qui ont pris de leur temps pour venir discuter !
a@Dany33: comment les journalistes expliquent le délai entre l'arrêt des (de certaines???) commissions en 1995 et l'attentat? L'émission est tellement dense... je ne me souviens plus des explications....merci!
Je ressors de cette émission abasourdi. Est-il possible que ce qui y est dit se soit passé ?
Entendre qu'un président du Conseil Constitutionnel dise que les règles ne servent à rien (pourquoi annuler une élection pour ça ?) qu'un président de la République dise qu'il n'est pas impliqué (alors que son nom apparaît dans des opérations douteuses)
Sommes nous dans une démocratie ?
Comme le dit Angéli, elle est molle… vraiment très très molle (comme dans les contrées où règne la mafia).
Merci @si de nous en faire prendre conscience.
Vos 2 émissions de cette semaine sont a classer d'intérêt public.
1. Celle défendue par Nicolas Beau de Backchich : l'attentat est la conséquence d'une affaire purement pakistano-paskistanaise. La frange extrémiste du gouvernement pakistanais a voulu déstabiliser la frange pro-occidental de ce même gouvernement en attaquant une puissance occidentale sans distinction particulière.
2. L'arrêt par Chirac en 1995 de commissions qui par ailleurs engendraient des rétrocomissions.
Mais si j'ai bien suivi l'émission, une troisième hypothèse existe
En effet, d'après DASQUIE, il existait plusieurs canaux de commissions. Jusqu'à 7. Les 6 premiers, plus ou moins limpides et légales. Le 7 ème complètement opaque avec notamment l'apparition d'une société offshore créée avec l'accord de Sarkozy alors ministre du Buget. En 2000-2001 le versement de commissions sur les contrats d'armement devient illégale. La France stoppe alors les versements aux 6 premiers canaux. En 2002 le bus des ingénieurs de la DCN explose.
La 3éme hypothèse est donc la suivante :
3. L'attentat a été perpétré suite à l'arrêt du versements des commissions "légales" en 2001.
Quelqu'un a t-il compris la même chose ou me trompe-je?
Je pense qu'on rendra justice aux Karachis et à leurs parents victimes, mais certainement pas en matière judiciaire pure.
Parce que le maillon nécessaire qui n'a pas été évoqué, probablement parce qu'il n'existe pas, c'est le lien au Pakistan entre l'arrêt des commissions et l'attentat propement dit.
En effet, puisque quelqu'un au Pakistan a déjà été condamné en fonction de l'attentat attribué à Al Qaïda, c'est que l'enquête s'est arrêtée là. Et ce n'est certainement pas la personne au plus haut niveau de l'état au Pakistan, elle-même plus qu'impliquée, qui va autoriser une nouvelle enquête.
Donc le mécanisme ne semble pas directement prouvable. De plus, le fait de faire arrêter des versements pour stopper des rétrocommissions, comme l'a fait Chirac, n'est pas un délit en soi. Et même si on dégottait un article de loi pour justifier une mise en examen, il faudrait encore prouver qu'on savait que cet attentat allait avoir lieu ou était très probable. Je ne pense pas qu'il faille se focaliser sur cet aspect de l'affaire, car ça ne servirati à rien.
Mais on leur rendra justice sur le plan moral, si la corruption qui préside à ces scandaleuses manigances est mise à jour ...et démantelée.
Je ne pense pas qu'elles puissent en attendre plus, mais il y a un devoir moral à les soutenir dans leurs démarches.
Ce que font excellemment bien @SI, DS et GB.
Bravo !
J'ai une petite question peut être naïve peut être pas. Mais si Al Qaida a été désigné responsable de l'attentat de Karachi est ce que ce mouvement terroriste a fait des communiqués après cet attentat. Si oui que disaient ces communiqués et comment les analyser maintenant qu'on sait que ce n'était pas eux ? Sinon pourquoi n'y en a t-il pas eu ?
Pour elle, l'expression de la vérité appartient uniquement à la justice, pas pour eux qui considèrent que cette expression peut également être médiatique.
Cela semble marquer le iatus entre les intervenants qui sont par ailleurs d'ailleurs sur le fond de l'affaire.
Son avocat (à Magali Drouet ) semble vouloir aussi faire des journalistes ses alliés, et Mme Drouet le lui reproche.
Pourtant elle vient sur les plateaux télé, répond aux journalistes, publie un livre ...
J'aurais savoir si elle considère que les média peuvent participer directement à l'émergence de la vérité judiciaire qu'elle attend, ou bien dans son esprit ne peuvent être que des moyens de pressions sur l'opinion publique et sur la justice pour s'assurer de la poursuite des investigations.
Bref, qu'elle clarifie son positionnement face aux journalistes, qu'elles semble bien connaître par ailleurs : vision utile, vision utilitariste, vision "faut faire avec ", vision " politicienne nuisible à la justice " ?
En effet on a pu y entendre exactement ce que l'on désirait y entendre avec des journalistes, des vrais, qui savent exactement quoi dire pour qu'on les écoute, et qui nous donnent juste assez d'informations pour briller au bistrot sans pour autant en donner assez pour être vraiment gênants pour les hommes de pouvoir.
Un grand moment de "spectacle démocratique" façon occidentale.
- ça démarre sur une belle chronique percutante : la mise en perspective du "2 poids 2 mesures", pas inutile !!
- le lancement sur un ton inhabituel, "à l'économie", mais au final l'extinction vocale impose d'aller à l'essentiel
(là où sur d'autres asi, l'énergie de DS nous conduisait un peu du coq à l''âne) - en tout cas quel mérite !
- très important, : le débat est posé d'emblée avec LES 2 AFFAIRES, plan qui se trouve être respecté au cours du débat
- complémentarité des 2 journalistes, dont les interventions permettent de saisir :
1/ les multiples dimensions de l'affaire : financière (les 7 canaux, Heine, l'île de Man), juridique (le champ respectif des 2 juges, PV, saisine des parties civiles), secret (Nautilus, Castellan), politique (validation CSA, existence de fonds occultes dans plusieurs campagnes)
2/ la distinction clairement faite entre hypothèses et faits avérés :
le gap étant rappelé sur chaque volet, la synthèse de ce que les 2 juges doivent prouver apparaît plus clairement
- témoignage très juste de M DROUET, dont l'entrée en matière démontre sa maîtrise (non-instrumentalisation) dans les média !
autant elle intervient peu en 1e partie (commissions / rétro com), ce n'est pas son sujet
autant on sent une accroche forte de sa part en 2e partie (lien entre l'arrêt des com et attentat)
L'impression qui ressort à ce moment, même si le fond est difficile à suivre, est d'avancer en live sur ce point
Il est vrai qu'il aurait pu davantage lui demander : quelles entraves ?(quels responsables se protègent ? comment s'y prennent-ils ?)
- intéressante perspective vers les responsabilités au Pakistan : la corruption amène la corruption
- et éclairages opportuns de Dan et Anne-Sophie, fort à propos pour nous situer les éléments, respectivement par voie de presse et par lexiques interposés (amusant : même à ma réunion de maman d'élève, on a parlé d'un projet sur lequel ne pas se focaliser car il est "compliqué" !)
Voilà, continuez l'investigation sur Karachi, c'est passionnant !
difficile de s'enthousiasmer complètement à cause des victimes, mais l'avancée de ce dossier sert la démocratie à au moins 3 titres : la légitimité du secret défense, le financement occulte des campagnes et le respect dû à la vie des concitoyens
à +
J'avais laissé un message sur le forum "ligne j@une", reprenant ce qu'a dit Dasquié ici, a savoir un 2e flux de commissions qui n'aurait été bloqué qu'en 2001.
C'est le point capital, qui pourrait relier directement un arrêt des commissions et l'attentat (et donc c'est Chirac qui serait "involontairement" le responsable de cet attentat).
Cependant, pourquoi ne pas envisager que l'attentat de Karachi pourrait être lié à d'autres affaires qu'Agosta, le but étant de frapper la France, et les salariés français de la DCN à Karachi étant la cible la plus facile à atteindre ?
Cette hypothèse pourrait être validée par la déclaration de Frédéric Bauer, l'homme chargé de stopper les commissions su réseau K, cité par Rue89 : « S'il y avait un lien entre les commissions et l'attentat, ce sont celles de Sawari. » Une piste qu'on retrouve à la page 106 du rapport parlementaire de Bernard Cazeneuve, selon le journal de Pierre Haski, qui est aussi évoquée par Paris Match, de manière plus précise, en citant Cheikh Ali Bin Mussallam (propriétaire du palace parisien Prince de Galles à l'époque) comme victime numéro 1 de ce grand ménage.
D’une part en raison des sommes en jeu, bien plus importantes dans Sawari 2 que dans Agosta. Ensuite parce que le Saoudien n’avait alors reçu qu’une partie de ses « frais commerciaux ». Tandis que Mercor Finance, la société panaméenne des intermédiaires du contrat pakistanais, avait déjà encaissé 85 % des commissions prévues. Autre élément à charge, Cheikh Ali est aussi cité par une note de l’administration américaine du Trésor qui le désigne comme l’un des pourvoyeurs de fonds d’Oussama Ben Laden quand celui-ci combattait contre les Russes en Afghanistan.
Complexe, disait Anne-Sophie Jacques ?
Mais il y a d'autres affaires de vente d'arme au Pakistan, comme ce projet de vente de mirages 2000 en 1996 (Dasquié y fait allusion à la 25e minutes) dont j'ai parlé sur le forum ligne j@une, et qui aurait été bloqué suite à des pressions Indienne. L'armée Indienne étant équipée de ces même Mirage 2000 a eut un avantage tactique dans la guerre pakistano-indienne de 1999, lui permettant une victoir décisive. Une raison qui me semble tout à fait justifiée pour que l'ISI décide de punir les Français, non ?
C'est à l'issue de cette défaite militaire que Pervez Musharraf prendra le pouvoir, et décidera de punir les bénéficiaires Pakistanais des commissions françaises (proches de son "rival" Zardari)… Là aussi, pourquoi ne pas punir aussi les Français par la même occasion ?
Enfin, je voudrais attirer l'attention sur l'article de la semaine dernière fait par France Inter. Il est terrifiant, et trop détaillé pour en faire un résumé. Mais il recoupe des allégations du livre des 2 Fabrice, "Le Contrat". Il s'attache à montrer la situation à Karachi dans les semaine précédent l'attentat. Le rôle de l'ISI est clairement évoqué : filatures, surveillance du chantier naval, et ce dès le 21 avril, soit après le 1er tour de l'élection présidentielle, quand la réélection de Chirac est devenue évidente. Dès le mois de janvier, des indices pouvaient laisser prévoir des actions contre la DCN : Le 26 janvier 2002, un employé pakistanais de la DCN à Karachi, Mustafa Haroon explique avoir été agressé par huit personnes qui lui dérobent sa mallette contenant la liste des salariés de la DCN au Pakistan, leur badge et leur adresse. Deux jours plus tard, le 28 janvier 2002, une bombe magnétique, prévue pour ne pas exploser, est découverte sous le véhicule d’un diplomate français à Islamabad. Comme un avertissement, sans frais, alors que dans le même temps aucune mesure particulière n'est prise pour la sécurité des hommes de la DCN.
(Ces signes avant-coureurs d'un futur attentat ont aussi été notés par le rapport de la mission parlementaire de B. Cazeneuve).
Un avertissement, qui semblerait justifier l'expression de Chirac lors de la cérémonie officielle pour les victimes de l’attentat de Karachi, à Cherbourg le 13 mai, et qui parle de "chantage". (Quel chantage ? qui peut l'expliquer si ce n'est Chirac lui-même qui a l'air d'en savoir plus que d'autres ?).
Désolé Anne-Sophie, mais pour moi ce n'est plus complexe, mais bien "compliqué".
Il me semble que les comptes de campagne de toutes les élections présidentielles depuis 1995 pourraient avoir être rendues invalides, à cause des changements profonds dans la manière de communiquer par média interposés (et les coûts engendrés). Ce qui est urgent, ce n'est pas la transparence (un vain mot lorsque des ministères régaliens sont concernés) ni des aveux de personnes haut placées en France (peut-être davantage au Pakistan, effectivement) mais une réforme du financement des partis politiques parlementaires.
Ainsi, sauf mon respect pour le deuil des familles dont un proche a péri lors de cet attentat, je trouve un peu vain d'agiter la menace de faire comparaitre tel ou tel quand le Pékin de base ne sait même pas ce qu'est une société écran.
Enfin, je pense que l'affaire Woerth - Bettancourt est plus gênante pour le pouvoir, car elle tend à faire assimiler par l'opinion publique l'UMP à une pompe à fric, se mettant en branle en deux temps, pour pour collecter les dons, puis après l'élection, pour redistribuer aux nantis en dévoyant le poumon même de la raison d'être du contribuable : La Fiscalité.
La pilule est amère pour les victimes, j'en convient, mais l'UMP peut continuer à remporter la seule élection qui compte en France, tout en se se mettant à dos juges, journalistes et même une partie de la Communauté Européenne. Hé oui, la sur-représentativité médiatique se traduit souvent par un regain de popularité. De démentis en déclarations tonitruantes, ce sont les mêmes qui occupent la scène, avec cette sollicitude particulière, à double tranchant. A ce titre, Villepin ne s'est jamais montré si hâbleur et rhétoricien hors pair qu'en ces temps de Sarkozysme chancelant.
Je fais référence à la déclaration suivante, un modèle du genre !
"Jacques Chirac, quand il est arrivé comme président de la République en 1995, a souhaité moraliser la vie publique internationale, c'est-à-dire interrompre les contrats qui pouvaient donner lieu à rétro-commissions".
"Ces rétro-commissions "illégales" revenaient vers la France, vers des personnes, des personnalités, politiques ou non politiques", a-t-il ajouté.
J'ai regardé cette émission dans la foulée de la ligne jaune avec Claude Angelli et j'ai vraiment passé (presque) 3 heures passionnantes. Deux grands moments de Journalisme.
Depuis le début de toutes ces révélations dans "l'affaire Karachi" je me pose une question. Et s'il n'y avait pas eu l'attentat, que saurions-nous de toute cette histoire. Le combat des familles des victimes dans la recherche de la vérité, est certainement la plus forte garantie que cette affaire ne sera pas étouffée.
Enfin, je dois reconnaitre ici que, ce qui me fait le plus froid dans le dos, ce sont les révélations sur la décision du conseil constitutionnel de valider les comptes de campagne de Balladur et Chirac. Cette institution censée être la garante ultime des libertés. Que penser de l'argument de Roland Dumas, ce "grand" avocat qui justifie sa décision par une méconnaissance primaire du droit. L'invalidation des comptes n'entrainant pas l'annulation de l'élection mais simplement le non remboursement des frais de campagne.
Je vous conseille cet excellent article sur le sujet
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-le-conseil-constitutionnel-85019
L'invalidation des comptes n’entrainant pas l'annulation de l'élection mais simplement le non remboursement des frais de campagne.
Où pourrais-je me renseigner et vérifier ce propos? C'est la première fois que je lis ça.
[large]Les conséquences des décisions de la commission.[/large]
Le rejet, le non dépôt et le dépôt hors-délai du compte privent le candidat de son droit au remboursement des dépenses de campagne et entraînent la saisine du juge de l'élection. Ce dernier peut :
* soit prononcer l'inéligibilité du candidat ;
* soit ne pas prononcer l'inéligibilité, s'il considère que le candidat est de bonne foi ou s'il juge que la commission n'a pas statué à bon droit.
Les décisions de réformations peuvent diminuer le montant du remboursement dû au candidat.
Celui-ci peut contester la décision prise par la commission en intentant un recours gracieux devant elle, ou contentieux devant le Conseil d'État.
Les craintes de Roland Dumas, si elle étaient justifiées, laissent entendre que la bonne foi de devait pas être évidente à démontrer.
J'en déduis donc que les comptes devaient être salement vérolés et les bidouillages clairement visibles.
Edit : Je me suis planté, ça n'a pas l'air de concerner les élections présidentielles. J'y retourne ...
Il n'est effectivement nul part question d'annulation (pas fous les gars). Juste de remboursement du dépassement ou du non remboursement si les comptes sont rejetés.
Villepin toujours dans le même rôle aussi : va encore se faire piéger (voir clearstream)...
cette affaire va se dégonfler "faute de preuves" ou à trainer si longtemps que les vrais coupables auront un pied dans la tombe, et on aura presque pitié d'eux
les "victimes innocentes" étaient quand même des fabriquants d'armes qui lorsqu'elles sont utilisées font aussi (parfois...) des victimes innocentes, non ?
vous avez abandonné la critique des medias ?
je vous recommande un "journaliste" de C dans l'air interviewant une dame d'une association de défense des femmes violentées.
Quand elle indique que les maris violents sont souvent aussi des pères violents... le voilà qui dit : "ah oui, ceux-là ce sont des monstres"... comme s'il sous-entendait que ceux qui s'en prenne seulement aux femmes... enfin j'ai peut-être mal compris, mais son attitude était vraiment bizarre, et la tristesse de cette femme était visible.
j'aimerais aussi une étude statistique des "experts" de C dans l'air, et une étude appronfondie de leurs CV, et l'étrange répartition "gauche"-"droite" des dits experts.... les prises de position ouverte aussi de l'animateur principal !
La fréquence des reportages sur les actions sur le vif de nos policiers pendant le week-end... et l'horreur des montreurs d'ours... euh, pardon de malades mentaux "dangereux"....
Mais sinon, Arfi s'explique d'une façon particulièrement claire.
Mais quand on y pense, le Conseil Constitutionnel... Roland Dumas n'en sort pas grandi (il avait déjà perdu qqs cm récemment)...
Par-contre si rétro-commission il y a eu (et il y a eu) et qu'une infime partie soit-elle soit revenue en France pour alimenter et arroser certaines personnes ou groupes, personne (je dis bien personne) ne parle que les contrats ont été gonflés (et sur-gonflés) dont une partie avec l'argent du peuple ... aie !!
Donc ces rétro-commissions devraient (doit) nous être rendu sous forme de déduction (d'impôts) .. mais la je rêve ..
La démonstration apportée dans cette émission en est tout à fait limpide.
Ensuite, que cette implication de sarkozy soit délictueuse ou pas, cela regarde la Justice
en supposant que la Justice en France puisse avoir assez d'indépendance pour se prononcer
sur l'action des plus hauts représentants de l'Etat...
Je sais que nous ne sommes jamais à l'abri d'une bonne surprise, mais les caractéristiques bananières du Sarkozistan
me donnent à penser que la Justice va se coucher sur le parquet...
Sans vouloir contredire Anne-Sophie j'ai bien envie de défendre la bête et sage sérénité qui advient en réaction au sentiment du compliqué, plutôt que la vaine et fatigante stimulation de l'intelligence que susciterait en nous la compréhension du complexe. Toute cette complexité à démêler pour finalement découvrir des forfaitures tristement prévisibles, toute cette dépense d'énergie mentale pour expliquer (ce qui est evidemment necessaire et salutaire) de banals faits de corruption dont seul les simples d'esprit peuvent s'étonner de devoir envisager l'existence, tout ce labyrinthe du complexe dans les plis duquel chacun peut dissimuler à loisir sa responsabilité, en revendiquant en sa faveur la prudence des journalistes, tout ça suscite en moi le désir remis à l'ordre du jour par Mélenchon de pas faire compliqué, et de crier: « que se vayan todos! ».
Vive la vie dans les plis, mais les plis de Karachi, non merci.
Merci à Anne-Sophie pour avoir expliqué la différence entre complexe et compliqué !
Pour moi une émission vraiment réussie.
Je me demande comment un journaliste vit au quotidien en tant que citoyen ?
Quand on écoute Dasquié tisser les mailles des resaux, sous-réseaux, commissions, sous commissions, retro-commissions..avec les liens avec les personnes responsables civils, élus, députés, ministres...on a la tête qui tourne un peu.
Et surtout on a un gout de : à quoi bon ..
Comment un journaliste qui se plonge dans une telle affaire et d'autres..peut il ensuite ecouter un tel faire son allocution, tel autre donner une inteview..
Je me demande si Dasquié ecoute la télé...
Comment fait il pour ne pas devenir schyzophréne ..paranoiaque ?
Comment fait il pour accomplir son devoir civique ...?
En fait beaucoup d'emissions..vous laisse les bras ballants épuisés...
Concentré à ne pas tomber dans la démagogie...
La c'est terrible ..on a presque l'impression que triomphe le pas vu pas pris et que ce que l'un a fait l'autre a du aussi le faire.
Je prefere savoir ...mais vos emissions sont parfois redoutables.
On ne peut pas faire semblant et les avaler les une aprés les autres en refusant les conséquences, en les niant.
Il y a aussi des effets...je vais rester optimiste !
Commissions, sous commissions, retro commissions...
Je me demande si il y a des post-commissions ?
Une post commission...c'est un cadeau de remerciement !
Sur l'affaire en elle-même, nous en avons des petits bouts, son surnom l'explique, car hachis c'est bien de la viande hachée, quelques patates, et le tout bien gratiné, de quoi, en finale, en faire tout un plat !
Je m'excuse à l'avance sur le mauvais enchaînement de jeux de mots et allusions, pas toujours de bon goût, mais c'est ma manière d'essayer de digérer une affaire qui me dégoute...
Qu'il est rassurant, quand même, de voir que le travail journalistique existe encore en France, et que DS en est une des voix (content qu'il l'ai retrouvé..)
Après une ligne jaune de haute teneur, un arrêt sur image qui s'arrête, pour reprendre aussitôt, vivement les prochaines!
J'aurais aimé savoir ce qui se passerait si le juge (indépendant) Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l'affaire de Karachi, devait être désaisi de l'affaire, pour s'être auto-saisi (si j'ai bien compris) de la question des rétrocommissions ?
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?! - devise Shadoks
Mais alors pour tout le reste...
D'abord l'uppercut de Didier Porte dans les dents.
Ça remet les idées en place pour bien aborder les choses.
Ensuite que voyons-nous ?
2 journalistes impliqués, tenaces, rigoureux, étiques, se complétant à merveille
pour expliquer l'affaire avec un évident souci pédagogique envers le spectateur
(ce qui est une marque de professionnalisme bien sûr, mais aussi de respect).
Les rouages sont [s]compliqués[/s] complexes, mais quand on s'accroche
on parvient à suivre les grandes lignes de l'affaire sans trop se perdre.
Ajoutons à cela le sens de la précision et de l'exactitude de Dan Israël, même si sur cette
émission il n'a pas eu beaucoup d'occasions de le démontrer, et la fraicheur d'Anne-Sophie
Jacques dont la chronique est tombée à point nommé pour alléger l'atmosphère tout en se
focalisant sur un détail bien plus important que les apparences ne le laisseraient penser.
L'ensemble fut enfin mené avec discernement par un capitaine
luttant contre la maladie au péril de sa [s]vie[/s] journée ! :o))
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Ce numéro d'@rrêt Sur Image je le vois un peu
comme une réponse aux "pédophiles" de Sarkozy.
Parce qu'il fait profondément honneur aux journalistes,
à leur métier, et à la liberté de la presse en général.
Par les temps qui courent ça remet du baume au cœur !
Merci et bravo à tous, une excellente et nécessaire émission !
L'affaire est en tout cas beaucoup plus claire pour moi maintenant, dans sa globalité, abonné de mediapart j'en avais déjà saisi l'essentiel, mais j'avoue que j'avais finis par être un peu perdu dans les méandres des divers procédures, affaires, témoins, vérités, contre vérités... Ce tour d'horizon a le mérite d'apporter un éclairage précis sur les choses dont on peut être sûres, celles auxquelles on peut fortement croire, et celles dont il faut sainement douter. La liaison notamment entre les attentats et l'arrêt des commissions est particulièrement bien traitée, pas de sentimentalisme, pas de parti pris trop prononcé, pas de pointage du doigt intempestif, il fait bon entendre un discours aussi clair sur un dossier unanimement baptisé "affaire Karachi" et qui réunit deux (si ce n'est plus) affaires bien distinctes, choquantes en elles mêmes, potentiellement liées, mais d'une dizaine de façon différentes (c'était notamment la première fois que j'entendais la théorie de l'arrêt des COMMISSIONS non rétro, en 2001 par la Sofma).
Le dernier volet sur l'implication de Sarkozy (merci DS pour la petite blague et le faux départ, c'était drôle de vous voir dire au revoir avec encore 25 minutes d'émissions au compteur) était encore une fois un exemple de réussite de débat, ou devrait-on plutôt dire de conversation éclairante, autour d'un sujet traité le plus souvent avec une ferveur militante pénible. Même Arfi parvient encore une fois à expliquer l'implication du président sans le traiter immédiatement de coupable, en pointant juste avec clarté les divers mensonges médiatiques de l'Élysée.
Le petit débat finale sur la formule de Joffrin dans son édito était absolument dispensable, Arfi se fendant d'une magnifique démonstration par l'acte du proverbe "in cauda venenum", qui fait un peu "débat de journalistes et piques inter-rédactionelles", mais pour le plaisir d'avoir pu regarder un décryptage réussi d'une situation qu'on veut nous faire croire compliquée , on passera sur ce genre de babioles. Merci encore, moi j'ai eu mon compte ce soir en tout cas.
je regrette un peu l'interruption de Dasquié par DS au moment où il va raconter la disparition du chambellan Saoudien.
des infos sur le sujet? en suivi/complément après l'émission?
je viens de finir "le contrat" mais je vais courir chercher le livre de Magali Drouet et Sandrine Leclerc.
le passage sur Roland Dumas et sa justification de la validation des comptes de campagnes est terrible.
on est vraiment dans la société molle dont parlait Claude Angeli.
merci à tous
PS (vous n'êtes pas obligé...)
Anne-Sophie vous passez trop de temps devant votre ordi, votre dos prend une courbe qui me fait mal
allez faire de la piscine, muscler votre dos et/ou relevez votre écran de 20 cm
Comme pour l'émission avec Éva Joly sur l'affaire Bettencourt, cette émission mériterait d'être en contenu public. D'ailleurs - à voté.
Vers 24:30 Schneidermann dit: "On va peut-être éviter les noms propres." pendant que Dasquié, citant un nom, explique les faits qui lui semble certains à propos de la vente des sous-marins.
Pourquoi?
j'en profite pour réclamer le retour de sherlock kolmes et la venue de pierre carles