"Là bas si j'y suis"... je n'y reste pas ?
C'est l'histoire d'une émission qui est de toutes les luttes sociales. Un havre de paix. Mais à l'antenne seulement. Le site internet Article11.info a publié plusieurs témoignages accablants sur les conditions de travail au sein de l'équipe de "Là bas si j'y suis", l'émission phare de France inter présentée par Daniel Mermet. Un ancien journaliste aurait notamment été écarté après avoir révélé à l'antenne n'être payé que... 850 euros par mois. Après enquête interne, l'affaire n'a pourtant pas eu de suite. De son côté, Mermet assure que ces affaires sont "classées" et rejette la responsabilité des mauvaises conditions de travail sur France inter.
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Derniers commentaires
je prends la peine de vous écrire pour vous faire part de mon écœurement devant la déprogrammation d'une émission qui faisait de France Inter l'exception dont vous vous revendiquez. “La différence”? “La voiE est libre”? On sait désormais clairement laquelle, et sans X.
Bonnaud, Porte, Guillon, Mermet. C'est bizarre il y a comme une familiarité, une certaine couleur politique qui ne devrait plus figurer dans le panel du service public? A moins que ce soit ce dernier terme de “service public” qui soit lui-même à dégager?
L'âge de Daniel Mermet vous pose problème? Il semble qu'il ait pourtant proposé de laisser progressivement la place. Sans parler de la nature élégante de l'argument, sans parler du nombre de dinosaures des médias à qui on laisse le micro ouvert jusqu'à la sénilité...
Une baisse d'audience? Environ un demi million d'auditeurs que vous piétinez? Vous allez la sentir la baisse d'audience. Pour chacune des voix qui n'aura plus accès aux “grands médias” avec la fin de “là-bas si j'y suis”, des milliers de paires d'oreilles se détourneront de vous. Sans parler de l'odieuse mauvaise foi de l'argument devant la constance et l'importance de ce public en pleine heure creuse radiophonique, et ce de la part d'un service public ne dépendant pas de la publicité!
Une dernière remarque concernant votre futur grille des programmes : n'avez-vous pas oublié de supprimer également Rendez-vous avec X ?! Que fera encore ici cette émission au milieu de votre programmation dont la concurrence assumée avec les chaines privées se soucie avec tant de zèle d'accompagner cette hémiplégie de la représentation politique considérant que messieurs Demorand ou Valls sont de gauche? Que le simple fait de contester le pouvoir et ceux qui le représentent est forcément conspirationniste? Que prononcer le mot “capital” fait fuir les annonceurs? Pardon, j'oubliais que votre situation vous permet de ne vous soucier que des auditeurs... A moins qu'il n'y ait déjà d'autres grands projets dans les cartons?
1 parmi 500 000
du commandant;le problème est:
_de faire taire une voix écoutée par 500000 personnes(avec même des vieux!)
_de faire taire une voix représentant un courant d'idées
_de présenter des arguments pour cette supression iniques(baisse de l'audience,jeunisme etc...)
_de ne pas se rendre compte de l'unicité de cette voix dans les médias classiques ,tant par l'angle politique,des sujets traités,
de l'originalité artistique de ces traitements.
C'est une mise au pas politique,tout comme Didier Porte et Guillon,c'est une honte!
Chère radio,
J’ai 22ans. Je ne pourrais pas dire avec précision le jour où je t’ai rencontré. Petit, mes parents t’écoutaient religieusement, alors tu vois c’est un peu comme si tu avais toujours été là pour moi. Depuis que je suis en âge d’écouter la radio, tu as toujours été ma référence. Aujourd’hui je m’interroge : j’ai entendu dire que l’émission Là bas si j’y suis ne serait pas reconduite à la rentrée prochaine. Cette émission est pourtant plus qu’une simple émission de découverte du monde. Cette émission, c’est un regard, différent de tous ceux qu’on entend habituellement. Cette émission c’est un univers à lui tout seul. Cette émission enfin est d’une qualité excellente. Attention, je ne dis pas qu’elle est parfaite et qu’il faudrait que FI se transforme en Là-Bas. Le parti pris de l’émission est trop étroit. Il n’en demeure pas moins unique et magistralement bien traité.
J’ai 22 ans. Avec mes amis le soir je parlais de sujets bêtes, comme de Secret Story, de Nabila ou de la coupe du Monde de foot. Elle nous fait grandir, elle participe à notre éducation même, cette émission.
J’ai 22 ans, je suis étudiant. Je n’ai pas de BlackBerry, pas de Ray-ban et encore moins de Rolex. Mais j’ai Là-Bas. J’ai entrevu la pensée de Noam Chomsky, de Frédéric Lordon, et d’Howard Zinn.
Alors peut être que les chiffres d’audience ne sont pas bons. Mais qu’allez vous mettre à la place ? Cyril Hanouna peut être ? Bonjour l’éducation. Et puis, est-ce une raison pour supprimer une émission ? Sur le service public ?
Par cette lettre tu l’auras compris chère radio, je voulais te signifier que je n’étais pas d’accord avec la décision que souhaite prendre ta direction. Merci de m’avoir lu. Merci de revenir à la raison.
Ce n'est pas à l' émission " les p'tits bateaux " que cela arriverait.
4 fois 45 minutes par semaines ....... C'est vrai, C'EST BEAUCOUP TROP DANGEREUX!
Tiens , ils parlent de Vincent a France inter, vous savez celui qui a un badge Vinci autoroute..... "Ah mais ça c'est mieux que faire des émissions partiales, voire haineuses sur divers sujets ( comme sur l'aéroport de Nantes par exemple)
Tchao bonsoir
Nicole Pavlowsky
4 fois 50 minutes differentes sur tout le PAF....encore trop pour nos médiacrates.....on parle de banalisation,de limite d'âge
Mais pourquoi ne pas parler de totalitarisme,de censure.....d'une monstrueuse saloperie.
Mais qu'est ce qu'ils veulent......finir au bout d'une fourche????
Je suis plus que révolté!
zoe varié qui remplace mermet le vendredi et pochon qui prend le relais a 15h50 font du tres tres bon boulot. Ils ne sont pas en cause.
Mais philippe val, qui a du orchestrer tout le proces fait a Mermet durant cet ete, ne reagit que par haine. Petit a petit il sabote l emission...
J ai vraiment les boules et j espere qu on sera assez nombreux pour dire a ce..., les mots me manquent, a ce minable libertaire de roman feuilleton, ce qu on a sur le coeur...
En essayant de chercher une réponse a mes questions, je suis juste tombée sur des posts qui de fichaient de mon pseudo???
C'est vrai qu'en j'y réfléchissant ça peut paraître guerrier, je l'ai pris juste après avoir gagné un jeu sur mon ordi qui me flash ait victoire, victoire.
Ça c'est fait.
Le reste, je pense repartir sur la pointe des pieds, x´scusez d'avoir dérange, j'ai vu que le forum est réservé aux mêmes cinq ou six personnes.
On accuse mermet de tout puis on supprime une journee a l emission... c est beau non?
Pour ma part, c'est bien dommage que cette émission unique soit salie, il n'empêche qu'elle l'est et pour des raisons à prendre au sérieux. Les tentatives lues ici, de salir en retour Article XI, comme acteurs de la division de la gauche, c'est juste une honte, et c'est donner un pouvoir à Article XI qu'il aimerait peut-être avoir, mais qu'il est loin de posséder tant son lectorat est restreint. Du côté de la division , excusez ou pas ce coup bas, mais le PS se débrouille très bien tout seul.
Je suis Agnès Le Bot, « cheffe » du répondeur pendant une saison en 2008-2009, attachée de production (i.e. assistante) de « Là-bas si j’y suis » les deux années suivantes.
J’ai hésité à répondre au papier d’Olivier Cyran. Cela ne servait à rien me semblait-il, les faits seraient encore « tordus », mes mots mal compris, retournés contre moi. C’était aussi une de ces querelles de clochers dont je me sens on ne peut plus éloignée. Il y avait également la peur de ne pas savoir m’exprimer. Et un sentiment de ne pas être légitime aussi, puisque je ne travaille plus à France Inter.
Mais j’ai continué à regarder ce qui s’écrivait ici ou là, la pseudo « enquête » de Rue 89, certains des commentaires sur les différents sites. Et que n'ai-je pas lu sur moi ces jours-ci ! Je suis « lobotomisée », entrée dans « une équipe à caractère sectaire » au sein de laquelle je détournais la tête lorsque d’autres « se faisaient démolir », et dont je serais ressortie à la fois comme « les soldats de la Légion » et « terrorisée » à l’idée de parler de cette expérience.
N’en jetez plus !
Si je veux écrire maintenant c’est aussi parce que je suis frustrée de ne pas avoir parlé dans ces papiers. Pas parce que j’avais peur mais pour une raison très simple : personne ne m’a interviewée, ni même contactée. Ils ont réussi à retrouver « Eve » et « Mauranne » mais pas moi. Pas plus qu’aucun des anciens ou actuels membres de l’équipe que je connais. Une soixantaine de personnes passées à « Là-bas », cinq témoignages. Bonjour l’enquête contradictoire.
Il y a aussi quelques faits, rapportés comme des preuves irréfutables, qui m’ont effarée.Les salaires des reporters par exemple. Comptez donc. 927 euros par reportage, deux reportages sans les indemnités de l’intermittence : 1 854 euros. Ou un reportage et les 1 500 euros par mois de l’intermittence, selon François Ruffin : 2 427 euros par mois. Vous gagnez ça, vous ? Pas moi.
Le répondeur qui ne serait pas un mi-temps ? L’année où je le faisais j’étais également attachée de production remplaçante pour la Matinale de France Inter et je faisais le montage pour les reportages à l’étranger de « Là-bas si j’y suis ». Alors là oui je peux vous parler de conditions précaires : trois boulots pour avoir un salaire, quelques jours de 5h du matin au soir. Mais ce n’était pas le fait de Daniel Mermet. Vous croyez quoi, c’est comme ça partout dans les media : piges, cdd à répétitions, faux intermittents du spectacle. Allez disons presque partout en espérant très fort trouver la jolie boite qui fait exception à la règle, un jour !
Pour revenir à « Là-bas », il faut que je prévienne, je ne parle pas depuis un bord politique. Ma politique c’est la radio et le journalisme, les faits. Bien sûr je suis « sympathisante », mais pas militante. Du coup, je comprends que les libertaires voudraient que « Là-bas » soit plus libertaire, les communistes plus communiste, les … enfin bref, nous sommes sûrement nombreux à vouloir que « Là-bas » nous appartiennent, mais ce n’est pas le cas.
Moi, donc, je suis arrivée pour la radio. A Inter depuis deux ans, je voulais devenir monteuse. J’ai commencé à le faire sur des émissions de la grille d’été, mais c’est à « Là bas » que j’ai réellement appris ce métier. Pour ça il me semble que je n’ai pas ménagé ma peine. J’ai travaillé tard, tôt, beaucoup. Ce n’était pas le bagne hein, les gens étaient compréhensifs et mes heures étaient payées (et mieux que dans mes postes précédents). Mais j’ai raté beaucoup de montages, recommencé à zéro, Giv, Antoine, Khoi ou Raphaël ont du me réexpliquer vingt fois les choses. Bref j’ai appris, c’était long, c’était difficile. Et c’était exactement ce que je voulais : pas par masochisme, mais parce que l’artisanat c’est ainsi, il faut prendre le tour de main et ça ne se fait pas en une semaine.
C’est Khoi, le réalisateur, qui me l’a dit après mon premier vrai montage, qui n’était même pas diffusable : on ne peut pas y arriver du premier coup, c’est comme pour tout, il faut accepter d’apprendre.
J’ai eu mes séances d’écoute avec Daniel. La première des messages du répondeur par exemple, ma première fois assise à côté de son bureau. Il m’a dit « C’est mal monté ». C’est tout. Et bien c’était vrai. Puis plein d’autres après, pour les reportages qu’il faisait à l’étranger avec Giv ou Antoine. C’était différent des écoutes dont parle François : moi ce n’était pas mes questions que j’avais coupées, c’était les siennes. C’est un truc que les journalistes détestent, ça, les monteurs qui se permettent de couper leurs si belles et intelligentes questions. Avec d’autres d’ailleurs ça c’est parfois très mal passé. Daniel m’a dit que ça n’allait pas, parfois. Et parfois que c’était bien.
Qu’on se comprenne, Daniel ce n’est pas un gentil monsieur tout en rondeur. C’est une forte personnalité, qui s’entoure de fortes personnalités. Dans le bureau 528, pour faire entendre sa voix, il faut y aller. Pas « mettre ses couilles sur la table », non, je suis bien contente de ne pas en avoir. Il faut prendre son courage à deux mains, s’exprimer, être plus intelligent que son prochain, convaincre Daniel. Ne pas s’écraser devant lui. Il ne faut pas être tiède. Mais j’ai tendance à croire que dans la vie en général, il ne faut pas être tiède.
Donc, au sein de l’équipe de « Là-bas si j’y suis », j’ai appris le montage, j’ai appris le direct, j’ai appris la radio. Et j’ai appris l’engagement aussi, beaucoup de choses sur la politique, l’économie, l’histoire, moi débarquant petite fille qui se croyait cultivée parce qu’elle savait épeler le nom de Chomsky.
J’ai appris à m’exprimer, à (essayer de) m’imposer, à échanger. J’ai rencontré des gens formidables, reçu de l’amour et de l’amitié, et puis d’autres que j’ai moins aimés, avec qui je n’irai pas boire un café. Comme partout où je suis allée. Je me suis tapée des heures très longues et j’en ai vécu d’autres plus légères. J’en ai eu marre, j’ai été fatiguée, j’ai été remotivée, j’ai été heureuse. Comme dans mes autres boulots.
Et puis j’ai vu des reporters rivaliser entre eux, j’ai vu des gens que j’appréciais ne pas s’entendre avec Daniel et d’autres membres de l’équipe, j’ai vu des querelles internes, des avis qui divergent, des gens qui envoient tout valser, des nouveaux qui veulent apprendre, et qui à leur tour trouvent cela long et difficile. Comme dans mes autres boulots.
J’ai vu également la reporter qui témoigne dans le papier de Cyran. J’ai vu avec Daniel et elle deux personnes qui ne se comprenaient pas du tout tenter de travailler ensemble. Oui j’aurais du comprendre que la situation s’envenimait, que cela allait mal se terminer, que chacun se retranchait sur ses positions, que tout le monde était malheureux. J’aurais du lui dire qu’elle serait plus heureuse ailleurs, pas parce qu’elle était médiocre, du tout, pas parce que Daniel était un tyran, mais pour la même raison que moi j’ai été malheureuse parfois dans d’autres équipes : parce qu’il me semble qu’ils ne parlaient pas le même langage. Je regrette de ne pas l’avoir fait.
Pour les autres témoignages, j’étais déjà partie lorsque Benjamin Fernandez est arrivé. Eve et Maurane étant anonymes, je ne peux pas savoir qui c’est et donc ce qu’elles ont vécu.
Quant au témoignage de Julien Brygo, je suis circonspecte. J’étais là et je m’étonne beaucoup qu’il n’ait pas été payé pendant six mois, alors que ses reportages étaient diffusés. Je m’étonne qu’il ne se soit pas senti soutenu, vu le travail qu’ont fourni pour ses sujets le réalisateur, l’assistant réalisateur et Daniel. Je m’étonne du récit qui est fait des deux dîners racontés dans l’article. L’un parce que j’étais là. Et l’autre parce que je n’y étais pas mais Olivier Cyran oui. Je ne dis pas que cela veut dire quelque chose, sa présence, mais que taire ce fait est étrange, à mes yeux.
Mais je ne gérais pas les piges, les salaires, les heures de montages, je n’étais pas de tous les dîners, je n’ai donc pas les éléments concrets en ma possession, ce qui m’oblige à attendre les conclusions de l’enquête du CHSCT, qui pour l’instant semble bien circonspect, lui aussi. Et à me taire, en attendant. Mais cela ne m’oblige pas à considérer son témoignage comme tout à fait honnête. Du tout.
J’avais imaginé que je voudrais aussi raconter le Daniel que je connais. Vous me pardonnerez, j’ai ma pudeur. Simplement : le portrait qu’en fait François Ruffin est juste. Daniel n’est pas un ange. Je suis contente de ne pas en être un non plus. Mais ce n’est pas un monstre, un sadique, un tyran, un pervers narcissique... je ne sais même plus ce qui est dit, tout ça me semble si fou.
Ce que je garderai toujours en mémoire, en plus de toutes ces choses que j’ai apprises en parlant avec lui, Charlotte, Pascale, Khoi, Giv, Raphaël ou Antoine, c’est ce qui est décrit dans ces quelques lignes : « Il est dix heures du soir et je quitte le bureau, quasi-désert. Plus aucun bruit au cinquième étage. Juste la sonnerie de l’ascenseur. « Bonne nuit, Daniel. » Il ne reste que lui, sous un petit halo de lumière. Il épluche les courriels de ses auditeurs, ou il prend des notes dans ses carnets, ou il appelle Daniel Bensaïd. Mentalement, je le photographie, avec nostalgie déjà : c’est un morceau d’histoire au présent que je contemple. Et je me demande : qu’est-ce qui le fait courir, encore ? »
Il faut de l’endurance pour travailler à la radio en général, il faut de l’endurance pour travailler à « Là-bas si j’y suis ». Et lui il en a. Plus que moi, plus que beaucoup des gens qui sont passés à « Là-bas », sûrement. J’espère sincèrement qu’aucun de ces commentateurs ne parviendra à le décourager.
Car je lis un peu partout « Que Mermet passe la main ». Il m’arrive parfois de me dire qu’il faudrait qu’il le fasse. Pour lui, pour qu’il profite plus des gens qu’il aime, pour la vie quoi. Mais il a raison de continuer, tant que la direction ne l’en empêche pas définitivement.
Pourquoi ? Parce qu’il ne peut pas passer la main, justement. Vous croyez qu’il a quelque chose à passer ? Vous croyez que France Inter, à son départ, va s’embêter à garder « Là-bas si j’y suis » ? La relève, à mon avis elle est déjà quasi programmée, et je mets ma main à couper que vous allez déçus, si vous vous attendez à ce qu’un autre « Là-bas » existe, après. Écoutez donc l’antenne...
En conclusion, ce qui est attaqué ces jours-ci c’est l’émission que Daniel Mermet a créée, c’est lui, mais c’est aussi moi, mon travail, ma personne, ce que j’ai fait et été pendant ces années. Et quand je vois comment c’est fait, pour le coup c’est ça qui me terrorise.
Agnès
Par contre question conditions de travail, comment c'est dans les autres emissions de France Inter, c'est mieux ? Et àTF1, à M6, canal, ça donne quoi ? Il me semble que toutes ces boites utilisent plus qu'abusivement le statut d'intermittent et donc maintiennent leurs employés dans le précariat ? et à Arret sur Image ça donne quoi ? Vous devez pas rouler sur l'or ici, pourtant la qualité est là, alors qu'est-ce qui est sacrifié, qui est payé comment et combien ? A médiapart ?
Est-ce que ce n'est pas un probleme général, d'une profession dont les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins, les dotations pour France Inter, ont largement baissé ces dernières années il me semble ? Comment faire mieux, avec moins ?..... En exploitant les gens bien sur.... Et cette question se pose dans beaucoup d'autre domaine (la recherche, l'animation, la culture, le spectacle vivant....) Mermet est-il responsable ? cautionne-t-il ? a-t-il une marge de maneuvre ?
Et assez rapidement, celle de Cyran de CQFD, en commentaire sur le papier de Fakir http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355
Au-delà d'une véritable difficulté à dialoguer, au-delà même de la personnalisation de LBSJS (jamais très bons, les cultes de la personnalité!), il y a toujours la question de savoir si l'on doit vivre selon ses idéaux ou se contenter d'être des donneurs de leçons : faites ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais.
Autrement dit, quand on grimpe pour secouer le bananier, on doit veiller à avoir le cul propre!
no futur!
Je me tâte pour renouveler mon abonnement à Fakir. C'est plutot un bon journal mais avec des défauts aussi gros que ses qualités ( maquette en lice pour le concours de la plus moche de France, la moitié du journal n'a aucun intérêt...)
On touche ici la limite de toute position idéologique : quand elle n'est pas vérifiée par les faits, par le vécu de l'individu, elle perd beaucoup de sa pertinence. Il faut accepter de faire entrer des notions psychologiques ou psychiatriques dans les réflexions sur le pouvoir et le discours, ça peut éviter de commettre plein d'erreurs de jugement. Je repense à Lordon, après une chronique de Sébastien Bohler dans un @si, disant qu'il regrettait l'arrivée des sciences "dures" dans les questions sociales et économiques, et je regrette qu'on puisse continuer à se voiler la face ainsi. La pensée de gauche, les combats de gauche ont tout intérêt à oser nommer ce qui relève de la pathologie pour gagner encore en lucidité et en pertinence.
PUNAISE, MAIS OU ON VA?? A QUEL SAINT SE VOUER???
J'ai pu constater personnellement son comportement, son mépris pour les salariés qui travaillaient pour lui.
J'en ai aussi fait les frais. A peine avais-je formulé une question, d'une manière qui ne lui convenait pas, et il a mis à l'entretien.
Il a eu raison. Cela m'a évité de faire de la publicité à un tel individu.
J'ai rarement rencontré d'aussi près une telle contradiction entre l'image publique et la réalité singulière.
Post que vous retrouverez dans le fil de la discussion au samedi 29 juin 2013 à 06h26.
Ça serait pas mal qu'on soit au courant, nous, les [s]actionnaires[/s] abonnés.
"Grille" de "salaires", types de "contrats", etc... Nous sommes des "abonnés" responsables qui ne peuvent cautionner d’éventuelles malversations sociales ou fiscales, mettant en péril l'entité que nous finançons de nos deniers...
Transparence bien ordonnée commence...
"Orwell a en effet toujours considéré le désir de pouvoir (c'est-à-dire le sentiment qu'un individu ne pourrait réaliser son essence qu'à travers l'emprise qu'il exerce sur les autres) comme l'obstacle psychologique majeur au développement d'une société décente, et la source ultime de toutes les perversions politiques autorisées par l'Idéologie. Ce point décisif mérite d'être explicité car il permet de mettre en lumière certains aspects fondamentaux de l'inconscient des sociétés modernes.
On sait que Stendhal tenait en haute estime l'œuvre de Fourier, ce "rêveur sublime ayant prononcé un grand mot : Association." Dans ses Mémoires d'un touriste, il élève, cependant, contre l'idée de phalanstère, une objection fondamentale, de nature à compromettre, selon lui, toutes les tentatives d'"association" proposées par les différents courants du socialismes alors naissant. Fourier - écrit-il - "n'a pas vu que dans chaque village, un fripon actif et beau parleur (un Robert Macaire) se mettra à la tête de l'association et pervertira toutes ses belles conséquences".
Une telle critique, contrairement aux apparences, est très différente de celle des libéraux. Stendahl ne soutient pas (du moins dans ce texte précis) que c'est la nature même de l'homme qui rendrait utopique le projet d'une société solidaire et fraternelle. Il souligne simplement que les socialistes, sans doute par excès d'optimisme, ont systématiquement oublié que la volonté de puissance qui caractérise certains individus conduirait toujours à l'échec les entreprises politiques les mieux intentionnées.
Si par anarchisme entend le projet d'un monde où les "Robert Macaire" seraient, sinon impossibles eux-mêmes, du moins dans l'impossibilité pratique de s'emparer du pouvoir et d'arriver à leurs fins, il est donc beaucoup plus exact de dire que Stendhal soulève ici la question anarchiste par excellence.
Il est vrai que la notion de "désir de pouvoir" (ou de volonté de puissance) ne soulève habituellement qu'un enthousiasmes limité parmi les critiques modernes de la société libérale. Ceux qui ont été dressés à une approche purement sociologique des faits (et c'est désormais le plus grand nombre) ont généralement tendance à dénier toute valeur à ce genre d'expiration, qu'ils relèguent volontiers dans l'enfer du "psychologisme" ("la gauche - constate Christopher Lash - a trop souvent servi de refuge à ceux que terrifait la vie intérieure").
Un tel reproche contient, bien sûr, une part de vérité. On accordera sans difficulté que le désir de pouvoir s'articule d'abord à des conditions sociales et historiques spécifiques. À ce titre, il est tentant de le congédier comme un simple effet psychologique secondaire des rapports de classe et des différentes formes institutionnelles qui abritent la domination de l'homme par l'homme. Il est cependant impossible de dissoudre entièrement l'idée de volonté de puissance dans ces rapports et ces formes.
D'une part, en effet, la question du pouvoir (ou de l'emprise exercée sur les autres) traverse tout le champ des relations humaines, y compris, par conséquent, celui de la vie quotidienne et des rapports privés. D'autre part, comme Pierre Clastres l'a amplement établi, le besoin d'imposer à ses semblables les lois de son ego (en les traitant, de ce fait, comme de simples moyens ou miroirs) peut surgir à tout moment, y compris dans les sociétés les plus égalitaires (et chacun sait - à l'expection, peut-être, des militants eux-mêmes - que l'univers des partis, des syndicats et des associations n'est pas mieux protégé qu'un autre, et peut-être moins bien, contre les luttes de pouvoir et les conflits d'ego).
Il vaut donc mieux, sur ce point, donner acte aux anarchistes de leur lucidité philosophique fondamentale, et accepter ainsi de réintroduire dans le champ du politique certains effets déterminants de l'histoire individuelle des sujets et de leur rapport à l'inconscient.
[…] s'il est clair que la plupart des êtres humains ne sont pas comme des Robert Macaire, il n'en demeure pas moins, et de ce point de vue Stendhal a évidemment raison, que là où il y a des êtres humains, on doit généralement s'attendre à rencontrer des Robert Macaire. Je ne vois qu'une seule manière, à la fois logique et empiriquement vérifiable, de résoudre cette contradiction apparente. Elle consiste à distinguer philosophiquement l'égoïsme de l'adulte, qui est toujours contingent, de celui de l'enfant, qui apparaît, au contraire, inévitable non pas parce qu'il serait "naturel" mais, ce qui est très différent, parce qu'il est initial.
Il ne sera pas nécessaire de convoquer ici la vaste littérature que la psychanalyse a consacrée à ce sujet, notamment dans ses multiples approches du narcissisme. La moindre observation (si elle n'est pas aveuglée par les formes les plus possessives de l'amour parental) atteste suffisamment que le désir de toute-puissance constitue l'une des premières figures du devenir de l'esprit individuel. C'est par exemple, ce désir originel qui fonde, comme l'écrit Christopher Lash, la "rage que ressent l'enfant contre ceux qui ne satisfont pas immédiatement ses besoins."
Si l'éducation a un sens, c'est précisément d'offrir à l'enfant les moyens de dépasser cet égocentrisme initial et d'acquérir ainsi progressivement ce sens des autres qui représente, à la fois, le signe et la condition de toute autonomie véritable (ou, ce qui revient au même, de toute maturité psychologique).
[…] Sous ce rapport, les différentes pathologies de l'ego - qu'il s'agisse de la volonté de pouvoir manifestée en tant que telle, ou de ses multiples formes dérivées, comme, par exemple, le besoin pathétique de devenir "riche" ou "célèbre" - doivent apparaître pour ce qu'elle sont : l'effet d'une dépendance non résolue à des histoires d'enfance, dépendance qui conduit invariablement un sujet à envisager sa propre vie comme l'occasion d'une revanche personnelle à prendre.
L'importance traditionnellement accordée par les anarchistes au problème de l'éducation des individus (aussi bien familial que scolaire) - de même que leur sensibilité constante aux dimensions morales et psychologiques de l'activité politique - n'a donc rien qui doive étonner.
Et dans la mesure où le refoulement de ces questions fondamentales est à l'origine de toutes les mésaventures du mouvement révolutionnaire, depuis la bureaucratisation inévitable de ses organisations jusqu'à ses dérives totalitaires les plus prévisibles, l'anarchisme apparaît moins comme un courant politique parmi d'autres que comme une propédeutique morale à toute révolution possible, si du moins on entend par révolution, non pas la conquête du pouvoir par des Robert Macaire toujours interchangeables, mais l'institution, par les classes jusque-là dominées, d'une société libre, égalitaire et décente."
Rien de bien étonnant sinon. Sur la dérive égotique du personnage, il suffit d'écouter l'émission pour s'en apercevoir (péché véniel).
Sur le traitement des pigistes de LBSJS... Ben c'est assez conforme à ce qui se pratique partout ailleurs actuellement -il y a certainement des exceptions vertueuses, mais la dérive est générale. Aux temps anciens (j'en ai entendu parlé, mais pas vécu personnellement): un papier commandé était du, même s'il était mis au marbre sine die ou passé à la trappe. Aujourd'hui c'est bien fini: on (chef de rubrique, de service, rédac chef) vous fait refaire un papier 10 fois s'il ne convient pas à l'idée qu'on s'en fait, pour pas un euro de plus (ça ne change pas le prix du feuillet, mais ça change beaucoup le prix de l'heure travaillée), s'il ne passe pas il n'est pas payé, et il est payé à parution naturellement (se compte en mois pour les mensuels et les pages froides des hebdos).
Bon, ça c'est la base, le traitement "normal" du pigiste.
Après il y a tout le reste: prise en charge aléatoire des frais annexes, travaux d'essais non défrayés, pressions morales de toutes sortes sur le pigiste qui a envie de collaborer régulièrement et, cerise sur le gateau, modifications des tarifs en cours de route (expérience vécue personnellement: "travailler plus pour gagner pareil"... c'est un concept...)
Evidemment, on peut reprocher à Mermet de se comporter dans la moyenne basse des comportements des rédacs chefs actuellement, dans l'absolu -si l'on en croit l'article cité et les antécédents relayés par Acrimed- c'est "mal", mais sur le fait qu'on pouvait en attendre mieux de lui, permettez-moi de hausser les épaules: il n'y a que ceux qui pensaient que Mermet était un "pur", un défenseur de la cause, pour être déçus !
Dieu sait que je ne suis pas mélenchonniste, mais sur la condition des journalistes "de base" et des pigistes, il a mille fois raisons et il exprime fort bien le scandale des pratiques actuelles, qui sont la meilleure façon de maintenir le joug des chefs de rédacs sur les tâcherons qui pondent les papiers, les reportages etc. Evidemment, il y a des rédactions où l'on discute pour de vrai entre chefs et journalistes rédacteurs (quel que soit leur statut), mais la dépendance économique dans laquelle sont maintenus les pigistes fausse le jeu trop souvent. Dans le cas LBSJS, le caractère militant de l'émission renforce cette dépendance à mon avis: si l'on est convaincu que l'on va pouvoir faire du jouralisme engagé, si l'on y croit, on est sans doute encore plus porté à accepter des conditions de travail intolérables (légalement, humainement, financièrement, rayez les mentions inutiles).
Après des années de réfexion, je peux vous le dire, le principal avantage d'être pigiste c'est de pouvoir écouter pratiquement tous les jours les excellents reportages de LBSJS ! Pour le reste, c'est la m...
Relisez l'article d'Acrimed qui est consacré à cette affaire d'il y a 10 ans, avec réponse de MERMERT.
http://www.acrimed.org/article1764.html
En aucune manière on ne peut accepter ce genre de comportement. Détourner la tête sous prétexte que l'attaqué serait faire le jeu de l'adversaire politique est un insulte même aux valeurs de gauche. Cela nourris la rancœur, la colère et la HAINE.
C'est rester sans rien dire et rien faire qui est condamnable.
Je ne peux être libre si tous les êtres humains ne le sont pas !
Et qui plus est cet homme prétend défendre la liberté. Qu'il cesse d'abord de traiter les autres comme des sous-merdes. Mais de toute façon, à son âge...il ne changera plus. Combien de temps France-Inter va-t-elle encore nous le servir ? Hélas trop de fric en jeux pour l'indemnisé.
Donc pour moi, les podcasts de LBSJS, c'est fini !
Et qu'on ne vienne pas me chercher pour soutenir SON émission !
Dommage que ces gens talentueux tournent mal en vieillissant ;o((
Ce serait triste que cette affaire sonne le glas de l'émission. Je ne crois pas que Mermet ne se soit jamais pris pour un gourou. Certains de ses auditeurs (collègues?), oui. Le mélange travail par motivation affective/ affinité et en même temps pour l'argent produit ce genre de dépit et de malentendu et j'ai du mal à prendre parti. Si la situation était formidable à New-York, pourquoi démissionner? Si c'est Mermet le déséquilibré, pourquoi des messages en gros caractères dans ce forum pour l'attaquer?
Je suis parfois fatiguée du déballage des guerres intestines, de partout, qui nous prennent à témoin. Structures hyperlaxes, manque de chef, de gouvernance, manque d'argent, OK, mais nous on n'est pas Jeanne d'Arc et on ne veut pas bouter Daniel Mermet hors de France Inter.
C'est comme par-exemple-je-sais-pas-moi, on ne voudrait pas tirer à boulet rouge sur @si, même si on accepte volontiers de l'asticoter, alors que le véritable censeur de Varlin est Néophyte attéré qui [s]coupe[/s] enlève [s]les[/s] le mot couilles. :-)
Pointer @si, "Là-bas si j'y suis" comme coupable c'est une responsabilité, d'autant que ces instances ont une "tête" à couper, considérée comme irremplaçable, un genre de cauchemar de DRH.
Ce sont des espaces de liberté avant tout, dans lesquels on prend et on laisse, mais qui manqueraient.
Mermet a 71 ans donc ne vous faites pas trop d'illusions sur la longévité de l'émission. Mais rassurez vous, la précedente affaire ne l'a pas détroné, pas plus que l'arrivé de Val, on ne voit pas bien ce qui pourrait le faire chuter à l'heure actuelle...
gamma
sauf erreur de ma part ce qui est mal, ce qui lui est reproché c'est que des reportages commandés ne soient pas payé, après si il juge ça mauvais et ne les diffusent pas c'est son droit.
Voir l'article sur les pigistes de wikipédia, qui pointe bien plusieurs choses: journaliste "soumis à l'arbitraire du patron", et que ce journaliste n'est pas "acteur" de ce système et donc qu'on ne peut pas lui reprocher l'acceptation de ces conditions, puisqu'on ne lui propose pas un choix.
Mais si on admet que le journaliste pigiste n'est en rien responsable de sa condition de précaire, on peut envisager que Mermet n'est pas non plus "acteur du système" et responsable définitif , au sens où les employés mécontents le désigne. Il donne la parole, mais c'est tout ce qu'il peut donner, la promesse de faire changer les choses n'est contenue que dans la liberté de parole. Dans un sens il est aux manettes de son émission, et dans un sens il n'est pas aux manettes car fait-il seul les choix de gestion financière?, il dit que non et d'ailleurs aurait-il les compétences, oui, non, on n'en sait rien.
Daniel Mermet n'est peut-être pas responsable de leur précarité, mais il est payé par la station, donc profite de la situation, et ne semble pas la trouver illégitime. Qu'attend-il pour partager son propre salaire avec ses confrères moins bien lotis?
gamma
Que j'avais déjà entendu parler des méthodes Mermet...
Que ça ne m'a pas plus étonnée que ça car ce genre de "potentats-chefs-vénérés-même-si-guère-vénérables" est fréquent dans ce genre de milieu. C'est, pour moi, inhérent à leur notoriété, au fait que le monde journalistique, surtout dans l'audiovisuel public, est une sorte de "royaume" dans un empire... que les DRH profitent souvent des pentes savonneuses posées à droite t à gauche dans les rédactions, du désintérêt (pour ne pas dire mépris) des journaleux vis à vis des "administratifs". Les DRH soignent les potentats aux petits oignons, et leur obéissent au doigt et à l'oeil. Car les journalistes sont régis par la Convention Collective des journalistes et les autres par la Convention Collective de l'Audiovisuel Public (qui a dû être sacrément rabottée depuis mon départ en retraite)...
Cette affaire révèle le peu de solidarité qui règne dans le monde journalistique et le mépris dans lequel beaucoup de ses "patrons" tiennent leurs "petites troupes"... Certains pratiquent le harcèlement sexuel, d'autres le harcèlement et les coups de colère, d'autres demandent à la DRH de faire des notes...
Avec des syndicats de journalistes qui côtoient des syndicats de non journalistes, la division atteint son comble. Où j'étais, quand les "grouillots administratifs" se mettaient en grève, les journalistes se découvraient tout à coup des possibilités de trouver des images qu'ils ne prenaient même pas la peine de chercher avant, parce que c'était pour "leur journal"... "Tu vas me planter MON journal", m'a dit une fois une rédac.chef/chef de son syndicat... tout ça parce qu'après 36 ans de métier, la DRH s'était débarrassée de moi sans affectation, dans un emploi hyper technique alors que j'avais des compétences en tant que documentaliste !!! Lorsque Pujadas arrivait dans nos assemblées générales de personnels grévistes (ou pas), il nous disait "Laissez moi faire MON journal!"...
C'est leur petit jouet... que des hommes, des femmes qui leur permettent de jouer avec soient en souffrance, ils n'en ont rien à battre...
Mais c'est là que Varlin nous manque, je dois dire... ;o(
Il y a un amalgame entre un salaire mensuel et une pige au reportage dans cet article. Il y a anguille sous roche, dirait-on ?
2ème réaction : Ch'uis super déçue.
3ème réaction : Faudrait approfondir, il manque des choses, j'espère qu'@si va suivre le sujet.
4ème réaction : Et sur @si, tout est nickel ? J'espère.
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PAS SON ÉMISSION
ON NE PEUT EN AUCUNE FAÇON EXCUSER CE TYPE DE COMPORTEMENTS ! À PLUS FORTE RAISON DE LA PART DE PERSONNES SE FAISANT DÉFENSEURS D'IDÉES ET DE PRATIQUES DE GAUCHE ! LES PERVERS NARCISSIQUE DICTATORIAUX ET JOUÏSSEURS DE LEURS POUVOIRS DOIVENT ÊTRE MIS À LA RETRAITE ! DE TOUTE FAÇON IL CUIT ET JE FERAIS CONNAÎTRE SON COMPORTEMENT AUTOUR DE MOI ET SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX. IL N'A PAS SA PLACE À GAUCHE !
[quote=Varlin]Mermet s'abrite derrière le fait qu'il n'a, depuis le début de LBSJS, "qu'un CDD renouvelable". En fait, Mermet tient la direction d'Inter par les [biiip]*. Avec un CDD renouvelable depuis plus de 20 ans, si Mermet va au Prud'hommes il est sûr de gagner plusieurs centaines de milliers d'euros. La direction d'Inter ne peut rien contre lui. C'est bien lui qui a le pouvoir en réalité.
(*) Le mot étant vulgaire, j'ai préféré le retirer
Les pigistes sont fréquemment dans des situations de rémunérations hallucinantes aussi bien en radio, en télé qu'en presse écrite. Actuchomage.org avait déjà dénoncé il y a quelques années les rémunérations en droits d'auteur qui sont tout bénef pour des rédactions.
Certes son émission reflétait une pensée plus que délictueuse mais savoir qu'il dirigeait ses collaborateurs avec le savoir-faire d'un manager avisé me rassure sur l'évolution de cette émission qui dès la rentrée pourra nous éclairer sur les gaspillages de l'argent public, les employés tire au flanc de la grande distribution ou l'apport culturel de chaînes comme Nrj 12 ou W9 depuis quelques années.
Pourtant il y a "Sur les docs" et "Les pieds sur terre" en quotidien sur France culture (et peut-être d'autres encore ?).
D'ailleurs, comment est-ce que ça se passe, là-bas ?