"Là bas si j'y suis"... je n'y reste pas ?
C'est l'histoire d'une émission qui est de toutes les luttes sociales. Un havre de paix. Mais à l'antenne seulement. Le site internet Article11.info a publié plusieurs témoignages accablants sur les conditions de travail au sein de l'équipe de "Là bas si j'y suis", l'émission phare de France inter présentée par Daniel Mermet. Un ancien journaliste aurait notamment été écarté après avoir révélé à l'antenne n'être payé que... 850 euros par mois. Après enquête interne, l'affaire n'a pourtant pas eu de suite. De son côté, Mermet assure que ces affaires sont "classées" et rejette la responsabilité des mauvaises conditions de travail sur France inter.
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Derniers commentaires
je prends la peine de vous écrire pour vous faire part de mon écœurement devant la déprogrammation d'une émission qui faisait de France Inter l'exception dont vous vous revendiquez. “La différence”? “La voiE est libre”? On sait désormais clairement laquelle, et sans X.
Bonnaud, Porte, Guillon, Mermet. C'est bizarre il y a comme une familiarité, une certaine couleur politique qui ne devrait plus figurer dans le panel du service public? A moins que ce soit ce dernier terme de “service public” qui soit lui-même à dégager?
L'âge de Daniel Mermet vous pose problème? Il semble qu'il ait pourtant proposé de laisser progressivement la place. Sans parler de la nature élégante de l'argument, sans parler du nombre de dinosaures des médias à qui on laisse le micro ouvert jusqu'à la sénilité...
Une baisse d'audience? Environ un demi million d'auditeurs que vous piétinez? Vous allez la sentir la baisse d'audience. Pour chacune des voix qui n'aura plus accès aux “grands médias” avec la fin de “là-bas si j'y suis”, des milliers de paires d'oreilles se détourneront de vous. Sans parler de l'odieuse mauvaise foi de l'argument devant la constance et l'importance de ce public en pleine heure creuse radiophonique, et ce de la part d'un service public ne dépendant pas de la publicité!
Une dernière remarque concernant votre futur grille des programmes : n'avez-vous pas oublié de supprimer également Rendez-vous avec X ?! Que fera encore ici cette émission au milieu de votre programmation dont la concurrence assumée avec les chaines privées se soucie avec tant de zèle d'accompagner cette hémiplégie de la représentation politique considérant que messieurs Demorand ou Valls sont de gauche? Que le simple fait de contester le pouvoir et ceux qui le représentent est forcément conspirationniste? Que prononcer le mot “capital” fait fuir les annonceurs? Pardon, j'oubliais que votre situation vous permet de ne vous soucier que des auditeurs... A moins qu'il n'y ait déjà d'autres grands projets dans les cartons?
1 parmi 500 000
du commandant;le problème est:
_de faire taire une voix écoutée par 500000 personnes(avec même des vieux!)
_de faire taire une voix représentant un courant d'idées
_de présenter des arguments pour cette supression iniques(baisse de l'audience,jeunisme etc...)
_de ne pas se rendre compte de l'unicité de cette voix dans les médias classiques ,tant par l'angle politique,des sujets traités,
de l'originalité artistique de ces traitements.
C'est une mise au pas politique,tout comme Didier Porte et Guillon,c'est une honte!
Chère radio,
J’ai 22ans. Je ne pourrais pas dire avec précision le jour où je t’ai rencontré. Petit, mes parents t’écoutaient religieusement, alors tu vois c’est un peu comme si tu avais toujours été là pour moi. Depuis que je suis en âge d’écouter la radio, tu as toujours été ma référence. Aujourd’hui je m’interroge : j’ai entendu dire que l’émission Là bas si j’y suis ne serait pas reconduite à la rentrée prochaine. Cette émission est pourtant plus qu’une simple émission de découverte du monde. Cette émission, c’est un regard, différent de tous ceux qu’on entend habituellement. Cette émission c’est un univers à lui tout seul. Cette émission enfin est d’une qualité excellente. Attention, je ne dis pas qu’elle est parfaite et qu’il faudrait que FI se transforme en Là-Bas. Le parti pris de l’émission est trop étroit. Il n’en demeure pas moins unique et magistralement bien traité.
J’ai 22 ans. Avec mes amis le soir je parlais de sujets bêtes, comme de Secret Story, de Nabila ou de la coupe du Monde de foot. Elle nous fait grandir, elle participe à notre éducation même, cette émission.
J’ai 22 ans, je suis étudiant. Je n’ai pas de BlackBerry, pas de Ray-ban et encore moins de Rolex. Mais j’ai Là-Bas. J’ai entrevu la pensée de Noam Chomsky, de Frédéric Lordon, et d’Howard Zinn.
Alors peut être que les chiffres d’audience ne sont pas bons. Mais qu’allez vous mettre à la place ? Cyril Hanouna peut être ? Bonjour l’éducation. Et puis, est-ce une raison pour supprimer une émission ? Sur le service public ?
Par cette lettre tu l’auras compris chère radio, je voulais te signifier que je n’étais pas d’accord avec la décision que souhaite prendre ta direction. Merci de m’avoir lu. Merci de revenir à la raison.
Ce n'est pas à l' émission " les p'tits bateaux " que cela arriverait.
4 fois 45 minutes par semaines ....... C'est vrai, C'EST BEAUCOUP TROP DANGEREUX!
Tiens , ils parlent de Vincent a France inter, vous savez celui qui a un badge Vinci autoroute..... "Ah mais ça c'est mieux que faire des émissions partiales, voire haineuses sur divers sujets ( comme sur l'aéroport de Nantes par exemple)
Tchao bonsoir
Nicole Pavlowsky
4 fois 50 minutes differentes sur tout le PAF....encore trop pour nos médiacrates.....on parle de banalisation,de limite d'âge
Mais pourquoi ne pas parler de totalitarisme,de censure.....d'une monstrueuse saloperie.
Mais qu'est ce qu'ils veulent......finir au bout d'une fourche????
Je suis plus que révolté!
zoe varié qui remplace mermet le vendredi et pochon qui prend le relais a 15h50 font du tres tres bon boulot. Ils ne sont pas en cause.
Mais philippe val, qui a du orchestrer tout le proces fait a Mermet durant cet ete, ne reagit que par haine. Petit a petit il sabote l emission...
J ai vraiment les boules et j espere qu on sera assez nombreux pour dire a ce..., les mots me manquent, a ce minable libertaire de roman feuilleton, ce qu on a sur le coeur...
En essayant de chercher une réponse a mes questions, je suis juste tombée sur des posts qui de fichaient de mon pseudo???
C'est vrai qu'en j'y réfléchissant ça peut paraître guerrier, je l'ai pris juste après avoir gagné un jeu sur mon ordi qui me flash ait victoire, victoire.
Ça c'est fait.
Le reste, je pense repartir sur la pointe des pieds, x´scusez d'avoir dérange, j'ai vu que le forum est réservé aux mêmes cinq ou six personnes.
On accuse mermet de tout puis on supprime une journee a l emission... c est beau non?
Pour ma part, c'est bien dommage que cette émission unique soit salie, il n'empêche qu'elle l'est et pour des raisons à prendre au sérieux. Les tentatives lues ici, de salir en retour Article XI, comme acteurs de la division de la gauche, c'est juste une honte, et c'est donner un pouvoir à Article XI qu'il aimerait peut-être avoir, mais qu'il est loin de posséder tant son lectorat est restreint. Du côté de la division , excusez ou pas ce coup bas, mais le PS se débrouille très bien tout seul.
Je suis Agnès Le Bot, « cheffe » du répondeur pendant une saison en 2008-2009, attachée de production (i.e. assistante) de « Là-bas si j’y suis » les deux années suivantes.
J’ai hésité à répondre au papier d’Olivier Cyran. Cela ne servait à rien me semblait-il, les faits seraient encore « tordus », mes mots mal compris, retournés contre moi. C’était aussi une de ces querelles de clochers dont je me sens on ne peut plus éloignée. Il y avait également la peur de ne pas savoir m’exprimer. Et un sentiment de ne pas être légitime aussi, puisque je ne travaille plus à France Inter.
Mais j’ai continué à regarder ce qui s’écrivait ici ou là, la pseudo « enquête » de Rue 89, certains des commentaires sur les différents sites. Et que n'ai-je pas lu sur moi ces jours-ci ! Je suis « lobotomisée », entrée dans « une équipe à caractère sectaire » au sein de laquelle je détournais la tête lorsque d’autres « se faisaient démolir », et dont je serais ressortie à la fois comme « les soldats de la Légion » et « terrorisée » à l’idée de parler de cette expérience.
N’en jetez plus !
Si je veux écrire maintenant c’est aussi parce que je suis frustrée de ne pas avoir parlé dans ces papiers. Pas parce que j’avais peur mais pour une raison très simple : personne ne m’a interviewée, ni même contactée. Ils ont réussi à retrouver « Eve » et « Mauranne » mais pas moi. Pas plus qu’aucun des anciens ou actuels membres de l’équipe que je connais. Une soixantaine de personnes passées à « Là-bas », cinq témoignages. Bonjour l’enquête contradictoire.
Il y a aussi quelques faits, rapportés comme des preuves irréfutables, qui m’ont effarée.Les salaires des reporters par exemple. Comptez donc. 927 euros par reportage, deux reportages sans les indemnités de l’intermittence : 1 854 euros. Ou un reportage et les 1 500 euros par mois de l’intermittence, selon François Ruffin : 2 427 euros par mois. Vous gagnez ça, vous ? Pas moi.
Le répondeur qui ne serait pas un mi-temps ? L’année où je le faisais j’étais également attachée de production remplaçante pour la Matinale de France Inter et je faisais le montage pour les reportages à l’étranger de « Là-bas si j’y suis ». Alors là oui je peux vous parler de conditions précaires : trois boulots pour avoir un salaire, quelques jours de 5h du matin au soir. Mais ce n’était pas le fait de Daniel Mermet. Vous croyez quoi, c’est comme ça partout dans les media : piges, cdd à répétitions, faux intermittents du spectacle. Allez disons presque partout en espérant très fort trouver la jolie boite qui fait exception à la règle, un jour !
Pour revenir à « Là-bas », il faut que je prévienne, je ne parle pas depuis un bord politique. Ma politique c’est la radio et le journalisme, les faits. Bien sûr je suis « sympathisante », mais pas militante. Du coup, je comprends que les libertaires voudraient que « Là-bas » soit plus libertaire, les communistes plus communiste, les … enfin bref, nous sommes sûrement nombreux à vouloir que « Là-bas » nous appartiennent, mais ce n’est pas le cas.
Moi, donc, je suis arrivée pour la radio. A Inter depuis deux ans, je voulais devenir monteuse. J’ai commencé à le faire sur des émissions de la grille d’été, mais c’est à « Là bas » que j’ai réellement appris ce métier. Pour ça il me semble que je n’ai pas ménagé ma peine. J’ai travaillé tard, tôt, beaucoup. Ce n’était pas le bagne hein, les gens étaient compréhensifs et mes heures étaient payées (et mieux que dans mes postes précédents). Mais j’ai raté beaucoup de montages, recommencé à zéro, Giv, Antoine, Khoi ou Raphaël ont du me réexpliquer vingt fois les choses. Bref j’ai appris, c’était long, c’était difficile. Et c’était exactement ce que je voulais : pas par masochisme, mais parce que l’artisanat c’est ainsi, il faut prendre le tour de main et ça ne se fait pas en une semaine.
C’est Khoi, le réalisateur, qui me l’a dit après mon premier vrai montage, qui n’était même pas diffusable : on ne peut pas y arriver du premier coup, c’est comme pour tout, il faut accepter d’apprendre.
J’ai eu mes séances d’écoute avec Daniel. La première des messages du répondeur par exemple, ma première fois assise à côté de son bureau. Il m’a dit « C’est mal monté ». C’est tout. Et bien c’était vrai. Puis plein d’autres après, pour les reportages qu’il faisait à l’étranger avec Giv ou Antoine. C’était différent des écoutes dont parle François : moi ce n’était pas mes questions que j’avais coupées, c’était les siennes. C’est un truc que les journalistes détestent, ça, les monteurs qui se permettent de couper leurs si belles et intelligentes questions. Avec d’autres d’ailleurs ça c’est parfois très mal passé. Daniel m’a dit que ça n’allait pas, parfois. Et parfois que c’était bien.
Qu’on se comprenne, Daniel ce n’est pas un gentil monsieur tout en rondeur. C’est une forte personnalité, qui s’entoure de fortes personnalités. Dans le bureau 528, pour faire entendre sa voix, il faut y aller. Pas « mettre ses couilles sur la table », non, je suis bien contente de ne pas en avoir. Il faut prendre son courage à deux mains, s’exprimer, être plus intelligent que son prochain, convaincre Daniel. Ne pas s’écraser devant lui. Il ne faut pas être tiède. Mais j’ai tendance à croire que dans la vie en général, il ne faut pas être tiède.
Donc, au sein de l’équipe de « Là-bas si j’y suis », j’ai appris le montage, j’ai appris le direct, j’ai appris la radio. Et j’ai appris l’engagement aussi, beaucoup de choses sur la politique, l’économie, l’histoire, moi débarquant petite fille qui se croyait cultivée parce qu’elle savait épeler le nom de Chomsky.
J’ai appris à m’exprimer, à (essayer de) m’imposer, à échanger. J’ai rencontré des gens formidables, reçu de l’amour et de l’amitié, et puis d’autres que j’ai moins aimés, avec qui je n’irai pas boire un café. Comme partout où je suis allée. Je me suis tapée des heures très longues et j’en ai vécu d’autres plus légères. J’en ai eu marre, j’ai été fatiguée, j’ai été remotivée, j’ai été heureuse. Comme dans mes autres boulots.
Et puis j’ai vu des reporters rivaliser entre eux, j’ai vu des gens que j’appréciais ne pas s’entendre avec Daniel et d’autres membres de l’équipe, j’ai vu des querelles internes, des avis qui divergent, des gens qui envoient tout valser, des nouveaux qui veulent apprendre, et qui à leur tour trouvent cela long et difficile. Comme dans mes autres boulots.
J’ai vu également la reporter qui témoigne dans le papier de Cyran. J’ai vu avec Daniel et elle deux personnes qui ne se comprenaient pas du tout tenter de travailler ensemble. Oui j’aurais du comprendre que la situation s’envenimait, que cela allait mal se terminer, que chacun se retranchait sur ses positions, que tout le monde était malheureux. J’aurais du lui dire qu’elle serait plus heureuse ailleurs, pas parce qu’elle était médiocre, du tout, pas parce que Daniel était un tyran, mais pour la même raison que moi j’ai été malheureuse parfois dans d’autres équipes : parce qu’il me semble qu’ils ne parlaient pas le même langage. Je regrette de ne pas l’avoir fait.
Pour les autres témoignages, j’étais déjà partie lorsque Benjamin Fernandez est arrivé. Eve et Maurane étant anonymes, je ne peux pas savoir qui c’est et donc ce qu’elles ont vécu.
Quant au témoignage de Julien Brygo, je suis circonspecte. J’étais là et je m’étonne beaucoup qu’il n’ait pas été payé pendant six mois, alors que ses reportages étaient diffusés. Je m’étonne qu’il ne se soit pas senti soutenu, vu le travail qu’ont fourni pour ses sujets le réalisateur, l’assistant réalisateur et Daniel. Je m’étonne du récit qui est fait des deux dîners racontés dans l’article. L’un parce que j’étais là. Et l’autre parce que je n’y étais pas mais Olivier Cyran oui. Je ne dis pas que cela veut dire quelque chose, sa présence, mais que taire ce fait est étrange, à mes yeux.
Mais je ne gérais pas les piges, les salaires, les heures de montages, je n’étais pas de tous les dîners, je n’ai donc pas les éléments concrets en ma possession, ce qui m’oblige à attendre les conclusions de l’enquête du CHSCT, qui pour l’instant semble bien circonspect, lui aussi. Et à me taire, en attendant. Mais cela ne m’oblige pas à considérer son témoignage comme tout à fait honnête. Du tout.
J’avais imaginé que je voudrais aussi raconter le Daniel que je connais. Vous me pardonnerez, j’ai ma pudeur. Simplement : le portrait qu’en fait François Ruffin est juste. Daniel n’est pas un ange. Je suis contente de ne pas en être un non plus. Mais ce n’est pas un monstre, un sadique, un tyran, un pervers narcissique... je ne sais même plus ce qui est dit, tout ça me semble si fou.
Ce que je garderai toujours en mémoire, en plus de toutes ces choses que j’ai apprises en parlant avec lui, Charlotte, Pascale, Khoi, Giv, Raphaël ou Antoine, c’est ce qui est décrit dans ces quelques lignes : « Il est dix heures du soir et je quitte le bureau, quasi-désert. Plus aucun bruit au cinquième étage. Juste la sonnerie de l’ascenseur. « Bonne nuit, Daniel. » Il ne reste que lui, sous un petit halo de lumière. Il épluche les courriels de ses auditeurs, ou il prend des notes dans ses carnets, ou il appelle Daniel Bensaïd. Mentalement, je le photographie, avec nostalgie déjà : c’est un morceau d’histoire au présent que je contemple. Et je me demande : qu’est-ce qui le fait courir, encore ? »
Il faut de l’endurance pour travailler à la radio en général, il faut de l’endurance pour travailler à « Là-bas si j’y suis ». Et lui il en a. Plus que moi, plus que beaucoup des gens qui sont passés à « Là-bas », sûrement. J’espère sincèrement qu’aucun de ces commentateurs ne parviendra à le décourager.
Car je lis un peu partout « Que Mermet passe la main ». Il m’arrive parfois de me dire qu’il faudrait qu’il le fasse. Pour lui, pour qu’il profite plus des gens qu’il aime, pour la vie quoi. Mais il a raison de continuer, tant que la direction ne l’en empêche pas définitivement.
Pourquoi ? Parce qu’il ne peut pas passer la main, justement. Vous croyez qu’il a quelque chose à passer ? Vous croyez que France Inter, à son départ, va s’embêter à garder « Là-bas si j’y suis » ? La relève, à mon avis elle est déjà quasi programmée, et je mets ma main à couper que vous allez déçus, si vous vous attendez à ce qu’un autre « Là-bas » existe, après. Écoutez donc l’antenne...
En conclusion, ce qui est attaqué ces jours-ci c’est l’émission que Daniel Mermet a créée, c’est lui, mais c’est aussi moi, mon travail, ma personne, ce que j’ai fait et été pendant ces années. Et quand je vois comment c’est fait, pour le coup c’est ça qui me terrorise.
Agnès
Par contre question conditions de travail, comment c'est dans les autres emissions de France Inter, c'est mieux ? Et àTF1, à M6, canal, ça donne quoi ? Il me semble que toutes ces boites utilisent plus qu'abusivement le statut d'intermittent et donc maintiennent leurs employés dans le précariat ? et à Arret sur Image ça donne quoi ? Vous devez pas rouler sur l'or ici, pourtant la qualité est là, alors qu'est-ce qui est sacrifié, qui est payé comment et combien ? A médiapart ?
Est-ce que ce n'est pas un probleme général, d'une profession dont les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins, les dotations pour France Inter, ont largement baissé ces dernières années il me semble ? Comment faire mieux, avec moins ?..... En exploitant les gens bien sur.... Et cette question se pose dans beaucoup d'autre domaine (la recherche, l'animation, la culture, le spectacle vivant....) Mermet est-il responsable ? cautionne-t-il ? a-t-il une marge de maneuvre ?
Et assez rapidement, celle de Cyran de CQFD, en commentaire sur le papier de Fakir http://www.fakirpresse.info/Mes-annees-Mermet.html#forum1355
Au-delà d'une véritable difficulté à dialoguer, au-delà même de la personnalisation de LBSJS (jamais très bons, les cultes de la personnalité!), il y a toujours la question de savoir si l'on doit vivre selon ses idéaux ou se contenter d'être des donneurs de leçons : faites ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais.
Autrement dit, quand on grimpe pour secouer le bananier, on doit veiller à avoir le cul propre!
no futur!
Je me tâte pour renouveler mon abonnement à Fakir. C'est plutot un bon journal mais avec des défauts aussi gros que ses qualités ( maquette en lice pour le concours de la plus moche de France, la moitié du journal n'a aucun intérêt...)
Je tente une réponse…
Tout d’abord, paradoxalement si je suis convaincu qu’une vraie révolution verrait ( entre autre) une réappropriation de leurs compétences par les travailleurs et donc par conséquent une réappropriation de la prise de décision qui serait le cas échéant prise de manière horizontale et non plus verticale, la manière de répondre de Cyran me laisse perplexe pour plusieurs raisons…
Pour avoir tenté personnellement par deux fois au moins de mener des entreprises ( l’une dans un projet d’habitat groupé et l’autre dans un conflit syndical avec l’employeur) de façon horizontale c’est à dire avec prises de décisions au consensus et de manière collective, ce fut finalement non sans grandes difficultés…En effet cela nécessite au moins deux choses , à savoir 1)du temps et 2) la culture du travail sur soi…culture peu en cours dans les milieux politisés qui ont tendance à considérer que tout est politique et uniquement politique. ( C’est un peu l’idée du texte de Michéa non.. ?)
De telles expériences forcent à l’humilité et je pense que c’est un peu gros de reprocher Ruffin de faire l’apologie du chef…( me concernant je n’ai pas du tout lu son témoignage comme l’étalement de la « mythologie patronale et du nombrilisme ».
Et c’est bien la contradiction du texte de Cyran, à savoir que d’un côté il milite pour la fin des rapports dominants-dominés par la prise de décisions horizontales et l’autogestion, d’un autre côté un ton très clivant comme la formule reprise plus haut ou encore le « nous ne sommes pas du même camp » qui sonne plutôt comme une déclaration de guerre…fin des rapports dominants-dominés ?….je suis perplexe.
Je crois que c’est un asinaute qui citait cette phrase de Jean Rostand il y a peu : « Quand une fissure apparaît dans l’idéal, c’est tout le réel qui s’y engouffre. »
Cela résume bien la situation en fait, pour Mermet comme pour Cyran.
Un problème de personnes ou d'égos ne doivent pas servir à un lynchage en règle, d'autant que cet appel au lynchage" se fait a partir de plusieurs journaux ..Et d'ailleurs d'ou vient cette idée de vouloir mettre Mermet en défaut pour problème de harcèlement, salaires, si les syndicats n'ont pas d'abord fait leur boulots ?
Pourquoi Mr Cyran fait a t-il demandé à tous ces journaux a@i compris pour faire évoluer sa "cause" ? Je trouve bizarre sachant que le départ de Mermet je suis persuadée que l'émission ne sera plus la même, une voix dissonante dans ce monde ultra-libérale voir néo-conservateur.
En soit l'émission de Mermet est presque de la résistance. Et combien veulent-ils sa peau depuis des années ? Art.XI a pété les plombs il y a pas si longtemps avec l'affaire Ornella Guyet et son "faux-nez gaucho-antifa" mais "pro-pouvoir" en place, je me méfie d'autant plus ...Mais peut-être je me trompe ?
Or, c'est tout à fait incompatible avec cette vision du grand "artiste" à qui l'on devrait allégeance, et pardonner ses petites "exigences" sous prétexte qu'il a du talent, ces "exigences" devenant par là-même des petits détails sans importance.
C'est quand même ce qui reste très présent dans le texte de Ruffin, et qu'on retrouve aussi ici dans ce forum (comme le dernier commentaire de jeanbat ci-dessous). Mermet quitterait alors le statut de "patron", il devient "artiste", "créateur", on passe tout à coup dans une autre sphère qui se devrait de rendre excusable les comportements les plus autoritaires.
Or, pour être artiste moi-même puisque musicien, je peux certifier que c'est totalement du flan, en droite ligne de représentations très romantico-religieuses de la figure de l'artiste.
Par exemple, à l'heure actuelle, je ne pense qu'il y ait encore un seul orchestre en Europe qui supporterait un chef dictatorial et narcissique. Or, il y en a eu à certaines époques, qui ont pu aller jusqu'à pousser certains musiciens au suicide - irait-on jusqu'à dire que ce n'était pas trop grave, puisque ces chefs avaient du talent, n'est-ce pas ?
Par ailleurs, des orchestres mondialement réputés comme le London Symphony Orchestra, ou les Berliner Philarmoniker, sont bel et bien des coopératives, dirigés par les musiciens eux-mêmes, sans chef ultra-autoritaire à leur tête, contrairement à ce que se représentent beaucoup de gens parmi les clichés sur la musique classique. Or, cela n'empêche certainement pas ces orchestres de faire partie de l'excellence.
De plus, l'excellence d'un seul se construit toujours, finalement, à plusieurs, par la société, par la communauté : même un compositeur génial a eu besoin de professeurs, a eu besoin de parents, a eu besoin de compositeurs avant lui, a besoin de musiciens qui le joue, etc. Le génie solitaire n'a pas d'existence.
On voit donc bien que ces comparaisons avec le statut d'"artiste" ne tiennent pas, l'excellence n'a pas besoin d'autoritarisme et n'a pas à l'excuser.
Mais ça va même plus loin, et c'est là où c'est inquiétant sous la plume de gens dit de gauche - et c'est là que Cyran a raison, à mon sens, quand il parle de "camp" : ce discours sur l'excellence du créateur, sur le patron-artiste, c'est le discours libéral dans toute sa splendeur. C'est le discours de Ayn Rand, c'est le discours de ceux qui justifient que Bolloré ou Dassault gagnent tant d'argent : car ce sont des créateurs hors du commun, vous comprenez, ils sont au-dessus du lot, grâce à eux tant de gens ont un travail et consomment des bien utiles, etc.
Prendre prétexte d'un talent particulier pour fractionner l'humanité en (au moins) deux parts, entre ceux qui sont au-dessus parce qu'ils sont "créateurs", et ceux qui sont au-dessous parce qu'ils sont médiocres, voilà en effet une fracture philosophique et politique qui me semble assez fondamentale. Et Michéa met bien en garde : ne pas se rendre compte de telle fracture sur la question centrale du pouvoir, c'est vouer toute tentative de changement à l'échec, sous peine de retomber dans les mêmes ornières autoritaires que les régimes communistes passés.
C'est un examen de conscience qui n'a sans doute pas encore eu assez lieu dans les milieux de gauche, et cette affaire Mermet, au-delà de sa personne, et de l'émission (qui garde son intérêt en elle-même, bien entendu - ce en quoi on n'est pas obligé de suivre ceux qui voudrait tout mettre en bloc d'un seul tenant), pose cette question de manière assez éclairante, je trouve.
- Tout d'abords, il semble suggérer que l'organisation collective idéale existe. Ou encore qu'une organisation collective est idéale quand elle est collective. Cela peut sembler alambiqué, mais je veut dire par là que Michéa à l'air de comparer nos organisations collectives défaillantes avec d'hypothétique organisations où chaque décisions seraient le fruit d'une réflexion symbiotique sans frustration. En d'autre terme : à ce stade de notre "évolution", sommes nous capable d'être collectifs ou devons nous nous l'imposer?
- Ensuite, Michéa laisse entendre que les Macaires en tout genre empêchent les non-macaires de fonder une collectivité pure et parfaite. Il faut donc éliminer les Macaires ou les éduquer. Je trouve cette hypothèse une peut trop simple. Disons que je crois surtout qu'il y a un Macaire en chacun de nous.
D'une certaine manière, je trouve le concept que propose Michéa un peut trop libéral. Or je croyais ce dernier plutôt Rousseauiste que Voltairien. Je dis libéral car sa vision oppose les individus entre eux.
Il me semble que cette affaire Mermet est bien complexe, et que faire porter le chapeau à Mermet est trop rapide (ce que vous ne faites pas, je parle là plutôt par rapport à l'article et au vite dit d'aujourd'hui). Je trouve ça assez ironique qu'@si dresse un portrait si tyrannique de Mermet, en prenant clairement parti entre les propos de Cygan et ceux de Ruffin, quand on voit que le fonctionnement d'@si est très proche de celui de LBSJS... DS traîne quelques Varlin dans son placard, et je doute que les réunion qu'il organise se déroulent de manière collégiales...
Je comprends parfaitement la frustration et l'amertume de Cygan. La question que je me pose, c'est : LBSJS existerait elle sans Mermet. Je ne dis pas ça pour m'en réjouir ou pour m'en plaindre. Mais on attend tous le bien. On espère que la bonne émission de radio, le bon site internet sera porté par des gens qui sont meilleurs que les autres. Une façon de voir les choses à travers le bien et le mal. Mermet à succombé au coté obscur?
Pas du tout.
Ailleurs dans ses textes (et cela se trouve aussi dans l'ouvrage de Christopher Lasch sur le narcissisme), il précise bien que la démocratie, le débat, c'est forcément aussi des dissensions et de la violence. Collectif n'est certainement pas, chez Michéa, le synonyme de symbiotique ; le collectif, c'est la démocratie, et c'est donc le lieu du débat, ce qui signifie qu'il y a forcément des avis différents qui s'affrontent. : ce n'est donc pas un paradis idéal.
Au contraire, il fustige la société libérale et narcissique actuelle qui voudrait d'un monde sans frustration. La frustration est absolument nécessaire, en ce sens qu'elle est indissociable de l'apprentissage des limites. Et cet apprentissage est exactement celui auquel il fait allusion dans l'extrait que j'ai produit ci-dessus, celui qui permet de dépasser le narcissisme primaire de l'enfance, et d'accepter la limite - c'est-à-dire, en particulier, l'Autre. En ce sens, Michéa est profondément anti-libéral.
Enfin, il ne dit nulle part qu'il faut éradiquer les Robert Macaire, relisez bien : "du moins dans l'impossibilité pratique de s'emparer du pouvoir et d'arriver à leurs fins", c'est très différent.
Mais pour le dire autrement : une organisation de type collective n'est pas un paradis pur et parfait, mais si on désire une société plus juste et égalitaire alors cela ne peut que passer par des organisations collectives - certainement pas par la mise au pouvoir d'un chef derrière lequel on se range.
(Quant à DS, il ne faut pas exagérer. Les petites querelles de forum ne me paraissent pas être du même ordre que le harcèlement moral au travail. Et si DS a très certainement un ego bien trempé, les personnes de l'équipe que j'ai rencontré en privé ne m'ont jamais brossé DS en narcissique de la taille de Mermet.)
Je dis "structure de sa critique", ça fait un peu bizarre... Je veux dire que Michéa appelle à une meilleure éducation de l'individu en vue de mieux gérer les conflits liés à la frustration. Il y a donc les individus mesurés, et les individus tyranniques (caricature). Ces derniers imposent. Mais que feraient les premiers? En somme, cette critique n'est pas opposée à la liberté de l'individu d'être ce qu'il entend être, de laisser libre cours à ses désirs (libéralisme). On est seulement dans une version modérée. Je provoque un peut, mais pour dire "anti-libéral", il faut définir l'objet de la société, sa raison d'être. Et c'est par rapport à cet objet que l'on pourra se définir comme anti-libéral ou non. Dire qu'il y a des individus qui sont trop quelque chose me parait insuffisant pour aborder ce phénomène.
Bon, c'est un peu flou. Je manque de vocabulaire approprié... Quand je dis objet, je veux préciser que je ne prône pas la dictature, ou que je suis anti démocrate. Je dis simplement que si un collectif n'est pas un paradis idéal et que des avis continuent de diverger (ce qui est fatal, j'en conviens), on est quelque part dans du libéralisme. (je ne développe pas plus avant de peur d'être encore plus obscur. Il peut y avoir des nuances dans ce non choix que j'évoque, mais c'est à peu près ce que je veux dire).
Et ce libéralisme n'est pas non plus forcément un gros mot. Je trouve marrant que vous fassiez allusion au monde de la musique et des orchestre. L'art qui quelque part est la réponse à un désir. Un morceau de musique est le produit d'un désir, parfois collectif. Le fait que selon les individus cette réponse soit différent est une forme de libéralisme (?). Et en poussant le bouchon [s]trop loin[/s], Un morceau de musique, une émission radio, un site internet, ont ça en commun qu'il sont des réponses à un désir de communiquer. Et sachant que je ne crois nullement à l'objectivité ou à la neutralité du journaliste, je serais tenté de dire que l'émission radio et le site internet ne sont pas moins artistiques qu'une mélodie.
Vous semblez voir une différence entre @si ou un collectif de musicien et LBSJS. Moi je ne vois qu'une différence de contexte. Vous semblez dire que Mermet a franchi un ligne. Sans être en désaccord avec vous sur ce point, car je suis solidaire de Cygan et des autres, je dirais que nous portons tous en nous les raisons qui font que Mermet est ce qu'il est et que c'est peut être cet état de fait qui à permis à cette émission d'exister. Pas de lignes, mais des contextes.
?
Je crains que nous n'ayons pas tout à fait la même définition du libéralisme. Je vous invite à vous plonger dans les ouvrages de Michéa plus en profondeur. À noter que le courant libéral initial, dans l'Histoire, qui a consisté en particulier à critiquer et mettre à bas un système social ordonné à l'excès et verrouillé par l'aristocratie et l'église, était certainement une bonne chose.
Michéa n'est pas le propriétaire du concept de libéralisme qui peut se définir d'autant de manière différente qu'il y a eu de personne pour en parler.
Or le libéralisme se définit quand même par ceux qui se sont exprimés dessus, depuis les Lumières (de Voltaire à Tocqueville) jusqu'aux libéraux actuels (d'Attali à Parisot, et qui n'ont vraiment rien de moines bouddhistes). Michéa ne part pas de rien, n'invente pas ex nihilo "son" libéralisme - et il faut en saisir les tenants et aboutissants pour bien saisir de quoi il est question, c'est-à-dire… le lire, surtout si on a d'autres conceptions en tête a priori.
Si vous avez une autre définition, peut-être, mais il faut pouvoir la cerner, l'expliciter, l'harnacher à des pratiques et discours réellement existant, et que cet ensemble fasse sens - sinon, on ne sait pas vraiment de quoi on parle, et on ne peut pas échanger tout simplement.
Je devrais effectivement m'abstenir de parler d'un auteur que je n'ai pas lu, mais en même temps c'est en réaction à un passage que vous avez produit que j'exprime un désaccord.
Je trouve simplement qu'il manque quelque chose dans votre propos.
Mermet, en produisant une émission anti-libérale, est de fait anti-libéral lui même. Si ses méthodes ressemblent à celles des patrons libéraux, cela ne veut pas dire qu'il n'est plus anti-libéral.
Je vais continuer à chercher une réponse convenable que je ne manquerai pas de vous fournir quand elle me tombera dessus
Bah juste une question et une réponse
gamma
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Comme toutes les vedettes ou ce qu'on appelle les grands hommes, ils finissent par avoir la grosse tête, un caractère épouvantable, sans que cela ne leur valent trop de critiques aigres dans la presse. Le talent effaçant tout.
Mis a part les musiciens il y a aussi l'histoire des savants comme Einstein, qui lui aussi était invivable, incapable de s'occuper de ces enfants et sa femme. Maniaque et plein de manies difficilement acceptables en privé. Souvent sale, mal habillé, distant ou dans ces lubies, a cause de sa célébrité on lui a beaucoup pardonné.
Oui c'est tout a fait possible et même probable ces gens là ont les moyens de leurs humanité souvent inhumaine, avec les autres, et il faut attendre beaucoup d'années afin que les langues se délient pour parler de la "vraie personne" car au fond on oublie qu'ils sont humains tout simplement.
Nous les avons tellement idolatrés qu'on oublie qu'ils sont comme nous avec leurs qualités, bien sur, mais surtout leurs (gros) défauts. Oublier le mauvais côté pour ne parler que du bon c'est typiquement inhérent à la célébrité et au besoin qu'on les gens de vouloir des icônes, idôles à la place des hommes/femmes comme vous et moi.
Après il est moins question de droite ou de gauche pour Mermet mais le fait est qu'il présente des sujets a contrario de l'ensemble des médias mainstream, ce qu'il lui valu des critiques et même un procès sur le sujet sensible d'Israel et les Palestiniens ou Shlomo Sand qu'il s'est permis (a bon droit !) d'inviter et de faire parler.
Si c'est celà son côté gauchiste c'est risible, Mermet étant là tout a fait dans son rôle même si il gêne une petite communauté agissante, ou des personnalités bien plus en phase avec le "pouvoir en place" ..On le mets pas à la porte ? Parce qu'il a trop d'audience et que le faire partir serait encore vu comme un abus de pouvoir .
.Déjà Val s'est fait mal voir pour avoir abusé de son pouvoir avec des amis mal vu dans l'ensemble de la population. Est-ce cela qui pends au nez de Mermet ? .
Pas de raison que seul Mermet soit en cause. Souvent les petits jeunes ont aussi les dents longues et là c'est peut-être ce qui se passe.
. Pour tous ceux qui ont a travailler collectivement ou sous un chef tout le monde sait bien ce qui se passe en général. C'est pas seulement pour Mermet mais dans plein de métiers, ou entreprises ou les défauts humains sont exarcerbés a un certain niveau, entre conflits de générations et guerres de pouvoirs/ d'égos.
Ce que je trouve étrange c'est que cela soit mis sur la place publique sous la rubrique "infractions aux droits du travail" et lancés par plusieurs journaux en même temps, comme si on voulait déboulonner Mermet pour des raisons qui n'auraient rien à avoir avec les "infractions au Code du travail".
Que se cache t'il derrière tout ça ?? Question sans réponse. Sauf les protagonistes peuvent nous le dire. Apparement il n 'y a pas "consensus" sur la question.
Pourquoi faut il enterrer le vieux soldat Mermet ??..
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Simplement parce qu'à gauche beaucoup acceptent mal un discours justifiant le pouvoir individuel du patron comme artiste et créateur, discours proprement libéral et de droite.
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La vraie gauche comme vous dites c'est certainement pas des gens qui agissent au mépris du droit du travail et de leurs salariés, même si Mermet n'est pas directement l'employeur, il aurait pu pour le moins refuser d'entrer dans ce jeu-là, mais au contraire il s'en est accommodé.
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eh bien vous devriez commencer par vous-même.
Vous n'avez pas dû en écouter beaucoup des LBSJS pour débiter de telles conneries.
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est une insulte à l'intelligence.
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C'est un choix qui ne vous concerne en rien.
Vous ne connaissez rien des raisons qui ont peu l'entraîner dans ces conflits ,est ce ses travers? Est ce les budgets ?la personnalité des autres protagonistes?
Leurs incompétences ? leurs connerie ?
Que Vincent Bolloré accorde plus d'importance à la qualité de ses transports, papiers spéciaux ou solutions logistiques, plutôt qu'à la qualité de ses relation de travail ne correspond à aucune trahison à votre encontre .
C'est un choix qui ne vous concerne en rien.
Vous ne connaissez rien des raisons qui ont peu l'entraîner dans ces conflits ,est ce ses travers? Est ce les budgets ?la personnalité des autres protagonistes?
Leurs incompétences ?leurs connerie ?
Que Philip Knight (PDG de Nike) accorde plus d'importance à la qualité de ses chaussures plutôt qu'à la qualité de ses relation de travail ne correspond à aucune trahison à votre encontre .
C'est un choix qui ne vous concerne en rien.
Vous ne connaissez rien des raisons qui ont peu l'entraîner dans ces conflits ,est ce ses travers? Est ce les budgets ?la personnalité des autres protagonistes?
Leurs incompétences ?leurs connerie ?
Etc.
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Après, si vous êtes de droite et que vous défendez la valeur individuelle hors du commun des grands patrons, dites-le toute de suite, qu'on gagne du temps.
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Faut de dissocier le propos politique de l'émission et les pratiques patronales de son animateur, c'est-à-dire en personnalisant à outrance l'émission, faute de vouloir à tout prix sauver la Cause en "oubliant" les à-côtés pas très reluisants, vous en venez effectivement à produire un tel discours. À vous de vous interroger là-dessus, éventuellement.
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C'est une pétition de principe.
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Pas pour ceux qu'il a harcelé moralement - petit détail que vous oubliez sans cesse.
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Et je ne vois pas le rapport avec vos concepts fumeux de nouvelle gauche de type soralienne que vous affectionnez tant: on parle de relations de travail qui devraient exister non pas avec un quelconque rapport avec le plan politique, mais simplement sur le plan légal, sans même parler des règles de respect et de courtoisie élémentaires qui existent dans le cadre de travail d'équipe.
Maintenant, peut-être que pour vous il vaut mieux pardonner à certains plutôt que d'autres les comportements tyranniques sur la base de principes futiles tels la notoriété ou la réputation affichée des personnes dont on parle, finalement, les adeptes des posters ne sont peut-être pas ceux ou celles que l'on croit.
Comprenez-vous ce raisonnement ?
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Ce qui vous évite de répondre au post sous lequel vous avez pourtant cliqué sur "répondre", un tour de passe-passe supplémentaire à votre actif.
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Vous avez le profil: mensonges, jugements stupides et répétés, malcompréhension des lectures que vous faites de vos interlocuteurs, et illustration parfaite de mon propos ci-dessous: évitement à nouveau de réponse malgré vos clics qui pourraient faire croire que vous en avez l'aptitude.
Ce qui reste à démontrer.
Régalez-nous.
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Vous devenez prévisible, jeanbat.
Bonne soirée également.
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à l'instar d'Holden, je ne puis que m'attrister de vos posts de ces derniers mois, par rapport à vos posts des débuts, comme celui-ci.
Des choses se sont passées, depuis ces trois dernières années, ne serait-ce que l'évolution de votre écriture de plus en plus incompréhensible.
Passer de là à ce que vous écrivez depuis ces derniers mois... mais vous seul savez, en fin de compte.