La France aime voir le Bock-Côté des choses
Pour la sortie de son dernier livre "La révolution racialiste", dans lequel il s'attaque aux "wokes" et autres "décoloniaux", Mathieu Bock-Côté a reçu un accueil chaleureux des plateaux de télé et radio français. En cinq ans, le Québécois s'est imposé comme une figure de proue du conservatisme, incarnant la frange réactionnaire de l'américanisation qu'il ne cesse de fustiger. Au Québec, il divise.
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Commentaires préférés des abonnés
Bref, encore un représentant de cette droite geignarde qui vient se plaindre sur tout les plateaux de télé qu'on les empêche de s'exprimer.
Aucune originalité. Ce sont tous des clones d'un même disque rayé, et bien sûr aucun journaliste pour renvoyer (...)
Beau et utile travail de décorticage. Merci
Maboula Soumahoro, sollicitée par Midena pour l'écriture de son article et invitée récemment par DS, une référence @sienne.
Ici, un extrait de son racisme décomplexé :
(...)Derniers commentaires
Déchéance...
Il fut un temps, le Québec nous envoyait Félix Leclerc, Robert Charlebois, Pauline Julien....
Et aujourd'hui, Bock-côté....
bonjour
pourquoi la réédition de cet article, certes super-interressant, je suppose qu'il a fait l'objet d'une mise à jour, mais laquelle? grâce à lui, je n'éprouve plus le même plaisir à l'écoute de l'accent québécois, mais il n'a toujours pas laissé le moindre commentaire...comme quoi il préfère que la polémique s'éteigne plutôt que de lui donner davantage d'audience, du coup c'est malin cette remise au goût du jour
cordialement
parmi les accueillants béats vous avez oublié quotidien, le mètre étalon de la bien pensance, avec son gourou omniscient
À défaut de parler de fond, on l'a rapidement atteint.
Quelle meilleur résumé existe t'il ?
Donc UNIVERSALISME = CONSERVATISME REACTIONNAIRE....! Faudrait envisager d'arrêter la fumette ET le n'importe quoi à @si, ça en devient particulièrement gonflant...et vraiment inquiétant!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Toujours pas d'analyse de fond du phénomène "woke", de critique objective de ses racines dans la sociologie et de ses manifestations partisanes dans la vie politique. On prend seulement un commentateur qui en a fait son fond de commerce et on le brocarde sur le fait qu'il critique un courant américain par la réponse que ses détracteurs américain on en fait... Un argument du niveau "non, c'est toi!" digne d'une récréation de maternelle. Sauf que salir un autre ne rend pas propre.
J'espères y voir plus clair dans cette mélasse identitaire et victimaire (parce que ce sont bel et bien les seuls axes d'analyse que propose ce courant) avec le prochain hors-série de Charlie Hebdo, mais visiblement ces colonnes n'aident en rien. je suis conforté (encore une fois) dans mon désabonnement.
Si l'anglais ne te dérange pas, j'en profiterai pour recommander la youtubeuse* Angiespeaks qui est celle qui s'attaque le mieux aux racines psychologiques de ses dérives autant qu'aux objectifs de ceux qui le promeuvent, et comment le tout est directement relié à la culture des réseaux sociaux (ça plaira même à Nick en plus : elle cite Christopher Larch des fois).
Sinon il y a les incontournables moutons noirs de substack, Freddie deBoer et Jesse Singal (et dans une moindre mesure Glenn Greenwald, si sa fixette est plus l'establishment démocrate et les services secrets) qui écrivent souvent des trucs intéressants dessus, sans tomber dans le délire paranoïaque de la droite Quilette/New Discourse (avec a mi-chemin entre les deux les plus conservateurs Cathy Young et Andrew Sullivan, et l'étrange magazine anglais Spiked! - fondé par des trotskistes à l'origine, mais devenus libertariens voire pire au fil du temps- dont le génial satiriste Andrew Doyle/Titania McGrath, dont l’œuvre maîtresse Woke:A Guide to social justice est à peu près ce que Charlie pourrait dans un très bon jour arriver à en caricaturer - tout en contenant finalement moins d'exagérations délirantes que les articles d'apparence sérieuse de James Lindsay** et Pluckrose explorant ses racines académiques).
(* ex-breadtubeuse jadis culte dans la gauche anglophone, maintenant traitée pire que Tatiana Ventose en France, sans même en avoir les mauvaises fréquentations, pour avoir craché dans la soupe de ces influenceurs, et n'être pas aussi obsessionnellement anti-trumpiste que ses confrères - d'un autre coté elle est anglaise et genre anarcho-communiste, donc elle avait peu de raisons de se convertir au culte de Biden/Harris)
(** très intéressant à lire au demeurant, pour le nombre de références qu'il est capable de manier - comme l'écrivit un critique du new yorker dont j'ai oublié le nom "contrairement au reste de l'intellectual dark web on dirait qu'il a vraiment lu les trucs dont il parle" -, mais donnant plus qu'un brin dans la paranoïa complotiste sur le "marxisme culturel" chère à Quillette et compagnie, à part qu'il récuse plus ou moins ce terme... tout en disant à peu près exactement la même chose de ce qu'il appelle "critical justice theory")
Dans la série des critiques intelligents du wokisme (et un des rares qui comprend le particularisme français sans donner dans le culte républicaniste) je me dois d'ajouter Justin E.H Smith.
Ce professeur de philosophie américain travaillant en France ferait un excellent invité le jour où ASI trouverait le courage de consacrer une émission au sujet.
"Le culte républicaniste"... J'adore.
Vous avez oublié "laïciste".
J'ai décidé d'adopter le terme "républicaniste" précisément pour ne pas accorder les labels universaliste ou de défenseurs de la laïcité à ceux qui en font surtout des prétextes à célébrer l'identité nationale française et défendre l'assimilationnisme.
Un peu comme je préfère parler de "wokies" que de gauche "inclusive", "antiracistes politiques" ou autres labels positifs qu'ils essayent de s'approprier.
Ces deux camps aux méthodes similaires vis à vis de leurs ennemis (aka adeptes de la cancel culture) se justifient l'un l'autre par leurs excès.
C'est à la nation française que vos identitaires vouent un culte, pas à la République.
"Républicaniste" n'est donc pas le terme adéquat pour les désigner. Son emploi, au même titre que "laïciste", peut laisser penser que ce sont les Républicains qui sont dans l'excès, et que demeurer fidèle aux principes de la République, être soucieux de leur application, est condamnable.Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ben non, aucun rapport. Les droits de l'Homme sont indubitablement une protection pour les citoyens. La République c'est un régime politique - pas forcément démocratique d'ailleurs - qui peut être tout ce que ses acteurs en font. Et on est quelques uns à rêver à voix haute de la voir sauter cette république française que vous comparez aux droits de l'Homme. Parce que pour un certain nombre d'entre nous, elle est avant tout le symbole d'une insupportable violence.
A mon avis il y a une certaine logique à considérer l'assimilationnisme comme une déformation liée au principe de "république indivisible", une réinterprétation absolutiste du principe de la république française de ne reconnaître qu'un seul peuple français.
De même qu'il y en a une à considérer le wokisme comme une déformation liée à une volonté d'être réellement éveillé aux discriminations systémiques et antiraciste, même si leur réinterprétation absolutiste de ce qui constitue le suprémacisme "blanc" aboutit à des discours tout sauf "anti" racistes.
Peu être parce qu'aucune réelle critique de fond du phénomène "woke" n'a réellement été faite, et ce, tout simplement parce que le terme "woke" est ambigue et fourre-tout et permet de mettre enssemble des gens qui n'ont rien à voir et n'ont pas du tout les mêmes attitudes? Carénades cites des sources qui s'attaquent à des dérives dtes "wokes" mais qui ne correspondent qu'à une petite partie de ce qui est appelée "woke" dans l'usage.
Trouvez-nous une définition de "woke" qui tiennent la route et permet réellement de borner un phénomène et on pourra en reparler...
Ce n'est pas mois qui propose un contenu payant sans répondre aux questions de fond. C'est à @si de faire ce job dans ces colonnes.
@si fait de la sociologie maintenant?
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Pardon, mais à ASI, ils font clairement partie de ceux qui disent qu'il est impossible de faire du journalisme apolitique, donc ils assument de faire un travail politique.
D'un autre coté Charlie arrive à proposer un contenu payant sur ce thème sans tellement mieux définir ce dont ils parlent* qu'ASI qui semble récuser jusqu'aux mots
(* surtout de ses cibles habituelles comme Blanchard, Boniface, Blanco, et Françoise Vergès, plus Wievorka qui a rejoint l'Ennemi -ils piquent aussi les cibles de Marianne-, visiblement tous devenus wokes, en plus de islamo-gauchistes et indigénistes, pour s'être associées à la fondation Lilian Thuram ; puis un peu de l'éducation américaine sur la base d'une source plutôt discutable** ; heureusement qu'il y ).
grr forum
... heureusement qu'il y a des interviews de Tania de Montaigne et Chatterton Williams pour relever un peu le niveau, mais tout ce qui est écrit par la rédaction de Charlie ça semble très très moyen sur le sujet.
** Asra Nomani une journaliste pro-Trump qui si elle a fait une brillante carrière au wall street journal (entre autres) est récemment surtout connue pour aller accuser George Soros de tous les maux affectant l'Amérique dans des émissions aussi déontologiquement exigeantes que le show youtube de Glenn Beck (alias le Alex Jones light, qui accusait l'été dernier BLM d'être la préparation d'une révolution colorée contre Trump, évidemment financée par l'ami George).
Ils ont vraiment trouvé de la source neutre et spécialiste du sujet pour se renseigner sur les complots contre l'éducation américaine.
ps : Je me sens coupable de leur faire éventuellement de la contre-publicité mensongère, j'ai pris une série d'articles récemment partagés sur fb ou r/france pour des extraits de leur hors-série vu qu'ils parlaient tous de "wokes"/"wokisme".
Alors qu'en fait Asra Nomani est une exclu web, celui sur la Mgen et la fondation Thuram je sais pas, et les interviews des trucs déjà publiés il y a quelques mois dans le journal normal.
Bien que ça fasse, donc, pas trop envie, pour le coup je vais me faire un devoir de l'acheter pour voir si ce qu'ils y écrivent est plus intéressant, et donnerait des nouvelles de leur définition si elle est plus pointue que "nos ennemis habituels et des américains qui pensent un peu pareil" (je doute un peu mais c'est possible).
Vous êtes quand même sacrément bordélique dans vos commentaires. Je vous propose de poser votre pensée sur Notepad avant, ne serait-ce que pour faciliter la lecture des autres.
Ce serait ne pas rappeler à ASI l'intérêt encore supérieur d'une fonction édition quand on a un forum qui considère un message posté quand l'utilisateur effleure je ne sais quelle touche.
La touche "a" et la touche à sa gauche en même temps.
Pour éviter ces envois intempestifs, il suffit de choisir des mots uniquement composés des voyelles e, i, o, u, ou y.
Merci pour ce bon conseil je feri ttention prtir de mintennt.
Et sur tablette, si on a l'idée saugrenue de taper x (effacer une lettre, revenir en arrière) ça vous expédie illico tout en haut de la page - alors, quand il y en a une palanquée de coms, je vous dis pas pour retrouver l'endroit - au troisième coup tu pètes un câble...
Heureusement il y a une solution : sur Asi il faut se mettre en "version pour ordinateur", là, pas de souci avec la touche arrière, mais par contre on ne peut plus cocher la case "ouvrir dans un nouvel onglet" sans que cela fasse sauter le lien (alors que dans la version tablette là ça marche)... on peut pas tout avoir, ce serait trop simple...
J'ai fini par me procurer ce Charlie hors-série.
Par rapport à ce que je prévoyais, ils sont moins dans les règlements de compte avec leurs ennemis habituels, faisant peu de liens entre les tendances françaises et américaines. Et ne parlant en fait quasiment pas des premières, à part une mention des "militants écolos" comme les premiers importateurs du wokisme dans un édito (pas du tout étayée à part par une mention de l'histoire des rêves d'enfants, vu comme une volonté de "rééduquer jusqu'à l'imaginaire"), un article évoquant le cancel de Marguerite Stern par les transactivistes et un donnant l'éternel exemple de la conférence annulée de Sylviane Agacinski et des tentatives d'annuler des projections de films de Polanski comme arrivée de la cancel culture en France.
En parlant de cancel, c'est avant tout sur les histoires de censure et autocensure et campagnes pour annuler des gens qu'ils insistent avec 7 ou 8 articles. Et trouvent quelques exemples/témoignages intéressants dans la littérature (enfin les seuls que je connaissais pas déjà dans tout ce qu'ils citent).
Pour le reste ils survolent un peu tout ce qui est (vaguement) associé au wokisme, mais avec un article par sujet (qui comprennent la culture de la contrition, les trigger warning, le politiquement correct de la presse américaine, la "novlangue" woke, les résistants au wokisme au sein du monde universitaire, le déboullonnage des statues, les débats houleux entre activistes trans et terfs), pour la plupart peu développés, et sans vraiment faire le lien.
En conclusion rien de bien terrible, mais pas vraiment de définition "bornée" comme tu dis, leur premier édito résume en gros le wokisme comme un utopisme basé sur une tendance au manichéisme dangereux, divisant sur chaque sujet le monde entre opprimés et des oppresseurs totalement diabolisés. Mais il n'y a pas vraiment de grande exploration des racines du phénomène (le même édito dit qu'il "ne sort pas de nulle part", est le fruit "d'une montagne de travaux universitaires" et s'appuie sur "de nombreux relais intellectuels et médiatiques" mais on cherchera vainement plus de précisions sur lesquels exactement ils classeraient dans le lot).
Vous comparez un travail de presse à un travail de recherche scientifique? Depuis quand ASI ou CH sont des labos de sociologies?
Pourquoi de vils labos de sociologie usurperaient ils le rôle éternel de la noble philosophie pour ce qui est de définir des concepts ?
Comme tout autre que l'irresponsable langage ait créé sans lui donner de définition définitive à partir du faillible ressenti des hommes, le bon, le beau, la passion, la justice, et autres, le wokisme se doit comme de juste d'être défini par celle ci (après des débats d'une durée raisonnable, à l'échelle de l'histoire de l'humanité :).
Ou sinon il y a des politologues et journalistes pour parler tendances plus ou moins politiques, aussi.
(quoique dans un cas comme ça j'en chargerais plutôt la psychologie sociale qui aurait bien plus à dire d'une tendance aussi terriblement aux mécanismes de l'ère réseaux sociaux ; mais pitié pas encore des sociologues)
Si c'est un phénomène que l'on peu cadrer avec la psychologie sociale seule, alors ça n'est pas une tendance politique et ça concerne tous les usagers des résaux, donc on a de l'extrème-droite "woke". De leur côté, les politologues sont, en réalitée, une spécialité de la sociologie (D'où le fait que MBC s'attribue le terme). Et enfin, les journalistes n'ont pas le même niveau d'obligation de rigueur que pour le débat scientifique.
Mais sinon, je suis désolé, pour être pris au sérieux, il faut démontrer que le phénomène qu'on invoque existe, dans le sens qu'il a un rapport avec les contours évoquées par le terme dans son usage courant, ou dans l'usage définit clairement par l'utilisateur. On a eu énorméments de "libertées du langages" qui ont été juste des moyens pour des camps politiques de déformer la réalitée, un peu comme "islamo-gauchiste" ou "judéo-bolchévique".
Je rappel que vous êtes à peu près le seul à le cadrer comme vous le faites, quands MBC et Xénophon le font, c'est nettement plus fumeux. Je ne vois donc pas comment ASI pourrais répondre à la demande de Xénophon, vu que c'est de leur version des "wokes" dont ils parlent, celes dont on fait vous et moi partie.
Je pense que c'est une question d'extension de champ.
Prenons un autre néologisme récent, démocrature. Quand il est apparu il y a quelques années, il a été employé (rarement en le définissant exactement) à la fois par des gens semblant le borner comme "qualifie des régimes clairement dictatoriaux selon leurs experts, genre Russie, mais qui cherchent à se donner des apparences de démocratie" et d'autres comme "peut qualifier toute démocratie adoptant des politiques autoritaires ou allant dans le sens d'un renforcement du pouvoir de ses dirigeants" (et entre les deux des gens semblant placer la borne vers la Pologne ou la Hongrie).
Pour moi il n'y a pas de contradiction profonde entre ces définitions, même si leur extension la plus large (qui peut s'appliquer à quasiment toutes les démocraties dans la période actuelle) ferait perdre un peu de son sens au mot. Dans tout les cas il s'agit de s'inquiéter de dérives dictatoriales de régimes se présentant comme démocratiques.
Évidemment dans le cas d'un terme comme "woke" dont le sens n'est pas dicté par sa sémantique il peut y avoir plus d'interprétations de ce qui est dénoncé, mais en général toutes en reviennent aux mêmes trucs, tendance à l'essentialisme surtout (si certains iront jusqu'à employer "racialisme' ou pas), à la culpabilisation agressive et à l'intolérance vis à vis de toute dissidence et enfin (pour les plus à gauche) à l'effacement des problématiques de classe au profit d'identitaires et au soutien aux multinationales/système pour ce qui est de leur accorder des pouvoirs de censure, etc...
Même si le bornage peut varier (certains vont aller y inclure les branches des shs qui pour moi ne font qu'inspirer le wokisme, ou des courants entiers de la gauche car ils leurs semblent que leurs militants y participent) c'est toujours un peu les mêmes tendances qui sont condamnées (au moins chez tous ceux que j'ai cité plus haut), certains confondent juste des groupes larges où quelques signes de celle ci se manifeste et les réduits qui y participent directement.
Après certaines extensions sont clairement motivées et abusives, mais elles ne changent toujours pas la définition des choses reprochées (sauf pour celles qui y ajoutent "participer à un grand complot marxiste culturel" ou "cinquième colonne de l'islamisme / destruction des nations occidentales", mais ça les rend facilement identifiable comme un brin excessives :).
Enfin, quant à la sociologie je ne vois pas vraiment ce qu'elle pourrait en dire de plus (hors faire une synthèse entre ce qu'auraient à en dire d'un coté des historiens des idées sur l'idéologie, de l'autre des psychologues sociaux sur les comportements). Elle placerait probablement sa propre borne s'auto-excluant de toute accusation de wokisme (étant souvent visée par des extensions à toute étude structuraliste sur le racisme), ce qui lui ferait s'en prendre encore plus, mais c'est à peu près tout. Elle n'a pas plus de compétence que le quidam pour comprendre ce qui passe mal avec cette tendance, suffit de lire ceux qui en parlent ou s'intéresser aux milieux d'où en viennent des exemples.
Dites donc, vous vous foutez de la gueule de qui? Vous avez ce genre de réaction lorsque le Monde Diplo fait un dossier sur le Rwanda? "depuis quand le monde diplo a une chaire d'histoire au collège de France?" ou que Mediapart fait un dossier sur le financement lybien de la campagne de Sarkozy? "depuis quand Médiapart fait partie de l'Agence Française Anticorruption?".
Je vous préviens tout de suite, c'est ma dernière réponse civile à des commentaires de ce niveau, passé ça je deviens médiéval.
Que le Monde Diplo traite de géopolitique ou Mediapart de corruption, c'est assez dans leur cœur de métier. Asi traite des médias, (ici c'est l'accueil de MBC dans les médias français). L'analyse du «phénomène woke» n'est pas vraiment son sujet. Vous avez le droit de chercher des informations sur d'autre sources si ça vous intéresse.
Des sientifiques ont déjà fait le travail avant que le diplo ponde son dossier, Médiapart fait du journalisme d'investigation, ce qui est son coeur de métier. Il n'existe aucun travail serieux en amont sur les "wokes" par des scientifiques, et l'analyse sociopolitique de la société c'est le coeur de métier d'un labo de sociologie politique, pas d'un média spécialisé dans la critique des médias.
Tout ça vous auriez due le voir vous même, sous entendre que ma réponse n'est pas sérieuse en me pondant ça c'est assez lunaire.
pitié, pas de jeux de mots pourris comme à Libé :-)
J'ai même pas besoin de lire l'article pour connaître le contenu de l'article. Comme Rachel Kahn, comme pour Sonia Mabrouk, comme pour le prof de Trappes dont j'ai oublié le nom. Tous ceux qui défendent l'universalisme subissent le même traitement ici. Au moins j'ai pas besoin de perdre mon temps à lire la diarrhée de texte.
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On a dépouillé , exterminé , colonisé , rendu en esclavage , détruit des cultures , imposé notre mode de vie , faut quand meme être de gros salopards pour faire ce genre de trucs , avec ça on est d'accord quand meme ? Qu'on est mauvaise conscience c'est quelque part normal , en fait moi j'ai pas mauvaise conscience , je me sent pas concerné .C'est peut être parce que je suis pas raciste ,comment se fabrique un raciste , pourquoi on est raciste , ah ouais je sais , un sentiment de superiorité d'un individu qui n'a pas confiance en lui , ça lui sert de béquille en fait , je suis con , je suis une merde , je suis lache ,heureusement qu'il y a des sous hommes , un truc comme ça .Alors c'est sur quand les banlieue se révoltent et nous meme en sommes incapable ça attise le truc surement . Ah ouais puis il y a les terroristes aussi .Ah ouais puis y'a le truc aussi , il parait que l'on rejette toujours ce qui est different, les handicapés , les PD , les étrangers , moi je rejette personne , je dois avoir une tare .Ah non je rejette les bourgeois , je hais le bourgeois , je suis normal , ouf! Je l'ai échappé belle !
La couverture bleue, c'est un jeu de mot avec peur et couleur, la "peur bleue".
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Peut-être Mathieu Bock-Côté et ses disciples pourraient-ils songer que le catégorème de « race » et à la suite de celui-ci « la racialisation des rapports sociaux » ont d’abord été une authentique production de notre « civilisation occidentale » avant que les philosophes français ne s’attaquent à la déconstruction des structures de la pensée et du pouvoir résultant de nos habitudes de catégorisation ?
A quoi devons-nous en effet la catégorisation selon la proximité des caractéristiques physiques sinon à ce que Paul Jorion a appelé le « miracle grec » dans « comment la vérité et la réalité furent intentées » (je sais, j’ai déjà cité cet ouvrage dans un précédent commentaire) ?
Je précise que mon propos n’est pas de faire le procès de la susdite « civilisation occidentale » dont il est aujourd’hui difficile de définir les contours (géographiques) mais plutôt de rappeler ce qui me semble être constitutif des raisons pour lesquelles l’universalisme à la française peine à s’enraciner dans des esprits habitués à manipuler des « vérités scientifiques » engendrées par l’analytique aristotélicienne dont les briques élémentaires proviennent de la fameuse catégorisation selon la proximité des caractéristiques physiques.
Il faut ajouter que dans le cas du concept de « race » notre civilisation n’a pu s’empêcher de produire (comme avec d’autres catégorisations d’ailleurs) une classification hiérarchique la plus extensive possible. Cette vision hiérarchique des races a façonné notre monde en générant au passage son cortège de destructions de vies humaines et de souffrances. Il n’y a rien d’étonnant qu’elle ait officiellement structuré les rapports sociaux pendant une longue période et continue encore de les structurer aujourd’hui de façon à peine plus souterraine, notamment depuis que le concept de race a été mis à mal. Mais l’on se souvient également que les mêmes guérilleros anti-politiquement correct soutiennent que les races existent bel et bien et que l’on ment au peuple, ce qui signifie que la catégorisation selon les caractéristiques physiques est la seule sinon la principale dont il faut tenir compte dans nos sociétés, ce que eux-mêmes font systématiquement en tout cas.
Rappeler l’idéal d’universalisme à la française que nous a légué la grande révolution est une chose. Cet universalisme n’est-il d’ailleurs pas une invitation (une injonction) à prendre nos distances d‘avec la catégorisation selon les caractéristiques physiques pour singulariser davantage ? Ne pas douter un seul instant qu’une société qui a rejeté les idéaux d’égalité en 1793 (à la victoire des thermidoriens) puis rétabli de l’esclavage ; une société qui a poursuivi l’entreprise colonisatrice ; ne pas douter qu’une telle continuité d’agissement faisant œuvre de civilisation ait pu perpétuer les réflexes découlant de la hiérarchie des races, c’est vouloir tromper les autres, se fourvoyer soi-même et mal appréhender la nature et l’immensité de la tâche qu’il reste à accomplir pour faire triompher dans les faits cet universalisme à la française.
En attendant Bock-côté et son bord idéologique nous disent une chose : « il n’y a rien d’autre dans notre conception des rapports sociaux que des considérations d’ordre universaliste. D’ailleurs, l’universel c’est ce que nous sommes, c’est ce que nous disons, c’est ce que nous avons toujours dit et fait ».
Bien du bla-bla pour pas grand chose. Au final, j'ai lu le livre, et il est médiocre, verbeux et pamphlétaire; il projette un imaginaire québécois (les québécois ont souffert une vraie tentative de destruction de leur culture de la part des "anglais") sur la France, voilà tout.
Par contre le livre de Rachel Kahn m'a très heureusement surpris par sa verve, son intelligence et sa bonne humeur. Lisez "Racée", c'est très bien!
Si vous voulez savoir qui sont les "racialistes" et "indigénistes", voici le coup d'œil d'un anarchiste.
par pitié laissez les woks tranquille.
Le mec qui crie à l'americanisation qui est lui même americain; faut arreter de se moquer du monde deux minutes. A la limite ya un tropisme québecois mais culturellement le Canada et les USA c'est la même chose vu d'où on est.
Sociologue, il sait parfaitement que les structures de domination se croisent, que les dominés socialement, et violentés socialement, sont principalement les racisés, les femmes, les homosexuels, les handicapés, etc..
Il sait que son accusation de "victimisation" concerne de vraies victimes.
Mais il ne veut pas lâcher sa position de dominant, comme tous les animateurs de jeux du cirque des médias.
Nous devons mettre au centre des débats les thèmes cités dans votre article : problème de logement, chômage, violences.
Bref, encore un représentant de cette droite geignarde qui vient se plaindre sur tout les plateaux de télé qu'on les empêche de s'exprimer.
Aucune originalité. Ce sont tous des clones d'un même disque rayé, et bien sûr aucun journaliste pour renvoyer ces imposteurs dans les cordes. Les médiocres journalistes invitent les polémistes médiocres.
Maboula Soumahoro, sollicitée par Midena pour l'écriture de son article et invitée récemment par DS, une référence @sienne.
Ici, un extrait de son racisme décomplexé :
Beau et utile travail de décorticage. Merci