La presse cherche des excuses à Bradley, l'attaquant de l'Aveyron
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Bizarre ! Il me semble pourtant que ce que l'article met en évidence ici, c'est le fameux "deux poids deux mesures" que l'on retrouve actuellement partout, au niveau national et international !
Dans le cas d'un "Mohammed", les éléments explicatifs son(...)
Ce n'est pas seulement la djellaba, il aurait suffi que l'assassin s'appelle Mohammed, et on en aurait entendu parler pendant des mois. C'est ce genre de climat qu'il y a aujourd'hui en France.
Je ne vois pas en quoi souligner l'enfance difficile, la violence puis l'absence d'un père, l'usage débridé de l'alcool et la drogue excuseraient un criminel. On se doute bien que pour en arriver à faire du rodéo sur les parkings de supermarché -aux (...)
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Il me semble clair que l'objectif, quand l'agresseur est une personne racisée, c'est de pousser à l'essentialisation, sur le thème "tous les Noirs/Arabes sont des agresseurs", voire même "c'est un agresseur parce qu'il est Noir/Arabe". Et dans le cas d'un Blanc, là, on procède juste normalement, en fait. Ces reportages de la PQR sur Bradley sont simplement du travail journalistique normal, et ces articles montrent en creux tout le travail journalistique qui n'est PAS fait quand l'agresseur est une personne racisée.
Article incompréhensible. Depuis quand c'est mal de donner le contexte ? C'est plutôt inattendu dans une presse qui aime tant les faits divers, et c'est bien non ? C'est plutôt inattendu justement en raison de la sévérité même de la mère qui aurait pu être un boulevard pour un portrait à charge et ce n'est pas ça qui ressort : c'est bien, non ?
Ou alors faut-il comprendre que parce que son nom est Bradley, la presse aurait redoublé d'effort pour l'absoudre parce qu'il ne porte pas de "djellaba" ? C'est une chose est d'être vigilant contre les articles discriminatoires, c'en est une autre que d'échafauder des raisonnements voulant ceux qui ne le sont pas le seraient si les auteurs n'étaient pas ceux qu'ils sont. Lunaire.
Je pense que la comparaison avec les musulmans est à côté de la plaque. Ce qu'il se passe ici, ce n'est pas que la presse est agressive envers les agresseurs musulmans, et compréhensive envers les agresseurs "sans djellaba". C'est plutôt à mon avis que la presse s'attaque ici à un autre "problème", en tous cas selon la grille de lecture de la droite : le manque de cadre, le manque d'autorité, causé par l'absence des pères. Il s'agit non seulement d'insinuer l'idée que les mères célibataires ne peuvent pas s'en sortir, mais que le fait même que des mères puissent élever des enfants seuls crée des dysfonctionnements graves dans la société. Avec la technique habituelle : partir de faits divers. Bref le thème ici à mon sens c'est non pas le racisme, mais plutôt une sorte de : c'était mieux avant quand les femmes ne pouvaient pas divorcer.
Je n'adhère pas à la thèse selon laquelle il serait mal que la presse "cherche des excuses" aux gens. Pas plus que je ne sois convaincu qu'évoquer ce qui a pu conduire un criminel à en devenir un soit lui chercher les excuses, au plus donner des éléments d'explication.
Pour moi c'est plutôt ce qui nous sépare d'un fascisme total que certains titres rappellent que même un type en étant venu à tuer des gens n'est pas nécessairement né maléfique.
Mais au moins, il ne portait pas de djellaba. Vous imaginez les titres de presse, s'il s'était "réfugié dans la drogue et l'alcool", avait volé une voiture, "fait des rodéos" et tué un homme, mais en djellaba ?
C’est sans doute depuis les toutes premières années d’existence d’@SI que je suis abonné, et le nombre de mes posts doivent se compter sur les doigts d’une seule main. Mais face à l’exacerbation des sujets tels que ceux abordés ici, il est difficile de lire une chronique, que j’appelle article de presse, qui ressemble plus à un édito de CNews en miroir inversé. C’est ici un édito et non une chronique puisqu’il s’agit d’une réaction subjective à un sujet d’actualité.
Ce qui me chiffonne c’est l’absence d’analyse complète et le principe admis que tous les lecteurs acquiescent instantanément à la subjectivité de l’auteur. Pas de discussion, et surtout adieu les subtilités. La dichotomie des débats cristallisés imposent une position en diagonale. On a beau penser que la majorité des médias ne traiteront pas Mohammed de la même manière que Bradley (dont on ne sait rien de sa couleur et de ses origines), on ne peut décemment pas réduire le débat à de tels automatismes, car ce faisant, l’auteur utilise les mêmes ressorts que les pseudos-journalistes de CNews. La simplification, la manipulation des faits s’entend dans les deux camps… puisque vous voulez qu’il y en ai deux.
Pour ceux qui ne comprennent pas où @PaulineBock veut en venir: quand un crime est commis par un auteur considéré comme "musulman" (ou "immigré de 1ère, deuxième ou troisième génération"), le sujet tourne en boucle sur les chaines et sites d'information, les politiques s'en emparent, et on stigmatise à chaque fois toute une partie de la population française (et oui, on peut être musulman et français, n'en déplaise à certains).
Après, j'aurais du mal à reprocher à des journalistes de donner le contexte de ce meurtre horrible. Les faits sont traumatisants, en particulier pour ceux qui vivent près de ce supermarché. C'est un peu le principe de la presse régionale comme le rappel @john z'guéner .
L'article de @PaulineBock a sans doute été écrit à chaud et sorti trop tôt. Il faudrait attendre que la "séquence" médiatique soit terminée pour comparer le traitement de ce très triste fait divers.
Il y a environ quelques centaines de tués par an par coups et blessures, hors famille, hors sans intention type accidents de la route etc, sur adultes de plus de 15 ans. Vite vu sur l'insee.
La plupart sont relatés dans les journaux locaux. Sauf raison rédactionnelle précise, j'imagine.
Qu'est-ce qui nous dit que les journaux ne touchent pas de l'argent du supermarché? Citation du nom, photo partout. En quoi cela nous donne une information de donner le nom précis du supermarché? Les gens du coin savent si il y a plusieurs supermarchés ou un seul dans le bourg. Pour les parisiens et autres, quel est l'objectif de citer la marque? On va mettre en cause le supermarché?
À propos est-ce que quelqu'un pourrait compter le nombre de fois où on nous met la tronche de Macron? Sur franceinfo, le parisien, et quelques-uns? Et comparer avec les autres présidents français, et avec Mao en Chine ou quoi par exemple? C'est juste par amour de lui?
Le meilleur titre c'est quand même : "violenté par son père, retour à Rodez, drogue et alcool". C'est sûr que revenir à Rodez c'est le genre de trucs qui te transforme illico en sérial killer !! On ne devrait jamais quitter Montauban, mais encore moins revenir à Rodez.
De toute façon, "l'attaque du mohammed coupeur", ça fonctionne pas aussi bien que "l'attaque du Bradley coupeur"...
La question est réglée!
De rien.
Bon, d'accord, il n'avait pas de djellaba, mais peut-être appartient-il à l'église de Philadelphie , le mouvement Dupont de Ligonnès, d'origine aveyronnaise, me semble-t-il. (Sinon excuses au Rouergue et à ses habitants, chers à mon coeur)
Bizarre ! Il me semble pourtant que ce que l'article met en évidence ici, c'est le fameux "deux poids deux mesures" que l'on retrouve actuellement partout, au niveau national et international !
Dans le cas d'un "Mohammed", les éléments explicatifs sont considérés comme des excuses par les autorités et les médias mainstream. Dans le cas de Bradley, ces mêmes médias avancent des éléments explicatifs et les autorités ne les accusent pas de chercher à l'excuser.
La question, me semble-t-il ici, n'est pas de savoir s'il est vrai que "expliquer c'est déjà excuser" ! Tout le monde - sauf les démagogues et haineux de mauvaise foi - sait que c'est faux. Comprendre ne veux pas dire excuser. C'est le deux poids deux mesures traditionnel qui est un problème. Dans un cas on rejette les éléments de compréhension, dans l'autre, on les met en avant !
Je ne vois pas en quoi souligner l'enfance difficile, la violence puis l'absence d'un père, l'usage débridé de l'alcool et la drogue excuseraient un criminel. On se doute bien que pour en arriver à faire du rodéo sur les parkings de supermarché -aux heures d'ouverture-, puis planter le gars qui vous fait remarquer que vous êtes un danger public, faut pas avoir la lumière à tous les étages, et que cela dénote sans doute possible un profond et ancien problème. Ce qui m'énerve plutôt, c'est l'existence de ces Unes : les journaux tentent ainsi d'appâter le lecteur/la lectrice, le/la faire frémir d'horreur en sous-entendant que la société entière serait déboussolée, déchaînée, flippante, (djellaba ou pas)... et que donc elle aurait besoin d'ordre (suivez mon regard)
L'article aurait gagné en précision et en pertinence si l'allusion à la djellaba avait été étayée d'une comparaison avec le traitement des mêmes crimes et violences mais commis par des personne portant des prénoms "signifiants".
Contextualiser n'est pas excuser, on pourrait presque dire que les journalistes font là un travail qui devrait être la norme: replacer un crime/une agression/une violence/un acte délictueux dans le contexte socio-économique et dans le parcours de celui qui l'a commis. Alors on en est pas encore à l'analyse sociologique, loin s'en faut. Mais c'est un début et l'analyse devrait s'appliquer autant à Bradley qui piccole qu'à Nahel qui "refuse d'obtempérer". Et c'est là que le bas blesse... Car souvent arabe = musulman = coupable, et les parents sont considérés de fait comme des incompétents.
Ce n'est pas seulement la djellaba, il aurait suffi que l'assassin s'appelle Mohammed, et on en aurait entendu parler pendant des mois. C'est ce genre de climat qu'il y a aujourd'hui en France.
On tue français en france madame , vous êtes dur a la détente hein ! Homicides 1010 en france en 2023 , le de souche tue beaucoup ...En augmentation d'ailleurs de 5% , il parait que ça indique un manque de confiance dans les institutions pour rendre la justice .... Et plus on va aller dans le neolibéralisme et plus ça va augmenter , basique !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Bradley, c'est celui qui n'avait pas de djellaba ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
La lecture de cet article me laisse un drôle de goût. En fait, je ne comprends pas en quoi donner un contexte ce serait chercher des "excuses" ?
C'est justement la critique qui est souvent faite aux sociologues, de chercher à comprendre, de voir le contexte.
Oui mais justement, c'est peut-être ce qui est à pointer : si Mohammed avec ou sans djellaba avait usé de l'arme blanche, je vous fiche mon billet (je ne sais pas ce que veux dire cette expression Française mais elle me vient sur le clavier à Stupidité Artificielle intégrée), je vous fiche donc mon billet que le contexte, la presse régionale s'en serait fichu comme de l'an 40
J'ai bien compris mais pour moi, ça ne fonctionne pas.
C'est comme si on passait la journée avec un quarantenaire blanc en costard et qu'on critiquait le fait qu'aucun flic ne contrôle ces papiers... et qu'à la fin de l'article on dise : ah, si il avait été "typé magrébin" on l'aurait contrôlé cinquante fois.
Mais n'est ce pas amusant de voir que la presse (pas si régionale d'ailleurs) critique constamment la presse qui n'est pas "bolorisée" d'user du contexte et de le faire dans le seul but d'excuser
"le contexte, la presse régionale s'en serait fichu comme de l'an 40"
Plus exactement, elle aurait mis en avant un tout autre contexte, une OQTF peut être, l'idéal. Mais aussi que son arrière grand père était venu en France en 1930, aggravant la crise de 29, qu'il avait travaillé au black, qu'il n'avait pas travaillé du tout, qu'il avait pas été gentil avec sa femme, qu'il portait des santiags, qu'il avait côtoyé une méga bassine (ah non, je me suis trompée de colonne).
J'ai oublié: qu'il était bronzé alors qu'il ne faisait pas de ski. Suspect, donc.
En fait, je ne comprends pas en quoi donner un contexte ce serait chercher des "excuses" ?
En rien. Le drôle de goût est voulu c'est une démonstration de la part de Pauline Bock.
Quand l'auteur d'un fait divers n'est pas arabe, noir ou musulman la presse fait son travail.
Quand les syndicalistes sont de la FNSEA ou de la police c'est la même chose.
C'est pire que ça.
Il faut, pour comprendre cette chronique, avoir lue les précédentes.
Lorsque l'interpelé a des origines arabes et/ou est musulman, les journalistes sont les porte-voix des services de police (casier judiciaire épluché et étalé alors que là, on a un "quasi-inconnu" des services de police, il était donc connu...). On parle (peu) d'une victime tuée, d'un drame alors qu'on aurait parlé de meurtre voire de massacre, on aurait parlé de barbarie et d'ensauvagement. On aurait interrogé les victimes qui se seraient épanchées sur leur souffrance. Les circonstances atténuantes auraient été aggravantes.
Ce prisme de lecture biaisé des journalistes (pas seulement ceux des sphères Bolloré/Drahi) est devenu tellement évident pour Pauline Bock qu'elle pense que tous les lecteurs d'ASI sont au diapason de son œil aiguisé. Perso, je n'ai pas arrêté de m'agacer tout au long de la lecture de cet article. Je n'avais pas entendu parler de cet homicide à Rodez et j'ai très vite compris que le meurtrier n'était pas immigré de couleur ou musulman. Et puis, c'est Rodez.
On ne peut toujours pas corriger ses fautes d'orthographe. ASI, s'il vous plaît, un effort pour ajouter cette fonctionnalité SVP !