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La presse contaminée par la contagion
Il y a des mots qui portent bien leur nom. Depuis la Révolution du Jasmin, on observe une contagion du mot contagion. Promenant leurs projecteurs de Tunis au Caire, les médias l'ont tous à la bouche, et ils se le refilent aussi facilement qu’un herpès buccal.
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Derniers commentaires
Chaque hiver a sa contagion et son virus...
L'hiver dernier, c'était le H5N1... là, c'est la révolution qui est contagieuse et "l'intégrisme" dont on parle comme d'un virus (surtout en Egypte).
L'hiver dernier, c'était le H5N1... là, c'est la révolution qui est contagieuse et "l'intégrisme" dont on parle comme d'un virus (surtout en Egypte).
Le mot "contagion" rentre également dans le cadre des épidémies hivernales de grippe et diverses infections dont le "pic épidémiologique" est attendu début février pour un "seuil" qui a débuté fin décembre.
L'association de la peste me semble abusif, mais peut-être y a t-il une sorte, du coup, de contamination, ou de crainte, du discours sur la santé hivernal annuelle sur la politique étrangère?
Des fois, que celà venait par retour par chez soi, gripper le pouvoir... Qui n'a pas manqué d'ailleurs d'éternuer...
L'association de la peste me semble abusif, mais peut-être y a t-il une sorte, du coup, de contamination, ou de crainte, du discours sur la santé hivernal annuelle sur la politique étrangère?
Des fois, que celà venait par retour par chez soi, gripper le pouvoir... Qui n'a pas manqué d'ailleurs d'éternuer...
"Mais sa démarche ne fut pas super bien accueillie". Pourquoi pas "très" bien ? Contagion du langage "jeune" (lui-même contaminé par celui des marchands) jusque dans les chroniques linguistiques ? C'est peut-être un sujet d'étude intéressant pour la prochaine.
Un mot pour vour remercier de ne pas avoir mis trois petits points dans le titre.
Oh que oui, ce mot est important!
«Contagion se dit par excellence et absolument de la peste. On a besoin de grande police en temps de contagion.»
Besoin de police au point d'élever des murs gardés par l'armée pour éviter la contagion. Et de bouc émissaire
Dans notre monde, les murs s'élèvent pour d'autres « contagions ».
Contaminer: «souiller par un contact impur.»
Contamination par maladie contagieuse. À tel point que se mettre en situation d'être touché par l'hérétique porteur de la nouvelle religion, être souillé dont le contact salissait celui qui le touchait, ce qui sous-entend accepter une relation avec lui, amenait un village entier tout droit au bûcher et au feu purificateur, après un passage par la case torture (N'avoue jamais, jamais, jamais, jamais...).
Là, ça vaut le coup de citer Naomi Klein (La stratégie du choc): « Selon les articles qu’il fit paraître à l’époque, le Dr Cameron croyait que la seule façon d’inculquer à ses patients de nouveaux comportements plus sains était d’entrer dans leur esprit afin d’y briser les anciennes structures pathologiques. La première étape consistait donc à "déstructurer". L’objectif, en soi stupéfiant, était de faire régresser l’esprit vers un état où, pour reprendre les mots d’Aristote, il était comme "une tablette où il n’y a rien d’écrit", une tabula rasa. (…) Si les politiques avaient pour but d’extirper le collectivisme de la culture, la torture pratiquée dans les prisons cherchait à l’extirper des cerveaux et des esprits. Ainsi que l’affirmait la junte dans un éditorial de 1976: "Les esprits doivent être nettoyé eux aussi, car c’est là que l’erreur prend naissance." De nombreux tortionnaires se donnaient des airs de médecins et de chirurgiens. ...ils administraient [les traitements de choc] comme des médicaments aux prisonniers qui, dans les camps étaient souvent désignés par le mot apestosos au sens de sales, malades, voire pestiférés. Ils entendaient les guérir de la maladie du socialisme, de l’envie de se tourner vers l’action collective. Les traitements étaient atroces, certes, et risquaient même de se révéler mortels - mais le tortionnaire agissait pour le bien du patient. "Quand un bras est gangrené, il faut le couper, non?" répondit un jour Pinochet, agacé, en réaction à des critiques touchant ses violations des droits de l’homme. »
D'où l'impérieuse délation (chère à nos gouvernants aussi) comme preuve de la non contamination.
La révolution est considérée par tout pouvoir comme une maladie contagieuse et conséquemment, en tant qu'affidés, « les titreurs considèrent la situation avec les lunettes des gouvernements en place, de l'ordre établi, de tous ceux qui craignent le mouvement. »
« Aux yeux des titreurs, la Révolution est une fièvre. Mais (circonstance atténuante) qui se transmet comme la peste plutôt que le SIDA, épidémie irrésistible, malédiction supérieure qui emporte l'une après l'autre, presque malgré elles, des foules sans cerveau et sans intentions. »
« Comme la plupart des penseurs politiques de l’époque, les Pères fondateurs (de la constitution des États-Unis) se méfient de la "populace", supposée être "abrutie et stupide" (Rousseau), "dégradée par des emplois qui la condamnent à des pensées viles et basses", incapable en somme de se détacher de ses préoccupations journalières ou de "s'élever par ses méditations jusqu’aux principes d’une sage politique" (Mably). Or le gouvernement de la populace, c’est la "démocratie pure", un gouvernement, selon Burke, où "la majorité des citoyens est capable d’exercer l’oppression la plus cruelle sur la minorité" au nom d’une conception pervertie de l'intérêt général. » (Lacorne)
Animal impressionnable forcément manipulé par des tribuns experts en éloquence. « Ils crient, ils tempêtent, ils foudroient, ils mêlent le ciel et la terre, et pensent avoir fait grand trait, quand avec une larme à l'œil, qu'ils ont à leur commandement, pour conclusion ils s'écrient: "Massacrez, massacrez, mettez à sac et à sang cette nouvelle et détestable religion puisque le magistrat n'y met ordre". » ( Etienne Pasquier, 1600 ).
« Sans cesse comparé à un vol qui élève l'orateur puis, par contagion, soulève l'auditoire, gonfle les cœurs et les âmes d'un enthousiasme viril, l'éloquence devrait être "ce noble feu" (Charpentier, 1683) qui a "forgé les foudres dont Périclès renversait et brisait tout ce qui lui faisait résistance", "cette ardeur" qui a ensuite "enflammé" les orateurs romains. (…) La liberté des républiques antiques, désordre permanent et dynamique, ouvre la possibilité d'une hiérarchie non fixée par avance, où les "âmes royales" des "bien-disants" peuvent se donner "carrière": "La manière du gouvernement a seule engendré tant de grands personnages, parce que cette puissance de la parole les rendait comme maîtres de la volonté du peuple. De là vient qu'on leur donnait le nom de dêmagôgoi, qui veut dire les conducteurs du peuple, parce que, effectivement, ils le conduisaient où ils voulaient." (Charpentier, 1683). (...) Derrière l'exaltation de la liberté antique se fait jour une fascination à l'égard de cette espèce de corps à corps verbal de l'orateur avec la force animale de l'auditoire populaire... (…) La figure de l'Hercule gaulois* prend là sa véritable signification: l'"animal à cent tête" est le monstre qu'il vainc et domestique, le forçant à plier sous un joug en principe spirituel pour s'enchaîner harmonieusement dans la forme communautaire. » (Merlin-Kalman)
Dénonçons donc ces « populistes » qui soufflent sur les braises de la peste émotionnelle de ces peuples animaux « au risque » de propager par contamination de la langue la contagion révolutionnaire qui mettra à bas toutes ces oligarchies qui savent ce qui est bon pour nous.
Et dans la foulée, dénonçons aussi ces étymologistes éthyliques qui dévoilent le pouvoir que nous volent les mangeurs de mots.
Vade rétro, Anne-Sophie.
*Hercule, cet Hercule gaulois qui, chez les Gaulois était honoré comme le dieu de l'éloquence et non plus comme celui de la force brutale. Il est représenté avec une chaîne d'or attachant à sa bouche les oreilles d'auditeurs captivés par ses paroles. La douce force persuasive de l'éloquence permet de convaincre sans vaincre.
«Contagion se dit par excellence et absolument de la peste. On a besoin de grande police en temps de contagion.»
Besoin de police au point d'élever des murs gardés par l'armée pour éviter la contagion. Et de bouc émissaire
Dans notre monde, les murs s'élèvent pour d'autres « contagions ».
Contaminer: «souiller par un contact impur.»
Contamination par maladie contagieuse. À tel point que se mettre en situation d'être touché par l'hérétique porteur de la nouvelle religion, être souillé dont le contact salissait celui qui le touchait, ce qui sous-entend accepter une relation avec lui, amenait un village entier tout droit au bûcher et au feu purificateur, après un passage par la case torture (N'avoue jamais, jamais, jamais, jamais...).
Là, ça vaut le coup de citer Naomi Klein (La stratégie du choc): « Selon les articles qu’il fit paraître à l’époque, le Dr Cameron croyait que la seule façon d’inculquer à ses patients de nouveaux comportements plus sains était d’entrer dans leur esprit afin d’y briser les anciennes structures pathologiques. La première étape consistait donc à "déstructurer". L’objectif, en soi stupéfiant, était de faire régresser l’esprit vers un état où, pour reprendre les mots d’Aristote, il était comme "une tablette où il n’y a rien d’écrit", une tabula rasa. (…) Si les politiques avaient pour but d’extirper le collectivisme de la culture, la torture pratiquée dans les prisons cherchait à l’extirper des cerveaux et des esprits. Ainsi que l’affirmait la junte dans un éditorial de 1976: "Les esprits doivent être nettoyé eux aussi, car c’est là que l’erreur prend naissance." De nombreux tortionnaires se donnaient des airs de médecins et de chirurgiens. ...ils administraient [les traitements de choc] comme des médicaments aux prisonniers qui, dans les camps étaient souvent désignés par le mot apestosos au sens de sales, malades, voire pestiférés. Ils entendaient les guérir de la maladie du socialisme, de l’envie de se tourner vers l’action collective. Les traitements étaient atroces, certes, et risquaient même de se révéler mortels - mais le tortionnaire agissait pour le bien du patient. "Quand un bras est gangrené, il faut le couper, non?" répondit un jour Pinochet, agacé, en réaction à des critiques touchant ses violations des droits de l’homme. »
D'où l'impérieuse délation (chère à nos gouvernants aussi) comme preuve de la non contamination.
La révolution est considérée par tout pouvoir comme une maladie contagieuse et conséquemment, en tant qu'affidés, « les titreurs considèrent la situation avec les lunettes des gouvernements en place, de l'ordre établi, de tous ceux qui craignent le mouvement. »
« Aux yeux des titreurs, la Révolution est une fièvre. Mais (circonstance atténuante) qui se transmet comme la peste plutôt que le SIDA, épidémie irrésistible, malédiction supérieure qui emporte l'une après l'autre, presque malgré elles, des foules sans cerveau et sans intentions. »
« Comme la plupart des penseurs politiques de l’époque, les Pères fondateurs (de la constitution des États-Unis) se méfient de la "populace", supposée être "abrutie et stupide" (Rousseau), "dégradée par des emplois qui la condamnent à des pensées viles et basses", incapable en somme de se détacher de ses préoccupations journalières ou de "s'élever par ses méditations jusqu’aux principes d’une sage politique" (Mably). Or le gouvernement de la populace, c’est la "démocratie pure", un gouvernement, selon Burke, où "la majorité des citoyens est capable d’exercer l’oppression la plus cruelle sur la minorité" au nom d’une conception pervertie de l'intérêt général. » (Lacorne)
Animal impressionnable forcément manipulé par des tribuns experts en éloquence. « Ils crient, ils tempêtent, ils foudroient, ils mêlent le ciel et la terre, et pensent avoir fait grand trait, quand avec une larme à l'œil, qu'ils ont à leur commandement, pour conclusion ils s'écrient: "Massacrez, massacrez, mettez à sac et à sang cette nouvelle et détestable religion puisque le magistrat n'y met ordre". » ( Etienne Pasquier, 1600 ).
« Sans cesse comparé à un vol qui élève l'orateur puis, par contagion, soulève l'auditoire, gonfle les cœurs et les âmes d'un enthousiasme viril, l'éloquence devrait être "ce noble feu" (Charpentier, 1683) qui a "forgé les foudres dont Périclès renversait et brisait tout ce qui lui faisait résistance", "cette ardeur" qui a ensuite "enflammé" les orateurs romains. (…) La liberté des républiques antiques, désordre permanent et dynamique, ouvre la possibilité d'une hiérarchie non fixée par avance, où les "âmes royales" des "bien-disants" peuvent se donner "carrière": "La manière du gouvernement a seule engendré tant de grands personnages, parce que cette puissance de la parole les rendait comme maîtres de la volonté du peuple. De là vient qu'on leur donnait le nom de dêmagôgoi, qui veut dire les conducteurs du peuple, parce que, effectivement, ils le conduisaient où ils voulaient." (Charpentier, 1683). (...) Derrière l'exaltation de la liberté antique se fait jour une fascination à l'égard de cette espèce de corps à corps verbal de l'orateur avec la force animale de l'auditoire populaire... (…) La figure de l'Hercule gaulois* prend là sa véritable signification: l'"animal à cent tête" est le monstre qu'il vainc et domestique, le forçant à plier sous un joug en principe spirituel pour s'enchaîner harmonieusement dans la forme communautaire. » (Merlin-Kalman)
Dénonçons donc ces « populistes » qui soufflent sur les braises de la peste émotionnelle de ces peuples animaux « au risque » de propager par contamination de la langue la contagion révolutionnaire qui mettra à bas toutes ces oligarchies qui savent ce qui est bon pour nous.
Et dans la foulée, dénonçons aussi ces étymologistes éthyliques qui dévoilent le pouvoir que nous volent les mangeurs de mots.
Vade rétro, Anne-Sophie.
*Hercule, cet Hercule gaulois qui, chez les Gaulois était honoré comme le dieu de l'éloquence et non plus comme celui de la force brutale. Il est représenté avec une chaîne d'or attachant à sa bouche les oreilles d'auditeurs captivés par ses paroles. La douce force persuasive de l'éloquence permet de convaincre sans vaincre.
Et si la presse internationale avait sciemment contaminé (oups, pléonasme), les manifestants d'Egypte, et tentait à présent de le faire auprès des Syriens et des Jordaniens ?
A force de montrer des révolutionnaires heureux sur les écrans, le bonheur est contagieux, non ?
http://anthropia.blogg.org
A force de montrer des révolutionnaires heureux sur les écrans, le bonheur est contagieux, non ?
http://anthropia.blogg.org
" Qui dit contagion dit maladie, non ?" Pas tous les dicos ! Par exemple le Littré, qui ne donne qu'en deuxième sens " communication d'une maladie par contact ...", et qui place en premier la contagion des idées : " l'extension que certaines idées religieuses, sociales, politiques prennent parmi les peuples à un moment donné ". Et de citer Mirabeau : " Il est une contagion dans les mouvements passionnés ". Mais je pinaille, et il n'est pas certain que le Littré soit le livre de chevet des chroniqueurs démédia. Aussi suis-je enclin à vous rejoindre dans votre excellente analyse !
Quel plaisir renouvelé de vous lire Anne Sophie ! Un instant de détente studieuse et souriante.
A propos de tâte-vin, tâtez ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=i7fdq4kDPVA
Après le romantisme attendri et parfumé, il faut bien dire la vérité, nos journaleux n'aiment pas trop que le peuple "populiste" s'agite. On sait comment ça commence, on sait pas trop où ça finit. D'où le mot "contagion" qui exprime bien la peur que ça s'étende, cette vilaine maladie. Quel autre mot vont-ils trouver pour nous dire que bon, ça a assez duré cette plaisanterie, il est temps de rentrer à la niche?
Je n'écris jamais sur les forums, mais je prends la plume exceptionnellement pour signaler une faute d'orthographe:
superéthylomojax
superéthylomojax
Même tâche d'huile et réplique sonnent bien négatifs.
Dans la presse anglophone, je lis plutôt vague et feu de forêt et se répend comme une traînée de poudre, feu et eau nettement plus purificateurs que les microbes contagieux.
Mais si on google en anglais contagion associé à unrest ou protest, c'est drôle ça, on tombe sur des articles de l'année dernière sur les grèves en Europe, surtout en Grèce.
Dans la presse anglophone, je lis plutôt vague et feu de forêt et se répend comme une traînée de poudre, feu et eau nettement plus purificateurs que les microbes contagieux.
Mais si on google en anglais contagion associé à unrest ou protest, c'est drôle ça, on tombe sur des articles de l'année dernière sur les grèves en Europe, surtout en Grèce.
Je joue encore avec mon nouveau joujou, et voici la courbe de la contagion ( à ne pas confondre avec une courbe de température, autre allégorie entendue ce matin à la radio " la fièvre ne retombe pas au Caire ..." on est bien dans le registre de la maladie !)
Bien aimé cette chronique Anne-Sophie !
Bien aimé cette chronique Anne-Sophie !
Une de vos meilleures chroniques, Anne-Sophie.
En plein dans le mille.
En plein dans le mille.
Merci pour la chronique, une de mes préférées.
Bon si je résume très rapidement: les journalistes se sont mis à la place des pouvoirs en place et comme un changement non désiré par un gouvernement n'est pas bien, on parle de contagion et de maladie (désolé si je raccourcis toute votre démonstration).
Que dirait alors un journaliste qui se place du côté des manifestants/révolutionnaires? Y a-t-il un terme à connotation positive pour rendre compte de la situation? Quel serait-il? Et alors, pourquoi les journalistes ont tendance à se mettre du côté du pouvoir en place? Cette dernière question déborde peut être de l'analyse de mots.
Bon si je résume très rapidement: les journalistes se sont mis à la place des pouvoirs en place et comme un changement non désiré par un gouvernement n'est pas bien, on parle de contagion et de maladie (désolé si je raccourcis toute votre démonstration).
Que dirait alors un journaliste qui se place du côté des manifestants/révolutionnaires? Y a-t-il un terme à connotation positive pour rendre compte de la situation? Quel serait-il? Et alors, pourquoi les journalistes ont tendance à se mettre du côté du pouvoir en place? Cette dernière question déborde peut être de l'analyse de mots.
Merci Anne-sophie, à croire qu'un contigent de cons t'a miné...La contagion du mot contagion dans la presse illustre la facilité qu'a un virus nommé conformisme à se propager...Conforme parce que les journalistes qu'on forme s'y conforment? Les médias seraient-ils en train de nous préparer un anti-virus pour éviter que la terrible maladie de la révolte populaire ne vienne nous atteindre?
Merci donc pour ce décryptage qui permet de mettre en lumière les intentions cachées derrière les mots, aussi anodins et inoffensifs qu'ils en aient l'air...
Merci donc pour ce décryptage qui permet de mettre en lumière les intentions cachées derrière les mots, aussi anodins et inoffensifs qu'ils en aient l'air...