202
Commentaires

La règle et le garnement

Enfin. Enfin, cinq ans après, dans les cordes, à deux doigts de la porte

Derniers commentaires

Je propose de rebaptiser le chef-d'oeuvre de Grimm ( Blanche-Neige et les sept nabots ) en: Blanche-Neige et les sept personnes à déficit centimétrique.
Vous évoquez la soudaine et tardive "insolence" de Pujadas à l'égard de Sarkozy. Son insistance et la pression exercée sur ce dernier m'ont également paru surprenantes (par exemple concernant ses promesses jamais tenues). En fait, en lisant l'article de François Bonnet dans Médiapart, article qui est en quelque sorte le prolongement du vôtre, il m'est apparu que ce questionnement "approfondi" restait pourtant bien superficiel et qu'il était sans doute destiné à donner l'impression d'une investigation tatillonne, tout en laissant dans l'ombre l'essentiel : c'est à dire l'affaire Karachi, l'affaire Woerth- Bettencourt, etc, etc. Ainsi, on exige les aveux du "branleur" bling-bling afin de mieux masquer les soupçons d'entreprises criminelles qui pèsent sur ce voyou, comme vous dites, et son gang mafieux.
C'est justement quand on voit la pugnacité toute récente de Pujadas qu'on se dit que le vent a vraiment tourné...
Je vous demande de vous arrêter

A force de taper sur l'ambulance, vous allez finir par faire trouver l'agonisant sympa


Par contre Monsieur Daniel, soyez logique

Dites-nous TOUT ce que vous savez sur tous les candidats.

Que nous n'ayons plus AUCUNE surprise.

Quoique pour la date du mariage de Hollande et de sa compagne,
on peut attendre un peu
[quote=Daniel]Le Fouquet's, il n'aurait pas dû. Le yacht, il n'aurait pas dû. Casse toi pauv'con, il n'aurait pas dû. Son fils à l'EPAD,

Je trouve assez dingue de se permettre de mélanger une vie la vie privée du Président (Fouquet's, yacht) avec une insulte à citoyen et un abus intolérable.

Vous ne faites que participer à la "pepolisation" de la politique, la vie privée des politiciens ne nous regarde pas, que je sache il n'a tué personne, ni rien fait de pénalement répréhensible. En revanche il aurait du s'excuser auprès du dit "con" et présenter sa démission une fois son fils écarté de l'EPAD.

Triste époque.
Nicolas le repenti s'est donc une fois de plus battu la coulpe sur la poitrine de son ex-épouse : Fouquet's, Paloma, c'est d'lafaut'à Cécilia.

Sauf que ...
Rappelons-nous la romance de Nicolas l’abandonné. Cécilia l’avait lâché pour de bon. Mais, dans un dîner chez Séguéla – quoi de plus romantique – une sulfureuse chanteuse à voix fluette le charma. La liaison secrète éclata au grand jour à Disneyland ! Puis, nos deux tourtereaux, volèrent vers la fascinante Égypte à bord d’un Falcon 900 de … l’ami Bolloré. Direction Louxor où il loge avec sa belle maîtresse dans un « Old Winter Palace ». Qui a payé ? On ne sait… Puis un coup d’aile vers Charm-el-Cheikh, la bien nommée, puisque, avec le charme incarné par Carla, il va séjourner dans la luxueuse résidence pied dans l’eau du cheikh d’Abou Dhabi. La suite du Président l’accompagnait dans un Falcon de l’ETEC. Mais, pour la partie officielle du voyage – accompagné de Kouchner, Sarkozy alla dire un bonjour à Moubarak au Caire – on fit venir un A319* !

Presque dans la foulée, mais il avait fallu rentrer à Paris pour les vœux de 2009, on retrouve les deux amants, accompagné du fils de la dame, à Petra en Jordanie. Images pitoyables du gamin sur les épaules du concubin. Le séjour, lui-même, se passe à Aqaba, dans une résidence du roi Abdallah. Inversion par rapport à l’Égypte, la rencontre officielle avait eu lieu avant la partie privée.

Le Mexique fut sans doute un point culminant de l’ambiguïté. Les 8 et 9 mars, voyage des plus officiels. Mais, par la bande, on apprend que le couple Sarko-Bruni anticipe de 48 h. Grande surprise, on voit le couple présidentiel verre de blanc à la main, alors que Sarko prétendait ne pas en boire (bien qu’il ait, un certain jour, confondu vodka et eau plate pour refaire le sketch de l’eau ferrugineuse). Et ils se retrouvent dans un hôtel appartenant à un certain Roberto Hernandez Ramirez, un milliardaire soupçonné de narco-trafic. Quant à la note, l’élysée prétend qu’elle a été prise en charge par l’état du Mexique qui dément en prétendant que le séjour avait été financé par "un groupe d'entrepreneurs mexicains".

Et Marrakech et le Palais Royal de Jnane Lekbir ont longtemps aimanté les Sarkozy-Bruni, où ils ont mangé halal avec leur hôte, Mohammed VI.

Le nombriliste sortant, s'il avait voulu démontrer qu'il était incapable de se hisser à la hauteur de la fonction présidentielles, ne s'y serait pas pris autrement. Imagine-t-on une seconde un de ses prédécesseurs, un soir de victoire, incapable de dépasser des soucis domestiques ?
Interrogé sur l'affaire de son fils Jean, qu'il a voulu placé à la tête de l'EPAD, le chef de l'Etat a expliqué que le président du quartier d'affaires est forcément un conseiller général, ce qui expliquerait qu’il ait songé à son fils, lui-même conseiller général à Neuilly-sur-Seine.

Tout cela est tout simplement faux : il n'y a aucune obligation, ni même une habitude à cela.

En 54 ans d'existence, l'EPAD a la plupart du temps été présidé par des fonctionnaires ou bien par le maire de Puteaux, dont le tiers du territoire se trouve sur le périmètre de La Défense (voir la liste des présidents sur Wikipédia).

Le 1er conseiller général a voir présidé l'Etablissement public a été... Nicolas Sarkozy lui-même en 2005 ! Alors président du conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de l'économie, il a tenu à prendre la présidence de l'EPAD. Une première qui s'explique par la volonté de Nicolas Sarkozy d'avoir le contrôle sur le 1er quartier d'affaires d'Europe. L'année suivante, en 2006, il lance en effet le "plan de renouveau de La Défense" qui accorde de gros avantages aux promoteurs pour agrandir ou construire de nouvelles tours. La crise de 2008 met un sérieux coup de frein à ce plan. En 2009, il tente de placer son fils à la tête de l'EPAD, sans doute pour garder la main sur son grand projet de président.

Nicolas Sarkozy a donc menti sur ce point.
Je suis d'accord avec votre chronique. Je crois que la mise en scène de Sarkozy par lui-même a intrigué en 2007.Ce n'est plus le cas aujourd'hui.Cela ne "marche" plus.
Arrêtez de faire du Todd-bashing! Un type qui écrit: " Je ne pensais pas qu'un jour il y aurait en France deux candidats d'extrême-droite à la présidentielle, dont un soutenu par l' Allemagne" ne peut pas être entièrement mauvais! Imaginez -le en conseiller du président Mimolette 1er! Tous les scénarii à crever de rire sont possibles!
Je n'attends qu'une chose, le départ du petit caporal, ne serait-ce que pour une raison : pour avoir le plaisir de voir tous ces politiques veules et carriéristes, ces journalistes courbés, les copains et les coquins, se retourner contre leur maître actuel.

Je vous dis qu'on pourra se payer de bonnes tranches de rigolade !!
Le 20e de cavalerie est vengé.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Très belle chronique ! Vivement qu'on en finisse et que soit donne un bon coup de balai !
Carla Bruni déclare que ce sont des gens modestes.

Si ça se trouve, leurs montres Patek à 30 000 euros (chaque), c'est des contrefaçons achetées au marché. Et puis on les imagine bien le soir s'ouvrir (soi-même, sans maître d'hôtel) une brique de soupe poireaux-pommes de terre et s'installer devant la télé.

Beau billet Daniel, c'est cinglant comme j'aime.
Sarkozy n'est plus qu'un masque grimaçant qui n'exprime plus que du mensonge et de la bassesse et Fabius était un peu en dedans pour le moucher ,il n'a pas voulu rentrer dans le jeu de quilles du chien fou et je le comprends, mais c'est toute la difficulté avec Sarkozy ... garder son sang froid devant les énormités proférées et les attaques minables.
Il ne fera pas le poids devant Hollande si jamais il parvient au 2eme tour ( sarko j'veux dire )
Vivement le printemps.
Un exemple d'"aveuglement (très) volontaire médiatique": A l'instant dans l'émission très populaire, style café du commerce, de radio-beauf (RMC) " les grandes gueules" ( oui, je pratique l'épectase): Invité perpétuel, un des grands maîtres de la banalisation du FN, Gilbert Collard.Voici ce que ça donne ( je n'ai pas tout noté): Mélenchon, c'est maintenant le Sarkozy de gauche; ou bien: " Ceux qui s'apprêtent à voter Hollande savent désormais qu' ils éliront Mélenchon 1er ministre. Je ne me suis jamais autant demandé ce qui pouvait bien se passer dans les écoles de journalisme.
Bravo Daniel. Juste bravo. Pourquoi? Par-ce-que vous parlez juste et dans votre billet vous résumez tout ce que pense la grande majorité des électrices et électeurs.C'est un plaisir de vous lire en général mais ce matin vos propos sont particulièrement les bienvenus. Merci et belle journée à vous et à toute votre équipe.
Hélas, je ne partage pas votre analyse sur le ressaisissement de la profession (au mieux) ou sur le vent qui tourne (et pas la girouette, comme chacun sait).

Pujadas et les autres journalistes n'ont pas fait la critique des comportements du Président Sarkozy. Ils ont mis en scène l'expiation des fautes et la rédemption comme ultime tentative de sauvetage.

L'opération est concertée, c'est évident. En conséquence, elle ne passe pas.

C'en est drôle.

Un. C'est ridicule dans la forme. Contrition du visage comprise.

Deux. Le Président se défend sur des détails et pas sur l'essentiel. Le Fouquet's, un problème de lieu. L'Epad, pas de rémunération à la clé. Bolloré, une amitié, on ne me demande pas de montrer que les politiques menées ne lui ont pas profité, etc...

Heureusement, c'est difficile un oral.

Difficile quand on parle aux Français comme à des enfants. Difficile quand on parle mal le français. Difficile quand on parle mal des Français. Il ne les rencontre pas, il "fait du terrain". Quand il ne les insulte pas. Y compris sur leur physique.

Il y encore du boulot. Ça commence à urger.
Bien dit:
Il se défend
mais
il ne s'excuse pas.
En particulier, il dit que c'est la faute des autres.
Cécilia a dû avoir les oreilles qui sifflaient.
Je me souviens de la campagne de 2007. Je me souviens de Charlety.
Il y avait un MEPRIS profond de quasiment tous les journalistes pour Ségolène Royal,
ils ne cessaient de la ridiculiser, et à côté, de vanter Sarkozy comme si c'était le don
de Dieu fait à la France, on aurait dit des fans de Claude François autorisés à
suivre leur idole.
Je me souviens du petit sourire narquois AUTOMATIQUE quand ils parlaient de Royal.
Ce mépris des journalistes (et d'un bon nombre de dirigeants socialistes) était ressenti
comme une insulte envers les gens. Parce que mine de rien, Royal savait parler au
"peuple de gauche". Quand on se moquait d'elle on se moquait de ceux à qui elle parlait.
Elle était peut-être ridicule pour les personnes titrées et les journalistes
mais il y avait un vrai enthousiasme.
Il y avait un vrai enthousiasme pour Sarkozy aussi et seul celui des gens de droite était
transmis à la télé, magnifié, rendu légitime, alors que celui des gens de gauche était
ridiculisé. Soutenir Sarkozy était porteur d'espoir et signe de raison, soutenir Royal..
tout l'inverse. les choix éditoriaux, les silences, transparaissaient, moi j'arrivais juste d'autres
pays aux journalistes moins serviles et j'avais l'impression de voir de la propagande.
Dans la catégorie "journalisme brosse à reluire", je rappelle l'émission d'Yves Calvi il y a une semaine ou deux, dont le 1er sujet fut:
la viande halal
20mn d'émission d'entrée de jeu, avec large voix laissée au représentant du FN.
Bruno Lemaire d'ailleurs faudrait repasser ses paroles pour comparer avec ce que dit Sarkozy maintenant...
zut tous mes messages ne sont pas au bon endroit... :s dsl
Tourner la page du sarkozysme, oui, mais pour quoi d'autre ? La sauce hollandaise ?
En matière de servilité, nous n'avons encore rien vu (encore que), il suffit de voir les campagnes de propagande de l'Obs', Libé, Marianne pour DSK puis Hollande, tout en plaçant sous l'éteignoir la vraie gauche.
A part sur @SI, qui a entendu parler des politiques sociales au Venezuela ou en Equateur, qui a enquêté sérieusement sur les économistes de garde qui conseillent Hollande, qui a lu et réagi aux éditos serviles d'un Joffrin qui applaudit aux 75% d'imposition alors que le FdG a été le premier à parler des 360.000 € de plafond au dessus desquels ce serait 100 % ? Qui a noté que les médias n'ont parlé que 48 heures à l'avance du MES alors que tout était joué ?
Sarkozy a été le président des riches, Hollande sera s'il est élu le président de la bourgeoisie et de la middle class favorisée qui ne craint pas la mondialisation car ce ne sont pas elles qui sont touchées de plein fouet.
Et qui l'aura dans l'os une fois de plus ? Le pauvre, l'ouvrier, l'intérimaire...
Quand c'est la droite qui dirige, les médias jouent la molle opposition de façade, quand ce sont les socialistes en peau de lapin, c'est la servilité affichée. A tous les coups ils gagnent.
"Qu'on oublie ces cinq ans, pendant lesquels on ne pouvait plus regarder notre pays en face."

voilà une phrase qu'elle est bonne, tout y est , merci d'avoir traduit aussi simplement ce que je ressentais et que je n'ai jamais réussi à dire aussi simplement.
Nicolas Sarkozy n'est pas revenu hier soir à TF1 sur les incidents de Bayonne pour s'excuser de leur avoir dit : "Je suis ici incognito avec MAM, alors SVP, lâchez-moi les Basques !" avec le succès que l'on sait ...

On peut toujours attendre :-)
Ben j'aurais pas du regarder, comme la plupart de ceux qui commentent ici,
car j'ai trouvé Sarkozy en grande forme et Fabius en dessous du niveau de
la mer... et franchement ça m'a foutu les glandes car je voyais le score
dans les sondages de Sarkozy monter, monter, monter ... à chaque réplique.
La piteuse prestation de Fabius hier face au machin ne peut que nous faire imaginer l' étrillage en règle qu'un Todd ou qu'un Mélenchon auraient infligé au nabot. Quant à la salutaire autopsie de la servilité médiatique que souhaite Schneidermann, ce n'est certainement pas le P.S. qui pourra l'initier: Sa nécrose intellectuelle me semble désormais en phase terminale. C'est Méluche ou rien.
[quote=Daniel Schneidermann]Ce qu'il ne faudra pas oublier, ce qu'il faudra autopsier un jour, c'est l'aveuglement volontaire médiatique, qui a rendu possible ce cauchemar national. C'est, chez nous, parmi les journalistes, ce noeud de confort et de conformisme, de terreur et de servilité, qui a dissimulé au pays, avant et après 2007, le vrai visage du voyou. Comment d'autocensure en silence, il advient qu'on peut un jour, dans un vieux pays démocratique, et devant les corps constitués, ceindre le grand collier de la légion d'honneur à Scarface, ou, si l'on est indulgents, à Billy the kid.

Voilà qui annoncerait, s'il ne la renvoyait aux calendes grecques, une autocritique en milieu médiatique impossible autrement que par son autodestitution. Aussi bien est-ce là ce qui explique le différend Bourdieu-Schneidermann. Le journaliste ne pouvait accepter l'analyse par le sociologue de l'autisme médiatique (les journalistes écrivent pour les journalistes) qui en l'occurrence a donné l'élection présidentielle que l'on sait. Ce qu'il ne reconnaît pas plus aujourd'hui qu'il ne pouvait, hier, l'accepter. Car s'il envisage désormais ce qui apparaît comme une épuration "chez nous, parmi les journalistes", cela est loin de s'ordonner à une mise en question de l'ordre médiatique lui-même en son essence. Alors que Bourdieu, avant de produire sa critique de l'extérieur, ou plutôt du côté des lecteurs, du champ journalistique, avait su procéder, lui, à une critique immanente à son champ propre de l'enseignement. Au lieu de quoi, sur @si nous assistons, par la promotion de Todd et Lordon, sinon aussi de Mélenchon, au redoublement journalistique de la puissance scolastique*. L'intérêt du site, toutefois, non négligeable, réside en ses contradictions donnant lieu notamment à d'éloquents retours du refoulé: tel celui du 9:15 d'aujourd'hui.

*Rien de plus parlant à cet égard que l'appellation de "garnement" choisie en titre pour désigner notre candidat-président.
Je n'ai pas vu l'émission mais la tonalité générale sur les forums indique quand même qu'il aurait été brillant, impressionnant.

Je ne sais pas si ça peut faire changer les choses dans le résultat final mais en ce qui me concerne je sais faire la différence entre un avocat (ce qu'il est) capable de convaincre d'une chose et de son contraire avec le même brio d'avec un bilan, une gestion au quotidien d'un pays, ainsi qu'une personnalité qui transparait.

Est-ce que les Français feront dans l'ensemble ce genre d'analyse ou est-ce qu'ils se laisseront prendre encore une fois par son talent d'orateur et de débatteur, qui fait sans doute de lui le meilleur dans le genre ? C'est toute la question.
Magnifique! Chaque mot peut être voté car c'est là,en quelques lignes,la somme des raisons pour lesquelles on déteste ce type.Même si,bien sûr,chacun d'entre nous peut avoir d'autres raisons.......Le mépris présidentiel pour l'école et les hôpitaux,la main mise sur la justice et les médias,l'arrogance du puissant attaquant les faibles,immigrés,Roms,pauvres"assistés".
.Enfin ,lui parti,seront évacués ceux qui ont dérapé en son nom,les Morano,Wauquiez,Guéant,Guaino,NKM,Douillet ....la liste est longue.Mais n'oublions jamais qu'avant la grande délivrance,il y a le 22 avril et le 6 mai.
Bonjour
Tout est dit Daniel.
Qu'il aille au diable, mais que ce sera dur de rattraper toutes ses c…
Ah non pas d'accord on n'oublie pas, les erreurs c'est fait pour apprendre, comment le machin a pu être président, c'est l'occasion de changer quelque chose, une telle connivence affichée avec les médias ce n'est plus possible, et Pujadas a fait du Pujadas, lui as 'il parlé de l'affaire woerth, karachi ? les nominationqs de france télévision ? le must étant fog allant jusqu'a le tutoyer bah oui quand le naturel ....
Je ne sais plus qui a dit: "Les journalistes, d'abord ils lèchent, puis il lâchent, enfin ils lynchent ».

Pujadas (qui a fini par épuiser toute sa salive) ne fait que se conformer à cette tradition bien française.
Je n'en ai vu que qinze minutes hier soir avec mon fils de 7 ans. Sur l'aveuglement médiatique, mon fils m'a stupéfait. Comme il ne comprenait pas tout ce que notre grand leasder national disait, il s'est intéressé au décors, au cadre, etc. Et à un moment donné il m'a dit, en parlant de la journaliste qui interrogeait Sarkozy sur le fouquet's, le yatch et cie: "dis pas, pourquoi elle a peur, la journaliste?". "De quoi parles-tu", lui dis-je interloqué. "bah oui, dès que Sarko dis un truc pour lui répondre, on croirait qu'elle s'excuse". Si un gamin de 7 ans peut voir la servilité journalistique à l'égard de notre petit père des peuples, en effet, l'aveuglement depuis 5 ans ne m'en semble que plus frappant.
Quant à moi, une autre chose m'a frappée: le mépris social qui suinte de ce type, même quand il veut la jouer modeste. Mais avez-vous entendu ce qu'il a dit sur la personne qui ne voulait pas se faire serrer la main au salon de l'agriculture? Il a dit, avec une condescendance incroyable, qu'elle n'avait pas un physique avenant, qu'elle s'exprimait avec un vocabulaire des plus châtiés (ah, ah, l'ironie) en disant "touche-moi pas, tu me salis". Bref, il a moqué un homme issu d'un milieu probablement populaire, ayant râté sa vie puisque n'ayant pas une rolex. Et après, de se présenter comme le candidat du peuple. On rêve. (au fait, dans la princesse de Clèves, probablement le vocabulaire utilisé est des plus châtiés, mais comme il ne faut plus le faire lire et qu'on a tout fait pour casser l'école...)
Un 9-15 aveuglant de lucidité !

Je me demande seulement s'il aurait pu réussir l'épreuve de Français qu'il compte imposer aux immigrés arrivant chez nous. C'est assez désespérant. Mais bon, les élites, il aime pas bien ça.
Alors, j'ai rien raté hier soir... et c'est tant mieux. Ce minable n'a pas seulement bénéficié des faveurs démédias mais de 53% des votants qui, aujourd'hui, méritent largement la trouille qu'on leur fait pour leur pognon. Tout ceci peut se réparer. Ce qui ne se réparera pas c'est le purin qui a éclaboussé la France avec les chiures des Mignon, Buisson, Hortefouille et leur clique. Ceux-là ont eu un rôle beaucoup plus pernicieux que les primates contre lesquels le "bon peuple" s'exerce au chamboule-tout.
Il aurait pas du:
Faire des promesses sur l'Afghanistan
Aller en Lybie
Trier les figurants pour ses déplacements
Aller chez un dealer au Mexique
Nous faire er refaire le coup de sa "p'tite famille"
Laisser partir Euronext
S'occuper des régionales plutôt que de La grèce
Virer des préfets pour un oui et un non
Faire presseion sur les médias quand ça fuite
Couvrir Mam, woerth
Etre cul et chemise avec bettancourt
Garder au secret tous les documents de Karachi
Remettre la france dans l'otan
Ne pas écouter les syndicats sur kes retraites
Nommer les présidents de l'audiovisuel publique
Se servir de yade et daty comme bouclier pour la diversité
Placer ses copains et ex ministres un peu partout
Jouer les sauveurs de crise
Mentir comme un arracheur de dents
Monter sur des talonettes
Se faire brancher carla par seguela
Passer sa lune de miel à Eurodysney
Lancer le débat de l 'identité nationale
Garder des ministres condamnés pour racisme
Prendre l 'opposition pour des cons
Modifier l'équilibre des religions de 1905
S'énerver conte un marin pêcheur
Se déplacer avec son armada de falcon et d'airbus
Boucler les villes de ses dèplacements
Enterrer la taxe carbone
Autoriser les jeux en ligne
Réformer la constitution pour autoriser le parlement à faire autre chose que des lois, de la morale
Faire son bouclier fiscale
Se représenter
Être président

Non exhaustif, donnons des idées de questions aux journalistes
pujadas sort sa réglette ?
les mouches changent d'âne...
OK pour le Fouquet’s et le yacht, vu que c’est Cécé qui était à la manœuvre afin de le faire passer pour leprésidendesriches, oh la s…, la s… !*

Ok pour kastoipaukon, où c’est sa spontanéité émotive et sentimentale qui a tiré la première, oh la vilaine.

Mais pas OK pour l’Epad, où ce fut une entreprise réfléchie et poursuivie malgré cent cinquante mises en garde par des gens de son bord (sauf ceux qui escomptaient une part du gâteau). « Oui mais eu, là aussi j’ai une excuse : c’était pour offrir un cadeau à fifils, pour me faire pardonner d’avoir été un père quasi aussi absent que fut le Pal ».

Nous aura-t-il fait iech la teube avec sa vie privée, lui !

Quant à la servilité des nombreux pujadas, elle ne perdra pas un gramme en passant au service de Fromage Dur 1er.

* Pour qu’elle l’ait largué au moment d’enfin investir l’Elysée et exercer le pouvoir par mari interposé, fallait-il qu’elle en ait marre de lui !
Hier soir, je n'ai vu que le passage où il explique pourquoi il n'a pas vu de la malice à pousser fiston Jean à l'Epad. Grandiose, l'explication. C'est parce qu'il n'y avait AUCUN avantage à en tirer !!!! Pas de salaire, pas de bureau, pas de voiture avec larbin. Il a vu de la lumière et il a pensé que ce serait bien que fifils y soit.
Il parait que l'émission a duré 3 heures. S'il y a autant de perles pendant toute sa durée, il faudra la garder au fond du coffre pour faire peur aux petits-enfants pas sages qui ne travaillent pas bien à l'école !
Pujadas a sorti sa réglette !?
Sensible comme je suis, j'ai bien fait de pas regarder.
Connaissant sa férocité, il a dû lui fracasser les phalanges.
Pour mieux comprende Pujadas, il faut faire un peu d'étymologie.
En Inde, Puja, c'est la cérémonie d'adoration de la divinité, et Das signifie serviteur. On comprend mieux le personnage. (Mais je pense que qu'elle que soit la divinité, il sera toujours le serviteur dans la cérémonie de l'adoration, il est juste en train de comprendre que la divinité actuelle tombe de son piédestal.)
Mais surtout pas de commentaires sur les rites, respectons la sainte religion télévisuelle. (celle qui étourdit le téléspectateur pour qu'il absorbe mieux sa dose de pub)
Il regrette le Fouquet'sssssss ?? En effet, la prochaine fois, il fêtera sa victoire à Versailles ! :-)))

SEMIR
ps. vous avez remarqué tous ces cheveux blancs et ce visage pâle hier (sans oublier les traits du visage) ?
ça n'arrange pas d'être président...
Alors, l'émission avec "Les nouveaux chiens de garde", c'est pour quand?
On ne peut pas être plus clair......Merci Daniel.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.