Lacombe en conflit d'intérêt selon les soutiens de Raoult
Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses de Saint-Antoine (à Paris) était ce 28 mars aux côtés d'Edouard Philippe pour commenter la progression de l'épidémie de Covid-19. Ces derniers jours, on l'a vue critiquer les méthodes de Didier Raoult. Elle reçoit en retour des accusations de conflits d'intérêts avec les labos pharmaceutiques.
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La rubrique Cheknews de Libé ressemble de plus en plus à une machine à laver.
Que des médecins puissent légalement être rémunérés par des labos pour de la "promotion commerciale" en dit long sur la qualité de notre législati(...)
J'ai une amie qui étais délégué médicale (comprenez commerciale pour médecin). Elle faisait très bien la différence entre les petits cadeau commerciale (les stylos a l’effigie du labo...) et les cadeau bien plus douteux (bouteille de champagne valant(...)
L'Université d'été d'Anticor en 2019 à Nantes a consacré un de ses ateliers aux conflits d'intérêt dans le domaine de la santé. Si je peux me permettre, en complément de cet article, je suggère aux lecteurs/ices de ce fil de prêter attention aux prop(...)
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Le problème ce que le Dr Lacombe n'a pas été aussi virulente contre d'autres confères qui présentent des projets concurrents.
De plus elle a été employé de l'INSERM ,l'INSERM dont le chef est le mari d''Agnès Buzyn et L’INSERM est favorable à la méthode CRISPR pour élaborer un vaccin....
Conflit d'ego : Mr Lévy et sa femme , déjà elle même en conflit d’intérêt ! étaient opposés à la création de l 'unité de recherche à Marseille , les 160 millions octroyés à Didier Raoult pour monter son unité de recherche sont autant d’argent qui ont échappé à l’INSERM.
Je suis tout à fait allergique aux complotistes , à la médiatisation mais là , on peut aussi se demander de l'indépendance de ces médecins qui s'expriment.
La parti pris contre Raoult de ASI est d'ordre de la méthodologie ou relève de l'intuition, d'attaque ad hominem ... ?
On pourrait cependant s'attendre à une retenue scientifique et pas à une course à une notoriété médiatique suspecte.
OU SONT LES MILLIARDAIRES Alors Que le tiers-état,les cols BLEUS, les hussards de la république sont au front, prennent tous les risques,infirmières ,médecins,caissières ,camionneurs,enseignants au péril de leur vie face à l’épidémie. Le clergé fait du télé travail donnant ses instructions à distance. Mais pire encore où est l'ARISTOCRATIE, les milliardaires ont disparus comme des moineaux à l'ILE de Ré, aux caïman bien à l'abri du corona virus. Chers amis journalistes pouvez vous enquêter sur cette aristocratie, sur Bernard Arnaud,Lagardère ,Drahi, Bolloré que font il de leur magot pour sauver notre humanité,à qui ils font tant de mal en endoctrinant à l'aide de leurs journalistes de cour qui nous inculquent l' inefficacité de l’impôt qui nous aurait permis d'acheter des masques, des respirateurs,du repos pour tout ces travailleurs à risque. Je lance donc un appel aux journalistes pour savoir comment l'aristocratie vit le confinement? Et nous informe sur leur mode de vie et leur futures décisions.
Il faut savoir que les tests de nouveaux produits pour mettre en évidence des effets encore hypothétiques ) ne peuvent généralement pas être faits dans les labos de recherche sans collaboration avec les laboratoires qui les fabriquent, pour la simple raison que le produit n'est pas disponible par ailleurs et que de plus le secret industriel ne permet pas d'avoir tous les détails du dit produit. Malheureusement la diminution constante des crédits et des postes pour les organismes de recherche et les universités a l'effet pervers de multiplier ce type d'expertise pour avoir des sous et négliger la recherche notamment fondamentale. Ce problème se situe bien sûr en amont de la recherche clinique.
Pourquoi les labos indemnisent Lacombe et non pas l'hôpital qui supporte les essais thérapeutiques des médicaments ? Cette personnalisation pose question.
Ouvrez n'importe quel livre de mathématiques de seconde, vous y trouverez un chapitre intitulé "échantillonnage" qui est d'un niveau très simple mais suffisant pour vous convaincre par vous même qu'avec son échantillon de 60 malades le gourou du jour obtenu des résultats qui prouvent .... rien du tout.
Ou alors vous aurez démontré que les éditeurs de livre de maths font partie du grand complot contre le génial savant qui a raison contre tout le monde ...
L'article semble un peu à décharge. Bizarrement, si les mêmes conflits d'intérêt étaient reprochés au Professeur Raoult, je ne suis pas certain que votre traitement aurait été identique.
Il est vrai qu'être soutenu par Joachin Son-Forget n'aide pas. Mais être détesté par Cohn-Bendit, ça compense largement, non ?
"est-ce que Karine Lacombe a raison sur le fond ?"
ben... tout dépend de ce qu'on considère comme le fond.
le respect de la méthodologie scientifique n'est pas forcément le critère essentiel de l'éthique médicale.
Par exemple, toute cette méthodologie tend à évacuer l'effet placebo, pour privilégier l'effet du produit. Mais dans la relation thérapeutique, l'effet placebo, la confiance du patient envers le médecin et du médecin envers son ordonnance jouent un rôle considérable dans la guérison.
Il me semble que la même discussion avait eu lieu sur les " experts" de l'aéronautique.
Et, sur des sommes beaucoup moins spectaculaires, ça se pose aussi pour le monde de l'édition et celui de l'enseignement.
Donc … on attend quoi pour en conclure que certains secteurs ne peuvent pas être un business ?
Ah, oui, j'oubliais, si on dit ça, ça fout tout en l'air… excusez-moi, je suis un peu étourdie ces temps-ci.
L'Université d'été d'Anticor en 2019 à Nantes a consacré un de ses ateliers aux conflits d'intérêt dans le domaine de la santé. Si je peux me permettre, en complément de cet article, je suggère aux lecteurs/ices de ce fil de prêter attention aux propos d'une des intervenants sur ce sujet à partir de 36:00 dans la vidéohttps://www.youtube.com/watch?v=11oKeEZm7xU&feature=emb_logo
La qualité du son est mauvaise mais les propos instructifs.
On aborde pas ici le cas de Madame Lacombe mais mène une réflexion sur ce qui alimente les échanges sur ce forum. Pour avoir suivi les travaux de cette université d'été j'y ai notamment appris que la base "transparence santé" est notoirement incomplète d'une part parce que les personnes concernées ne l'abondent pas comme elle devraient le faire et surtout parce que des organismes faux nez (fondations, associations) créent par des labos permettent en organisant des manifestations pour les professionnels de santé voire des patients d'abonder des financements qui échappent totalement aux radars de la dite base. J'ai suggéré aux journalistes de Mediapart qui ont mené une intéressante enquête sur les conflits potentiels d'intérêts des membres du conseil scientifique de recenser ces acteurs inconnus du grand public, enquêter sur leurs actions et financements. Un travail différent mais peut-être aussi difficile que celui qu'on l'on mènerait sur les dissimulations fiscales...
J'ai une amie qui étais délégué médicale (comprenez commerciale pour médecin). Elle faisait très bien la différence entre les petits cadeau commerciale (les stylos a l’effigie du labo...) et les cadeau bien plus douteux (bouteille de champagne valant un SMIC...). Suite a la crise du mediator, la loi a changé et les deuxièmes type de cadeaux étais interdit.
Dès le lendemain, les labo avait une stratégie pour contourné la loi et continué d'arrosé les copains...
Mon amie a du renoncer a ce travaille très bien payé qq mois plus tard, la pression (implicite bien entendu) étant de plus en plus forte pour qu'elle accepte de faire comme les collègues et fasse passé un certain nombre de truc sous la table (y compris elle-même éventuellement).
Donc le problème de la corruption en medecine ne date pas d'hier et n'est pas prêt d'être résolue. Dans le cas present je suis a peu près sur que si on cherche du coté de Raoult on trouvera quelques "financement" pour lui aussi.
"il serait presque bizarre, hélas, qu’un virologue n’ait pas de liens avec Abbvie ou Gilead»"
Il me semble que le principal est dit.
"Je ne fais pas la promotion de ces laboratoires, qui ont besoin de nous, médecins, pour savoir comment nos patients prennent leurs traitements et ce qu’il faut améliorer."
Si elle collecte ces données dans le cadre de son travail, pourquoi n'est-ce pas l'hôpital qui est rémunéré?
Si je comprends bien, cette doctoresse ""a raison mais sa parole est discréditée.
Donc pas si sûr que le fait qu'elle ait "raison" soit si pertinent que ça.
Surtout si elle caracole aux basques du premier sinistre.
La rubrique Cheknews de Libé ressemble de plus en plus à une machine à laver.
Que des médecins puissent légalement être rémunérés par des labos pour de la "promotion commerciale" en dit long sur la qualité de notre législation qui est tombée au niveau de celle d'un république bananière.
Friedrich-Gustav-Jacob Henle avait proposé une « théorie des germes » pour expliquer l'origine des maladies en 1840. Sauf que c'était un peu trop tôt.
Il n'est pas toujours bon d'avoir raison avant les autres dans la communauté scientifique, surtout si on ne peut avoir de preuves irréfutables
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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j'ai l'impression que vous n'avez pas une idée très claire de ce qu'est l'indépendance, qu'il s'agisse d'un journaliste ou d'un médecin. Le simple soupçon d'un lien d'intérêt entre un organisme privé et une personne détenteur d'une responsabilité et d'une parole publique suffit à entacher cette parole. La démocratie ne peut reposer que sur ce lien de confiance entre la personne publique et les citoyens. Donc la question de savoir si elle a raison à tel ou tel moment est secondaire.
Non, accuser quelqu'un de conflit d’intérêt permet de récuser la parole de quelqu'un très facilement, surtout lorsque l'on ne comprend rien au fond du débat.
Et c'est pour cela d'ailleurs que les complotistes en rafole (mais aussi Cash Investigation).
Un expert d'un sujet n'en a rien a faire si celui en face est en conflit d'interet ou pas, car il connait son sujet, et comprendra très vite si on lui raconte des conneries ou si cela a un sens.
Le problème, ce n'est pas l'effet sur "les experts", mais sur les décideurs et/ou le grand public (consommateurs).
Croyez-vous qu'une firme rémunèrerait grassement ces gens-là si elle ne les considérait pas comme des moyens d'influence ?
Notre société crève de la corruption maquillée en dons, cadeaux, défraiements, en rémunérations hors sol de conférenciers ou de prétendues prestations de services...
Libre à vous de trouver cela normal.
Les labos ont de toutes façons besoin de médecins pour leurs recherches. Le seul moyen qu'il n'y ai aucun conflit d’intérêt serait de n'avoir que des médecins salariés a 100% pour le labo.
Mais es-ce que les labos pourrait continuer a faire leur travail efficacement sans contact avec des médecins qui ne sont pas sur le terrain ?
Je ne suis pas spécialiste, je n'ai pas la réponse, mais j'ai l'impression que ceux qui dénoncent les labos non plus.
D'autres moyens pourraient exister. Mais il faut plus d'imagination ou réellement chercher des alternatives.
L’État pourrait, par exemple, prélever une taxe sur les labos qui abonderait un fond dont l'objet serait de rémunérer des médecins qui seraient ensuite, parallèlement à leur travail, mis à disposition des labos pour ces conseils et interventions ponctuels. Cela permettrait de s'assurer par une rotation que ce ne sont pas toujours les mêmes qui collaborent et, par absence de relation financières directes, nous assurerait une plus grande indépendance des médecins dans cette activité.
Ensuite, lorsque ces mêmes médecins prendraient une position publique nous n'aurions pas à nous poser cette question.
... bref, un système de fous, d'islamo-gauchistes comme le pratique depuis des décénies .... les USA...oh wait! Ces communistes prélèvent 10% des bénéfices sous la forme d’impôts versés à une caisse dirigée (initialement) que par des scientifiques et dont l'argent est redistribuée (sans savoir d'où il provient) à des labortoires de recherche indépendants !
Merci Offset pour votre intervention.
Pour info, le système de recherche français consiste à faire porter la charge des salaires des chercheurs aux citoyens/collectivités mais d'orienter les thèmes de recherche en faisant financer leurs sujets de recherche SOUS CONDITIONS ou "programmes ciblés" par le privé. Même dans les comités de l'ANR 100% financées par nos impots, des professionnels -nommés "chef d'entrerprise"- y siègent et y donne leurs avis... sur des recherches qu'ils avouent REGULIEREMENT ne pas comprendre. Pas un citoyen ou un député y siège, cherchez l'erreur. Après, on comprend mieux pourquoi Sako, holland et Macron recoivent Sukerberg, Microsoft and cie qui viennent "financer" la recerche française alors qu'ils ont des chercheurs aux US...
Deuxième paramètre, il y a encore 20 ans, chaque chercheur recevait une somme identique chaque année qui en moyenne couvrait les dépenses d'une recherche de base (certes il fallait économiser parfois, mutualiser) qui GARANTISSAIT l'indépendance car il n'y avait pas à plaire à des admnistratifs, des poliqituqes ou des compagnies privées pour avoir de quoi mener des recherches. Maintenant, seuls les 20% de chercheurs "excellents" (oui ça se décrète : Darwin ou Einstein n'aurait pas sruvécu 3 ans dans le système actuel) sont financé en tirant le gros lot (500 k€ à 1 million pour 3-4 ans), soit trop de pogons dnas 99% des cas pour que les dépenses soient mesurées et bien pensées, pendant que les autres 80% de chercheurs n'ont... rien (oui vraiment RIEN, 0 €). biensûr, l'excellence passe par la comm' comme le fait Raoul pour survire, la falsification (cf les multiples fraudes des dernières années) ou le brossage de poil des compagnies privées pour se garantir une rente de fonctionnement.
...signé un chercheur en sciences "dures" (perso, je m'en sors en me faisant financer mes recherches par des états étrangers ... dingue non ? Tout parallele avec RT, Marianne et cie est fortuit...ou pas)
Peut être qu'un jour un journaliste et le public s'intéressera à ce sujet : le financement de l'indépendance, notamment et surtout de la recherche.
vous parlez au nom de l'expert et non du citoyen. Le fond du débat peut être compris par n'importe quel citoyen un tant soit peu éduqué. Le rôle de l'expert est précisément d'éclairer le citoyen pour qu'il puisse se faire une opinion et décider. C'est cela la démocratie. Et le conflit d'intérêt mine la parole de l'expert et la démocratie.
Certes, les conflits d'intérêts n'aident pas le citoyen lambda à faire confiance aveuglément. Mais c'est malgré tout le fond qui est le plus important. On doit pouvoir simplement se baser sur la qualité des arguments pour juger, même si cela est plus compliqué que de faire simplement confiance à la parole d'un expert qui serait exempt de tout soupçon de conflit d'intérêt.
La solution idéale pour éviter tout conflit d'intérêt serait d'être dans un système de salaire à la personne à la Bernard Friot, ainsi les revenus des experts ne dépendraient d'aucun labo. Ça serait à mon sens idéal.
Pour autant, tous les experts ne seraient pas pour autant d'accord sur tout. Il est probable qu'une situation comme celle-là, avec Raoult, Lacombe et leurs détracteurs respectifs puisse tout-à-fait arriver même dans un cadre de salaire à vie pour des raisons autres que le conflit d'intérêt... financier en tout cas. Car on pourrait toujours accuser Raoult ou Lacombe de vouloir se faire mousser, de passer pour des héros ou autre. Il faudrait donc malgré tout en revenir à la base : le fond du discours, les arguments.
Au moins dans ce cas, y serait-on peut-être obligés.
Sauf la grande tendance de cette recherche des conflits d'intérêt se concentre sur les conflits d'argent en cachant (car cela les dérange) les autres conflits d'intérêt qui sont aussi puissants:
- le conflit d'intérêt idéologique : mettre un chercheur engagé sur un sujet à faire de la recherche sur ce même sujet risque d'orienter ses résultats (exemple d'un labo engagé contre le glyphosate et qui fait des analyses glyphosate, exemple d'un labo engagé contre le nucléaire et se dire indépendant...)
- un conflit d'intérêt que j'avais loupé mais que je redécouvre avec Raoult: le complexe de dieu. J'ai une intuition, je pense avoir raison avant tout le monde, je le proclame sur les réseaux partout, je ne peux pas me renier donc je construis l'expérimentation pour prouver ce que j'ai dis (à peu près le contraire de la démarche scientifique)
Bien sûr mais dans ce cas on part avec un handicap car la suspicion jettera le doute sur les arguments utilisés. Voilà tout. C'est un peu comme le discours des éditorialistes clamant tous leur indépendance à l'égard du Groupe auquel il appartient mais s'exonérant d'avoir un seul instant l'idée d'enquêter sur le dit groupe...
Dans ce cas, on propose quelque chose de mieux, ou on la ferme.