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"L'Allemagne ne cédera pas"

L'Allemagne veut-elle prendre le contrôle de l’Union Européenne ? L'Europe est-elle en train de se germaniser ? Depuis quelques jours, l'Allemagne est sur le banc des accusés, coupable de psychorigidité, de défaut de solidarité avec les pays du Sud… bref, coupable de la crise de la dette qui s'enlise.Y a-t-il une montée antigermanique pour ne pas dire germanophobe ? Notre émission économique tente cette semaine de dépecer les idées reçues, de comprendre la stratégie de l’Allemagne. Nous recevons trois invités cette semaine : Marie-France Garaud, ancienne conseillère du président Georges Pompidou dans les années 70 et qui garde un œil attentif sur le rôle et l’influence de l’Allemagne en l’Europe ; Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques, et fin connaisseur de l'Allemagne pour y avoir travaillé pendant plusieurs années. Enfin, Olivier Berruyer, actuaire, auteur du blog "Les-crises.fr" et du livre Stop, tirons les leçons de la crise (et ce n’est pas fini, la preuve par les chiffres).

Derniers commentaires

@ Jerisback

J'crois qu'on a tous bien compris tes procédés rhétoriques qui consistent sans arrêt à prendre un morceau bien choisit d'un message même si ce n'est qu'une partie annexe du propos pour sans arrêt apporter une nouvelle contestation, quitte à déformer le propos jusqu'à faire dériver à l'infini le sujet

Ma saillie sur les découverts c'est mon sentiment personnel pas celui du front de gauche, dommage.

Ce message se rapportait à l'attaque que tu as fait sur les propositions d'Allais, les traitant d'irréalistes car selon toi les autorisations de découverts seraient indispensables / vitales.
Cette affirmation ( te plaçant donc dans le rôle du réaliste quand le prix nobel d'économie est lui l'irréaliste ) prend tout son sens quand on sait que des millions de français vivent très bien sans aurotisations de découvert ;)

De plus j'ai précisé que moi même je ne partageais pas les propositions d'Allais, je défends les propositions du front de gauche. Et les propositions d'Allais ne sont pas les propositions du front de gauche. Encore dommage ...

Donc en remontant de deux messages on voit bien comment tu déformes systématiquement pour toujours attaquer ( ou devrais-je dire troller ) ;)

J'ai juste cité les propositions d'Allais parce que 3 messages plus haut tu nous soutenais, sans bien sur fonder tes affirmations sur quoi que ce soit de tangible, que les banques ne pouvaient pas être rentables si on les séparait des marchés financiers.

J'ai expliqué que tu étais le seul à penser cette absurdité. Que les banques alors qu'elles ne jouaient pas sur les marchés financiers pendant 2000 ans ont toujours été parmi les entreprises les plus lucratives et qu'il n'y avait pas de raison que ça ait changé vu que l'ensemble de la population a besoin des banques.
En citant les propositions d'Allais, je montre que non seulement tu es le seul à affirmer une telle absurdité, mais que le seul prix nobel français en économie, carrément, lui pense au contraire que c'est tout à fait jouable vu qu'il propose une séparation encore plus stricte des activités bancaires que ce que ne propose le front de gauche.

Et si on remonte au 4ème message plus haut, on se rappelle que si tu as trollé et inventé cette histoire de non rentabilité des banques en cas de séparation de leurs activités traditionnelles et de leurs activités sur les marchés financiers, c'est parce que je t'expliquais que le front de gauche savait comment éviter qu'un défaut ( bancaire comme lehman brothers ou de l'état ) ne se répercute sur l'économie réelle. La séparation des banques et marchés financiers faisant justement partie de ce fameux bouclier social et des réformes que le front de gauche préconnisait en 2008.

Rappelons nous que ton autre argument, malgré qu'on te donne des liens qui expliquent la façon dont le système bancaire fonctionne, c'est que tu niais le recours de la part des banques à la création monétaire pour ses opérations de crédit. Tu nous as soutenu, et tu l'as évidemment inventé pour l'occasion, que quand les banques prêtent de l'argent à un client, elles l'empruntaient au préalable sur les marchés financiers. Tout ça évidemment pour continuer à nous raconter que les marchés financiers sont indispensâââââbles au fonctionnement des banques. Et donc qu'il était irréaliste de vouloir séparer les banques des marchés financiers ...

Evidemment je ne vais pas refaire tout l'historique de tes digressions et de tes nouveaux arguments multiples, changeant à chaque nouvelle réponse. C'est juste risible ;)

Dans l'episode Jerisback contre le monde entier, contre l'éducation nationale et les manuels d'économie, contre le front de gauche, contre Lordon, contre Todd, et même contre Maurice Allais prix nobel d'économie, il nous révèlera à tous la vérité vraie. Nous sommes tous dans une hallucination collective, mais Jerisback va tous nous réveiller et nous illuminer de la seule et unique vérité, il nous révèlera comment fonctionne réellement l'économie.

PS: bien évidemment son acharnement à défendre le rôle indispensable des marchés financiers envers et contre tout, même s'il faut traiter le monde entier de menteurs et d'hallucinés, ne veut absolument pas dire qu'il défend les marchés financiers, les rentiers, les riches etc ... Ce n'est qu'une pure coïncidence !
Vous r'prendrez bien un doigt d'Merkel m'sieur l'président ?
http://static.lexpress.fr/medias/991/507553_angela-merkel-nicolas-sarkozy-a-berlin-le-14-juin-2010.jpg

Quand Merkel impose ses choix, le nainbécile fait d'l'air avec son doigt...
http://static.lexpress.fr/medias/420/1_413.jpg

Merkel décide, Merkel execute
http://usd24.com/wp-content/uploads/2009/08/g8_summit_sarkozy_merkel.jpg

La guerre des doigts n'aura pas lieu
http://www.eitb.com/multimedia/images/2011/07/21/514657/514657_Sarkozy_Merkel_foto610x342.JPG

Suspens du jour : qui du doigt ou de la baffe ? :-O
http://www.tdg.ch/files/imagecache/468x312/story/sarko_1.JPG

Un doigt, ca va, deux doigts, bonjour les dégâts...
http://referentiel.nouvelobs.com/file/2510252.jpg

La France est un GRAND pays, Sarkozy AU-SSI !
http://www.mondial-infos.fr/wp-content/uploads/2009/08/nicolas-sarkozy-angela-merkel-300x206.jpg

Tapes m'en 5 si t'en veux pour 5 ans d'plus.
http://www.rue89.com/sites/news/files/assets/image/2011/08/1108_sarkozy_merkel_inside.jpg
quelle différence de culture entre Mme Garraud et les 2 messieurs Duval et Berruyer,;
Garraud est politique, parle projet, prise de décisions, souveraineté;

merci Anne Sophie pour sa remarque sur les guignols qui ont dit "Eva Joly est trop intègre, pas assez
politique "; Eva n'est pas un guignol et cela gène tout le monde, c'est "pathétique"
Suite au message de Sandy qui cite Allais (message : Re: "L'Allemagne ne cédera pas" à 08:27 le 05/12/2011)

Tout à fait, Sandy.
Autres énormes avantages de la proposition Fisher/Allais:
- gel de 2/3 de la dette publique
- recettes nouvelles pour l'Etat (de l'ordre de 70 à 80 Md€ par an)

(pour ceux qui ne connaissent pas : http://postjorion.wordpress.com/2011/11/04/215-resume100monnaie/ )
Sur le rapport sur la FEd dont il fut question:
http://sanders.senate.gov/imo/media/doc/GAO%20Fed%20Investigation.pdf

Un document qui décrit assez précisément les mécanismes de sauvetage mais surtout un véritable document retraçant avec précision au jour le jour les enchainements.
Très utile donc pour l'histoire ou pour croiser des infos, comme l'ont fait le NYT ou Bloomberg cité plus haut; qui permet de voir le double discours des banques, un optimisme de facde et un large sourire sourire, tout va bien, lorsque derrière elle emprunte le même jou des dizaines de milliards pour subsister.
Les infos que donnent le NYT sur la base de Bloomberg sont obtenus par une loi sur la transparence et l'accès aux informations du gouvernement. Bloomberg en use fréquemment. Loi infiniment nécessaire qui devrait figurer dans quelques programmes présidentiels, avis aux candidats.

Cela pourrait par exemple amener notre chère justice à revoir ses opinions; par exemple il y a peu un blogguer ou un site a été condamné pour diffamtion vis à vis de la SG pour avoir annoncé sa presque faillite. Et il est fort peu probable que le tribunal ait eut accès ou même ait eut l'idée d'aller voir les refinancements en cours à la SG. Mais qu'importe la condamnation est tombée, sur les bases de la continuelle jovialité de la SG. Le tribunal a t il observé précisément les variations su r les futurs, sur les dérivés par rapport à la publication de la micronouvelle? J'en doute aussi.
Je serai très intéressé de connaître les tenants et les aboutissants du jugement!
Un petit retour historique.

D'abord les banques étaient rentables seulement en gardant l'or des gens dans des coffres contre rémunération ..
Elles étaient encore plus rentables à partir du moment où les banques ont commencé à accorder des crédits aux gens avec l'argent qu'elles gardaient dans leurs coffres.
Elles sont devenues plus que jamais rentables à partir du moment où elles ont commencé à prêter même de l'argent qu'elles n'avaient pas en se basant sur le fait que tout le monde ne viendrait pas retirer son argent en même temps.
Et elles sont devenues encore encore plus rentable après la dématérialisation de la monnaie car cela leur a permit d'utiliser la création monétaire pour faire crédit.

Et Jerisback qui vient nous raconter que non, les banques ne sont pas rentables, tout ça pour essayer de justifier que la spéculation et les dérégularisations de ces 40 dernières années sont indispensables.

Suivant le cours de l'histoire, la spéculation avec l'argent des déposants n'est qu'un nouveau moyen d'augmenter encore plus leurs profits, mais n'a évidemment rien d'indispensable pour la rentabilité des banques.
"L'Allemagne ne cédera pas" d'après les dernières nouvelles du front de l'est ???. Il se peut...
gamma
Je m'étonne et pense comme un des comentaires précédents que l'émission n'était pas à la hauteur de nos expectatives. Le sujet est en effet polémique et comporte de véritables enjeux. Mais les intervenants ou le débat n'aura pas réussi selon moi à les mettre en lumière. En effet, je lis ce jour dans le IHT un article (German fear of inflation is not just a memory) qui parle de l'inflation, thème central de l'émission, et qui développe un point non moins central sur ce sujet. Les allemands ne veulent pas de l'inflation car ils sont ont davantage souscrit aux produits d'épagne que les français ou les américains et qu'ils pâtiraient plus fortement d'une augmentation des prix et d'une dévaluation de leurs encours. Lisant ca, je me suis dit que d'une c'est un argument important qui n'a pas été évoqué. Et de deux, les intervenants, économistes chevronnés qu'ils sont, doivent connaitre ce point.
Je ne vois, donc, à cette omission que deux plausibles raisons. Soit @si devient une émission de points de vues, idéologique ou l'on fait passer des messages, comme elle a été comparée plus haut à C dans l'air, avec des invités qui y pratiquent une forme de langue de bois sous couvert d'expertise, pour ne pas dire de comptoir, mais elle n'est plus cette émission de déconstruction, qu'elle avait a vocation a etre, avec des journalistes qui investiguent sur les manquements à l'intégrité intellectuelle, qu'offre a tous le brouhaha médiatique, soit soyons sympa offrons une porte de sortie, et comme cela a été dit dans le cours de l'émission, nous sommes trop autocentrés pour avoir considéré dans cette émission le point de vue de l'Allemagne.

Bien amicalement,
Je m'étonne et pense comme un des comentaires précédents que l'émission n'était pas à la hauteur de nos expectatives. Le sujet est en effet polémique et comporte de véritables enjeux. Mais les intervenants ou le débvat n'aura pas réussi selon moi à les mettre en lumière. En effet, je lis ce jour dans le IHT un article qui parle de l'inflation, thème centra de l'émission, et qui développé un point central sur ce sujet. Les allemands ne veulent aps de l'inflation car ils sont ont davantage souscrit aux produits d'épagnes que les français ou les américains et qu'ils patiraient logiquement d'une augmentation des prix et d'une dévaluation de leurs encours. Lisant ca, je me suis dit que d'une c'est un argument central qui n'a pas été évoqué. Que de deux, les intervenants, économistes chevronnés qu'ils sont, doivent connaitre ce point.
Donc, je ne vois à cette omission que deux plausibles raisons. Soit @si devient une émission idéologique ou l'on fait passer des messages comme elle a été comparée plus haut à C dans l'air avec des gens qui y pratiquent une forme de langue de bois sous couvert d'expertise, soit comme cela a été dit dans le cours de l'émission, nous sommes trop autocentrés pour avoir laissé passer un tel argument.
Là encore tu te méprends.

Ce dont je parle ce n'était pas de "sauver Lehman Brothers" en utilisant l'argent du contribuable pour payer ses pertes. Ca c'est une autre façon moins sournoise et plus voyante de socialiser les pertes. Voilà pourquoi sans doute cela a été écarté. Trop voyant ...

Ce dont je parle c'était de nationaliser nos banques tout en les séparant des secteurs financiers, de façon à ce que seuls ces secteurs financiers fassent faillite et de façon à ce que les déposants soient protégés, de façon à ce que la continuité des services bancaires soit assurée.

Avec de telles mesures, et quelques autres, ce sont les financiers qui auraient du subir les pertes, le reste de la société n'aurait pas payé le moindre centime.

Ce n'est pas le défaut en lui même qui a créé la catastrophe, ce sont les politiques menées par les gouvernements, qui au lieu de défendre les citoyens, l'emploi, les entreprises, ont cherché uniquement à sauver leur système et leurs privilèges, quitte à ce que cela se paye en récession et en chômage de masse, quitte à creuser encore plus la dette des états et à transformer la crise de la finance privée initiale en crise des dettes publiques, quitte à provoquer des chaos sociaux et politiques, quitte à faire s'effondrer 40 années de construction européenne.

Tout ce qu'il s'est passé les gens que tu méprises en les traitant d'irréalistes comme Lordon, comme Jorion, comme Todd, comme Généreux, eux ils avaient tout expliqué et ils avaient raison.
La foi elle est de ton côté, malgré les faits qui te donnent tort, tu insistes ...
Je n'ai pas à me justifier de ma solidarité. Il n'y a aucune solidarité à défendre comme tu le fais un système qui permet à qqs uns de dominer et d'exploiter tous les autres, au contraire en agissant unilatéralement, ce n'est pas contre nos frères et soeurs européens, mais c'est pour nous tous, il faut bien que qqun commence à résister qqpart, si ce n'est pas nous ça sera autre part et tant mieux, jamais on ne leur en voudra d'avoir eu le courage de résister les premiers.
Super emission.
A la 38eme minute. "si y en a qui y croivent...." il a eu son bac Olivier Berruyer ?
Le débat m'a paru intéressant et dynamique même si j'ai fermé mes cours d'Economie Politique depuis quelques dizaines d'années, et puis j'ai constaté que 'l'éminence grise" de pompidou n'avait pas perdu son humour très très caustique !

Sur le fond j'ai trouvé que l'actuaire se débrouillait bien par rapport à "alternatives économiques" mais il faudrait à mon avis une suite au débat pourquoi pas avec Emmanuel Todd et un autre volontaire ?

Enfin revenant d'un voyage culturel en République Fédérale d'Allemagne (mieux qu'Allemagne tout court à mon avis car c'est vraiment un Etat fédéral, si Berlin éternue les Länder ne s'enrhument pas forcément) j'ai apprécié l'objectivité forgée par l'Histoire des Allemands que j'ai rencontrés; et en plus je ne suis pas allé outre-Rhin puisque la Rhénanie -Westphalie où je me trouvais ( Trèves, Cochem, Cologne , Aix-la-Chapelle) est de ce coté-ci du Rhin !
Junker vient de critiquer le projet d'une Europe à deux vitesses, celle des pays plus respectueux des règles de dépassement et celle des pays plus lâches. Il oublie pourtant de dire que le Luxembourg forme à lui tout seul une Europe bien différente des autres pays, pour sa politique financière !!! Cleartream etc... Pfft , et dire que ce Junker dirige une importante institution européenne. Cette fiction de l'égalité entre l'Allemange et le Luxembourg !!! rien ne peut durer sur le long terme qui repose sur des fictions aussi grotesque. Qu'on mette le Luxembourg au dehors pour voir s'il pèse autant qu'il veut le faire croire. Le Droit oui, mais le droit repose sur les rapports de force et non sur des tricheries fondées sur des fictions juridiques.
@anne Sophie Bravo vous êtes mure pour animer une émission spéciale économie A la place de ligne jaune ?

Alternatives économiques n'a plus grand chose d'alternatif

A propos de l' Allemagne , rien n'a ete dit sur sa relation avec les E.U
Que peut on dire de la souveraineté d'un pays dans lequel il y a plusieurs bases militaires américaines .
(cf la page 2 de tous les astérix, la petite carte)
Une petite précision concernant ce qu'a dit M.F. Garaud au sujet d'AirFrance à qui on doit tordre le bras pour acheter des Airbus sous prétexte que le dollar est 30% moins cher que l'Euro. Je suis au regret d'écrire que ceci est faux.
Certes la flotte long courrier d'AirFrance est composée pour une bonne part d'avions Boeing mais ce n'est pas lié à la faiblesse du dollar face à l'Euro. La raison est ailleurs puisqu'il n'y a aucun gain sur le change dans les achats d'avion pour les Compagnies aériennes sachant que dans tous les cas les prix des avions sont libellés en Dollars US, que ce soient des Airbus ou des Boeing.
Illustrer la distorsion concurrentielle liée à la force de l'Euro en prenant l'exemple des achats d'Airbus ou de Boeing est une erreur totale.

Dans le même ton, un chroniqueur/journaliste de BFM TV a déclaré il y a quelques jours que le succès du salon aéronautique de Dubaï (encore de grosses commandes, notamment pour Boeing) était "facile" puisque les Compagnies aériennes ne payent rien avant la livraison des avions. Ceci est faux et archi faux. Il se trouve que le système fonctionne exactement comme l'immobilier avec des appels de fonds réguliers qu'on appelle des acomptes.

Il serait judicieux que les intervenants dans les médias (et de surcroît des journalistes) vérifient la véracité de ce qu'ils assènent devant les caméras et les micros.

Je ne voulais pas faire une leçon, juste rappeler à tous les ASInautes de bien se méfier de ce qui est dit, souvent sur un ton péremptoire, par les "connaissants" et les "spécialistes".
@si, vous pouvez anticiper une émission sur le modèle anglais dont on devrait entendre causer dans le poste d'ici peu, puisque les taux anglais sont passés sous les taux allemands...
Après le modèle allemand, le modèle anglais.
La spéculation contre l'Euro a bien fonctionné, des vrais partenaires, ces British!
Ah tiens tiens...on parle de défaut.
Olivier Berruyer a dit une chose très intéressante : "on ne va pas payer 30 ans d'incurie de nos gouvernements successifs"...
Et tiens tiens...c'est une idée qui fait son chemin en Europe.
Depuis avril, un film agite beaucoup le débat en Grèce : DEBTOCRACY
Et pour ce qui est de la France, une campagne a été lancé lors du contre-sommet du G20, reprenant la très bonne idée que l'on ne doit pas rembourser la "dette odieuse" : un audit citoyen sur la dette publique.
Et tiens tiens, personne n'en parle dans lémédias...
La troisième bonne nouvelle pour les bourses Sophie, c'est que nous sortons, surtout les américains d'un très long WE, fermé jeudi et 1/2 séance Vendredi sans statistique économique. Que tout allant très vite en nouvelles diverses, 4 jours, c'est très long et que les zinvestisseurs préfèrent se retirer avant le WE. On a beaucoup baisser, on remonte beaucoup.
Et quatrième bonne nouvelle, c'est que ce long WE s'est bien passé. Pas de terrorisme aux USA, venant fragilisé le Black Friday, l'institutionnelle vendredi qui suit le jeudi... premier jour férié des vacances avant Noël, grand messe du temple de la consommation, qui malgré un moral dans les stats dans les chaussettes a battu tous les recors de vente, même si la progression est inférieure à 2007.
Alors avec autant de bonnes nouvelles, c'est quoi la mauvaise....

Et bien c'est que dans le programme, La France était après l'Italie, et qu'aujourd'hui L'Italie semble avoir trouvé une solution.. Nous voila donc en pôle position....Mais rien ne viendra sauver La France avant mai2012, et l'adieu à l'UMP....parole de Chinois .... ((-;
Bonjour,

Encore une fois, je suis profondément choqué par cette réflexion du café du commerce, cette affirmation à l'emporte-pièce, ce coup de massue inébranlable et sans fin : le traumatisme atavique des Allemands face à l'inflation.
Je cherche beaucoup de sources sérieuses sur ce phénomène répété à l'envie par nombre de journalistes, politiques et économistes (à oui, vous avez remarqué aussi, pas un seul historien, sociologue ou anthropologue...mais passons) et il s'avère que je n'en ai jamais trouvé !
Alors si une seule personne peut me montrer un véritable travail scientifique, qu'il soit historique, anthropologique ou même sociologique, sur cette affirmation rocambolesque, je suis preneur.

Parce que cette vieille rengaine et sans nul doute dévastatrice : en regardant en 1924, on évite les trente dernières années et la conversion des élites allemandes (et européennes) aux sacrosaints principes du néo-libéralisme. En effet, l'inflation est chez eux un sujet d'effroi et il est pour eux hors de question de raboter les profits des rentiers, actionnaires et autres détenteurs de capital pour les beaux yeux du plus grand nombre. Nous ne trompons pas de sujet. C'est bien plus les convictions et les choix fondamentalement idéologiques des élites qu'un soit disant traumatisme qui sont déterminants dans l'affaire. Le problème n'est donc pas tant l'irrationnalité du peuple allemand que les positions politiques de leur classe politique.

NB : Quand on est amené à parler de ces questions, il pourrait être intéressant d'inviter un historien non ? Parce qu'une éminence grise, un journaliste et un "analyste", c'est un peu le ronron médiatique qu'on honore...même là où l'on tente de le décrypter (bien que les débats aient été très intéressants). Mais bon, c'est vrai qu'en ce moment, les historiens n'ont pas la côte et qu'on préfère inviter des "économistes" et des "journalistes" pour nous parler d'histoire (quand avant, il est vrai, on invitait Jacques Marseille, un bon gros historien de droite, néolibéral, pour l'entendre tout et rien dire, et le voir piétiner les travaux historiques...).
Donc @si, n'oubliez pas qu'il n'y a pas qu'Emmanuel Todd qui travaille sur les questions historiques...
Alleluia !

Olivier Berruyer a tout résumé ! De tête, il a dit: " j'ai 36 ans et je veux pas de 10 ans de récessions: il faut faire défaut" ce à quoi Duval à répondu "Attention, les rentiers, c'est aussi ceux qui ont des assurances vie".

Voilà la vieille Allemagne. Voilà les jeunes indignés ! La voilà, l'union sacré du Sarkozisme: les vieux et la bourgeoisie. Pas tous les vieux, ceux qui ont réussi à accumuler un petit bas de laine. Allez disons les Mélenchons ou Todds, qui ont avoués, dans une des émissions d'@SI, avoir leurs maisons secondaires et leurs petits conforts. Mais ceux sont les jeunes, le "salariat d’exécution" et les femmes (tps partiels) qui vont payés. D'ailleurs, on paye déjà: il y a en France 2.5 millions de stages qui n'ouvre ni à un emploi, ni à des droit sociaux, ni aux loi Faroux, ni à rien et pour 417,09€ (minimum). D'ailleurs, les jeunes le disent déjà: les derniers aux urnes, les premiers dans la rues. Alors, quand les jeunes occidentaux -qui n'auront fait que payé- seront la majorité politique du pays que va-t-il se passer ? Todd disait -encore chez @SI- que si les Bolchevics avait été si violent, c'est aussi parce que les structures de la Russie étaient violentes envers les jeunes.

Mais là, la bourgeoisie est aussi là. L'Europe a laissé faire la spéculation et maintenant si un état fait défaut il active les CDS qui emporterons l'ensemble des institutions financières. S'il est pensable de faire défaut -faire payer à la bourgeoisie et aux vieux les dettes de la bourgeoisie et des vieux, il est impossible d'accepter de faire écrouler tout le système financiers...

En attendant, le minimum retraite est à 742€, le RSA a 454,63 € et les jeunes de moins de 25 ans n'ont le droit à rien.
Très bonne émission !

A quand une autre émission sur l'économie, l'euro, et la finance ?

Merci !
Comme d'habitude, j'aurais envie d'écrire et de dire beaucoup de choses ...Ce ne sont pas les idées et l'inspiration, s'il en faut, qui me manquent, mais le sommeil.
J'ai déjà pensé créer un blogue sur le thème de votre émission, ou plutôt sur le les clichés et idées reçues des uns et des autres sur les Français et et les Allemands; peut être que je le ferai. Il y a un site en Allemagne, créé par Olivier, qui pourrait peut être, mieux que moi prendre en charge ce travail de désintoxication: http://www.connexion-francaise.com/. Je trouve que c'est du bon travail de fourmis, et sans doute pour pas beaucoup de thunes!
Ceci dit, et en quelques mots, ma réaction à cette émission fort intéressante, par le contenu et ses participants, tous:
Quand on écoute un truc comme ça, la tentation est forte de développer des idées, des analyses, des jugements, sur le thème de l'ALLEMAGE et de LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
Je n'en ai pas le temps et l'envie, bien que ... j'aurais envie, mais bon. Je voudrais simplement dire que mes voisins et mes collègues de travail ont un comportement à peu près semblable à ceux des français que je côtoie encore lors de mes séjours en France. il y a sûrement en Allemagne une sorte de bêtise environnementale, donc culturelle, qui consiste à penser qu'on est ici plus intelligent et plus travailleur qu'ailleurs, et que ce qu 'on a, on l'a parce qu'on y a droit et que si les autres ont moins, c'est soit parce qu'il sont fènéants, ou bien parce qu'ils ont fait des erreurs: Pech gehabt! (manque de bol). Ça veut dire que si tu en chie, c'est de ta faute et si les Grecs, les Portugais, les Espagnols et demain les Français en chient, c'est de leur faute: ils n'ont qu'à faire comme nous. Comme nous, ça veut dire que les retraités rigolent et roulent en Mercédes, les cinquantenaires sans enfants ont fini de payer leur maison, et les jeunes rament à 500-900 € par mois et ils regardent un peu drôle: ils se disent que c'est à cause de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal et de la France! Pas à cause de l'Irlande ou de l'Islande ...et encore moins à cause des USA, va savoir pourquoi, faudrait analyser. Maintenant, ces mêmes jeunes se mettent à acheter des Logan, parce que c'est moins chers et que ça tient la route, les parents disent que ce ne sont pas des vraies voitures, et pourtant, elles roulent: nouvelles Trabants.
Maintenant, faut dire que tous les "vieux" ne sont pas logés à la même enseigne: on voit des portiers, en équipe de nuit, ou bien des éboueurs qui travaillent encore à 66 ans et d'autres, à 55 ans, qui, par on ne sait quel miracle, sont à la maison, soignent leur jardins et font des procès à leurs voisins, parce qu'ils ont du temps: ce sont ceux là qui roulent en BMW, n'ont pas d'enfants, bien qu'en couple (c'est intéressant fiscalement même sans enfants). Bon, que dire d'autres? Les Turques et les Polonais sont sympas, ils travaillent plus pour moins, mais ils rigolent, eux! C'est peut être l'Allemagne de demain, ils font des enfants, ils sont bilingues, comme les Français d'ailleurs, mais il y en a moins, encore que si on compte les Francophones d'Afrique du nord et de un peu plus bas, on est peut être au niveau. En bref, l'Allemagne peut dominer l'Europe, mais les Allemands avec du sang bleu, d'origine purement germanique, disparaîtront bientôt. Ces gens peuvent gloser et péter comme ils veulent, très haut, tout le monde s'en fout, ils vont bientôt mourir: l'Allemagne sera bientôt étrangère aux Allemands.
Il faudra, le moment venu, tirer un coup de chapeau à la masse des pauvres Allemands, et, entre autres, aux enseignants des écoles de quartiers, qui prennent en charge avec coeur l'immigration de l'est et d'ailleurs avec enthousiasme et intelligence: ces gens là existent, il gagnent peu et ils souvent, ils aiment la France, parce qu'ils n'ont pas réalisé que les Français sont devenus des cons! Mais ça, c'est une autre histoire.

Je ne voudrais pas terminer cette petite participation au forum sans saluer une fois encore le travail de Maja, on a envie de dire: s'il te plaît, reste pareille, et continue, c'est bien comme ça! Mais je vois pas pourquoi je le dirais, ça n'est pas nécessaire.
Très bonne émission.

Seule critique: comme Wanda, j'ai été étonné de voir le débat éluder le role des banques privées.

Oliver Berruyer suggère un défaut des Etats européens. Est-ce que toutes les banques seraient capables d'absorber les pertes dans leurs bilans?

J'ai lu que les stress tests européens ne prenaient même pas en compte un défaut grec. Alors si on envisage un défaut de l'Italie, du Portugal, de l'Espagne ou de la France... il me semble qu'il faut prévoir de sérieux dégats. Et si une seule grosse banque fait faillite (sans Etat pour payer comme en 2007), on peut s'attendre à un effondrement en dominos du système financier mondial. Est-ce que je me trompe? Est-ce que Berruyer pense, comme Lordon, que l'effondrement du système bancaire est inéluctable et que les Etats rachèteront les banques pour les 0 euros qu'elle vaudront alors?
bon, aucun forum ouvert sur le fn, alors je fous ça là (mais je réitère ma demande d'un "truc" ouvert pour les @sinautes qui y mettraient des trucs qui leur semblent intéressants)

à écouter la marine (ce soir) sur FQ FI et le moove : la marine qui parle de son programme

ça dépote et ça décape... bien écouter, car ça ne fait que commencer !
L'émission est très bien, mais pourquoi n'est-elle pas présentée par DS ? Anne-Sophie me donne tout le temps envie de fermer mon navigateur... Suivre une émission présentée par AS est une souffrance de chaque minute. Heureusement que le sujet est intéressant... SVP donnez lui des chroniques, mais pas des émissions.
Merci
Excellente émission, mais le débat n'était pas sur la germanophobie ? En tout cas, c'est ce qui était annoncé au départ;

J'ai vu et entendu des explications sur l'attitude et les perceptions des Allemands, et la démocratie et l'économie allemandes, mais pas grand-chose sur la germanophobie. Et MF Garaud expliquait l'histoire allemande et les enjeux stratégiques et économiques de l'Allemagne. Tout cela était bon et bien, Et nous a grandement éclairés;

Donc question : y a t-il germanophobie dans les médias ? Déficit d'information réelle, certes, mais pourquoi ?

Moi je dirais que c'est le contraire, l'admiration pour l'Allemagne frise la sidération, et on s'interdit de réfléchir sur leur action et les qualités et les défauts de leurs politiques, et en quoi c'est un problème pour la France; Marie-France Garaud l'a bien explicité, même si DS considérait contrairement à elle, que la politique n'avait pas tant d'importance. Sa mise en demeure de prouver que la politique primait le reste était assez pittoresque, demander à une gaulliste de démontrer ce qui lui semble évident, est bien une attitude de marxiste. Hi hi hi hi

En tout cas, excellent casting pour parler de l'Allemagne.

Le débat entre les deux invités était intéressant mais ne résolvait rien. Duval, que j'apprécie beaucoup en tant que lectrice occasionnelle d'Alternatives Economiques, ne voulait pas accepter l'idée que la fin, quelle qu'elle soit, est inéluctable parce que ce serait une catastrophe, .Et son interlocuteur en était certain, de l'inéluctabilité de cette catastrophe, Mais au bout du compte, vu de chez moi, ils ne se sont pas départagés.
On se demande si le problème n'était pas le fait ou non d'accepter la fatalité.
L'avenir seul pourra le dire.
Emission intéressante. Il est toutefois dommage que, comme à l'accoutumée, on ait quasiment laissé confisquer le débat par la personne la moins intéressante, c'est à dire Guillaume Duval qui ne fait que redire d'un ton docte ce qu'on entend partout. J'ai trouvé les remarques d'Olivier Berruyer très intéressantes, et j'ai beaucoup apprécié le replacement effectué par Mme Garraud dans un contexte géopolitique.
Les journalistes de toutes les radios devraient faire plus attention à équilibrer les débats en temps de parole, et à arrêter de se laisser constamment déborder par ceux qui considèrent qu'ils sont les plus importants sur le plateau !
Plutôt surpris par les commentaires parfois très positifs pour une émission que j'ai trouvé "confuse" - d'autant plus au fur et à mesure. Parce que :

- le sujet n'est pas clairement défini. Les rapports France-Allemagne (en général") ? / Les contradictions de la construction européenne ? Les (délirantes au regard de l'expérience historique) solutions à la (prétendue) crise des dettes publiques ? La situation en Allemagne (on s'approche) ? L'arrêt sur les images - clichés, généralités, icônes idéologiques (!), manipulations, ignorances, mensonges ... - sur l'Allemagne dans les médias et les discours actuels en France (le début, clair) ? Un peu tout ça ?

- le panel d'invités semble plus proche d'un (ne bondissez pas, je ne fais aucune comparaison presqu'injurieuse ...!) C dans l'air moyen (assemblage faussement large d'opinion plus ou moins avouées) que d'un ASI (de qualité) et dérive dans des oppositions - qui n'éclairent, ici, rien - pétries de contradictions internes (Olivier Berruyer) ou pleines d'affirmations "magistrales" expédiées (Guillaume Duval) ou dans des exposés géopolitiques globaux qui ne manqueraient sans doute pas d'intérêt s'ils étaient reliés avec le développement du thème ...

- les interventions des deux animateurs (dont le talent et la qualité sont cent fois démontrés, là n'est pas la question) non seulement ne "recadrent" pas lorsque ça semble nécessaire mais semblent occupés d'un premier enjeu : qui va dire quoi / à qui le tour ? [ça semble méchant, dit comme ça, mais c'est d'emblée l'impression donnée)

Et, on pourrait en dire encore et encore. Mais, la raison de ce commentaire c'est une certaine forme d'inquiétude : que ASI ne dérive pas subreptice et "à petites glissades" vers le "débat" tel qu'il est pratiqué sur les antennes à n'en plus savoir. ASI ? Des éclairages, des oppositions, des décryptages, des interrogations vives !!! ASI, quoi !

Pas (encore) une réelle inquiétude, pour être franc. Mais, tout de même ...

Amicalement

andref
@ Berruyer
En prenant mécaniquement le contrepied de ce que je dis vous dévoilez votre mécanisme mental: contredire en poussant à l'absurde au arguement de l'adversaire. C'est cela qui a produit votre attitude, je le répète " sûr de lui et dominateur". Vous vous montrez imperméable aux arguments de l'adversaire. Vous représentez, pour moi du moins, le type même du sectaire, qui joue avec des concepts. Vous montrez votre ignorance de la matière politique: les hommes ne sont pas des concepts que l'on manipule. Ce sont des êtres pétris de rationalité et de passions, votre comportement illustre bien cette vérité, et donc qu'il faut travailler non pas comme on travaille les concepts que l'on déplace comme des pions. Votre attitude illustre le genre de intellos de bureau " doctus cum libro asinus in foro". Réjouissez vous d'avance de l'effondrement de l'euro !
La presse de gauche commence vraiment à être pathétique sur le sujet de l'Europe...

C'est pourtant simple de comprendre que la finalité qu'est la "construction européenne", doit se concevoir de manière compatible avec le respect des démocraties en Europe et de la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes ?

C'est ce que disait déjà l'ami économiste de Marie France Garaud, Alain Cotta, il y a 20 ans, en titrant un de ses livres : "pour l'Europe, contre Maastricht".

Transférer les pouvoirs des démocraties nationales à une institution européenne non démocratique de par son architecture, c'était bafouer la démocratie en Europe.

Faire ce transfert sans "contrat social" liant la population européenne, c'était bafouer par dessus le marché la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes.

Et tous les yeux de cocker du monde de tous les Guillaume Duval du monde n'innocenteront pas la presse de gauche de rester muette voire aveugle la dessus !

On les voit se lamenter à longueur de journée de nos lâches dirigeants qui plient face aux méchants marchés, du méchant "merkozy", de la méchante Allemagne pas solidaire, de ceci ou cela qui tient lieu finalement de bouc émissaire...

Mais quand admettront-ils que c'est l'institution européenne qui de par son architecture, n'est pas démocratique ?

Elle est donc comme un golem qui échappe au contrôle de ses concepteurs, et accessoirement de la population, et qui fait ce qui lui plait : c'est simple non ?

Une telle chose a déjà été dite il y a cette fois deux siècles par Saint-Just (et accessoirement, Bentham) : "le plus dangereux ennemi du peuple est son gouvernement" (il faut donc que le peuple ait les moyens de contrôler son gouvernement pour qu'il ne fasse pas de bêtises).

Et quand comprendront-ils aussi que :
- pour que l'institution européenne soit démocratique, il faudrait que les actions de ses dirigeants s'inscrivent dans un projet plébiscité par la population européenne (par définition d'une démocratie),
- et pour que cela ait lieu il faudrait que chaque européen reconnaisse comme seule légitime la volonté majoritaire européenne, même si la volonté majoritaire des gens de sa nation est opposée à cette volonté majoritaire européenne (par exemple les allemands reconnaissent comme seule légitime la volonté majoritaire européenne sur le sujet de la politique monétaire ou des transferts budgétaires entre nations).

Une telle chose s'appelle un "contrat social" et a été définie ainsi par Rousseau il y a deux siècles encore !

Bon Dieu !
emission très intéressante, passionnante et bien présentée à 2 (à mon avis). Par contre, encore une fois, pourquoi Anne-Sophie n'avez vous pas demandé combien représentaient les intérêts sur les 1600Md€ de dette??? notamment à O. Berruyer qui a cité plusieurs fois ce chiffre? c'est une question qui a été abordée dans le forum concernant la vidéo de "monsieurquelquesminutes" et André-Jacques HOLBECQ a précisé que près de 1400Md€ étaient des intérêts.
Pourquoi alors ne pas mettre ce chiffre (qui me semble essentiel) sur le tapis? Parce que s'il est exact alors celà signifie que notre dette est dûe au fait que l'on engraisse les banques privées depuis 1973 date à laquelle a été mise en place la loi obligeant l'état a passer par l'intermédiaire des banques privées (avec quelques intérêts en prime à leur payer) pour se financer au lieu de se financer directement auprès de la banque centrale (sans taux d'intérêts cette fois)!!
j'aimerais vraiment savoir pourquoi une telle décision a été prise? certainement pas pour éviter les effets de l'inflation au "salarié moyen" vu qu'l n'y avait pas d'effets car les salaires (et les retraites) étaient indexés sur l'inflation. Enfin si, il y avait des effets par exemple si vous empruntiez à taux fixe pour votre maison alors le taux d'inflation était très intéressant puisqu'il diminuait les intérêts à rembourser!
les effets de l'inflation sont plus à chercher (comme il est dit dans l'émission) chez les rentiers (banquiers, (très)riches voulant placer leur argent...) ... de là à dire que cette loi de 73 a été prise dans l'intérêts des banquiers et autres rentiers...il n'y a qu'un pas...que je franchis sans soucis!
alors pourquoi ne pas revenir au système "pré-73"? non parce qu'on voit quand même où nous a amené (concernant la dette publique mais pas que!) le système "post-73"! ça au moins c'est sûr, c'est du vécu (c'est même du direct-live)
Émission intéressante. Deux remarques. Étonnant que personne n'ait relevé l'énormité de l'horaire maximum donné dans l'exemple sur la flexibilité : 80 heures par semaine soit, avec un jour de repos (?), plus de 13h par jour..Étonnant que, de façon très rapide par Duval, personne n'ait évoqué la situation des femmes allemandes qui doivent choisir entre travail ou maternité...A l'heure où les partis musulmans conservateurs inquiètent, un regard sur ce que donne un pays dirigé par un parti chrétien conservateur est pour le moins intéressant.
A lire les posts je ne sais plus qui est Duval, qui est Berruyer alors je précise ma pensée: celui qui est voisin de Anne Sophie est celui qui m'a donné l'impression d'être sûr de lui et dominateur. Celui qui est voisin de Mme Garaud me paraît plus équilibré, moins passionné, plus rationnel.
Etant donné le prix d'une chemise fabriqué chez nous, on voit tout de suite, qu'on sera plus compétitif!!

au fait 30*5=150 & 6*163=978.... Vous vous basez sur 6,55.. Doux réveur...
........c'est elle qui a tout à perdre.

Gentiment mais surement Todd va avoir raison...plus d'euro!
Tranquillement et malicieusement les Anglais arriveront à leur fin (comme d'hab) ...plus d'Europe, rien qu'une Europe marchande!
Nous nous retrouverons notre franc ou inventerons l'écu, les rentiers serons ruinés, les douaniers reviendront en même temps que le boulot dans nos usines (ex:au lieu d'avoir dans nos placards 30 chemises à 5€ nous en aurons 6 à 163F, 6 de chez nous)!
Airbus vendra plus d'avions,notre TGV sera ultra compétitif.
Le pétrole et les bagnoles plus chers, on prendra les transports en commun, merci la planète. Pour spéculer, les banques devront s'exiler, bon voyage! Surtout qu'elles n'oublient pas dans leurs valises la BCE, le FESF, la commission européenne, les députés européens et les lobbyistes avec.
Je sens que l'on va devenir riche.
Ne dites pas que cela est démago, ça fait 30 ans que les grands esprits autorisés se plantent lamentablement, ils devraient s'autoriser à la fermer (Coluche).
Est-ce que le lien entre hyper inflation et planche a billets ne serais pas dans la manière dont distribue ces billets ? Et ne pourrais-t'on pas imaginer que le principe de l'allocation universelle (ou quelque soit son nom) permette de l'éviter ?
La première partie m'a fait penser à Todd : non, vraiment, la France et chacun de ses voisins sont véritablement différents, et il faut réfléchir à cela quand on fait une Europe... Mais bon, l’anthropologie et l'histoire, on s'en fout, hein...

Si les Allemands ne voient pas leurs salaires augmenter, mais qu'au départ ils gagnent plus que les salariés français, cela me dérange moins que la précarisation et la paupérisation d'une partie de la société à cause des emplois instables et peu rémunérateurs.

Sur la planche à billets génératrice d'inflation, Giraud, économiste spécialiste de la monnaie, défend l'idée qu'il n'y a pas forcément automaticité, puisqu'une partie de la monnaie produite est directement investie. Il faut donc dissocier l'inflation vécue et la sphère des marchés. Qui plus est, à son sens, pour endiguer l'inflation, il faudrait une hausse des salaires. Mais ça gênerait un peu trop ceux qui tiennent les cordons de la bourse... Et je trouve révélateur de l'état d'esprit général que personne n'évoque cette hausse des salaires dans la zone euro (est-ce parce que c'est inenvisageable et que l'on court de risque de faire fuir les capitaux ?).
Cf. le débat Giraud/Bourlanges : http://www.centresevres.com/Ethique_publique_et_perspectives_internationales/Soiree_d_Ethique_Publique/9/802

De toute façon, votre émission démontre en creux le poids des logiques nationales, qui paraissent tellement indépassables aujourd'hui. On accuse souvent l'Allemagne et on tait souvent le refus britannique de la taxe Tobin ; sachant que si une zone Tobin est mise ne place sans le Royaume-Uni, les capitaux iront vers la City... Chacun joue sa partie... Le principe d'une taxe Tobin a toutefois été acté par le Parlement européen... Une taxe Tobin mise en place en 2000, c'aurait été 100 milliards/an. Et aucun problème des dettes publiques. Merci à ceux qui ne l'ont pas mise en place.

Quant à Duval, ce qu'il dit sur le risque de ne plus obtenir de prêt après un défaut est vraisemblable, mais il ignore un point. Peu avant dans l'émission, il est expliqué que la dette des marchés, c'est l'épargne des riches... mais alors, on fait défaut et au lieu d'emprunter sur les marchés, on utilise un vieil outil, l'impôt... Non ? Est-on encore dans une communauté de citoyens moralement et fiscalement responsables, oui ou non ?! Vit-on dans une communauté solidaire ?! On ne dirait pas, et le silence de Duval est choquant sur ce point. Les impôts semblent être un non-débat, et cela est bien intériorisé. Alors certes, ça ne résoudrait peut-être pas tout. Mais s'il est choquant de regarder des milliards dans les poches des autres, pourquoi est-ce qu'il serait choquant de les voir contribuer à la caisse commune ? Question de morale citoyenne.
J'ai toujours été fasciné par Marie-France Garaud, ce mélange de Folcoche et Cruella, ce profil immuable, cette intelligence acérée. J'étais bébé, mais c'est quand même elle, avec Juillet, qui a "créé" Chirac, non? Et inspiré l'appel de Cochin, et s'est présentée aux présidentielles en 81, a fait campagne contre Maastricht, a été élue députée européenne sur une liste pasquaïenne... Votre présentation de l'"engin" m'a semblé bien lapidaire.
Berruyer me rappelle le ton de Hitler ! Même ton, même certitude, même détermination! Il niaka pour faire disparaitre la crise
Bonjour
Une manoeuvre plus ou moins contrôlée par DS et MFG nous a empêché de connaître les fins et aboutissants de la non possibilité de lever la totalité de l'emprunt que l'Allemagne sollicitait auprès des organismes privés bancaires.
Serait-il possible de corriger cet oubli ?
Une question théorique:

Si vous empruntez à au taux d'intérêt réel de 6%.
Au bout de 17 ans celui qui a accepté de vous prêter a récupéré sous forme d’intérêt l'équivalent de ce qu'il vous a prêté.
Si au bout de ce 17 ans vous vous déclarez en défaut de paiement,celui qui vous a prêté n'a finalement rien perdu.
Sinon le coût d'opportunité lié à un placement de meilleure qualité.

Qu'en pensez vous ?
- La BCE ne prête pas aux banques commerciale. La BCE garantie le fonctionnement des banques et du système financier (si le système vascille, la Banque centrale intervient)
- La monnaie (contrôlée par la BCE) prêtée par les intervenants (assurances-vie, sicav, porteurs d'obligations, etc) sur les marchés financiers est gérée par les banques commerciales.
- Quand on parle de "planche à billet" il s'agit de création de monnaie (accès au crédit par émission monétaire) excessive d'un Etat. C'est pour éviter cela, que les Etats payent des intérêts actuellement. Parce que pour financer sa politique, un Etat peut soit s'endetter (s'il n'augmente pas les impôts) et garder une monnaie stable (pouvoir d'achat garanti) ; soit augmenter la masse monétaire (sa dette reste stable et la monnaie perd de sa valeur).

Conclusion : il n'y a pas de solution miracle. Sauf à augmenter la production en Europe de l'Ouest en préservant les salaires. Or cela parait difficile, donc les Etats s'endettent et la baguette de pain reste à moins de 1 euro... Jusqu'à quand ?
Et il n'a pas fallu que les prêteurs s'endettent pour prêter aux etats ? Justement cette idée que le prêt "indirect" nécessiterait moins de création monétaire n'est pas exact .
De plus ce système n'a pas empêché les états de s'endetter, au contraire
Actuellement, la monnaie ne représente rien de tangible. La monnaie représente la confiance que l'on a de pouvoir acquérir des biens et services grâce à elle.

Il n'y a pas de « prêt "indirect" », il n'y a que des créanciers et des débiteurs. Les créanciers font confiance aux débiteurs qui doivent rembourser.

Les Etats s'endettent parce que la production (la création de valeur) n'est pas suffisante en Europe de l'Ouest. Car les recettes que l'Etat n'obtient pas par l'impôt, il l'obtient par sa dette.

D'autre part, qu'entendez-vous par « les prêteurs s'endettent » ? Qu'est-ce qu'un prêteur endetté ?
Je reconnais que ce n'était pas clair ;)
Je veux dire: il a fallu une création monétaire en amont pour que des prêteurs puissent prêter (les "prêteurs" sont en même temps des bénéficiaires d'une création monétaire privée ... globalement eux aussi sont endettés)

Toute monnaie est une dette et "les crédits font les dépôts" ( dit autrement: les banques monétisent des actifs non monétaires... elles créent la monnaie, c'est leur droit!)

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Petite précision. Dire que la création monétaire conduit nécessairement à de la l'inflation et rajouter que cela ne favorise pas la croissance comme on l'entend souvent, c'est généraliser une vision monétariste (merci Friedman) qui est tout à fait contestable.

Il ne faudrait quand même pas oublier que durant les Trente Glorieuses l'économie était principalement financée par création monétaire.

Petite précision. Dire que la création monétaire conduit nécessairement à de la l'inflation et rajouter que cela ne favorise pas la croissance comme on l'entend souvent, c'est généraliser une vision monétariste (merci Friedman) qui est tout à fait contestable.


vous avez parfaitement raison, il faut en finir avec le monétarisme, surtout lorsqu'on sait d'où il vient, qui l'a soutenu, qui l'a pratiqué en premier .
Vision anti-monétariste partagée par quelque économiste (marginal, évidemment et malheureusement).
Dogme, dogme, quand tu nous tiens.
petit message pédagogique car je crois que nombreux sont les asinautes qui ne savent pas ce qu'est le monétarisme

Le monétarisme est un courant de pensée économique pour lequel l'action de l'État en matière monétaire est inutile voire nuisible.

le rénovateur de ce courant, est sans conteste l'économiste Milton Friedman

ainsi déposséder l'état de sa capacité d'exercer une politique monétaire (par exemple avec la loi de 1973 ou l'article 123 du traité de Lisbonne) pour confier aux banques privées le soin de créer la monnaie et à une banque centrale indépendante du pouvoir politique de fixer les taux directeurs : c'est du monétarisme.

Le monétarisme s'oppose au keynesianisme et donc à la social démocratie ainsi qu'à la régulation de la finance

En réponse à la fonction de consommation keynésienne, Friedman développa la théorie du revenu permanent. Avec cette théorie et l'introduction du taux de chômage naturel, Friedman remet en cause le bien fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter. À cette fin, il proposa l'instauration d'un taux constant de croissance de la masse monétaire. Ses idées se diffusèrent progressivement et devinrent populaires parmi les milieux politiques dans les années 1980, influençant profondément les mouvements conservateurs et libertariens américains. Ses idées économiques sur le monétarisme, la fiscalité, les privatisations et la dérèglementation ont inspiré les politiques économiques de nombreux gouvernements à travers le monde, notamment ceux de Ronald Reagan aux États-Unis, de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, d’Augusto Pinochet au Chili, ou de Brian Mulroney au Canada.

L'école de chicago, kesaco

La première école de Chicago remonte à la période 1920-1945. C'est un groupe informel d'économistes libéraux. Ils sont généralement associés à la théorie néoclassique des prix, au libre marché libertarien et au monétarisme. En 1953, l'école de Chicago propose un partenariat avec le Chili. Les Chicago boys suivirent une formation en économie à l'Université pontificale catholique du Chili, organisée en partenariat avec l'université de Chicago dans le cadre de cet accord ; des professeurs de l'université enseignèrent ainsi sur place, une bibliothèque moderne fut financée sur place ainsi que des bourses pour les meilleurs étudiants. Sous la présidence du doyen de l'université de Chicago, Theodore Schultz, cet accord fut renouvelé à trois reprises et eut une influence prépondérante sur l'enseignement de l'économie au Chili.
Le seconde période de l'école de Chicago s'étale de 1960 à 1970, voit resurgir les idées économiques néo-classiques avec comme principaux intervenants : Milton Friedman, George Stigler, Ronald Coase, Gary Becker, Sherwin Rosen, Yale Brozen et à une moindre mesure Lester G. Telser, Arnold C. Harberger ou Harry G. Johnson. Plusieurs des Chicago Boys Chiliens complétèrent leur formation directement à l'université de Chicago où ils suivirent les cours de Milton Friedman et d'Arnold Harberger.
Dans les années 1960 et 1970, Chicago Boys écrivent dans les journaux conservateurs El Mercurio et Qué Pasa, et pour certains dans la revue d'extrême droite PEC. Ils y dénoncent les politiques menées par les démocrates-chrétiens, puis par l'Unidad Popular.
la troisième vague de l'école de Chicago, à partir des années 70 renforce la présence du monétarisme de Milton Friedman. Les chicago Boys Chiliens travaillerent alors pour la dictature militaire chilienne dirigée par le général Augusto Pinochet, et joueront un rôle majeur dans ce qui est parfois appelé le « miracle chilien », formule de Milton Friedman. à la même période (1970-1972) Milton Friedman est le président de la société du Mont Pélerin.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys

La suite pour le chili, on la connait (toujours sur la même page wikipedia)

À la suite de la nationalisation d'entreprises effectuées par Salvador Allende (Le 11 juillet 1971, la loi de nationalisation des mines de cuivre qui représente 80% des exportations du pays est adoptée à l'unanimité par le parlement.), les chigaco boys rédigent clandestinement un rapport de 189 pages appelant à la privatisation immédiate des entreprises publiques chiliennes et qui décrivait de façon plus générale la politique économique qu'ils conseillaient de suivre. Ce texte, dit El Ladrillo (« La brique »), est destiné à guider la politique économique d'un gouvernement alternatif, alors que légalement le mandat d'Allende doit durer jusqu'en novembre 1976. Le jour même du coup d’État renversant Allende, le texte est imprimé, et remis dès le lendemain aux dirigeants de la dictature militaire.
À la suite du coup d'Etat, qui coûta la vie à Salvador Allende lors du siège du palais de la Moneda, la junte militaire prononça la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui était littérature de gauche fut interdit et les opposants au régime arrêtés, torturés ou exécutés.
Les Chicago Boys sont recrutés par le gouvernement formé par la junte militaire. Ils travaillèrent ainsi dès septembre 1973 pour le régime dictatorial : Sergio de Castro, le leader du groupe, devient conseiller du ministre de l’Économie le 14 septembre 1973. Cette situation leur permis de mettre en place d'importantes réformes économiques structurelles néolibérales qui allaient être poursuivies au-delà du retour à la démocratie. Ces réformes permirent ce que certains ont appelé le « miracle chilien », modèle économique imité dans toute l'Amérique latine et néanmoins contesté.
Peu avant d'être assassiné par la dictature, l'économiste et diplomate Orlando Letelier reproche aux Chicago Boys le fait que leur « projet économique doit être imposé de force. » Il ajoute que « cela s'est traduit par l'élimination de milliers de personnes, la création de camps de concentration partout au pays et l'incarcération de plus de 100 000 personnes en trois ans. [...] Au Chili, la régression pour la majorité et la "liberté économique" pour une poignée de privilégiés sont l'envers et l'endroit de la même médaille. »
Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein leur reproche d'avoir participé à la dictature Pinochet, et d'avoir appliqué leur politique économique grâce à la terreur exercée par le régime. Elle cite à l'appui de sa thèse l'avis, paradoxalement, de Margaret Thatcher, qui écrivit en 1982 que « certaines des mesures prises au Chili seraient inacceptables en Grande-Bretagne, où il existe des institutions démocratiques ». Elle cite également Sergio de Castro, qui reconnaît que « l'opinion publique » leur « était très défavorable », et qu'ils ont eu besoin de Pinochet pour appliquer leur politique.

mais si on reparlait de la société du Mont Pélerin (l'autre berceau du monétarisme et qui a d'avantage les faveurs de l'Allemagne)

En avril 1947, Friedrich Hayek cofonde la Société du Mont-Pèlerin, association internationale d'intellectuels désireux de promouvoir le libéralisme. Il en est président de 1947 à 1961 et y reste très influent jusqu'à sa mort. C'est une organisation internationale composée d'économistes, d'intellectuels et d'hommes politiques réunis pour promouvoir le marché libre et une société ouverte (Une société ouverte, concept de Bergson, se caractérise par un gouvernement réactif, tolérant et dans laquelle les mécanismes politiques sont transparents. C'est une société non-autoritaire, à la base de laquelle se trouve la liberté et les droits de l'homme). Elle est en partie financée par le haut patronat suisse. Cette conférence n'est pas sans rappeler le colloque Walter Lippman qui en 1938 avait rassemblé vingt-six intellectuels désireux de promouvoir un « nouveau libéralisme » face au fascisme, au communisme et à l'interventionnisme étatique. Son nom originel devait être Acton-Tocqueville Society. Le but officiel de ces rencontres n'est pas de créer une doxa officielle mais d'offrir pendant quelques jours un lieu de discussion et de débats. Les rencontres de la Société continuent à fonctionner ainsi. Après cette première rencontre, les membres de la Société du Mont-Pèlerin ont continué à se rencontrer, généralement en septembre de chaque année. La Société ne divulgue pas le nom de ses membres mais ceux-ci peuvent le faire. Pour devenir membre, il faut être invité par un adhérent puis être approuvé par le comité d'organisation.
Huit adhérents passés et présents, dont Friedrich Hayek, Maurice Allais, Milton Friedman, George Stigler, James M. Buchanan, Gary Becker et Ronald Coase, ont reçu le « Prix Nobel » d'économie.

voilà donc me modèle économique qui s'est imposé en Europe : nous avons une Europe monétariste. Tout parti politique qui n'a pas pour objectif d'en finir avec le monétarisme ne saurait être un parti de gauche, comment quelqu'un de gauche ferait-il la promotion des théories de Friedman ou de Hayek? Comment quelqu'un de gauche peut-il défendre un système qui découle tout droit de l'école de chicago ? Comment quelqu'un de gauche ne peut-il dénoncer un système qui a été pour la première fois mis en place sous la dictature de Pinochet?

La priorité pour quelqu'un de gauche devrait être que le peuple soit le seul ( via son gouvernement élu au suffrage universel) à avoir la main sur sa monnaie et sur sa politique monétaire.
Ha le bonheur des peuples... L'argument massue, qui pourrait être contre l'intérêt des peuples... Surtout du sien, les autres on verra ce qu'on peut faire plus tard!!
Bien que votre message soit instructif sur le point de vue historique, pensez vous sérieusement que tout cela s'applique aujourd'hui que rien n'a changé? Biensur il y a toujours des banques, des bailleurs, des emprunteurs, une monnaie etc etc.
Mais quid des marchés en temps rèel sur tous les produits?

Peut être ce qui me dérange le plus, est certes que vous apportiez des solutions, discutables à mon sens, mais surtout que vous ne répondez pas à la source du problème, la spéculation. Depuis le début grec, ma vision n'a pas changé. Le problème n'est pas en soi les dettes souveraines, accepter cela et c'est tendre la perche aux plans de rigueur.
La spéculation s'est engoufré après les subprimes, sur le même principe d'un risque et de peurs facilement manipulables, sur le maillon faible de ces dettes.
Vos solutions peuvent être efficaces. Mais si vous n'èradiqurz pas les gros spéculateurs, que vous n'attraperez pas avec vos plans, le monde tremblera. Seront nous, pouvons nous être totalement déconnectés de la finance, des actions, des sicavs, obligations, assurance vie, plan d'épargne retraite privée etcetc?? Vos solutions prennent un aspect, celui qu'on lui présente dans l'immédiat, celui que les marchés vous mettent sous le nez, mais demain? La spéculation ne s'arrêtera pas et est beaucoup plus rapide que de lourdes décisions politiques.
euh, c'est quoi le rapport avec le fait que si on est de gauche on doit être contre la doctrine monétariste?

tu parles de "mes" solutions, qui va comprendre ici de quoi tu parles? poste donc au bon endroit.

aucune des solutions que j'ai pu évoquer ici où là ne m'appartient. J'ai même évoqué des solutions auxquelles je suis carrément hostile d'un point de vue personnel.

Les spéculateurs ne spéculent que parce qu'on veut bien les laisser spéculer, là encore une solution politique est relativement simple à mettre en oeuvre pour un état souverain (ou une union souveraine).

il y a un truc extraordinaire mais qui a bien mauvaise presse et qu'on appelle "les taxes" ou "les impots". Il faut évidemment une politique fiscale européenne, une politique monétaire européenne n'est pas suffisante. Il suffit de taxer les revenus issus de la spéculation, sous forme d'impot guillotine, tout ce qui dépasse un % qui reste à définir (disons 3% ou 4%) doit être pris par l'impot. Il faut que l'argent placé dans l'économie réelle rapporte plus que l'argent placé dans l'économie financière, ça c'estla solution raisonnable minimale car on pourrait envisager des mesures extrêmes comme par exemple jeter en prison tous les spéculateurs et saisir la totalité de leurs biens.

Que les spéculateurs aillent spéculer là où des états ont décidé de les laisser spéculer.

Ta technique de cabri qui saute de problématique en problématique , de fil en fil avec parfois des remarques désagréables et gratuites est fatigante, je te suggère de te choisir une autre victime car comme je 'lai dit ailleurs je ne souhaite plus dialoguer avec toi tant que tu auras cette attitude. Libre à toi d'interpréter cela comme ta victoire sur le fond, ça te permet certainement de cultiver une image positive de toi même, c'est très bien pour toi j'en suis heureux.
Les trucs obligatoires, les gens qui ont La vérité ça me fatigue!!
Et je suis encore libre de choisir où, à qui, et quand j'écris, jusqu'à l'arrivée de l'extrême gauche au pouvoir!

Vous voudriez nous donner votre vision et que tout le monde dise Amen!! Ce n'est pas possible, c'est le but des forums, chacun s'exprime même ceux qui ne sont pas d'accord. Et en matière de courtoisie vous n'avez rien à m'apprendre!

Je ne vois pas en quoi vous rappelez la source de nos problèmes, la spéculation, c'en est un! Cela contrarie vos plans politiques? Et en même temps vous avalisez les projets adverses de plan de rigueur!!

C'est moins porteur, la lutte contre la spéculation que celle contre la tyrannie allemande et européenne, mais tellement plus efficace. Et surtout vous donneriez pas des arguments à vos adversaires politiques!

Les trucs obligatoires, les gens qui ont La vérité ça me fatigue!!

Et je suis encore libre de choisir où, à qui, et quand j'écris, jusqu'à l'arrivée de l'extrême gauche au pouvoir!


et moi je suis libre de refuser de répondre aux malotrus. Passe ton chemin va trainer d'autres personnes dans la boue. Moi je suis là pour discuter, pas pour essuyer tes insultes minables.
Vous avez un sens de la discussion, très discutable, dites moi!

Un autre silence dès lors qu'on vous dit la vérité, que votre position ne fait que donner des arguments à vos adversaires!! Les crises créent les sauveurs, les sauveurs du pouvoir, et vous, sauveur de l'opposition. Profitez en bien.
évidemment quand on a tout fait pour que l'autre n'ait plus envie de discuter on crie victoire. Le pire c'est que tu as l'air convaincu.
Je suis loin de défendre Friedman, mais je me permets de souligner que de nos jours, l'inflation n'est pas du tout l'amie du salarié, surtout s'il est pauvre...
De nos jours, les salaires ne sont pas indexés sur l'inflation. Mais ce n'est pas une chose impossible à faire...
Bon rappel mais qui ne répond que partiellement à la question qu'il est légitime de se poser: est ce qu'une monétisation de la dette des États européens se traduirait nécessairement par un haut taux d'inflation ?

Bizarrement la réponse ne me parait pas si évidente que ça car la création monétaire ne se traduit par de l'inflation que lorsqu'elle alimente un surplus de demande auquel l'appareil productif ne peut pas faire face par une hausse de la production.

Or est ce qu'actuellement l'appareil productif européen ne peut pas faire face à un accroissement de la demande ?

Par ailleurs la dette est actuellement financée par des ressources qui correspondent fondamentalement à de l'épargne si les titres étaient monétisés je ne vois pas pourquoi cette monnaie qui correspondait à de l'épargne se trouverait instantanément transformée en consommation ou en achat spéculatif de denrées alimentaires par exemple.

Deux remarques pour finir, le rachat de titres par la BCE jusqu'à présent ne s'est pas traduit par une monétisation de la dette puisque chaque rachat de titre a été compensé par l'émission d'autres titres afin de limiter la création monétaire.

Enfin aux USA où là on peut véritablement parler de monétisation de la dette les taux d'inflation ne sont par particulièrement élevés si on les compare à ceux des 10 dernières années.[ http://inflationdata.com/Inflation/Inflation_Rate/CurrentInflation.asp ]
j'entendais il y a 5 minutes sur France info que l'Allemagne et la France annonçaient l'intention de modifier les traités pour fonctionner comme la banque centrale anglaise ou la FED.
Peut-on dire que l'Allemagne est en train de céder?

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Merci pour cette émission fort intéressante.
Et merci à Anne Sophie de s'intéresser à la crise financière comme elle le fait.

Je regrette juste que le rôle des banques n'ait pas été assez abordé dans le contexte des dettes souveraines.
Leurs intérêts dans le système de la dette, et l'impact sur elles de chacun des 2 scénarios : inflation/hyper inflation ou défaut.
Auraient-elles plus à perdre dans un scénario plutôt qu'un autre, par exemple ?
La chronique de Didier Porte était fort divertissante. Au fait de quoi nous divertit-elle?
Quand on commence par faire un amalgame entre les allemands et leur gouvernement actuel, quand on commence à prêter à tous les allemands les idées et les dogmes de leurs dirigeants actuels, et quand on commence à considérer que ces idées et ce gouvernement seront éternellement à la tête de l'Allemagne, enfin quand on confond les intérêts défendus par ce gouvernements, et les intérêts des allemands ou de l'Allemagne en tant que nation et peuple, à quoi cela peut mener si ce n'est à de la xénophobie anti-allemande ?

Je désapprouve pour ma part totalement ces amalgames. L'Allemagne est comme la France traversée par diverses idéologies contradictoires, et les allemands qui pensent que les intérêts défendus par le gouvernement ne sont pas leurs intérêts et encore moins ceux de leur pays sont nombreux. Les allemands qui pensent que le modèle économique et social vers lequel ce gouvernement Merkel mène leur pays n'est pas dutout une réussite mais une horreur sont aussi très nombreux. C'est le problème quand on oublie les gens bien réels et quand on ne réfléchit qu'à travers des indices économiques qui n'ont aucune signification.
Oui l'Allemagne a des excedents commerciaux ! Est-ce là le signe d'une réussite ? Réellement ? Pas grave si ces excédents sont permis par des politiques de compression salariale et de précarisation du travail ? Pas grave si en réalité les seuls à bénéficier de ces excédents sont les financiers et les dirigeants de multinationales en exploitant leurs salariés pire qu'en France ??? Pour qui est-ce une réussite ? Pour les travailleurs qui sont payés une misère, pour les travailleurs pauvres qui résultent de ces politiques, pour les travailleurs qui vivent quotidiemment dans l'insécurité du fait de leurs conditions précaires, pouvant être virés facilement du jour au lendemain sans raison ? ou alors pour ceux qui s'en mettent plein les poches sur leur dos, et sur notre dos aussi en même temps d'ailleurs grâce à ces excédents commerciaux justement, qui signifient des déficits commerciaux pour les autres !

C'est effectivement le modèle que veut imposer le gouvernement Allemand, à son peuple, ainsi qu'aux autres peuples européens. Mais ce gouvernement là n'a rien d'éternel. Ce genre de politique n'a rien de liée non plus à la nationalité allemande, ce sont les politiques libérales qui sont appliquées délibérément dans toutes l'europe et qui sont proposées depuis 30 ans par tous les libéraux et en particulier par toutes les droites, dans tous les pays!!! Si le président Sarkozy veut importer ces politiques tout en créant le mythe du modèle de réussite allemand, c'est évidemment parce que ce sont les politiques que son camp et ses amis banquiers ou ses amis du MEDEF ont toujours proposé.
C'est un peu trop facil de se décharger en responsabilité sur les allemands. Oser faire croire que ce sont des politiques imposées par les allemands alors qu'elles sont voulues ces politiques depuis toujours !
A quoi tous ces amalgames servent si ce n'est à contribuer à cette mascarade de déresponsabilisation ???

Pour preuve, le gouvernement français n'a pas attendu que l'Allemagne lui impose quoi que ce soit pour interdire à l'état d'emprunter à sa banque centrale, Pompidou et Giscard l'ont décidé comme des grands en 1973, sans aucune pression allemande !

Faut vraiment être aveugle pour ne pas voir la grosse ficelle derrière le discours, on aimerait bien mais on ne peut pas parce que les allemands ne veulent pas ! Ce n'est pas comme si depuis 20 ans on nous sortait le même genre de prétexte sauf qu'à la place du gouvernement Allemande le grand méchant c'était l'Europe.

A tous ceux qui gobent ce genre de discours, je les invite à lire le livre de Jacques Généreux "nous on peut", où il explique pourquoi justement cette impossibilité invoquée par les gouvernements successifs n'est qu'un mensonge, et qu'en réalité si les gouvernements ont bien des menottes aux poignets qui les empêchent d'agir, ce sont non seulement des menottes en plastiques dont ils pourraient se libérer facilement en forçant un petit peu, mais qu'en plus ils ont la clé des menottes dans leur propre poche !

Par exemple, si le gouvernement pensait réellement qu'il faut emprunter à la banque centrale directement, alors au lieu de laisser souffrir les peuples et de laisser l'économie et l'UE continuer à s'effondrer vers le chaos, alors ils devraient agir maintenant ! Ils ne devraient pas laisser ce qu'en pense le gouvernement ou qui que ce soit, encore moins des traités visiblement mauvais, vu qu'ils interdisent cette solution, passer au dessus de l'intérêt général ! Vu l'urgence de la situation il agirait sans attendre !
S'il ne le fait pas c'est évidement uniquement parce qu'il ne le veut pas ! Parce qu'en réalité cela ne va pas dans le sens des intérêts qu'il défend ! Voilà la vérité !
L'émission de dettes allemandes, surexploitée?:


mercredi 08 décembre 2010 - 14:18

Obligations: l'Allemagne victime une nouvelle fois de la volatilité ambiante
 Pour la troisième fois consécutive, une émission obligataire allemande a été sous-souscrite mercredi dans un marché volatil, mais sans que la solidité financière de l'Allemagne ne soit fondamentalement remise en cause....
Jamais entendu parlé, n'est ce pas??

http://www.trader-forex.fr/actualite-forex/news-Obligations-l-Allemagne-victime-une-nouvelle-fois-de-la-volatilite-ambiante-101208141856.2xavximy.html

Cette fois, il semble, que le buzz ait pris....
Comme d'habitude merci infiniment pour vos débats. De telles émissions pourraient durer 4 heures il me semble... Avec un ou deux allemands francophiles cela pourrait être encore mieux même (histoire de donner l'exemple, je repense à une journaliste correspondante à Paris déjà intervenue dans l'une de vos émissions). Que dire ? Fffiouuu...

Au fond il y a sûrement une solution politique à tout cela. Il est pourtant regrettable que personne n'ose aborder la question de la convergence européenne à l'aune des présidentielles. Cela me semble pourtant la seule réponse censée contre pas mal de nos déboires (et aussi la bonne échelle pour faire plier (enfin b... !) nombre de paradis fiscaux, etc...). Malheureusement dans 6 mois, 1 an ou 2 il sera trop tard... Le compte à rebours s'est déjà enclenché d'ailleurs... Un 29 bis va débouler. La question reste désormais quand. Un ami mexicain, qui a vu de près les effets de la politique rigoriste du FMI après la dévaluation du peso (Je vous la fais court mais la situation du Mexique s'est énormément dégradée en 10 ans...), m'a dit : "Au Mexique le FMI est venu appliquer ses solutions et soi-disant cela a marché. On peut dire ça OK mais... la vérité c'est que ça n'a marché que pour les 5% de gens les plus riches. Les 95% restants ont bien morflé... et morflent encore... Mais ces gens-là, c'est dur à dire, ne sont pas éduqués et se sont facilement laisser faire. Personne n'a songé contester quoi que ce soit. Pour revenir à ce qui est en train de se passer en ce moment là en Europe il y a un parallèle mais il ne faut pas trop aller loin non plus. Vous êtes en train d'appliquer les mêmes règles censées marcher. Mais c'est très différent. Vous, vous ne vous en rendez pas compte mais vous êtes éduqués (sic !). Vous vous intéressez aux choses et vous essayez de comprendre, quoi que vous en disiez. Bref la rigueur ça n'a pas marché au Mexique pour 95% des gens et ça ne marchera pas ici pour la même majorité. Mais vous, vous allez vous révolter. Vous n'allez pas vous laisser faire, c'est dans vos gênes. Et c'est pourquoi, à ce titre, je respecte infiniment l'histoire de ce pays (il parlait de la France) et de ce continent (et là de l'Europe)." Voilà, ça peut sembler incroyable et même dur à entendre (personnellement toute forme de chauvinisme me hérisse !). On n'est pas habitué à ce genre de discours. "Malheureusement" je crois qu'il a raison. Ca va péter socialement juste derrière l'hyper inflation. C'est exactement ce qui va se passer, comme en Argentine.

Il y a deux ans j'avais été frappé par la lecture de "Lettres à un ami allemand" de Camus. Il y dessinait (déjà !) deux visions antagonistes de l'Europe : l'une puissante et politique, l'autre libre et humaniste. Il peut sembler facile a posteriori d'y plaquer celle des fascistes (nationalistes, pétainistes, etc.) et celle des pacifistes (les pères fondateurs de l'Europe, le Front Populaire avant, etc.). Mais ce serait bien trop facile. La vérité c'est que ce texte est complètement d'actualité. Nous ne nous en rendons plus compte mais la question ne me semble pas tant la puissance des uns (l'Allemagne) contre la puissance des autres (la France et/ou le reste de l'Europe, du monde,...) ou encore la liberté des uns contre celle des autres mais plutôt le compromis entre la puissance (politique, économique,...) de tous contre la liberté, l'humanité, etc. (la protection sociale,...) de tous. Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre. On parle beaucoup de % de PIB, de degré d'industrialisation, de dettes, d'emploi, itou itou... OK mais quid de la solidarité des uns et des autres, quid de l'égalité des uns avec les autres ? L'un ne va pas sans l'autre et vice versa en réalité. Par pleins de côtés la France me semble être un pays fasciste et par plein d'autres humaniste (heureusement quand même !). Cela me perturbe pas mal. J'aimerais arriver à faire la part des choses mais souvent cela me semble extrêmement difficile.

Euh... Voilà.
L'ocasion de se souvenir de Etoile66, habitant en Allemagne, qui nous expliquait à sa manière, L'Allemagne et quelques différences avec La France. Quelques chroniques, les forums associés sont tout aussi instructifs, et déjà... on s'y moquait de l'ENA, cher DS...

Des bureaux dans les gares,mon long combat par étoile66
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3025

L'Allemagne et Etoile66
http://www.arretsurimages.net/forum/search.php?0,search=Allemagne,author=Etoile66,page=1,match_type=ALL,match_dates=0,match_forum=ALL,match_threads=0

L'ocasion de revenir sur le forum Etoile66...
Alors si j'ai bien compris lorsque la BCE prête au banques qui prêtent au états , c'est bien mais si la BCE prête aux états au mêmes conditions c'est la planche à billets.
On nous prend pour des billes!

D'ailleurs , il suffirait que le BCE ait le droit de prêter aux états pour qu'aussitôt les financiers acceptent de baisser leurs taux pour espérer encore prêter. De plus cela rendrait obsolète les agences de notation.

Les financiers n'ont aucun intérêt a ce que les états cessent d'emprunter car ils vivent des intérêts; Ce qui fera que moins les états emprunteront sur les marchés et plus les marchés essaieront de gagner autant en augmentant les taux .

Quand aux eurobonds, c'est une nouvelle version des subprimes.
MF Garaud m'a fait éclater de rire. merde alors, quelle époque.
super émission.
j'aime bien qu'ils soient deux à animer, il faut bien ça, vu l'ardutitude du sujet.
bravo les amis, encore!
Très bonne émission.
L’attitude méprisante de G.Duval vis-à-vis d’Olivier Berruyer est inadmissible. Il n’a pas supporté de se faire remettre à sa place. C’est une constante chez les journalistes d’alternatives Economiques. Ils n’acceptent pas la contradiction. Ils sont pires que les libéraux purs et durs qui ont au moins le mérite d’afficher clairement leurs positions. Les journalistes d’AE se dissimulent derrière la fumée d’une vision qui n’a d’alternative que le nom. Ils sont en plein dans la pensée dominante et euro béats convaincus.

Je viens d’acheter le livre d’O.Berruyer. Ce qui m’a décidé ce n’est pas que tout le monde en dise du bien (y compris des gens comme A.J. Holbecq ou E.Chouard) mais que C.Chavagneux, journaliste d’AE, le descende en flammes. Il a fait la même chose avec les bouquins de Lordon.
Une critique négative de Chavagneux, c’est l’assurance d’un ouvrage remarquable !!!
MF Garaud a parfaitement compris que les unions monétaires (serpent monétaire, SME, euro) étaient un moyen pour l'Allemagne de transformer la France en un pays de 60 millions de consommateurs captifs de l'industrie allemande.
L'Allemagne a besoin d'annihiler chez ses voisins toute politique monétaire qui pourrait contrer sa stratégie mercantiliste. C'est une mentalité que je n'aime pas.
Ils ont été aidé dans leur entreprise par des élites françaises idiotes qui méprisent leur nation (cf. les couplets habituels sur la France est trop petite, les nations sont archaïques, attention au nationalisme, etc.) et qui se voyaient devenir les maîtres du continent avec cette nouvelle monnaie.

Guillaume Duval représente bien cette bêtise des élites politiques et économiques françaises, à part dire "n'importe quoi" il n'y a aucune argumentation basée sur des faits historiques. Et puis cette assertion que l'Europe pèse encore grâce à l'euro est d'un ridicule suprême. L'euro est le facteur aggravant de la crise. Il n'est pas la cause première mais il vient compliquer la résolution des problèmes initiaux. C'est l'euro qui a rendu la Grèce addict à la drogue dur de la dette en raison des taux d'intérêt faibles. La BCE n'a rien fait pour empêcher une surchauffe en Espagne - même taux directeur pour tous, même politique de réserves obligatoires pour tous. La BCE ne fait rien pour faire baisser le cours de la monnaie, une monnaie chère qui conduit les industriels de certains pays européens à délocaliser pour rester compétitifs.
Non Alternatives Economiques c'est Impasses Economiques.
On vous l'a peut-être déjà écrit. Pourquoi présenter à deux? Anne -Sophie est en stage ?
juste un point d'eclaircissement par rapport aux etats unis, contrairement a ce qu'on crois, la FED qui possede l'imprimante a dollars est en fait une banque privee et non d'etat ...
Si on m'avait dit qu'un jour, MF Garaud me ferait rire, j'y aurais pas cru !!!

Bon, en plus, excellente émission. Un débat musclé et passionnant. Dommage que Guillaume Duval ait souvent dit "n'importe quoi" sans argumenter assez.
à 40.30 du débat : wouahhhh, absolument passionnant. aucun sucre lent pour se rassurer avant la nuit, rien pour se raccrocher en se demandant qui a savonné pareillement la planche, mais vraiment un débat qui devrait faire date dans nos archives @sisiennes... encore 2 ou 3 débats comme ça, et on comprendra vraiment pourquoi l'euro explose, avant noël comme promis par le prophète-de-malheur-attali... bon j'y retourne, mais merci anne-sophie et daniel ! et les intervenants, évidemment...

ps : une chose me chiffonne systématiquement quand on compare politique allemande et politique française : les français semblent vouloir systématiquement ignorer, à l'occasion de leurs comparaisons D vs F, que l'allemagne est un pays fédéral. on ne doit pas parler de régions-à-la-française quand on parle de länder, mais de länder comme de quasi états, partiellement autonomes, et dont la gestion est vraiment très différente si on la compare aux différentes régions françaises. je crois que les français ne comprennent rien au fédéralisme. mais c'est un détail, un à-côté.

j'y retourne....
Je trouve Guillaume Duval pétri de certitudes, il n'apporte aucune démonstration de ces propos qui ne sont que des supputations. Qu'on me montre la puissance de feu du FESF, c'est du n'importe quoi!

Marie-France Garaud est la mémoire politique vivante de notre Vème république et son intérêt pour l'économie et la politique encore aujourd'hui m'impressionne.

Olivier Berruyer m'a semblé être le plus pragmatique et réaliste et clairvoyant. Merci de me l'avoir fait connaître, cela fait du bien de voir qu'il y a encore des gens intelligent dans notre pays, que la fuite des cerveaux a été limité.
Le rédacteur en chef d'Alternatives économiques pense que le seul fait d'autoriser la BCE à racheter de la dette suffira à dissuader les marchés. A l'inverse, Berruyer considère que cette solution signifierait le retour l'inflation.

Il y a une marge entre menacer de racheter de la dette (ce qui ne peut en aucun cas signifier un retour à l'inflation) et réellement racheter de la dette (qui n'est pas certitude d'inflation, de nombreux autres paramètres entrant en ligne de compte et en particulier les capacités de production)

Mais in fine Olivier Berruyer a raison; tout cela va se terminer par des énormes défauts dont souffriront certains actionnaires de banques, certains détenteurs d'assurance vie et certains bénéficiaires de caisses de retraite. La dette c'est une patate chaude; vaut mieux pas être le dernier à détenir les titres...
Bonjour
je suis en train de regarder l'emission,
l'emission est interessante, mais l'animation a deux tetes est assez pénible.

Les invités ont du mal a parler.
"Attention : si vous ne voulez pas regarder la réalité en face, ne la [l'émission] regardez pas."

Du grand art, rien à dire. Mais j'ai besoin de savoir : est-ce que c'était l'enjeu d'un pari? Du type : celui qui parvient à placer cette phrase dans la newsletter se voit offrir un pot après le boulot!

Quoiqu'il en soit, je vais profiter de la chance qui m'est donné de pouvoir enfin plonger au coeur du réel. Merci.
Je me permets de rappeler cette étude de Natixis " Démystifions l'Allemagne" dans laquelle on peut lire:
[quote=natixis]L’économie allemande est souvent louée sans réserve, en France, en Europe. Il nous semble pourtant que certaines vertus invoquées du modèle relèvent parfois de raccourcis faciles, sinon du mythe :

- Rigueur budgétaire : 40% de la dette publique est comptabilisée dans des fonds spéciaux, entités juridiques aux besoins de financement peu transparents, qui ont autorisé un certain maquillage des déficits publics en 2009 et 2010. De surcroît, le budget 2012 relâche délibérément le frein à l’endettement pour augmenter les transferts sociaux (0,2 pt de PIB).

- Compétitivité-coût : la TVA sociale de 2007 a plus servi à rembourser la dette qu’à faire baisser les charges sociales. La baisse des coûts du travail hors salaire provient moins de celle des cotisations que de l’abandon pur et simple du modèle social allemand avec le développement de contrats de travail précaire cautionnés par l’Etat.

- Succès à l’exportation : les parts de marché que l’Allemagne a gagnées ces dix dernières années dans l’UE proviennent en majorité d’activités de transit, notamment portuaire, qui ont rapidement grossi depuis la mondialisation des chaînes de production. La baisse des coûts salariaux ne joue ici qu’un rôle marginal.

- Aptitude à réformer : les profondes réformes de 2003-2007 ont été menées en réponse au vieillissement de la population, plus rapide qu’ailleurs, alors que la stratégie axée sur le développement des nouvelles technologies s’avérait être un échec. Rappelons qu’en 2004 encore les marchés jouaient avec l’idée d’une perte du AAA allemand.

Le vrai succès de l’Allemagne est d’avoir su se réinventer en moins de dix ans. La source d’inspiration est là. Sa stratégie quant à elle était idoine et ne peut être simplement dupliquée.

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