Le "Guardian" change son traitement photo de la crise climatique
La planète va survivre ; l'humanité, c'est moins sûr. Le Guardian a donc annoncé mi-octobre qu'il changeait sa politique iconographique pour parler de l'urgence climatique. Le but : illustrer plus concrètement les conséquences du changement climatique sur les humains et leur quotidien. Exit, donc, l'ours polaire mourant sur sa banquise.
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Commentaires préférés des abonnés
C'est important de toucher l'opinion publique, c'est vrai, mais ce serait pas mal de se rappeler que 75% des émissions de gaz à effet de serre, sont produites par seulement 90 entreprises dans le monde...
Tout ce qu'indique l'étude c'est que 90 companies travaillent a l'extraction/la transformation et la vente d'énergies fossiles et que c'est la consommation de ces énergies fossiles qui dégagent 71% des gaz a effet de serre.
Votre propos est a peu près(...)
Le gaspillage publicitaire, par exemple, ne devrait pas être autorisé. Et les gens seraient complètement d'accord, ya qu'à voir le nombre de boîtes aux lettres qui ont adopté l'affichette "pas de pub": presque toutes.
Avant que je la colle, j'av(...)
Derniers commentaires
Pour ce qui est de " la planète va survivre ", encore une idiotie ,ça n'a jamais était un être vivant (voir définition de "vivant"par la NASA ) .
La planète ne va ni survivre ni mourir ,ça fait au moins 4 milliards d'années qu'elle est là !!
L'image de " l'ours polaire" était complètement débile , l'ours polaire est un mammifère semi-aquatique qui a les pattes avant palmées ! Il peut nager plusieurs jours sans aucun problème !
Et celui du Titanic pareil : l'être humain est un mammifère qui peut nager des HEURES.
Non, sérieusement, ce que cette image exprimait (assez efficacement, je pense) ce n'est pas qu'un ours allait être mouillé, mais que son habitat, son écosystème, était en voie d'annihilation. L'inefficacité tient au fait que "pauvre nounours grin grin grin (vroum vroum)". La disparition potentielle d'une espèce n'est un désagrément que cosmétique, abstrait et lointain, pour beaucoup de gens.
Aucun être humain n'aurait pu rejoindre Saint-Pierre et Miquelon ou Terre-Neuve depuis le Titanic, un Ours blanc oui !
L'inefficacité tient au fait que ni la population d'Ours blancs estimée à 30 000 individus et ni la surface ainsi que le volume de la banquise arctique ne sont en perdition !
L'étendue de la glace de mer en été est équivalente à celle des années 1940 (Philippe Ciais CEA )
Je ne suis pas certain que Ciais (cosignataire d'un appel au décideurs politiques pour les alerter notamment de la "fonte des glaciers et de la banquise", et de différents rapports pointant le déclin de la banquise arctique) soit franchement ravi de se voir recycler par la rhétorique climatosceptique. Mais bon, c'est comme ça que ça fonctionne sur internet, pas grand monde n'y échappe quel que soit le sujet.
C'est important de toucher l'opinion publique, c'est vrai, mais ce serait pas mal de se rappeler que 75% des émissions de gaz à effet de serre, sont produites par seulement 90 entreprises dans le monde...