Commentaires
Le Point attaque @si pour injure publique (si si)
Ce pourrait être une blague. D'ailleurs j'ai cru à une blague. Mais cela semble tout à fait sérieux : Le Point
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Derniers commentaires
Cette presse dépassée, cette mediacratie va disparaître, elle est liée au 20e siècle, elle est réactionnaire et ne compte que sur les pires pulsions des lecteurs pour se vendre à grand coups de couverture racoleuse et d'article sans fond. Son existence est comptée. Repose en paix Le Point et arrête de nous embêter.
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Point: marque noire sur la face que l'on presse pour qu'elle aille s'écraser, pile, sur le miroir, en dégoulinant le long.
En plus, ce pus pue. (je m'excuse auprès de la huppe faciée)
En plus, ce pus pue. (je m'excuse auprès de la huppe faciée)
[quote= « La Brique va-t-elle dans le mur ? », Le bas du pavé, 13 janvier 2012.]
La Brique est mal en point. Ce journal alternatif créé en 2007 et qui paraît une fois tout les deux mois doit trouver 3000€ d’urgence. [...] Si la diffusion est limitée, le journal basé à Lille a récemment fait parler de lui en se retrouvant accusé de diffamation à l’encontre d’un journaliste de la Voix du Nord, Frédérick Lecluyse.[1]
Au sein du journal régional, on ne voit pas forcément d’un mauvais œil les problèmes de la Brique : « ils ne vivent pas sur un grand train […] et considèrent la Voix du Nord comme une presse bourgeoise » assure M. Lecluyse. Ce dernier avait fait l’objet d’un article intitulé « L’homme qui racialise le fait divers » : « ils n’ont pas trop apprécié certains jeux de mots que je faisais dans mes chroniques judiciaires […] le papier (article, ndlr) je m’en fous, il est peu lu, le problème c’est internet ». Le journaliste mis en cause a obtenu le retrait de l’article, et avait engagé une procédure judiciaire abandonnée depuis.
Frédérick Lecluyse est donc un peu perplexe quand on l’interroge sur l’utilité d’un tel journal : « ce ne sont pas des journalistes mais une bande de militants gauchistes prêts à tout ». Il assure que la disparition d’un tel média n’affecterait pas la diversité de l’information : « la meilleure des preuves, c’est que nos informations sont reprises ailleurs ».
1. « Par le truchement de son avocat, La Voix réclame 5000 euros quand F.L. ne souhaite qu'un euro symbolique. C'est honorable de sa part. Sauf qu'il aurait pu nous engueuler au téléphone et réclamer un droit de réponse, comme ça se fait d'ordinaire entre journalistes. À l'époque, le localier de Nord Éclair B.Renoult avait ainsi eu droit à quelques lignes pour se défendre de nos critiques du numéro précédent. Bref. Comment ne pas interpréter ces 5000 euros comme une occasion pour les cheftons de La Voix du Nord de faire d'une pierre deux coups et de couler financièrement notre canard ? Car c'est bien l'objectif de La Voix, nous voir disparaître. » (La Brique n° 26, mars-avril 2011, p. 3.)
« 4. La Brique pointait du doigt la racialisation régulière des faits-divers (qui, elle, ouvre effectivement la voie au racisme ordinaire), ainsi que l'humour incertain sur les prévenus mis en cause (cf. La Brique n° 25) Sur la racialisation de la société, lire les travaux de Didier Fassin » (Ibid.)
La Brique est mal en point. Ce journal alternatif créé en 2007 et qui paraît une fois tout les deux mois doit trouver 3000€ d’urgence. [...] Si la diffusion est limitée, le journal basé à Lille a récemment fait parler de lui en se retrouvant accusé de diffamation à l’encontre d’un journaliste de la Voix du Nord, Frédérick Lecluyse.[1]
Au sein du journal régional, on ne voit pas forcément d’un mauvais œil les problèmes de la Brique : « ils ne vivent pas sur un grand train […] et considèrent la Voix du Nord comme une presse bourgeoise » assure M. Lecluyse. Ce dernier avait fait l’objet d’un article intitulé « L’homme qui racialise le fait divers » : « ils n’ont pas trop apprécié certains jeux de mots que je faisais dans mes chroniques judiciaires […] le papier (article, ndlr) je m’en fous, il est peu lu, le problème c’est internet ». Le journaliste mis en cause a obtenu le retrait de l’article, et avait engagé une procédure judiciaire abandonnée depuis.
Frédérick Lecluyse est donc un peu perplexe quand on l’interroge sur l’utilité d’un tel journal : « ce ne sont pas des journalistes mais une bande de militants gauchistes prêts à tout ». Il assure que la disparition d’un tel média n’affecterait pas la diversité de l’information : « la meilleure des preuves, c’est que nos informations sont reprises ailleurs ».
1. « Par le truchement de son avocat, La Voix réclame 5000 euros quand F.L. ne souhaite qu'un euro symbolique. C'est honorable de sa part. Sauf qu'il aurait pu nous engueuler au téléphone et réclamer un droit de réponse, comme ça se fait d'ordinaire entre journalistes. À l'époque, le localier de Nord Éclair B.Renoult avait ainsi eu droit à quelques lignes pour se défendre de nos critiques du numéro précédent. Bref. Comment ne pas interpréter ces 5000 euros comme une occasion pour les cheftons de La Voix du Nord de faire d'une pierre deux coups et de couler financièrement notre canard ? Car c'est bien l'objectif de La Voix, nous voir disparaître. » (La Brique n° 26, mars-avril 2011, p. 3.)
« 4. La Brique pointait du doigt la racialisation régulière des faits-divers (qui, elle, ouvre effectivement la voie au racisme ordinaire), ainsi que l'humour incertain sur les prévenus mis en cause (cf. La Brique n° 25) Sur la racialisation de la société, lire les travaux de Didier Fassin » (Ibid.)
J'ai été étonné ce matin d'entendre sur France Info le présentateur des actualités parler à plusieurs reprises des "Arabes" reprenant à loisirs les propos "si dignes" de la langue corse "Arabi fora".
Un des commentateurs dit ici qu'en effet la boucle est bouclée mais en plus de se parer des habits des outragés, ces racailles qui mettent à sac notre République en divisant les citoyens par des couvertures telles celles du Point et en allant jouer les justiciers à la mode des milices de Pétain afin que la boucle se boucle, ces racailles imposent même leur logorrhée de haine là où elle n'aurait jamais espéré pouvoir arriver : la radio nationale.
De toute façon, déjà par son titre Le Point est une insulte à l'intelligence, il rappelle cette expression si usée de refus du dialogue démocratique : "Point barre". Une expression stéréotypée et militaire qui finalise la moindre de leur intervention.
Un des commentateurs dit ici qu'en effet la boucle est bouclée mais en plus de se parer des habits des outragés, ces racailles qui mettent à sac notre République en divisant les citoyens par des couvertures telles celles du Point et en allant jouer les justiciers à la mode des milices de Pétain afin que la boucle se boucle, ces racailles imposent même leur logorrhée de haine là où elle n'aurait jamais espéré pouvoir arriver : la radio nationale.
De toute façon, déjà par son titre Le Point est une insulte à l'intelligence, il rappelle cette expression si usée de refus du dialogue démocratique : "Point barre". Une expression stéréotypée et militaire qui finalise la moindre de leur intervention.
L'Express fait sa Une sur "les Français".
Raciste ?
Raciste ?
Profitez bien de votre procès, il sera intégralement financé par les deniers publics. Quel bonheur de voir la presse écrite soit-disant agonisante dilapider son fric dans un procès stupide et ne pouvant pas être gagné.
Même si la chronique en question est un peu légère, je n'y ai pas vu de quoi attaquer en justice "arrêt sur images" . Ca montre que Le Point considère "arrêt sur image" comme un site influent, et ça c'est intéressant.
Votre twitt a tout de même frôlé le point Goodwin.
Tout mon soutien !!
un humoriste a subit et subi encore le meme genre de censure et d'acharnement ..; a savoir dieudonné ... je suis navre pour vous que vous subissiez la meme chose .. a la différence que le premier ministre n'a pas encore bafoué la loi pour regler votre cas ... bon noel
Je pense que c'est le "et si on lisait la phrase comme une seule" pour faire le parallèle avec "les juifs" qui va leur servir d'argument.
Et je crains qu'@si perde.
Et je crains qu'@si perde.
La boucle est bouclée : l'éléphant à l'opinion majoritaire qui se plaint qu'"on peut plus rien dire" et qu' "on peut plus critiquer la religion en France, m'âme Michu", veut, très logiquement, museler le moustique...
Mouais, la kro d'Alain date du mois avril et l'autre s&@§£pe se réveille juste après que vous ayez annoncé avoir les moyens de rembourser le fisc... heu, vous avez marché sur les pieds à qui dernièrement Daniel ?
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Totale solidarité avec @si. C'est ce qui s'appelle mettre le Point sur le "i".
Le réveil du "Point" est bien tardif, donc suspect, et son contenu n'est pas toujours irréprochable, mais, dans ce cas, la chronique et le parallèle d'AK étaient très maladroits pour rester mesuré.
Dans ce cas c'était plutôt le point Godwin que l'effet Streisand.
Dans ce cas c'était plutôt le point Godwin que l'effet Streisand.
Si ça c'est pas un beau cadeau pour @si!
Pffffffff !!!! Le poing dans la gueule. (Je ne suis ni Arabe ni musulmane et normalement pas violente).
Ils ont compris que vous les traitiez d'arabes? Je ne vois que ça, et qu'ils s'imaginent que c'est une insulte ne m'étonne qu'à moitié. "Les arabes du point" c'est vrai que c'est super ambigu !
Tremblez petits français, l'histoire se répète !
Le 1er juillet 1898, dans La Revue blanche, Léon Blum, sous la signature de « Un juriste » publie un texte intitulé "Comment ont été faites les Lois Scélérates" :
« Elles permettent au premier « gouvernement fort » qui surviendra de tenir pour nulle la loi de 1881 (Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), loi incomplète, mais libérale et sensée dans son ensemble, et l’une des rares lois républicaines de la République. Elles abrogent les garanties conférées à la presse en ce qu’elles permettent la saisie et l’arrestation préventive ; elles violent une des règles de notre droit public en ce qu’elles défèrent des délits d’opinion à la justice correctionnelle ; elles violent les principes du droit pénal en ce qu’elles permettent de déclarer complices et associés d’un crime des individus qui n’y ont pas directement et matériellement participé ; elles blessent l’humanité en ce qu’elles peuvent punir des travaux forcés une amitié ou une confidence, et de la relégation un article de journal. »
Le 1er juillet 1898, dans La Revue blanche, Léon Blum, sous la signature de « Un juriste » publie un texte intitulé "Comment ont été faites les Lois Scélérates" :
« Elles permettent au premier « gouvernement fort » qui surviendra de tenir pour nulle la loi de 1881 (Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), loi incomplète, mais libérale et sensée dans son ensemble, et l’une des rares lois républicaines de la République. Elles abrogent les garanties conférées à la presse en ce qu’elles permettent la saisie et l’arrestation préventive ; elles violent une des règles de notre droit public en ce qu’elles défèrent des délits d’opinion à la justice correctionnelle ; elles violent les principes du droit pénal en ce qu’elles permettent de déclarer complices et associés d’un crime des individus qui n’y ont pas directement et matériellement participé ; elles blessent l’humanité en ce qu’elles peuvent punir des travaux forcés une amitié ou une confidence, et de la relégation un article de journal. »
Haha c'est magique. Je ne sais pas quel avocat les à conseillé, mais alors la, si un jour quelqu'un en cherche, un qu'il se tienne très très loin de celui-ci.
Où est l'injure publique dans le tweet ? Il y a juste une mise en parallèle de deux couverture de journaux (comme ça se fait tout le temps sur tweeter).
Après, la chronique, il faudrait la relire, surtout qu'elle date de mai, donc effectivement la question de la prescription se pose même si là on parle d'injure publique. Mais je n'ai pas vraiment le souvenir qu'Alain injuriait quoique ca soit du point. Par contre j'ai le souvenir qu'elle était très bien écrite et montrait bien les contradictions du Point.
Enfin bon joyeux noël hein
2016 va être une belle année, je le sens !
Où est l'injure publique dans le tweet ? Il y a juste une mise en parallèle de deux couverture de journaux (comme ça se fait tout le temps sur tweeter).
Après, la chronique, il faudrait la relire, surtout qu'elle date de mai, donc effectivement la question de la prescription se pose même si là on parle d'injure publique. Mais je n'ai pas vraiment le souvenir qu'Alain injuriait quoique ca soit du point. Par contre j'ai le souvenir qu'elle était très bien écrite et montrait bien les contradictions du Point.
Enfin bon joyeux noël hein
2016 va être une belle année, je le sens !
Ils connaissent l'effet Streisand au Point ? Je prédis un bel avenir à la chro d'Alain Korkos. Allez hop, c'est par là !
injure publique... :D
En tout cas, cette p'tite histoire est plus drole que les nouveaux Guignols.
Enfin... Joyeux Noel quand mème.
En tout cas, cette p'tite histoire est plus drole que les nouveaux Guignols.
Enfin... Joyeux Noel quand mème.
Que peut-on attendre d'un journal qui appartient à Pinault, avec des journalistes aussi " exceptionnels " que Giesbert ,,Teçon, et avec un "philosophe" , presque aussi talentueux que Botul ?
Peut-être peuvent-ils faire aussi bien que ceux de " Valeurs actuelles " ,
Peut-être peuvent-ils faire aussi bien que ceux de " Valeurs actuelles " ,
Allez, on fait un ptit ulule pour payer l'avocat ?
Y a t il vraiement injure publique dans cet article ? Je ne vois moi qu une comparaison à un autre journal... Cela correspond il réellement à une injure ?
Y a t il vraiement injure publique dans cet article ? Je ne vois moi qu une comparaison à un autre journal... Cela correspond il réellement à une injure ?
Nous partageons cette proposition st vive Alain qui est très super !!!!
le Point va argumenter que la comparaison entre les deux unes implique une accusation de racisme, Je suis partout ayant été en son temps antisémite et collaborationniste.
ce qui est "drôle" c'est le choix de l'incrimination : "raciste" comme injure, plutôt que comme facteur "diffamant" (la différence est que la diffamation impute à la victime la commission d'un fait matériel qu'il n'a pas commis - l'auteur du propos peut donc se défendre en prouvant que les faits imputés ont bien eu lieu, on appelle cela "l'excuse de vérité").
on assistera donc à des débats fascinants sur le point de savoir si la production côte à côte des deux unes signifiait bien une accusation de racisme (injure donc). des images comme vecteur d'une injure publique, les débats vont être serrés.
je ne peux m'empêcher de remarquer (non sans une certaine mauvaise foi mais tout de même) que si DS a ironisé dans un Vite dit sur la défense passée de la liberté d'expression par Le Point, DS est lui même l'auteur d'un ouvrage à paraître expliquant que la liberté d'expression Oui, Mais. Evidemment je comprends très bien les contextes dans lesquels il entend limiter la liberté d'expression (ou plutôt les contextes dans lesquels il estime qu'une retenue" serait nécessaire). Cela étant on voit là bien que les limites supposées "légitimes" à la liberté d'expression relèvent uniquement des situations dans lesquelles un individu ou un groupe considéré faible dans nos imaginaires sociaux (une minorité par exemple) ferait l'objet d'une critique, d'une plaisanterie, d'une caricature, etc. Il est impensable d'offenser le faible.
Mais la loi est la même pour tout, et le fort aussi s'offusque d'être offensé. La preuve.
Au lieu de se tripoter la nouille sur qui doit fermer sa gueule on devrait donc arrêter ces conneries de limitation de la liberté d'expression et passer enfin au débat contradictoire, avec des morceaux de connerie dedans, s'il le faut. Cela forcera les esprits vertueux à argumenter plutôt que d'agiter des chiffons blancs en hurlant au loup.
Navrée malgré tout - évidemment - de voir qu'un organe de presse en attaque un autre.
Ils ne s'aperçoivent pas eux mêmes que ce faisant, ils font bien peu de cas de leur propre liberté d'expression...
ce qui est "drôle" c'est le choix de l'incrimination : "raciste" comme injure, plutôt que comme facteur "diffamant" (la différence est que la diffamation impute à la victime la commission d'un fait matériel qu'il n'a pas commis - l'auteur du propos peut donc se défendre en prouvant que les faits imputés ont bien eu lieu, on appelle cela "l'excuse de vérité").
on assistera donc à des débats fascinants sur le point de savoir si la production côte à côte des deux unes signifiait bien une accusation de racisme (injure donc). des images comme vecteur d'une injure publique, les débats vont être serrés.
je ne peux m'empêcher de remarquer (non sans une certaine mauvaise foi mais tout de même) que si DS a ironisé dans un Vite dit sur la défense passée de la liberté d'expression par Le Point, DS est lui même l'auteur d'un ouvrage à paraître expliquant que la liberté d'expression Oui, Mais. Evidemment je comprends très bien les contextes dans lesquels il entend limiter la liberté d'expression (ou plutôt les contextes dans lesquels il estime qu'une retenue" serait nécessaire). Cela étant on voit là bien que les limites supposées "légitimes" à la liberté d'expression relèvent uniquement des situations dans lesquelles un individu ou un groupe considéré faible dans nos imaginaires sociaux (une minorité par exemple) ferait l'objet d'une critique, d'une plaisanterie, d'une caricature, etc. Il est impensable d'offenser le faible.
Mais la loi est la même pour tout, et le fort aussi s'offusque d'être offensé. La preuve.
Au lieu de se tripoter la nouille sur qui doit fermer sa gueule on devrait donc arrêter ces conneries de limitation de la liberté d'expression et passer enfin au débat contradictoire, avec des morceaux de connerie dedans, s'il le faut. Cela forcera les esprits vertueux à argumenter plutôt que d'agiter des chiffons blancs en hurlant au loup.
Navrée malgré tout - évidemment - de voir qu'un organe de presse en attaque un autre.
Ils ne s'aperçoivent pas eux mêmes que ce faisant, ils font bien peu de cas de leur propre liberté d'expression...
citation de danette: le fort aussi s'offusque d'être offensé. La preuve.
Le fort...Le faible..., le racisme interdit par la loi ne tient pas compte de la hiérarchie sociale. Et pourquoi "Le Point" serait le fort et @si le faible? La victime de racisme n'est aucune des deux parties. Je ne vois pas en quoi la plainte de "Le Point" est la preuve de quelque chose de ce genre.
C'est un grand classique, de cour d'école, de vie en groupe, de communauté, que les gens pris en défaut n'ont pour seule défense que l'attaque.
Du temps de "je suis partout" aucun juif ne portaient plainte pour racisme, et de mêm aucun arabe ne portera plainte contre le point pour racisme. On ne peut pas conclure au racisme, d'ailleurs Alain Korkos ne conclue pas. Tout ce qu'on peut conclure c'est que la presse prépare le terrain.
En plus les ventes de Le Point sont en baisse, et il n'est pas dit qu'un conseiller en communication ne cherche par des techniques habiles et éprouvées de pseudo scandales judiciaires à rameuter un public solidaire des victimes de redresseurs de tort.
citation de danette: Au lieu de se tripoter la nouille sur qui doit fermer sa gueule
Danette s'est fait pirater son pseudo?
Le fort...Le faible..., le racisme interdit par la loi ne tient pas compte de la hiérarchie sociale. Et pourquoi "Le Point" serait le fort et @si le faible? La victime de racisme n'est aucune des deux parties. Je ne vois pas en quoi la plainte de "Le Point" est la preuve de quelque chose de ce genre.
C'est un grand classique, de cour d'école, de vie en groupe, de communauté, que les gens pris en défaut n'ont pour seule défense que l'attaque.
Du temps de "je suis partout" aucun juif ne portaient plainte pour racisme, et de mêm aucun arabe ne portera plainte contre le point pour racisme. On ne peut pas conclure au racisme, d'ailleurs Alain Korkos ne conclue pas. Tout ce qu'on peut conclure c'est que la presse prépare le terrain.
En plus les ventes de Le Point sont en baisse, et il n'est pas dit qu'un conseiller en communication ne cherche par des techniques habiles et éprouvées de pseudo scandales judiciaires à rameuter un public solidaire des victimes de redresseurs de tort.
citation de danette: Au lieu de se tripoter la nouille sur qui doit fermer sa gueule
Danette s'est fait pirater son pseudo?
"Danette s'est fait pirater son pseudo?"
Le pire est à venir.
Le pire est à venir.
Poisson, les expressions "fort" "faible" désignent ce que le juge et le législateur connaissent bien, l'un pour interpréter la loi, l'autre pour en être l'auteur.
Il n'existe pas de délit de racisme "anti blancs", et comme l'a rappelé la 17è chambre du tribunal correctionnel de paris, l'expression "français de souche" ne renvoie selon elle à aucune réalité historique, sociale, anthropologique ou que sais-je encore. Par conséquent le racisme n'est envisagé en droit français qu'à travers le prisme des rapports de domination si bien décrits par Bourdieu : la loi sur les délits de presse protège les minorités, point barre. C'est ce qui explique les mots que j'ai employés, qui schématisent certes mais expriment ce que le législateur entend protéger.
Concernant plus spécifiquement le délit d'incitation à la haine raciale, il ne concerne donc, par conséquent, et a priori, que les personnes physiques ou morales qui fortes d'une position sociale privilégiée se rendraient coupables de propos racistes (type Zemmour). D'ailleurs le très gros des affaires liées à des propos racistes est invariablement initié par des associations anti racistes se constituant parties civiles (défense des minorités) contre des personnalités publiques ayant "abusé" de leur liberté d'expression, j'entend ici un abus au sens juridique.
L'injure publique est différente, car elle n'est pas "conçue" a priori pour protéger des parties "minoritaires" mais bien le quidam. ce qui est intéressant et d'une certaine manière constitue ici une perversion c'est que Le Point argue que l'accusation de "racisme" est une injure publique au sens de la loi de 1881.
On s'attendrait à voir Le Point se défendre d'être "raciste" suite à des poursuites actionnées par une association anti raciste, sur le fondement de l'incitation à la haine raciale. Ce schéma classique ne choquerait pas sur le forum, ni je pense dans l'opinion (en même temps avec leurs unes pourries ils prennent sans arrêt le bâton pour se faire battre).
Si j'ironise dans mon précédent billet c'est parce que Le Point utilise présentement un dispositif légal ouvert à tous pour faire condamner @si et Alain pour une accusation injurieuse de racisme : ils ne sont pas les personnes poursuivies, mais bien les initiateurs de la procédure. Ils retournent le dispositif de la loi de 1881 non pas pour sauvegarder leur liberté de parole mais pour faire taire autrui au nom de l'insulte.
Cet usage de la loi sur les délits de presse est inouï, en particulier pour un hebdo qui se réclame en général de la liberté d'expression. Voilà, c'est ce que je voulais souligner. Souligner aussi les dangers des textes législatifs encadrant la parole, en particulier eu égard aux usages qui en sont faits.
Voir un organe expression d'un pouvoir considéré comme dominant (Le Point l'est assurément, par ses propriétaires, la célébrité de ses journalistes, sa puissance médiatique, même si les hebdos déclinent et périclitent) employer un dispositif légal pour obtenir réparation d'un préjudice imaginaire, pour des propos effectivement stigmatisants pour une partie "minoritaire" de la communauté nationale relève à mon sens de la plus pure connerie.
Etant très libérale en matière d'expression, je vois dans l'action du Point une manifestation des usages délétères de la loi de 1881. Et quand je vois que Daniel ironise à son tour sur l'action du Point alors qu'il rédige un bouquin qui défend l'idée "qu'on peut parler, MAIS", je suis désolée, et franchement en colère, donc oui, j'écris des phrases peu élégantes. J'aimerais qu'il soit compris que la loi est "collectivement normative", perçue dans l'opinion comme étant conçue pour un usage précis, elle a en réalité une dimension collective - et ça donne le procès du Point. Foutage de gueule intégral à mon sens. On pense protéger les minorités des racistes, mais ce n'est pas ce qui se produit. Interdire de parler n'a jamais sauvé personne de la bêtise.
C'est plus clair ? C'est toujours choquant ? Soit ce que j'écris est complètement incompréhensible soit y'a un problème de lecture.
Il n'existe pas de délit de racisme "anti blancs", et comme l'a rappelé la 17è chambre du tribunal correctionnel de paris, l'expression "français de souche" ne renvoie selon elle à aucune réalité historique, sociale, anthropologique ou que sais-je encore. Par conséquent le racisme n'est envisagé en droit français qu'à travers le prisme des rapports de domination si bien décrits par Bourdieu : la loi sur les délits de presse protège les minorités, point barre. C'est ce qui explique les mots que j'ai employés, qui schématisent certes mais expriment ce que le législateur entend protéger.
Concernant plus spécifiquement le délit d'incitation à la haine raciale, il ne concerne donc, par conséquent, et a priori, que les personnes physiques ou morales qui fortes d'une position sociale privilégiée se rendraient coupables de propos racistes (type Zemmour). D'ailleurs le très gros des affaires liées à des propos racistes est invariablement initié par des associations anti racistes se constituant parties civiles (défense des minorités) contre des personnalités publiques ayant "abusé" de leur liberté d'expression, j'entend ici un abus au sens juridique.
L'injure publique est différente, car elle n'est pas "conçue" a priori pour protéger des parties "minoritaires" mais bien le quidam. ce qui est intéressant et d'une certaine manière constitue ici une perversion c'est que Le Point argue que l'accusation de "racisme" est une injure publique au sens de la loi de 1881.
On s'attendrait à voir Le Point se défendre d'être "raciste" suite à des poursuites actionnées par une association anti raciste, sur le fondement de l'incitation à la haine raciale. Ce schéma classique ne choquerait pas sur le forum, ni je pense dans l'opinion (en même temps avec leurs unes pourries ils prennent sans arrêt le bâton pour se faire battre).
Si j'ironise dans mon précédent billet c'est parce que Le Point utilise présentement un dispositif légal ouvert à tous pour faire condamner @si et Alain pour une accusation injurieuse de racisme : ils ne sont pas les personnes poursuivies, mais bien les initiateurs de la procédure. Ils retournent le dispositif de la loi de 1881 non pas pour sauvegarder leur liberté de parole mais pour faire taire autrui au nom de l'insulte.
Cet usage de la loi sur les délits de presse est inouï, en particulier pour un hebdo qui se réclame en général de la liberté d'expression. Voilà, c'est ce que je voulais souligner. Souligner aussi les dangers des textes législatifs encadrant la parole, en particulier eu égard aux usages qui en sont faits.
Voir un organe expression d'un pouvoir considéré comme dominant (Le Point l'est assurément, par ses propriétaires, la célébrité de ses journalistes, sa puissance médiatique, même si les hebdos déclinent et périclitent) employer un dispositif légal pour obtenir réparation d'un préjudice imaginaire, pour des propos effectivement stigmatisants pour une partie "minoritaire" de la communauté nationale relève à mon sens de la plus pure connerie.
Etant très libérale en matière d'expression, je vois dans l'action du Point une manifestation des usages délétères de la loi de 1881. Et quand je vois que Daniel ironise à son tour sur l'action du Point alors qu'il rédige un bouquin qui défend l'idée "qu'on peut parler, MAIS", je suis désolée, et franchement en colère, donc oui, j'écris des phrases peu élégantes. J'aimerais qu'il soit compris que la loi est "collectivement normative", perçue dans l'opinion comme étant conçue pour un usage précis, elle a en réalité une dimension collective - et ça donne le procès du Point. Foutage de gueule intégral à mon sens. On pense protéger les minorités des racistes, mais ce n'est pas ce qui se produit. Interdire de parler n'a jamais sauvé personne de la bêtise.
C'est plus clair ? C'est toujours choquant ? Soit ce que j'écris est complètement incompréhensible soit y'a un problème de lecture.
Code pénal Article 225-1:
"Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales à raison de l'origine, du sexe, de la situation de famille, de l'apparence physique, du patronyme, du lieu de résidence, de l'état de santé, du handicap, des caractéristiques génétiques, des moeurs, de l'orientation ou identité sexuelle, de l'âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales."
Code pénal article 225-2::
"La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :
1° A refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;
2° A entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;"(extrait)
Certes la plupart des motifs d'incrimination évoqués par cet article 225-1 du code pénal peuvent apparaître comme des faiblesses et ceux qui les pratiquent comme des forts (quoique …)., il n'empêche que rien ici ne fait allusion à ces caractéristiques (force ou faiblesse au sens ouù vous l'entendez).
C'est en tout cas cet article qui sert de support à l'accusation de discrimination à l'égard d'une nation (considérée je pense comme personne morale) contre les personnes qui distribuent de tracts appelant au boycott des produits prétendument fabriqués en Israël alors qu'ils résultent de l'exploitation illégale des ressources de la Palestine occupée. Pour ceux qui seront jugés le 30 juin prochain à Toulouse la LICRA est au nombre des partiesciviles réclamant réparation..Aucun des commerces mis en cause n'a porté plainte ni ne s'est porté partie civile.
"Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales à raison de l'origine, du sexe, de la situation de famille, de l'apparence physique, du patronyme, du lieu de résidence, de l'état de santé, du handicap, des caractéristiques génétiques, des moeurs, de l'orientation ou identité sexuelle, de l'âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales."
Code pénal article 225-2::
"La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :
1° A refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;
2° A entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;"(extrait)
Certes la plupart des motifs d'incrimination évoqués par cet article 225-1 du code pénal peuvent apparaître comme des faiblesses et ceux qui les pratiquent comme des forts (quoique …)., il n'empêche que rien ici ne fait allusion à ces caractéristiques (force ou faiblesse au sens ouù vous l'entendez).
C'est en tout cas cet article qui sert de support à l'accusation de discrimination à l'égard d'une nation (considérée je pense comme personne morale) contre les personnes qui distribuent de tracts appelant au boycott des produits prétendument fabriqués en Israël alors qu'ils résultent de l'exploitation illégale des ressources de la Palestine occupée. Pour ceux qui seront jugés le 30 juin prochain à Toulouse la LICRA est au nombre des partiesciviles réclamant réparation..Aucun des commerces mis en cause n'a porté plainte ni ne s'est porté partie civile.
Le droit positif seul exprime ce la manière dont la loi est appliquée, pas le code.
Le droit positif s'entend des décisions de justice, des textes tels qu'interprétés par les juges, et tels que "vécus" par le justiciables.
Je vous mets au défi de trouver des jurisprudences appliquant le délit d'incitation à la haine raciale à des groupes sociaux autres que des minorités vivant sur le territoire. Je pense qu'on peut chercher longtemps. S'il en existe de nombreuses, je m'inclinerai bien sûr. Mais j'ai enseigné les libertés fondamentales, et j'avoue n'avoir jamais rencontré de jurisprudence inversant ce schéma de pensée : "incitation à la haine raciale" = "protection des minorités".
D'ailleurs, notez que le racisme anti blanc est invariablement traité par les seuls partisans de l'extrême droite, qui se l'approprient à des fins douteuses, mais il est passé sous silence par toute la classe politique traditionnelle, ainsi que par les chercheurs en sciences humaines et sociales, qui ne l'évoquent un peu sérieusement que depuis peu.
N'importe quel individu ou asso connoté "blanc" qui porterait plainte pour incitation à la haine raciale aurait un mal fou à obtenir satisfaction (rappelez vous cet arrêt qui explique que les "français de souche" - au sens des "blancs" présents sur le territoire en majorité depuis plusieurs générations, n'existent pas / immédiatement ça sent l'extrême droite, ce que les juges goûtent assez peu).
En y repensant les associations connotées "blanches" (je ne sais plus quel mot employer, navrée) qui remportent des procès fondés sur la loi de 1881 sont les catholiques qui agissent contre des films, des affiches de films, ou des spectacles et œuvres d'art. Mais le délit d'incitation à la haine raciale me semble toujours ne concerner (en fait) que les minorités.
Les délits d'incitation à la haine protègent bien les minorités, EN FAIT (mais pas EN DROIT, je vous l'accorde).
Le droit positif s'entend des décisions de justice, des textes tels qu'interprétés par les juges, et tels que "vécus" par le justiciables.
Je vous mets au défi de trouver des jurisprudences appliquant le délit d'incitation à la haine raciale à des groupes sociaux autres que des minorités vivant sur le territoire. Je pense qu'on peut chercher longtemps. S'il en existe de nombreuses, je m'inclinerai bien sûr. Mais j'ai enseigné les libertés fondamentales, et j'avoue n'avoir jamais rencontré de jurisprudence inversant ce schéma de pensée : "incitation à la haine raciale" = "protection des minorités".
D'ailleurs, notez que le racisme anti blanc est invariablement traité par les seuls partisans de l'extrême droite, qui se l'approprient à des fins douteuses, mais il est passé sous silence par toute la classe politique traditionnelle, ainsi que par les chercheurs en sciences humaines et sociales, qui ne l'évoquent un peu sérieusement que depuis peu.
N'importe quel individu ou asso connoté "blanc" qui porterait plainte pour incitation à la haine raciale aurait un mal fou à obtenir satisfaction (rappelez vous cet arrêt qui explique que les "français de souche" - au sens des "blancs" présents sur le territoire en majorité depuis plusieurs générations, n'existent pas / immédiatement ça sent l'extrême droite, ce que les juges goûtent assez peu).
En y repensant les associations connotées "blanches" (je ne sais plus quel mot employer, navrée) qui remportent des procès fondés sur la loi de 1881 sont les catholiques qui agissent contre des films, des affiches de films, ou des spectacles et œuvres d'art. Mais le délit d'incitation à la haine raciale me semble toujours ne concerner (en fait) que les minorités.
Les délits d'incitation à la haine protègent bien les minorités, EN FAIT (mais pas EN DROIT, je vous l'accorde).
Quand GIesbert écrit " la déchéance de nationalité provoque l'indignation de pseudo-intellectuels devenus des idiots utiles de l'extrême-droite et des terroristes ... ", n'est-ce pas une "injure publique " à l'égard de ceux qui ne pensent pas comme lui ?
Dans wiki: Les injures et diffamations publiques sont normalement prescrites après trois mois. La loi Perben II du 9 mars 20043 a porté ce délai à un an dans le cas où la diffamation ou l'injure ont été proférées en raison de l'ethnie, de la nation, de la race ou de la religion.
En un mot comme en cent: il y a confusion entre "traiter quelqu'un de raciste" et "injure raciste" dans cette histoire.
En un mot comme en cent: il y a confusion entre "traiter quelqu'un de raciste" et "injure raciste" dans cette histoire.
C'est ce que je voulais souligner dans mon premier billet...
Donc dans le cas qui nous occupe, il y a bel et bien prescription?
L'affaire que j'évoque pourrait bien constituer une jurisprudence* en ce qui concerne la discrimination d'un fort par un faible. Les affaires précédentes, difficilement conclues au bénéfice du fort (arrêt de la Cour de Cassation du 20 octobre 2015 après acquittement en première instance et condamnation en Cour d'Appel) l'ont été au titre de l'article 24 de la loi sur la presse et non à celui de l'article 223-1 du code pénal. Comme il s'agit bien d'une affaire de discrimination, il faudrait admettre que le discriminé, à savoir la nation israélienne par l'intermédiaire de son commerce extérieur qui s'est bien gardé de porter plainte ès-qualités, est le faible dans son droit face aux discriminants, à savoir des français exprimant publiquement leur opinion sur une politique (en particulier commerciale) étrangère.
Noter que lors de l'audience du 9 décembre 2015 au tribunal correctionnel de Toulouse, ce sont les parties civiles, pourtant indirectement à l'origine de la mise en examen, qui ont demandé le report du procès au mois de juin 2016.
*J'ai bien compris que, pour vous, une ne serait pas suffisante.
Noter que lors de l'audience du 9 décembre 2015 au tribunal correctionnel de Toulouse, ce sont les parties civiles, pourtant indirectement à l'origine de la mise en examen, qui ont demandé le report du procès au mois de juin 2016.
*J'ai bien compris que, pour vous, une ne serait pas suffisante.
Je n'ai pas tout suivi, désolé si vous l'avez évoqué ailleurs : vous sauriez où on peut trouver une jurisprudence se prononçant sur le caractère injurieux de "raciste" ?
Ici, on dit : "Une injure est une invective, une expression outrageante ou méprisante, non précédée d'une provocation et qui n'impute aucun fait précis à la victime. Le qualificatif attribué ne peut pas être vérifié. (...) Si les propos imputent un fait précis et objectif à la victime (une infraction pénale par exemple), c'est une diffamation."
"Raciste !", plutôt injure ou diffamation ?
En tout cas, je serais curieux de voir si il y a ou si on pourrait avoir des condamnations avec "raciste !" considéré comme injure. "Sale nègre !", "sale juif !", "sale arabe !" voire "sale Français !", ok, mais "communiste !", "capitaliste !" "raciste !", cela me semble autre chose.
Ici, on dit : "Une injure est une invective, une expression outrageante ou méprisante, non précédée d'une provocation et qui n'impute aucun fait précis à la victime. Le qualificatif attribué ne peut pas être vérifié. (...) Si les propos imputent un fait précis et objectif à la victime (une infraction pénale par exemple), c'est une diffamation."
"Raciste !", plutôt injure ou diffamation ?
En tout cas, je serais curieux de voir si il y a ou si on pourrait avoir des condamnations avec "raciste !" considéré comme injure. "Sale nègre !", "sale juif !", "sale arabe !" voire "sale Français !", ok, mais "communiste !", "capitaliste !" "raciste !", cela me semble autre chose.
Je cherche !
Je viens de tomber sur un arrêt qui évoque "des injures racistes" - en gros, ce que vous suggérez j'imagine "sale juif" etc. l'arrêt est par là.
Je continue de creuser.
Le moteur de recherche de Légifrance n'est pas si mal foutu...
Je viens de tomber sur un arrêt qui évoque "des injures racistes" - en gros, ce que vous suggérez j'imagine "sale juif" etc. l'arrêt est par là.
Je continue de creuser.
Le moteur de recherche de Légifrance n'est pas si mal foutu...
Bon ai regardé tous les arrêts de Chambre criminelle de cour de cassation comprenant les termes "injure" et "raciste". Tous ces arrêts portent sur des cas d'injures à caractère raciste...
Aucun ne caractérise le terme "raciste" comme constitutif d'une injure.
La frontière avec la diffamation est en effet super ténue - et bien comprise par Marine le Pen, qui menaçait de porter plainte pour diffamation quiconque dirait publiquement que le FN est un parti d'extrême droite, c'est qu'il faut discuter du point de savoir si oui ou non tel est le cas... ce qui rend la tâche plus ardue aux avocats, les débats tournant ensuite autour de la question : "qu'est-ce qu'un parti d'extrême droite" et "le FN satisfait il les caractéristiques d'un tel parti".
Et hop, des heures de débats universitaires en perspective, avec conclusions et plaidoiries fleuve.
Peut-être y a-t-il des arrêts de Cour d'Appel ?
A chercher.
Aucun ne caractérise le terme "raciste" comme constitutif d'une injure.
La frontière avec la diffamation est en effet super ténue - et bien comprise par Marine le Pen, qui menaçait de porter plainte pour diffamation quiconque dirait publiquement que le FN est un parti d'extrême droite, c'est qu'il faut discuter du point de savoir si oui ou non tel est le cas... ce qui rend la tâche plus ardue aux avocats, les débats tournant ensuite autour de la question : "qu'est-ce qu'un parti d'extrême droite" et "le FN satisfait il les caractéristiques d'un tel parti".
Et hop, des heures de débats universitaires en perspective, avec conclusions et plaidoiries fleuve.
Peut-être y a-t-il des arrêts de Cour d'Appel ?
A chercher.
On peut dire de Madame Le Pen qu'elle est fasciste, selon la Cour d'Appel de Paris. Ce n'est pas un terme injurieux .... lorsqu’il est employé entre adversaires politiques sur un sujet politique?.
C'est subtil, le Droit.
C'est subtil, le Droit.
Pas tant que ça : "communiste", "capitaliste", "raciste" ou "fasciste" sont d'abord des positions qui n'ont pas de valeur injurieuse en soi. "Capitaliste !" est une "injure" en milieu anti-capitaliste, "communiste !" en milieu anti-communiste, "fasciste !" en milieu anti-fasciste...
Reste à savoir si notre société est désormais un milieu foncièrement anti-fasciste et anti-raciste où personne ne penserait à assumer ces positions.
P.S. dans le genre anti-communiste : procès aux USA entre 2 vietnamiens, l'un traitant l'autre de "communiste".
Reste à savoir si notre société est désormais un milieu foncièrement anti-fasciste et anti-raciste où personne ne penserait à assumer ces positions.
P.S. dans le genre anti-communiste : procès aux USA entre 2 vietnamiens, l'un traitant l'autre de "communiste".
Certes, mais cela va plus loin que ça, dans la société actuelle en France, il existe une pression sociale et intellectuelle qui dépasse très largement les frontières partisanes, souvent appuyée par des lois, en France notamment celles sur l'incitation à la haine, contre le racisme ou contre le négationnisme, qui font que certaines idéologies sont perçues comme honteuses, cela fait même partie du fameux "cordon sanitaire" mis en place depuis 1945, et que l'on pourrait résumer par "plus jamais ça". C'est présent en France, mais aussi encore plus en Allemagne.
Fameux cordon sanitaire que l'extrême droite française aimerait bien faire sauter, et que Lepen espère contourner justement en essayant de dédiaboliser le FN.
Montesquieu expliquait dans l'esprit des lois que la loi n'était pas la seule manière d'influer sur les comportements des gens, et que certains sentiments, comme en l'occurrence la honte, avaient aussi un rôle à jouer dans la régulation de ces comportements. Il caractérisait d'ailleurs les différents régimes politiques selon les sentiments qui étaient utilisés comme principes fondamentaux pour leurs gouvernements, comme l'honneur pour la monarchie, la crainte pour le despotisme, et la vertu pour la république.
Fameux cordon sanitaire que l'extrême droite française aimerait bien faire sauter, et que Lepen espère contourner justement en essayant de dédiaboliser le FN.
Montesquieu expliquait dans l'esprit des lois que la loi n'était pas la seule manière d'influer sur les comportements des gens, et que certains sentiments, comme en l'occurrence la honte, avaient aussi un rôle à jouer dans la régulation de ces comportements. Il caractérisait d'ailleurs les différents régimes politiques selon les sentiments qui étaient utilisés comme principes fondamentaux pour leurs gouvernements, comme l'honneur pour la monarchie, la crainte pour le despotisme, et la vertu pour la république.
A partir du moment où il est bien établit que le journaliste d'@si exprime son opinion personnelle sur le message que les journalistes du point ont voulu faire passer par leur titre et leurs sous titres à la une de leur journal, et qu'il n'a laissé aucun doute qui pourrait laisser penser qu'il ne fait que citer les propos des journalistes du point, je pense finalement que la justice ne peut que trancher au non lieu. Il ne peut y avoir diffamation que s'il y a volonté intentionnelle de désinformer les gens, ce n'est pas le cas ici, le journaliste d'@si ne fait que donner son opinion et ne déforme en rien la moindre information.
Imaginons cinq minutes que les unes du Point sur l'islam soient consacrées aux juifs ...
Dès la première parution, tous ces beaux messieurs auraient hurlé à l'antisémitisme. Et le journal purement, simplement et justement interdit.
Mais quand on entend Bensoussan parler "d'antisémitisme atavique dans les familles arabes", et cela, sur le service public, plus rien ne doit nous étonner.
Dans ce pays, la liberté d'expression est à géométrie variable.
A quand une expo sur "le musulman et la France" ?
Dès la première parution, tous ces beaux messieurs auraient hurlé à l'antisémitisme. Et le journal purement, simplement et justement interdit.
Mais quand on entend Bensoussan parler "d'antisémitisme atavique dans les familles arabes", et cela, sur le service public, plus rien ne doit nous étonner.
Dans ce pays, la liberté d'expression est à géométrie variable.
A quand une expo sur "le musulman et la France" ?
On vit une époque formidable
Ils sont vraiment con au Point ! Même si j'avoue que leur couv ne m'a pas choqué par rapport à tant d'autre sur l'Islam. Les Arabes "L'histoire méconnue d'une civilisation", c'est quand même pas "Je suis Partout" avec ses caricatures nauséabondes. Le parrallèle n'était pas très pertinent.
Bon courage pour le procès !
Bon courage pour le procès !
N'y a-t-il pas une prescription de 3 mois dans les cas de diffamation publique?
Selon l’article 65 de la loi du 29 juillet 1881, les actions en diffamation se prescrivent « après trois mois révolus, à compter du jour où ils auront été commis ».
Pour les articles publiés sur Internet, le point de départ est fixé au jour de la première mise en ligne.
Selon l’article 65 de la loi du 29 juillet 1881, les actions en diffamation se prescrivent « après trois mois révolus, à compter du jour où ils auront été commis ».
Pour les articles publiés sur Internet, le point de départ est fixé au jour de la première mise en ligne.
Tout vient "au point" à qui sait attendre. ( Minuscule revendiquée pour la petitesse du geste et du magazine: Revel, Giesbert, BHL...Beurk!)
Qu'il s'en étouffe!
Qu'il s'en étouffe!
Un joli cadeau de noël !
la chronique date de mai 2015 .Le Point se réveille très tard.
En ce cas Sébastien Fontenelle et "Vive Le Feu" doivent être attaqués comme vous en diffamation...
Est-ce le cas?
Est-ce le cas?