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Le réchauffement, et la petite Fiona
Bien sûr, ils en ont parlé. On ne peut pas dire que le système ait passé sous silence, la semaine dernière, le dernier rapport du GIEC
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Déplacé
D'accord, qui de l'œuf ou de la poule...
Qui des médias ou du public se désintéresse du réchauffement climatique ?
Les deux mon général !
En fait, quand je m'interroge sur le sujet, je me dis, mais je peux me tromper, que ça a été Copenhague, la conférence de Copenhague, qui a été le tournant de la conscience du réchauffement climatique.
En fait, jusqu'en 2009, la prise de conscience a été progressive, société civile et médias main dans la main, tout s'est bien passé. Jusqu'à ce que la conférence soit annoncée, une sorte d'acmé après la montée en puissance, la redescente aurait été le fait de se désintéresser parce que le problème était en voie de résolution. Tout allait bien.
On allait voir ce qu'on allait voir. Enfin, on allait réagir, la conférence allait tout résoudre.
Et puis, c'est devenu une sorte de rallye politico/people, un truc vaguement médiatique, une foire où on devait être. Un syndrome typique de la société du spectacle. Qui est devenu un rideau de fumée commode.
Parce que par derrière, les lobbys veillaient.
Qui ? Par exemple les champions de l'oxyde de carbone, le lobby pétrolier, dont le pouvoir et la capacité de nuisance ne sont plus à démontrer depuis des années, et qui était grandement menacé par toute mesure qui serait prise. Il a trouvé des alliés capitalistes en leur faisant miroiter le passage du nord-ouest ou autre connerie.
Et puis ça a réussi à faire capoter le projet et la conférence.
Ensuite, ils ont lancé les climato-sceptiques à l'assaut des médias, décrédibilisé le GIEC.
Ils ont appliqué la grande leçon : Il faut que tout change pour que rien ne change.
L'opinion a complètement vrillé. Qui croire ? Que se passe-t-il ?
Mais tout était retombé. Les dominants avaient fait la preuve de leur incapacité à résister de toutes façons.
Que pouvaient faire les dominés ?
Rien.
Advienne que pourra. Si nous ne pouvons rien, alors pourquoi écouter ce baratin ? Est-ce donc si important ?
Personne ne le sait.
Qui des médias ou du public se désintéresse du réchauffement climatique ?
Les deux mon général !
En fait, quand je m'interroge sur le sujet, je me dis, mais je peux me tromper, que ça a été Copenhague, la conférence de Copenhague, qui a été le tournant de la conscience du réchauffement climatique.
En fait, jusqu'en 2009, la prise de conscience a été progressive, société civile et médias main dans la main, tout s'est bien passé. Jusqu'à ce que la conférence soit annoncée, une sorte d'acmé après la montée en puissance, la redescente aurait été le fait de se désintéresser parce que le problème était en voie de résolution. Tout allait bien.
On allait voir ce qu'on allait voir. Enfin, on allait réagir, la conférence allait tout résoudre.
Et puis, c'est devenu une sorte de rallye politico/people, un truc vaguement médiatique, une foire où on devait être. Un syndrome typique de la société du spectacle. Qui est devenu un rideau de fumée commode.
Parce que par derrière, les lobbys veillaient.
Qui ? Par exemple les champions de l'oxyde de carbone, le lobby pétrolier, dont le pouvoir et la capacité de nuisance ne sont plus à démontrer depuis des années, et qui était grandement menacé par toute mesure qui serait prise. Il a trouvé des alliés capitalistes en leur faisant miroiter le passage du nord-ouest ou autre connerie.
Et puis ça a réussi à faire capoter le projet et la conférence.
Ensuite, ils ont lancé les climato-sceptiques à l'assaut des médias, décrédibilisé le GIEC.
Ils ont appliqué la grande leçon : Il faut que tout change pour que rien ne change.
L'opinion a complètement vrillé. Qui croire ? Que se passe-t-il ?
Mais tout était retombé. Les dominants avaient fait la preuve de leur incapacité à résister de toutes façons.
Que pouvaient faire les dominés ?
Rien.
Advienne que pourra. Si nous ne pouvons rien, alors pourquoi écouter ce baratin ? Est-ce donc si important ?
Personne ne le sait.
Moi, j’avoue que j’ai cliqué parce qu’il y a le mot «la» dans le titre.
Même si le mot «et» m’a fait hésiter un peu.
Même si le mot «et» m’a fait hésiter un peu.
C'est complètement plié cette question de réchauffement, la théorie du réchauffement par l'homme n'est conciliable ni avec les courbes de températures des 15 dernières années ni avec 45-80, elle est donc fausse et il n'y a pas grand chose à ajouter... si ce n'est: combien de temps faudra-t-il pour en faire démordre toutes celles et ceux (ils sont nombreux) à qui ça fera perdre la face ?
A mon avis, encore une décennie. Mais l'entrain du public est lui déjà fatigué, j'ai l'impression...
A mon avis, encore une décennie. Mais l'entrain du public est lui déjà fatigué, j'ai l'impression...
(je me demande d'ailleurs bien lesquelles).
Une piste : tout ce qui a influencé le climat avant que l'homme n'ait existé et n'émette du C02 en masse (bien que la terre et la vie aient connu et supporté des concentrations bien supérieurs en C02 avant que l'homme n'existe) et, plus encore, le mélange de tous ces paramètres dans un système chaotique comme le climat, dans lequel on ne comprend aujourd'hui pas grand chose des relations océans/atmosphère par exemple (ce n'est qu'un exemple).
Vitesse jamais vu auparavant ? Vraiment ? Vitesse de quoi, du réchauffement ?
"0,1-0,2 °C par décennie sur la moyenne planétaire. Or, cette moyenne de température est estimée avec une précision d’environ… 0,1°C. "
source Edouard Bard (information fiable ?) :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/09/edouard-bard-explique-le-plateau-des-températures.html
Pour l'effet de serre, on est bien d'accord, c'était juste pour dire que parler d"effet de serre" comme d'une mauvaise chose en général était maladroit. Idem d'ailleurs pour le C02, anthropique ou non, qui est indispensable à la vie.
Pour le café du commerce pourquoi pas, j'ai bien conscience d'être sur le forum d'@si. Pour autant on peut échanger avec courtoisie, non ?
Une piste : tout ce qui a influencé le climat avant que l'homme n'ait existé et n'émette du C02 en masse (bien que la terre et la vie aient connu et supporté des concentrations bien supérieurs en C02 avant que l'homme n'existe) et, plus encore, le mélange de tous ces paramètres dans un système chaotique comme le climat, dans lequel on ne comprend aujourd'hui pas grand chose des relations océans/atmosphère par exemple (ce n'est qu'un exemple).
Vitesse jamais vu auparavant ? Vraiment ? Vitesse de quoi, du réchauffement ?
"0,1-0,2 °C par décennie sur la moyenne planétaire. Or, cette moyenne de température est estimée avec une précision d’environ… 0,1°C. "
source Edouard Bard (information fiable ?) :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/09/edouard-bard-explique-le-plateau-des-températures.html
Pour l'effet de serre, on est bien d'accord, c'était juste pour dire que parler d"effet de serre" comme d'une mauvaise chose en général était maladroit. Idem d'ailleurs pour le C02, anthropique ou non, qui est indispensable à la vie.
Pour le café du commerce pourquoi pas, j'ai bien conscience d'être sur le forum d'@si. Pour autant on peut échanger avec courtoisie, non ?
Je ne conteste pas le climat "change", comme il a toujours "changé" , et pas non plus que l'homme ai une certaine influence sur celui-ci. C'est le lien logique entre ces faits et l'affirmation qui dit que le climat dépend maintenant principalement de l'activité humaine (tout est dans le "principalement") qui m'échappe un peu, et sur laquelle je m'interroge (si j'en ai encore le droit).
Sera t'on au moins d'accord pour dire que l'homme n'est pas responsable des 5 extinctions massives de la vie (85% des espèces il y a 490 millions d'années, 60% il y en 440, 75% il y en a 365, 95% il y en a 250, 70% il y en a 60) ? Et qu'une partie au moins des disparitions animales clairement dues à l'homme (chasse, pêche intensive, développement des villes etc...) est due à ces causes et non a l'influence de l'homme sur le climat ?
Et critiquer l'"effet de serre" de manière générale comme dans la chanson est un peu étonnant aussi... -50°C en moyenne sur la terre si cet effet n'existait pas, même les ours blancs ne seraient pas contents.
Sera t'on au moins d'accord pour dire que l'homme n'est pas responsable des 5 extinctions massives de la vie (85% des espèces il y a 490 millions d'années, 60% il y en 440, 75% il y en a 365, 95% il y en a 250, 70% il y en a 60) ? Et qu'une partie au moins des disparitions animales clairement dues à l'homme (chasse, pêche intensive, développement des villes etc...) est due à ces causes et non a l'influence de l'homme sur le climat ?
Et critiquer l'"effet de serre" de manière générale comme dans la chanson est un peu étonnant aussi... -50°C en moyenne sur la terre si cet effet n'existait pas, même les ours blancs ne seraient pas contents.
Je crois savoir que ce qui est problématique, c'est la vitesse à laquelle change le climat. Largement supérieure à tout ce qu'elle a été dans le passé. Imaginons que l'homme n'en soit pas responsable complètement, ni même "principalement", ne serait-il pas sage de ne pas rajouter notre action à celle d'autres causes (je me demande d'ailleurs bien lesquelles).
Du fait que, sans effet de serre, il ferait moins 50° ne s'ensuit pas que l'effet de serre puisse être augmenté sans limites. Ya des tas de choses (presque toutes) qui sont bienfaisantes à un certain seuil et qui deviennent malfaisantes si on dépasse trop ce seuil. Vos arguments sont du niveau "café du commerce", et encore, méfiez vous, ils deviennent intelligents au café du commerce.
Penser pas soi même est une excellente chose, encore faut-il disposer d'informations fiables.
Du fait que, sans effet de serre, il ferait moins 50° ne s'ensuit pas que l'effet de serre puisse être augmenté sans limites. Ya des tas de choses (presque toutes) qui sont bienfaisantes à un certain seuil et qui deviennent malfaisantes si on dépasse trop ce seuil. Vos arguments sont du niveau "café du commerce", et encore, méfiez vous, ils deviennent intelligents au café du commerce.
Penser pas soi même est une excellente chose, encore faut-il disposer d'informations fiables.
La question, c'est est-ce que vous faîtes confiance à la communauté scientifique ou pas. Elle s'arrête là. Vous pouvez vous branlottez sur tous les arguments des climato-sceptiques que vous trouvez sur le net. Mais au bout d'un moment il faudra que vous expliquiez que ces gens ne publient pas dans des revues à comité de lecture et ne parviennent en rien à convaincre la communauté scientifique.
La question, c'est est-ce que vous faîtes confiance à la communauté scientifique ou pas. Elle s'arrête là. Vous pouvez vous branlottez sur tous les arguments des climato-sceptiques que vous trouvez sur le net. Mais au bout d'un moment il faudra que vous expliquiez que ces gens ne publient pas dans des revues à comité de lecture et ne parviennent en rien à convaincre la communauté scientifique.
Je fais confiance à la science (plus celle de la NASA que celle qui n'est pas basée sur la preuve) mais pas aveuglément. Les scientifiques se sont trompés régulièrement même en présence de consensus (voir par exemple, pour l'histoire récente, l'histoire du virus H1N1 et l’hystérie mondiale qui s’en est suivie, ainsi que le gaspillage d’argent de l’ordre du milliard d’euros rien que pour la France).
Par ailleurs la communauté scientifique parlait de refroidissement climatique dans les années 70, craignant un retour rapide de l’âge glaciaire. Quel aurait été votre avis à l’époque ? Vous seriez-vous interdit d’oser contester la communauté scientifique ?
Pour « ces gens qui ne publient pas dans des revues à comité de lecture », voici une petite liste pour commencer :
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_scientists_opposing_the_mainstream_scientific_assessment_of_global_warming
Tous ont publié dans des revues à comité de lecture.
Je ne vois absolument pas le rapport entre l'hystérie de la vaccination à marche forcée contre la souche grippale H1N1 et "les scientifiques". H1N1 représente objectivement une menace sanitaire sérieuse. La gabegie des politiques publiques [s]dans nos pays trop riches et neurasthéniques[/s] ne change pas ce fait.
"Regardez-moi dans les yeux : si je n'avais pas, avec fourberie, titré cette chronique sur la petite Fiona, l'auriez-vous ouverte ?"
Monsieur Schneiderman, vous êtes un pervers polymorphe.
Perso j'ai ouvert la chronique parce que prtésentement, j'ai froid aux pieds. Quand j'ai lu réchauffement je me suis dit que c'était toujours ça de pris. Quelle erreur !
Monsieur Schneiderman, vous êtes un pervers polymorphe.
Perso j'ai ouvert la chronique parce que prtésentement, j'ai froid aux pieds. Quand j'ai lu réchauffement je me suis dit que c'était toujours ça de pris. Quelle erreur !
Je voulais vous proposer "L'ours blanc climatosceptique", chanté par "La Parisienne" sur Médiapat, hélas c'est réservé aux abonnés!
Merci beaucoup freudqo,
Je n'ai personnellement accès qu'à l'abstract et je vous fais confiance pour les autres éléments que vous apportez dans votre réponse.
Je me suis trompé sur le caractère de cette étude et l'avoue franchement. C'est bien de la science et je me suis laissé abuser par l'article du monde qui parlait simplement de satellite (j'avais donc cru qu'il s'agissait de satellites...) alors qu'il s'agit de GPS (qui fonctionne effectivement par satellite).
Je partage avec vous complètement l'idée qu'"il ne faut jamais se fier au résumé grossier fait par des journaux non scientifiques comme le monde." (et plus encore maintenant), c'est ça qui avait motivé mon message.
A partir du moment où "il n'y est pas dit que le réchauffement climatique est responsable des données mesurées dans l'article" je n'ai plus de critiques à faire sur cette étude, qui est effectivement une étude scientifique a priori sérieuse. Les auteurs de cette étude ont également le droit de faire toutes les hypothèses qu'ils veulent, liées ou non au réchauffement climatique.
En revanche on a bien démontré que l'affirmation qui marque le début de l'article du Monde (et notez que nous sommes nombreux à ne lire parfois que le début et la fin des articles, mêmes scientifiques) :
"Le koala, une des icônes australiennes, est menacé de disparition par le réchauffement climatique, selon une étude de l'université de Sydney "
est tout simplement... fausse.
A chacun d'en tirer ses propres conclusions.
Je n'ai personnellement accès qu'à l'abstract et je vous fais confiance pour les autres éléments que vous apportez dans votre réponse.
Je me suis trompé sur le caractère de cette étude et l'avoue franchement. C'est bien de la science et je me suis laissé abuser par l'article du monde qui parlait simplement de satellite (j'avais donc cru qu'il s'agissait de satellites...) alors qu'il s'agit de GPS (qui fonctionne effectivement par satellite).
Je partage avec vous complètement l'idée qu'"il ne faut jamais se fier au résumé grossier fait par des journaux non scientifiques comme le monde." (et plus encore maintenant), c'est ça qui avait motivé mon message.
A partir du moment où "il n'y est pas dit que le réchauffement climatique est responsable des données mesurées dans l'article" je n'ai plus de critiques à faire sur cette étude, qui est effectivement une étude scientifique a priori sérieuse. Les auteurs de cette étude ont également le droit de faire toutes les hypothèses qu'ils veulent, liées ou non au réchauffement climatique.
En revanche on a bien démontré que l'affirmation qui marque le début de l'article du Monde (et notez que nous sommes nombreux à ne lire parfois que le début et la fin des articles, mêmes scientifiques) :
"Le koala, une des icônes australiennes, est menacé de disparition par le réchauffement climatique, selon une étude de l'université de Sydney "
est tout simplement... fausse.
A chacun d'en tirer ses propres conclusions.
Aujourd'hui, il parait que Marine La Pen ne veut plus qu'on dise qu'elle est d’extrême droite. Elle voudrait même faire des procès en diffamation...
Si elle y parvient, je ferai des procès à toute personne qui se dit écolo et qui n'est pas farouchement anticapitaliste.
Si elle y parvient, je ferai des procès à toute personne qui se dit écolo et qui n'est pas farouchement anticapitaliste.
Et bien moi j'ai pleuré face à la bêtise de cet article sur le koala.
Déjà il n'est basé que sur une étude.
Ensuite la méthodologie de l'étude : durée de trois ans quand tout le monde ("réchauffistes" et "climato-sceptiques") s'accordent pour dire qu'on ne peut rien dire sur le climat sur des périodes de temps aussi courtes, échantillon de... 40 koalas (une misère) et une observation par... satellite, alors que les koalas vivent dans les arbres (je veux vraiment voir ce que l'on peut voir des koalas avec un satellite ! On ne parle pas de troupeaux de gazelles au milieu de la steppe...).
Enfin la "conclusion" (de l'étude ? de l'article ?) : c'est la faute au "réchauffement climatique", alors que l'Australie est située dans l'hémisphère Sud et que tout le monde encore s'accorde pour dire que l'hémisphère Nord aurait tendance à réchauffer alors que l'hémisphère Sud aurait tendance à... refroidir.
On peut facilement réfuter cet argument car une température globale et moyenne n'est pas du tout représentative de celle à un endroit précis (ici, là où vivent ces 40 koalas) mais... c'est valable dans les deux sens.
Sinon je pense aussi que le modèle productiviste basé sur l'idée d'une croissance infinie est néfaste pour la planète et j'aime beaucoup les koalas.
Mais si on veut les sauver il faudrait peut-être appliquer les bons remèdes et donc avant ça identifier les vrais problèmes, dont certains (du domaine du connu) sont heureusement rappelés dans l'article : "le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques ou les maladies".
J'attends maintenant l'article qui dira que la géo-ingéniérie peut sauver les koalas.
Déjà il n'est basé que sur une étude.
Ensuite la méthodologie de l'étude : durée de trois ans quand tout le monde ("réchauffistes" et "climato-sceptiques") s'accordent pour dire qu'on ne peut rien dire sur le climat sur des périodes de temps aussi courtes, échantillon de... 40 koalas (une misère) et une observation par... satellite, alors que les koalas vivent dans les arbres (je veux vraiment voir ce que l'on peut voir des koalas avec un satellite ! On ne parle pas de troupeaux de gazelles au milieu de la steppe...).
Enfin la "conclusion" (de l'étude ? de l'article ?) : c'est la faute au "réchauffement climatique", alors que l'Australie est située dans l'hémisphère Sud et que tout le monde encore s'accorde pour dire que l'hémisphère Nord aurait tendance à réchauffer alors que l'hémisphère Sud aurait tendance à... refroidir.
On peut facilement réfuter cet argument car une température globale et moyenne n'est pas du tout représentative de celle à un endroit précis (ici, là où vivent ces 40 koalas) mais... c'est valable dans les deux sens.
Sinon je pense aussi que le modèle productiviste basé sur l'idée d'une croissance infinie est néfaste pour la planète et j'aime beaucoup les koalas.
Mais si on veut les sauver il faudrait peut-être appliquer les bons remèdes et donc avant ça identifier les vrais problèmes, dont certains (du domaine du connu) sont heureusement rappelés dans l'article : "le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques ou les maladies".
J'attends maintenant l'article qui dira que la géo-ingéniérie peut sauver les koalas.
Oui, on peut faire appel à l'intelligence du lecteur ou mettre une bonne femme à poil... Vivement des scientifiques à poil pour nous parler du changement climatique, ça ferait une chouette émission de télé-réalité !
Il est sorti officiellement le rapport ? J'avais l'impression que les journalistes en étaient encore à nous donner quelques aperçus du rapport avant sa sortie... qui ferait bien sûr la une, avec d'abondantes d'explication des journalistes et de nombreux commentaires de nos hommes et femmes politiques.
C'est vrai, j'ai cliqué parce qu'il y avait Fiona, mais surtout pour entendre quelqu'un critiquer la couverture médiatique de ce fait divers (qui est bien plus insupportable que le fait divers en lui-même).
Quoi qu'il en soit, étant chez mes parents depuis quelques semaines, la télé du salon reste éteinte à l'heure du dîner désormais, ceci après que ces putains de médias qui nous abreuve de leur pornographie émotionnelle ait déclenché une belle engueulade au sujet de la peine de mort au moment du fromage. Je crois qu'ils ont compris que cette surenchère provoque chez les gens ce genre de raisonnement et les rends pas forcément plus glorieux que les gens qu'ils dénoncent.
Si y'a des gens pour aller piller et brûler itélé et bfm dans la joie et la bonne humeur, n'hésitez pas à m'envoyer un message, j'en serai volontiers.
Quoi qu'il en soit, étant chez mes parents depuis quelques semaines, la télé du salon reste éteinte à l'heure du dîner désormais, ceci après que ces putains de médias qui nous abreuve de leur pornographie émotionnelle ait déclenché une belle engueulade au sujet de la peine de mort au moment du fromage. Je crois qu'ils ont compris que cette surenchère provoque chez les gens ce genre de raisonnement et les rends pas forcément plus glorieux que les gens qu'ils dénoncent.
Si y'a des gens pour aller piller et brûler itélé et bfm dans la joie et la bonne humeur, n'hésitez pas à m'envoyer un message, j'en serai volontiers.
"Soyons justes : vous pouvez aussi cliquer sur le réchauffement, si on sait vous en parler gentiment."
Vous devriez éviter ce genre de formules paternalistes: Les lecteurs ne sont pas des enfants, et le journalistes ne sont pas des professeurs qui dispensent leur savoir éclairé. Tous le clicks ne se valent pas: Un click pour un koala: 5 secondes ( c'est large ) d'attendrissement. Un click sur une texte substantiel sur le climat: C'est un vrai travail.
Cette métrique du click est donc oiseuse.
Par conséquent, à la question de la poule et de l'oeuf - qui est responsable de la médiocrité des contenus de la presse ? - vous, les journalistes, ne pouvez décharger votre responsabilité sur les lecteurs sous ce prétexte fallacieux.
Vous devriez éviter ce genre de formules paternalistes: Les lecteurs ne sont pas des enfants, et le journalistes ne sont pas des professeurs qui dispensent leur savoir éclairé. Tous le clicks ne se valent pas: Un click pour un koala: 5 secondes ( c'est large ) d'attendrissement. Un click sur une texte substantiel sur le climat: C'est un vrai travail.
Cette métrique du click est donc oiseuse.
Par conséquent, à la question de la poule et de l'oeuf - qui est responsable de la médiocrité des contenus de la presse ? - vous, les journalistes, ne pouvez décharger votre responsabilité sur les lecteurs sous ce prétexte fallacieux.
Bien triste tout cela.
Devront nous attendre d'être au pied du mur pour daigner organiser et appliquer "par le haut" les mesures déjà connues, pour investir massivement dans l'effort de recherche et de mise en oeuvre de ces solutions ?
Cela rappelle un dessin paru récemment sur l'excellent blog de Paul Jorion.
Concernant les possibilités de réduction des émissions de l’agriculture, voire de l'absorption du CO2 en général, une citation qui mériterait d'être investigué:
"Et puis il y a la pollution de l’air. Par le gaz carbonique qu’elle rejette, l’agriculture intensive contribue pour un tiers au réchauffement de la planète. Par exemple, un labour dégage une tonne de gaz carbonique dans l’atmosphère par minéralisation de la matière organique, alors qu’un semis direct sous couvert et sans labour fixe quatre tonnes de CO2 par hectare."
Source: "SALE ÉPOQUE POUR LES VERS DE TERRE", interview de Claude Bourguignon, par Jonathan Ludd, 2006 ( disponible Ici aussi )
Les Bourguignon sont, à mon humble avis, une référence qui devrait être connue de tous. Quelques liens indispensables (voir également leurs autres vidéos sur le web) :
Vidéo, Claude Bourguignon aux Assises nationales de la biodiversité, 2012
Page facebook de Claude et Lydia Bourguignon
le LAMS, Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols, fondé par Claude et Lydia Bourguignon
Devront nous attendre d'être au pied du mur pour daigner organiser et appliquer "par le haut" les mesures déjà connues, pour investir massivement dans l'effort de recherche et de mise en oeuvre de ces solutions ?
Cela rappelle un dessin paru récemment sur l'excellent blog de Paul Jorion.
Concernant les possibilités de réduction des émissions de l’agriculture, voire de l'absorption du CO2 en général, une citation qui mériterait d'être investigué:
"Et puis il y a la pollution de l’air. Par le gaz carbonique qu’elle rejette, l’agriculture intensive contribue pour un tiers au réchauffement de la planète. Par exemple, un labour dégage une tonne de gaz carbonique dans l’atmosphère par minéralisation de la matière organique, alors qu’un semis direct sous couvert et sans labour fixe quatre tonnes de CO2 par hectare."
Source: "SALE ÉPOQUE POUR LES VERS DE TERRE", interview de Claude Bourguignon, par Jonathan Ludd, 2006 ( disponible Ici aussi )
Les Bourguignon sont, à mon humble avis, une référence qui devrait être connue de tous. Quelques liens indispensables (voir également leurs autres vidéos sur le web) :
Vidéo, Claude Bourguignon aux Assises nationales de la biodiversité, 2012
Page facebook de Claude et Lydia Bourguignon
le LAMS, Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols, fondé par Claude et Lydia Bourguignon
Et ASI nous fera t il le plaisir de traiter cette question où encore une émission sur les jeux vidéos :)
C'est pourtant simple, pourquoi on ne parle pas du réchauffement climatique, on applique juste le proverbe shadok : il y a pas de solution (dans notre idiosyncrasie actuelle), y a pas de problème. Alors que la petite fiona, les roms on trouvera bien 1-2 yakafokon pour nous remplir la calebasse et le poste pendant des heures.
Si le réchauffement planétaire menace les koalas, il semble malheureusement qu'il réduise assez peu la population des climato-sceptiques.
En lisans cette chronique, j'ai l'impression d'être en présence de quelqu'un qui m'explique avoir trouvé que c'est l'oeuf qui fait la poule...
Surement ai-je mal lu.
Surement ai-je mal lu.
Quant à l'écologie ignorée et méprisée, j'hésite entre deux explications (qui conviennent peut-être toutes les deux) : ça nous dépasse tellement que ça nous laisse coi, on n'a pas beaucoup de prise dessus ; ce n'est pas assez 'politiquement incorrect' pour notre époque retardée qui ne prend ses sujets que dans les obsessions du bourgeois réactionnaire de la première moitié du XXème siècle (en gros : "travail", "famille", "patrie").
J'écoute pourtant souvent la radio et je lis plusieurs sites internet, mais je ne sais toujours pas ce qui est arrivé à cette "petite Fiona". Comme quoi, il est heureusement encore possible d'être ignorant de ce genre de choses. Il suffit peut-être juste de ne pas avoir de télé, non ?
Ne faîtes pas de mal aux koalas !