Lemine Ould Salem, le journaliste dont les images ont inspiré un film césarisé...
Il était la "petite main" derrière Timbuktu, celui dont le travail a été utilisé sans être reconnu. Il dévoile aujourd'hui son propre film, Salafistes... dont la sortie en salles pourrait être compromise par une interdiction aux moins de 18 ans. @si revient sur l'histoire à rebondissements d'un journaliste mauritanien, Lemine Ould Salem, dont les images de Tombouctou et Gao sous l'occupation djihadiste sont exceptionnelles, mais pourraient rester confidentielles.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Quand cessera t-on de prendre les spectateurs pour des enfants incapables de juger par eux-mêmes.Et toujours le même argument :"alimenter le discours stigmatisant envers les musulmans"!
Merci Justine pour votre éclairage sur ce sujet,comme sur d'autres précédemment.
Juste un truc "le chercheur Romain Caillet" ... Comment dire ...
Ancien apprenti chercheur ca lui irait mieux. Il n'a pas finit son Doctorat. Et n'a aucun poste de recherche.
Il a en plus un profil, comment dire, plus que douteux.
En effet un film qui fait le parallèle entre salafisme et djiadisme, qui démontre que l'un découle de l'autre, doit certainement les déranger.
Alors, les dirigeants français, en commerçant avisés, tiennent à montrer que leur clients sont bien traités dans leur boutique.
Les droits de l'homme et les lumières c'est pour la vitrine.
Beurp ! Pardon, mais il faut que j'aille vomir...
L'interdiction au -18 a été confirmé par la ministre, donc pas de diffusion télé, la question maintenant est, quel soutien aura-t-il en salle ? Enfin dit plus clairement combien de salle vont se mouiller à le diffuser ? Au vu de la décision de Boukhrief (et de son diffuseur) de sortir Made In France en VOD car trop peu de salle voulaient se risquer à le diffuser, on peut craindre la même chose pour Salafistes...
Ou est-ce seulement en France que les cinéastes se comportent ainsi ? Je me souviens de beaucoup de films inspirés de livres et de BD tout justes sortis (Fight club, KickAss) et dont les réalisateurs (américains) faisaient les louanges de l'oeuvre originale dans les commentaires du DVD/interviews, etc.
Bref, on peut être un grand artiste avec un message humaniste et se comporter comme un sale con égoïste.
Quand serons nous consideres comme des adultes ?
Les gens qui ont vu le film et veulent l'interdire, ils se sont sentis des envies de rejoindre le jihad ?
On se croirait dans "le nom de la Rose" ou certaines oeuvres ou ecrits sont enfermes hors d'acces du commun des mortels qui pourraient autrement se faire corrompre.
Todd avait raison quand il parlait de flash totalitaire. Sauf que c'est plus un flash.
Avec toute la pub qui lui est faite, Salafistes, c'est aussi comme qui dirait un bon gros coup bien commercial...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Reprocher à un documentaire de pouvoir être une « apologie » d'un mouvement criminel parce-qu’il n'est pas accompagné des commentaires de condamnation que même un instituteur s'abstiendrait de faire afin que ses élèves de primaire n'aient pas la sensation d'être pris pour des cons malveillants est absurde. Il est beaucoup trop tard pour de telles mises en gardes à l'intention d'adolescents ou d'adultes qui y verront une telle apologie, leurs certitudes les ayant déjà menés bien au-delà de toutes réalités.
Par contre, comme le note Justine Brabant, évoquer que ce documentaire ne préserve pas d'une essentialisation du salafisme, pour les plus instruits, d'autres étendrons « aux arabes », en un mouvement criminel m'a semblé judicieux, car il y a bien là un risque. En effet la confusion est rapide, l'histoire de notre nation regorge par dizaine de milliers des crimes commis au nom du racisme et de l'intégrisme religieux. Or c'est bien le crime que notre législation doit empêcher, et pas les pensées, fussent-elles racistes ou religieuses, quand bien même seraient-elles intégristes. Ça c'est la question de l'éducation, pas celle de la loi.
J'espère simplement que ce film pourra sortir.
Dans un monde où notre gouvernement a peur de son ombre, tout fait sens et tout effraie, même la description pure et simple de l'horreur passe pour de l'apologie.
Navrant...