"Les Allemands sont persuadés que la France leur fait les poches"
Que s'est-il réellement conclu jeudi à Bruxelles, à l'issue du sommet européen. L'accord trouvé est-il un vrai sauvetage de la zone euro ? Ou un simple sparadrap alors qu'on attendait un traitement de choc ? Ou pire, s'agit-il d'un accord funeste ouvrant la voie d'une Europe gouvernée par l'Allemagne, qui se finance grâce à la Chine et qui implique des plans d'austérité et de rigueur ?Pour répondre à ces questions, nous recevons deux invités. Jacques Généreux, secrétaire national à l'économie au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, et auteur d'un livre intitulé Nous, on peut (éd. du Seuil). Face à lui, Karine Berger, conseillère économique de François Hollande et auteure des Trente Glorieuses sont devant nous (éd. Rue Fromentin).
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Derniers commentaires
Je suis actuellement très intéressé par le cas François Asselineau, bien qu'il fût membre du Rassemblement pour la France, partie des malheureusement célèbres Pasqua et De Villiers, je trouve Asselineau très intéressant. Dans tous ses exposés qu'il m'est été donné de voir, il expose des faits vérifiables (lorsqu'on n'est pas déjà au courant), c'est le seul à parler concrètement du problème de la création monétaire (loi de 1973, article 123 du traité de Lisbonne etc.)
Aussi, j'ai pleinement conscience qu'Asi n'est pas une agence de renseignements à la solde de ses abonnées, mais si par hasard un rédacteur d'Asi avait l'envie d'investiguer sur le personnage, établir des zones d'ombre ou d'intérêt.
Je pense que comme le disait Todd dans l'émission qui "l'opposait" à Mélenchon, il est maintenant temps, de lancer des débats entre les véritables marginaux du système, ceux qui propose un paradigme véritablement différent, aussi voir Asselineau sur Asi exposer son point de vue d'euro-septique en ces temps de tempête européenne me semble une opportunité enrichissante. Surtout, si en face il y a un journaliste de la trempe de Schneidermann, pour couper court à tout enfumage éventuel.
Je précise que je ne suis pas adhérent du parti de l'Union Populaire Républicaine, parti de François Asselineau, je ne suis pas particulièrement souverainiste ou anti-européen et je ne cherche donc pas à faire la promotion gratuite du personnage.
D'ailleurs je ne serais pas payé, zut.
En face on a une vraie pensée économique différente, une intelligence brillante, il suffit de lire : "les vraies loi de l'économie", le magnifique essai "la dissociété", "la grande régression", "nous on peut" etc, etc..
C'est pourquoi je comprends et ai partagé l'agacement de J.Généreux face à l'attitude condescendante de son interlocutrice.
Je pensais que c'était quelqu'un de bien, avec des propositions intéressantes. Il a écrit "les vrais lois de l'économie".
Mais finalement je me dis que c'est encore quelqu'un comme Lordon, Mélanchon...etc. qu'on aurait pu croire apporter une vision novatrice et viable, mais finalement à part une critère en dehors du système il n'y a finalement rien d'équilibré à proposer.
Enfin je le suppose. Quand on prend des décisions économiques il faut voir tous les facteurs de causes à effets multiples et tout ce que cela va engendrer. Cela se pense.
Pour l'instant je pense que ce genre d'intervenant d'extrême gauche à part proposer une vision alternative intéressante, n'est pas très solide et réaliste pour pouvoir présenter des propositions réalistes.
Au retour d'un éloignement de mon ordinateur, je lis le titre de cette émission. Que veut-il dire ?
Je viens de visionner le passage où cette phrase est extraite.
Les bras m'en tombent !!!
En redevenant un peu terre à terre, ainsi mon voisin prendrait comme un vol dans ses poches que j'obtienne un prêt avec un taux égal au sien… Je suis donc aux yeux du staff d'Hollande un voleur… sans le savoir.
Moi je verrais plutôt l'inverse.
Mon voisin, très riche et sans problème de fin de mois, achète de l'immobilier sans sourciller et fait ainsi monter les prix, ce qui me rend inaccessible l'achat d'un seul appartement pour me loger. Qui a l'impression de se faire voler dans ce cas ?
j'ai l'impression d'être au japon en plein tremblement de terre.
Je me marre...jaune et je reprendrai bien de la feta.
C'est quand même dramatique de constater l'incapacité de nos sociétés à penser le retour en arrière, la rectification des erreurs, le réajustement, assimilés au recul donc à la régression. C'est vraiment le triomphe de la pensée linéaire de l'histoire, émergée après 1789 et tout au long du XIXè s. A ce premier blocage idéologique s'ajoute un second : l'incapacité des sociétés à sortir du cadre vécu pour construire. Les sociétés sont par nature conservatrices. Et le troisième, c'est cette religion (dans tous les sens du terme) de la pensée libérale, qui structure toutes les croyances politiques et économiques. L'obscurantisme, le vrai, est actuel. Seules l'histoire et l'anthropologie pourraient nous sortir de là, si on leur accordait la place qu'elles méritent.
Je désespère...
L'économiste socialiste était assez énervante, dans sa manière de pinailler sur les temps de parole, etc., qui révèle une certaine rhétorique politicienne plutôt qu'une pensée d'expert...
Bravo et merci à Anne-sophie, qui s'affirme avec punch !
Une émission capitale.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/31/les-grecs-se-prononceront-par-referendum-sur-le-plan-d-aide-europeen_1596631_3214.html
Le plus inquiétant survient à: 1 Heure 15 minutes et 50 secondes quand cette conseillère de François Hollande qui, on l'a compris, considère l'austérité comme préalable à toutes formes d'actions futures, déclare, sur ce ton hilare particulièrement énervant qu'elle utilise tout au long de l'émission, que si la France veut contester la privatisation des services publics, alors tous les autres pays quitteront l'Europe et l'Allemagne en premier: on avait cru (sans y croire) que la directive Bolkesteen était enterrée et qu'il y avait consensus à gauche en France pour défendre la poste, l'éducation nationale, les services en réseau, etc ...il semble bien au contraire que madame Berger soit en service commandé pour poursuivre le travaille de destruction engagé.
Cette émmission aura eu cela de bon, nous éclairer sur la philosophie politique du candidat "le mieux placé" dans les sondages: nous ne voterons pas pour lui, ni au premier ni au second tour.
Pour finir une citation, en guise de rafraîchissement, datant de mai 2005, d'un "revenu du OUI", par ailleurs plutôt de droite:
En définitive, tout indique que cette Constitution a été rédigée dans le but très
précis d’impliquer la volonté populaire –et plus particulièrement française- dans la
constitutionnalisation d’une certaine doctrine économique, à l’exclusion de toute autre,
alors même que le propre d’une Constitution démocratique, ou même simplement
authentiquement libérale, est de permettre au peuple souverain de pouvoir choisir entre
différentes théories économiques.
Si, après l’adoption de cette Constitution, il n’a plus le choix qu’entre le libéralisme
et le libéralisme –que l’on y soit ou non favorable, là n’est pas la question–, où est
encore la liberté ?
Dès lors, la responsabilité du peuple français dans le scrutin du 29 mai est la
suivante : cautionner ou non, par son suffrage, des évolutions libérales qui excluent
toute possibilité de retour en arrière(14), et donc toute possibilité de faire à l’avenir
d’autres choix en matière économique. Souhaitons-nous, oui ou non, nous attacher
définitivement le cou à une doctrine économique, quelles que puissent être ses dérives
ultérieures ou ses contre-performances ?
Thibaud de Larosseraye
1- la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôts
2- l'interdiction des CDS-nus
3- l'interdiction des produits dérivés
En clair elle dit que le PS prétendrait interdire la spéculation.
J'ai vérifié dans le projet 2012 qui est actuellement la seule base de travail "officielle" du candidat du PS (disponible ici), et si la séparation entre banques d'affaires et de dépôts est bien mentionnée, il n'y a absolument rien sur les points 2 et 3, donc rien pour interdire la spéculation.
K.Berger ne confond-elle pas avec les idées de Hamon ou Montebourg qui sont quelque peu différentes de celle du candidat qu'elle soutient?
Quelle surprise de découvrir un macho arrogant qui ne supporte pas de voir une femme s'exprimer et leur fait des leçons de morale sur la bienséance du débat.
Désolé de ne pas parler du fond mais ça m'a pollué le débat et fait bouillir à tel point que c'est quasiment la première fois que je m'exprime sur ce forum alors que je regarde ASI depuis ses débuts sur la 5.
En tous cas, si c'est ça les conseillers de Mélenchon, ça me refroidit un peu de voter pour lui. J'aimerai pas voir un mec comme ça ministre.
J'aimerai voir réagir Jacques Généreux et Karine Berger sur la décroissance.
Enfin une bonne nouvelle, quoi...
Le premier groupe d'internautes a trouvé que l'attitude, parfois peu courtoise de Monsieur généreux, était justifiée et s'expliquait par le fait qu'il "bouillonnait" de ne pouvoir exposer son raisonnement correctement , malgré un temps de parole important .Il se répète parce qu'on ne l'écoute pas ( ou comprend pas) Il est perçu comme trop sensible, agacé par les sourires déplacés de Mme Berger.
Mme Berger est perçue comme agressive, ses sourires sont qualifiés de narquois, moqueurs ...etc
Le deuxième groupe d'internautes: c'est le contraire.
Le comportement de M Généreux est interprété comme agressif, condescendant. Il monopolise la parole pour se répéter sans cesse bien inutilement..
Les sourires de Mme Berger sont attribués à l"effort qu'elle doit produire pour se contenir face son "agité de voisin", se contenir pour rester courtoise ..pour finalement laisser échapper quelques pics bien sentis et bien mérités
Même remarque pour Anne Sophie: certains l'ont trouvée exaspérante de partialité, d'autres lui font compliments sur son travail.
Tout le monde a pourtant vu la même chose.
Il serait amusant de faire une émission ASI sur ce débat. Qu'est-ce qui fait qu'on trouve quelqu'un de sympathique ou pas? Je ne suis pas certaine que, seuls, le discourt des invités et les opinions politiques des internautes expliquent cette différence de perception.
Ça m'intrigue . Y a-t il un spécialiste de la "communication non verbale" ?( je ne sais pas si ce métier existe en fait !).
Je comprends le malaise de Généreux (malaise qui le rend bien méprisant), à rapprocher de la prestation décalée de Mélenchon sur France 2 l'autre soir: ils sont encore en train de chercher leur positionnement, entre radicalité d'expression (qu'ils semblent vouloir gommer depuis un moment) et une forme de "crédibilité", de "réalisme" programmatique, qu'ils jugent sans doute nécessaire pour élargir leur niche électorale. La mue de "Mélenchon" en candidat "acceptable" et "respectable", est en cours, ce qui n'est peut-être pas plus mal, mais passera obligatoirement par quelques ajustements.
En effet, la monnaie unique donne la possibilité à l'Allemagne d'écouler ses biens et services dans la zone euro sans risques de change.
A l'inverse, si il y avait un éclatement de la zone euro, de nombreux pays auraient recours à la dévaluation et les biens et services allemands deviendraient beaucoup plus cher en monnaie locale.
Le renchérissement des exportations allemandes, en monnaie locale, diminuerait les débouchés de l'Allemagne.
Voilà l'intérêt de l'Allemagne!
La question n'est donc pas si l'Allemagne veut aider l'Europe mais bien comment l'Allemagne peut elle maintenir ses exportations ?
La réponse est simple: par le maintien de la zone euro.
Ceci est la vraie cause de cette dette publique inepte, du moins jusqu’à 2008.
Après 2008, les états ont pris à leur charge la dette privée des banques qui ont perdu leurs bijoux de famille (pas perdus pour tout le monde) lors de la crise des subprimes, qui je rappelle est une crise américaine. Or quand l'état prend à sa charge cette dette privée, il emprunte en son nom (le notre en fait, vu ce qu'il se passe) les sommes perdues par les banques, et leur donne pour remplir le gouffre. Ces sommes bien sur s'ajoutent à la dette publique, que nous devons rembourser, nous, citoyens.
Maintenant, les banques viennent nous faire la morale prétendant que nous dépensons (empruntons) sans compter ! Et que nous vivons au dessus de nos moyens... venant de ceux qui ont coulé le système financier mondial, c'est cocasse. C'est l’hôpital qui se fout de la charité.
Alors la nana, est dans le dogme, ne remet rien en cause des vraies causes mais n'hésite pas a fustiger les politiques qui ont le même raisonnement qu'elle. Pour moi elle n'a aucun intérêt. Le mec lui est conscient du problème, mais n'est pas capable d’être clair et ne prononce même pas les articles de loi qui imposent cette situation (proprement hallucinant).
Donc une fois de plus, on tourne en rond, on parle de tout sauf de la vraie escroquerie (loi 3 jan 1973, art 104 maastricht, art 123 lisbonne) qui impose aux états de s'empaler sur les marchés financiers.
La dette coute, juste pour avoir le droit d'avoir une dette de 1800 milliards d'€, 50 milliards d'€ par an à la seule France, le tout sans rien rembourser de la dette, car ce sont juste les intérêts. On remprunte pour payer les interets, qui cause d'autres interets. C'est un crédit révolving pur et simple. Appelons un chat un chat. Et après les politiques viennent se couper les cheveux en 4 pour grappiller quelques milliards à droite a gauche.... c'est pathétique et pitoyable.
Tout ça est pathétique, et on assiste à un débat de poisson rouge dans un aquarium où l’oxygène se fait rare, et où l'eau va très vite arriver à manquer.
Évidement dégager le système actuel est très compliqué, car les créanciers sont répartis dans le monde, mais ne pas dénoncer clairement la cause de ce problème est proprement scandaleux. Mais on est plus à ça près dans ce monde de faux cul. Donc on sort de rien, et au bout : ça sera au mieux un état européen dictatorial, au pire la guerre civile ou mondiale.
Je voudrais donc remercier chaleureusement ces personnes pour nous avoir légués cette situation qui sera bientôt dans les livres d'histoire considéré comme un crime contre l'humanité toute entière (cette liste n'est pas exhaustive) :
Mr Rodschild, qui a voulu la loi du 3 jan 1973 (lui et ses amis grands argentiers de la city/wallstreet/du monde etc),
Mr Pompidou, président français qui a signé et voulu la loi 1973,
Mr Delors, président de la commission européenne lors de la signature du traité de Maastricht,
Mr Mitterand, président français lors de la signature du traité de Maastricht,
...
et en règle générale tous les politiques, criminels, qui ont vendu nos pays aux marchés financiers, aux puissances privées.
Après vous pouvez toujours vous astiquer le spaghetti sur le dogme. La réalité est la réalité, et ne pas la regarder en face, n'y change rien.
Petites citations :
"Laissez moi émettre et contrôler la monnaie d'une nation et je me fous de ceux qui font ces lois..." (Baron Nathan Rothchild)
"Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire." (David Rockefeller, 1999)
1) le " vous racontez n'importe quoi " de Karine Berger au début de l'acte deux, ( on peut échanger des arguments, difficilement des invectives...)
2) le caractère apparemment trop sensible de Jacques Généreux ( au cours de l'émission bien sur, je ne le connais pas dans la vie ) et sa menace de quitter le plateau ( acte 4 16min 15s) inadmissible étant donné son temps de parole,
3) la gestion du temps de parole,
4) le coté partiale d'Anne-Sophie ( c'est comme ça que je le ressens, je peux me tromper bien sur), pas du tout gênant dans ses chroniques écrites, mais qui donne un sentiment de déséquilibre sur un plateau télé.
Malgré tout, les débats de fond entre opposants au système et/ou personnalités de gauche restent une richesse énorme sur @si.
Comme Genereux le disait deja lui même dans son livre "les vraies lois de l'économie", ce que les economistes "standard" presentent comme les "lois" de l'économie, ne sont bien souvent pas des "lois" naturelles, mais plutot les "lois" juridiques qu'il faut supposer inscrites actuellement dans le droit, pour que le raisonnement des économistes "standard" reste vrai.
Des lors qu'on leve l'hypothese que telle ou telle "loi" juridique est inscrite actuellement dans le droit, ce que disent les économistes "standard" n'est plus vrai.
Cela s'applique a tout ce qu'a dit Berger comme quoi on serait obligés de ceci ou cela : seulement si on ne touche pas a certaines "lois" qui ne sont pas des "lois" naturelles mais sont des "lois" juridiques.
Contrairement a ce qu'ont dit beaucoup de commentaires precedents, seule Berger a été malhonête dans ce débat, parce qu'elle a sans cesse voulu faire passer les "lois" juridiques actuellement inscrites dans le droit, pour des "lois" naturelles.
C'est de cette manière que Berger et autres economistes "standard" parviennent a mentir aux gens (leur faire croire que ceci ou cela est une necessité naturelle et donc absolue), en ne leur disant pourtant que des vérités (leur dire que ceci ou cela est necessaire des lors qu'on a fait l'hypothese que telle ou telle "loi" juridique est inscrite dans le droit).
Si l'on doit retirer quelque chose de cette émission, c'est bien ce fameux "cadre". Hollande se situe clairement à l'intérieur et se refuse d'en modifier les côtés, tandis que le FG semble vouloir modifier quelques angles pour s'autoriser une autre politique économique.
Je pense que l'objectif premier est donc atteint (voir les différences), mais pour moi il faut maintenant aller plus loin. Surtout concernant le FG (qui parle plus de changement). Ce débat parle juste de la première étape, celle de l'arrêt de l'effondrement. Mais ensuite ? Que fait-on ? Comment ce parti voit l'avenir ? Sur le salariat ? La démocratie ? La propriété privée ? Sur l'organisation du crédit ? Toussa quoi...
http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs&feature=share
N'étant pas du tout économiste, j'aurais bien du mal à attester de la crédibilité de cet exposé, mais il m'a paru intéressant.
http://www.dailymotion.com/video/xiegy7_etienne-chouard-sortir-de-l-ue-partie-1-3_news#rel-page-5
Il sait aussi développer de belles analyses sur la démocratie:
http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news
A ce petit jeu, Karine Berger semble plus réaliste, mais on ne peut occulter le fait que les socialistes "à la Hollande" on voté toutes les lois de déréglementation européenne, le traité de Lisbonne, etc... alors pourquoi, à quelqu'un de "responsable" ne pas préférer un autre dont on sait qu'il aura la volonté politique pour changer le système lorsque l'occasion se présentera?
Et cette femme serait de gauche? Et mon poulet, c'est du cul?
Sinon, au sujet des Eurobonds dont Karine Berger semble faire le plus grand cas, j'aimerais bien que quelqu'un puisse m'expliquer
en quoi ce serait différent de ces titrisations dont on a parlé à propos des subprimes, qui empaquetaient des produits financiers pourris.
Empaqueter de la dette grecque "pourrie" dans des Eurobonds, n'est-ce pas la même chose que titriser les dettes "pourries"
des ménages US ?
Désolé si la question est naïve, je ne suis pas du tout économiste mais j'aimerais un peu comprendre de quoi il s'agit.
Autant le « style Mélenchon » sied à l’original parce que « naturel », autant le mimétisme Généreux est un beau ratage qui nuit singulièrement à son message. Est-ce le contexte « arrêt sur images » qui le favorise ou avait-il mal dormi ? On ne le saura pas mais cette harangue de boutefeu était vraiment pénible à supporter. Dommage, car ce plateau était bien l’occasion de décrypter cette pensée unique dont nous abreuvent lémedia. Calmez-vous Mr Généreux !
Toutes les occasions sont bonnes pour avancer furtivement sur le chemin d'un fédéralisme que 55% des votants ont rejetés en 2005.
Voilà une vidéo qui, en 10 minutes, explique le pourquoi du comment de façon très pédagogique :
http://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs
Et oui, on nous prend pour des C..., avec un grand C... mais shuttttt, il ne faut pas que cela se sache surtout !
Il est naturel que des économistes aient de tendances ou des convictions politiques, mais il me semble ici que leurs convictions polluent les raisonnements. Au lieu d'avoir une réflexion économique qui aboutit à un éventail de choix politiques possibles, les invités semblent raisonner pour démontrer le bien fondé de la position de leur candidat...
C'est dommage car cela nuit à la crédibilité de leurs analyses et obscurcit le débat (il ne faut pas répondre à un argument qui remettrait en cause la position de son candidat).
merci pour cette émission claire, vivante, animée. Enfin une émission qui traite d'économie, qu'on regarde du début à la fin sans avoir envie de se pendre! Beaucoup de débat, de solutions, des intervenants intelligents et possédant une grande répartie, une fois de plus on apprécie de suivre une émission qui ne prend pas ses spectateurs pour des andouilles.
Bonne continuation.
J'ai vite décroché pour m'éviter un AVC.
Alors, je trolle (encore) un peu : plus ça va, et plus je trouve que la mouvance Méluche/Montebourg, à l'écoute du bien morgueux Généreux, se rapproche du vilain sarkozysme en ce sens que le coeur du raisonnement se base sur : "la volonté peut" (autrement appelé "yakafokon" ou encore "ilsuffi", ou encore, dans sa version de droite 'volontarisme"). Faire fi : des voisins, des contingences, de l'intendance, des autres, de nous, de toute façon, tout ça suivra, et nous irons tous, heureux qui comme Ulysse, vers le bonheur joyeux d'une vie meilleure, guidés par notre Généreux gourou Méluchebourg,(enfin, je mélange un peu).
Nous ferons ça, déciderons ceci et vivrons heureux dans un monde de bisounours tous riches et joyeux : l'Allemagne, la Chine, le Japon, la Lune et le reste l'Europe suivront (ils n'auront plus le choix... et d'ailleurs, ils n'attendent que nous pour se décider, hein), parce que c'est évident que nous avons raison et que nous portons la lumière. Quiconque émettant l'idée que peut-être pas, passe immédiatement pour un lâche vendu aux marchés pas tout à fait de gauche.
C'est fatiguant, en fait.
Bref.
Et sinon : l'exercice de la lecture ironicosarcastique de l'ouvrage de Karine Bergé, en fin d'émission, aurait mérité le même exercice envers le camp d'en face, non ? Parce que du bisounoursland, yakafokon&ilsuffit, c'est quand même la spécialité d'en face, et là, ça ne provoque chez vous aucun rictus ironique entendu (c'est amusant)(mais fatiguant)(et hop : ça rebondit parfaitement sur l'introduction de mon post).
Donc, je repose inlassablement la question : faut-il en conclure qu'on est ici définitivement à l'annexe internetôtélévisuelle du MélenchoMontebourgoGénérisme(insérer ici ton gourou économique hétérodoxe), ou il reste encore une vague, très vague, ambition journalistique et décryptage des médias ? Faudrait le dire, à la fin, mon abonnement se termine bientôt : je le renouvelle ou pas ? (c'est un truc de capitaliste, d'avoir des clients, je voudrais pas vous gêner dans votre démarche)
Pour moi donc , ce sera Mélenchon aux présidentielles.
Mais déjà nous pouvons agir en choisissant sa banque:
http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/Guide_banques_VSite.pdf
Après trois années de "bloc or" (l'équivalent de la politique actuelle de "l'euro fort" ) le gouvernement sortant laisse, en 1936, une France exsangue (baisse des dépenses publiques, baisse des salaires, hausse du chômage - sans indemnisation...) avec un budget en déficit et un solde commercial négatif. Bien que s'étant fait élire sur des promesses de politique sociale, Léon Blum a finalement abdiqué devant "le mur de l'argent" (fuite des capitaux, campagnes de calomnies contre le "juif Blum" et le "déserteur" Salengro...).
En restant dans le "cadre" avec son objectif de réduction des déficits, F. Hollande nous prépare, s'il est élu, le même scénario.
Seul un mouvement social peut bousculer la force d'inertie mortifère des eurocrates et de la finance dévoyée, mais ça c'est une autre histoire...
Mais ensuite l'émission m'a permis de bien comprendre certains des enjeux : rôle voulu pour la banque centrale, choix européens, deal avec la Chine, débat du volontarisme dans les politiques publiques etc. C'est déjà énorme, car ce sont des questions vraiment compliquées et pourtant QU'IL FAUT COMPRENDRE sinon on ne peut pas voter sérieusement (ou militer, tweeter, etc).
J'ai trouvé le débat plutôt poli et ni Berger ni Généreux n'ont été vraiment désagréables, je trouve normal de se chicaner un peu dans une discussion comme ça, non ? De toute façon, on votera tous Hollande au second tour... Jacques recadre gentiment Généreux quand il est trop... généreux de ses paroles.
D'ailleurs il faut le dire, les noms sont des présages : Berger dans sa posture de mise en équilibre des enjeux, de conduite du candidat à la victoire n'est-elle pas véritablement en position de berger économique de la gauche ? Et Généreux avec sa vision au-delà des consensus mous, et son rêve d'une redistribution juste des richesses, n'est-il pas l'économiste le plus généreux qui soit ? Nomen omen
Les intervenants on donc parlé de la théorie économique et aussi des "couilles" politiques qu'il faut pour sortir des carcans trop simples et avoir une action efficace à long terme. Je voudrais souligner l'importance des représentations collectives en tant que trait d'union entre le théorique et le politique.
Judith vous en parlerait mieux que moi, mais on voit bien que quand Sarkozy nous a dit hier qu'il y avait des choses à faire impérativement il mélange :
- une obligation économique "réelle"
- une obligation liées aux idées reçues partagées par les élites (Généreux disait : "c'est dans les têtes")
- une obligation liée à la vision, simplifiée elle aussi, qui prévaut dans l'opinion publique (Hollande disait il y a quelques jours "on ne comprendrait pas que nous ne soyons pas raisonables")
Je suis un peu mono-maniaque mais c'est là que se jouent tous les débats pour moi. Poser la question des représentation, c'est demander comment on définit les termes sur lesquels on réfléchit ? C'est important parce qu'à la fin, c'est ça qui va jouer dans les choix et les comportements. Il me semble que Berger l'a très bien vu quand elle parle à la fin du moment où finalement une politique va remporter le succès.
D'où l'importance de vos décryptages. MERCI à tous, c'était encore une chouette émission ASI !
Depuis 3 ans que vous êtes sur le net, vous jouez un peu plus le rôle d'un espace de débats utiles à la gauche que d'un analyseur de médias, mais l'équilibre est là et on sent que la machine tourne bien, de Porte au début à Neskovic à la fin.
Une émission tout à fait intéressante, même si monsieur Généreux a toujours ce petit problème qui consiste à digresser assez facilement plutôt que de faire clair et synthétique (mais on a déjà vu pire, ici). En clair, il propose de faire un opt out sur une partie des traités, puis de lancer un bras de fer avec nos partenaires afin de renégocier les accords européens actuels, ainsi que de revenir à un financement public de la dette (ce qui est marqué du sceau du bon sens). Petite erreur de sa part cependant : une constitution est par définition au-dessus des traités internationaux, puisque c'est elle qui définit l'État, et que l'État préexiste aux traités qui pourraient l'engager par ailleurs.
Ceci étant, je tiens à dire que j'apprécie toujours autant Maja Neskovic, qui nous a régalés pendant un temps avec ses détours d'Europe. Une jeune femme à la bonne humeur communicative, malgré un travail tout à fait instructif (et c'est pas bien de se moquer de Demorand).
Car là est le défaut de ce débat, le refus de K.Berger de répondre aux arguments de fond posés par J.Généreux. On peut ne pas apprécier le style de Généreux, mais comment justifier le fait que K.Berger n'ait pas répondu aux questions primordiales qu'il a mises sur le tapis?
Pourquoi continuer à se financer par le biais du système financier international? et que pense t-elle du nouveau cadre proposé par Généreux permettant de s'en affranchir? nous n'aurons aucune réponse sur ces sujets.
Pourquoi accepter des traités néfastes à la démocratie? pourquoi ne pas vouloir instaurer des contrôles sur les mouvements de capitaux? aucune réponse argumentée sur ces questions pourtant primordiales.
La seule qui semble sortir presque naturellement est le fait qu'elle serait plus "européenne" que Généreux, relent ridicule du débat sur le TCE.
Finalement nous sortons du débat en comprenant le désaccord entre les deux projets, mais sans que K.Berger n'ait expliqué pourquoi elle ne voulait pas sortir d'un cadre pourtant responsable de la crise puisqu'elle acquiesce lorsque Généreux explique que "c'est une crise du capitalisme et de la finance privée"...
Le fond de ma pensée est qu'elle n'assume pas jusqu'au bout ses idées, puisque celles-ci impliquent en fin de compte une négation de la démocratie, et que cela ne colle pas tout à fait pour une économiste se réclamant de la gauche.
le traité de lisbonne 1973 était une erreur. je copie:
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »
et on laisse la manne juteuse aux banques privées. ce traité nous plombe, il faut le plomber, et à la dum-dum, c'est tout.
hollande, le ventre mou de la gauche sociale-démocrate : rester dans le système (capitaliste, néo-libéral, financier, mondialisé, peu importe). le système est dingue, et lutte pour sa survie. quoiqu'on fasse dans son cadre, on se fait baiser, tôt ou tard. aucune remise en question du type de régime économique - à savoir la croissance : vers quoi ? sinistre. ce ps est sinistre.
méluche, le grand mamamouchi qui va faire péter la baraque, mais si généreux est son vizir, je trouve plutôt inquiétant : pas clair, pas convaincant. peut-être que le bouquin l'est, mais lui pas. bref, j'ai du mal avec méluche.
pourquoi ne pas inviter une fois un mec vraiment vert de rage, comme chouard (chouard dans ses grandes heures ? il vous découd l'UE avec brio, on en ressort tout content de ne pas en être (si on est suisse).
à part ça, on n'est pas sortis de l'auberge, la gauche et ses options économiques, quelle déprime.
mais bonne émission, on s'en fout de la moquette, non ?
porte un peu "ailleurs", pas très drôle, il a l'air de s'emmerder à @si. ou alors il aime vraiment pas le mousseux.
ds tel qu'en vous même, bien.
mais j'ai surtout beaucoup aimé anne-sophie. allez-y anne-sophie, billez-leur dans le cadre, vous faites ça vraiment bien, lâchez encore moins le morceau, mordez dans ces mollets pontifiants (bon, à part ceux de todd. d'ailleurs quand est-ce qu'il revient, todd, nous parler de la charia en lybie et du raz de marée islamiste en tunisie ?). et si l'invité se barre, qu'il se barre.
maya : j'aimerais bien que vous alliez voir comment voinchet bosse (les matins de FQ). et pour la lybie, attention à son plateau d'invités, c'était autre chose que FI : tout du lourd et du passionnant (entre autres rony braumann, une autre pointure que bhl). d'ailleurs, ses invités sont toujours extrêmement bien choisis, et il connait les dossiers vraiment à fond. enfin, je suis une fan, donc probablement un peu subjective. et surtout très matinale...
Un argument que je n'avais jamais encore entendu est celui de l'endettement qui passe une limite au delà de laquelle il s'emballe, et qu'il ne faut pas atteindre. Ou se situe cette limite ? Correspond-elle aux 3% de déficit ? Cela semble peu probable,d'autant que ce pourcentage est fonction du PIB, et non du budget de l'état.
Au secours notre éconaute !
Ce qui me surprend, c'est que la croissance n'ait pas été remise en cause par Généreux, malgré les problèmes que connaît la planète. Mélenchon a pourtant reconnu avoir fait, même un peu tard, sa conversion écolo. Or qui dit croissance dit énergie, donc pollution accrue.
A quand un débat entre Généreux et un objecteur de croissance ?
Cordialement
http://www.audit-citoyen.org/
Soutenu entre autres par Frédéric Lordon, Stéphane Hessel...
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J'ai cru que Pasqua était réellement sur le plateau.
Je viens de terminer la lecture de Nous, on peut et je le recommande pour sa clarté à expliquer l'autre voie dont les libéraux ne veulent évidemment pas attendre parler puisque cette voie redonne à l'Etat le rôle de protecteur de notre bien commun.
Merci à Anne-Sophie pour son éclairage du livre de Mme Berger, qui fait dire à M. Schneidermann qu'elle n'est pas loin, dans son livre, des positions de Mélenchon, malgré ses propos autour de la table.
En ce qui concerne M Généreux je pense qu'il souffre, de ce que Frédéric Lordon lui "refuse" ( et en soit je le comprend) c'est à dire: d'être face à un contradicteur dont le discours est connu et bien encré ( On ne peut pas sortir du cadre etc) qui oblige à devoir s'en cesse démonter tout un raisonnement idéologique pour pouvoir exposer des contre arguments.
Avec les éternelles : "vous n'êtes pas dans la réalité", "TOUT le monde va quitté l'euro", la "France sera morte", "On a pas le choix que ce choix qui est le notre, de ne choisir que dans se sac de bille là" etc.
Je l'ai trouvé agaçant sur la forme parce que cela a gêné la clarté du débat. Mais la position de Mme Berger me semble un peu plus dérangeante dans le fond. Elle part du postulat de départ qui consiste à réfuter par manque de "réalisme" tout argument hors du cadre où elle même veut bien penser. Elle coupe la parole se moque et tourne au ridicule en amont tous arguments divergeant, pour ensuite après que la personne en face est passablement énervé de devoir du coup répéter les mêmes choses, pouvoir balayer ( avec élégance je l'avoue ^^) les arguments qui lui sont proposer et même les propres contradictions de son discours. Je suis déçu que M. Généreux n'est su pas gardé son sang-froid. Et je suis étonné de l'étrange fatalisme dont fait preuve peut être mal-grès elle Mme Berger. Par ce que cela sous entend que nos partenaires européens qui sont avant tout les CITOYENS, sont une sorte de bloc parfaitement homogène. Que les citoyens de ces pays ne sont pas non plus traversé par ces tensions idéologiques. Que les dirigeants en place dans ces pays seront les mêmes, que dans 10 ans le monde sera le même etc. En plus d'être désespérant, je trouve que c'est une drôle conception de la politique en démocratie et c'est ignorer tout les changements qui s'articule dans le monde.
En tout cas merci pour cette émission, et au passage comme ça pour le fun j'aimerai voir si possible plus de personnalité de droite, voir d’extrême droite pour des débats.
( d'acc avec Xavaix, la moquette !! faites quelque chose ! C'est anastasie qu'a laisseé traîner ses ciseaux ou quoi ? )
Logique de maintien des niches chez les centristes hollandais , tout en produisant un discours contraire , comme d'habitude depuis des siecles ( la formation de Mme Berger n'y est pas pour rien ) et l'expression d'une gauche socialiste guesdiste , comme d'habitude depuis deux siecles par Mr Généreux.
Probable que l'histoire rattrape tout ces socialismes et les oblige , qu'ils le veuillent ou non , comme le disait récemment e.todd a gouverner a gauche.L'avenir immédiat est profondemment a gauche et risque de tres vite rendre obsolete les Sociaux berger et indispensable les Généreux , sans aucun jeu de mots.
Par pitié, ne l'invité plus, il y a des économistes hétérodoxes plus intéressants (Jacques Sapir que vous invitez déjà).
Les spectacles du "Grand Guignol" historiquement étaient des pièces de théâtre d'horreur, l'ancêtre du cinéma d'horreur ou plutôt gore, qui d'ailleurs a inventé la plupart des effets spéciaux utilisés par la suite dans le cinéma.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Guignol
http://www.grandguignol.com/
Guignol est drôle et ridicule, mais le Grand Guignol est un spectacle d'horreur.
La capitulation est déjà programmée comme le confirme Karine Berger ici:
"La prise en compte du AAA par François Hollande est en haut de la liste"
Quelqu'un aurait'il des liens de cette libéral de gauche?
Ca va être dur de continuer à suivre l'émission s'il ne se calme pas...
Que vous soyez heureux entre vous à vous monter le bourrichon, grand bien vous fasse, ça ne me dérange absolument pas, on a tous nos petits plaisirs honteux. Je ne suis juste pas abonné à @asi pour participer en permanence à un meeting ou une tribune ouverte de Mélenchon & compagnie, ça en faisait pas partiedu deal initial, ni de mes envies, mes attentes ou mes petits plaisirs honteux à moi.
Reste qu'il est tout à fait possible que vous ayez tort, comme il est tout à fait possible que ce soit moi. Dans ce cas, la seule chose à faire, c'est d'argumenter sur le sujet. Argumentation qui manquait singulièrement dans votre message, qui n'était qu'une description de votre point de vue.
Sinon un peu de matière à alimenter le débat :
http://www.optimum-blog.net/post/2011/10/29/Le-service-public-et-l-Europe
C'est donc véritablement un problème de positionnement, d'analyse structurelle, et en aucune manière de savoir si on est groupie d'un homme politique ou d'un autre.
oui, il y en a eu un beau vers la fin:
yaka réduire les déficits à 3%.
fokon y soient en 2013.
yaka réduire les déficits à 3%.
De 1, c'est un "kokon" et non un "yaka", de deux elle a expliqué le sens de cette obligation.: pour ne pas être à la merci des banquiers. Je sais qu'à cet argument, les gauchistes répondent qu'il suffit que la BCE prête à un taux proche de zéro, donc que l'on finance la dette par l'inflation. Le problème, c'est que mal maitrisée, l'inflation peut faire un mal plus grand à l'économie que les exigences des banques. Un peu d'inflation, ça peut être utile notamment pour éponger les dette, beaucoup d'inflation ruine le pays. Donc faut faire gaffe avec ça, et la position de Karine Berger, qui dit exactement la même chose que moi, et beaucoup plus raisonnable et réalise que le yaka focon de généreux.
Le Problème c'est que à 3% de déficit nous ne pourrons rien faire car au moindre réinvestissement nous repasserons la barre des 3% cette logique nous pousse à aller bien en dessous des 3%. C'est bien la course à l'austérité qui est engagée et le PS veux la GAGNER!
+1, mais le PS était à fond pour le TCE et sa logique ultra libérale et a tout fait pour que le Traité de Lisbonne échappe au référendum en 2008 notamment grâce à son abstention consentante lors de la modification de la Constitution en février 2008 qui a permis à Sarko de passer outre l'avis des Français dont 54% de ceux qui se sont exprimés avaient dit "Non" au TCE.
C'est donc normal que le PS n'ait que ces 3% en tête.
c'est par rapport à la richesse nationale (le PIB), le dénominateur. mais ce dénominateur n'est pas fixe, il augmente en général!
en effet, si les richesses augmentent (ce qui est le cas en France sauf lors des quelques années de récession) on peut se permettre d'investir plus, au numérateur, sans jamais dépasser le seuil de 3% puisque le dénominateur augmente aussi...
en fait, il faudrait inviter olivier blanchard la prochaine fois à @si... si vous y arrivez, je vous paie le champagne.
Cela dit, il est évident qu'on pourrait optimiser nos dépenses sans trop toucher à la prospérité. De là à atteindre des déficits en deçà de 3% je ne suis pas sur que ce soit faisable en si peu de temps.
Justement, j'ai un gros doute sur la pérennité de "l'investissement par la dette". Quant à faire moins de 3%, Jospin y est bien arrivé. Environ 8% de déficit en 93-94 (avec Sarko ministre du budget), 5 ans plus tard on était à environ 3% sous Jospin.
J'ai ce même doute, donc à défaut d'avoir une alternative pour l'instant il me semble primordial d'alléger le poids de cet investissemet en diminuant le coût du taux d'intérêt (soit en passant par une banque publique évitant ainsi de rémunérer par l'argent du contribuable ce lourd effort d'écriture des banques privées), qui contrairement à ce qu'on dit en logique est potentiellement plus inflationniste.
Jospin a fait 3% en période de croissance et avec une monnaie un peu plus compétitive dans une période relativement jeune de la mondialisation. Aujourd'hui nous ne pouvons pas réduire les déficits sans croissance, or ça va se jouer en grande partie sur le marché extérieur, soit on diminue les coûts de production avec les résultats que ça peut engendrer ensuite sur le marché intérieur, soit un dévalue. On ne peut pas dévaluer.
Cela dit la marge de manoeuvre est bien plus étroite pour les grecs, et si ça peut encore se discuter pour la France, il me semble qu'il est impératif qu'ils aient d'une manière ou d'une autre une monnaie plus faible.
On reste dans la logique de la mort du secteur public, la mise sous tutelle des états par les banques avec la complicité de nos politiques, est un joli coup.
Je veux parler de l'augmentation de la dépense publique qui a été massivement effectuée par le pouvoir en place en consentant à des petits groupes de pression des réductions d'impôts et de charges absolument colossales ! (et oui, la baisse des recettes, quand elle est organisée, s'apparente à de l'augmentation de déficit).
Le plus drôle est qu'on voue aux gémonies les Grecs pour leur culture de la fraude fiscale, notamment chez les armateurs et l'église orthodoxe. Alors que depuis des années, on met en place le même type de dynamique en France : moins on taxe les riches, plus le déficit augmente. Etonnant, non ?
A noter que la part des dépenses publiques en France est quasi constante depuis la fin des années 80. Ce qui creuse les déficits, et c'est la seule vérité factuelle qui compte, ce sont les niches fiscales, les cadeaux faits aux milliardaires et aux multinationales, les médecins (dont le revenu augmente 3 fois plus vite que la moyenne nationale depuis plus de 10 ans), etc.
Où est l'inflation entre 2001 et 2007 alors que la masse monétaire a augmenté de 9% PAR AN ?
" - Impact des variations de la masse monétaire sur l'inflation
Les monétaristes considèrent que le niveau de la masse monétaire est important parce qu'il a un impact direct sur l'inflation selon l'équation : MV = PQ
où M représente la masse monétaire, V la « vélocité de la monnaie », le nombre de fois qu'une unité monétaire change de main chaque année, P le prix moyen des produits vendus chaque année et Q la quantité moyenne vendue chaque année.
En d'autres termes, si la masse monétaire augmente plus vite que la croissance du produit national brut, il est selon eux plus que probable que l'inflation va suivre.
- Régulation du niveau de la masse monétaire
Les banques centrales peuvent faire par mesure réglementaire varier ces masses monétaires : en autorisant les banques à prêter une proportion plus ou moins grande des fonds qu'elles ont en dépôt, il est possible par exemple de faire varier la quantité de liquidités en circulation. Un outil plus courant est de faire varier son taux directeur qui a une incidence sur le taux des prêts (et de l'épargne) bancaires. "
=> Et effectivement, la BCE ne cesse de vouloir remonter ses taux directeurs afin de calmer l'inflation, d'être sous la barre des 2% par an, alors que pour stimuler l'activité et la croissance, les banquiers souhaitent les taux le plus bas pour pouvoir emprunter à 3 fois rien et prêter à tour de bras... Or si je pouvais emprunter à 0%, je ferai comme les banquiers, je me gênerai pas pour avoir leur même train de vie et refaire derrière un autre emprunt à 0% pour rembourser le premier et ainsi de suite...
En l'occurrence je ne pense pas qu'un état puisse faire avec les comptes absolument tout ce qu'il veut de la manière dont vous le décrivez, il y a la presse, la cour des comptes, et les conséquences économiques qui s'ensuivent.
Deuxièmement il est évident (et vous n'entendez bizarrement pas cet argument que je répète pour la troisième fois sur ce fil) que ceci ne suffit pas, et qu'il faut mettre en place une restriction, une règle qui empêcherait à l'état d'abuser de ce pouvoir. Aujourd'hui cette règle, c'est le taux d'intérêt. Vous croyez que c'est très limitatif moi je ne le crois pas, il suffit de voir notre niveau de dette aujourd'hui, et le niveau d'emprunt avant 73 pour se rendre compte que même avec le taux d'intérêt en surcout, les politiques ont grosso modo financés leurs budgets de la même façon.
Donc un financement par création monétaire public à 0% ou à bas coût mais sous contrôle public, ce sera toujours mieux qu'un financement par création monétaire privé à 3/4% et sans contrôle.
Et puis vous semblez oublier que même à 0% cet argent il faut le rembourser, simplement les impôts ne partent pas dans les intérêts des banques pour rémunérer leur capacité à faire une écriture dans leur ordinateur.
Du reste, il ne semble pas vous choquer, que ce pouvoir de création monétaire soit remis sans discuter à des banques. Quels mérites ont-elles pour disposer d'un tel pouvoir?
Est-il normal que le pouvoir de création monétaire soit remis entre des mains privées?
Je trouve ça absurde. Si ça n'est pas votre cas, je serai curieux de savoir comment et pourquoi.
Double jackpot pour eux (peu de charges et de l'argent qui travaille), et double peine pour nous (réduction des rentrées fiscales que nous devons tenter d'éponger avec de l'argent dont nous ne cessons de payer les intérêts indûment perçus).
Oui, comme vous l'écrivez " Les monétaristes considèrent ..."
Mais les autres, ils considèrent quoi ?
Je redis (vous ne l'avez sans doute pas lu) que entre 2001 et 2007 la masse monétaire a augmenté de 9% par an... (par an) et l'inflation a été "contenue" à 2% par an.
Même avec un taux réel de zéro on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif: il faut qu'il y ait demande de monnaie pour qu'il y ait création monétaire!
De l'autre côté réduire les déficits à 3% n'est pas si simple, et pas sans danger, car cela sous-entends mettre de nombreuses personnes au chômage, contracter la consommation et donc l'économie, pour enfin contracter les recettes de l'état. Quand bien même les déficits sur une année seraient moindre, le résultat sur les recettes de la suivante, pourrait faire qu'il soit plus important au final.
Regardez l'état de la Grèce après l'austérité, ou même de la Léttonie, en récession à plus de 15% en 2009.
Nous sommes donc dans un vrai bourbier, aucune des solutions que nous pouvons choisir n'assurent totalement la réussite, mais certaines sont pires que d'autres, or, le coup de la règle d'or et de l'austérité, a bien plus de chances d'empirer la situation (comprendre récession voire dépression pour 10 ans) qu'une inflation (même pas sûre, et relative, pas celle de 23 en Allemagne) par la monétisation de la dette.
Et quand on regarde ce qu'il se passe en Grèce on en trouve la confirmation et donc la preuve. Ce n'est donc pas juste théorique, la réalité le démontre.
Quand Berger explique que l'inflation c'est faire payer les citoyens, c'est encore un raccourci idéologique libéral. Si on indexe les salaires sur l'inflation, ou même si simplement on augmente les salaires, l'inflation n'est pas ressentie par les travailleurs qui voient ainsi leur pouvoir d'achat augmenter ou en tout cas ne pas diminuer malgré l'inflation, les seuls qui patissent de l'inflation ce sont les détenteurs de capitaux.
(...) des politiques de désinflation qui peuvent réussir si on est au contraire dans une situation de croissance et d'inflation, car cela permet de "dépenser" la croissance dans l'assainissement des comptes de l'état et de réduire l'inflation.
Mais quand c'est appliqué dans une situation comme la nôtre ( faible inflation / récession / chomage de masse ), c'est au contraire agraver la récession économique ( car on détruit une partie de l'économie qui provient des dépenses publiques ) et donc encore plus les déficits publics ( car la récession provoque bien plus vite des déficits que les économies de dépenses ne le réduisent ).
Mais garder une monnaie stable c'est peut-être "acheter" de la croissance en évitant que les prix ne montent tout le temps, que les acteurs économiques ne s'inquiêtent et baissent leur prévisions et leur activité ? Enfin je dis ça mais j'ai un peu du mal à comprendre.
Un "bienfait" invoqué de l'inflation est qu'elle pousse à anticiper les achats (moins chers aujourd'hui que demain), donc qu'elle favorise la croissance. C'est probablement à la fois faux et vrai. Cà dépend des circonstances ....
(chut... passons en mp)
Nous assistons en somme à une inflation cachée, qui au lieu de faire monter les prix de tous les jours est maintenue sous pression jusqu'à éclater et déstabiliser ponctuellement toute l'économie.
Il n'y a qu'à voir la chute de MF Global récemment (si les journaux traditionnels faisaient leur boulot).
les "gauchistes" disent qu'il suffit que la BCE prête à un taux zéro pour couper cour à la spéculation.
mais en effet si après ça, contrairement à Karine Berger qui pense comme vous, "les gauchistes" n'ont aucun projet d'ensemble et
qu'il maitrisent assez mal l'inflation pour ruiner le pays...
Les "gauchistes" font également respectueusement remarquer aux "socio-traîtres" qu'une des solutions au délire que nous vivons (qui ne s'arrêtera jamais, même si on se tape 3 siècles d'austérité... mais pas pour tous, faut pas exagérer) est de mettre en place un "circuit court", de la banque centrale aux Etats directement.
Des questions ?
Bon pour parler clairement :
les gauchistes répondent qu'il suffit que la BCE crée à un taux proche de zéro, donc que l'on finance la dette par pas plus d'inflation que quand on demande à ce que les marchés privés (soit les banques) créent à 3-4% ou plus.
L'argent prêté à ce niveau là est crée, que ce soit par la BCE ou les banques. Donc j'aimerais qu'on m'explique en quoi, si je dois faire créer (soit emprunter) 100 milliards, si je le fais à taux 0% est plus inflationniste que si je le fais à 4%?
Ah et je ne suis pas de gauche.
Trois avantages énormes à cette limitation mécanique de l'inflation, premièrement les salaires stagnes car plus ou moins indexés sur l'inflation justement il ne vont pas exploser, les recettes de l'état (cotisations sociales, TVA et impôts sur le revenu) stagnent aussi contraignant l'état à emprunter de nouveau. On l’oublie trop souvent mais une augmentation des salaires avec les prix augmente mécaniquement les recettes fiscales, et cerise sur le gâteau la valeur des titres s'appuyant sur les prêts ne se fait pas grignoter par l'inflation qui permet à l'emprunteur de rembourser le sourire au lèvre un créancier dont la valeur du prêt initiale en euros constants diminue avec le temps.
Donc, oui, il y aura sûrement une inflation plus importante si les états financent gracieusement leurs investissements grâce à leurs banques centrales parce que nous serons tous un peu plus riches (sauf les banques et les déjà riches).
Non seulement ça ne me fait pas peur mais en plus je ne verserai pas une larme sur les financiers.
Je dois être un inconscient, ah non, on dit un "gauchiste".
Je sais que meme Dick Annegarn le prononce comme ca mais pour le coup autant ecouter Brel un autre bruxellois, le grand Jacques.
Bon, je continue a regarder...
On est dans le ridicule le plus complet. C'est parce que nous avons de nous-même décidé que la Banque Centrale ne pouvait pas prêter à l’État (1973 puis évidemment l'article 104 du Traité de Maastricht) que nous nous sommes mis dans cette situation de DEVOIR emprunter notre propre monnaie sur les marchés financiers.
En fait la seule chose importante en terme de monnaie pour un pays qui dispose de sa véritable indépendance souveraine, ce sont les DEVISES ÉTRANGÈRES qu'il ne peut produire et dont il a besoin pour l'achat de produits sur les marchés extérieurs, donc le solde éventuellement négatif de sa balance des transactions courantes (incluant la balance commerciale)
L’État Grec , s'il pouvait émettre sa monnaie, n'aurait aucun problème, quelque soit sa dette, pour payer ses fonctionnaires et ses besoins intérieurs.
Il n'est pas du tout certain qu'une création monétaire ait l'inflation pour conséquence; comme l'avait dit J. Généreux lors de "mots croisés" lundi, ce n'est qu'en cas d'impossibilité d'augmenter la production que ce risque existe..
On marche la tête à l'envers, embastillés dans un dogme épouvantable...