"Les journaux n'ont pas la science infuse dès le premier jour !"
Réveillé aux aurores, menotté, fouillé au corps : l'ancien directeur de la publication de Libération, Vittorio de Filippis, a eu droit la semaine dernière à une interpellation musclée. Il n'avait pas répondu aux convocations du juge d'instruction dans le cadre d'une affaire de diffamation. L'affaire a fait les gros titres dans toute la presse, et le thème des dérapages policiers est revenu à la une. Certains y ont vu un symptôme du corporatisme des journalistes. Y a-t-il une vraie menace sur la liberté de la presse ? Libération en a-t-il trop fait ?
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Derniers commentaires
Pour commencer et pour suivre le fil de l'emission, mon premier bond fut par rapport aux propos de David, concernant "les gens qui veulent du sécuritaire" ... merci a judith d'avoir rectifié les choses, et fort heureusement il a rectifié lui aussi, mais la spontaneïté de son raisonnement me fait penser qu'a consulter trop souvent les médias, il avale leur messages tout cru ... "LES GENS" ri-di-cu-le venant d'un "GRATTE PAPIER", a croire que David est un infiltré qui se trahi de temps en temps. J'apprecie pourtant nombre de ses raisonnements, et pire, je les partage mais ils me semblent si froids qu'ils me glaçent, des fois je me dis qu'il devrait postuler au figaro.
La thèse de Judith que je suis allé voir en détail se tient, même si je ne suis pas sûr que les journalistes a libé soient assez intelligents pour le faire sciement, ça démontre leur mode de pensée mais pas forcement qu'elle est volontaire, par contre pour l'article concernant les incidents, evidement que la collusion des articles est vite faite, là pour le coup, il ne sont pas assez bêtes pour ne pas le savoir.
Quand a Mister Joffrin, il a tellement l'habitude de se défendre et souvent devant des tribunaux, qui sont pas des rigolos de kermesse, il n'avouera jamais, en tout cas il avait bien préparé son dossier, vu la pile d'éléments a décharge qui avait ramené... il a du être bien briefé ;) ceci étant dit il ne m'a pas convaincu du tout, que de noyages de poissons. (1 phrase sur une double page qui emet un doute sur le "terrorisme", même lui avait du mal à la trouver tout en bas a gauche, en tout petit ...), bref j'ai fait des bonds a répétition
Franchement que Sarkozy et Fillon s'expriment sur le journaliste de libé après l'affaire, apparaissant comme les grands sauveurs, les justes : c'est beau, j'aurai versé une larme, j'espère que les journalistes l'ont fait ...moi je trouve ça un peu gros.
Pour le fond, m'est avis que les deux affaires n'en sont qu'une : un avertissement, des exemples pour les autres, fut un temps pas très éloigné ce fut des internautes pris au hasard avant hadopi qui furent portés aux "unes" des journaux, voilà comment je comprends le message :
nul n'est à l'abri du bras armé de la justice
toi journaliste qui te croit a l'abri derrière ta carte de presse,
toi individu lambda qui a une pensée dissidente à l'abri au fin fond de ta campagne
sachez que nous vous surveillons
et nous pouvons vous mettre un doigt dans le fi...
Quand nous le déciderons
Mais j'ai quand même bien aimé l'émission
(Oops, j'ai fait un peu long)
"Laurent Joffrin m'a dit qu'il ne capitulerait pas. Moi non plus"
Pourquoi avoir refusé la compensation proposée par le journal?
- Accepter cet accord, passé entre la direction et le syndicat Info'Com, entérinerait mon licenciement alors que je souhaite rester à Libération et obtenir le poste promis. D'autant que j'estime mon licenciement injuste et discriminatoire. Prendre pour motif mon incompétence alors que je n'ai eu que 9 jours de formation au lieu de 3 ou 4 mois comme en moyenne pour les autres salariés c'est inacceptable. Alors que je suis prête à suivre une formation... La direction m'a répondu qu'à 47 ans, j'étais trop vieille.
Est-ce que ça n'est pas excessif de bloquer la parution d'un journal en raison du licenciement d'une salariée?
- Avant de décider de cette grève nous avons fait une proposition à Laurent Joffrin et à Nathalie Collin [co-présidente de Libération, ndlr]. Les syndicats ont demandé à ce qu'il n'y ait pas de rupture de contrat et que je suive une formation d'un an de correcteur et de secrétaire de rédaction. A l'issue de cette formation mes "compétences" seraient évaluées à la fois par l'organisme de formation et par Libération. En cas de désaccords, Laurent Joffrin resterait seul juge et prendrait la décision finale quel que soir l'avis de l'institut de formation. Et s'il estime que je ne suis pas compétente, j'accepterais un reclassement même à l'extérieur. A la suite de cette proposition, la direction n'a pas donné de réponse et a préfèré attendre lundi pour se décider. Cette grève n'était donc pas une surprise.
Pourquoi les syndicats des NMPP et SGSE vous ont-ils suivi alors qu'une grève avait déjà été organisée et peu suivi?
- Les NMPP [Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne ndlr] et le SGSE [Syndicat général du livre et de la communication écrite, ndlr], ont été scandalisés par les pressions exercées sur moi pour que j'accepte l'accord conclu entre Info'Com, qui est un syndicat minoritaire, et la direction. Ces syndicats étaient aussi inquiets pour ma santé et ont voulu lancer un appel fort. Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls à m'avoir soutenu puisqu'une partie des journalistes a protesté. Ils ont envoyé un courrier pour signifier à la direction que ce licenciement va à l'encontre de leurs idées et des principes qu'ils défendent et dénoncent tous les jours.
Quelle est votre réaction lorsque la direction déclare que cette action est menée par "une petite minorité syndicale extérieure à l'entreprise"?
- Les NMPP et la SGSE qui me soutiennent ne sont pas des syndicats minoritaires. Pour Info'Com, par contre, ils sont minoritaires et ont négocié avec la direction l'accord qui m'a été proposé et qui aurait dû rester secret. Mais visiblement, le secret n'est valable que pour moi puisque les termes de l'accord ont été divulgués et des bruits ont circulé sur le montant de mon indemnité de départ. Les montants annoncés sont d'ailleurs 2 ou 3 fois plus élevés que ce que la direction m'a proposé.
Lorsque la direction parle de "remise en question de la liberté de publier" à propos de cette grève, quelle est votre réaction?
- La direction a reçu une proposition pour empêcher ce blocage. Mais, elle préfère perdre 500.000 euros et mettre en jeu la santé économique du journal plutôt que de trouver un accord satisfaisant avec une de leur salariée. Pour moi, il n'y a aucune logique comptable dans leur attitude. Pour preuve, les augmentations reçues par les cadres qui représentent 2 ou 3 fois le salaire que je demande. Il faut savoir que les 59 cadres de l'entreprise représentent environ 40% de la masse salariale.
Est vous toujours en grève de la faim?
- Oui et je continuerai ma grève de la faim jusqu'à ce que Laurent Joffrin entende mes revendications. Et je n'irai pas faire ma grève de la faim à l'hôpital comme me l'a demandé la co-présidente du journal, Nathalie Collin. Laurent Joffrin m'a dit qu'il ne capitulerait pas. Moi non plus. Pour moi, son attitude n'est pas responsable et ce licenciement malhonnête. La direction ne peut pas revenir, comme ça, sur la proposition faite il y a 18 mois et conclu avec un contrat signé. Je considère que les méthodes qu'ils emploient sont tout simplement grossières. Par ailleurs, sans brutalité de la DRH et de la chef de l'édition, on n'en serait pas arrivé là. Ce sont elles et Laurent Joffrin qui sont responsables de la situation actuelle.
Qu'attendez-vous maintenant de la direction qui se dit prête à discuter?
- J'ai rempli ma part du contrat qui était de rester 18 mois dans un service. A présent, à eux de remplir leurs engagements. Je souhaite simplement obtenir le poste promis avec une formation de secrétaire de rédaction (SR) et de correcteur. On m'a refusé plusieurs fois des postes de SR, j'ai été patiente et aujourd'hui, je demande à être uniquement jugée sur mes compétences.
Interview de Florence Cousin par Ophélie Rat
(le samedi 21 février 2009)
Un essai censé régler leur compte aux adeptes de la critique des médias.
Très bon article de Philippe Cohen
A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes ?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie."
Avec l'altération des rythmes de sommeil, c'est ainsi une des méthodes de privation sensorielle utilisée à grande échelle par les forces américaines dans le cadre de la "guerre contre la terreur", qui serait employée en France à l'endroit d'une personne présumée innocente.
Le but est toujours le même : briser la résistance psychique du détenu. Or de telles pratiques, dont la capacité destructrice est indéniable, sont qualifiées, en droit international, d'actes de torture. C'est à ce titre qu'elles font l'objet d'une prohibition inconditionnelle.
Nul besoin d'entrer dans le fond du dossier ni d'être lié à la mouvance de l'ultragauche pour dénoncer et condamner ces méthodes dont l'apparition et la légitimation sont inévitables dans une société où le discours de la menace et de la peur conduit à bafouer les règles de la justice ordinaire.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/01/06/non-a-la-banalisation-des-legislations-d-exception-par-michel-terestchenko_1138426_3232.html
"C'est un échec complet pour le parquet, pour la ministre de la Justice, qui ont instrumentalisé dès le départ ce dossier",
il convient de rappeler que le sabotage est juste une dégradation de biens matériels, et il est liberticide de considérer que c'est du terrorisme, n'oublions pas qu'un gus est toujours en prison pour terrorisme parce qu'il a fait exploser des radars routiers, la canard du 31 décembre nous parle des entarteurs poursuivis par un élu PS et de 2 internautes qui ont fait de la garde à vue pour avoir posté sur dailymotion la vidéo du même entartage, un lycéen est poursuivi pour refus d'un test ADN suite à un incendie de poubelle au cours d'une manifestation, on prend vos empreintes ADN pour un simple TAG dans un lycée (comme à Alès en 2007). On est en train de nous embastiller, nous menotter, nous fouiller, nous condamner à des peines planchers pour des pécadilles.
ILY A 60 MILLIONS D'ENNEMIS INTERIEURS !
OUI LA FRANCE A PEUR ! ELLE A PEUR DE l'ETAT ! ELLE A PEUR POUR LA DEMOCRATIE
et voici un communiqué du SNM
Depuis plusieurs mois, le Syndicat de la magistrature dénonce l’utilisation de qualifications pénales outrancières aux fins d’intimidation et de répression des mouvements sociaux (communiqués des 26 juin, 27 novembre et 4 décembre 2008).
Dans l’affaire du « groupe de Tarnac », l’instrumentalisation consentie de la justice - à la suite d’une opération de « police réalité » opportunément médiatisée par la ministre de l’Intérieur - semble avoir atteint son paroxysme.
Pour mémoire, après avoir subi une garde à vue dérogatoire de 96 heures, de jeunes épiciers libertaires ont été mis en examen du chef d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et, deux d’entre eux, sont incarcérés depuis plus de trois mois.
Pourtant, les éléments ayant permis d’identifier et de démanteler une structure clandestine anarcho-autonome se livrant à des opérations de déstabilisation de l’Etat « avec pour objet la lutte armée » n’ont manifestement pas ébloui la plupart des intervenants du dossier. Outre les avocats de la défense qui semblent considérer que l’essentiel des charges repose sur la possession d’un livre subversif et sur la critique d’un mode de vie alternatif, plusieurs décisions de justice ont paru émettre de sérieuses réserves sur le contenu réel de la procédure. Comment interpréter autrement la libération de plusieurs mis en examen quelques jours après leur incarcération ? Comment ne pas s’étonner également, dans une affaire qui comporte des qualifications pénales aussi graves, qu’un juge de la liberté et de la détention ait pris le risque de libérer, dès le mois de décembre, le « chef incontesté » de la « cellule invisible » ? Même si cette décision a été rapidement infirmée à la suite d’un « référé détention » zélé du parquet anti-terroriste, il y a tout lieu de redouter que le traitement de cette affaire n’aboutisse à une nouvelle déconfiture judiciaire.
Manifestement conscient de ce risque, le juge d’instruction en charge de l’enquête a ordonné hier la mise en liberté d’un jeune fille incarcérée. Tel un automate procédurier insensible aux réalités du dossier, le parquet antiterroriste s’est empressé de faire appel et de déposer un nouveau « référé détention »…
Le Syndicat de la magistrature observe que cette affaire est la parfaite illustration des risques que comportent le transfert des compétences du juge d’instruction vers un parquet statutairement dépendant du pouvoir politique, spécialement lorsque la collusion avec le ministère de l’intérieur est si clairement affichée.
Le Syndicat de la magistrature dénonce l’entêtement de la ministre de l’Intérieur et du parquet de Paris à vouloir maintenir une qualification des faits volontairement disproportionnée.
c'est avec retard que je regarde cette émission du 5 décembre, veuillez m'en excuser.
Votre présentation de la révolution Thaï est magistrale.
J'ai trouvé votre présence télégénique de premier ordre, et vous me semblez digne des plus habiles du Paf. Vous pourriez prétendre à une fonction fortement rémunérée sur la chaîne de monsieur Martin Bouygues. Comme j'imagine que cette éventualité lucrative entre en contradiction avec vos convictions intimes, j'ose vous conseiller de demander une confortable augmentation à monsieur Schneidermann, votre prestation étant la preuve en image de votre potentiel à drainer une audience inespérée pour une expérience médiatique hasardeuse comme @si (comme monsieur Klein nous l'a expliqué). Félicitation Justine, vous renvoyez à leur médiocrité ces pseudos stars du petit écran, Elise Lucet, Laurence Ferrari ou Audrey Pulvar. Seule Carole Gaessler semble vous égaler, mais l'azur de son regard n'est qu'une illusion sans commune mesure avec votre vitalité.
Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
et effectivement il a raison on a l'impression qu'on fait le proces au "bon élève"- enfin la c 'est un peu exagéré, on va dire au moins mauvais. Mais vous allez rire maintenant mon quotidien favori c'est presque l'humanité!
et je crois qu'en fait Libé s'effondre, c'est évident car il reste mou c'est sur et très conventionnel; "le sabotage c'est mal"; eh oui ne pas faire ses devoirs c'est mal, jeter des pavés en 68 c'est mal. effectivement en tant que membre du think tank le Siecle, laurent joffrin est membre du parti du pouvoir et de l'argent et se rassure en se disant qu'il doit bien être dans ce cercle l'un des plus a gauche; peut être se sent il parfois anarchiste? Son père est un ami et gestionnaire de la fortune de jean marie Lepen!
Les journaux n'ont pas la science infuse, soit. Je suis d'accord. Des erreurs sont possibles et doivent être corrigées. Mais j'ai été marqué par l'émission politique de France Inter le dimanche soir avec l'invité Jean François Copé. Le débat concerne le travail le dimanche.
Mr Copé évoque l'intérêt d'augmenter le pouvoir d'achat avec comme exemple la restauration et l'hôtellerie qui travaillent déjà le dimanche. Or ce que personne n'a relevé, ni pendant ni après, c'est que dans ces métiers, la convention collective autorise le travail le dimanche et de nuit sans primes !! Donc, dans l'hôtellerie, des personnes travaillent le dimanche ou la nuit au même tarif que ceux qui travaillent du lundi au vendredi en journée, soit le SMIC.
Je regrette que dans tous les débats, personne n'a abordé cette question. Avant de garantir une hausse du pouvoir d'achat pour tout le monde (perso, je n'y crois pas), ils feraient mieux de faire en sorte que ceux qui travaillent déjà le dimanche touchent une prime !!
De plus, un homme politique qui se trompe (volontairement ou pas) sur le mode de rémunération de toute une profession me parait un peu choquant.
Je pense qu'@sur image pourrait s'amuser à rechercher toutes les contre vérités des politiques non relevées par les médias.
Je n'ai pas l'habitude d'écrire mais la, je pense que sa présence est un réel frein à l'esprit critique d'@si.
La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi – et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.
Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations – dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat, ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole. Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.
En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple
signer la pétition
http://www.soutien11novembre.org./index.php?option=com_content&view=article&id=60&Itemid=38
discours de l'ultra gauchiste: "on est esclaves de banques". Ha ouf je suis rassuré en fait le mec est juste de gauche :p
http://fr.youtube.com/watch?v=wvhCfXCpblo
grace à Pujadas on sait désormais quelles sont les valeurs de cette ultra gauche qui avait l'air si mal définie : ce n'est pas bien compliqué il suffit de ne pas être favorable au libéralisme pour être d'ultra gauche, c'est donc pour ça qu'ils ont tant peur. Et ben voilà j'ai appris aujourd'hui que je fesais partie de l'ultra gauche, allez rendez-vous dans 4 jours à l a fin de ma garde à vue.
quelques idées me sont venues en regardant cette émission:
- Libé comme le PS a une facheuse tendance à pencher vers le centre, et du coup comme l'a dit Judith à rechercher un certain consensus, ou du moins à suivre le troupeau (dans la méthode journalistique au moins)
- Marrant comment Laurent Joffrin nie certaines évidences qd même, concernant les Unes de Libé plutôt péremptoires...mais bon il défend son beefsteack
- Enfin, cependant à mon sens l'invité a dit la phrase qu'il fallait à la fin: "les journaux parlent de ce qui n'a pas été jugé". Tout est dit!
Sur la forme, celles et ceux du forum qui pensent que souvent l'émission est trop courte comptent une voix de plus!
Fabien
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Eric Hazan est l'éditeur de l'ouvrage en vente libre "saisi" à Tarnac: "L'insurrection à venir"
http://www.article11.info/spip/spip.php?article226
J'irai même jusqu'à dire que pour moi ASI ne doit pas être une émission de débat. Elle doit le susciter, pas le faire.
Salutations à tous.
c'est quasiment la première fois que je participe sur le forum d'ASI, j'ai noté 2 choses dans les médias qui m'ont posé question et je post ce message sur le fil de l'émission avec Laurent Joffrin étant donné qu'il avait été question de la couverture par libé du groupe dit d'ultra gauche qui aurait scié des catenaires sur les lignes de chemin de fer.
Je regardais donc le JT de France2 d'hier soir 9 décembre et ils parlaient des émeutes en Grèce et se demandaient "qui sont les manifestants?", commentaire du journaliste "certains tiennent des propos d'ultra gauche : "On ne sera jamais libres, ils sont tous corrompus. On n'a pas de gouvernement, c'est la faute au grand capital, on est tous des esclaves des banques."" Voilà ce que disait un manifestant. Alors est-ce un effet de mode? Moi je ne sais pas ce qu'est l'ultra gauche, est-ce la même chose que l'extrême gauche ? A l'évidence non ce serait encore plus radical, mais en quoi les propos de ce manifestant sont-ils plus radicals que ceux des radicaux ? Je ne connais pas bien la situation en Grèce mais j'ai tout simplement l'impression que ce gars énonce des choses assez simples qui ne devrait pas le faire passer dans le rang des révolutionnaires patentés.
Deuxième exemple qui m'a interpellé dans un article du monde sur le guerillo des FARC qui va être accueilli par Paris, je cite : "Isaza, 28 ans dont dix au maquis, s'en va vivre à Paris. Le 26 octobre, ce guérillero des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) désertait en compagnie d'un otage dont il avait la garde"
Il peut ne s'agir que d'un complément d'information, un rappel de ce que sont les FARC sur l'échiquier politique mais je me demande s'il n'y a pas d'amalgames dangeureux, disons une volonté de brouiller les pistes sur ce que peuvent les êtres les idéologies de gauche.
Pour résumer j'ai l'impression qu'a entendre les médias il y a la gauche (PS, Royal Aubry et consorts), la gauche de la gauche (Hamon, Mélanchon), l'extrême gauche (le NPA, Besancenot et apparemment les FARC aussi) et l'utra gauche (des manifestants en Grèce et Julien Coupa) Une échelle étrange a mon sens, à quand la méta gauche ?
lien de l'article du monde : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/08/le-guerillero-qui-avait-libere-un-otage-des-farc-va-etre-accueilli-par-paris_1128247_3222.html#ens_id=1125133
Bonne journée,
dimitri
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/12/03/881-tarnac-nouvel-outreau
« En 1933, depuis près de trois ans, le Reichstag avalise sans broncher ; les décisions se prennent sans débats ni votes. Von Hindenburg gouverne un coude sur l’épaule des SPD, tétanisés, un coude sur celle des nazis, bons bougres. Hitler n’a plus qu’à sauter sur l’estrade, grand clown des atrocités, impayable dans son frac tout neuf.
Qui prétend encore que c’est arrivé du frais matin ?
Le sommeil a bon dos, où naissent les songes, et les cauchemars. Mais on ne se réveille pas dans le pire, stupeur, au saut du lit : le pire s’est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l'apathie ou l’incrédulité des uns, la bénédiction des autres.
Des gendarmes brutaux, grossiers, débarquent impunément avec leurs chiens dans les classes d’un collège du Gers, pour une fouille musclée ; le proviseur entérine, bonasse. Et le ministre de l’Education, qu’en dit-il ? Que dit-il de l’enlèvement d’enfants dans une école de Grenoble, d’eux et de leur famille expulsés en vingt-quatre heures, après combien d’autres ? Qui tient la comptabilité de ces exactions ordinaires ?
Un journaliste est interpellé chez lui, insulté, menotté, fouillé au corps, pour une suspicion de diffamation, qui reste encore à démontrer en justice… Qu’en dit la Garde des Sceaux ? Elle approuve (mutine bague Cartier au doigt, n’en déplaise au Figaro).
Nos enfants, nos journalistes, ce sont encore catégories sensibles à l’opinion.
Celle-ci s’émeut-elle ? Mollement. Elle somnole.
Mais les réfugiés de Sangatte, chassés comme bêtes, affamés dans les bois ; les miséreux du bois de Vincennes menacés de « ratissage », les gueux de nos trottoirs au vent d’hiver ? Les sans-papiers raflés, entassés dans des lieux de non-droit, décharges d’une société qui détourne le regard ignoble de son indifférence ? Et la masse des anonymes, traités mêmement comme rebut par une administration servile ? Au secours, Hugo !
Il y a de jeunes marginaux qualifiés par la ministre de l’Intérieur d’« ultra gauche » – spectre opportun des bonnes vieilles terreurs –, jusqu’ici, pure pétition communicationnelle… Sa police veille, arme à la hanche, elle arpente, virile, les couloirs du métro, des gares. Sommes-nous en Etat de siège ? A quand l’armée en ville ?
Il y a le malade mental incriminé à vie par anticipation ; l’étranger criminalisé de l’être ; le jeune de banlieue stigmatisé pour dissidence du salut au drapeau : danger public ; le prisonnier encagé dans des taudis surpeuplés – à 12 ans, bientôt ; le sans-travail accusé d’être un profiteur, le pauvre d’être pauvre et de coûter cher aux riches ; le militant associatif qui le défend condamné, lourdement, pour entrave à la voie publique. Il y a le fonctionnaire taxé de fainéantise (vieille antienne) ; l’élu réduit au godillot ; le juge sous menace de rétorsion ; le parlementariste assimilé au petit pois ; la télé publique bradée aux bons amis du Président, qui fixent le tarif ; son PDG berlusconisé et des pubs d’Etat pour nous informer – à quand un ministre de la Propagande ? On en a bien un de l’Identité nationale. Et le bon ami de Corse, l’escroc notoire, amuseurs sinistres, protégés par décret du prince…
Criminalisation systématique de qui s’insurge, dénis de justice, inhumanité érigés en principe de gouvernement. Presse paillasson, muselée par ses patrons, industriels des armes. Intimidations, contrôles au faciès, humiliations, brutalités, violences et leurs dérapages – quelques précipités du balcon, quelques morts de tabassage accidentel –, sitôt providentiellement dilués dans le brouhaha des crises bancaires, de l’affairisme et du sensationnel saignant, bienvenue au JT : touristes égarés, intempéries, embouteillages du soir… Carla et Tapie en vedettes.
Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite. Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur…
Cela rampe, s’insinue et s’impose, cela s’installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel. Normal : c’est, d’ores et déjà, le lot quotidien d’une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d’une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! Le gros mot ! N’exagérons pas, s’offusquent les mal réveillés. Tout va bien : M. Hortefeux est, paraît-il, bon bougre dans sa vie privée.
“Tout est possible”, avait pourtant promis le candidat. Entendons-le bien. Entendons ce qu’il y a de totalitaire dans cette promesse cynique qui, d’avance, annonce le pire.
Sous son agitation pathologique, un instant comique – au secours, Chaplin ! –, sous ses discours de tréteaux, ses déclarations à tous vents, contradictoires, paradoxales, sous son improvisation politique (oripeau du pragmatisme), sous sa face de tic et toc s’avance le mufle des suicideurs de république, des assassins de la morale publique. La tête grossit, elle fixe et sidère.
Continuerons-nous à dormir ? Ou à piquer la marionnette de banderilles de Noël ? »
Anne-Marie Garat
Anne-Marie Garat est écrivain. Son dernier roman : L’enfant des ténèbres
Télérama.fr
Mais ça lui dériderait le trou du dos d'assumer sa responsabilité dans cet emballement médiapathique? Joffrin est un petit joueur à côté de cette mauvaise foi tout à fait désincarnante et rigolatique...
Si finalement la bande d'intellectuels du Tarnacois passablement altermondialistes ne sont pas de vilains terroristes, ce qui est en revanche sûr, c'est qu'il y a bien eu "des attentats contre des voies de circulation de TGV" - dixit MAMie toujours. Pour peu que ces voyous soient barbus...
caricaturé par les qualificatifs attribués par Daniel (David le (surtout pas) consensuel et Judith la (mieux que) radicale),
et voilà notre invité bien aise
et moi bien mal à l'aise.
(juste pour dire, Judith et David, vous dîtes souvent la même chose dans le fond, mais avec une forme si différente que vous semblez ne pas vous en rendre compte).
http://anthropia.blogg.org
Comment peut-on croire qu'un rédacteur en chef aussi roublard que lui ne sache pas que dans la construction des pages de Libé se dessine une opinion dominante de sa rédaction et de lui-même. A l'en croire, Libé serait une sorte de Légo géant où les maquettistes entassent comme ils peuvent des blocs de textes. .. C'est navrant.
J'ai été convaincu par l'argumentation de Judith Bernard, qui ne fait que confirmer des impressions régulières que j'ai à la lecture de ces pages. Que Libé et Joffrin aient une orientation politique plus que consensuelle n'est pas nouveau. Le plus problèmatique c'est qu'ils le cachent derrière un vernis d'objectivité journalistique. Pour ma part, tant qu'à lire de l'opinion politique, je préfère lire et écouter les médias qui reflètent les miennes....
Je viens de regarder pour la première fois l'emission sur le canal 94. Cela change tout ! Un véritable plaisir !
Vous évoluez très vite et vraiment bien, je suis ravie.
Ravie aussi des nombreuses réactions en faveur de la position de Judith, que j'approuve.
Depuis que j'ai mon abonnement (environ 2 mois) c'est la première émission d'@si qui m'a déçue. Aucune profondeur, aucune ligne directrice cohérente, aucun dialogue intelligible alors même que le sujet de départ, l'arrestation de Filippis, était propice à de beaux débats.
Seul le clin d'oeil à la semaine précédente a été le bienvenu
Je garde donc mes commentaires positifs pour de futurs articles et émissions!
On a vu sa pauvre carcace attachée à la loco.
Aucun media ne l'a mentionné.
Il faut dire que l'on ne peut jamais présumé des opinions politiques d'un chevreuil, je ne sais donc pas si je suis victime de l'ultra gauche.
Sinon merci à Judith pour son intelligence, et tant pis si parfois l'intelligence a du mal a rentrer dans les formats télévisuel. Joffrin choisi la facilité pour ne pas répondre. le deni. trop facile de refuser le débat de cette sorte.
Mais je pense que le problème vient plus du format que des intervenants, et de malentendus.
En fait, l'émission a abouti, au bout du compte, à être une suite de justifications et d'explications de Laurent Joffrin sur différents problèmes de journalisme et plus précisément de Libé.
De fait, le fait qu'il soit le patron de DS a joué dans le sens d'une certaine soumission au chef qui a fait que lorsqu'il y a eu une joute oratoire entre les deux, DS n'a pas trop insisté, plus inconsciemment que clairement, d'après moi. Joffrin s'est retrouvé avec un boulevard, ce qui a ôté toute possibilité de fructification du débat, car il a utilisé des techniques de chef, avec caricaturisation de l'opinion de la débattrice Judith, et arguments d'autorité qui n'avaient rien à y faire.
Joffrin s'est expliqué. OK. Mais il pouvait le faire chez Calvi, ce n'est pas ce que j'attends d'@SI. Il avait d'ailleurs amené sa doc pour se défendre, car il savait ce qu'il en était.
Donc il a été interrogé et a répondu, et ça a été le fil de l'émission.
Donc les chroniqueurs n'avaient rien à y faire. C'était l'affaire de journalistes comme Dan, Justine ou Sophie, pour exposer des arguments de faits, réellement journalistiques.
Et ça a été un nauffrage pour les chroniqueurs. La prestation de David a été très décevante, et celle de Judith assez catastrophique. Mais pouvaient-ils vraiment faire mieux, vue la situation, je n'en suis pas sûre.
Et quand Judith s'est embarquée dans ses histoires d'axiologie, ça a été la fin.
Toute l'argumentation qu'elle a développée aurait dû faire l'objet d'une chronique parlée telle qu'elle en faisait sur ASI télé. Là ç'aurait été productif. Et hors de la présence de Joffrin qui refuse la contradiction, car on sent qu'il n'était pas venu pour ça mais pour se défendre. Quitte pour Judith d'être présente à cette émission pour résumer sa pensée, pensée qui aurait été clarifiée par les remarques des @sinautes.
Pourquoi plus de chronique parlée sur @SI ? Pourquoi ?
Judith est excellentissime quand elle fait ses chroniques parlées, ses chroniques écrites, et lorsqu'il y a vraiment débat.
Là, ça a fait pschittt.
Cela n'enlève rien à la pertinence de l'avis de Judith, mais ce n'était pas le bon format pour l'émission.
J'ai vu qu'elle avait pu s'exprimer par écrit, donc je pense que le débat est et sera fécond avec les @sinautes, parce que son développement, à peine esquissé, était déjà très intéressant.
Dans ce contexte, que Daniel ait eu peur qu'il y ait eu consensus à la fin est assez comique : comme quoi on ne se rend pas compte à chaud de ce que perçoit le récepteur, car une grande partie du forum est sur la bataille Judith/Joffrin. Mais je pense que c'était Daniel lui-même qui était dans quelque chose qui s'apparente à du consensus, pas ses chroniqueurs.
D'ailleurs sa chemise rose n'était-elle pas un signe avant-coureur ?
http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-TGV-heurte-un-sanglier-il-est-retarde_-765264--BKN_actu.Htm
Question à Édouard Baer dans les Inrockuptibles (propos reccueillis par Pierre Siankowski) - interview de la semaine de lesinrocks.com
"Les types qui veulent passer à l’action et faire sauter des trains, vous en pensez quoi ?"
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/interview-de-la-semaine-edouard-baer/
Judith, s'il vous plaît, tentez de maitriser (sinon tempérer?) votre fougue, votre entrain pour les sujets... ça ne vous permettra que de mieux dérouler votre argumentation, intéressante mais si houleuse que l'invité se sent agressé et le ton monte trop vite pour que ça puisse continuer. Dommage.
Et puis c'est assez fatiguant pour nous, webspectateurs, ce théatre de guerre entre vous et M. Joffrin ou M. Abiker, toute cette virulence...
Cette émission m'a vidé!
Bon courage pour la suite
ps: une tisane ça délasse ;)
Théo.
Son dilétantisme oral habituel s'est avéré une arme redoutable face à la "prof" Judith dont le brio peinait à s'installer.
Ce que je reproche à Judith c'est d'être restée campée sur une logique perdante, de na pas avoir abandonnée ses notes savantes pour recentrer simplement le débat sur 4 points : la une, le titre, la photo, et les mots attentat et nébuleuse. Elle a quelque part tendu la perche à Joffrin en le lançant d'emblée sur les briques inattaquables du texte. C'était raisonnablement bien vu, mais l'analyse temps réel de la tournure du débat est une autre qualité du journaliste. Merci cependant à Judith d'avoir mis en évidence combien Joffrin pouvait jouer de ses bafouillages verbaux ou de son mépris machiste ("ne vous laissez pas impressionner par D.Schneidermann") pour masquer son absence de profondeur ou d'aisance sur le sujet.
Le débat Judith-Joffrin a par ailleurs éclipsé Daniel que l'on aurait aimé voir guider un peu plus le débat. Il a a contrario mouché correctement un David Abicker très decevant à la fois dans ses analyses et encore plus dans son attitude condescendante et gênée à la fois. Je m'apprêtais à écrire une phrase plus méchante, mais j'ai envie de lui laisser une chance.
A quand Sébastien Bohler sur le plateau ? Daniel+Judith+Sébastien, un trio qu'il me plairait de voir souvent sur le plateau. Mais à chacun sa chance !
je n'ai pas le temps de lire toutes les interventions des @sinautes, je n'ai pas le temps de lire tous les papiers de mes chroniqueurs chéri(e)s, je n'ai pas le temps de regarder immédiatement toutes les émissions - j'en suis au mois de juillet, c'est vous dire - , MAIS: cette fois ci, je pars en arrière et j'ai donc regardé ce soir le dernier plateau; voilà, c'est bien ça, @rrêt sur images 2007 est de retour. Je ne fais pas le détails de tout ce qui m'y plaisait, en tous cas c'est probablement un examen intelligent de votre situation qui vous a fait retrouver cette forme, point de départ de ce qui devrait vous laisser envisager une certaine pérénité et a coup sûr le soutien d'une grande majorité de vos abonnés actuels - nous autres - . Je serais resté de toute façon mais ça me réjouis de ne pas envisager le moment @SI comme un devoir mais comme un plaisir (c'est un raccouci). Si j'en ai le courage et que je prends le temps, je vous dirai aussi pourquoi j'ai du mal à suivre le tempo alors que cette question ne se posait pas lorsque vous étiez herziens. Merci à vous tous,
fidèlement,
LdL
Vottorio de Filippis a été interpellé à son domicile le vendredi 28 novembre vers 6h40 du matin, suite à un mandat d'amener de la juge d'instruction dans le cadre d'une plainte pour diffamation déposée par Xavier Niel, le patron de Free. Ce dernier n'avait pas apprécié un commentaire d'internaute publié sur le site de Libération.
Or des questions se posent. De quoi s'agit-il ? une plainte à propos d'un commentaire sur les forums ? est-ce normal et acceptable comme comportement, de la part du patron de Free.fr (par ailleurs à la tête de la 23e fortune de France, soit 2,2 milliards d'euros) ? une enquête montre que l'entreprise est habituée des plaintes pour diffamation : des précisions ici http://poursuivi.par.free.fr/index.php?file=News&op=index_comment&news_id=5 et là http://www.ariase.com/fr/news/free-plainte-diffamation-article-1476.html
Pendant ce temps, comme le dit libération.fr, la freebox se retrouve au tribunal http://www.ecrans.fr/La-Freebox-au-tribunal,5780.html
Cette fois, j'aurais aimé qu'@si aille plus loin que lémédia habituels dans cette affaire, sur le fond du problème.
PS : sur les revirements du patron de free quant à la loi "création et internet" voir cet article de blog paru dans le Post (ce n'est qu'une interprétation bien sûr) http://www.lepost.fr/article/2008/10/08/1283250_les-dessous-du-revirement-de-xavier-niel-concernant-la-loi-creation-et-internet-dite-hadopi.html
Si je m'en souviens bien cet article avait occasionné un coup de fil ravageur de NS menaçant l'actionnaire principal et son journal de merde (je cite de mémoire).
de représailles
Alors cela explique peut-être (sûrement?) pourquoi l'article sur les revenus de notre futur président n'est pas sorti dans Libé entre les deux tours, la peur d'une nouvelle engueulade a dû être trop forte!.
Monsieur Schneidermann, vous êtes vraiment bien placé pour enquêter, j'ai envie de vous dire faites votre boulot et vous saurez la vérité.
Et j'ajouterai que je doute vraiment que la source se soit désistée !
Je crois que je préfère entendre l'avis d'un acteur du monde des médias, plutôt qu'un thème décortiqué. Enfin, continuez les deux, ça fait pas de mal
Et puis j'ai lu ça :
" (...) Laurent Joffrin, directeur de Libération, est sur notre plateau. Daniel Schneidermann, (par ailleurs chroniqueur à Libération) (...)"
C'est bien de le rappeler mais bon...
PS. J'adore Justine Brabant. Elle a raison quand Joffrin aura toujours tort.
- j'ai été agacé par Judith Bernard, que j'aime bien d'habitude pour ses points de vue que je trouve originaux, mais que j'ai trouvé ici pénible surtout sur la forme. Son énervement et son autoritarisme déservaient ses thèses.
- j'ai été ennuyé de voir Daniel Schneidermann, reprendre plusieurs fois David Abiker alors qu'il émettait tranquillement une thèse intéressante, alors que plus tard il n'a pas modéré les propos de Judth.
J'ai été particulierement étonné que le ''déraillement'' du débat lancé par Judith n'ait pas été plus controlé par Daniel. L'idée de Judith était vraiment intéressante et méritait d'etre posée. Cependant et ce qui me dérange, c'est que Judith soit sortie de ses gonds simplement parce qu'elle n'arrivait pas à convraincre Joffrin ou que sa démonstration n'était pas assez pertinente pour le numéro incriminé.
Un quotidien n'est pas une oeuvre d'art, ce n'est pas un roman ou tout est calculé, mesuré etc. Tout ne peut pas etre parfait dans la mesure il faut sortir un numéro chaque jour. Bien sûr, s'il y a une répétition, on force le trait sur certains sujets ou idées au fil des numéros, le journal est orienté. Politiquement ou idéologiquement.
Je comprends le raisonnement de Judith mais néanmoins, je ne trouve pas que dans ce numéro de libé ce soit flagrant. Judith a recommencé sont exposé plusieurs fois, je ne pense pas qu'elle avait besoin de plus de temps (s'était assez clair d'ailleurs). Je pense qu'elle avait surtout besoin de meilleurs argument. Elle ne peut pas etre au top à chaque fois. Je l'ai senti même vexée lorsqu'elle s'est rendue compte justement que ses arguments ne tenaient pas assez bien la route. J'ai noté également un brin d'agressivité de sa part (je trouve d'ailleurs que Daniel aurait du couper court plus tot).
Merci
Sébastien
Joffrin, c'est un patron, il apporte avec lui toutes ses 'unes' supposées anti-sarkozy de manière virulente, heureusement qu'il n'avait pas non plus apporté toutes les pages où Libé le caresse dans le sens du poil directement ou indirectement, il lui aurait fallu quelques brouettes à cet homme-là.
En revanche, le laisser dire que "Judith aime les sabotages" (ou quelque chose dans ce goût-là) car il fait bien semblant de ne pas comprendre où elle veut en venir, ce n'est pas normal.
Il a vu venir le danger, donc il la décrédibilise en la coupant sans arrêt car il ne veut surtout pas qu'elle aille jusqu'au bout de sa démonstration. Il sait de quoi elle est capable, elle connait le pouvoir des mots mieux que personne, et il est surtout parfaitement vrai que cette double page, que j'ai lue exprès pour l'occasion, donne une impression globale d'être en phase avec les explications officielles, en dépit de ses conditionnels. Le choc des mots, le poids des photos, il ne date pas d'hier ce concept.
Daniel Schneidermann a manqué de solidarité avec sa chroniqueuse à ce moment-précis, et aurait dû imposer à Joffrin "mais laissez-la finir, bon sang de bois!". Que ce type de démonstration soit ou non adéquate à l'émission n'entre pas en ligne de compte, pas quand le sujet est lancé, et surtout quand il n'y a pas de montage ni de durée fixe (en théorie).
Paradoxalement, il me semble que c'est David Abiker qui a la meilleure vue d'ensemble de ce qu'est devenu Libération au fil du temps. Ses propres sensibilités, que je ne partage pas, font qu'il s'en accommode, moi non et depuis longtemps: c'est normal, chacun sa propre lecture des journaux, qu'après tout l'on choisit de lire soi-même.
Si Libération prétend encore partager des valeurs de gauche, tant mieux pour lui. Cela n'en fait pas de facto un journal d'opposition, loin s'en faut depuis Laurent Joffrin.
Le centre, incarné par Bayrou, est infiniment plus précis et honnête quand il s'oppose à Sarkozy - et bien que je ne sois pas centriste moi-même. Mais j'aime bien cet homme.
Dès demain (ou plus tard dans cette même journée) je m'attaque aux additifs de l'émission publiés sur @si.
Comme quoi, du reste, il est possible d'ajouter a posteriori des précisions, des rectificatifs ou des développements bienvenus à un article ou, dans le cas présent, à une émission.
Ce dont ni l'article ni l'émission sur le Canard Enchaîné n'ont bénéficié sur le site.
"Mais ceci est une autre histoire."
Quand la Ministre de l’Intérieur claironne que sa brillante police a mis la main, sans coup férir (à 150 surarmés contre 10 en plein sommeil et désarmés, malgré tout) sur les dangereux terroristes des mouvances de l’ultra-gauche responsables des sabotages de nos glorieux TGV, c’est une honte insurpassable et un franchissement évident de la ligne blanche.
Quid de la présomption d’innocence ?
De quel droit va-t-on chercher les membres de la famille à l’autre bout de la France ?
Enfin et surtout comment un journal digne de ce nom peut-il relayer de telles infamies, en leur donnant une crédibilité ?
Car le ministère de l’intérieur a un accès immédiat, instantané à l’AFP. Pas les épicemards de Tarnac, qu’ils soient de gauche ou non – et d’ailleurs existe-t-il une Loi qui interdise d’être de gauche ? Il serait bon de le savoir et d’en tenir compte, du moins si on n'est pas le Figaro, organe officiel de Serge Dassault, de l’UMP et du Gouvernement !
Personne, même à Libération, n’a compris que nous sommes de plus en plus manipulés et roulés dans la farine ?
Personne, semble-t-il, ne l’a vraiment compris sur @si non plus !
Une question : à quoi servent les journalistes de Libé, et même ceux d’@si s’ils sont aussi naïfs, aveugles, pour ne pas dire nigauds ?
Car il s’agit d’un mouvement d’ensemble : l’écrasement des citoyens par les dirigeants avec le relais de leurs domestiques (qu’ils appellent “fonctionnaires”, enfin les forces du désordre et de l’injustice… Forces de l’ordre et état de droit disent-ils, très pince sans rire)
Chacun d’entre nous est témoin de ce dérapage, quotidiennement, rien que dans les rues envahies par une police pléthorique… Expulsions, racket des automobilistes à l’arrêt ou en mouvement, poursuites totalement injustifiées, mises en détention préventive de présumés innocents pendant des années, insupportable arrogance de la police, menottages hors la loi (qui prévoit des conditions très précises pour cette humiliation)… Rien n’est la conséquence du hasard !
Il s’agit de mettre la population à genoux, pas plus, mais pas moins !
Comme dans le Chili de Pinochet, la Grèce des colonels, la Russie de Staline, tous les régimes totalitaires qui ne se gênent pas pour écraser les citoyens, même pas par méchanceté mais seulement pour faire des exemples et obtenir la soumission absolue qui leur convient.
Est-il normal que Laurent Joffrin (Dieu sait qu’il m’agace) soit, une fois encore, mis en examen ? Même s’il ne risque pas grand chose il doit se déplacer, payer un avocat et bientôt il sera encore plus mou – par trouille – qu’il ne l’est aujourd’hui… Les frontières de l’impossible reculeront encore !
Qui gagne quelque chose dans cette judiciarisation délirante de notre malheureux pays ?
- Ceux qui se sont emparés du pouvoir, qui comptent bien le garder et donc faire taire toute voix libre et opposée… L’oligarchie, en quelque sorte.
- Ceux qui rêvent d’égaler les États Unis, surtout dans ce qu’ils ont de plus lamentable.
- Les avocats, trop contents de trouver des clients bien obligés de se défendre.
- Les magistrats qui doivent justifier leur misérable existence et expliquer pourquoi il leur faut trois ans pour une instruction sortant vaguement de l’ordinaire : “Il y a tant de dossiers, mon bon monsieur” (trois ans de préventive pour de présumés innocents, ce qui est humainement totalement inacceptable et nous vaut régulièrement de lourdes condamnations pécuniaires de Bruxelles – dont nos dirigeants n’ont rien à foutre : c’est nous qui payons !)
- Les policiers chargés d’aller exécuter les “mandats d’amener” (comme pour Vittorio de Filippis, un exemple parmi tant d’autres) qui justifient ainsi leur existence et leurs appointements en fonction des inestimables services qu’ils rendent aux contribuables qui les paient !
- Les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire, du directeur de prison au maton de base) trop contents d’échapper au chômage en veillant avec tendresse sur de présumés innocents ou des condamnés pour vol de poules pendant que les grands escrocs (banquiers, assureurs, politiciens) mènent la belle vie sous des cieux plus cléments que ceux des prisons hors d’âge et surpeuplées de notre république bananière…
Par obligation téléspectatrice j’observe ces jours-ci les clowns du PS (qui n’ont rien à envier à ceux de l’UMP tout juste débarrassée de son grotesque président par l’autre président) À quoi servent tous ces gens qui nous coûtent une fortune ? (ne cherchez pas à chiffrer vous seriez très en dessous de la réalité : leur voracité et leur inconscience est totalement en dehors de l’imagination la plus fertile)
Ils se combattent, ils papotent, ils se poussent du coude pour trouver une caméra ou un micro, ils se tirent dans les pattes…
Ils sont simplement grotesques, chacun peut le constater. Et totalement inutiles, leur seule justification serait d’être les garants de la démocratie et de représenter le peuple.
Hélas la démocratie n’est qu’un lointain souvenir en France... et ils ne représentent rien du tout, la dernière démonstration est le TCE : ils étaient tous pour tandis que le peuple souverain était contre…
Naturellement, comme dans toute prétendue démocratie, l’oligarchie s’est assise sur le vote des citoyens.
En somme tout va bien…
Au risque de me répéter je suis très surpris que personne ne mesure l’étendue de la catastrophe, c’est très étrange… Un peu comme si on vous montrait la lune et que vous regardiez le doigt qui la désigne !
Pendant que j’y suis je vais aller au bout de ma pensée.
Dans quelques mois le chômage aura explosé, des émeutes auront éclaté, chacun aura pu mesurer que l’argent virtuel inventé par des escrocs n’était qu’un trompe l’œil destiner à faire les poches des gens simples… À ce moment là on comptera ceux qui auront contribué à berner le peuple et ceux qui auront eu le courage de lui dire la vérité !
Comme dans toutes les révolutions.
***
Franchement.
Peut-on sans rire mettre sur la même Vittorio de Filippis, Philippe Val, Denis Robert et Guillaume Dasquié ?
Le fait d'avoir été questionné par la police OU la justice OU les deux dans le cadre de leur activité de journaliste suffit-il à les associer ?
Le problème Filippis, c'est les keufs qui débarquent à 6h45, menottent et fouillent au corps.
Val a-t-il connu ceci ?
Le problème Robert, c'est la lutte de David contre Goliath.
Filippis a-t-il connu ceci ?
Le problème Dasquié, c'est la protection des sources.
Val a-t-il connu ceci ?
Le problème Val... euh, c'est Val.
Encore aucun militant encore pour reprocher le verre rouge de Joffrin, ce centriste au gauchisme (très) tiède ?
Ces idées préconçues et toutes prémâchées, ne deviennent pas plus vraies parce que des journalistes parisiens imbus d'eux-mêmes les professent.
.
Il serait vraiment souhaitable que les journalistes sur le plateau de @si ne profèrent pas de telles âneries. Ils se font leur idée toute préconçue et la répètent si souvent que cela devient LASSANT !!!
Réveillez-vous les journalistes parisiens. La France c'est autre chose que votre microcosme bobo...
1:
Justine bien positionnée (a propos de l'attaque de JT en Thailande) sur le "on ne sait pas qui est l'assaillant, ne pas prendre pour acquis que ce sont les 'pull rouges' - ni l'inverse"). Mais de façon aussi incompréhensible qu'injustifiée, Daniel prend ça pour une affirmation accusatrice. (argh, ce dualisme factice de si on ne soutient pas B aveuglément, c'est qu'on mise tout sur A: pourquoi un aussi basique biais zetetique de type "faux dilemne" peut avoir sa place sur le plateau d'ASI, et par son fondateur en plus ?).
Daniel zététique David avec pertinence (ouf, j'aime mieux quand il réussit à tenir cette posture critique que quand il fait (souvent) son "journaliste" en reproduisant les biais qu'ASI veut pourtant critiquer), sur son "les gens veulent" (de la sécurité): se mefier des impressions, d'ou vient ce qui fonde ce jugement. Bien vu. L'etonnant est que David ne comprend pas du tout ce qui lui est reproché. Plus tard avec Judith il argumentera par "puisque la couverture médiatique", qui n'est tj pas "les gens pensent que".
Tout au long de la premiere partie, j'ai été agréablement surpris des bonnes remarques zététiques (i.e. débusquage critiques de biais argumentaires) de Laurent, Justine et Judith, i.e. usage pertinent de bons outils critiques, parfois en reaction ou complément de propos de Daniel et David (meme si Daniel s'ameliore, et en a sorti aussi qq uns).
2:
Des debats qui ont été oubliés (ou a peine mentionnés):
- "ca ne vous choque pas plus, du fait que ce sont des enfants ?". -> un ados blessé, tué, maltraité par la police, pourquoi est-ce plus grave, ou vécu (par qui) plus grave ? (NB: c'est une question, pas une affirmation) il y aurait de quoi creuser.
- le principal pensait a une opération prévention, la presse parle d'une opération de controle antidrogue. -> 2 termes, 2 notions fort differentes: qui a prétendu quoi a quel moment ? la police a-t-elle bernee le principal en presentant comme prevention ce qui etait un controle ? (NB: ceci n'est pas une affirmation). ou le principal a t'il confondu ? quelle etait l'intention de la police ? il me semble que ce sont des spects absoluement essentiels, que je n'ai pas entendu traités.
- "retard de 14j dans la presse": alors qu'on reproche par ailleur l'emotion et les risques des reactions emballées le jour meme d'une affaire, est-ce que 14j sur un sujet qui n'est pas etroitement perissable est nuisible, grave, scandaleux ? (NB: ceci est une question, pas une refutation).
- difference de traitement avec le cas du journaliste arrêté: Certe on peut noter la différence de delai et d'ampleur. Mais dans l'argumentation ce qui aurait été le plus significatif, c'est que l'un soit traité et l'autre pas du tout. Ici l'affaire est quand meme sortie, avec juste 2 semaines de décalage. Daniel confond la vitesse de traitement, et un point qu'il zappe totalement (que Judith demi-pointera plus tard): l'inegal acces a la presse (et aux sieges parisiens des journaux et JT). par ailleurs on pourrait decliner plusieurs etages dans le traitement journalistique de l'arrestation musclee: rapidité de traitement par Libé (forcément vite au courant, et directement concerné), rapidité du 1er traitement par le reste des médias (idem, a peine plus loin), puis appropriation en second round du sujet sous l'angle "liberté de la presse" par les médias (ou le corporatisme est surement present, puis l'emballement politico-médiatique). C'est seulement en affinant cette analyse que l'on peut séparer les effets de l'acces au scoop / acces au media, l'auto-traitement par un journal d'un cas qui le concerne, la parisianité, le jeux emballé médias-pouvoir à la mode, puis seulement l'étage du corporatisme, celui ci pouvant etre tres present au second round, et pas absent sans pour autant tout expliquer lors du 1er round.
- TGV: je ne sais tj pas ce que signifie chacun des termes et nuances dans "anarchiste autonome d'ultra-gauche" (ou est-ce surtout un triple 'effet impact' dans la longueur de l'expression fait de 3 mots inhabituels et percutants, et quelle nuance entre ultra et extreme-gauche ?) bref, on s'arrete a des mots flashy, mais qu'y a-t-il derriere ? on ne sait tj pas. Juste dénommer, est-ce vraiment analyser et comprendre ?
3:
Mais ce que j'aurai hélas le plus retenu de cette émission, c'est la façon vraiment scandaleuse dont a été traitée Judith, par Daniel et David tout au long de la premiere partie (mais c'est tristement habituel), puis ensuite par Laurent et David sur la partie "libé" (laurent devient imbuvable sur cette deuxieme partie):
* Partie 1:
-Vers 11', elle tente de s'exprimer, mais est insupportablement et immédiatement couverte, puis coupée, par Daniel puis David (ce comportement malotru se produit largement plus sur Judith que sur quiconque, meme s'il est déjà pénible en temps normal. machisme ? agacement produit par Judith ? ou difficulté de faire face a 2 grandes gueules encombrantes et égotiques ?)
-Vers 35', elle retente, mais cette fois elle s'arme pour poursuivre en force (de justesse, couragesement et pas longtemps) malgré les re-tentatives d'ecrasement par les 2 D.
- Dernier morceaux de mots péniblements casés vers 37', pour la premiere partie.
Comment peut-elle supporter ça ? pourquoi ce comportement aussi grossier ?
* Partie 2:
Pour la seconde partie, sur libé, c'est Judith la chroniqueuse, donc elle peut enfin aligner plus de 10 mots sans etre couverte ou coupee... fausse impression.
- de 43' à 47' elle traite en intro du fond des articles, ou elle trouve plein de points positifs, sous le contentement de Laurent.
- puis vers 47' elle veut traiter l'essentiel de son argumentation contraposée (apres avoir établi ce qu'il y avait de positif), portant sur l'effet d'encadrement et d'architecture causé par divers articles environnants dont l'édito. Aussi INCROYABLE que cela paraisse, et malgré ses suppliques vers 52' et 54', ELLE N'ARRIVERA PAS A EXPOSER SON ARGUMENTATION.
Elle pourra en tout et pour tout pointer 3 mots de l'edito, et rien d'autre (par miracle on peut entendre 3 bouts de proto-idees par ci par la quand elle tente de se defendre tout en essayant de finir une phrase).
Laurent l'ecrase de sa contre-reaction sans laisser parler, Daniel laisse faire (il case vers la fin un "laissons Judith developper" qu'il ne tient pas lui meme qq secondes apres), lui et David agravent.
C'est proprement incomprehensible, intolerable !!!!! (et ensuite Daniel est surpris de finir par du consensus, apres avoir empeché l'anayse critique, pourtant préparée et invitée !)
En plus d'etre profondément outré par ce comportement plus que honteux, je suis frustré de ne pas avoir pu entendre les arguments de Judith, et donc de juger de leur pertinence.
Pour le peu que j'ai pu deviner de la trame qu'elle avait preparee et prevu mais n'a pas pu traiter, il s'agissait de montrer comment, tout en employant des articles et phrases menageant la prudence journalistique et la presomption d'innocence, on pouvait créer un climat qui fait tout le contraire. Ce sujet m'interesse d'autant plus qu'il est classique et fréquent par et via les médias, que ce soit involontaire (pour libé?), de mauvaise foi (articles titrant sous forme interogative, cf these sur zetetique et presse de Richard Monvoisin), ou purement manipulatoire (cf les analyses (dont chez vous) des discours de Bush mèlant Irak et attentats du 11 septembre juste après les faits, sans jamais construire d'accusation formelle mais jouant sur la juxtapositions des phrases).
Non seulement j'attend que ce comportement change _vraiment_ envers Judith (et aussi -dans une bien moindre mais déjà gènante mesure- avec le reste des intervenants qui souvent ne peuvent developper une argumentation), mais j'espere aussi des excuses de Daniel à Judith. Non que j'adhère à 100% de ce qu'elle dit, mais que je ne supporte pas qu'on l'empeche systematiquement de parler meme quand on pretend lui donner la parole, pour avis ou sur un sujet qu'elle a préparé. Pour la premiere fois, j'ai failli donner des claques à mon écran.
Si Libé est autant attaqué sur la gauche que sur la droite, c'est peut-être qu'il est au centre, c'est à dire nulle part, un peu comme le modem. Avec le Monde, c'est d'ailleurs un des journaux qui ont essayé de nous refourguer M. Bayrou lors des dernières (pom, pom... popom !) présidentielles.
Une question que j'aurais aimé poser à votre invité : quelle a été la position du journal par rapport à l'ensemble des médias (plutôt de droite ou dans l'air du temps, comme le Monde, le Point...) qui ont fait campagne en faveur de Ségolène Royal, parce qu'elle était la candidate favorite du président pour 2012, sans doute aussi car elle prévoit demain de faire avec M. Bayrou l'alliance qu'elle n'a pas fait hier. Je suis assez écoeuré d'ailleurs de la manière dont elle semble avoir été poussée en avant par beaucoup de médias qui ont pris fait et cause pour elle, et je crois, ce qui m'interpelle, non pas dans son propre intérêt. Par exemple, entendre des personnalités telles que Sophie Brossolette sur le Libélabo l'encourager me glace. Et de fait, même si elle a mené une campagne présidentielle honnête et volontaire, supportant l'inertie (pour ne pas dire autre chose) de ses collègues du PS qui avaient depuis belle lurette signé chez Sarkozy, Ségolène Royal n'a pas eu le talent oratoire pour damer le pion à son adversaire. Et dire que dire que ce fut une catastrophe est un euphémisme est un euphémisme.
Ce témoignage extrait de l'émission circule d'ailleurs par mail. J'avais décidé de l'extraire pour le diffuser moi-même mais quelqu'un m'a devancée.
Le régime dans lequel on vit s'éloigne peu à peu de la démocratie.
Mais entre nous, fallait pas voter Sarko, chers compatriotes. C'était pré-...visible
Céc
Il y a de bons moments mais des défauts :
1- Judith : Le sujet vous tient à coeur, mais ce n'est pas une raison pour vous enflammer à ce point-là : Joffrin était nettement sur la défensive, et il est bon dans le rôle du défenseur. Ca s'est senti, parce qu'il est venu avec l'armure et le bouclier (ses dossiers posés sur la table). J'ai bien suivi, malgré tout, votre raisonnement et j'adhère globalement. Néanmoins, le fond de votre pensée a bien failli passer à la trappe, alors que c'était le plus important. Je crois qu'au départ, vous n'auriez pas du passer en détail la page sur laquelle vous vouliez faire votre démonstration, car c'était son point faible : vous l'avez dit vous-même, chaque article lu indépendamment des autres est suffisamment ambigu pour ne pas être attaqué. C'est l'ensemble qui primait et qui posait problème. Ca aurait pu être l'occasion de faire un petit exposé sur les différents niveaux de lecture en mettant l'accent sur l'importance de la vue d'ensemble, le thème et le ton général des sous-titres et autres caractères en gras, leur placement dans la page, etc... Vous savez faire tout ça, n'est-ce pas ?
2- Il aurait fallu un deuxième interlocuteur équivalent de Joffrin, dans un autre journal ou hebdo. Libé semble être "la cible" de l'émission. Trop d'intransigeance peut nuire autant que trop de complaisance. Si l'interlocuteur, qui n'est pas un ennemi ni même un concurrent, prend une bordée de boulets de canon, dès le moment où il s'assoit en arrivant sur le plateau, ça ne peut pas marcher. On se prive d'une sérénité indispensable lorsque on veut parler à l'intelligence des gens, et non pas à leur coeur, à l'émotionnel. Pour délier les langues, il vaut mieux une ambiance plus paisible parfois (au moins pour commencer).
3- Bon, allez, je ne serai pas trop intransigeant moi-même, vis à vis d'ASI et sa jeune équipe, qui ne demande certainement qu'à progresser. D'ailleurs, la fin d'année arrive... allez-vous faire un appel aux réabonnements ??? Pour vous montrer qu'on est toujours potes, je vous suivrai pour une année de plus. :-)
Un peu plus et il allait mettre un article sur les objets perdus dans les trains!
Le problème du prof exposant une thèse c'est que cela suppose qu'il soit écouté voir même écouté avec attention et bienveillance.
Le principe du débat fonctionne sur des règles différentes je pense. il y a une lutte pour faire valoir un point de vue. Préparer un exposé pour aller à un débat me semble une stratégie risquée comme Judith en a fait l'expérience.
Dans le débat sur les gardes à vues et les contradictions entre la demande sécuritaires et l'émoi de leur application je trouve qu'il manque un élément:
Tout le discourt sécuritaire fonctionne pour une demande de protection contre une agression extérieure: les sauvageons, les terroristes, monsanto, les industriels qui empoisonnent notre nourriture, qui nous polluent, les corrompues des tous poils etc ...
et toutes les affaire des "bavures" sont je trouve, des situations où le bras vengeur c'est abattu non pas sur "les autres" mais très injustement sur "les nôtres"
Dans le cas ou la dureté s'applique sur "les autres" l'opinion générale est que c'est bien fait pour eux et même si on a pas très bien respecté les règles ils n'avaient qu'a pas faire parti "des autres" et donc c'est pratiquement de leur faute.
Qui par exemple se scandaliserait si les ultra gauches saboteurs présumés de TGV ont du baisser leur slip 2 , 3 ou 10 fois ? personne. Quand bien même ils seraient innocents des sabotages, avoir choisi d'avoir l'air de potentiels terroristes, suffit a justifier qu'on leur applique un traitement "musclé".
Ce concept "des nôtres" et "des autres" (qui est le socle du front national d'ailleurs) , est un critère totalement subjectif. Quand il est mélangé au droit s'appliquant à tous de façon égalitaire (en principe en tout cas) cela crée une grande confusion.
Personne ne semble s'inquiéter que chacun de nous est "l'autre" de quelqu'un et que donc ce qu'on trouve admissible pour "les autres" nous arrivera un jour tôt ou tard quelque soit l'indignation que cela provoque en nous.
Personnellement je suis très étonné que ce paradoxe existe si facilement.
Au front national il est arrivé au stade du comique. Après que Lepen ai clamé avec le soutient chaleureux de ses troupe, qu'il préfère ses enfants a ses neuveux, ses neuveux, a ses voisins, ses voisins, etc... Aujourd'hui il veut que sa fille lui succède et ses lieutenants ses retrouvent indignés d'être eux même soudainement devenus "les autres" qu'ils ont tant combattu.
ST
En effet grouper des incidents SNCF d'exploitation (dus à la vétusté du matériel et à la recherche du profit a tout prix) avec des tentatives supposées de sabotage, vise bien a faire passer une idéologie sécuritaire.
C'est à mon avis une technique subliminale assez similaire à celle n'utilisant que des exemples de journalistes "victime" de la justice en bas de page alors que l'on se vante de ne pas faire de corporatisme.
Bref j'aurais aimé un contradicteur un peu plus costaud comme Michel Onfray par exemple qui ne s'était pas fait prié pour dézinguer la une de libé "L'ultra gauche déraille" dans Siné Hebdo du 19 Novembre 2008.
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Libé est obligé de faire un consensus mou pour survivre et être lu : d'une part parce qu'il est le fruit de dizaines de journalistes, d'autre part parce qu'il a des centaines de milliers de lecteurs. LE consensus mou est intolérable surement isolé de son contexte mais il est primordial si le journal veut paraitre la semaine d'après. Il ne sert donc a rien de juger Libé tout seul(chacun de nous le trouvera différent de ses attentes), il faut le juger face aux autres quotidiens (et le trouver mieux que les autres ou pas), et Joffrin l'a répété plusieurs fois.
2) La demonstration de Judith version orale et écrite en chronique est séduisante mais ne vaut pas grand chose : elle part avec un a priori et ensuite pioche un peu partout dans la double page et se raconte sa propre histoire pour se convaincre de son apriori de départ.
C'est le même procédé des complotistes qui partent du principe que le 11 septembre est un coup interne : ils prennent tout les faits décousus qu'ils reunissent en patchwork et disent : vous voyez bien, on avait raison. La théorie reste possible, mais la démonstration est non valable. Donc Judith avec tout l'amour que je vous porte , il faudra revoir votre copie et troquer vos impressions qui sont respectables contreun brin de rigueur scientifique.
Bien a vous
Judith est manifestement défaite et ça se voit sur son visage : elle sait qu'elle à été "mauvaise" sur ce coup là, terrassée par les remarques de Laurent, ses piques pertinentes, ses contre attaques : "vous faites preuve de mauvaise foi", ses parades : "mais je vous dit pour la 4ème fois que c'est écrit !" etc..Judith a beau ronger les tibias elle ne fait que se comporter en roquet !! Mais c'est pas grave, on s'est bien régalé, elle fera miieux la prochaine fois et ainsi elle sera moins frustrée de n'avoir pas pu (ou su) dérouler ton argumentation. Déjà face à son collègue elle avait pris une volée d'arguments auxquels elle avait confusément répondu (sur le sentiment que les français n'étaient pas dans le besoin de sécurité...). Il est vrai que le discours oral est un art ! (comme ax temps des grecs). L'art de convaincre procède de techniques qui ne s'improvisent pas.
- l'explication de Judith est parfaitement claire, même s'il faut un peu s'accrocher compte-tenu des interruptions intempestives. Je ne vois même pas comment Joffrin peut faire semblant de ne pas comprendre l'argumentation alors qu'il a commis la "une" que l'on sait. L'a dû être éduqué chez les Jésuites - même s'il n'a pas tout retenu...
- l'argument "on est un quotidien, on n'a pas le temps" est l'aveu d'une faute professionnelle qui devrait l'inciter à quitter le métier illico : depuis quand un journaliste est-il sensé se contenter d'une seule source? On pourra remarquer d'ailleurs le changement de pied pour la non-parution de l'article sur Sarkozy. De surcroît, Joffrin ne sait-il pas que les meilleures sources ( surtout policières) peuvent avoir intérêt à ne pas dire l'exacte vérité (dans le sens "toute la vérité, rien que la vérité")? Je suis un peu surpris d'ailleurs que la question des sources soit si peu évoquée (on pourrait dire la même chose concernant l'affaire Filippis : Lbération s'est contenté de la seule version du journaliste).
Si non, comment vous l'expliquez-vous?
Si oui, ce n'est pas l'impression que vous donnez à l'image! (oui je sais les impressions n'ont aucune importance)
Enfin, ne pensez-vous pas que dans la rubrique chronique, une sous-rubrique vidéo ( SDF biensûr ) serait une bonne idée pour enfin parvenir à terminer une démonstration sans parasitage du à un dispositif qui ne me semble toujours et malheureusement pas fabriqué pour causer plus de 2 minutes sans être interrompu?
Dans le débat avec Edith, ce qui aurait pu être très intéressant, c'est pourquoi et quelles finalités du pouvoir sur cette annonce de terrorisme qui fait couac ?
N'y a-t-il pas un lien avec l'école, le journalisme... à cause de la peur de la crise politique qui secoue actuellement tous les partis institutionnels (j'y inclue le NPA) en rapport avec la crise financière et la crise européenne ?
Le pouvoir ne cherche-t-il pas à créer la peur comme l'illustrissime WALLESA qui demande l'envoi de la troupe contre les grévistes ?
Assister en direct à l'analyse et au décryptage de "son" travail (pas sûr qu'il ait lu les pages, non plus...) ne doit pas être simple.
Mais après, il y a le respect des personnes : et là, l'attitude et le discours de Joffrin sont insupportables.
Et finalement autant en direct que par écrit, en repensant à ses éditos.
On attend sa prochaine confrontation avec Sarko, voir s'il est autant de mauvaise foi et méprisant.
Judith, transformer cette tentative en une chronique serait effectivement très apprécié.
(journal "La dépêche" du 20/11): http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/20/495235-Les-gendarmes-traquent-le-shit-dans-les-cartables.html
En ce qui concerne Marciac, le blackout a été total jusqu'à l'article de Libé.
Arrêtons donc de confondre comme dans votre émission ces 2 affaires qui sont bel et bien distinctes si ce n'est qu'elles ont eu lieu toutes les 2 dans le Gers
personnellement c'est ici que j'ai eu vent de l'affaire:
http://www.cetace.org/forums/viewtopic.php?f=16&t=7174
de suite j'ai cherché confirmation et j'ai trouvé cela:
Nous avons alors joint le principal du collège de Marciac, qui a voulu minorer l’affaire : "Nous menons des actions de prévention avec différents partenaires et la gendarmerie est l’un d’entre eux", nous a-t-il expliqué. Voilà qui sonne comme une interprétation toute sarkoziste du mot "prévention", alors qu’il s’agit en réalité de répression. "Ce n’était pas une descente, le terme est impropre", a-t-il poursuivi. Foin de ses pudeurs de vocabulaire, nous maintenons le mot. "Certes, c’est quelque chose d’assez impressionnant, je le reconnais, a-t-il admis. S’il y a des dérapages, ils doivent être signalés. Mais il s’agit d’une procédure normale qui existe dans les établissements scolaires. Je suis surpris par les proportions que ça prend. Je ne vois pas pourquoi on monterait en épingle ce qui n’a pas lieu de l’être". http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article8849
et finalement le communiqué de la LDH
et à la fin l'article de libé puis le reportage scandaleux de France 2 dans lequel le principal contredit totalement ses déclarations faites au téléphone et indiquées ci dessus.
UN AUTRE RAPIDEMENT
bon match entre edith et david
comme quoi l'émission n'est pas préparée ou alors trop bien
vous connaissez une émission ou les chroniqueurs livrent le combat
avec comme arbitre l'invité?
belle animosité ressentie entre Joffrin laurent et edith "y passeront pas leurs vacances ensemble"
et entre david et edith nous entendons le message subliminal de david "arrête edith, je t'adore masi là je peux pas soutenir"
Et je ne pus m’empêcher…
Martine A. & Ségolène R. sont à la politique ce que Judith B. & Laurent J. sont aux médias. Pathétiques. On passe du crêpage de chignon à la dispute d’un couple bôf :
Et Judih B. de blablater : "Tu n’as pas descendu les poubelles, ça va empester ! "
Et l'autre : "T'as pas fait la vaisselle, ça va s'incruster!"
Bravo et tant mieux, continuons comme ça. Ce sont les cafards qui s’en délecteront, dans leur obscurité !
…Comprendra qui voudra (ou pourra).
Heureusement, il y eut la conclusion inespérée de Daniel S. En effet, ...tragique.
Bien à vous toutes et tous.
Daniel a ressorti sa chemise rose au col mal repassé, quel dommage !
David a toujours sa montre bling-bling ! Sait-il qu’il existe des modèles plus discrets et que ce bon Sarko a définitivement fait passer ce genre d’objets dans la catégorie de l’importable ? De plus, afin que nous ne perdions rien de l’objet (et pour démontrer son côté guerrier) les manches de la chemise sont retroussées…
Justine se cantonne au rôle et à la tenue de veuve Sicilienne, si jeune c’est un peu désolant…
Dan, quant à lui, fait dans la discrétion qui ne se mouille pas. Sait-il qu’on trouve des rasoirs dans le commerce pour éliminer les rares poils follets qui masquent mal son menton de très jeune homme ? Un bon point pour le col qui a quand même plus d’allure que celui de Daniel !
Tout ceci est bien futile, il est trop tard pour regarder l’émission et je ne commente que ce que j’ai vu et entendu…
Veuillez pardonner la futilité de ce qui précède, dans lémédia le look compte énormément et la totale neutralité (vive le noir) n’est pas obligatoirement la meilleure solution… Enfin je n’ai passé que 20 ans dans la mode et le monde de l’apparence, alors ce que j’en dis…
***
Pour tout dire, je crois que cette hilarité tient plutôt à l'anthologique conclusion de Daniel : «… tragiquement condamnés à terminer sur du consensuel, nous vous disons à la semaine prochaine!…» Ce fut dit avec une gourmandise de si bon aloi qu'il faut bien admettre que ce n'est pas à la télé que l'on pourrait désormais (ou que l'on aurait du reste jamais pu sur Fr5 ) entendre un au revoir si jubilatoire. Ah si ! (^…^) peut-être il y a fort longtemps de la part du faux-grave qu'était Alain Jérôme aux "Dossiers de l'écran", bien que là encore mon souvenir soit brouillé par la parodie du «Papy fait de la résistance»…
Bravo donc pour ce numéro à toute l'@séquipe !
Pour filer la métaphore dysney, ni Blanche-Neige, ni sorcière, Judith joue également parfaitement sa partie décryptrice, mais son analyse du "déraillement" de Libé-12 nov. qu'elle estime a-priori pexée au cordeau se heurte finalement à la réalité du débat, au "feu" d'ycelui, à l'instar de tout cours vivant, qui a à rencontrer son public et à se modifier au contact réel de la classe (je dis ça en pensant à notre expérience de profs, que je suis autant qu'elle…)
Et pour aller plus au fond, rien d'étonnant à ce que Libé dans sa double page sur «L'ultra-gauche qui déraille» ménage la chèvre et le chou de son lectorat, avec toute les maladresses que cela peut comporter. Faut-il rappeler qu'on parle ici d'un QUOTIDIEN fournissant du papier à chaud, et non d'une sereine analyse académique, voire d'une copie de concours de beauté idéologique. Plus ou moins sciemment, LIbé se positionne donc avec une prudence toute commerciale dans la ligne d'un adieu au gauchisme dès longtemps consommé, mais à quoi peut servir, Judith, de s'user le talent décryptologique s'il ne s'agit que d'enfoncer cette porte déjà plus qu'entrebaillée?
J'apporte derechef une possible et bien sûr utopique réponse à cette question ouverte: si la philippique décrypteuse devait avoir ici un résultat tangible, ne serait-ce pas d'inciter nos grands média papier ou audiovisuels à n'avoir pour seul soin que de fournir à leurs usagers de vrais QUESTIONNEMENTS plutôt que du prêt-à-penser (ou -à-déblatérer) forcément parcellaire, éclaté en niveaux d'analyse brouillés, et au taux de réactivité médiatico-citoyenne très faible ?
Encore que cela revienne à réclamer au Café du Commerce de mettre la clef sous la porte ou de fermer pour cause d'inventaire….;-)
Par exemple, concernant l'affaire du journaliste Vittorio de Filippis. On a bien compris Laurent Joffrin sur le fait que la juge d'instruction a probablement fait un excès d'autorité.
Mais qu'en est-il des 3 convocations supposées qu'aurait envoyées Mme la juge ? Ont-elles été envoyées ? A quel intervalle ? Quelle est la chronologie des faits ? Est-il vraiment banal d'ignorer ne serait-ce qu'une seule convocation judiciaire ?
On nous dit que le ton est monté entre Vittorio de Filippis et les 3 policiers venus l'interpeler. Est-il normal de s'énerver contre les forces de l'ordre venus avec un mandat de la justice ? Personne ne trouve rien à redire.
Ce sont là des questions toutes aussi légitimes et indispensable de la part de journalistes et pourtant, elles n'ont pas été soutenues par les intervenants de cette émission.
Ce n'est pas la meilleur émission d'@rrêt sur image.
PS: Pour Mr Abiker, Libé a cessé d'être considéré comme un journal d'extrême gauche depuis bien longtemps...
Parce que la juxtaposition des "incidents SNCF" sous un article "sabotages" produisait, effectivement, un sens second que ni l'article "sabotages", ni l'article "incidents SNCF" ne donnait : l'amalgame entre incidents et sabotages.
Et Joffrin de s'expliquer sur le point commun : ça concernait la SNCF.
Arf.
Je conseille donc à Joffrin de mentionner sur la même page que son prochain article sur cette affaire :
- la mort de Jacques Pélissier
- la maladie du rat
- la polémique avec Réseaux Ferrés de France
- le contrat de locomotives TRAXX pour Bombardier
- le rachat par la SNCF d'une filiale d'IBM
- l'accident mortel d'un usager
Hein ? Le rapport entre tout ça ?
Ca concerne la SNCF.
C'est ça le journalisme, coco. Un mot clé dans Google News.
Je trouve que Arret sur Images n'a jamais aussi bien porte son nom que depuis quelques mois. En effet, l'emission s'arrete de plus en plus sur les journeaux papiers, et tres peu sur la tele. Ce n'est pas vraiment une critique visee a faire changer les choses, et je suppose que c'est logique etant donne que l'emission a ete "bannie" du reseau tele. Mais bon, je commence a trouver cela un peu lassant de n'avoir plus que des debats sur les querelles entre journalistes papiers, ou les decisions gouvernementales influencant les journeaux papiers etc... Les rares moments teles sont maintenant reduits a une sorte de zapping au debut de l'emission ou l'on regarde un bout de programme sur telle chaine, et on s'arrete la, sans analyse sans rien. Certes, l'investigation dans les medias tele est sans doute plus difficile maintenant que l'equipe n'est plus dans la "bulle" tele, mais quand meme... je trouve qu'il y a un certain desequilibre, et qui s'accentue.
(je dis peut-etre des betises... vendredi soir tard, on ne reflechit plus trop bien :D )
http://www.liberation.fr/medias/0601434-5-jours-a-la-une-liberation-sabotages-sncf-et-crise-financiere
La recherche de la vérité est avant tout un art de la nuance, et je n'ai pas trouvé cette émission très nuancée...
Aussi, Joffrin est vraiment difficile : il coupe tout le temps la conversation, et ne répond pas vraiment aux questions
Mais surtout, j'ai l'impression qu'il ne comprend pas grand chose à Internet et ça fait peur pour l'avenir de libération
Encore une fois je trouve que l'équipe (excepté Judith) aurait pu être beaucoup plus incisive
L'idée est très bonne : une interview d'un acteur de l'information mais je pense qu'elle mérite d'être mieux préparée pour éviter de trop s'éparpiller ou au contraire de donner l'impression que certains sujets ne sont pas explorés à fond : David ou Judith donne plusieurs fois l'impression d'être coupés dans leurs démarches explicatives soit par l'invité soit par Daniel.
Un invité d'@si gagnant est un invité qui reste modeste et tempéré face aux analyses des chroniqueurs de l'émission, qui en accepte la validité et la pertinence lorsque c'est nécessaire. Un invité d'@si gagnant, plutôt que de s'opposer frontalement aux avis exprimés autour de la table, prend le train de l'originalité du débat qui s'ouvre à lui et brille à la fois par la profondeur de son expertise et le non-conformisme de son discours - qualités ô combien valorisées par l'équipe.
Bref, averti de "l'effet tribunal" qui ne manquera pas naturellement de peser sur le plateau à son encontre, l'invité d'@si gagnant s'arrange pour le contourner habilement, détournant l'attention de la galerie par l'effet jubilatoire de ses thèses intellectuelles audacieuses.
Joffrin, au contraire, semble d'emblée avoir adopté la stratégie de l'échec. Il est arrivé sur le plateau armée de son épée, sa cotte de mailles et sa légendaire placidité, certes préparé d'avance aux duels avec Judith et Daniel ("puisqu'on est sur la sellette ici", dit-il à un moment, comme s'il s'y attendait depuis le début) mais faisant preuve d'une opposition d'une rare radicalité. Plus ennuyeux pour les @sinautes, ces combats d'idées qui auraient pu être épiques ont été réduits par leurs protagonistes à de l'enc.... de mouches - en particulier l'épisode du décortiquage d'article - ce qui a donné au débat et à l'émission toute entière un ton plutôt fastidieux et stérile.
Bravo donc à Judith d'avoir insisté et défendu son analyse avec panache.
Un soir de cette semaine, je crois mardi, sur le réseau TGV Massy- Lyon il n'y avait plus de circulation!
Cela premièrement n' a pas été relayé par la presse, me semble t'il?
Et que c'est il passé!
Ça n'est pas parce qu'on traite de l'émotionnel qu'on doit utiliser des termes aussi teintés d'affectif, voire d'ésotérisme. D'ailleurs le plus souvent vous recourez, à raison, à des explications rationnelles et non émotionnelles à proprement parler. Non seulement il ne s'agit pas que de notre "impression", mais cette impression même est orientée par vos connaissances. Assumez !
On a Judith, qui sans le moindre ingrédient objectif, fait monter en neige des théories abracadabrantesques, que le bon sens des invités hebdomadaires fait retomber dans un pschiiiiiit assourdissant.
Je croie que les ASInautes demandent de la contradiction dans les émissions mais ne seront pas nourris si elle n'est que formelle. Votre brainstorming de lundi prochain devrait s'attarder la dessus : qui contredit? pourquoi? comment? combien de temps?
Best regards!
Joffrin n'a fait, que par ses démentis intempestifs, que confirmer ses conclusions. Les articles, pris isolements, ne peuvent se voir opposer aucun reproche, mais dans un journal c'est aussi et surtout la mise en page qui compte. Et celle-ci, en plus du titre, accrédite clairement la théorie des pirates du rail de l'ultragauche. ASI est une émission de décryptage et le décryptage a été caviardé.
Je reste frustré par cette émission. Je souhaiterais que Judith nous fasse une chronique pour nous exposer ce à quoi nous n'avons pas eu droit, mais je comprendrais qu'elle veuille oublier cette affaire au plus vite après avoir vu son intervention massacrée de la sorte.
Bravo à Judith qui a fait une lecture crue du sens de cette double-page, dommage que Joffrin l'ait coupée sur le choix du mot "nébuleuse".
Ca en dit malheureusement long sur les choix de Libé : haro sur la gauche revendicative et sur toute forme de contestation, l'avenir est au centre libéral, répressif mais pas trop, gentiment compréhensif à l'égard des chômeurs et des mal logés pour garder un fond de teint de gauche. Libé vote Bayrou, malgré quelques journalistes sympathiques.
vous étiez beaucoup moins consensuel au "procès" de Bernard Kouchner dans l'émission de Daniel Mermet de cet après-midi, c'était très bien et ça mérite d'aller l'écouter !
C'est un peu comme dans le jazz, un grand soliste est souvent plus libre quand il est sideman que quand il est leader (sorry for l'anglicisme)
A croire que lorsque l'on devient journaliste en vue, on est obligé d'assurer ses arrières, ce qui n'était pas le cas de Libé à ses débuts.
Quant à David Abiker, son ton de dandy blasé sur la fouille à corps d'une enfant de 14 ans est assez détestable. Mon pauvre monsieur, c'est tout les jours que cela arrive alors ... pourquoi s'indigner plus pour l'un que pour l'autre ? Restons cool ! La vie n'est pas si moche, et les filles sont belles non ? C'est un problème technique de respect du droit un point c'est tout. Merci à Daniel d'avoir souligné cette "légèreté".
N'allez pas y voir une opération populiste de ratissage de l'électorat sécuritaire (voire lepéniste un petit coup "karcher" de temps en temps ravive la flamme dans le camp des sarkozystes n'est-ce pas ?),Comme le dit naïvement D. Abiker, ils en redemandent "les français" (heureusement pas tous contrairement à ce qu'il insinue).Il faut leur en donner surtout en cette période de crise et d'incertitude. Criminaliser l'extrême gauche n'est pas de mauvais commerce alors que la presse est trop complaisante avec elle.Cela peut-être un bon pare feu à une colère subite des "français", qui dans ce cas seraient bien sûr manipulés par des nébuleuses de gauchistes en rut voire des juifs communistes peut-^etre même allemands qui sait? Cela peut même rapporte. Vieilles méthodes et insinuations
Cela vient après l'opération JM Rouillan et Besancenot. Il faudrait rétablir l'inquisition et faire "abjurer" Rouillan sous la torture, dont la prolongation de peine tient finalement à un délit d'opinion.( Après tout Papon qui n'a rien regretté ni abjuré n'a purgé que 4 ans pour 1600 enfants envoyés dans les camps et quelques dizaines d'algériens envoyés dans la seine en 1961)
Cette dimension de tentative "criminalisation" de l'extrême gauche face à la débandade du PS pourrait être explorée. Elle n'est pas innocente et participe d'une vision "policière" de la politique (tout cela vient du Ministère de l'intérieur et de Rachida Dati semble-til et du chateau aussi qui se réserve le beau rôle quand cela ne prend pas dans l'opinion)
Il est indispensable que Judith nous fasse un papier qui reprend ce qu'on ne lui a pas laissé finir. Malgré tout, je pense qu'elle aurait dû attaquer sur la une qui était parfaitement scandaleuse.
Quant à l'argument de Joffrin sur le J+2, il est irrecevable. Le titre de une est sans équivoque : ces ultragauchistes sont coupables, et ils sont condamnés moralement. Je me souviens de ma réaction le jour même, qui non seulement ne m'a même pas donné envie d'en savoir plus par ces sources-là, mais m'a fait illico (c'est resté gravé) retirer rageusement Libé de mes marque-pages. Je ne le consulte plus depuis ce jour.
David s'ennuie (et nous ennuie) sur le plateau.
Judith est "en veille" acerée.
Et Daniel plus consensuel que jamais malgré ses dénégations...
J'avais été aussi choquée de ces articles dans Libé, alors même qu'on ne savait pas encore de quoi il retournait, heureuse que cela ait pu être traité ici!
Mais ce que je vois derrière ce sentiment de lecture, dont elle a très bien à un moment donné le raisonnement né de sa spirale de lecture,
ce sont les effets de la mise en page, on fait dans le varié, des encadrés partout, un édito ambivalent entre attentat et est-ce du terrorisme ? et le résultat des encadrés contredit le titre de la page ou du dossier et le positionnement prudent des deux papiers principaux.
Je pense que c'est la mise en page qui pose question : on devrait mieux choisir les mises en perspectives, faire l'historique des accidents SNCF, ce n'est pas la même chose, que faire l'historique des erreurs judiciaires sur pseudo-terroristes, ou faire l'historique des mouvances d'extrême-gauche.
Le problème est aussi la question de l'objectif d'un dossier : mettre en doute la thèse officielle ? Ou éclairer les différentes positions sur le sujet ? Dans ce cas, on ne choisit pas ce titre de Une, on ne fait pas un édito confus, puisque l'édito devrait donner la tonalité générale, on sépare les faits certifiés, on fait une colonne + et une colonne -, bref c'est toute la logique de fabrication des pages qui est en jeu ici.
Mais pour finir, j'aime que Joffrin soit venu, j'aime qu'il accepte le débat, merci, c'est donnner une vraie leçon de professionalisme, qui se soumet au feu des questions. Et je ne pense pas voir de longtemps un patron du Figaro dans le même exercice.
http://anthropia.blogg.org
- Dans le développement : les auteurs ont bien mis tout les conditionnels où il fallait. Encore une fois, on juge trois semaines après, on refait le match et c'est un exercice bien plus facile que le direct. Ils ont parlé du piège de le construction d'un terrorisme qui n'en est pas un. Bref ils ont pensé à tous les écueils. Et on les critiques parce que sur 100000 caractères, ils ont employé le mot "attentat", le mot "nébuleuse", et qu'une virgule a été mise avant le pronom relatif ???????
- C'est un faux procès, si on veut lire des articles plus marqués politiquement au risque de se krasher complètement, on change de journal.
Le cadre était énoncé dès l'introduction de sa thèse, c'est l'association volontaire d'articles indépendamment irréprochables qui crée un discours plus partisan que celui que Joffrin revendique.
Pourquoi parler de train en retard pour problème technique si ce n'est pas pour alimenter l'hypothèse que d'accident technique il n'y aurait pas ?
Parce que cela parle de la SNCF déclare Joffrin...
Cette réponse vous satisfait ?
Moi, oui, mais parce que si elle ne soutient pas la thèse d'un propos orienté (par accumulation périphérique), elle démontre a contrario une façon bien peu professionnelle de faire du journalisme, du remplissage avant tout, il faut que cela rentre quitte à prendre n'importe quel point commun.
yG
Pour un directeur de la rédaction, croire, naivement ou volontairement (stratégie de défense oblige) que chaque partie peut etre analysée séparemment sans lien direct et indirect avec les autres parties, sans hauteur ni impression d'ensemble c'est une faute professionelle grave ou de la mauvaise foi, c'est au choix.
Ou alors, il considère que la juxtaposition d'articles dans une page est sans signification.
Et moi, j'adore Michel Sardou, parce que l'intro des "lacs du Connemara", elle est géniale !
Trop fort oui, ce doit être ça.
Quand a David Abiker et ce besoin d'être protégé par l'état, est ce que cela vient de son positionnement d'officier de réserve ?
est ce logique de parler de besoin de sécurité avec des enfants fouillés au corps ? pour quelques grammes de cannabis ? et de comparer ce besoin de sécurité avec celui des ogms ?, moi je crois pas et je trouve ça très malhonnête, dans un sens on a un abus de police sur des mineurs, et dans l'autre un besoin d'information sur notre alimentation sur quelque chose que l'on veut nous imposer
Ah oui, pour finir, l'information sur les jeunes du Gers, elle est sortie en premier lieu sur la bas si j'y suis l'émission de Daniel Mermet dans le répondeur avec le témoignage du professeur... Combien les gendarmes on t'ils trouvés ? 44 g ça valait le coup ? est ce que le fait que ça soit des jeunes en situation défavorisées éclaire t'elle pas un peu cette sortie ? pourquoi ne vont t'ils jamais dans les lycées des beaux quartiers ? Je pense qu'ils en trouverait beaucoup plus et surement pas que du Cannabis
Là, le fait de couper la parole à Judith a complètement brisé son raisonnement, pourtant brillant et passionnant. Dès lors qu'on laisse Joffrin lui couper la parole pour répondre sur un point précis (l'éditorial), puis rebellote avec la frise chronologique, alors même que tout le raisonnement de Judith consiste à dire que pris isolément chaque élément est parfaitement justifié, on lui sabote sa prise de parole... Je suis triste que certains jugent cette émission/ce passage inintéressant, piégés par cette excellente stratégie de Joffrin qui a dû parfaitement comprendre dès le départ qu'il ne s'en sortirait qu'en dépiéciant dans la confusion le raisonnement de Judith fondé sur l'unité de l'ensemble.
Il me semble qu'il était du devoir de Daniel de mettre de l'ordre dans tout cela, et ce de manière très simple : il suffisait de dire, comme il l'a fait à un moment, à Laurent Joffrin qu'il répondrait ensuite, puis de s'assurer que cela soit le cas, en demandant à tout autre intervenant de se taire quand il coupait Judith Bernard... Au lieu de cela, le capitaine a même été jusqu'à rajouter de la confusion à la confusion en faisant rentrer encore une tierce personne dans un échange qui était déjà trop confus, David Abiker, qui visiblement n'en demandait pas tant ;-)
J'ai toujours préféré les prises de parole respectées, continues et successives[/i ]au machouillage entremêlé des mots et des phrases où l'on répond sur le coup, point par point... Joffrin aurait, lui aussi, été beaucoup plus intéressant en prenant toutes les minutes de parole nécessaires après que Judith ait terminé plutôt que de faire le roquet qui coupe la parole et empêche son interlocutrice de poursuivre, la cantonnant dès lors au rôle méprisant de l'intellectualisante abstraite et dont on ne comprend rien à ce qu'elle veut dire. Evidemment, qu'on n'y comprend rien : si une pensée veut dire quelque chose, elle ne peut pas être énoncée en une phrase et hop! tout de suite on écoute la réponse !
Pourquoi Judith n'a-t-elle pas pu développer son propos ? L'intérêt d'Asi est d'être une émission censée pouvoir nous offrir, quand il le faut, des prises de parole suffisamment longues pour être intelligentes et intéressantes, des explications continues, sans peur des "tunnels" comme on dit dans d'autres médias (qui ne veulent que des bribes de prises de parole de 20 secondes maxi rapidement entrecoupés pour ne pas "lasser le téléspectateur").
Là, le fait de couper la parole à Judith a complètement brisé son raisonnement, pourtant brillant et passionnant. Dès lors qu'on laisse Joffrin lui couper la parole pour répondre sur un point précis (l'éditorial), puis rebellote avec la frise chronologique, alors même que tout le raisonnement de Judith consiste à dire que pris isolément chaque élément est parfaitement justifié, on lui sabote sa prise de parole... Je suis triste que certains jugent cette émission/ce passage inintéressant, piégés par cette excellente stratégie de Joffrin qui a dû parfaitement comprendre dès le départ qu'il ne s'en sortirait qu'en dépiéciant dans la confusion le raisonnement de Judith fondé sur l'unité de l'ensemble.
Il me semble qu'il était du devoir de Daniel de mettre de l'ordre dans tout cela, et ce de manière très simple : il suffisait de dire, comme il l'a fait à un moment, à Laurent Joffrin qu'il répondrait ensuite, puis de s'assurer que cela soit le cas, en demandant à tout autre intervenant de se taire quand il coupait Judith Bernard... Au lieu de cela, le capitaine a même été jusqu'à rajouter de la confusion à la confusion en faisant rentrer encore une tierce personne dans un échange qui était déjà trop confus, David Abiker, qui visiblement n'en demandait pas tant ;-)
J'ai toujours préféré les prises de parole respectées, continues et successives au machouillage entremêlé des mots et des phrases où l'on répond sur le coup, point par point... Joffrin aurait, lui aussi, été beaucoup plus intéressant en prenant toutes les minutes de parole nécessaires après que Judith ait terminé plutôt que de faire le roquet qui coupe la parole et empêche son interlocutrice de poursuivre, la cantonnant dès lors au rôle méprisant de l'intellectualisante abstraite et dont on ne comprend rien à ce qu'elle veut dire. Evidemment, qu'on n'y comprend rien : si une pensée veut dire quelque chose, elle ne peut pas être énoncée en une phrase et hop! tout de suite on écoute la réponse !
Complètement d'accord avec cette analyse d'Arnaud Mercier (et de celle d'"Anthropia" un peu avant). Presque rien à ajouter sinon que c'est une magnifique démonstration du concept de Noam Chomsky "Manufacturing consent" : Toute idée non consensuelle et non reçue comme "évidente" nécessite une beaucoup plus longue durée d'exposé et d'explication, parce qu'elle remet en cause notre raisonnement habituel. De ce fait, elle ne "fait pas le poids", surtout à la TV, face à des évidences comme "c'est mal de saboter". C'est justement le rôle d'@si de fournir la durée nécessaire à l'exposé d'idées qui dérangent par rapport à des idées acquises.
Sur le fond, Judith semblait prête (et on aimerait avoir la fin du raisonnement) à démonter un mécanisme bien connu de la rhétorique (technique de persuasion par les astuces de la psychologie du langage et pas seulement par le raisonnement rationnel) : associer des concepts étrangers (par exemple ici : des attentats supposés, et d'ailleurs rares, d'une part ; des pannes fréquentes mais dues à l'entretien insuffisant d'autre part ; des groupuscules d'opinion radicale enfin) afin que leur juxtaposition, sans aucune valeur de preuve, déclenche un mécanisme mental d'assimilation entre eux.
En principe, ce type de rhétorique ne devrait pas être utilisée par un journal de bonne facture ... même et surtout si c'est pour mettre du piment dans l'information. Trop dangereux, sauf si c'est pour aiguiser l'attention critique des lecteurs (???)
Bravo Judith ; Courage pour affronter cette obstruction (inconsciente sans doute) et, pour notre bien à tous, persévérez !
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Judith Bernard est interrompue par Daniel Schneidermann qui lui demande de ne pas se fier à ses "impressions". Laurent Joffrin intervient alors et lui conseille, "de ne pas se laisser impressionner par Schneidermann". (10m41s de l'acte II).
Je me pose une question, qui est aussi de l'ordre de l'impression, Laurent Joffrin aurait-il fait cette même remarque à David Abiker?
Vous voyez où je veux en venir... Ce genre de remarque condescendante peut, dans pareil cas, être adressé à un jeune journaliste qui bafouille et à l'air, en effet, impressionné, mais en aucun cas à Judith Bernard qui ne bafouille pas et n'a pas l'air impressionné du tout (ce qu'elle s'empresse d'ailleurs de relever...).
Cette remarque ne vise en aucun cas Daniel Schneidermann qui a l'habitude de couper la parole (de manière le plus souvent justifié) pour mieux orienter le débat.
Je remarque cela en passant, c'est un détail peut-être mais cela a toujours le don de me faire réagir moi, un homme.
Ce ne serait être la seule raison de l’impossibilité qu’a eu Judith Bernard de développer son propos car, à mon avis, il s'agissait plus d'un reflexe (mais quel reflexe...) que d'une inclinaison profonde et consciente à la phallocratie.
Peut-être suis-je le seul à avoir relevé ce détail... D'où l'importance d'utiliser le conditionnel.
Peut-être suis-je le seul à avoir relevé ce détail... D'où l'importance d'utiliser le conditionnel.
j'ai eu la même impression, personnellement...
le mot "compliqué" a été utilisé par L.Joffrin à 2 reprises dans des contextes différents:
"ce que vous dites, J.Bernard, c'est bien compliqué"
"les dossiers sont compliqués" adressé à D.Scheidernmann bien plus tard dans l'emission
Le premier "compliqué" tente à discréditer le discours de son interlocutrice. Sous-entendu: c'est bien trop compliqué pour être recevable, juste, ou rationnel. Je l'ai pris, personnellement, comme un "c'est bien l'argumentation d'une hystérique"...
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Le deuxième "compliqué", permet lui de rester évasif et d'éviter de se justifier. "Les dossiers sont compliqués, je vous expliquerai. Mais faites confiance aux experts."
EN passant Monsieur Abiker, il serait bien (que ce soit le cas ou non) de ne pas nous donner cette bizarre impression d'un ennui profond lorsque vous nous faites grâce de vos brillantissimes analyses de fond sur ASI. Monsieur qui ne fait plus partie du commun des mortels du fait de son statut de grand journaliste devrait nous montrer un peu plus ses qualités d'humilité. Peut etre avait t'il casé ASI entre 2 coktails mondains ?
Tout à fait d'accord.
Dans une vidéo, un raisonnement élaboré doit être développé par des illustrations, des images sous forme d'un montage, ainsi on aurait pu mieux comprendre l'argumentation de Judith et personne n'aurait pu lui couper la parole. N'ayant pas libé sous les yeux et avec un Joffrin sur la défensive, on pouvait difficilement suivre.
Les vidéos d'@si se cantonnent aux débats essentiellement parlés, une émission uniquement audio de type radiophonique suffirait.
Profitez donc à votre tour du pouvoir de l'image !!!
Laurent Joffrin est un être trop orgueilleux pour admettre que Judith avait raison. Le plus comique c'était la phrase de Daniel s'adressant à Joffrin le grand directeur du journal Libération : "S'il y a des trucs que vous ne comprenez pas, vous le dites, elle est prof !" . Visiblement, l'élève avait parfois du mal à suivre ... Certaines attitudes, parfois le regard fuyant devant celui de Judith, l'attitude bon-homme qui ne comprend pas pourquoi "il est sur la sellette". etc... prouvent quand même une certaine gêne devant les propos si cohérents de Judith.
Même si Judith a eu souvent la parole coupée, elle s'est très bien défendue, de même que Daniel. David Abiker me fait toujours l'effet d'un enfant gâté qui voudrait que l'émission se termine vite, et qu'il ne comprend pas pourquoi faire autant d'histoire pour de tels sujets (qui sont pourtant importants) Quand je le vois face à Judith, je ne peux m'empêcher de penser que si tous les hommes étaient comme lui , et toutes les femmes comme Judith, alors oui il faudrait les femmes au pouvoir ! Pour que cela change !
Bravo pour cette émission, je suis sûre maintenant de ma réabonner.
Les admirateurs ou les groupies ?
c'est du sarcasme ou du mépris ?
Les admirateurs ou les groupies ?
les 2 mon général
gamma
Quid de la thèse de Karl Laske (Libération) qui reproche Canard Enchaîné d'avoir censuré cette enquête pour ne pas froisser ses informateurs proches de Sarkozy?
On nous aurait menti ? :-)
F