"Les juifs sont plus vigilants que les Noirs"
En quelques mots, un homme, sans aucun mandat, a fait reculer le gouvernement sur une question très symbolique : faut-il célébrer officiellement le cinquantième anniversaire de la mort de Louis-Ferdinand Céline, écrivain français reconnu comme l'un des plus grands du vingtième siècle, mais aussi violent pamphlétaire antisémite ? D'où Serge Klarsfeld, puisqu'il s'agit de lui, puise-t-il cette légitimité qui lui est reconnue par le gouvernement et les médias français ? Comment l'utilise-t-il et quelles limites se fixe-t-il ? L'historien, avocat et président de l'Association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) est notre invité.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Excellente émission, excellentes questions, magnifique et émouvante chanson ♥♥♥
Un texte ou une oeuvre, de quelque nature qu'elle soit, doit être connue pour pouvoir être critiquée en connaissance de cause.
Sinon on s'en remet à des censeurs qui décident de ce qui est bon pour les autres.
Aujourd'hui les censeurs sont supposés être du "bon" côté mais l'histoire nous a appris, plus qu'abondamment, que ce genre de situation peut se retourner cap pour cap.
Ceux qui font le choix de la censure sont des gens dangereux, ils préfèrent l'interdiction à l'éducation, l'autorité à la conscience, exactement comme les nazis ou les inquisiteurs de l'Église Romaine.
Pourquoi ne pas faire d'autodafés des oeuvres jugées pernicieuses ? Quelle différence avec l'interdiction ?
Comment démonter les thèses racistes, nazies, colonialistes et autres si on ne peut les juger sur pièces mais uniquement en acceptant des jugements clé en main émanant d'individus qui n'ont que la légitimité que la paresse et l'ignorance des peuples ainsi que la corruption de leurs dirigeants leur confèrent ?
C'est comme ceux qui descendent en flammes un film qu'ils n'ont pas vu en se fiant uniquement aux jugements des critiques professionnels.
C'est la méthode du "laissez-nous penser à votre place et votez comme on vous dit de le faire".
Il n'y a pas de différence entre une dictature qui interdit et une "démocratie" qui censure.
Concernant les pamphlets (il y en a quatre si on compte Mea Culpa écrit à son retour d'URSS), il est quand même utile, voire fondamental de bien se mettre dans la tête que l'interdit qui pèse sur leur publication (après la seconde guerre mondiale puisque durant l'occupation, réédition il y a eu) résulte d'une volonté de leur auteur (puis de Lucette sa compagne). Pour les avoir lu, je peux affirmer qu'il y a de véritables appels au meurtre et une volonté sans détours de ralliement à la politique antisémite mené par *moustache* de l'autre côté du Rhin. Les mots ne sont peut-être pas des balles mais il est inutile de vouloir laver Céline de son implication intellectuelle (toute "littéraire"). Il n'y a que se pencher sur les lettres ouvertes envoyés aux journaux collaborationnistes où Céline regrette que la dé-judaïsation soit si modérée...
On peut tout à fait reconnaître un talent immense à Monsieur Destouches sans pour autant nier la saloperie de ses appels au meurtre.
J'ai dit.
l'émission était intéressante jusqu'à un dérapage du presentateur sur un supposé lobby juif en france
des fois je me demande si celui-ci ne serail pas un peu anti.................? ( voir également l 'interview qu'il a donné sur france inter , dans lequel il dit qu'il se fou de savoir si ( je ne sais plus qui) est antisémite ou non.
- - - -déjà je trouve qu' il aurait fallu revenir un peu plus longtemps sur les exploits de serge
klarsfeld dans sa chasse aux nazis et aux collaborateurs ayant échappés aux poursuites après guerre . .aujourd hui cela parait évident d'en parler mais aller chercher des nazis qui se sont cachés en amérique du sud, qui à l'époque étaient des dictatures...
les réactions sur ce forum sont typiquement françaises ; on a mal agit avec vous pendant la guerre, cela fait 65 ans maintenant que la guerre est finie alors arretez de nous saouler
un comportement irresponsable qui consiste à oublier l histoire de son pays , car c 'est plus facile de passer du temps devant une ps3
que de chercher à comprendre pourquoi plus de 70000 juifs français ont été livrés aux nazis pendant ma guerre
et après cela , l'explication fourre-tout : il y a un lobby juif en france
Il n' utilise pas le terme d' "occupés" pour parler des Territoires palestiniens "occupés" mais de " territoires ..." désolée, je n' arrive pas me souvenir de sa périphrase...se reporter à l' émission.
Il mentionne les Tziganes, les Arméniens, tous peuples dont l'histoire est terriblement douloureuse ...Mais Klarsfeld aurait-il un problème avec la couleur noire???
Quant à l' existence de lobbies juifs en France, nous prendrait-il pour des crétins???
Pas terrible ce monsieur...
marie
Les lobby pour moi, c'est de la merde, mais pour ce qui est de la réaction et de la prise de décision de l'état, ça se justifie.
Autant se justifie de faire d'une émission sur ce sujet, c'est légitime.
En ce qui concerne cette campagne menée contre la SNCF aux usa, j'ai l'impression que c'est d'avantage quelque chose qui vise
des intérêts purement économiques ou quelque chose comme ça. En matière de communication ajouter la bonne foi de cet homme
qui témoigne de sa déportation qui fut je n'en doute pas un seul instant un calvaire (je ne doute pas non plus de sa sincérité),
révèle une manipulation grossière mais qui fait mouche.
La chanson à la fin de la demoiselle est fort bien écrite, le poème lu par l'invité m'a également beaucoup ému.
Merci à vous une fois de plus.
Les lobbys sont légaux aux USA, qui sont bien moins hypocrites que la prétendue irréprochable République française, qui en a autant mais les cache bien plus soigneusement pour cacher d'éventuelles collusions d'intérêt peu brillantes. On commence à découvrir des choses à ce sujet dans l'affaire Mediator.
Quand quelqu'un d'aussi brillant que Klarsfeld père affirme benoîtement qu'il n'y a pas de lobby juif, non, non, mon bon monsieur (et son asso, et le CRIJF c'est quoi alors ?) je trouve qu'il insulte l'intelligence des spectateurs et des contradicteurs. Dommage que DS ne l'ait pas plus poussé sur cette question.
ça devient trés lourd de voir ce "les juifs" et non quelques un, ou certain !!!! voilà rien à ajouter.
l'histoire se répète, alors on voit et lit toujours les mêmes conneries.
Certains juifs se sentent "plus", surement, comme des blancs aussi, se sentent "plus", bref,.... j'ai la nausée
Ce sont leurs mères qui le disent, elles sont bien placées pour le savoir !
Et puis c'est quand même le peuple élu, ça compte !
Non ?
Je croyais bêtement que justement il ne fallait jamais nommer les noirs, les verts, les jaunes, les juifs, les arabes... Comprends plus rien.
Mais alors est-ce à dire qu'il peut y avoir un noir juif plus vigilant qu'un juif pas noir mais qui se fout de la connerie ambiante ? Fichtre ? Si oui, comment les partager ?
Est-ce que les portugais sont eux aussi plus gais que les espagnols, qui eux sont gnols, tout le monde sait ça.
Je crois que cette émission restera dans son tiroir, je ne la regarderai pas.
---------------
15h40 : Petite modif : j'ai envoyé ce qui précède avant d'avoir lu les commentaires des autres asinautes. Je ne suis donc pas seule à penser ce que je pense et à voir ce que je vois.
Faut-il être contemporain de évènements, avoir dû subir la mort d'un parent, d'un enfant.......pour avoir le droit d'être protégé par l'état ? C'est ce que semblait penser M. Klarsfeld quand il disait qu'il y avait maintenant des rues Thiers, des places Napoléon III ....Fi donc des valeurs universelles ! Quand aux propos sur la moindre vigilance des noirs, je les trouve indignes et contre productifs pour la cause très honorable qu'il défend.
M'enfin tant que les lois naturelles de la marchandisation sont satisfaites tout continue à aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
A propos de Céline, commémoration nationale d'un écrivain, mouais...un de plus un de moins, son génie ne m'a pas effleuré (je suis probablement trop intellectuellement trop faible) et ne fait pas partie de mon identité (nationale ou individuelle ??).
Le ministère de la culture n' a vraiment aucune utilité réelle tel qu' il est conçu; au ministère de l'éducation on pense quoi de ses commémorations...
PS: petit texte grand que j'ai découvert récemment qu'il me plaît de retranscrire, de Sitting Bull (1875):
" Voyez mes frères, le printemps est venu;
la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt le fruit de cet amour !
Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie.
C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence;
c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre espèce:
- petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante.
Assez étrangement, ils ont dans l'idée d'épuiser le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins;
ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte."
Tout le monde (ou presque) était raciste avant la deuxième guerre mondiale. C'est, en partie, ce qui structurait l'espace mentale ici comme ailleurs. Jaurés, bon colonialiste qui voulait élever les peuples colonisés, Victor Hugo qui lui avait ses sauvages de l'intérieur, les bretons entre autres, les directives du ministère de la guerre durant la Grande Guerre recommandant de distribuer sur le front les troupes en fonction de leurs caractères supposés, les lettres de mon Général, les boches qui étaient comme ci, les italiens comme çà, et les polaks, et les noirs, et les arabes, etc, etc.... Alors faire le procès d'un Céline n'a strictement aucun intérêt, sinon historique. Et ne pas vouloir l'inclure dans les commémorations prévues est ridicule. Certes pas plus que les commémorations elles mêmes, j'en conviens.
Les juifs ne sont pas plus vigilants ils sont simplement plus présents notamment dans les médias et donc défendent avec une grande constance leurs intérêts, ou ce qu'ils pensent être leurs intérêts. Pas sur que de faire interdire un débat avec Stephane Hessel ou de porter plainte contre Edgard Morin ou Daniel Mermet soit de bonne politique.
Enfin, il est significatif que M. Klarsfeld renvoie les noirs au CRAN, construit sur le modèle du CRIF, faut-il le rappeler; il ne fait par là que nous renvoyer sa vision communautaire de la société. Heureusement qu'un Victor Schoelcher, n'a pas dit aux esclaves, noirs pour la plupart , "Démerder vous les p'tits gars"!
http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t2258-la-sncf-dans-le-conflit-mais-aujourd-hui
ainsi que les déclarations de Serge Klarsfeld dans l'émission...
Il faut plutôt voir dans cette mascarade la tentative de concurrents américains (compagnies aériennes ou ferroviaires) de torpiller la candidature de la SNCF sur le TGV californien. Cet acharnement sur la SNCF s'apparente plutôt à une manipulation économique, donc les médias se sont gentiment fait l'écho sans chercher plus avant visiblement.
Se draper derrière une loi américaine est d'autant plus drôle que certaines entreprises locales n'ont pas reconnu leur rôle dans la Shoah, en premier lieu desquelles IBM qui ne peut donc, dans le cadre de ces lois, répondre aux appels d'offre gouvernementaux américain...
http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Business_Machines#IBM_et_le_r.C3.A9gime_nazi
Quelques remarques sur le contenu :
- Concernant Céline, la position de Serge Klarsfeld est tout à fait compréhensible, attendu que Céline a eu des positions antisémites assumées, traduites par des actes (la publication de ses pamphlets), contemporaines aux persécutions et déportations et jamais regrettées. On peut légitimement se poser la question de la commémoration, surtout en considérant les termes dans lesquels sont posées les commémorations. Et clairement, le ministère de la Culture aurait dû, au moment de la préparation des commémorations, anticiper le fait que ce choix allait porter à controverse et préparer son argumentation pour défendre son choix, ou alors ne pas inscrire Céline au programme. Nous ne sommes pas dans un cas de lobbying ici, mais dans un cas de manque de réflexion et/ou de courage politique.
La question est mal posée si l'on estime qu'il s'agit d'un jugement intrinsèque du talent ou même de la morale de Céline... C'est plutôt une question d'adéquation avec les valeurs de la République.
- Concernant les remarques de Klarsfeld sur le racisme et le CRAN, c'est également recevable. Si l'on en croit l'émission, l'engagement de Serge Klarsfeld s'articule autour de la Shoah, du point de vue des familles de victimes, et du refus de l'impunité pour les coupables, nazis et collaborateurs. Un angle d'attaque, donc, qui est celui de la victime, et donc pas celui de l'universalisme. Dans sa position (défenseur des intérêts de familles de victimes de la Shoah), c'est cohérent : il n'est pas obligé d'avoir un discours portant sur la justice et l'humanité en général (ce qui pourrait être nécessaire s'il se revendiquait d'une autre casquette, mais ce n'est pas le cas). D'après l'image qu'en donne l'émission, il semble plutôt être un homme d'action (c'est à dire que ses engagements ne sont pas des déclarations de principe sur papier), on peut comprendre dans ce cas qu'il restreigne son champ d'action, ce n'est pas possible d'agir dans tous les sens.
On oublie aussi, et ce n'est pas rappelé dans l'émission, qu'il a fallu beaucoup de temps et beaucoup d'investissement d'associations, de victimes, etc., pour que la Shoah soit reconnue pour ce qu'elle est : il y a quelques déclarations de Simone Veil ou de Primo Levi, par exemple, sur le peu de place donnée pendant longtemps aux rescapés des camps, et la dénomination floue donnée aux camps (de concentration, d'extermination...). Je me rappelle avoir lu quelque part que c'est le téléfilm américain Holocauste qui a réellement lancé la sensibilisation de masse au génocide des juifs d'Europe, en 1978 ! Autant dire qu'on peut comprendre qu'un type comme Klarsfeld qui s'est bagarré toute sa vie pour la reconnaissance des crimes commis pendant la Shoah puisse dire aux associations de défense des droits des noirs qu'elles ont aussi du boulot.
(C'est aussi assez intéressant dans la vision de la société donnée : si Klarsfeld n'avait pas pris cette option, il aurait sans doute été dans la déploration du racisme ou de l'intolérance universelle et/ou française "les gens sont antisémites, les gens sont racistes" ; or, il semble rejeter cette explication, comme il rejette le principe de la culpabilité du français moyen dans la collaboration, pour, finalement, donner aux associations le rôle de garde-fou contre les dérapages qui peuvent arriver, et qui arrivent toujours dans les sociétés. Ce rôle de garde-fou, cela peut effectivement mener à une sorte de communautarisation des mémoires, mais quelque part, c'est peut-être une conception plus honnête que celle qui opposerait la Mémoire universelle, l'Humanisme, le Progrès à... à qui ? La position inverse, à mon avis, c'est BHL avec son idée de l'antisémitisme ou du fascisme inhérent à l'esprit français, par exemple (contre lequel s'élève BHL, qui du coup est l'Humanisme et le Progrès contre les tenants de l'Anti-Humain, on l'aura compris). La position de Klarsfeld, finalement, me paraît mieux respecter l'espace du débat public : il y a des choses qu'il n'accepte pas (l'impunité, la commémoration à mauvais escient), mais il semble pouvoir discuter sur des bases saines (les faits historiques) et n'a pas l'air de trop se mêler de la morale publique et universelle)
Quelques regrets :
- C'était un peu rapide, la présentation de Serge Klarsfeld, pour des gens qui ne connaissent pas vraiment (comme moi). Il donne l'air d'être droit dans ses bottes, dans son rôle, et honnête, mais, en lisant certaines remarques dans le forum, il aurait peut-être valu le coup d'appuyer plus la question de ses relations avec le pouvoir (les différents présidents, Arno et Sarkozy, etc.), et de parler un peu de son fils : ses prises de positions et surtout la défense de la SNCF !
Je me demande aussi si Serge Klarsfeld a eu, par le passé, des prises de position sur beaucoup de sujets ne touchant pas directement son champ d'action (sur la politique d'Israël, par exemple). Cela confirmerait ou infirmerait ma théorie exprimée plus haut.
- Surtout, j'ai un peu le sentiment que le sujet est intéressant (et l'émission est intéressante), mais que Serge Klarsfeld n'était pas la meilleure personne à interroger sur ce point, qu'on est un peu passé à côté. La protestation face à la commémoration de Céline était légitime, Klarsfeld était dans son rôle de président d'association de familles de victimes de la Shoah, on peut difficilement parler de lobbying ici. La volte-face de Frédéric Mitterrand est brusque, mais, comme je le dis plus haut, c'était à eux d'anticiper la controverse et d'être capable d'y répondre, s'ils voulaient tenir leur position.
Il me semble que sur ce point, interroger quelqu'un du CRIF aurait peut-être été plus pertinent : il me semble (mais je me trompe peut-être) qu'ils crient plus facilement à l'antisémitisme et qu'ils ont une activité plus forte de dénonciation, avec moins de légitimité que SK. En fait, SK est un militant, et il est plutôt clair et à l'aise dans son positionnement ; ç'aurait peut-être été plus intéressant, dans cette optique, d'inviter une figure juive de France pour qui le positionnement face à la mémoire de la Shoah, face à Israël, est problématique, entre les questions d'appartenance, d'universalité...
En juxtaposant les deux affiches, on forme un curieux couple sado-maso BCBG... La cravache dans les dos pour l'un avec un air dur et hautain, un dos nu offert pour l'autre, avec je ne sais quoi de "vas-y-je suis-ta-chose" dans le regard...
Curieux, curieux, mélange !
Je ne serai pas client ! Et j'ai bien aimé les messages "guerlain ça pue" collés à l'aide de merdes de chien sur les vitrines des parfumeurs !
Je vous préviens, je suis complètement hors-sujet sur ce forum.... Mais je ne sais quelle est la bonne place pour poster cette requête, alors....
Aujourd'hui l'équipe de france de handball est une nouvelle fois championne du monde:
Comme d'habitude, il a été impossible de suivre les matchs, sur internet comme à la télé, puisque Sport+ détient les droits et il est même impossible d'acheter le visionnage du tournoi sur le site du mondial quand on a une adresse ip francaise (ce que je trouve juste inacceptable).
Comme d'habitude, france télévision ne diffuse que la finale...
Comme d'habitude, les joueurs et sélectionneurs se plaignent de leur sous-médiatisation...
Comme d'habitude, le forum de ses émissions sportives déborde de messages qui se plaignent du défaut de programmation de ce sport.... Alors meme que le hand a plus de licenciés en france que le rugby par exemple....
Je ne lis jamais de sujet concernant le traitement médiatique du sport sur asi...
Peut-être pourriez-vous nous organiser une petite émission sur ce sujet? Je crois qu'il peut y avoir un interêt, meme pour nos asinautes les plus réfractaires au sport: Comment se gèrent les droits de diffusion, quelle est la ligne éditoriale des émissions, pourquoi la domination exclusive du foot malgré les déboires que l'on connait lors du dernier mondial? En quoi la mediatisation est-elle positive ou negative vis-à-vis des résultats d'une équipe? Comment les fédérations (mais aussi les sélectionneurs et joueurs) gerent-ils leur sous (ou sur) mediatisation etc....
Et puis je me dis qu'une personnalité comme Claude Onesta à Asi, cela pourrait donner une émission passionnante, bien au delà des questions plus générales suggérées plus haut....
Je crois qu'asi pourrait se saisir de l'actualité récente, pour apporter un regard nouveau sur ces sujets (peut-être un peu rabachés).
merci d'avance!
Quant à Céline il s'est déshonoré lui-même mais a eu vite de vaillants défenseurs dès les année 50. Et d'écrivain,
de grand écrivain est passé au rang de génie. Un peu beaucoup ,non?
Encore une fois, ne faisons pas un contresens en demandant aux gouvernements postérieurs à 1945 de s’excuser pour des fautes qu’ils n’ont pas commises.
Seuls, les historiens, journalistes du passé, sont habilités à mettre en lumière les faits avérés donc leur imputation à tel ou tel.
La reconnaissance qui peut en résulter est la venue d’un chef d’état à une fête commémorative en relation avec ces faits et à leur éventuelle célébration annuelle après une décision de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis.
Souvenons-nous que la connaissance historique est relativement incomplète et révisable au fil du temps grâce aux témoignages ou écrits émergeant du passé.
Quant à fredo, il a dans cette affaire baissé son froc encore plus vite que sur un ring thailandais ou une plage tunisienne ...
Autre chose concernant cette émission : je ne vais pas supporter longtemps les séquences des connards qui me braillent la pub dans les oreilles au début et à la fin des videos.
Encore un juif célébré, alors qu'il n'a jamais évoqué la traite négrière, le massacre des indiens ou le génocide culturel breton.
Le lobby juif se dévoile de jour en jour.
Bon, je résume là certains propos ici qui me semble un rien nauséabond. Mais je dois être intoxiqué par la propagande des médias contrôlés par les Juifs, même sur ASI.
Le premier paragraphe de cette préface dit ceci : "Il n’est pas facile mais il est passionnant d’établir une liste des individus dignes d’être célébrés ; c’est-à-dire de ceux dont la vie, l’œuvre, la conduite morale, les valeurs qu’ils symbolisent sont, aujourd’hui, reconnues comme remarquables."
Qu'en est-il de la vie, de la conduite morale et des valeurs de Céline ?
On pourra longtemps s'interroger sur le fait que les lecteurs et les admirateurs inconditionnels de Céline aient tant besoin de cette célébration car cette recherche d'honneurs me paraît en contradiction totale avec le caractère et la nature de l'œuvre de l'auteur.
De même, sera-t-on fortement tentés de demander à tous ces lecteurs d'assumer le fait que Céline fait bien exception en tant qu'auteur à la fois inassimilable et irrécupérable.
Et l'on pourra toujours regretter que ces lecteurs ne comprennent pas la nécessité d'une telle responsabilité.
Et pour toutes ces raisons...
Le choix de Céline était un choix imbécile et irresponsable car Céline n’est pas un auteur que l'on peut célébrer comme l'on célèbrerait Hugo, Zola, Pagnol, Proust…
Le ministre de la culture prenant le risque de se voir déjugé par une association qui, non contente de contester sa politique - ce qui est son droit le plus absolu -, ira jusqu'à lui dicter ses choix, ce qui est inacceptable ; sans oublier le fait que nombre d'associations à caractère ethnique ou autres (homosexuels, féministes...) pourront à loisir se poser la question de savoir si un ministre de la culture aurait accepté un tel diktat s'il s'était agi d'un autre auteur et d'une autre cible communautaire.
Double risque donc : celui de renforcer le soupçon d'un "deux poids deux mesures" au profit d'une communauté en particulier, et d'un "pour les uns tout est permis, pour les autres, tout est interdit".
Faire le choix d'inclure Céline à une telle célébration, c'est faire preuve d'un manque de discernement indigne d'un ministre de la République, et qui plus est, ministre de la culture qui, jour après jour, s’avère être un très mauvais "politique" (méconnaissances des symboles et de leur utilisation) ; un Frédéric Mitterrand décidément maladroit, inconstant, incohérent, et finalement : bien superficiel.
***
Non ! Céline n'est pas un auteur comme les autres ; son racisme, son anti-sémitisme, sa haine de l'humanité interdisent toute tentative de normalisation, voire de banalisation, d'une œuvre qui, aussi originale soit-elle, impose un devoir de vigilance ("œuvre originale" dans le sens de… œuvre sans précédent, si on oublie un moment celle du Marquis de Sade... mais dans un tout autre domaine : celui des mœurs, de la sexualité et du pouvoir).
Auteur d’exception, Céline ne convient pas une reconnaissance de cette nature car son œuvre mérite bien mieux qu’une célébration qui le rangerait parmi d’autres figures littéraires qui ne pourront jamais prétendre à un tel régime d’exception dans ce vaste champ d’investigation de nos démons les plus intimes et les plus obsessionnels qu’est aussi la littérature.
_________
Serge ULESKI Littérature et actualité[sub][/sub]
Franchement à choisir je préfère admirer quelqu'un qui défend tous les opprimés, noirs, juifs, basanés, blanc, jaune, pauvres et que sais-je, plutôt qu'un mec qui cible son indignation. Il n'y a pas d'emploi du temps pour l'indignation, quand j'observe une forme d'oppression je m'indigne, parce que ce sont les tripes qui réagissent, pas les intérêts des gens me ressemblant de près où de loin.
Pleins de déclarations dans cette interview (on peu pas appeler ça autrement, franchement ça me gonfle sévère ce format alors qu'un débat contradictoire est bien plus positif.) montrent les idées de Klarsfeld, je ne vais en citer qu'une seule : l'utilisation de la formule "territoire qui est encore en discussion", ce n'est plus du domaine de litote, c'est du mensonge.
On apprend aussi d'ailleurs que pour Klarsfeld une bonne réunion débat est une réunion sans trop de monde...bravo.
Cet émission m'aura ouvert les yeux, même si connaissant mieux le fils, j'avais des doutes.
Dans votre émission, on oublie assez aisément de mentionner le rôle des résistants cheminots. Déjà, en effet...
Je vous le dit sans détour, et ça change....:
Il faut mener le menteur jusqu'à sa porte, il faut rappeler le rôle crapuleux d'Alain Lipietz et de Françoise Laborde dans cette entreprise révisionniste contre l'Histoire de la Résistance cheminote. Les raisons qui poussent ces 2 falsificateurs à exprimer ces horreurs sont d'ordre économique et politique.
Extrait d'un article d'Acrimed :
"Faut-il lui rappeler que Albert Deberdt et Henri Ployat, tous deux militants du syndicat CGT clandestin, ont été fusillés le 15 septembre 1941 à Lille ? Que Jean Catelas, secrétaire de l’Union des syndicats CGT des cheminots du Nord, a été guillotiné le 24 septembre 1941 ? Que parmi les 27 fusillés de Châteaubriant il y avait un retraité cheminot et deux fils de cheminots dont le jeune Guy Môquet ? Que Pierre Sémard, dirigeant de la Fédération des cheminots CGT et administrateur de la SNCF, a été livré par la police française aux allemands et fusillé le 7 mars 1942 ? […] Que Georges Wodli, secrétaire général de l’Union Alsace-Lorraine, a été pendu le 1er avril 1943 dans les locaux de la gestapo à Strasbourg ? Etc... Nous ne pouvons citer tous ceux qui ont payé de leur vie leur engagement dans la résistance, avec 1 647 cheminots assassinés, la liste serait très longue...
Faut-il lui rappeler que, malgré la farouche répression dont ils étaient victimes, bon nombre de cheminots ont participé activement à la résistance et qu’ils ont ainsi désorganisé les approvisionnements allemands ? Faut-il lui rappeler que leurs actions ont permis d’accélérer de manière décisive l’avancée des troupes alliées ? Faut-il lui rappeler que le 10 août 1944, les cheminots ont déclenché la grève insurrectionnelle qui va permettre la libération de Paris... et que cette grève est la seule à être commémorée chaque année le 10 août à l’Arc de Triomphe ? Faut-il rappeler à Madame Laborde que ces actions de résistance des cheminots ont permis à la SNCF d’être la seule entreprise française à recevoir la Légion d’honneur à titre militaire et la Croix de guerre avec palmes ? Certes, il n’est pas question de dire que tous les cheminots étaient résistants ! Comme partout, il y avait des collabos à la SNCF, notamment dans son état major, mais passer de quelques collaborations individuelles à une collaboration collective des cheminots, c’est franchir le pas du détournement de l’histoire ! "
Au revoir.
Les juifs peuvent réagir plus vite que les noirs. Pourquoi?
Ils peuvent faire supprimer une commémoration. Pourquoi?
Les réponses sont faciles, je ne les donne pas...
Les juifs ne sont pas seuls sur terre! Il n'ont pas eu le monopole de la souffrance.
Heureusement que Monsieur Hessel existe, que Monsieur Bettelheim a existé et d'autres. Un peu plus ouverts, un peu plus pétris de compassion, parce qu'on désespérerait du genre humain. Quand on voit ce que les israéliens sont capables de faire à Gaza....Au nom de quoi?
Elle a duré longtemps. A l'époque, les noirs ne fréquentaient pas les restaurants des blancs, par exemple. Ni les écoles. Ni les autobus. Réservés aux blancs, juifs compris.
Alors, ce qui me heurte, moi, et qui m'interpelle vraiment, c'est que quand on est juif, et que nos parents on vécu la shoah, on devrait avoir les yeux grands ouverts. Se battre contre tous les racismes, tous les apartheids. Et pas seulement pour soi.
Ou alors, l'Histoire ne sert à rien.
Notamment le fait que tout le monde baisse son froc devant les doléances des juifs sur la souffrance de leur parents/familles.
Ou qu'en tout cas les juifs ne réclament rien. C'est les 'autres' (Médias/responsables politiques ou tout autre entité disposant d'un echo considérable) qui de leur propre initiative propulsent la souffrance et les réclamations des juifs tout en haut des événement à forte audience.
Mais là, je n'en reviens absolument pas.
Guerlain bave ce qu'il veut. Personne n'en parle... conclusion de monsieur Klarsfeld :
"C'est aux noirs de se faire entendre ! Ils n'avaient qu'à aller défiler sur les Champs Élysées.. "
..Euh oui, c'est exactement ce qu'ils ont fait et le fait que lui même ne soit pas au courant de cet 'incident' suffit pour indiquer l'absence de couverture médiatique
Alors, il tombe des nues et il se permet en plus de donner des conseils.
Lui qui refusait d'admettre qu'il dispose effectivement d'une force de frappe considérable capable de faire reculer un gouvernement.
Il affirme que "non, il n'y a pas de compétition; mais il y'a une dimension temporelle."
En gros Ça fait moins mal, si c'est ancien.
Je comprends : on a raison de protester, réclamer, manifester, revendiquer etc .. Les autres ben, c'était y a longtemps.
Et de toutes façons ceux qui ont souffert parmi les noirs et les autres ne sont plus là. Alors les jérémiades ça va bien.
Partant de ce point de vue là, un écolier peut répondre que ceux qui ont péri dans les chambres à gaz ne sont plus là, non plus... Qu'est ce qu'on fait ?
Vraiment Daniel, je vous en veux d'avoir si mollement réagi face à l'impertinence de monsieur Klarsfeld
Peut être que le fait d'être dans 'le feu de l'action' inhibe
Et à ce moment là, vous n'avez rien à reprocher à Elise Lucet.
Concernant l'émission, je ne comprends pas très bien ce qui semble être dominant sur ce forum concernant Karlsfeld. Je l'ai trouvé sincère et convaincant, et pas du tout dédaigneux envers la cause de reconnaissance de la traite négrière comme crime contre l'humanité. Il donne juste un mode d'action, important au temps médiatique moderne, et une raison du manque de passion de la cause.
Par contre je ferais le reproche sur l'émission que je ne voyais pas où elle allait, dès le premier tiers ; une introduction présentant plus précisément le plan de l'émission aurait été de bon aloi, puisque le "cas" Céline n'a représenté que la première moitié de celle-ci.
Concernant Daniel Schneidermann, il y a une chose qui me semble intéressante à relever, quand il a abordé le sujet de la traite négrière. Il a dit, en substance: "tout au long du 18eme, 19eme siecles et du 20eme siècle, on ne peut pas dire que les traites négrières aient été reconnues comme un crime contre l'humanité".
Désolé cher Daniel, mais j'ai trouvé cela idiot, puisque pour le 18eme, 19eme siecle et la première moitié du 20eme, cela aurait été bien étrange qu'elles le soient (reconnues comme crime contre l'humanité) : la notion même de crime contre l'humanité, clairement détachée des crimes de guerre, n'existe que depuis la fin de la 2nde guerre mondiale, au procés de Nuremberg.
De plus cela ne prend pas en compte que la traite négrière a été, par le courant humaniste issu des Lumières, au 18eme/19eme siècle, reconnue comme un crime (contre les noirs donc, et plus généralement contre les hommes réduits en esclavage), et c'est surtout comme cela qu'a été justifiée l'abolition de l'esclavage (bien que le gain de productivité ait été aussi un argument avancé, pour convaincre les esclavagistes).
Bref, cette argumentation de DS est bien étrange, elle mélange tout, et je trouve cela bien dangereux.
Enfin, cela risque de choquer, mais je pense que la reconnaissance de la traite négrière comme crime contre l'humanité est très difficile ; de manière générale, pour une telle reconnaissance, il ne suffit pas qu'il y ait un crime odieux contre l'humanité ; il faut aussi qu'il y ait un groupe clairement identifié comme le principal coupable de ce crime. Or, pour la traite négrière, elle a été le fait (organisée) tout autant (en fait bien plus, en nombre et en durée) des populations noires entre elles et des "arabes" (maghreb, persans, bédouins...). Comment faire une telle reconnaissance alors que, grosso modo, seuls les asiatiques et les amérindiens n'y ont pas participées comme esclavagistes ?
(et encore, je crois que les vague mongoles y ont participées).
A lire: "les négriers en terres d'islam", Jacques Heers.
J'ai pas lu les posts ou il parait qu'elle s'est fait dézinguer. Ma foi @si à raison de tester de nouveau concepts quitte à abandonner si la mayonnaise ne prend pas au bout de quelques temps. Mais l'avantage du net c'est qu'il y a de la place pour tout le monde et personne n'est forcé de cliquer sur un lien interne du site si une chronique parmi tant d'autres ne nous émoustille pas.
Bref je suis pas certain de devenir un inconditionnel de la Parisienne libérée mais elle est la bien venue et je fais confiance à l'équipe @si pour trouver le format qui lui correspond et capte notre attention.
Je sature avec les problèmes des juifs ...
Manière de voir 76 , Le Monde diplomatique , août/septembre 2004
Les génocides dans l'histoire :
- Au temps de Gengis Khan et de Tamerlan
-Le précédent des morisque d'Espagne
-Américains et Amérindiens
-l'Ukraine affamée par Staline
- Folie meurtrière de Khmers rouges
-Autopsie d'un ethnocide planifié au Rwanda
-Timor-Oriental, l'horreur et l'amnésie
-La Turquie hantée par le génocide arménien
-Le rêve perdu des Aborigènes
-La Belgique confrontée à son passé colonial
- Chape de silence sur le partyre malgache
-Famines coloniales , des morts par millions
-Pourquoi pointer du doigt Céline alors qu'on pourrait aussi enlever Malraux de certaines "célébrations", pour avoir volé des statuettes dans les temples d'Angkor au Cambodge ?
-On écoute un type qui se présente comme un historien : encore un problème de Wikipédia et de certains journalistes, dont les raccourcis légitiment la parole d'un personnage engagé.
-Encore une fois on reparle du génocide juif comme le génocie suprême : je rappelle, en tant qu'humble prof d'histoire, qu'il n'y a pas d'échelle, de hiérarchie dans la responsabilité ou l'horreur des certains acteurs de l'histoire... Cet homme-là, encore une fois, outrepasse son droit médiatique, de se présenter comme un spécialiste...
--> J'en veux vraiment à Daniel, les flous historiques (définition de la collaboration d'Etat et de la collaboration intellectuelle) sur les définitions ou sur certains thèmes... auraient pu être évités avec la présence d'un historien...
Un lobby juif n'existe pas. pas besoin de volonté, consciente, organisée, cohérente... Des personnalités trop écoutées, trop médiatisées, y compris ce vieux Klarsfeld, par contre, juives ou "pro-juives", ne devraient pas occuper à ce point nos médias.
Ce jour là nous pourrons affirmer, l'Humanité roule vers elle même. L' Homme enfin debout, capable de marcher aura alors compris que nous sommes tous des fils de Dieu pour les uns, que nos frères sont Africains pour les autres.
Malheureusement tout débat sur l'antisémitisme finit toujours par accoucher de ce genre d'immondices.
Du Céline dans le texte !
malgrè que je ne sois pas une fan de Céline, je trouve cette interdiction sectaire;
mr Klarsfeld s'est fait plaisir; il a oublié que beaucoup de lecteurs antisémites pourraient aimer lire Céline !
dommage ...
oui il y a un lobby juif puissant et il en fait partie;
je pense que ce lobby joue sur notre culpabilité et c'est malsain mais cela ne regarde que moi
Mais a part ça très bonne émission. J'étais d'ailleurs très étonné de sa défense (convaincante) de la SNCF.
Daniel Schneiderman demande des précisions, fait en sorte de les obtenir, que demander de plus. Serge Klarsfeld lutte pour une cause, il le fait bien, efficacement. C'est une cause tout à fait légitime. En dehors de ça, je ne le trouve pas donneur de leçon, il ne cherche pas la polémique et ses arguments sont clairs. Il est a mille lieues d'un BHL ou d'un Finkelkraut (qu'il ne manque pas d'étriller). Il a un point de vu, il le défend et reconnais qu'on a le droit de ne pas être d'accord. Je ne connaissais ce monsieur que de nom et de réputation, et bien je le trouve tout à fait honorable et respectable, un grand bonhomme.
C'est pourquoi j'ai du mal a comprendre la virulence de nombreux messages.
Et puis il faut reconnaitre que ça permet de clore définitivement un vieux débat : non, la valeur et le talent ne sont pas héréditaire!
Si quelqu'un à la réponse ? merci d'avance
Tout ça est usant et contreproductif.
c'est pourtant simple :
vous voulez combattre efficacement l'antisémitisme,
supprimez le sémitisme.
1°)leur fils
2°)la position prise sur les esclaves noirs
3°)celle sur la Palestine et ce pauvre jeune homme franco-palestinien enfermé dans les geoles Israeliennes.
Les musulmans de l'heure actuelle sont les juifs d'il y a 70 ans.Il faut toujours un bouc émissaire.Dans une moindre mesure,et à leur époque respective les bretons,auvergnats,italiens puis polonais ont subi le mépris des gens en place!
PS:le très grand jeune homme de 93 ans qu'est Stéphane Hessel(qui a fait de la résistance,et a été l'un des rédacteurs de la charte des droits de l'homme de 1948)est juif et dépasse ses origines pour aller vers la justice!
Nombre d'employés de la SNCF ont été reconnus comme de grands résistants.
Je suis même pas d'accord avec la conclusion de la chanson de "La Parisienne", ce n'est pas une simple signature, tu peux signer tout ce que tu veux, si ya pas toute une suite d'exécutants, pour apporter leur "collaboration" à tous les maillons de la chaîne, à tous les stades de fabrication de l'horreur, rien ne se passe. Un système ne marche pas sans cette kyrielle d'exécutants minuscules dont chacun pourra dire demain "Je ne voulais pas cela. (Mais je n'ai rien fait pour l'empêcher)". Au lieu de nous consterner sur le passé, demandons-nous à quoi nous prêtons aujourd'hui la main pour mettre en place les ligotés dans les avions, les Médiators et Vioxx, les coupures de courant et les expulsions de logement chez les pauvres, la fabrication de produits chimiques qui empoisonnent la planète...
Erratum (mon message de 10 h 10) :
Je ne "scripte" pas mes références, je les "crypte" évidemment.
Dire que Frédéric Mitterrand a fait une bourde, c’est le juger bien vite. Jamais il n’aurait réussi à mieux célébrer Céline sans toréer le taureau Klarsfeld comme il l’a fait. Il l’a fait sortir de sa querencia (instinct qui ramène les animaux vers leur endroit favori, pour ceux qui connaissent peu la tauromachie) quand il l’a voulu… una capéa de maestro. Tous les médias, presse internet, toute la toile, ne célèbreront jamais aussi bien tout autre personnage que Céline n’aura été célébré. Même ASI s’est mis de la partie ! Le travail de mémoire exige une autre stature, et je parle à l’historien Klarsfeld, celle de faire toute la lumière et de demander au contraire la publication de tous les pamphlets, même les plus nauséabonds. La République se retrouve bien seule, une fois de plus, si tous les citoyens lisent et relisent Céline pendant cette année de jubilée.
En France, notre big boss et sa clique n'arrêtent pas de taper sur les musulmans/arabes et autres bronzés :
- avec des petites phrases assassines (joliment appelées "dérapages") comme Brice Hortefeux, toujours en place
- avec des lois, sur la burqa, sur les "mosquées oui ou non", joyeusement relayées par la presse, sous prétexte de "défendre la laïcité".
mais aussi sur les étrangers en général : le débat sur "l'identité nationale", les expulsions de sans-papiers, la chasse aux rroms, etc...
Mais aussi sur les noirs, "pas encore entrés dans l'Histoire" (limite encore dans leur jungle), pas tout à fait comme nous, voir en Guadeloupe qui a la pognon, les terres, les entreprises... Et qui bosse toujours "comme un nègre" dans les plantations !
Mais pour tout ça, "pas de repentance", non, c'est le Toupty qui l'a dit. Il a parlé des "bienfaits de la colonisation"...
La repentance n'est donc applicable qu'aux seuls juifs. Et éventuellement, selon M. Klarsfeld, aux tziganes, à condition toutefois qu'ils ne soient pas sans papiers chez nous, quoi...
Du coup, il est assez logique que M. Klarsfeld demande :
- La déchéance de nationalité du "terroriste" Salah Hammouri... Il est franco-palestinien, pas juif.
- La condamnation de ceux qui appellent au boycott des produits israéliens fabriqués dans des colonies illégales. Merci, Madame Alliot-Marie...
- L'annulation de la conférence de Stéphane Hessel à l'ENS, merci à la directrice de cette vénérable institution, dont j'ai oublié le nom...
- Et aujourd'hui, la mise au pilori de Céline et de ses livres. Merci M. Frédéric Mitterrand...
Eh oui, le Centre Wisenthal est très actif, partout dans le monde :
Voici ce qu'on peut lire sur une plaquette du Centre Simon Wisenthal, datée de 2004 :
Seule organisation juive présente à la réunion anti-mondialisation du Forum Social Mondial à Porto Alegre, le Centre a montré le détournement de ce mouvement en une plate-forme de propagande haineuse. Le Centre a identifié le calendrier des campagnes internationales coordonnées contre le peuple juif d’Israël et de la Diaspora. Lors du Forum Social Européen de Londres, la « marche de la Paix » est devenue une manifestation paroxystique d’antisémitisme.
Le Haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme et le Gouvernement belge ont invité le Centre à témoigner au Séminaire des Pays occidentaux sur « le développement du Programme d'action de la Conférence Mondiale Contre le Racisme en 2001 à Durban ». Après avoir décrit l'effroyable expérience de Durban pour le peuple juif, le Centre a présenté son programme « Outils pour La Tolérance » comme modèle d'action anti-raciste.
Surtout, surtout, pas un mot contre Israël, ce serait de l'antisémitisme.
En France, le Centre a :
Parrainé le Bureau de Vigilance Contre l'Antisémitisme (BVCA), dont la ligne téléphonique d'assistance aux victimes d'incidents antisémites de la région parisienne est subventionnée par l’Association Verbe et Lumière.
L'association responsable de L'annulation de la conférence de Stéphane Hessel à l'ENS
Et qui a saisi le CSA à l'encontre de la chronique de Nicolas Bedos
En ce qui concerne la Grèce, le Centre a :
Condamné les expulsions, les démolitions de maisons et l’érection de murs de ségrégation contre les Roms (gitans) grecs par la Municipalité d'Athènes avant les Jeux Olympiques.
Ce qui ne l'empêche pas de défendre bec et ongles l'érection de "murs de ségrégation" en Israël ...
Fait part de son indignation au Premier ministre danois pour un don par l’organisation « Rébellion » de Copenhague de 50 000 couronnes danoises au Front populaire pour la Libération de la Palestine.
Etc...
Le Centre Wiesenthal est une organisation juive internationale pour les droits de l’homme. Fort de plus de 400000 familles adhérentes, le Centre dont le siège est à Los Angeles possède des bureaux à New York, Toronto, Miami, Jérusalem et Buenos-Aires ; le siège pour l’Europe et les organisations internationales est à Paris.
L'Association Verbe et Lumière - Vigilance, fondée en 2003, a pour objet de contribuer à la
recherche concernant l'Holocauste en France et l'application de ses leçons, afin d’aider les
survivants de la Shoah et leurs héritiers.
Centre Simon Wiesenthal - Verbe et Lumière
64 avenue Marceau, 75008 Paris
Tél. : 01 47 23 76 37 - Fax : 01 47 20 84 01
E-mail : csweurope@compuserve.com
Internet :
www.wiesenthal-europe.com
Alors, j'attends qu'on mette aussi au pilori :
- Antoine Blondin, le joyeux journaliste de l'Equipe, l'auteur du magnifique "Singe en hiver", lui qui avait parlé du "bétail du rail, les trains d'abattage rituel"... Horrible, hein ? Et pourtant, ignoré.
- mais aussi Nimier, Morand, et d'autres, tant qu'on y est...
- mais aussi tiens, Michel Houellebecq, lui c'est le Goncourt qu'il a eu, même s'il tient des propos haineux et racistes à longueur de bouquins et d'interviews... ah pardon, lui, il est juste "subversif"... Et islamophobe.
Alors bientôt, dans le pays jadis des droits de l'homme, on trouvera dans les librairies de la littérature estampillée "propre sur elle"... par exemple Marc Levy (pas parce qu'il est juif, juste parce qu'il écrit de la soupe, et que c'est le premier qui me vient à l'esprit hein...) et pis peut-être, je sais pas ... "la semaine de Suzette" ? Et Houellebecq, bien sûr.
Tous ces gens là oublient que la littérature est le reflet d'une époque, et qu'à ce titre elle nous instruit utilement sur notre Histoire.
Moi, je veux pouvoir tout lire.
C'EST ICI
Je suis exaucé au-delà de mes espérances...
Papoter sur Céline, parfait salaud mais écrivain d'un génie absolu, vous n'avez qu'à demander à mon ami Frédéric Vitoux Académicien ayant succédé à Jacques Laurent au fauteuil N° 15, qui en a fait sa thèse... En 1968 ! Réédition ici pour les retardataires...
Papoter sur Céline disais-je, dès mon deuxième post, quand une partie du monde se soulève contre les tyrans et les voleurs... C'est totalement incroyable : n'y a-t-il rien à dire sur le traitement de ces événements dans nos médias aux ordres (en clair qui attendent qe voir qui sera le vainqueur pour voler au secours de la victoire)
Mon ami Patrice Guyot, du fond du Vietnam, C'EST LÀ me prie de faire part de sa tristesse, tout en précisant qu'il n'est pas surpris !
CVE
Bon je suis peut-être un peu sec, mais le principe de l'intermède, ou postlude musical, surtout celui-là est loin de rendre hommage à une quelconque musique politique, et si le but est simplement de rajouter des petits encas, en guise d'amuse gueule tout le long de l'émission, je trouve ça inutile, le tout perd en cohérence, ce n'est pas parce que La culture (grande ou petite ce qui n'est pas un problème en soit) est souvent servie comme on sert un dessert où comme on entre dans un espace réservée à la critique (style fin d'émission de Taddéï) que ASI doit faire la même chose.
Allez ciao la parisienne libérée, en plus c'est quoi ce nom débile, le contraire du provinciale asservit, l'histoire ne lui donne pas forcément raison...
p.s : pour rappel le refrain "Pour être famarco vigilant Il faudrait interdire Neuilly" est quand même une merveille, du très haut vol, une fine analyse politique, un truc qui dérange quoi...
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
http://www.contreculture.org/AG%20Voltaire.html
1) M. Klarsfeld avoue lui-même avoir apprécié Céline quand il était jeune sans connaître ses pamphlets. Je crois que c'est le cas de 99,9% des Français puisque ces sulfureux livres n'ont jamais à ma connaissance été republiés. On parle dans ce débat de livres qu'on ne PEUT pas lire (à part les spécialistes contemporains avec autorisation et certains lettrés de l'époque). On aurait pu creuser cette question : les pamphlets font-ils partie intégrante de son oeuvre, alors même qu'on n'a pas le droit de les lire ? Et si oui, le public ne devrait il pas pouvoir y accéder pour se forger sa propre idée (avec une introduction en guise d'avertissement ?). Ne pouvant personnellement pas les lire, j'ai tendance (je me trompe peut-être) à penser que non.
2) La vie et l'oeuvre : que le gouvernement choisisse de célébrer la vie et les valeurs morales d'un écrivain en tant qu'homme et qu'il pense que cela a autant, voire plus d'importance que son oeuvre, c'est un choix délibéré. Et je crois que personne (de manière politiquement correcte) ne peut contredire le caractère outrancier de Céline : dans ce cas Karlsfeld a raison de le combattre (et il aurait tout de même fallu inviter un spécialiste de la vie de Céline pour confirmer ou non ses dires, replacer les écrits dans le contexte, et rejuger Céline sur des faits ou ses écrits). Ayant vu quelques vidéos de Céline sur la fin de sa vie, je trouve le personnage extrêmement intéressant, dans sa manière d'être et sa manière de vivre, ça aurait valu quelques réflexions sérieuses sur la personnalité des écrivains et sur celle de Céline en particulier (qui était aussi un médecin de la misère).
Après je trouve personnellement que c'est une tendance très actuelle (que je trouve insupportable depuis 20 ans) d'expliquer l'oeuvre par la vie et les opinions personnelles des artistes (CF le nombre de biographies bidons qui sortent, demandez aux universitaires si la Biographie de PPDA sur Hemingway peut servir de point d'appui pour expliquer son oeuvre?). Ne pensez-vous pas que cela demande matière à réflexion ? Certains vont même jusqu'à demander une analyse psychiatrique de Céline... On peut se demander : que veut dire ce "polissage" des artistes en fonction de leurs opinions personnels ou de leur actions politiques ? Allons-y gaiement : Saint-Just et les excès de la révolution ? Rousseau et Machiavel avec les enfants ? Aragon et Staline ? Borgès et Pérone ? etc. Allez savoir pourquoi on ne se pose pas ces questions concernant Platon, Aristote ou Homère ? Et la Bible ?
Bref vous auriez pu poser la question à M.Karsfied, si le gouvernement avait uniquement écrit "l'oeuvre disponible" des écrivains dans son introduction, quelle aurait été sa réaction concernant Céline ?
Je trouve que le débat est resté sur une conception bien trop politique et humaniste de l'oeuvre. Je n'apprécierai certainement pas Céline en tant qu'homme, mais c'est le dernier de mes cadets quand je lis son oeuvre (enfin celle qui est disponible).
Un grand écrivain, même un grand salaud, accède à une vérité supérieure à lui : c'est cette vérité là qui me touche, je me fous de ses petites actions mesquines et de ses sales petites secrets personnels (et si on me demande mon opinion je les condamne volontiers, mais ce n'est PAS une critique littéraire !). Enfin je crois que c'est la force de la littérature (et Deleuze a dit de grandes choses là-dessus), qu'on a tendance à oublier un peu trop vite et qui méritait en tout cas un vrai débat - qui n'a malheureusement pas eu lieu.
Je voterais pour un D@ns le texte sur Céline pour développer tous ces paradoxes insondables concernant l'art et la littérature.
Avouez qu'il est assez facile d'y arriver en prenant pour cible de départ de la discussion un antisémite virulent, soutien du régime vichyste et chaud partisan d'A.H. (je scripte mes références).
J'y serais parvenu plus vite si j'avais mis en marche plus tôt mon ordinateur.
À part cela je ne lâche rien.
J.A. de Gobineau, Léon Daudet ou Robert Brasillach n'avaient pas une mauvaise plume.
Bonnes lectures pour ce week-end.
Alors d'abord, un moment de grâce : la timidité, la gêne si adorable de la jeune journaliste... et puis à la fin, la chanson dont je ne cesse d'admirer la simplicité formelle et la pertinence. Cette Parisienne libérée a le chic pour vous ciseler un couplet...
Bref les apparitions des femmes dans l'émission sont des respirations d'air frais...
tant que des personnes, témoins directes sont encore vivantes il est regrettable et peu respectueux d' inscrire dans une une commémoration par les pouvoirs publics, une personne ayant été reconnue antisémite et , dans ce cas précis, que cette engagement écrit ait encore un écho important parce que justement il est transporté de manière résiduelle mais continue par son œuvre elle louable.
Le ministère a
fait une erreur en sous évaluant cette question , et même une double, il mobilise l'action de l'association qui veille et elle est dans son rôle, mais dans un même temps en lui accordant avec célérité une réponse positive, il déclenche notre stupéfaction et notre agacement qui nous fait nous interroger sur le poids de cette association qui une fois de plus est dans son rôle ( décentrage du débat )
La bêtise est double, le ministère n'aurait pas du proposer Céline qui par ailleurs ne manque pas de tribunes et tant mieux, mais il n'aurait pas du non plus se plier aux injonctions d'une association sans débattre bref la bêtise dans sa plus belle expression.
Comme le dit sagement Serge Klarsfeld, attendons la cicatrisation de l'histoire, et c'est au fond peu demander...Pour moi, cette phrase clos mon débat intérieur sur la question.
Bonne émission
...mais pitié, qu'elle trouve quelqu'un pour la musique, ou du moins quelqu'un qui a un vrais talent d'arrangeur, parce que trois pouet dans deux synthés logiciels gratuit, c'est dur...
Après je passe en mode vulgaire excusez moi , mais si ils avaient pu faire chambre a part pendant quelques mois il y a 45 ans ca nous aurait évité des trucs du genre " http://www.dailymotion.com/video/xek80d_roms-arno-klarsfeld-approuve_news " (j'adore le "ils reçoivent 300 euros " )
ps: a la base j'allais dire si il avait pu garder ses c*** dans son sl*** mais ca aurait de fait été vraiment trop vulgaire . et il y a bien d'autres exemples de la bassesse du rejeton , mais j'ai pas le courage de tout ressortir .
Ce qui me gêne le plus est le sectarisme et la tendance à dépolitiser la question du racisme politique, en une lutte du bien contre le mal, et à instituer une morale théocratique. Entre un imbécile raciste, des thèses racistes élaborées ou l'application de lois racistes, on ne peut pas appliquer le même jugement. Mais ce n'est pas le débat.
Je regrette que les Klarsfeld aient tiré la couverture à eux. Car je pense en effet que Céline, certes grand écrivain, ne mérite aucun honneur national. Non pas seulement à cause de son antisémitisme (le grand homme peut aussi être très con... mais c'était aussi des prises de position publiques), mais parce qu'il était un proche et un soutien actif du gouvernement fasciste de Pétain, avec lequel il s'est d'ailleurs exilé à Sigmarinen.
Sur la différence avec les Noirs, il est un peu léger. Il pourrait par exemple lui-même se bouger contre Guerlain, en vertu du fait que toutes les victimes de discriminations et d'injustice sont solidaires.
A part ça, il dit que si le boycott de BDS visait les produits des colonies et non les produits israéliens, il serait acceptable.
Précisément, mais Israël met un poing d'honneur à étiqueter "Israël" des produits fabriqués hors des frontières de 67. Il n'y a donc aucun moyen de faire la différence... A cause d'un choix politique israélien ! Le cas des oranges de Jaffa est emblématique.
De plus, le boycott ne vise clairement pas "Israël", mais bien la politique de colonisation, puisque sont également ciblées des entreprises européennes qui construisent les colonies (Caterpilar, Vinci, Veolia...) ou qui produisent à bas coût dans les territoires et profitent néanmoins du tampon israélien à l'exportation (Brita...).
Mais bon, au moins Klarsfeld n'est pas outrancier comme MAM, qui a affirmé (devant le diner du Crif, puis dans une circulaire ministérielle) que le boycott visait les "produits cacher".
Extrait d'entretien avec Céline:
Journaliste: "Quel est le genre d'hommes que vous aimez le plus?"
LFC: "les constructeurs"
Journaliste: "Quel est le genre d'hommes que vous détestez le plus?"
LFC: "les destructeurs"
Tout est dit...
Alors, s'il vous plait, ne gâchez plus le plaisir ou l'émotion : arrêtez de faire venir cette chanteuse... Sttoooooooooopppppppp !!!!!!
Vous avez le culot de parler d'autodafé en évoquant votre littérateur vedette et la belle époque tant appréciée par ce personnage vomitif ?
Je préfère mes intransigeances éthiques à votre esthétisme de bourgeois.
Salaud, as-tu du génie ?
Il y aura toujours de grandes âmes pour défendre ta mémoire et dissimuler sous la carpette tes abjections pour mieux se souvenir de ton style et de tes "fulgurances".
Je passe mon temps à lire et je me ferais très facilement à l'idée que Céline disparaisse du patrimoine littéraire français.
Je vous recommande la lecture de Mein Kampf, Beren57, vous y trouverez peut-être aussi quelques joyaux à promouvoir.
ANTISEMITISME ET ANTISIONISTE ne sont pas, me semble t-il, du même ordre ![ Et à force de vouloir confondre les deux, les Juifs ne peuvent aller que droit dans le mur ... des "lamentations" ? Mais Yave veille sans doute sur leur sort ?
Une athée normale !!!
Ce monsieur est beaucoup plus intéresssant que son fils !
La discussion était enlevée et DS a posé les bonnes questions.
Comme prévu, les forums se déchainent.
Voilà ! C'était un soir de guerre ordinaire pendant que les Egyptiens se batttent, que les forces de l'ordre tunisiennes chassent les manifestants de la Médina de Tunis, et que dans la bande de Gaza, des enfants meurent de faim.
Un soir comme plein d'autres.
Céline était un salaud antisémite et l'est resté jusqu'au dernier de ses jours sans jamais un regret exprimé.
Éditerait-on ou exalterait-on l'oeuvre de tel écrivain célébrant la pédophilie ou appelant aujourd'hui à des crimes racistes.
Si LE PEN avait le "talent" de Céline serait-il l'objet de tant d'égards.
Je pense qu'il aurait mieux valu enterrer les écrits de Céline avec son cadavre.
En tout cas respect à Monsieur Klarsfeld d'avoir botté le cul des intellos du Sarkosistan qui ont du renoncer à leurs messes noires.
Et merci pour le poème final.
Isaac Katznelson sert mieux la littérature que l'enfant chéri de notre république.
Merci Dan pour ce travail si bien préparé comme toujours. Merci Daniel. Merci Mr Klarsfeld.
Merci la Parisienne libérée. J’avais peur pour elle après un tel sujet. Mais elle est dans le sobre et touchant.
Merci pour cette émission Mr Klarsfeld, merci pour vos combats. Dommage que vous ne soyez pas sur d’autres barricades disent certains. Ils ont raison. Vous auriez dû crier contre Guerlain. Mais moi qu’ai-je fait ce jour là ? Ai-je crié ? Et eux qu’ont-ils faits ce jour là ? Ont-ils au moins appelé 10 amis pour leur dire le scandale. Ont-ils été manifester ?
Céline me bouleverse, me renverse. Je lis puis relis… Mais fait-il partie « de ceux dont la vie, l’œuvre, la conduite morale, les valeurs qu’ils symbolisent sont, aujourd’hui, reconnues comme remarquables » comme le dit le texte officiel ?
Peut-être disent certains. Mais ont-ils lu ça dans « L'Ecole des cadavres » (1938), dans lequel il dénonce un « monde enjuivé » qui n’est qu’une phrase parmi ces paragraphes entiers, ces pages qui s’additionnent, puis se multiplient, ces pages jamais regrettées, ce pamphlet qui n’est qu’un parmi les autres pamphlets, les autres articles :
« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. […] Dans l'élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangréneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n'a jamais été persécuté par les aryens. Il s'est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d'hybride. »
Alors Mr Klarsfeld lui il a dit qu’il n’était pas d’accord. Il a répondu à Europe1 qui lui demandait son avis, puis il a rédigé un communiqué qu’il a faxé à l’AFP. Quel lobbing inqualifiable disent certains !
Ils sont partout disaient certains autres.
Mais avoir la nausée en lisant le forum d’@Si ça je ne l’avais pas imaginé avant ce soir.
Mais il y a quelque chose que je n'ai pas encore vu relever jusqu'ici... C'est le fait que le journaliste soit allé lui demander son avis sans qu'il aie rien demandé a personne... Déjà j'aimerais bien qu'il y aie un suivi de votre part concernant ses propos, et d'autre part, si ca se confirme... Eh ben on est mal barrés... C'est encore pire qu'un lobby pesant sur le pouvoir et sur les patrons de presse... C'est la presse qui se censure elle même d'avance et qui, faute de pouvoir censurer directement le pouvoir quand celui-ci fait une boulette, alerte des associations de défense de la mémoire de la déportation pour leur donner immédiatement après une belle tribune... Et pouf, le ministre se soumet docilement sans avoir a presser le bouton outre mesure... C'est dramatique ! Tout ca pour un truc dont tout le monde se fout, qui ne change rien a notre vie de tous les jours, et dont personne n'aurait entendu parler sans cela. Même Klarsfeld le dit ! Je sais pas moi, on en est ou la ? Au point ou c'est dans les écoles de journalisme elles même qu'on leur enseigne de traquer avec un microscope tout ce qui pourrait avoir de près ou de très loin un rapport approximatif avec l'antisémitisme ? Au secours !!
Bon cela étant dit... J'annonce quelques fortes prévisions orageuses sur le forum, avec tendance nette a la déferlante commun-autiste. D'ailleurs on a un bon échantillon avec sylvain35 justement au dessus de ma tête a l'heure ou je vous parle... Mais je prévois également quelques chutes de points godwin, et quelques légères giboulées nationalistes. D'ici la fin de la journée de demain nous commencerons sans doute a voir arriver un brouillard Israelo-Palestinien-Pro-Anti-Sémite-Sioniste qui marquera l'arrivée imminente d'une tempête de force 10. Pour résumer : Ça va clasher dans tous les recoins moi j'vous l'dis ! Ca risque d'etre plaisant a regarder tout ca.
Round 1 ! Fight !
les écrits antisémites de céline sont en libre service sur le net, pas besoin d'acheter pour gerber tranquille chez soi.
mais pour qui a lu et aimé, admiré, été estomaqué par le voyage au bout de la nuit, ce "procès" post mortem est franchement dégueulasse. il s'agit pas de célébrer quelqu'un ayant eu ou n'ayant pas eu des opinions, mais un écrivain qui a écrit un chef d'oeuvre de la littérature française. toute proportion gardée, c'est comme de refuser d'admirer/voir les films de kazan. oui, c'est vrai, il y a eu avant et pendant la dernière guerre des écrivains à la fois doués et nobles dans leur attitude, et il y a eu des artistes américains doués et nobles dans leur attitude pendant le maccarthysme. et à côté, il y a eu des gens qui furent d'immenses artistes, qui ont fait de grandes oeuvres, mais dont on n'aurait pas voulu comme voisin. on cause de quoi ? de politique ou d'art ?
c'est encore à peu de frais une médaille de vertu que s'octroie ce gouvernement lamentable.
Comme le dit un commentaire ici, à écouter Klarsfeld, il n'y a qu'un problème sémantique dans la présentation disant honorer l'oeuvre, la pensée, la conduite morale et les valeurs qu'il symbolisent etc. Et qu'il suffisait de changer un et en ou pour que son seul argument ne tienne plus.
Je préciserais dailleur que le texte exacte qu'il cite dit que cette suite de caractéristiques est séparée de virgules, et pas du mot "ET". On peut donc déjà le comprendre comme un "OU"!
La république française célèbre d'autres auteurs tout aussi condamnable et pourtant on n'y trouve rien à y redire. On assume son histoire et on célèbre ce qui célébrable: le génie romanesque de céline, point. Le jour ou la république célèbre céline pour son engagement personnel, effectivement on sera en droit de critiquer.
La question du poid de monsieur klarfeld n'a pas été résolu dans ce plateau.
Et je trouve étrange de ne pas avoir abordé une question pourtant évidente: le fait que son fils soit à l'UMP (et ami personnel de Sarko si je ne me trompes pas, et ex de carla si je ne me trompes toujours pas)
Ensuite, effectivement qu'il défende les arméniens et tziganes au même titre que les juifs, mais qu'ils laissent le CRAN se débrouiller pour les autres formes de racismes, c'est un peu limite.
Je trouve dommage qu'en france on parle de "racisme et antisémitisme", alors que l'antisémitisme est un racisme parmi les autrres, avec ses caractéristiques et son histoire, mais aucun racisme n'est plus ou moins condamnable qu'un autre.
La question d'un supposé lobby juif en france est également assez vite balayé. Quel est le vrai pouvoir d'influence du CRIF sur l'état contrairement au CRAN? peut être que quand on parle de lobby juif en france, on ne parle finalement que du CRIF, mais rien que celà mérite débat.
Et le lobby juif est balayé par un simple non, alors que le lobby juif américain évoqué semble lui tout à fait évident.
Il aurait été intéressant de comparer les deux situations... Pourquoi les Etats Unis ont un lobby juif réel, et que la france n'en n'aurait qu'un fantasmé?
Sinon, comme le disent d'autres commentaires, le reportage américain est profondément malhonnête et reflète surtout le protectionnisme américain, qui refuse que de gros contrats juteux soient donnés à la france et pas à une entreprise américaine.
Est ce qu'ils sont si regardant dès qu'ils commercent avec l'allemagne?
Et , est ce qu'ils boycottent Coca ou IBM qui ont été bien plus volontairement impliqués à l'époque.
Ce qui m'étonne c'est qu'on parle de la SNCF comme d'une personne, qui aurait mal agit pendant la guerre et à qui on demande de s'excuser aujourd'hui... Mais Ca n'est pas une personne!!! Il n'y a plus AUCUN salarié à la SNCF qui y était à l'époque, et le président n'est pas le fils de etc.
A ce sujet: regarder le documentaire http://www.thecorporation.com/ qui analyse l'entreprise, personne morale, sous l'angle de la psychiatrie, et conclue qu'elle satisfait tous les symptomes du psychopathe!
Enfin il aurait fallu relever un argument tout aussi malhonnête vis à vis de la SNCF, dans le reportage il est dit que la SNCF a gagné de l'argent, sur l'opération de déportation. Or il me semble que c'est faux, si elle a été réquisitionnée, elle n'en n'a pas tiré profit. Encore une fois, contrairement aux américaines.
J'ai beaucoup ris aussi sur le fienkelkraut trop timoré :)
Et enfin dire que la Shoah est un sujet beaucoup plus sensible que la traite des noirs parcequ'il est plus proche de nous. Je veux bien, mais ça fait quand même 65 ans. Il est profondément injuste de faire encore porter à la jeunnesse d'aujourd'hui le poid d'une culpabilité de l'état aussi ancienne.
Et quand monsieur Klasfeld dit que c'est juste parcequ'il reste encore des anciennes victimes de la shoah pour réagir au quart de tour, je suis désolé mais c'est sans fin, puisque lui même n'a pas été déporté. Il représente les fils et fille de déportés. (certe ils ont souffert directement de l'absence de leurs parents) mais quand même dans cette logique qu'est ce qui empêche de créer une asso de petits fils de déportés, puis de descendants de déportés etc etc.
Ce n'est pas ainsi que l'on peut faire le deuil de cette époque et passer à autre chose.
Que les assos de fils de déportés fassent de l'éducation dans les écoles etc c'est très bien, mais qu'ils réagissent au quart de tour au moindre petit truc insignifiant comme cette affaire céline, c'est idiot, et abusé. A ce propos monsieur Klarsfeld (que je préfère très largement écouter qu'un Fienkelkraut, car le débat ici est possible) atteint quand même une sorte de point goodwin, une exagération assez malhonnête. Car si on lui répond que cette affaire sur céline est un point de détail finalement peu important, il répond que si on avait laissé Hitler faire tout ce qu'il voulait il n'y aurait plus de juifs du tout. C'est une magnifique exagération intellectuellement malhonnête quand même.
L'intervention contre cette femme qui éditait Brasillach, m'a beaucopup choqué dans le reportage. la phrase "et bien dites le", qui la pousse à se défendre de bien préciser qu'elle condamne la déportation des enfants.
Elle est obligé par son interlocuteur de le préciser!! Parceque ca ne vas pas de sois?
Je trouve celà très représentatif, du fait que dans ce pays on n'a pas la présomption d'innocence en ce qui concerne l'antisémitisme, sauf quand on est soit même juif (on a l'immunité automatique). Et c'est parfois vrai pour les autres formes de racismes.
Du coup cette femme est présumée coupable, avant d'avoir bien précisé qu'elle trouvait ça audieux. C'est grave!
On dit bien qu'une caractéristique de l'antisémitisme est la paranoïa d'un complot juif qui se cache, ment, ne dis pas qui il est.
Et bien dans la lutte contre l'antisémitisme il y a le même phénomène inversé! Une paranoïa d'une haine antisémite (à l'ancienne) qui serait là rampante, qui se cache partout et qu'on essaierait de dévoiler dès qu'on en a l'occasion: un lecteur fan de Céline, une éditrice de Brasillach etc.
Je trouve ça très dangereux! c'est le syndrome de la chasse aux sorcières!
Je n'ai pas encore regardé l'émission mais votre "Gazette n°162" l'annonçant par e-mail m'a fait "tomber de ma chaise", pour reprendre votre expression favorite. Vous écrivez : "N'est-ce pas exorbitant de voir le représentant d'une minorité exercer une pression si efficace sur le gouvernement ?" Est-ce donc Alain Soral qui a rédigé la Gazette n°162 ? Il me semble, à moi, au contraire, que refuser de commémorer Céline au nom de la République (libre à chacun, individuellement, de le lire), ce n'est pas agir en "représentant d'une minorité", mais en représentant de l'Humanité.
Je relis ensuite votre Gazette 162 pour m'assurer que je n'ai pas fait une erreur d'interprétation, et voici que tout empire, tout devient odieux : les guillemets à "chasseur de nazis" - non, Chasseur de Nazi mériterait plutôt des majuscules, car vous connaissez la potentialité ironique des guillemets. Et Céline, "écrivain maudit" : ah non, un écrivain maudit est quelqu'un qui subit quelque chose de la société ; Céline a plutôt voulu faire subir aux autres, c'est lui qui maudissait, pas l'inverse. Si vous voulez un comparatif, John Clare est un poète maudit : parce qu'on l'a enfermé, on lui a bousillé sa vie. Céline voulait bousiller la vie des autres, ne confondez pas.
Et la comparaison finale, implicite mais philosophiquement fausse, entre la souffrance des Noirs et la Shoah... Pardonnez-moi, mais c'est l'erreur même de Dieudonné que vous reproduisez là. Il faut que vous révisiez la notion de Crime contre l'Humanité, qui n'a rien à voir avec le "crime contre une minorité".
Attention, je ne dis pas que vous pensez tout ce que sous-entend d'affreux votre Gazette 162. Mais, sous forme de questions, vous faites le jeu de l'ennemi, et vous relativisez la Shoah.
Désolé,
Sylvain
Pareil, hallucinant, ça doit être un post "pour rire", hein ?
Les guillemets avaient sans doute un potentiel ironique... :o)
J'espère m'être mieux fait comprendre.
Quant à la comparaison avec Alain Soral, elle n'est malheureusement pas un procédé. C'est exactement l'argument ordinaire des antisémites, que de dire : Ah ! les Juifs se débrouillent bien, avec leur lobby, pour imposer la mémoire de la Shoah ! Ce n'est ni plus ni moins ce que dit la phrase : "N'est-ce pas exorbitant de voir le représentant d'une minorité exercer une pression si efficace sur le gouvernement ?"
Les crimes contre les noirs ne sont pas plus humains que les crimes contre les juifs.
Ces crimes étaient certes moins industriels (à cette époque le taylorisme n'avait pas encore été inventé),
mais tout aussi systématiques, même si l'objectif visé n'était pas leur anéantissement physique mais leur mise en esclavage
et leur exploitation économique.
La différence est dans les moyens mis en oeuvre et dans les buts poursuivis, pas dans la nature morale ou philosophique de la chose.
Vous croyez quoi ? Que c'était une partie de plaisir de devenir esclave ? Que leur humanité n'était pas simplement niée ? On les arrachait leur pays, on décidait de leur vie, on avait droit de vie ou de mort sur eux. On leur volait leur existence. Je ne vois pas comment on peut ne pas considérer ça comme un crime, et ce crime visait bel et bien leur humanité.
J'ai répondu un peu plus haut. J'espère que vous comprendrez que je suis tout à fait d'accord avec vous. La traite des Noirs est un crime contre l'Humanité. Simplement, je ne pensais pas aux Noirs en parlant de "minorité". Je contestais le mot "minorité" (pour les Juifs, pour les Noirs, pour toutes les victimes de crimes contre l'Humanité).
Pardon pour le malentendu !
S
La traite des noirs et la shoah sont des crimes contre l'humanité. Si j'en crois vogtre assertion du dessus, me voilà négationniste. Encore un malentendu ? On a beaucoup de mal à se comprendre apparemment.
Oui, je sais, il y a une contradiction. Mais elle n'est qu'apparente. J'y ai réfléchi toute la matinée, et j'en arrive à ça : il y a eu des crimes contre l'Humanité. On peut en dresser la liste, et la traite des Noirs en fait partie puisque l'humanité des esclaves était niée. Donc si nous parlons des crimes contre l'Humanité, il est indispensable, légitime, d'évoquer la traite des Noirs.
Si nous parlons de la Shoah, par contre, je trouve dérangeant de répondre aussitôt : "La Shoah, oui, d'accord, mais n'oublions pas la traite des Noirs". Ne pas laisser la mémoire de la Shoah opérer pour elle-même, lui refuser son unicité, c'est cela, que j'appelle négationnisme.
Et c'est cela, à mon avis, l'erreur intellectuelle d'un Dieudonné. Je regardais une vidéo de l'un de ses spectacles. A un moment, il fait rire le public en disant : "Ah mais attention, les Juifs c'est la super-souffrance, inégalable, unique, personne ne peut entrer en concurrence avec ça".
L'erreur, c'est de croire que les Juifs, avec la mémoire de la Shoah, revendiquent une sur-souffrance. Or le thème de l'unicité de la Shoah ne repose pas sur une comparaison des souffrances, mais sur une comparaison des PROJETS. D'un côté, nous avons : la traite des Noirs. De l'autre côté, nous avons : la destruction des Juifs d'Europe. Le projet n'est pas le même. A la limite, les esclavagistes ont intérêt à conserver leurs esclaves en vie. Tandis qu'avec le projet nazi, c'est la destruction pure et simple, et la destruction jusqu'aux traces du crime, qui est théorisée, puis mise en pratique.
Accuser les Juifs de revendiquer une super-souffrance, comme le fait Dieudonné, c'est nier le caractère unique, alors premier dans toute l'histoire de l'humanité, du projet de destruction pure et simple d'un être humain.
Pour commencer à retrouver cela, il faut sans doute chercher du côté du génocide khmer rouge (voir le film S21 de Rithy Panh), ou dans le génocide rwandais.
C'est pourquoi je pense que Daniel Schneidermann a joué à l'apprenti-sorcier avec son émission, son angle d'émission, le titre de son émission, et le texte de sa gazette envoyée par e-mail. En effet, sur un sujet qui n'a rien à voir avec la traite des Noirs, voici que tout d'un coup, on légitime le comparatif "dieudonnien", en mettant en balance les mémoires et les souffrances.
Je vais même vous donner le fond de ma pensée : je crois que Daniel Schneidermann est un grand journaliste, un grand interviewer, un accoucheur de vérité hors-pair, et c'est en partie parce que j'admire son travail que je suis abonné et resterai abonné à ce site. Simplement, il échoue systématiquement sur la dimension philosophique des questions qu'il aborde. Le dialogue de sourds avec Bourdieu l'a hélas montré autrefois. Et c'est de nouveau un raisonnement insuffisamment philosophique qui nous donne aujourd'hui cette phrase sur le caractère "exorbitant" d'une "minorité" imposant sa volonté au Gouvernement.
C'est pourquoi je vous propose un texte de philosophe, ici :
http://www.memorialdelashoah.org/a_actus/getDetailsAction.do?actuId=117Vous allez voir, sur les deux derniers paragraphes, comment s'articule la défense du thème de l'unicité de la Shoah, et ensuite, comment la Shoah concerne toute l'Humanité.
Espérant n'avoir pas soulevé mille nouveaux malentendus, je vous souhaite une bonne soirée.
Sylvain
...
Si nous parlons de la Shoah, par contre, je trouve dérangeant de répondre aussitôt : "La Shoah, oui, d'accord, mais n'oublions pas la traite des Noirs". Ne pas laisser la mémoire de la Shoah opérer pour elle-même, lui refuser son unicité, c'est cela, que j'appelle négationnisme. ...
Attention j'arrive au milieu du fil ... sans trop de précautions.
Vous ne confondez pas négationnisme et relativisme ? Attention je ne prête ni connotation positive ni négative au relativisme ...
Historiquement, vouloir faire disparaître un peuple, c'est bien plus vieux que la shoah. Ce qui est "nouveau", c'est les avancées technologiques, bureaucratiques, cientifiques mises en oeuvre ... et donc l'étendue.
Comparer n'est pas nier. Peut-être faudrait-il parler, pour Dieudonné et consors, de "comparationistes ..."
et donc ça justifie, une appellation particulière, un traitement, un jugement différent, des condamnations plus grave ?
qu'importe si c'est à la machette, où à coup de gaz, qu'importe le nombre,la stratégie, le but, la finalité !!!
il est inoble, odieux, gerbant de toujours voir le crime nazi, comme le mal absolu ! ce n'est rendre service ni au victime de la Shoa, ni à aucune autre victime d'exaction, d'extermination, d'esclavagisme,.... et j'en passe, que de marquer une différence dans nos esprits.
Comme si l'inaténiable, le summum de la barbarie, le grand malin, le diable c'est du passé, au pire il y a eu et il y a des diablotins !
Non ne pas mettre sur le même plan la Shoa, l'esclavage, est toutes ses horreurs qui font notre histoire est une grave erreur.
j'aurai préféré lire " certains défenseurs de la cause juifs sont plus vigilants, que certains défenseurs de la cause noirs", je sais c'est moins racoleur, mais peut-être que j'aurai regardé cette émission dans ses conditions .
Je lui préfère (si je puis dire), le terme de "génocide", qui présente l'avantage (le terme, pas le génocide) de ne pas oublier tous les groupes humains qui on été victimes de massacres de masse. Et surtout de ne pas impliquer une hiérarchie victimaire qui empoisonne tous les débats.
ah c'est qu'est ce que je voulais dire !
Car du point de vue des victimes, bien sûr, tout le monde est égal.
Du point de vue des bourreaux, par contre, le projet nazi marque une première dans l'histoire. Les indiens d'Amérique, par exemple, il y a une "raison" pour les faire disparaître : ils sont sur le territoire, d'autres gens veulent le territoire, ils font le ménage. (C'est atroce bien sûr, du point de vue des victimes. Mais du point de vue du projet, c'est la bête logique coloniale, impérialiste, appelez ça comme vous voulez.)
Tandis que les nazis... Ils veulent effacer pour rien. Au seul titre de leur délire. Il y a là un basculement de toute l'espèce humaine, un avant-après.
Donc les "comparationnistes" (oui le terme est bon) commencent hélas déjà de nier quelque chose, en voulant comparer le Mal Radical. Il nient la radicalité, justement. Et ce n'est pas parce que ce sont les Juifs qui en ont été victimes, que c'est radical. Dire cela, voudrait dire qu'on accorde plus d'importance à un Juif, qu'à un Noir, un Indien... Il y a peut-être des gens qui pensent comme cela, mais ces gens-là font partie du problème.
Non, c'est le Mal Radical, celui qui plonge toute l'espèce humaine dans le néant, parce que c'est au-delà du crime. Au-delà du crime = tuer des gens, et en plus programmer l'effacement même du crime, du nom des victimes, des moyens avec lesquels on les a tués, de tout. La quête éperdue de néant.
Vous pouvez tuer des millions et des millions de personnes, s'il n'y a pas dans votre projet l'effacement des traces, vous n'atteignez pas le Mal Radical. Ah oui, il faut aussi qu'il n'y ait pas de raison. Dans le cas des Indiens, il y a une raison : voler la terre. Dans le cas de la traite des Noirs, il y a une raison : les faire travailler dans des champs de coton. Dans le cas des Juifs, il n'y a pas de raison.
Maintenant, si plus personne ne veut examiner les actes des bourreaux, et se contenter de pleurer sur les victimes, alors on risque vraiment de ne rien apprendre. Du point de vue de la souffrance, évidemment que tout se vaut ! Mais la souffrance est bête, elle n'est d'aucun enseignement.
Mais je parle pour rien. Je sais bien que c'est foutu, pour la mémoire de la Shoah. Il y a eu un recul incroyable, ces dernières années. Au motif que l'Etat d'Israël se comporte mal (et c'est vrai qu'il se comporte mal), plus personne ne veut examiner le Mal Radical. Le mal est redevenu relatif, à la souffrance des uns et des autres, au nombre de morts, à tout ce qui ne nous apprend rien. C'est dégueulasse.
Le plus drôle, c'est que tous les gens qui disent : "On en a trop fait sur la Shoah, on connaît, la Shoah, c'est bon, ça y est, on est au courant" - tous ces gens en réalité ne connaissent pas la Shoah. Ils n'ont pas expérimenté une seule seconde, physiquement, et jusqu'au fond de leur être, la Shoah.
Personnellement, cette sensation physique m'a été offerte par le film de Claude Lanzmann, lorsqu'il est passé une nuit en continu à la télévision et que j'ai décidé de ne pas dormir et de le regarder. Lorsque le jour s'est levé, je n'étais plus le même. Je suis sorti dans la rue, et j'ai eu le sentiment de tout scanneriser, les gens, les immeubles, tout le réel. J'ai commencé de comprendre que la Shoah n'était pas "seulement" un génocide, mais quelque chose qui a fait pivoter sur son socle la définition que l'être humain se donne de lui-même, et que cela est encore en train d'agir, au présent;
Depuis, je rencontre tellement de gens qui me disent ne même pas vouloir le voir, ce film... C'est exactement comme de perdre un enfant : si on ne l'a pas vécu, on ne peut pas savoir ce que c'est. On croit qu'on peut se le figurer, mais on ne sait pas. Eh bien, si l'on n'a pas passé neuf heures en continu devant le film de Lanzmann, on croit savoir, on pérore, on compare, on dit et les Noirs, et les Kurdes, et les Indiens, mais on ne sait rien.
Oui, du point de vue de la victime, c'est la même chose...
Quant aux persécuteurs, on est en face de cas cliniques... il y en a un certain nombre et ils sont identifiables. (NB: les cas cliniques de masses existent malheureusement bel et bien)
Quant à la hiérarchie clinique du délire, je pense qu'elle dépend de la dangerosité...
Vouloir quelque chose qui ne nous appartient pas au point de tuer autrui n'est pas rationnel... et je trouve un peu léger de dire qu'il y a une "raison" à l'éradication des Indiens: Juste parce qu'on a déjà vu ce type de folie n'en fait pas moins un cas clinique; ça n'est pas rationnel, même si ça arrive
Tout comme pour la personne qui hait a toujours une raison, que vous ne comprenez peut-être pas, mais ils ont une raison -qui ne tient pas la route et relève de la psychiatrie- mais il est faux de dire qu'ils n'ont pas de raison; ça légitime les autres crimes et cela fait d'eux des monstres et non des êtres humains...
Or ils font aussi partie de l'Humanité. Et c'est en étudiant toutes ses composantes que l'on pourrait peut-être un jour faire quelque chose...
Il faut étudier cela de tous les points de vue.
Mais dire qu'on ne peut pas les comprendre est faux. Je pense que vous le savez, au fond...
Quand au fait que les nazis aient souhaité à la fois faire disparaître les juifs, mais aussi faire "disparaître leur disparition", là encore, c'est un développement de pensée cohérent mais historiquement faux : c'est la perspective de perdre la guerre qui leur a fait commencer le travail de "maquillage", ce n'était pas, sauf erreur de ma part, dans le projet d'origine.
Je trouve en fait que vous définissez la shoah comme une sorte d’évènement surnaturel, quasi religieux, et donc de ce fait unique et échappant au reste de l'histoire. C'est effectivement une notion que je ne partage pas, et c'est je pense cette notion qui créé ces clivages absurdes entre les "mémoires".
Il me semble au contraire important de garder à l'esprit que les nazis ne sont pas arrivés dans des soucoupes volantes pour faire disparaître les juifs, que tout cela est inscrit dans une histoire en marche, avant, après, pendant d'autres évènements. C'est aussi ce qui me dérange dans cette notion d’évènement unique, singulier et indépassable" : je ne vois pas en quoi il ne pourrait pas se reproduire, sous une forme ou une autre, les ingrédients (qui ne sont malheureusement rien d'autre que l'humanité), sont toujours tous là. Sanctifier une évènement ne permet pas de l'isoler dans une chambre stérile.
edit : je redis des choses justement dites par Bill Hicks au dessus.
http://www.google.fr/search?sourceid=chrome&ie=UTF-8&q=comparationnistes
Mais sur ce terrain on peu aussi dire que le régime nazi à agi de façon pragmatique : Premièrement parce que désigner un bouc-émissaire à la crise économique de l'époque c'était probablement la meilleure stratégie pour remporter les élections, et parce que confisquer les biens des juifs était très rentable d'autant qu'étant dispersés et pas organisés pour lutter il n'y a eu presque aucune résistance.
A mes yeux, le "niveau" de barbarie se jauge plus au degré systématique de la chose, à l'intensité avec la quelle l'acte est commis et aux moyens plus tout un tas de facteurs aggravants dépendant des circonstances (profit géneré, dénigrement, préméditation et planification de la mise en oeuvre, discrétion etc...)
Ce qui veut dire, là encore stricto sensu, que cette dénomination n'inclue que les victimes juives de cette abomination, et ne concerne pas tous les autres groupes qui ont été éradiqués, comme les tziganes, les homosexuels, les Slaves, les communistes, les pacifistes, les handicapés, etc. (12 millions de morts, excusez du peu).
Ce n'est pas moi qui fait cette distinction, ce sont certains juifs qui estiment (à tort selon moi) que la "Shoah" revêt un caractère tellement spécifique qu'il faut la désigner par un terme ad hoc (cf. les réactions de certains d'entre eux qui se sont opposés même à la qualification de génocide pour les Arméniens ou les Rwandais).
Donc, et c'est ma démonstration, si on ne veut pas tomber dans le piège de la hiérarchisation victimaire, je propose de parler plutôt de génocide, voire d'holocauste.
Pour le reste, je ne partage en rien votre analyse. Quand on massacre une population, peu importe la raison, ou l'absence de raison. Il n'y a pas de "bon" massacre ou de massacre justifié. Et là, pardon, mais tout votre message consiste à hiérarchiser les massacres et se retourne contre vous : commencez à en apprendre un peu plus sur les Kurdes et les indiens d'Amérique, vous verrez qu'ils ont été les victimes de bien autre chose que de "simples" convoitises territoriales.
Prétendre, comme vous le faites, que le projet d'extermination nazi était juste la manifestation du "Mal Radical" est une impasse intellectuelle. C'est une position qui a pour principe d'interdire d'emblée toute réflexion sur les causes de cet événement, ses ressorts profonds. C'est pour moi la pire des attitudes. Que vous le vouliez ou non, les nazis étaient des hommes. C'est un état de fait qui rajoute à l'horreur (car si nous avions affaire au "Mal", comment s'étonner qu'il fasse ce qu'il sait faire ?).
Voir le film de Lanzmann est une chose, mais ça ne peut pas en aucun cas suffire pour "savoir".
Pour parler de ma propre expérience (parce que l'on est là un peu dans le registre du ressenti de l'horreur, intimement), je me suis intéressée à la Shoah, mais en fait assez tôt, et j'ai lu des textes dessus assez tôt également. En fait, l'image des camps (pas tout de suite des camps d'extermination) a toujours été assez présente dans mon esprit, et - pour ça peut-être ? - relativement supportable (il ne s'agit pas ici de dire que la Shoah est supportable mais plutôt de dire que je ne la considérais pas forcément comme le Mal Radical que vous décrivez).
En fait c'est en passant par le biais du génocide rwandais que l'horreur de la Shoah m'est apparu. Le Rwanda, j'étais née à l'époque, mais je n'ai rien compris et la découverte de l'horreur qui s'était passée, de l'aspect délibéré, organisé (caché derrière l'image d'un massacre artisanal à coup de machettes), alors que je ne soupçonnais rien a été le grand choc. Et en y réfléchissant, la Shoah, que je connaissais déjà, était la même chose.
Je suis d'accord qu'il y a une nuance dans le génocide qui n'existe pas dans les autres massacres. C'est ce qui pousse les états à se lancer dans la sémantique du massacre à chaque conflit : génocide, ou épuration ethnique ?
Comme le dit Primo Levi, la différence entre le génocide et les autres massacres, c'est que lors d'un génocide, on envoie également le nouveau né et le moribond aux chambres à gaz.
Les autres massacreurs, qui sont des gens pragmatiques, savent qu'un nouveau né peut se faire assimiler par une autre culture (c'est ce que faisait Gengis Khan, épargnant les mômes plus petits qu'une roue de chariot), et qu'il est inutile de se fatiguer à envoyer dans des wagons des mourants qui n'en ont pas pour longtemps.
De même, quand on épure, la demande principale et de faire débarrasser le plancher à certaines personnes ; on ne va pas systématiquement leur barrer la route pour être sûr qu'il n'en reste aucun.
La systématisation de l'extermination à ces deux extrêmes révèle quelque chose de plus dans l'idéologie.
Curieusement, quand on remonte le fil des idéologies antisémites and antitutsies qui ont mené aux génocides des juifs (et des tziganes) et des tutsis, on arrive à la même source : à savoir aux théories du racisme scientifique du dix-neuvième siècle.
Alors que la xénophobie existe depuis les débuts de l'histoire, il a fallu le dix-neuvième siècle pour inventer une théorie postulant une différence entre les hommes telle qu'elle justifie une extermination systématique allant du nouveau-né à celui qui est en train de mourir par lui-même.
Une idéologie étrange née des rêveries des romantiques sur l'âme des peuples et l'idée aristocratique du sang et de la certitude des bons bourgeois positivistes que certainement tout cela pouvait s'expliquer par la science (les différentes races d'hommes, par leurs caractéristiques physiques, la criminalité, par la forme du crâne).
Drôle d'idéologie hybride née de l'idée de réaction et de progrès, cherchant à plaquer sur des préjugés les certitudes de la science infaillible telle qu'elle était conçue alors.
Le génocide des Juifs vient d'une paranoïa intense sur les sémites (les fils de Sem), qualifiés d'asiates, de non-humans.
Le génocide des tutsis vient d'un retour de haine contre les chamites (les fils de Cham - belles théories scientifiques basées sur les noms des fils de Noé !), venus d'ailleurs et opposés aux braves bantous hutus.
Et d'ailleurs, d'ailleurs, puisqu'on en parle, la colonisation aussi est liée à cette idéologie, puisque, miracle, le racisme scientifique ("ces gens-là ne sont pas aussi évolués que nous") permettait parfaitement de justifier l'occupation de territoires appartenant à d'autres, alors qu'on se réclamait de la démocratie et du progrès.
On voit ça dans certaines chroniques ici : celle d'Alain Korkos sur la représentation des noirs, celle d'Anne-Sophie sur le mot nègre : c'est au 19è que l'on voit en fait les images, les définitions qui nous hérissent le plus, en un mot les plus racistes.
Fraternité en fait des noirs colonisés et des juifs déportés au nom de la même idéologie sous-jacente, même si le crime n'a pas été le même.
C'est assez curieux en fait de penser que c'est nos ancêtres directs, nos voisins dans l'histoire, qui ont inventé, certes à des degrés divers et avec une conviction diverse, l'idéologie qui nous paraît aujourd'hui la plus innommable, et ont finalement mené au type de crime qui nous paraît aujourd'hui le plus représenter le mal absolu.
Et je dois vous avouer que cela contrarie un peu mon esprit fortement relativiste, mais qu'il me semble bien que le racisme scientifique et les crimes auxquels il a mené directement sont très exactement le pire de l'Histoire.
Le génocide des tutsis vient d'un retour de haine contre les chamites (les fils de Cham - belles théories scientifiques basées sur les noms des fils de Noé !), venus d'ailleurs et opposés aux braves bantous hutus.
j'ai l'impression que les arguments "du mal radical" sont les mêmes que ceux qui ont mené au crime.
Les bouc-émissaires montrés comme différents, d'ailleurs, dangereux, pas comme nous, vils, perfides, infiltrés, maléfiques, ça reposent sur une grande mystification de la réalité.
Ont aperçoit approximativement le même schémas dans l'analyse faite en générale du nazisme, des êtres fou, pas humains, diabolique, qui rendrait fascinante cette inhumanité.
Nous sommes tous capables d'avoir ce monstre en chacun de nous, c'est le ressort qu'utilise les manipulateurs, les conspirationnistes, les fascistes, certains politiques.
C'est pourquoi ce contre quoi il faut lutter c'est cette vision du mal radical, nous en sommes tous potentiellement les victimes ou les bourreaux .
Il est assez facile de construire des ennemies, et pour facilité la tache, on glisse vers l'esotérisme pour se déculpabiliser, on les identifient comme non humain, inférieur, ou supérieur.
Qui ne c'est jamais dit au sujet d'un violeur, ou d'un pédophile, ...., ils n'est pas humain, il mérite pas de vivre c'est un monstre !!! Voilà comment on arrive facilement vers la peine de mort !
Alors qu'il serait plus sage de se dire ces Hommes sont fou, ils sont comme nous, mais ils sont déviants !
Je peux dévier moi aussi, quelques chose les a amené à agir ainsi, quelque chose qu'il faut identifier, quelque chose dans son environnement et donc le mien est la cause de cette folie.
Ce n'est pas le mal radical, mais le mal qui est en chacun de nous, une graine présente en chacun. Elle n'est pas stérile, elle a juste besoin du bon terreau.
Ce terreau on le voit tous les jours, les barbues qui font sauter des tours, les Chinois qui volent notre savoir faire, les arabes casseurs, dealer, voleurs, avant c'était les Africains cannibales, les Romanos voleurs de poules et mangeurs de nouveaux né, .... la liste est longue et n'a rien de rationnelle.
La peur de l'autre est sans cesse exploité, mais l'autre c'est nous.
Le mal radical, c'est le monstre qui se caché dans les contes de fées de notre enfance, le monstre sous notre lit, mais aujourd'hui nous sommes adultes et nous n'avons plus besoin de transfert, nous sommes suffisamment grand pour faire face à l'Homme. Pas besoin de mythe, de religion, de grand méchant loup, de Dieu, pour faire le mal, comme le bien.
Justement je ne postule pas l'autre comme radicalement différent, ni le rêveur romantique, ni le bourgeois positiviste, ni même le nazi et ses lubies, toutes néfastes qu'ont pu être les idées nées de ces personnes.
Justement, ce qui me paraît assez incroyable, c'est l'écart entre l'humanité des bourreaux et le mal qui en découle.
Les nazis, vus d'entre haut, c'est un groupe de névrosés, racistes par paranoïa, avec chacun leurs propres objectifs et leur propres agendas, se bouffant le nez pour obtenir les faveurs et l'assentiment d'un gringalet dont on ne sait pas s'il les a monté les uns contre le autres par génie de la manipulation ou par manque d'organisation.
(que l'on ne croie pas que qualifier les nazis de névrosés ou de paranos, pour moi, ce soit les postuler autres... Je crois profondément à l'idée selon laquelle chacun a un peu de névrose, ou de paranoïa, ou de dépression, et que celui qui n'en aurait pas serait la vraie personne anormale)
Vu d'en bas, c'est des camps, des trains, des chambres à gaz, des millions de morts en guerre, des millions de vies broyées et parties en fumée dans les camps, des millions d'individus, des malades, des bourgeois, des pauvres, des fous, des nouveaux-nés, des poètes, envoyés à la mort de façon industrielle.
J'ai vraiment du mal à faire le lien entre la banalité des individus et l'horreur sans nom qui découle d'eux.
Comme quoi postuler le mal radical ou le pire n'est pas forcément croire au méchant radical.
Je ne suis pas d'accord non plus avec l'idée de "la graine que nous portons tous en nous" ; pas pour dire qu'il y a des méchants en soi, mais parce que, fort heureusement, il faut tout de même un sacré conditionnement pour arriver à certaines choses... Le nazisme est une cristallisation de plein d'éléments disparates, les nazis n'auraient pas pu exister sans le romantisme, sans le positivisme, sans l'ésotérisme, sans les théories du complot, autant de choses qui ne sont pourtant pas nazies en soi.
Autant dire qu'il y a peu de chances que cela se reproduise à l'identique, mais on peut toujours craindre une cristallisation différente, chez d'autres humains, produisant finalement des effets aussi néfastes.
Comme je le disais plus haut, là où mon esprit relativiste se confond, c'est quand je me dis que le racisme scientifique semble être un ingrédient indispensable à ce type de mal. Est-ce le seul ? Je ne sais pas.
Les fascistes et les gauchistes devront bien, un jour ou l'autre, accepter que la culture doit être apolitique, et doit être considerée comme telle. Se priver de la beauté (d'un texte en l'occurence) par puritanisme et par peur, c'est finalement d'inspiration très religieuse. Et que je saches, commémorer Celine ne va pas faire renaître le IIIème Reich de ses cendres. Rien n'empêche, par ailleurs, d'accompagner ces commémorations d'explications sur les idées et les thèses de cet écrivain, ce qui peut contribuer à enrichir la culture historique du peuple français. Mais je suppose que le peuple est trop bête et que cacher sous le tapis est encore le seul moyen d'éviter toute haine raciale à vos yeux, n'est-ce pas ? C'est ce que l'on ressens en tout cas lorsque l'on est confronté au type de message que vous avez écrit.
P.S.: Quand à évoquer Alain Soral pour attaquer l'auteur de la newsletter, je dois dire que c'est une technique que je ne comprend et ne cautionne vraiment pas. Alain Soral est un homme, ce sont ses idées et non son être qui doivent être combattus. Je veux dire, c'est déloyal et dégradant, c'est un peu comme si je vous traitais de suppot de JM Le Pen, ça n'a pas le moindre sens... Cessez donc les attaques à l'égard de personnes (qui sont là encore des méthodes fascisantes à mes yeux), et tâchez plutôt de réflechir à de véritable arguments.
Je n'utilisais pas les mots "Alain Soral" comme une insulte. Je disais - je dis encore - que la phrase de Daniel Schneidermann épouse la pensée d'Alain Soral, à son corps défendant.
Concernant Céline, je ne suis pas d'accord avec vous, mais c'est un peu normal. Il me semble que la République ne doit pas commémorer celui qui lui crachait à la gueule. Voyez ? Ce n'est pas à la République de dire "Céline, c'est bien." Or c'est le sens d'une commémoration.
Enfin, vous m'invitez à "réfléchir". Mais ne voyez-vous pas que votre message même est le symptôme d'un manque de réflexion, d'une lecture trop rapide, voire d'une bêtise à manger du foin ? Vous m'invitez à chercher des "arguments", alors que j'ai posé un argument massif, auquel vous êtes incapable de répondre. Cet argument, c'est : la spécificité de la Shoah. Intellectuellement, ça vous dépasse peut-être, mais : on-ne-compare-pas-la-Shoah. La comparer, parler de la traite des Noirs dans la même phrase, c'est, déjà, faire oeuvre de négationnisme. C'est un argument fort, que je vous propose là.
Mais rassurez-vous : je ne l'ai pas inventé. La mémoire de la Shoah est un genre philosophique à part entière.Lisez quelques livres, et on se réécrit, d'accord ?
Sur Alain Soral, je sens que vous allez bien rire de moi en lisant cela, mais je ne connais pas toute son oeuvre ! Et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas. Et quand bien même, j'estime et estimerais toujours qu'on ne peut pas se contenter de lancer des arguments que seul soi ou quelques-uns sont capables de comprendre. Vous voyez ce que je veux dire ? Après c'est un avis très personnel, mais pas uniquement car en communication c'est une des choses que l'on apprend: se faire comprendre des autres. Se contenter de dire "on dirait du Alain Soral", ça me semble incomplet au point de passer pour une insulte.
Sur le dernier point, je trouve que vous retombez dans ce qui vous a été reproché plus haut, et ne vois pas en quoi les différences qu'il y a entre une extermination industrielle de population civiles et l'esclavage changent quoi que ce soit dans ce débat. Si Celine avait écrit des pamphlets pro-traite des noirs, et qu'il avait ouvertement participé à faire émerger ou consolider l'esclavage, cela aurait-il changé quoi que ce soit au débat ? Certes, dans la traite des noirs la volonté de tuer était certainement moins systematique, mais passé un certain niveau d'horreur et d'immoralité, la comparaison n'a plus de sens. C'est certainement là dessus qu'il y a désaccord, mais pas uniquement avec moi je pense.
Merci pour votre message plus posé. Sur le fond, j'ai essayé de répondre à Annie, un peu plus haut. Et je me rends compte que cela répond (ou pense répondre) à ce que vous dites sur la "comparaison qui n'a plus de sens". En tout cas vous ne pourrez pas m'accuser de ne pas chercher des arguments :)
Par ailleurs, concernant la comparaison entre Shoah et traite des noirs, elle est significative. Vous ne reconnaissez pas, aux noirs, un aspect intemporel à leur passé de victime, alors que vous renvidiquez l'intemporalité de la victimité des juifs (victimité ou victimité potentielle). C'est incohérent, à la limite il faut choisir. Certains, dont je ne partage pas les idées, pensent qu'un peuple peut éternellement revendiquer une victimité liée à un évènement historique passé, que ce soient les noirs, les juifs (peu importe après tout) ou en tout cas revendiquer un risque de victimité au regard de ce qu'on vécu leurs ancêtres. D'autres pensent l'inverse. Au moins, dans les deux cas c'est cohérent. Mais considérer que les juifs doivent être surprotégés au nom de la shoah alors que les noirs devraient juste bénéficier d'un petit coup de pouce face à de 'mineures" discriminations au temps présent, c'est assez bancal je trouve. D'autant que les discriminations du présent, que subissent certaines personnes de couleur noire, peuvent très bien être héritées du passé (rappelez-vous les propos de Mr Guerlain...).
Jusque là les commémorations ne concernaient que des hommes à la moralité dite irréprochable. Tous les autres, y compris ceux ayant produit quelques grandes choses au cours d'une vie nettement moins glorieuse, étaient plus ou moins occultés. Peut-être est-ce une volonté du courant sarkoziste de vouloir commémorer également ces derniers (après tout pourquoi pas), mais alors il fallait peut-être revoir un peu le dispositif... On ne peut pas dégrader nos critères tout en conservant les mêmes discours...
Comme je comprends le combat sur la traite des noirs, et y souscrit en tant qu'humain, comme bien d'autres combats d'ailleurs.
Pour moi, le soucis; c'est que face à un crime contre l'Humanité, il faudrait souligner et encourager le combat et la réaction légitime de l'humanité toute entière... or dans le cas de la Shoah, ce combat semble avoir été confisqué par ce qui ressemble à un lobby juif...
Mais non, la Shoah est un crime contre l'Humanité, contre TOUS LES HUMAINS que nous sommes.
Juifs, noirs, indiens, blancs, homosexuel, femmes, etc... nous sommes avant tout HUMAIN...
Qu'un groupe de détraqués essayent de dire le contraire, c'est déjà suffisant, pas la peine de riposter en semblant leur donner raison en se conformant à la catégorie établie par leur cerveau malade...
Or quand le "groupe" qui devrait rester indivisible de l'humanité tout entière accapare la riposte, elle renforce l'idée que oui, les juifs, les noirs, les homosexuels, c'est un peu à part des humains!
Quand il y a crime contre l'humanité, il faut ABSOLUMENT encourager avant tout l'humanité tout entière à riposter en bloc -pas en groupe séparé!! C'est salutaire; or en ce qui concerne la Shoah, je déplore que l'on ne donne toujours la parole qu'à des juifs avant tout! Noooooon! erreur!
D'où la remarque sur "les noirs plus vigilants" complètement contre-producteur au long terme...
Et c'est pour cela que le racisme (j'inclue évidemment l'antisémisme et autres -isme, -phobiques, etc...) et son pouvoir qui sépare les gens en catégorie (du coup bien plus malléables) a encore de très, très beaux jours!
Un humain est bafoué et c'est toute l'humanité toute entière dans sa diversité qui doit réagir.
Il ne faut pas accaparer/confisquer le combat en voulant toujours crier plus fort qu'autrui... il faut absolument laisser de la place pour qu'on entende (surtout?) la voix de l'humain non discriminé, mais pourtant bel et bien outré et insulté au non de l'humanité par tel ou tel esprit malade...
Or sur la Shoah, on semble réagit "communautairement" et on semble donc se conformer à l'esprit malade lui donnant presque une certaine légitimité, décourageant petit à petit autrui à réagir... il n'est jamais bon de créer des frustrations car qui sait, à la longue, à force de ne pas laisser la parole à tout humain outré, on risquerait de dévier sa réaction légitime au point qu'il en veuille à ceux qui ne le laissent pas s'indigner parce qu'ils ont confisqué la parole de l'indignation au "profit" d'un groupe qui, je le répète, pour moi, n'existe pas face à l'Humanité indivisible qui devrait, au moins face à ses questions, toujours prévaloir.
Cela me dérange qu'il y ait des associations comme le CRIF ou le CRAN qui se cantonnent à la définition donné par le persécuteur malade...
Je crois que ça porte d'ailleurs un nom en psychiatrie... C'est entrer dans la psychose du malade que de ne pas lui prouver par une contestation humaine unie dans sa diversité qu'il y a un gros problème dans la construction que son esprit malade a fomenté...
Que les humains se réunissent et combattent ensemble et qu'il y ait une commission qui s'occupe de cela (les droits de l'homme...? moi, j'dis ça, j'dis rien...); ne laissons pas cela à ce qui ne devrait être que des groupuscules, sinon on n'en sortira jamais.
L'humain sincèrement outré par ces crimes contre l'Humanité se fatiguera de ne pouvoir exprimer et faire entendre son dégoût si un groupe chaparde le haut parleur et crie plus fort que tout type d'humain sous prétexte de faire partie du groupe directement persécuté...
Il internalise la construction de l'esprit dérangé mais surtout il décourage la réplique nécessaire de l'humanité toute entière, dont on devrait souligner l'indivisible: juif, noir, homosexuel, blanc, etc... sont au mieux des détails devant notre indiscutable humanité...
Nous sommes TOUS humains et c'est en réaffirmant avant tout ce principe essentiel, que nous pourrions prévenir la dégradation contagieuse et les vues biaisées par l'étriquement simpliste et/ou psychotique de tous ces -isme/-phobique/etc...
Vous l'aurez compris, je conchie cette notion de communauté qu'on a implanté sournoisement dans notre république
Alors entendre quelqu'un comme Mr Klarsfeld mettre autant d'énergie et d'intelligence dans une lutte pour sauver l'humanité et ne pas se rendre compte de l'outrage similaire fait également à l'humanité en ce qui concerne la traite des noirs et balayer cela un peu de façon "ben, bof, à eux de faire le boulot" ça me rend triste et il m'est difficile de ne pas me dire que la maladie insidieuse du persécuteur n'a pas fragilisé et endommagé le cerveau du malheureux persécuté au point de ne pas voir qu'il s'agit d'un même problème... le problème d'un cerveau malade et non d'un problème juif, noir ou z...
J'ai trouvé Daniel et Dan très bons, M. Klarsfeld fidèle à lui-même et la chanson de la Parisienne libérée tout à fait bien et n'ayant au surcroit pas besoin d'une explication de texte dirigée..
Par ailleurs et pour une fois je serais d'accord avec la phrase citée du philosophe producteur de "répliques" d'autant que la fréquence des annulations de réunions type normale sup et de commémorations ne doit pas déplaire à certaine candidate fraichement déclarée à la péstilentielle française..
Que pensez vous, alors, de la commémoration du 14 juillet par la république, vis à vis du statut des femmes que cette révolution à maintenu sous la tutelle des hommes...
Patatras : on a juste un type qui s'est battu toute sa vie pour une cause (me semble-t-il) assez légitime, qui dit aimer l'œuvre romanesque de Céline, qui dit être satisfait qu'il soit édité, et même dans la Pléiade, mais qui se permet juste de faire remarquer qu'un homme qui a écrit "Bagatelle pour un massacre" et s'est battu pour le faire éditer sous l'Occupation n'est pas forcément digne d'être célébré par la République.
Merde ! Et en plus il est calme, et entend parfaitement qu'on puisse ne pas être d'accord ! Bref, l'anti-Finkelkraut, quoi !
Quant à son opinion sur l'affaire Guerlain, on peut trouver ça un peu... léger. On peut.
Lorsque Mr Klarsfeld énonce cela, puis raconte qu'il est allé se battre contre la police allemande afin d'aider des tziganes massacrés et qu'il est prend fait et cause pour les arméniens, je pose alors la question : pourquoi n'a t-il pas réagi aux propos de Guerlain ?
Je le trouve un peu dur avec le CRAN et la communauté noire.
Il se bat pour la cause juive, les victimes du nazisme tel que les Tziganes (parce que je pense - et c'est extrêmement louable - que si il est allé en Allemagne en 91 ou 92, c'est surtout à cause de la réminiscence de leur passage aux côtés des juifs dans les camps), les Arméniens (massacrés en 1915 par les Turcs), mais ne réagit pas aux propos de Guerlain et fustige la communauté noire et le CRAN pour sa lente réaction.
C'est dommage...
Et effectivement, je suis d'accord avec Gio, Klarsfeld n'a aucun argument pour dénoncer la célébration du cinquantenaire de la mort de Céline.
Peut-on changer le texte du "recueil des célébrations nationales" ? Peut-on y glisser "Célébrons l'homme de lettre qu'était Céline" ?
Parce que finalement, Klarsfled est monté au créneau sur une question de terminologie, comme c'est dit au début de l'émission (je n'ai plus les termes exacts) : célébration de l'homme, de l'oeuvre; de ses principes,.... Remplaçons les virgules par des "ou" et n'en parlons plus !!!
-Et vous monsieur, vous avez parlé, avec ce qui me semble la voix de la sagesse!
Nous sommes trop proches dans le temps pour faire fi de l'horreur, pour la négliger! Alors pas d'autodafé, pas d'interdit, mais pas de couronne non plus ... il faudra comme vous le dites si bien attendre un siècle ou deux , pour qu'avec le temps "Hitler et le nazisme" se transforment en croquemitaine et pour qu'on puisse ne percevoir dans l'engagement de l'homme qu'une péripétie face à l'œuvre .
merci pour votre leçon de savoir vivre
Il ce dit solidaire des autres victimes de la shoah, autres que juifs, mais son combat s arrete la ?!
Sur le debat en lui meme, pourquoi personne n est sur le plateau pour defendre la presense de Celine ?! Les mauvais esprits apres diront encore que c est un debat entre 3 juifs.
A moins que cela ne soit dû à l'absence de question pertinente.
A part à la fin, la mise au point à propos de la SNCF, il y avait un peu de contenu, mais bon, plus rien à voir avec le débat sur Céline.
Oui j'avoue un énorme malaise devant cette émission et devant les propos de Serge Klarsfeld.
PS : À propos de Céline la France célèbre aussi les 50 ans de la mort de Blaise Cendrars, un autre auteur antisémite ? Mais que fait Serge Klarsfeld !
"il faut, par ces temps de désordre et de bourrage de crâne, traverser [la France] en chemin de fer de bout en bout pour comprendre que malgré le malheur des temps et les menaces de dictature d’un gouvernement de Front populaire, ce verger n’est pas encore entre les mains des Juifs…"
Blaise Cendrars
Candidat à rien
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/merci%20papa%20merci%20maman
En tout cas ça colle bien.
mais preums quand même!