Les masques de ma belle-soeur et la casquette du préfet
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Commentaires préférés des abonnés
Salut les confinés d’@si… C’est Sibeth !
Mon petit doigt me dit qu’on parle de moi…
Bon, j’espère quand même que vous profitez bien de l’aube qui se lève et des cerisiers japonais qui fleurissent…
Oui, j’avoue, j’ai pompé un peu sur Leïla Slimani (...)
Puisque l'on en est à filer les exemples familiaux.
Mon fils de 11 ans, alors qu'on nous parlait de "grippette", affirmait la gravité du virus et exprimait sa peur, au seul motif que le médecin chinois qui l'avait découvert en était mort à l'âge de 36(...)
"Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat", comme dit un poète castillan.
Ceci pour dire que les développements qui vont suivre sont marqués, par avance, du sceau du dérisoire, du futile et de l'inapproprié.
Ces prémisses étant posées(...)
Derniers commentaires
Con-finement qu''ils disaient ?
ces branleurs de défaitistes (Pénicaud) d'artisans et PME du bâtiment enfin rappelés à la raison - non mais !
https://www.capeb.fr/actualites/chantiers-reprise-limitee-sous-conditions?c=49
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Enfin... un journal d'un confiné bien ancré dans le réel !
(Allergiques à l'humour belge s'abstenir).
Menace détectée en cliquant sur votre lien: "Yuval Noah Harari, dans un intéressant texte "
https://www.revolutionpermanente.fr/Les-connards-qui-nous-gouvernent
NB. En philosophie morale, la position « conséquentialiste », comme son nom l’indique, juge des choix moraux selon leurs conséquences : si, par exemple, il faut sacrifier une vie pour en sauver cinq, la balance nette des conséquences y trouve son compte. La position opposée, dite « déontique », juge non selon les conséquences mais selon des principes : ici par exemple, le caractère sacré en principe d’une vie singulière. La philosophie conséquentialiste est donc une philosophie du sacrifice, alors que la philosophie déontique rejette catégoriquement la logique sacrificielle.
EN CLAIR, CELA SIGNIFIE QUE MACRON, EN NE FAISANT RIEN, A CHOISI LA CONSEQUENTIALISTE = PLUS IL Y A DE CONTAMINéS, PLUS LES GENS S'IMMUNISENT LES UNS LES AUTRES -mais cela reste à prouver- ET TANT PIS POUR LES NOMBREUX MORTS..!!!
"QUE SIMPLE EST LE BONHEUR QUAND ON EN EST POURVU " Ester Granek
Mais en janvier, elle a acheté des masques.
Ouais ben heureusement que tout le monde n'a pas fait ça, on serait aujourd'hui dans un chaos incommensurable !!!
Bon, ok, c'est déjà un peu le cas, mais raison de plus...
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Ah le bon vieux temps !!
https://www.facebook.com/espritsliberes/videos/1947221738881371/?t=9
Ah, le bon vieux temps !!
https://www.facebook.com/espritsliberes/videos/1947221738881371/?t=9
A propos de mesures prophylactiques, j'ai reçu , ce matin, un conseil de santé qui me paraît excellent .
Il faut nettoyer votre écran TV avec un gel hydro-alcoolique . Immédiatement, certaines chaînes :
LCI, C NEWS, et bfm disparaissent et sont éliminées .
ça permet également de faire disparaître certains visages. J'ai testé j'ai pu ainsi nettoyé,JM Apathie, Ch.Barbier , Y.Calvi.
Evidemment, il faut frotter fort.
Si ça ne marche pas, essayez l'eau de javel, ou un anti-virus.
http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html?fbclid=IwAR2yYZeL3rUa0GyQjpxKZLnGtDHKll3VHMv_FetVmZfDTZUjHUUbJoUNktg
En parlant de masques, je me demande comment dans les journaux de France 2 ( et probablement d'autres chaînes) on peut faire un sujet sur le manque de masque pour les personnels soignants et enchaîner avec des dizaines de sujets sur des gens lambda, sans symptômes, et pourtant qui portent des masques à longueur de journée, parfois de manière ahurissante (genre je le porte pas sur le nez, je l'enlève pour parler...).
Il y a pas grosse contradiction dans les messages envoyés ?
Et un moment de "détente" à Pèèèris offert par la RTBF.be :
"Depuis le confinement, un décor de cinéma fige un coin de Paris sous l'occupation nazie"
A self-motivated and well-informed population is usually far more powerful and effective than a policed, ignorant population. (Harari, The world after coronavirus)
Allez donc savoir pourquoi, je doute que ceux qui nous gouvernent souhaitent une population puissante et efficace...
Ma contribution du jour au Matinaute du jour sera le copié-collé de la lettre d'alerte de l'OTMeds adressée au first Sinitre de la République, que je trouve édifiante et éclairante.
Lettre de l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds) adressée au 1er Sinistre. (A diffuser massivement sur tous vos réseaux soc)
Sujet : « Doctrine » en matière du dépistage du COVID-19
Référence : COVID-19/190320
C.C : M. Olivier Véran, Mme Anne Clerc, Mme Murielle Fayolle
Paris, le jeudi 19 mars 2020
Monsieur le Premier Ministre,
Nous souhaitons vous interpeller solennellement sur les propos que vous avez tenus aujourd’hui à l'Assemblée nationale en réponse à une question posée par Madame Valérie Rabault.
Vous avez estimé que l'offre de dépistage était suffisante en cette phase de l'épidémie. Or, cette offre est restée bien trop limitée si on la compare aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS), ou aux exemples de la Corée du Sud et de l'Allemagne.
Vous prétendez avoir élaboré une « doctrine » en matière de dépistage, vous prétendez consulter les spécialistes, pourtant, les trois comptes-rendus du conseil scientifique de l’Elysée ne disent rien sur le dépistage. Les recommandations de l’OMS auraient donc dû s’imposer à vous comme la « doctrine ». Or, votre décision de limiter le dépistage les contredit.
Vous niez ainsi l'importance d'un dépistage accru dans le contexte actuel, affirmant même qu'il serait contre-productif car il "emboliserait" le système et empêcherait de repérer les cas urgents. De tels propos n'ont aucun sens. La situation actuelle fait que les cas urgents se repèrent par des signes cliniques. En quoi un dépistage plus important serait-il contre-productif ? Nous vous rappelons qu'à l'heure actuelle, ce sont des soignants qui ne sont pas dépistés. Nous vous rappelons que ce qui est "embolisé", ce sont aussi les appels au Samu par des personnes inquiètes de constater certains symptômes. Un dépistage plus étendu, notamment hors de l'hôpital, aurait évité cet engorgement et serait une bien meilleure garantie d'identifier les urgences. Ce qui est par ailleurs « embolisé » ce sont les services de réanimation des hôpitaux publics laissés exsangues par des années de politiques de coupes budgétaires, malgré les alertes du personnel hospitalier.
Il est indispensable que vous rendiez publics les critères scientifiques, sanitaires et médicaux qui vous amènent à proposer une telle "doctrine". En effet :
- Votre position est contraire aux recommandations de l'OMS, qui, lundi encore, tenait une conférence de presse pour promouvoir le dépistage généralisé "pour tous les pays".
- Les exemples de l'Allemagne et de la Corée du Sud tendent à montrer une corrélation entre un dépistage étendu et un contrôle de l'épidémie, voire de la mortalité.
- Une restriction des dépistages empêche d'avoir une vision fine et complète de la pandémie et de sa progression en France. Vous nous privez ainsi d'outils de suivi indispensables.
- Selon votre propre réponse à Madame Valérie Rabault, une partie du problème tiendrait au confinement et à la fermeture de lieux de production. Vous vous êtes étendu sur les difficultés qu'il y aurait à identifier, dans le cadre du confinement, les activités essentielles qui doivent rester ouvertes des autres. Il nous semble pourtant assez facile de se dire que des lieux de production de réactifs doivent rester ouverts en cas d'épidémie virale... Pourtant, vous les mettez sur le même plan que la production de cartons pour l’agro-alimentaire.
- Les restrictions actuelles du dépistage semblent avant tout liées au manque de personnel, aux manques de plateformes ouvertes, à l'absence de production locale publique de réactifs et matière première de réactifs, depuis de nombreuses années, à une domination du marché par trois géants pharmaceutiques que vous n’avez jamais tenté de réguler, à un manque de transparence sur les prix et sur les produits de santé et diagnostics utilisés. Ce sont autant de problèmes sur lesquels nous avons encore alerté le ministre de la santé hier soir.
Nous écrivions dans ce communiqué de presse : « Il serait désastreux, notamment en situation de crise inédite, qu'on fasse passer sur un mode résigné pour une évidence scientifique ce qui est en fait la conséquence de politiques économiques. »
En l'absence de sources médicales qui justifieraient votre position, nous constatons avec regret que c'est bien ce que vous faites. Vous parlez de « doctrine » liée à l'évolution de l'épidémie pour justifier un choix qui ne semble dicté que par la contrainte et les logiques budgétaires, économiques, technologiques des vingt dernières années ; et dicté aussi, plus récemment, par le retard de décisions indispensables qui ont favorisé la propagation de l'épidémie, comme lorsque vous avez utilisé un conseil des ministres exceptionnel le 29 février dédié au Coronavirus pour déclencher une mesure visant à accélérer l’adoption de la réforme des retraites, laissant supposer, que l’urgence pour votre gouvernement à ce moment-là n’est pas le Coronavirus, et perdant ce temps de réunion aux détriments d'efforts à favoriser le dépistage, notamment.
D'un côté, le ministre de la santé assure à M. Pierre Dharreville, en rappelant la parole présidentielle, que le gouvernement ne regardera pas aux coûts et n'opposera pas aux décisions urgentes à prendre de logiques budgétaires ; mais de l'autre, vous faites passer les conséquences de logiques budgétaires pour des décisions de santé publique, de façon à éviter un coût supplémentaire pour un dépistage ambitieux et efficace. D'un côté, M. Olivier Véran assure à Mme Mathilde Panot que la transparence guide l'action du gouvernement ; de l'autre, vous produisez en toute opacité une « doctrine » pseudo-médicale pour dissimuler les raisons réelles des dysfonctionnements du dépistage, « doctrine » qui brouille totalement le message envoyé par l'OMS à d'autres pays qui ne sont pas encore autant touchés que le nôtre et qui pourraient, si vous étiez plus transparent, tirer les leçons de vos erreurs.
La Ces signaux contradictoires rajoutent à la confusion née ces quinze derniers jours sur la prise de conscience du gouvernement et sur sa volonté à faire tout ce qui est en son pouvoir. Vous ne pouvez pas exiger l'unité nationale face à une menace et multiplier les discours et interventions contradictoires. Vous ne pouvez pas non plus vous passer de la société civile.
Dès juillet dernier et la publication par Mme Agnès Buzyn d’un plan d’urgence sur les ruptures de médicament, nous avions alerté son cabinet sur les dangers de ne pas mettre en place une production publique locale de médicaments, de diagnostics, de matières premières et de limiter les incitations financières au seul secteur privé, dans la plus grande opacité. Alors que vous indiquez publiquement qu'il vous est difficile de distinguer les activités vitales à conserver des autres, pouvez-vous maintenant nous rassurer sur le fait qu’aucune rupture et pénurie de médicaments vitaux ne se profile suite à l’arrêt d’une grande partie de la production de matière première et de produits finis en Chine, et que si c’est le cas, que les infrastructures disponibles au niveau national, y compris privées, vont être réquisitionnées pour assurer la production ? A titre d’exemple, les essais autour de la chloroquine pour le COVID-19 semblent concluant, ce qui est une excellente nouvelle, mais risque d’entrainer une pénurie de ce traitement pour le paludisme. Pouvez-vous nous garantir que votre gouvernement fera tout en son pouvoir pour que les malades du paludisme dans les pays du Sud continuent d’avoir accès à ce traitement vital ? Tous ces points doivent être impérativement anticipés, et nous sommes inquiets de votre manque de proactivité manifeste.
Nous avions également alerté le cabinet de la précédente ministre de la santé sur les problèmes généraux du marché du diagnostic lors d'un rendez-vous en novembre, et nous constatons que rien n'a été fait depuis. Nous avions également alerté le rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale Olivier Véran, sur l’importance de faire la transparence sur les réactifs et les principes actifs dans une lettre ouverte, le 22 octobre[1]. Le 28 octobre, votre gouvernement rejetait l’ensemble des amendements qui avaient été proposés sur la transparence sur les produits de santé et diagnostics. Nous vous rappelons qu’une coalition inédite de 70 organisations et individualités vous a adressé un courrier sur le sujet le 5 novembre dernier dans lequel elle mentionnait l’importance de la transparence sur les réactifs et diagnostics[2]. Courrier auquel vous n’avez jamais répondu.
Nous avons interpellé M. Olivier Véran par voie de communiqué les 12 et 14 mars, votre cabinet a été mis en copie. Nous avons nous-mêmes, en utilisant notre expertise sur le sujet depuis de nombreuses années, rassemblé en quelques jours des informations, prenant contact avec des virologues ou des laboratoires publics et privés. Nous vous avons fait des propositions concrètes d'intervention. Nous n'avons reçu aucune réponse à nos sollicitations. Pouvez-vous enfin publier le détail des plateformes utilisées en France, l’origine des réactifs, leur prix, détailler les infrastructures qui ont été réquisitionnées pour produire en France, et nous indiquer les volumes qui doivent être produits, et préciser s’il s’agit d’une production publique ? Au-delà de produire pour couvrir les besoins de la population française, cette production doit aussi permettre d’approvisionner les pays à ressources limitées qui sont ou seront prochainement touchés par la pandémie et n’ont pas la capacité de produire ces tests. Mais également nos voisins européens.
Nous vous demandons donc de tenir les engagements de transparence et d'engagement budgétaire : quels sont les critères médicaux qui expliquent votre "doctrine" restreignant le dépistage ? Pourquoi ces critères sont-ils en opposition avec ceux de l'OMS ? Si ces critères n'ont rien de médical, comme nous l'affirmons, pourquoi le cacher à la représentation nationale et aux citoyens ? Êtes-vous enfin prêt à travailler avec ceux qui s'engagent sur ces questions au lieu de les ignorer ? Enfin, allez-vous ouvrir aux représentants de la société civile disposant d'une expertise sur les questions d'accès à la santé, d'inégalités, de droits sociaux, le conseil scientifique prévu par la loi Urgence en discussion demain ? Les multiples erreurs et contradictions de votre gouvernement depuis un mois montrent que vous ne pouvez pas vous passer de cette expertise, comme l'a montré notamment la lutte contre le sida.
Nous considérons que sur ce sujet, votre responsabilité est pleinement engagée.
Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l'expression de nos salutations respectueuses et déterminées.
Pauline Londeix & Jérôme Martin
Co-fondateurs
Cette docilité, cette soumission aux consignes de sécurité, qu'on tente de nous inculquer... j'avoue les avoir bien intégrées.
Mouton assumé en cette période de pandémie, est-ce pour autant que je le resterai, lorsque le danger se sera éloigné ?
Aucune raison de se conformer à des règles coercitives, lorsqu'elles n'auront plus lieu d'être.
Accepter momentanément des mesures d'exception, ce n'est pas renoncer à son sens critique, à sa vigilance pour ce qu'il pourrait advenir de "l'après".
Bof. Tu vois que la Chine met en quarantaine une ville de 11 millions d'habitants, si tu ne te poses pas de questions, c'est que tu es un âne, d'après moi, et je pèse mes mots. Les dictatoriaux dirigeants chinois ont sorti en moins de 30 ans 800 millions de personnes de la misère. Pour moi, c'est une preuve de très grande intelligence et de personnes qui ont les pieds sur terre.
Quand ces gens font ça, une quarantaine musclée de 11 millions d'habitants, tu te poses au moins des questions. Que ce soit pour des raisons de politique intérieure, de politique extérieure, d'ingénierie sociale, ou parce que le virus est dangereux, tu dois avoir les sonnettes d'alarme qui retentissent. Les mêmes causes peuvent prendre graine chez nous (même si le virus n'est pas dangereux).
Complotisme : les Anonymoussaka portent un mask depuis longtemps !
Pourquoi, comment et d'ailleurs je préfère le confit de canard ?!
Attention, le lien vers le gourou ne semble pas sécurisé: mon antivirus avast m'indique une tentative de phishing
Peut être que ce qui se passe sur le terrain (chacun bricole sa solution et décide à son niveau) est finalement à encourager plutôt qu'à regretter. Reprendre en main nos vies, nos décisions. Ça va cafouiller un peu (dommage, c'était pas le moment) mais ça devrait être plus pertinent que ce que nous diffuse un gouvernement et une administration définitivement incompétents et obsolètes.
Le coup des masques (inutiles puisqu'on n'en a pas) et des tests (on n'en a pas, alors ça sert à rien), mais aussi des flics mobilisés pour jouer les gros bras agressifs à la Goutte d'Or, emmerder des gamins en bas des immeubles aux appartements trop petits, ou des randonneurs en raquettes trop éloignés de chez eux nous démontre à quel point, pour ces gens là, gouverner c'est (pas) prévoir, c'est n'avoir aucun sens des priorités, c'est se défouler sur nous de leur incompétence.
Et les drones... pffff... ça c'est le pompon.
"Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat", comme dit un poète castillan.
Ceci pour dire que les développements qui vont suivre sont marqués, par avance, du sceau du dérisoire, du futile et de l'inapproprié.
Ces prémisses étant posées, on peut , quand même regarder le traitement de la crise.
Qu'il y ait eu, au fil des jours, des changements de pied, il faudrait être prophète du lendemain pour connaitre, à chaque fois, la bonne mesure appropriée. Après l'épisode H1N1 de 2009 et les stocks de vaccin superflus et détruits, on peut comprendre que la mode n'était plus aux achats de précaution.
Pas de masques, pas de tests. Mais, au lieu de le dire clairement, on s'invente des stratégies , selon le bon conseil du docteur Cocteau : " Si ces événements nous surprennent, feignons d'en être l'organisateur".
Là où ça devient vraiment suspect, c'est dans le contrôle du confinement.
On attendrait un Etat protecteur et bienveillant, et ce n'est pas vraiment le cas.
Des amendes de 135 € quand les revenus sont en baisse, c'est dissuasif pour les plus démunis.
"Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle". Le gars qui habite à 20 mètres du
rivage et qui va nager 10 minutes, se fait gauler par une patrouille en canot à moteur.
Tant qu'il nage seul, aucun contact, aucun risque de contamination.
Le risque commence quand les contrôleurs s'approchent de lui.
Et ensuite le préfet dans son petit costume , accompagné d'un groupe de policiers et d'une équipe de télévision, dans les calanques , nous montre sa prise de guerre : un couple surpris sur un sentier désert.
Avec , à chaque fois, un discours moralisateur : comment peut-on nager ou se promener quand les équipes médicales sont au front ?
La télévision n'est pas là par hasard. Elle contribue au transfert de culpabilité.
En effet, que l'exécutif n'ait pas pu prévoir, dès janvier, toutes les conséquences de l'épidémie, on peut l'admettre.
Mais la casse de l'hôpital public ,depuis des années, malgré les alertes du personnel médical, ce n'est pas une surprise, c'est le choix délibéré d'un politique.
Alors, quand la crise survient, il faut bien trouver des coupables. Et ces insouciants qui se promènent, c'est pain bénit.
La démocratie, c'est le consentement. Par exemple, le consentement à l'impôt.
Mais ce pouvoir qui a eu si peur des gilets jaunes n'a que faire du consentement. Il ne veut pas de citoyens. Il veut des sujets soumis.
Ce matin, j'entendais ceci d'une demi-oreille aussi les infos sont à vérifier :
Il y a quelques années, le gouvernement s'est désengagé des achats de matériels de précaution sanitaire par la grande invention du siècle à savoir la décentralisation
Ce sont donc les hôpitaux et autres centres de santé qui ont été chargés de ces achats
Dans le même temps, on a imposé à ces structures de faire des économies drastiques
Du coup, où sont allées ces économies ? Sur ce qui n'était pas d'urgence radicale et immédiate, sachant que les directeurs et directrices de ces structures avaient la responsabilité de la continuité de fonctionnement
Et pendant ce temps là, voilà les premières nouvelles anti-sociales qui tombent : assouplissement du Code du travail. Z'ont pas mis longtemps, en moins d'une semaine le Macron coloré social s'est décoloré
Mon frère, lui, en février a acheté " La Comédie Humaine " ( en 28 tomes, dans la Pléiade ).
Il avait prévu le confinement.
( et ma belle-soeur , du confit de canard , et du confit d'oie ))
Non seulement le discours sur les masques est inquiétant mais il est suspect. Suspect ? Parce que je suis arrivé à la conclusion que là-dessus, on nous ment. Là-dessus ? Et le reste ?....
Si je résume les errances langagières : « Le masque ne sert à rien ». C’est le mantra dit, répété, re-répété. Pourquoi ? « La question ne sera pas posée ». Mais à la fin, si, quand même, bien obligé. Alors, il ne sert à rien parce que ! Voilà, voilà, voilà…
Insistons : Parce que, avec le masque, vous allez vous croire invulnérables. Plus de principes de précautions, vous allez faire les fous, aller en boite… C’est vrai qu’avec la ceinture de sécurité, la mortalité routière a fait un bond !.... ( en arrière !)
Ou alors, vous ne saurez pas le mettre. Il y a une formation spéciale pour le personnel soignant. « Ah ! Et ça dure combien de temps ? » Démonstration : 15 secondes, en prenant son temps…
De façon générale, on nous prend pour des débiles profonds et inconséquents ( encore que le « in » et « séquents » seraient optionnels). Photos à l’appui : des gamins font du roller sur le Champ de Mars. Avec en fond d’écran, des boulevards désespéramment vides ! Sauf ces trois zozos en rollers ! Je veux bien croire que sur 60 millions de têtes de pipe, difficile de ne pas dénombrer quelques centaines de crétins. Mais, je vous assure, Monsieur le Ministre, je ne suis pas certain qu’il y ait proportionnellement plus d’inconscients chez le peuple que de ministres délictueux au gouvernement. Pourtant, « pas tous pourris »???
Par exemple, je n’ai toujours pas compris pourquoi le masque serait efficace dans le sens donneur>récepteur, mais pas dans le sens récepteur donneur ? Cad. Ça marcherait pour celui qui envoie des glaviots, mais pas pour celui qui les reçoit. Vous avez vu un panneau de sens unique ? Les médecins en mettent un pour protéger les patients mais pas pour se protéger eux-mêmes.
Bon. Je retiens quand même que le Dr Hamon est contaminé depuis qu’il a soigné une vieille dame sans son masque. Je retiens quand même que le ministre, hier soir sur LCI, a dit que si on recevait assez de masque, les policiers en auraient. Pour protéger les interpellés ? Castaner ne nous a pas habitués à tant de sollicitudes…
Pourquoi ne pas nous le dire : Les masques sont inutiles tant qu’il n’y en a pas… D’autant plus que ce gouvernement n’est peut être pas le plus responsable…
Allez, je vous laisse, faut que je fasse le sauf-conduit pour Milou, avant qu’il ne m’emmène faire mes besoins.
Je confirme tout ce que dis Daniel.
La confiance ne se décrète pas, elle se construit, et pas d'un coup.
petite vue personnelle à partir de mon minuscule terrain professionnel, l'éducation nationale.
Confiance... pour une école de la confiance disaient-ils....
Comme les mots ne veulent plus rien dire dans ce pouvoir qui utilise la novlangue, la confiance chez eux n'a été rien d'autre qu'une défiance institutionnalisée à l'égard des enseignants, une mise au pas d'une violence symbolique incroyable, la mise de côté des syndicats, notamment pour ce moment clé des carrières que sont les mutations, une casse du lycée, une individualisation des parcours et un tri dans les orientations des élèves bien plus précoce et accentué qu'avant et une vision uniquement marché-compatible de l'enseignement, dans les faits, caché par un discours sur l'importance de la culture, de la transmission etc qu'on méprise dans le réel.
Et une casse de nos métiers, avec un concours du CAPES transformé pour formater encore plus de bons petits soldats enseignants dociles et obéissants, une soumission aux sciences cognitives et la croyance relevant de la pensée magique selon laquelle l'informatique et le numérique règleront tous les problèmes.
Sur ce venait s'ajouter une réforme des retraites paupérisante et que notre ministre nous vendait comme une magnifique opportunité d'augmenter les salaires en transformant le métier pour nous faire rentrer dans cet avenir radieux : "le professeur du XXIème siècle", connecté, branché et taillable et corvéable à merci (et dont on ne cherche pas du tout à savoir s'il réussit à faire s'épanouir les élèves en tant qu'humain. On veut juste qu'il transmette des "compétences" directement utiles sur le marché).
Et du coup, cette continuité pédagogique dont on nous rabat les oreilles depuis le confinement ne peut susciter que la défiance. Elle est nécessaire pour les élèves, et à titre d'être humain, loin des injonctions ministérielles, en tant qu'acteur de terrain, on ne peut que s'y engager et n'avons pas attendu les ordres d'en haut pour y réfléchir. Mais en tant qu'employé de l'éducation nationale, elle ne peut que susciter la défiance car on voit bien que pour Blanquer cette crise est une formidable opportunité pour accélérer un processus éducatif qui suscitait notre méfiance avant la crise, et que état d'urgence sanitaire permettant il va essayer de faire passer en force.
Il faut même le croire lorsqu'il disait contre toute évidence "nous sommes préparés à cette crise depuis des mois". Traduction : non, nous ne sommes pas du tout prêt au coronavirus, ça c'est de l'intox pure et simple, mais "nous sommes prêt à tout faire depuis des mois pour transformer le métier d'enseignant, et grâce à cette crise, on va pouvoir faire plier les profs réfractaires".
Et puis pour finir, comment faire confiance à une telle infrastructure, magnifiquement incarnée par Blanquer qui en est le pur produit, quand il nous affirmait le jeudi matin que la fermeture des écoles n'était pas prévue pour se faire contredire le soir même par Macron, et pour entendre le même Blanquer affirmer dès le lendemain qu'il n'y avait aucune contradiction entre ses dires de la veille et la décision présidentielle puisqu'il s'agissait en fait d'une adaptation pragmatique au fil de l'évolution des circonstances?
Aucune confiance dans ce pouvoir là, et nécessité à garder bien éveiller notre esprit critique et notre force d'opposition, car les lendemains d'après confinements seront nécessairement des lendemains de lutte face à un pouvoir qui va tenter de capitaliser et de maintenir sur le long terme ce qui n'était prévu à la base que le temps de la crise.
Puisque l'on en est à filer les exemples familiaux.
Mon fils de 11 ans, alors qu'on nous parlait de "grippette", affirmait la gravité du virus et exprimait sa peur, au seul motif que le médecin chinois qui l'avait découvert en était mort à l'âge de 36 ans.
Le coeur du problème c'est bien que nos gouvernants vivent dans l'action immédiate qui leur donne l'impression de faire quelque chose, d'être utile et efficace alors qu'ils passent forcément à coté du réel. Plus on va vite dans une voiture, plus le paysage se déforme.
Il faut leur dire : STOP. Asseyez-vous et réfléchissez. Sortez dans la rue, allez humer l'air du temps. Allez par exemple dans ce studio ou ce deux pièces du 19ème arrondissement dans lequel cohabitent un couple et ses deux enfants.
Bref, vivez comme tout le monde.
Mais ils ne le font pas parce que, comme MACRON, à l'hôpital, il risque de se faire alpaguer par de vrais gens qui vont leur parler des vrais problèmes et, partant, mettre à jour leur incurie.
PS :
Le seul espoir : que le Préfet "allemand"attrape le Corona virus
À propos de beau texte (sur https://lundi.am/16-mars), je pose ça là :
Les innocents n'ont pas de masque, les incompétents sont démasqués....
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
A Lallement, on a vraiment envie de lui mettre un masque ... ( ou plutôt un casque à pointe ) !
"Pourquoi persister dans cette vieille habitude de nous prendre pour des billes ?"
C’est mignon, Daniel, de rester si poli.
Je pense que le léger stress que nous instille le confinement nous autorise à dire les choses plus crûment : comme le dit Lordon (reprenant un journaliste du gotha, reprenant lui-même un médecin anonyme), « ces connards qui nous gouvernent » nous prennent pour des cons.
La comparaison entre l’allocution de la Première Ministre belge et celle de Macron est assez frappante. Deux lignes politiques similaires, mais l’un des deux prend ses citoyens pour des cons.Que voulez-vous que le gouvernement prévoit... trop occupé avec la casse de notre système de retraite... puis les municipales à Paris et l'affaire de la quéquette a Griveau ... en voilà des sujets importants !
Salut les confinés d’@si… C’est Sibeth !
Mon petit doigt me dit qu’on parle de moi…
Bon, j’espère quand même que vous profitez bien de l’aube qui se lève et des cerisiers japonais qui fleurissent…
Oui, j’avoue, j’ai pompé un peu sur Leïla Slimani ; mais vous savez… entre les conseils de défense, les visios avec les journalistes et tout le reste, j’ai pas le temps de lézarder au soleil, moi !
C’est Manu… ils nous a dit d’être à l’écoute de la populace ; alors j’ai commandé une compilation des journaux de confinement. Un membre de mon cabinet m’a tout rapporté : Slimani, PPDA, Terdjman, Darrieussecq… Celle-là j’arrive jamais à écrire son nom, je me plante toujours sur les « r » et les « s », et au début je mettais un « k », hi hi hi…
Oui ,Manu, en ce moment… il est à prendre avec des pincettes ! Hou la la !... Brigitte m’a dit qu’il hurlait en dormant… Oui, comme au temps des manifs des gilets jaunes… Elle racontait que dans son sommeil, à l’époque, il criait « pétez leur la g… ! ». Et la nuit dernière il s’est réveillé en sueur… comme un enfant perdu (dixit Bribri)… marmonnant comme un mantra « l’État tient bon ! l’État tient bon » ! l’État tient bon !…
Heureusement que Casta et Nicole sont là pour le dérider. La proposition de Nicole de coffrer les allergiques au confinement l’a enthousiasmé. C’était une blague bien sûr… Quoique… Casta a dit fort à propos : « ne tirons pas toutes nos balles de défense à la fois »… Manu était mdr…
Ensuite, ils se sont mis à rêver « à l’après »… comme vous dites sur votre forum de confinés… Nous, au gouv, on parle de la « Libération » ! Oui, c’est ainsi que Manu appelle la fin de l’épidémie… Il veut qu’on lui prépare un « bain de foule »… et Casta de lui répliquer : « comme ça tu pourra serrer plein de menottes ! ». Manu est parti d’un de ces fous rires !… On n’arrivait plus à l’arrêter… La visio s’éternisait, l’a fallu que je décale tous mes RV : mon cours de Zumba, ma séance de Qi-gong, le sauna, le coiffeur…
Bon, c’est pas tout, j’ai encore une visio avec un journaliste… Olivier a promis 250 millions de masques pour… on ne sait pas quand… alors faut que j’explique aux français comment s’en passer.
Télébisous, les… confinis… Hihihi, encore une blague de Casta !
Ce matin, j'ai eu l'idée suivante :
Puisqu'on est en guerre, pourquoi ne pas mobiliser les jeunes volontaires?
Quand ils contractent la maladie, ils ne risquent pratiquement rien, en tout cas beaucoup moins que leurs ainés.
Ils pourraient contribuer efficacement à résoudre les problèmes logistiques que nous avons actuellement :
- ravitaillement
- livraisons
- fonctionnement des chaînes de production dans les usines
- renforcer les rangs des aides soignants et ambulanciers
- etc...
Cela permettrait d'assurer le confinement strict des personnes à risque et de supprimer l'incohérence des consignes actuelles où on doit à la fois rester chez soi en évitant tout contact extérieur et s'agglutiner dans les commerces d'alimentation.
Je ne méconnais pas le sacrifice que cette mobilisation impliquerait pour les volontaires. Il faudrait loger les engagés dans des cantonnements (mais on a plein d'hôtels vides). Evidemment ils ne pourraient plus voir leur famille...
Désolé de parasiter ce forum avec cette suggestion mais l'idée m'a paru importante et je souhaitais la mettre à l'épreuve avant d'aller plus loin.
"les volontaires " ?
Vous soulez sans doute dire les liquidateurs, comme à Tchernobyl.
Merci de votre réponse. Vous voulez dire que les jeunes qui se porteraient volontaires seraient en fait condamnés à mort ? Apparemment vous avez d'autres chiffres sur la létalité du virus sur les moins de 30 ans.
Sans meme parler de la requisition (et des problemes ethiques que cela poserait), imaginons qu'on ait plein de jeunes volontaires. Le probleme c'est que ces travailleurs, il faut quand meme les former, les encadrer, pour qu'ils ne creent pas plus de problemes qu'ils n'en resolvent, ce qui veut dire multiplier les contacts, donc les risques de contagion, ou alors fournir des protections en plus, mais on sait qu'il n'y en a pas. Rien qu'orienter les volontaires par telephone, c'est deja de l'energie et du temps qui n'est pas dedie a traiter le fonctionnement ordinaire et/ou les urgences.
Si on regarde par exemple le site de la reserve sanitaire, le site a crashe sous les demandes de volontaires et n'est maintenant reserve qu'aux professionnels essentiels (medecins, reanimateurs, urgentistes et aide-soignantes). https://www.reservesanitaire.fr/maintenance.php
Donc l'idee de simplement se porter volontaire ou d'en requisitionner en cas d'urgence n'est pas une solution. Il est surtout essentiel c'est de donner aux personnels en place les moyens de bien faire leur travail, et pas seulement quand la catastrophe arrive. Et quand on regarde ou va la priorite des votes d'urgence LREM ces jours-ci, on se rend compte qu'on en est loin...
Il y a déjà plein de jeunes qui travaillent (ou plus exactement qui travaillaient avant d'être confinés). Ils peuvent former les nouvelles recrues pour que les entreprises critiques continuent à tourner. Faire livreur ou magasinier ne nécessite pas une formation longue. Orienter les volontaires, ça peut se faire à distance par des confinés.
Je suis bien d'accord que ce gouvernement et les précédents n'ont pas anticipé et ont même oeuvré à la destruction du système de santé. Mais on ne le reconstruira pas en 15 jours dans un contexte d'épidémie où on manque de tout. Vous écrivez « Il est surtout essentiel c'est de donner aux personnels en place les moyens de bien faire leur travail, et pas seulement quand la catastrophe arrive. ». Mais justement la catastrophe est là.
Sur la situation du système de santé en perdition, on ne peut pas faire grand chose à part prier que ça tienne et déplorer l'incurie de nos gouvernants mais ça n'avance pas à grand chose.
Il y a aussi un énorme problème de logistique pour organiser le confinement. Et sur ce point il me semble qu'on peut agir avec des mesures positives plutôt que des mesures restrictives indifférenciées.
"déplorer l'incurie de nos gouvernants mais ça n'avance pas à grand chose."
Sauf, psychologiquement, que ça permet de remplacer l'accablement par une émotion plus dynamique. "Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux, coucou" (Desproges).
Vous n'y êtes pour rien. La rhétorique martiale de ces jours m’horripile.
Il semble, à en croire les spécialistes, que le remède à la pandémie passe par la généralisation du port du masque et du dépistage, afin de traiter les personnes infectées (isolement et soins s'il y a lieu).
Le gouvernement ne le fait pas. Il préfère enfermer toute la population et transformer les policiers et les gendarmes en matons.
Après, c'est sûr qu'on peut chercher comment limiter la casse. mais on change de monde.
Comme je suis d'accord avec vous !
Cette rhétorique de guerre, cette culpabilisation de la population, cette propagande, tout ça me semble n'avoir pour objectif que de masquer les responsabilités et l'insuffisance des mesures prises faute de moyens.
Mon idée de mobilisation générale de la jeunesse est une façon de prendre ce gouvernement au mot, d'aller au bout de la logique de guerre.
Bonjour Ferdinand,
Et bien si j'étais jeune actuellement, je répondrai à ce gouvernement (excusez-moi pour la familliarité, mais c'est au gouvernement que le jeune s'adresse avec toute sa fougue de jeune) : Allez vous faire foutre ! En effet, voilà plus de trente que l'on détruit tout, que les vieux collaborent avec ce gouvernement (c'est toujours le jeune qui parle hein), en participant à ces grands débats, en votant toujours majoritairement pour des libéraux, en fait en sécurisant sa baraque, sa bagnole et donc son capitalisme qui finalement le sert bien quand même !
Si j'étais jeune pour continuer avec toute la radicalité du jeune et sa propension à vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain (parfois salutaire), je me marrerais quand même un peu de voir que ces même vieux sont les premières cibles du snipers Covid 19 ! Et maintenant qu'il est quasi certain que les vieux vont me laisser un monde de merde, il faudrait que je me précipite à leur secours !
Mince quoi ! Si j'étais jeune, il me faudrait des garanties de démissions de ce gouvernement immédiatement après cette crise, d'interdiction de voter aux vieux qui défendent leur maigre capital et donc le néo-libéralisme, au minimum, pour que je daigne lever le petit doigt !
Et si en plus d'être jeune, j'étais fille, j'ajouterais le limogeage immédiat de tout les vieux cons qui par leur statut profite de nos atours (pour rester poli) et je me solidariserais avec les jeunes garçons afin de monter un armée de tueur de vieux cons !
Bon, je ne suis pas jeune, et je n'imagine pas que vous puissiez avoir de mauvaise intention Ferdinand, mais avouez quand même que ce système qui fout tout le monde à la rue et appelle au secours ensuite, ça commence à bien faire ! Sainte Greta : Te laisse pas enfler !
Bonne journée, pascal.
Ho la la... ! C'est la guerre de l'I-pad contre l'Ehpad... :-)
"Pas faux", comme dirait ma belle-sœur ! ^^
Bonjour Sortie-Sud,
Bien que le terme de guerre ait été repris par la communication gouvernementale, je pense qu'il n'est pas excessif.
Une fois qu'on est en guerre, même si la guerre est comme toujours le résultat de politiques irresponsables, il est plus urgent de se battre que de pendre les responsables du désastre.
D'autant que l'ennemi est ici une maladie et non un autre peuple. D'autant que c'est l'occasion pour le peuple de montrer qu'il est plus intelligent et plus humain que les gouvernants ne l'imaginent. D'autant que c'est l'occasion pour les jeunes de montrer qu'ils n'ont pas la place qu'ils méritent dans une société effectivement archi-dominée par les vieux cons.
Même si les jeunes ne sont pas menacés par la maladie, ils vont se prendre dans la figure les conséquences économiques de la crise avec un chômage et une inflation galopants. Sans parler de la dette abyssale qui en train d'être creusée et qui aura forcément des conséquences dramatiques au niveau des politiques publiques et des prélèvements obligatoires.
Ceci dit je ne sais pas. Vous avez peut-être raison. Il faut peut-être laisser le système s'effondrer et la révolution arriver. Peut-être que je suis un incorrigible naïf d'espérer une réforme pacifique et raisonnable du capitalisme.
il est plus urgent de se battre que de pendre les responsables du désastre.
Absolument pas d'accord !!! Si justement les jeunesses allemande et française avait répondu à l'appel pacifiste de Jaurès, on aurait peut-être pu éviter la plus grande boucherie de l'Histoire !
Bien au contraire, avant de monter au front, mieux vaut d'abord demander des comptes aux officiers supérieurs et les mettre en première ligne, quitte à les coller à un mur s'ils tergiversent un peu trop longtemps...
Le point faible des pacifistes ?
Ils sont facile à assassiner.
C'est pourquoi je propose le pacifisme guerrier ! Faire la guerre sans retenue aux faiseurs de veuves et aux violents jusqu'à les annihiler !!!
Mais c'est un peu le serpent qui se mange la queue donc je cherche encore à peaufiner ma doctrine... Laissez-moi réfléchir...
Les gouvernants du XXIème siècle adorent déclarer la guerre à un ennemi invisible, le terrorisme, la pandémie... Ils ont ainsi toute latitude pour choisir les cibles, les moyens, et raconter ce qu'ils veulent à leurs peuples...
Ces guerres ressemblent à celles qui opposent l'Oceania, l'Estasia ou l'Eurasia dans 1984 de G. Orwell, ou celle contre des terroristes invisibles, vivant dans des zones périphériques inaccessibles, dans Globalia de J.C. Rufin.
On ne fait pas la guerre à un concept, comme le terrorisme.
Et les valeurs à mobiliser pour combattre une pandémie sont à l'opposée des valeurs guerrières centrées sur la mort et la destruction.
En pandémie il n'est pas question de dévaloriser la vie humaine, de sacrifier des soignants ou des caissières de supermarché, ni même des policiers, comme on a sacrifié les poilus de Verdun.
Il n'est pas question de laisser quoique ce soit s'effondrer. Et pour se défaire des dettes abyssales, comme vous dites, il existe d'autres solutions que d'étrangler les peuples. Keynes, par exemple, proposait "d'euthanasier" le rentier.
Mais bien sûr, pour cela il est illusoir, et même criminel, de compter sur des gouvernements dont les campagnes électorales sont financées par le complexe militaro-industriel et les banques.
"Et les valeurs à mobiliser pour combattre une pandémie sont à l'opposée des valeurs guerrières centrées sur la mort et la destruction."
Merci pour cette phrase qui explique très bien pourquoi macron se gargarise avec le mot "guerre", et pourquoi les êtres humains que nous sommes n'en veulent pas.
Le mot guerre justifie qu'on laisse le petit peuple sans protection et qu'on mette à l'abri les "gradés", il justifie qu'on choisisse qui on va soigner et qui on va laisser mourir, il justifie plein de choses pas très honorables.
Au moment où nous devons, au contraire, être plus fidèles que jamais à nos principes (j'ose plus utiliser le mot valeur, un pti lutin malicieux me susurre chaque fois "en bourse".)
Moi, le mot "principe", me fais penser "aux principes généralement admis" de la littérature managériale.
C'est le grand drame de notre époque, trouver des mots justes et qui ne soient pas... contaminés.
Très vrai. Pardonnez au débutant que je suis ses maladresses.
J'espère que votre commentaire est une blague.
Je ne sais pas ce que vous visez par "votre commentaire" et je n'ai pas trop envie de blaguer en ce moment. J'essayais juste de me demander s'il n'y a pas des moyens à notre portée d'améliorer un peu la situation. Ce n'est apparemment pas l'esprit de ce forum. Je viens de parcourir les 69 contributions. Je me retrouve dans la plupart, elles me confirment dans ma perception des choses, mais je n'y trouve aucune raison d'espérer, aucune piste d'action constructive.
Moi j'en ai bien une à vous proposer à base de fourches et de cordes, mais je ne suis pas certain que ça vous plaise malheureusement...
Mais qu'est ce qui vous permet de supposer que j'ai la moindre estime pour ce gouvernement? Je ressens même une certaine Schadenfreude à le voir se débattre dans des difficultés qu'il ne contrôle plus du tout. Il me semble seulement qu'il faut dépasser ce sentiment morbide.
Je ne dis absolument pas que vous soutenez de près ou de loin ce gouvernement. Je dis juste que parfois, la solution la plus "constructive" peut passer précisément par la destruction...
Le réseau COVID-ENTRAIDE FRANCE, signalé plus haut par Romancière Anglaise, propose pourtant des pistes de solution. Qu'en pensez-vous ?
Je vais regarder cela. Merci d'avoir attiré mon attention sur ce post.
Je vous vise vous. Vu que je réponds à votre message
Déjà c'est quoi les problèmes de logistique dont vous parlez? On ne va pas vivre une pénurie apparemment.
Les jeunes risquent moins que les vieux (mortalités et problèmes respiratoires) mais il y a un risque aussi. Donc c'est acceptable parce que vous allez être bien tranquille en sécurité chez vous?
Ensuite on est pas en guerre. C'est une déclaration ridicule. Le coronavirus n'est pas un ennemi.. C'est juste un virus. L'OMS a déjà dit ce qu'il fallait faire. Et trucs incroyables les pays comme la Corée du sud (un système politique similaire au notre) qui ontsuivi leurs recommandations s'en sortent plutôt bien. Et même en France les chiffres actuelles ne sont "catastrophiques". C'est qu'on a laissé mourir les urgences et l'hôpital publique, que l'état refuse de nationaliser les moyens de productions, qu'on ne fait pas de dépistage de tout le monde pour confiner juste les malades
Vu que le gouvernement a une gestion calamiteuse, les moyens d'actions sont simples. On reste confiner pour éviter de propager le virus et on sanctionne (grève générale pour les dégager) ce gouvernement qui dans l'urgence sanitaire réfléchit à sucrer les congés payés plutôt que de tout faire pour suivre les recommandations des experts.
Je considère comme une blague de mauvais goût votre idée d'envoyer les "jeunes " en première ligne parce qu'ils ont moins de risques. D'ailleurs ce qui ont le moins de risque c'est même les enfants. Pourquoi ne pas rétablir le travail des enfants, Il pourrait remplacer les aides soignantes/ infirmiers et les médecins. Qu'en pensez vous? C'est une idée juste un peu plus horrible que la votre.
Je vous souhaite bonne chance pour expliquer àune classe d'âge qui s'est fait sucrer la retraite, va devoir vivre avec le réchauffement climatique, la disparition des espèces et qui voit tous les acquis sociaux disparaître, qui vit sous la pression constante du chômage de masse qu'elle va devoir consentir à encore plus de sacrifices
Imparable... ^^
La haine vous aveugle. La rhétorique guerrière n'est pas une invention macronienne. A propos de la Corée que vous citez:
Mardi 3 mars, le président de centre gauche Moon Jae-in a appelé à la mobilisation générale : « Tout le pays est entré dans une guerre contre la maladie infectieuse alors que la crise atteint son apogée à Daegu et dans la province de Gyeongsang Nord » qui concentrent 90 % des cas.
https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Coree-Sud-declare-guerre-coronavirus-2020-03-03-1201081867
Quel haine? Je dis juste que je trouve votre proposition absurde et ridicule.
Ensuite sur la Corée du Sud. Prenez vous les gens qui lisent les commentaires et moi-même pour des cons?
Je n'ai jamais dit que tout en Corée du sud était merveilleux et qu'il fallait glorifier ce qu'a dit son président. J'ai dit qu'il faire ce que l'Oms a préconisé comme la Corée du Sud: Dépister les gens et confiner les malades.
C'est quoi le rapport avec l'interview du président de Corée du Sud?*fallait faire
En fait je viens de lire le papier de La Croix. Vous n'avez lu que le titre?
le président de Corée du sud selon l'article promis, mardi 3 mars, d’intensifier le nombre de tests et d’assurer un approvisionnement en masques. Une partie de l’opinion publique lui a reproché d’avoir envoyé des milliers de masques en Chine au détriment des Sud-Coréens qui n’en trouvaient plus. Moon Jae-in a également promis d’injecter près de 23 milliards d’euros pour aider l’économie à faire face à cette « grave situation ». Il a aussi ordonné à certaines agences gouvernementales de travailler 24 heures sur 24.
Chez nous, on explique que les masques ca ne sert pas à grand chose et que c'est compliqué à mettre
Chez nous, on voit l'apparition de drone de surveillance à Paris.
Chez nous, le gouvernement réfléchit à sucrer les congés payés et à augmenter les pouvoirs de l'exécutif en temps de crise
Chez nous, on ne nationalise pas les moyens de production pour faire des lits d'hôpitaux,des masquesEtc...
Parce que les jeunes ne vont pas aller remplacer ou épauler les infirmières ou les médecins. Ils ne demandent pas ca les médecins. Ils demandent un confinement plus important (moins d'usine et d'entreprise non essentiel qui tournent)
Il n'y a pas de gros problèmes de ravitaillement dans les supermarchés, on ne risque pas une pénurie alimentaire ou d'énergie à court terme.
Je maintiens, sans haine, votre idée est une blague. Elle est ridicule et absurde. Sauf si vous êtes un dominant qui veut que rien ne change.
La haine (compréhensible) contre le gouvernement actuel duquel on ne peut espérer aucune parole ou mesure sensée.
Vous avez écrit que parler de guerre était ridicule et qu'il fallait suivre l'exemple de la Corée du Sud. Or le président de ce pays a justement parlé de guerre et de mobilisation générale pour conduire une action que vous trouvez exemplaire (malheureusement elle n'est pas transposable en France : on n'a même pas assez de kits pour tester les malades à symptômes)
Il y a dû avoir des coréens qui comme vous ont trouvé absurde et ridicule ce vocabulaire guerrier mais la grande majorité a adhéré.
Je ne sous-estime pas mes interlocuteurs même quand ils m'insultent mais je ne m'interdis pas de pointer leurs contradictions.
Moi je dis qu'il ne faut forcer personne. Cependant si certains jeunes ont envie de se rendre utiles, pourquoi ne pas leur en donner la possibilité? Pourquoi laisser les ambulanciers, les brancardiers, les magasiniers, les livreurs, le personnel de caisse, etc... sans renfort?
Cette possibilité et la rémunération qui va avec il n'y a que le gouvernement qui peut la leur donner au lieu de prendre des demi-mesures débiles et contradictoires qui vont encore s'aggraver ce soir. Ces interdits sont tellement illogiques qu'on a envie de les violer juste pour le principe.
Je crois bien que dans le futur, on se demandera "mais comment, vu la démographie de l'épidémie, ont-ils pu ne pas tenir compte de l'âge dans les mesures de confinement ?" ;-)
Mon point est que toute considération doit d'effacer devant une priorité qui est d'éviter d'avoir des dizaines de milliers de personnes qui étouffent sans soin.
1) Manifestement vous me prenez pour un con à essayer de me faire dire ce que je n'ai pas dit:
Vous avez écrit que parler de guerre était ridicule et qu'il fallait suivre l'exemple de la Corée du Sud.
Je n'ai jamais dit ça. J'ai écrit trois fois maintenant. Il faut suivre les directives de L'OMS, des experts qui connaissent le sujet. J'ai jamais dit qu'il fallait faire tout ce que la Corée a fait (notamment pour ce qui est de la vie privée)
C'est clair là. Ou vous allez encore tenter de me faire dire ce que je n'ai pas dit.
2) Ie ne sous-estime pas mes interlocuteurs même quand ils m'insultent mais je ne m'interdis pas de pointer leurs contradictions.
Citez moi une seule insulte. Dire que votre idée est absurde et ridicule n'est pas une insulte. On peut dire qu'une idée est ridicule ca ne fait pas de la personne qeulqu'un de ridicule.
Pour l'instant le seul ici qui parle de l'autre personne et pas des idées c'est vous. Qui répétait que j'aurais la haine.
3)Pourquoi laisser les ambulanciers, les brancardiers, les magasiniers, les livreurs, le personnel de caisse, etc... sans renfort?
Ambulancier c'est une formation de 18 semaines par exemple. Ca ne s'improvise pas.
Livreur de quoi? On n'est pas en pénurie.
Pour les caisses, il devrait plutôt y avoir une généralisation des caisses automatiques. Et ce n'est pas en augmentant le nombre de gens qui bossent qu'on va diminuer la pandémie. Vous voulez (alors que le personel médical demande un confinement plus important) faire sortir des jeunes qui va falloir former et mettre en contact avec de potentiel malade. Eux qui sont plus facilement porteur sain. Et ca dans un pays qui ne pratique pas le dépistage de masse...
4)Je crois bien que dans le futur, on se demandera "mais comment, vu la démographie de l'épidémie, ont-ils pu ne pas tenir compte de l'âge dans les mesures de confinement ?" ;-)
Vous me prêtez votre boule de cristal
5)Mon point est que toute considération doit d'effacer devant une priorité qui est d'éviter d'avoir des dizaines de milliers de personnes qui étouffent sans soin.
En quoi augmenter le nombre de magasinier ou de gens en caisse va permettre d'éviter d'avoir des personnes qui étouffent sans soin
D'où tirer vous le chiffre des dizaines de miliers de personnes qui étouffent sans soin. Pour l'instant il ya en france 2000 personne en réanimation. Donc il y aurait 20000-30000 personnes qui étouffent chez elle sans soin. J'aimerais avoir une source
C'est triste d'en arriver là car au fond on est presque d'accord. Quitte à confiner, il faut un confinement total.
Vous avez comme moi été au supermarché. Vous avez comme moi été inquieté par la promiscuité des clients.
Donc il faut organiser un service de ravitaillement. Non?
Il faut des gens qui s'exposent et qui circulent, qui sacrifient leur vie de famille pour que les autres puissent respecter un confinement total et être à peu près sûr au bout de 2 semaines qu'ils sont clean.
Toutes choses égales par ailleurs, ce ne serait pas absurde et ridicule de solliciter pour cela ceux qui ont rarement une famille à charge et qui, de plus, courent le moins de risque s'ils attrapent ce virus.
La baisse du PIB m'indiffère au plus haut point. Par contre la mort par asphyxie sans sédation, j'avoue que ça me fait peur. Evidemment on n'y est pas encore..
Je vous propose d'arrêter cette discussion pour aujourd'hui. Peut-être qu'on arrivera à se comprendre demain. Soyez assuré que je vous prends pas pour un imbécile en tout cas. Absurde et ridicule m'a semblé un peu vexant et j'ai réagi maladroitement.
Vous avez comme moi été au supermarché. Vous avez comme moi été inquieté par la promiscuité des clients.
Je portais des gants et je restais à plusieurs métres de distances de gens.
Je vous propose d'arrêter cette discussion pour aujourd'hui. Peut-être qu'on arrivera à se comprendre demain. Soyez assuré que je vous prends pas pour un imbécile en tout cas. Absurde et ridicule m'a semblé un peu vexant et j'ai réagi maladroitement.
J'ai été très/trop virulent, sans doute l'effet du confinement. Deux trucs m'énervent dans votre message initiale:
1) c'est le fait de pallier de manière (irrationelle pour moi) aux décisions contradictoires et dangereuses du gouvernement par l'envoi de volontaire qui serait discriminé suivant leurs âges. Les jeunes présentent peut-être moins de risques mais il y en a quand même et certains en mourront ou auront des problèmes respiratoires.
2) Avec le gouvernement actuel, ce réquisitionnement des jeunes ne servirait qu'à maintenir le PIB. Il suffit de voir Muriel Pénicaud répétant en boucle qu'il faut travailler.
Si une châine de montage nationalisé qui ferait des respirateurs demandait à des volontaires d'aider. Je serais prêt à y aller même si je ne suis plus un jeune.
"mettre un peu de côté mes opinions politiques."
Si vous "mettez de côté" vos opinions politiques, c'est qu'elles ne comptent pas beaucoup pour vous.
Parce que c'est précisément ce qui est au cœur du débat : comment organiser la vie en commun ?
Ou alors, nous n'avons pas la même perception de ce qu'est la politique.
j'avais mal lu votre dernier paragraphe, j'avais écrit:
D'où tirer vous le chiffre des dizaines de miliers de personnes qui étouffent sans soin. Pour l'instant il ya en france 2000 personne en réanimation. Donc il y aurait 20000-30000 personnes qui étouffent chez elle sans soin. J'aimerais avoir une source
Je rectifie:
D'où tirer vous le chiffre qu'on risque d'avoir des dizaine de milliers de personnes qui étouffent sans soin. Pour l'instant il y a2000 personnes en réanimation en france (elles sont soignées). On est bien loin des 20000--30000 personnes qui étoufferaient sans soin.
Voilà ce que disent les experts.
En France, "la situation va continuer de s'aggraver ces prochains jours avant que les effets du confinement strict ne fasse ralentir l'épidémie" a indiqué dimanche 22 mars le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.
Et l'OMS, ni aucun n'expert ne préconise que des jeunes volontaires aillent remplir les rayons des supermarchés. Ou que des jeunes sans formation aillent faire ambulancier, brancardier ou aide soignant. Ou encore que les jeunes volontaires aillent travailler sur les chaînes de montage (pour fabriquer quoi d'ailleurs?). Ou encore que les jeunes volontaires aillent livrer les dvd que les cinquantenaires viennent de commander sur amazon
Il me semble que notre désaccord vient d'une perception différente de la gravité de la situation sanitaire et surtout de sa potentielle aggravation. Cela me conduit à envisager des mesures plus drastiques et à mettre un peu de côté mes opinions politiques.
Les graphiques italiens montrent qu'un confinement imparfait a fait ralentir la progression de l'épidémie mais ça ne l'a pas empêchée de doubler en une semaine.
Même si la progression de l'épidémie ralentit, le nombre de cas et de décès va augmenter.
On peut même craindre que le nombre de décès va augmenter plus vite que le nombre de cas faute de soins d'urgence.
Comparer le graphique chinois (confinement strict) avec le graphique italien (confinement relatif) n'est franchement pas rassurant pour la suite en Europe. (je me fonde sur les chiffres de la Johns Hopkins University).
Cet article du site était intéressant quant au potentiel d'expansion du virus:
https://www.arretsurimages.net/articles/scenarios-du-covid-19-ou-sont-les-graphiques-francais
"des mesures plus drastiques"
Attention à la confusion entre "plus drastiques" et "plus efficaces". D'autant que ça va pas être "drastique" pour tout le monde.
Ma voisine me disait hier (à deux mètres, rassurez-vous, et ya pas encore de flics dans nos jardins) que sa belle soeur avait arrêté... puis remis en marche son entreprise de BTP... et que c'était "pas facile" (???) j'imagine que ses ouvriers sont un peu récalcitrants, ou alors qu'elle a des états d'âme de devoir les exposer, vu qu'elle n'avait sûrement pas arrêté sans raison.
Je maintiens que nous faire chier avec le droit de courir, mais pas de marcher, de promener son chien, mais pas ses gosses, de faire marcher Amazon mais pas le libraire voisin, de "comprendre" qu'on ait envie de sortir au soleil à Paris mais pas à Saint Denis, que les habitants du 7ème aient droit à des flics respectueux et ceux de la Goutte d'Or à des chiens de garde, c'est pas "drastique".
Et vous voyez bien que ni vous ni moi ne pouvons "mettre de côté" nos options politiques.
je ne mets pas mes opinions politiques de côté parce que le gouvernement ne le fait pas. Ils ne nationalisent aucun moyen de production pour faire face. Ils veulent avoir plus de pouvoir, sucrer les congés et ils font de la communication pour dire qu'ils avaient tout mis en place. Donc oui si l'état appelle à ce qu'il est des jeunes volontaires qu'ils réquisitionneront dans ce contexte, j'appellerai les gens à leur dire d'aller se faire foutre.
Comme le gouvernement a fait n'importe quoi. Je suis pour faire un confinement plus important comme le disent les médecins. On arrête les entreprises non nécessaires. Et l'Etat nationalise les moyens de production pour faire du matériel médical, des masques et des tests de dépistage.
Là votre idée aurait du sens. Mais dans le contexte actuelle où comme le dit Cultive ton jardin on fait retravailler les gens dans le btp (on leur demande pas de faire des algécos pour agrandir les hôpitaux), on laisse des usines qui fabriquent des embrayages ouvertes ou des trains qui transportent des voitures roulés. A quoi ca va servir de réquisitionner des gens? alors qu'à côté tu as une usine qui fabrique des étiquettes pour les bouteilles de vins qui fonctionnent?
Bien que envoyez juste les jeunes peu aussi mal tourné. Sur les chiffres de qui est le plus touché, tu as une tendance actuelle très clair. Si il y a un facteur qui est passé sous les radars (orrélation avec le niveau de pollution atmosphérique par exemple), tu risques d'envoyer les jeunes au casse pipe.
...au casse-pipe, mathlma, vous y allez fort !
Personne ne dit que les "jeunes" (ce serait déjà bien de préciser la fourchette - moi je dirais jusqu'à... 50 ans) ne risquent pas d'attraper ce truc, mais statistiquement, ils ne sont que très marginalement touchés par les décès : 36 en Italie sur une étude portant sur 3200 décès (pas sur les 65.000 contaminés, donc); pour la France, ils étaient 13.
Ils sont un peu plus à être touchés par des complications, mais si rien n'est révélé de leur état antérieur, on ne peut qu'avoir l'image d'une jeunesse fauchée en plein épanouissement alors que non, ce n'est statistiquement pas le cas.
Si les médias nous bassinent avec les risques d'infection des moins de 20-30 (40) ans, c'est juste pour qu'ils arrêtent de gambader dans les parcs.
J'ai précisé en utilisant des hypothèses. Dans ma phrase, il y a le mot Si.
Donc je répète si il y a des facteurs que l'on a pas vu ou s'il y a des mutations tu risques d'envoyer au casse pipe des gens.
Ensuite toute la discussion tourne autour d'un réquisitionnent de volontaire jeune. Ce qui pour moi n'aurait aucun sens vu que le gouvernement actuelle pousse les gens à travailler pour maintenir l'économie de marché à flot. Donc pour moi envoyer des jeunes volontaires qui ont un risque moindre mais un risque quand même d'avoir des complications ou voire dans un très faible pourcentage de mourir pour maintenir le système actuelle en place ne me parait pas une très bonne idée.
Comme en 40 vous voulez dire ? ^^
je suis cette discussion depuis plusieurs jours, et je pense qu'une partie du conflit (c'est pas un gros mot) vient d'une ambiguïté dans vos propos initiaux.
vous parlez de "mobiliser les jeunes volontaires", et ensuite on parle de "réquisition".
or, de deux choses l'une : ou ils sont volontaires, ou ils sont réquisitionnés.
S'il s'agit de réquisition, c'est à dire d'obliger une partie de la population à "aller au front", on doit soulever toutes ces questions : est-ce absolument indispensable, est-ce vraiment utile, a-t-on les moyens de rendre efficace cette mobilisation, n'y a-t-il pas d'autres priorités (se procurer des masques en suffisance, élargir le confinement à tous les travaux non indspsensables... etc), les avantages de la réquisition sont-ils supérieurs à ses inconvénients (risques pour des opérateurs mal formés et les personnes "aidées", augmentation de la pression policière sur la population, avec inévitablement des mouvements de refus plus ou moins violents, capacité de l'appareil de police ou d'armée d'obliger ou de sanctionner...)
ça paraît assez dangereux à de nombreux points de vue.
S'il s'agit de volontaires... eh bien s'il s'agit de volontaires c'est assez simple : on appelle ça embaucher des gens pour faire un boulot (dont ils soient capables sans trop de temps de formation), et s'ils font le boulot c'est alors avec un contrat de travail et un salaire... et si possible (et ce serait possible mais ce n'est visiblement pas l'option de ce gouvernement) uniquement pour des activités nécessaires à la vie de la population (soins, approvisionnements, et, entre autres, travaux agricoles pour lesquels on commence à sentir l'utilité des "étrangers qui viennent manger notre pain" !). Et le fond de la question, c'est la capacité des organismes (services publics et entreprises) à organiser et à encadrer ce travail — et ce n'est pas simple dans certaines structures spécialisées de mettre au courant des gens qui débarquent en nombre. Ceux qui ont encadré des "emplois jeunes" l'ont expérimenté.
pour ce qui est des "cantonnements", vous aurez sans doute remarqué qu'on n'est même pas capable de loger les soignants déjà en exercice à proximité de leur travail pour leur éviter la fatigue, le temps, et la promiscuité des transports en commun...
Je vous remercie sincèrement de votre message.
L'objet de mon post initial était de soumettre au débat une idée qui me semblait intéressante : appeler les jeunes à se mobiliser sur la base du volontariat dans le cadre d'un confinement strict de la population.
Le débat qui a suivi a par moments dérivé mais il a aussi soulevé de nombreuses questions à régler pour faire de cette idée une proposition opérationnelle.
De plus, j'ai compris que la mobilisation des jeunes ne se conçoit pas isolément. Il faut que le gouvernement prenne par ailleurs des mesures de restriction et de réquisition touchant notamment les usines, les cliniques privées, les hôtels, la grande distribution, voire les propriétaires d'appartements vides...
Or ce n'est évidemment pas la voie suivie par le gouvernement pour le moment. Celui-ci met les entreprises sous respiration artificielle (même celles qui s'en sortent plutôt bien) mais ne veut pas prendre les mesures implorées depuis des jours par le personnel médical pour arrêter la progression de l'épidémie : c'est à dire un confinement total et toute la logistique que cela implique.
A la place on a des mesures en trompe l'oeil qui n'éliminent du tout les risques de contagion.
Alors on peut désespèrer et on attend que le tas de cadavres atteigne un niveau qui oblige à prendre les mesures compliquées qui pourraient être prises maintenant dans le bon ordre.
On peut aussi essayer de pousser une idée qui va dans le bon sens celui de la solidarité et de l'entraide en espérant que cette mesure, si elle est retenue, en entraînera d'autres dans la même logique. On ne pourra pas appeler les jeunes au front et en même temps ne pas solliciter les entreprises et les propriétaires.
PS : Je crois avoir indirectement répondu à vos observations, sauf celle sur le cadre juridique. Je ne pense pas que le contrat de travail soit adapté car il s'agit de volontariat (le volontaire doit avoir la possibilité de se retirer à tout moment). Je pense plutôt à un travail d'intérêt général indemnisé par l'Etat : par exemple, préparer les commandes dans le drive d'un supermarché (services actuellement surchargés)
faites attention aux termes que vous utilisez : le "travail d'intérêt général", l'expression est utilisée dans la loi avec un sens précis : c'est une sanction pénale.
Je sais bien. J'emprunterais la réponse de Cultive ton jardin":
"C'est le grand drame de notre époque, trouver des mots justes et qui ne soient pas... contaminés."
Je vous rejoins sur ce constat.. Que c'est dur d'utiliser des mots non contaminés.
Sur tout le débat requisitionnement de jeunes ou mobilisation de volontaires etc.. Même si j'ai été (trop) virulent dans mes messages, je ne suis pas forcément en désaccord de principe avec Ferdinand. Mais dans le contexte actuel, où le gouvernement ne suit jamais les avis des experts mais reste le cul entre deux chaises parce que l'économie doit passer avant le reste, je suis en désaccord total. Surtout que les gouvernements ont tendance à laisser en place (exemple le terrorisme) des mesures exceptionnelles pour qu'elles deviennent avec le temps des mesures normales.
Merci Mathlma.
Un système vertueux à encourager en attendant le confinement total : les plateformes AMAP et autres qui continuent à fonctionner. C'est très bizarre dans le contexte actuel que malgré un meilleur rapport qualité/prix, des produits plus sains, un modèle plus équitable et respectueux de l'environnement, un accès moins risqué que les supermarchés, ça n'ait pas encore été interdit ;-)
"ça n'ait pas encore été interdit ;-)"
Perdez pas espoir, "ils" viennent de fermer les marchés ouverts. En omettant (??) de faire une exception évidente pour les marchés de producteurs locaux, beaucoup plus petits et plus faciles à sécuriser. Espérons que, localement, cet "oubli", qui est tout sauf involontaire, sera corrigé. Apparemment c'est le cas.
Pour les Amap... mon gendre se posait la question, la sienne est à plus d'un kilomètre de chez lui, et est-ce que c'est un commerce "agréé" comme ils disent? Une consolation: le premier qui se fait "amender" en allant à son Amap aura droit à un buzz d'enfer.
Tout ceci est très angoissant.
On ne pourrait pas exiger, à la sortie de cette crise, une remise à zéro démocratique, avec démission collective de tous les représentants et réunion, un peu partout, de conseils constituants (reconstituants), avant même de repenser à des élections ?
Un slogan ?