"Les reporters du Petit journal se croient tout permis !"
A mi-chemin entre le divertissement et l'information, le Petit Journal de Canal+ est devenu un acteur majeur et ambigu de la communication politique en France. Il est pris très au sérieux par les responsables politiques, au point que certains n'hésitent pas à lui adresser des reproches habituellement réservés aux médias traditionnels. Par exemple celui de faire des montages d'images mensongers, ou de réaliser des interviews manipulatoires. Ces reproches sont-ils justifiés ? Le Petit Journal doit-il être considéré par les politiques et par le public comme un média comme les autres ?Pour répondre à ces questions, Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé l'accès à une réunion avec des chômeurs à l'équipe du Petit Journal, et s'est fendu d'une tribune sur Mediapart (Il parle de notre émission, sur le site du Front de gauche.) ; Damien Lempereur, conseiller de Nicolas Dupont-Aignan, très moqué aussi par le Petit Journal ; et François Ollier, secrétaire général du Syndicat national du journalisme (SNJ) qui revient sur la polémique suite à notre interview d'Eric Marquis, délégué SNJ et président de la Commission de la carte de presse , qui s'interrogeait sur l'opportunité de renouveler la carte de presse des reporters de l'émission.
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Derniers commentaires
Ce qui est problématique quand même, c'est que Mélanchon soit le seul à réagir ainsi. Heureusement que Clémentine est montée un peu au créneau mais le mal a été fait et encore plus dernièrement en traitant l'envoyé du petit journal de facho... Phrase bien malheureuse...
donc tout est encadré, le public visé, on le voit, les guys du grand journal en costards, enfin, c'est du Paris Première bis,
les types qui bougent les manettes, viennent de tf1, bref, c'est ça la réponse,
c'est simple, je ne là regarde plus, depuis une dizaine d'année, alors on diras que je suis gauchiste, et donc ça voudrait dire que canal plus, dans sont ensemble, c'est embourgeoisé et balance à droite.
Mélenchon, il a eut bien raison de leurs faire un pieds de nez, faut pas déconner, ils se servent du p.j à des fin sois disant humoristique, en tapant sur ceux qui n'ont pas de poids en France, j'ai l'impression que la droite médiatique utilise les outils laissé à canal plus, à leurs propre dessin, et c'est vérifier, on a viré les âmes des émissions, on a gardé le titre et on a changé de cible.
on presse encore l'image d'avant, d'une chaine soit disant libre, mais canal plus est mort, vide, c'est tf1plus, mais j’espère que beaucoup de gens on comprit, sauf bien sur, les petits bourgeois, qui se sentent rassuré que le pouvoir médiatique sera toujours là, de leurs côté, pour faire passé, les dérangeants, les opposants au pouvoir en place, pour des arriérés ou d'autres choses.
Ils ont donc décidé de répondre à chaque fois que le Front de Gauche leur semblait dire "n'importe quoi". Alors, Barthès a diffusé un extrait de Eric Coquerel qui était ce matin sur Europe 1 et qui confirmait que certains journalistes de France 3 auraient écrit pour se plaindre du comportement du petit journal à Metz. Pour tenter de contrer cette information, l'équipe de Barthès aurait appelé Cyril Destracque, journaliste et rédac chef de France 3 Metz. Celui-ci dit qu'il n'est au courant de rien et qu'il n'a jamais entendu parler de plainte contre le Petit Journal. Pourtant, peu de temps après l'émission, Cyril Destracque réagit sur Twitter:
"Si les gens du @grand_journal sont aussi malhonnêtes avec JL Mélenchon qu'avec moi, je comprends pourquoi ils sont interdits de meeting!".
Il ajoute:
"Enregistré à mon insu pour la guéguerre Petit Journal vs Mélenchon...".
Un autre commentaire indique que l'enregistrement aurait été "un petit peu remixé".
Alors, nouveau bidonnage ou pas ?
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3351-c-le-petit-journal.html?vid=595397
On ne plus s'indigner devant quelque chose qui nous a fait rire (Finkelkraut,que je n'admire pas tu tout, avait dit quelque chose de ce genre au sujet des guignols)
Vexé comme un poux, Barthès aura bien mis une à deux bonnes semaines à revenir sur Mélenchon. J'ai vu hier un "reportage" assez caricatural, certes, sur JLM mais pas plus ni moins que pour les autres et le "reportage" (je ne sais pas trop comment nommer le procédé) était enfin axé sur la COMMUNICATION de Mélenchon et non sur sa personne comme à l'accoutumée.
Comme quoi en refusant de se prêter à l'injonction médiatique du PJ, on peut réussir à faire bouger un peu les lignes....c'est plutôt réconfortant, on verra si ça dure...
http://www.lemonde.fr/m/article/2012/01/27/yann-barthes-l-interview_1634766_1575563.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20120131-[blocLoisirsMag]
Donc. Si le FdG réagit aussi violemment dans une posture morale concrètement très mal défendue mais théoriquement défendable, c'est que en perspective il y a l''impact de l'image, donc (nous sommes en période présidentielle) l'impact sur le vote.
Est-ce qu'on se rend compte (j'ai vu le mot "idéologie" passer tellement de fois ds ce forum) que c'est du très très grand n'importe quoi ?! Le Petit Journal a 2 millions de téléspectateurs, combien sont majeurs ? Combien prennent tout ceci vraiment au sérieux ?
Et si on remettait les choses à leur place, le Petit journal a un impact certes mais relativement éphémère et très restreint
Très sincèrement, quel est l'intérêt de s'énerver après le Petit Journal alors que de toute manière, ses téléspectateurs, ce n'est pas l'électorat du FdG ? Ou quasiment pas puisque je le rappelle Canal Plus est une chaîne de merde acquise au grand capital de bobos de merde sociaux démocrates et non pas de vrais amis du peuple ? Comme moi, tiens, par exemple
J'espère que le Petit Journal conservera ses cartes de presse. Je prends cette émission avec du recul, je ne la regarde pas tous les jours mais j'y apprends régulièrement des trucs sur la com politique. Et le FdG à force de cracher sur les journalistes-laquais (celle-là je l'ai adoré ^^) on se demande franchement pourquoi ils donnent encore des interviews.
On peut pas accuser de bidonner et bidonner derrière (mensonge du bus complet et mensonge du refus d'entrée) en se drapant dans une posture morale. S'ils assumaient ils l'auraient dit clairement dès le départ (voir mon com ds l'autre sujet du forum consacré au Petit Journal)
Une belle hypocrisie qui vaut le bidonnage du Petit Journal. Je les mets sur le même plan tiens... Je n'en prends aucun des deux au sérieux.
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/01/30/liberte-de-la-presse-melanchon-rassurant/
Je viens de regarder l'émission (merci c'est toujours aussi intéressant!) et parcourir le forum en diagonale et je suis étonné que ne soit pas débattu la question de savoir si il est moralement normal de se donner le droit de dénoncer la dimension mensongère de la communication politique en utilisant le mensonge.
22 pour 10 objets, on en rajoute 5 donc la moitié de ce qu'on avait, soit 11, 22+11=33.
Même pas besoin de règle de trois, juste un peu de bon sens!
Ça m'étonnerait quand même qu'il se soit trompé, il a dû le vérifier avant de coincer un ministre. Il courait à un ridicule majeur si le ministre, calculant un peu lentement, (ou muni d'une oreillette) était retombé ensuite sur ses pattes
Finalement seul M. Lempereur, conseiller de NDA, tient une position cohérente. Il considère Le Petit Journal comme un divertissement et accepte sans broncher que ses équipes filment tous les déplacements et meetings du candidat. Toute publicité étant bonne à prendre, on ne se passe pas de l'audience du Petit Journal même si au final M. Dupont Aignan est ridiculisé de manière mensongère.
Je ne suis pas du tout un sympathisant de Debout la République, mais je ne peux qu'être choqué par les méthodes de Barthès :
- Modification de la chronologie des événements (le micro trotoir qui passe de avant à après).
- Informations non divulguées et pourtant indispensables à la bonne compréhension du sujet (le fait que les militants présents dans la salle soient des UMP et non pas des sympathisants de NDA).
Même en tant que divertissement qui userait de la caricature, je trouve ça discutable. Personnellement je ne vois pas où est la caricature ici, je n'y vois que du mensonge par omission. Mais bon admettons, tant que c'est du divertissement.
Ce qui me pose problème, c'est que Yann Barthès se considère comme un journaliste. Merci à Arno Nigga pour son lien vers son interview du Monde qui est une véritable perle, j'en copie colle ici deux extraits (chronologiquement dans l'ordre ;-) ) :
Le Monde : Comment définiriez-vous votre travail ? Croiseur d'infos ? Sémiologue ? Clown ? Décrypteur de médias ?
Yann Barthès : Journaliste. Et je n'imagine pas qu'en mars, un mois avant les élections, on puisse nous retirer nos cartes de presse, nous interdire les meetings et les conférences de presse, comme menace de le faire la Commission de la carte...
Le Monde : "Le Petit journal" est-il soumis lui aussi, durant la campagne, aux règles d'égalité du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ?
Yann Barthès : Evidemment, comme en 2007. J'ai hâte ! C'est toujours un moment génial. On va appliquer les règles du CSA à la lettre pour montrer leur -absurdité. Puisqu'il ne précise pas que les phrases des politiques comptabilisées sur le temps de parole doivent être intelligibles et formées, on va monter leurs phrases à l'envers. Ou faire défiler les noms de tous les candidats - puisque à partir d'une certaine date on doit tous les citer également - sur une musique idiote. Bref, on va jouer.
En gros pour M. Barthès, être journaliste, c'est jouer. Y a-t-il vraiment quelque chose à rajouter ? Je constate avec satisfaction que des journalistes participent à cette discussion, je pense qu'ils n'ont pas tout à fait la même vision de leur profession.
La cerise sur le gâteau, c'est le positionnement de François Ollier du SNJ qui m'a extrèmement déçu. Lui qui est supposé défendre la Charte d'éthique (cf la lecture de Coquerel : "Vous tenez la véracité pour l'un des piliers de l'action journalistique. Vous condamnez la déformation des faits, le détournement d'image, la manipulation...") arrive à défendre le PJ sous prétexte qu'il s'agit d'un divertissement, tout en défendant le fait qu'ils puissent posséder une carte de presse... Ca en dit long sur l'état du journalisme actuel.
Le Front de Gauche dont je soutiens la démarche aurait du aller plus loin : Considérant que le Petit Journal ne répond pas aux exigences déontologiques du journalisme, il aurait également fallu lui priver l'accès de la conférence de presse (tout en lui autorisant bien entendu la présence aux débats publics). Pour le mensonge sur les places qui restaient dans le bus, comme l'a dit un @sinaute, Eric Coquerel aurait du assumer jusqu'au bout en disant que c'était pour les emmerder. "Le Petit Journal se croit tout permi ? Eh bien nous ne manquerons pas de faire de même". Quitte à aller au conflit, autant y aller frontalement en mettant un coup de pied dans la fourmilière. Politiquement il y avait un coup à jouer, en parfaite cohérence avec un Mélenchon qui "rend les coups".
Je crains de devoir contredire Didier Porte que j'aime bien, mais on ne peut pas demander à des téléspectateurs, aussi intelligents soient-ils, de déceler le vrai du faux dans ces conditions. A partir du moment où il y a bidonnage, le doute est permis partout. Prenons la convention thématique UMP évoquée dans l'émission, où les questions et les réponses sont écrites à l'avance. Une anecdote croustillante pour moi, sympathisant de gauche.
Et si le document brandi par Barthès (le "programme de la soirée") était en réalité un compte rendu complet d'après réunion ?
Je pense que non, mais désormais j'ai un doute.
Je m'arrête là, ChrisToulon a parfaitement bien résumé ma pensée.
Il me semble que tu travailles différemment et que, précisément, on ne peut pas se tromper. Quand tu informes, c'est de l'info, quand tu caricatures, on sait que c'est faux. Le petit journal joue au contraire sur cette ambiguïté, info ou intox? Quand il touche aux politiques que je n'aime pas, ça me fait quand même rigoler, et je me fous de savoir si c'est vrai ou faux, je veux bien tout avaler, mais justement, c'est pas correct.
Autre chose: un procédé que je connais bien parce qu'il est utilisé dans mon entourage pour empêcher toute discussion sérieuse: celui qui commence une telle discussion, on lui coupe la parole avec une vanne qui fait marrer tout le monde, et après ça, impossible d'être pris au sérieux. Une fois de temps en temps, c'est bien, ça peut détendre l'atmosphère et couper court à un conflit.
Mais quand c'est tout le temps, c'est du décervelage.
Une grève générale s'annonce pour demain lundi 30 janvier en Belgique.
Exemple de traitement du sujet par par exemple la Libre Belgique, qui présente son dossier de cette manière (et encore, il faut dérouler la page pendant longtemps pour tomber dessus) :
La grève générale de lundi est-elle légitime ?
VIDEO les trois grandes organisations ont appelé à une grève générale ce lundi 30 janvier. Elle fait cependant l'objet de critiques. Alors, la grève générale est-elle légitime ? Entretiens croisés.
- SONDAGE: Participerez-vous à la grève de ce lundi ?
- La grève : "une image de chaos"
- Les patrons déplorent la grève de lundi
- Van Quickenborne : "La grève ne servira à rien "
En dehors de cet article d'Erik Lambot, publié sur le site de Paul Jorion, qui débute par La manière dont vous, les médias, présentez à la population la grève de lundi n’est pas digne de votre vocation de journaliste ; vous trahissez la responsabilité qui est la vôtre dans le décodage et la transmission de l’information. Il n’y a chez vous, ni analyse de fond, ni explications sur l’origine profonde de la crise actuelle du système financier..
http://www.pauljorion.com/blog/?p=33215%3Fp%3D%3Cb%3E%C3%80+MESDAMES+ET+MESSIEURS+LES+JOURNALISTES%2C+%C3%80+PROPOS+DE+LA+GR%C3%88VE+G%C3%89N%C3%89RALE+EN+BELGIQUE+DE+CE+LUNDI+30+JANVIER%3C%2Fb%3E%2C+par+%C3%89rik+Lambot
... aucun article tentant une analyse, nulle part.
Stupéfiant.
Assez violent lynchage des syndicats, culpabilisation à propos du coût de la grève pour l'économie de la nation, aucune nuance nulle part (par exemple "combien de Belges grévistes non-syndiqués"?).
Et, hélas hélas, pas d'ASI belge à l'horizon.
Dans le cas où un de mes compatriotes - ou non - passant par ici aurait repéré une publication de fond, merci de faire suivre...
(Difficile de ne pas soupçonner (euh...) la presse au minimum de connivence...)
si dix pommes (?, je ne me rappelle plus de l'article) coûtent 22 euros, alors 5 pommes en coûtent 11. Et donc, 15 pommes en coûtent 33.
Je suis lassé par le cynisme, c'était drôle quand on était cynique avec les intolérants, désormais on est cynique avec la facilité de la suffisance.
C'est le règne des bons mots, on peut être discrédité parce qu'on nous a vu sous un angle ridicule...
J'ai 35 ans, je viens du fond du bocal, je suis de la génération Bébête Show, Guignols de l'info, chroniqueurs satyriques et autres clasheurs, je n'ai pas appris à m'informer mais a me divertir, les informations télévisées c'est la lucarne de réalité morbide qui me confortais dans le simplicisme, je regardais ces gens portant des banderoles aux slogans qui me paraissaient naïf (notez bien ce mot) comme des gens pratiquant la lutte, plus par tradition corporatiste...
Montrez un prétendant au fonctions présidentielles sous un mauvais éclairage et voyez s'il reste à sa place au regard de ma génération ...
Je n'avais pas ma carte d'élécteur en 2007 mais j'aurais voté Sarkozy parce que Ségolène Royale s'est ridiculisée lors du dernier débat télévisé. aujourd'hui je voterai Front de Gauche.
Philippe Poutou a été invité par Laurent Ruquier à un "dîner de con", ils se sont dit on va se faire Poutou, on voit tout ces gens mondains comme des élites quand ce sont d'infames opportuniste qui se font sur des bulles médiatiques, chaque fois que quelqu'un vient sur un plateau télévisé maintenant c'est pour vendre un bouquin ou bien si c'est gratuit c'est pour faire le buzz.
Évidemment quand Eric Zemmour dit qu'il n'y a que des noirs et des arabes en prison la pompe à jus fonctionne, au même titre que Mélenchon, les bons mots toujours, laché comme des morceaux de viande a des bêtes en cage, idéologique cette fois-ci.
Tout ce torchon me gonfle et pourtant j'ai un cruel besoin de politique pour ne pas céder à l'anarchisme le plus radical, alors je décode en permanence, et on comprend mieux quand on a le bon traducteur, je n'ai pas encore vu les Nouveaux chiens de garde pour cause de faim de moi difficile (le jeu de mot est voulu) mais j'encourage tout ceux qui ne l'ont pas encore vu à le voir avant de mettre n'importe quoi dans l'urne...
J'étais déjà convaincue de la bonne attitude du FdG et de Mélenchon face au petit journal lors de cette journée. Et à vrai dire, je savais que ça arriverait, mais je me demandais quand. Voilà qui est fait et bien fait !
Jean-Luc Mélenchon avait déjà expliqué sur son blog, il y a quelques semaines, le harcèlement dont il était la cible de la part de cette équipe d'amuseurs publics qui se prennent pour des journalistes, et son ras le bol aussi. Et ce, bien avant cette "fameuse" émission !
Plusieurs intervenants lui avait proposé (comme DS aussi dans ce débat) que son équipe du FdG joue à l'"arroseur arrosé", en filmant l'équipe du PJ qui le flimait. Pourquoi pas ?
On voit bien, dans ce que dit Coquerel, que le FdG, cherche la meilleure attitude à adopter pour éviter cette manipulation. Mais ça n'a pas l'air d'être si simple. Existe-t-il une solution idéale ? En cas de refus d'accréditation, certains s'en donneraient à coeur joie. On voit très vite ce que ça pourrait donner, déjà que même en la leur donnant, le FdG est taxé d'attenter à la liberté de la presse...non, pas fastoche...
Ces méthodes (au même titre que "les petites phrases" auxquelles la plupart des journalistes sont abonnés) brouillent le message politique. Les élections Présidentielles, c'est du sérieux, on ne devrait pas jouer avec ça. Et c'est ce qu'ont voulu signifier le FdG et Mélenchon par cette action ou quand on le voit ne pas tenir compte des interpellations de la pseudo-journaliste du PJ. dans l'escalier. A ce moment-là, faire comme si elle n'existait était le meilleur moyen.
Et puis, ça a l'air de se calmer, mais souvenez-vous, en début de campagne, l'image que les médias renvoyaient de Mélenchon (homme agressif, désobligeant, imbu de sa personne, etc...). Sachant évidemment que c'est un homme de caractère (moi j'aime bien), ils sont à l'affût de la moindre "erreur" de sa part. D'ailleurs, savez-vous qu'à chaque fois que le FdG propose un(e) autre représentant(e), les médias refusent...ils veulent du Mélenchon ou rien.
Autre chose : comment DS peut-il comparer l'histoire des "petites fiches" de Hollande avec ce qu'on voit ensuite sur l'image des drapeaux rouges, de la musique à la soviet, accompagnée d'une voix des années 30 ? Le but recherché n'est pas le même. Dans un cas, on se moque simplement d'un candidat (ok, c'est pas terrible mais pas si méchant), et dans l'autre on s'attaque à l'idéologie d'un mouvement tout entier en lui donnant des connotations plutôt dégueulasses. Circulez, y a rien à voir !
Je ne suis pas sure non plus, que comme le dit Didier Porte, "les télespectateurs savent faire la différence"...Ce serait génial, mais je n'y crois absolument pas. N'oublions pas que cette émission est suivie par beaucoup de jeunes qui sont, pour la plupart, dépolitisés et surtout, à qui on n'a pas appris à décrypter l'info. Pour eux, c'est du divertissement, ok...ce qui n'empêche pas que la notion de "tous les mêmes !" ou bien "qu'ils sont drôles (ou chiants, c'est selon) ces politiques !" est une réaction que j'ai beaucoup entendue, moi qui travaille avec des jeunes. Ce n'est pas pour rien qu'il existe, dans certains Collèges, Lycées ou Universités, des cours d'"éducation aux médias". Moi-même qui les pratique, je peux vous dire qu'on est loin du compte. Vouloir croire que tout le monde est capable de faire la différence, c'est gentil pour les télespectateurs, c'est s'illusionner.
Il est sain que les bidouillages "journalistiques" soient dénoncés (autant que l'enfumage communicationnel des politiques) et je suppose que la polémique forcera le Petit Journal à faire gaffe, ce qui est sans doute très bien. Ou très mal d'ailleurs, puisque si je comprends bien tout serait parfait dans le meilleur des mondes si l'émission se contentait de se foutre de la gueule des politiques sans manip' apparente.
Le rappel du gars de Dupont-Aignan sur les vrais ennemis de la pensée alternative était salutaire; venait à l'esprit que Mélenchon ne pouvait se permettre aujourd'hui d'attaquer frontalement ces chiens de garde-là, autrement plus influents, (il a même roucoulé devant Laurence Ferrari)...
Je trouve le Grand Journal dans son ensemble vraiment affreux, et toute son équipe répugnante (j'ai le dégoût facile, pardon). Je ne comprends pas que journalistes et politiques la regardent avec une telle attention.
J'ai tenté une analysé de mon côté, à l'époque de l'affaire de "la Barbe" : http://hyperbate.fr/dernier/?p=18686.
[quote=Francis Clément]
Quel est exactement l'objet de cette séquence ? Nous dire que les choses sérieuses ne sont pas amusantes ?
Le public visé par l'émission sur Canal+ est-il le bobo désabusé qui a perdu ses repères d'étudiant gauchiste sans accepter pour autant d'être réellement de droite comme le voudrait son intérêt propre à cause d'un vieux relent de culpabilité sociale ? Tout fond politique n'est-il justement pas moqué parce que les téléspectateurs du petit journal ne veulent plus entendre parler d'une politique qui risquerait d'accroitre leur malaise idéologique ?
En s'attaquant parallèlement aux formes les plus caricaturales de la langue de bois ne s'agit-il pas de justifier le désintérêt pour la chose politique d'un public qui se voit conforter dans sa prétendue neutralité et ainsi lui fournir l'alibi psychologique de son désistement ?
Ce qui ne doit pas vous dispenser d'aller voir le film "les nouveaux chiens de garde", qui joue aussi un rôlle de salubrité publique en pointant les conflits d'intérêts de nombre de grands journalistes avec les puissances économiques et financières. J'y pensais encore ce matin en écoutant l'économie en question sur France Culture. le débat était intéressant mais il aurait été beaucoup plus clair et compréhensible si on avait annoncé les liens des différents économistes présents avec les grandes institutions économiques et bancaires...
Pour revenir à l'émission, il me semble que contrairement à ce que dit le représentant du SNJ, il n'y a pas de règle qui dirait que l'accès des journalistes est toujours libre lors des manifestations publiques, notamment aux cameramen. Pour le dernier meeting de Hollande par exemple AUCUNE caméra n'est entrée dans la salle, l'équipe de Hollande souhaitant maitriser totalement les images du meeting. Idem si je me souviens bien pour les images des meetings de Sarkozy lors de la campagne de 2007. Les journalistes ont-ils protesté ?
Cette émission m'a aussi permis de découvrir Bourdin. J'ai compris pourquoi c'est un bon interviewer.
On peut résilier son abonnement à asi ?
On peut discuter des heures sur le mélange des genres entre le journalisme et le divertissement.
Par contre on ne peut pas transiger entre la réalité et la tromperie.
Comment un péquin moyen peut faire la distinction dans le cours du petit journal entre des images vraies et bidonnées au montage… j'aimerai bien que quelqu'un me l'explique.
Du moment qu'ils ont été pris en flagrant délit de bidonnage, le doute est dorénavant permis.
Un Robin des bois malhonnête, ça fait mauvais genre... Ca fait penser au vengeur masqué de Ludwig von 88 qui "vole au riches pour donner aux pauvres, pour voler aux pauvres pour garder tout pour lui" !
Le petit journal est drôle et j'y ai parfois trouvé trouvé de l'information, comme en écoutant les guignols. Mais ce n'est pas de l'information, encore moins du journalisme.
Je comprends les politiques qui refusent d'y participer. Le jour où je serai président, je ne leur adresserai pas la parole. En attendant, je regarde.
Les Guignols de l'Info ont la même construction d'humour.
A ce jour il n' y a plus de règles c'est comme si une infirmière décidait de m'opérer sur la base qu'elle travaille dans un hôpital
la liberté de la presse c'est d'informer la liberté des caricaturistes c'est de caricaturer .
cessons d'entretenir la confusion en distribuant des cartes comme des identités usurpées.
Je leur ai dit que si Barthès voulait faire une rubrique bidonnée, il suffisait qu'il prévienne avant. Mais que le mieux était de lui retirer la carte de presse parce qu'il ne connaissait pas le rôle d'un journaliste. J'ai réagi un peu vivement car je m'étais fait avoir par le sujet sur Eva Joly et ça m'avait beaucoup énervée que Mélenchon ne lui serre pas la main en public.
Le SNJ a répondu à mon mail rappelant sa charte de déontologie: "Le journalisme consiste à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité". Anthony Bellanger, Premier Secrétaire Général du SNJ, m'a, par ailleurs, indiqué que "le droit à la caricature est un élément fondamental de notre démocratie. Mais où commence-t-il ? Où se termine-t-il?". Il a dit que la Commission de a carte était libre de ses choix et que le SNJ ne s'érigerait pas en "donneur de leçons et en censeur".
Je le remercie, tout d'abord, d'avoir répondu si promptement à mon mail (je ne suis pas journaliste). Je pense que si les "caricaturistes" du Petit Journal sont syndiqués au SNJ (syndicat majoritaire), qu'ils y restent. Dans le cas contraire, je leur conseille de prendre la carte et de voter pour le SNJ: ils n'auront jamais meilleur avocat. Je pense, par contre que si l'on prend les termes mêmes de la carte de déontologie, rien ne s'applique au Petit Journal.
Ensuite, j'ai cherché des infos sur cette Commission de la carte (http://www.ccijp.net/article-5-sa-composition.html) mais comme le site ne me semble pas clair, j'ai cherché les articles de loi. Je constate que cette commission est paritaire: 8 représentants des employeurs; 8 représentants des journalistes professionnels. Les décisions sont prises à la majorité absolue des présents (si tous les membres sont présents, il faut 9 voix pour prendre la décision). Je constate aussi que seul le journaliste qui serait insatisfait de la décision peut faire appel. Il est NULLE MENTION ici de la SOCIETE CIVILE, ni du PARLEMENT. DOMMAGE! Il faudrait probablement réfléchir pour changer cela et avoir des représentants de la société civile dans cette commission, de façon à ce que lorsque les journalistes nous disent qu'on a les médias qu'on mérite, ce soit un peu plus vrai qu'aujourd'hui!
NOUS, SOCIETE CIVILE, SAISISSONS NOUS AUSSI DE LA QUESTION DES MEDIAS ET OBLIGEONS LES CANDIDATS A SE POSITIONNER ET A INSCRIRE CE SUJET DANS LEUR PROGRAMME!
Un conseil: ALLEZ TOUS VOIR "LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE" de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dans toutes les bonnes salles de ciné (Bande annonce: http://www.youtube.com/watch?v=j4uGHVh6MqM&feature=player_embedded).
Un autre lien intéressant: http://www.acrimed.org/
Article R7111-18
La commission chargée d'attribuer la carte d'identité des journalistes professionnels est paritaire. Elle comprend : 1° Huit représentants des employeurs, dont : a) Sept au titre des directeurs de journaux et agences de presse ; b) Un au titre des entreprises de communication audiovisuelle ; 2° Huit représentants des journalistes professionnels.
Article R7111-19
Les membres de la commission justifient de l'exercice de leur profession pendant deux ans au moins durant les cinq années précédant leur désignation ou leur élection. Ils ne doivent avoir fait l'objet d'aucune interdiction, déchéance ou incapacité relative à leurs droits civiques.
Article R7111-20
Le mandat des membres désignés et des membres élus de la commission est de trois ans, renouvelable. Il expire en même temps pour les deux catégories.
Article R7111-21
Les représentants des employeurs sont désignés par les organisations représentatives des directeurs de journaux et agences de presse et des entreprises de communication audiovisuelle. En cas de désaccord, le siège en litige est pourvu par arrêté du ministre chargé de la communication.
Article R7111-22
Les représentants des journalistes professionnels sont élus par les journalistes titulaires de la carte d'identité professionnelle. Leur élection a lieu à bulletin secret au scrutin de liste à deux tours, à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, avec vote préférentiel et sans panachage. Les listes peuvent comporter un nombre de candidats inférieur à celui des sièges à pourvoir.
Article R7111-23
Au premier tour de scrutin de l'élection des représentants des journalistes professionnels, chaque liste est établie par les organisations de salariés représentatives au niveau national. Lorsque le nombre de votants est inférieur à la moitié des électeurs inscrits, il est procédé, dans un délai d'un mois, à un second tour de scrutin. Pour le second tour, les électeurs peuvent voter pour des listes autres que celles qui sont présentées par les organisations précédemment mentionnées. Les modalités techniques du scrutin sont précisées par le protocole d'accord électoral ou, à défaut, le règlement intérieur de la commission.
Article R7111-24
Des membres suppléants, en nombre égal à celui des représentants des employeurs et des journalistes professionnels, sont désignés et élus simultanément et dans les mêmes conditions que les membres titulaires. Un des suppléants des représentants des employeurs est désigné au titre des entreprises de communication audiovisuelle du secteur privé par les organisations professionnelles représentatives de ces entreprises. En cas de désaccord entre les organisations mentionnées au premier alinéa de l'article R. 7111-21 , le siège en litige est pourvu par arrêté du ministre chargé de la communication. Ces représentants suppléent les membres titulaires absents et remplacent, entre deux renouvellements, les membres décédés, démissionnaires ou qui cessent de faire partie de la commission par suite de décès ou de toute autre cause. Les membres suppléants qui ne remplacent pas un membre titulaire peuvent être entendus par la commission, avant que celle-ci ne délibère.
Article R7111-25
Dans les régions délimitées par le règlement intérieur de la commission un représentant et un remplaçant de chaque catégorie sont désignés en qualité de correspondants. Dans chaque région, le représentant et le remplaçant des employeurs sont désignés par l'organisation la plus représentative des directeurs de journaux, agences de presse et entreprises de communication audiovisuelle. Le représentant et le remplaçant des journalistes professionnels sont élus par les journalistes titulaires de la carte d'identité professionnelle. Les correspondants peuvent être entendus par la commission, avant que celle-ci ne délibère.
Article R7111-26
Le président de la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels est alternativement un représentant des employeurs et un représentant des journalistes professionnels. Le sort détermine celui qui préside la commission la première fois.
Article R7111-27
La commission de la carte d'identité des journalistes professionnels établit son règlement intérieur. La commission ne peut délibérer que lorsqu'au moins cinq représentants des employeurs et cinq représentants des journalistes professionnels sont présents et participent au vote. Lorsque, au cours d'une séance, l'une des deux catégories a plus de membres présents que l'autre, le nombre de ses représentants autorisés à prendre part au vote est ramené au nombre des présents de l'autre catégorie, dans des conditions déterminées par le règlement intérieur de la commission.
Article R7111-28
Les décisions de la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels, notamment celles qui comportent délivrance, renouvellement ou annulation de la carte, sont prises à la majorité absolue des représentants présents.
Article R7111-29
Toute décision de la commission de la carte d'identité des journalistes professionnels peut faire l'objet d'une réclamation, par l'intéressé, devant la commission supérieure mentionnée à l'article R. 7111-32.
m'a fait réfléchir sur la position du FG dans cette affaire : ne pas laisser des militants se faire "griller" par des déclarations forcées au micro, ou ridiculiser comme sait le faire le petit journal, ça me semble un choix pour le moins respectable.
J'éspère que c'est pour bosser sur son prochain spectacle (que je ne téléchargerais pas sur megaupload c'est promis)
Si l'émission avait de nouveau été diffusé sur France5 avec le même sujet, certainement c'est Barthez et Mélanchon qui se serait expliqués eux-mêmes sur le plateau, c'est à dire les concernés et pas leurs remplaçants - mais est ce que le débat aurait été aussi intéressant ?
http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/
Tant qu'à Daniel, mettre sur le même plan un caméra cachée qui cherche à montrer l'existence de discrimination et une caméra caché ou un journaliste demande à un confrère si un car est vide est un peu grossier. Ce qui justifie la caméra cachée, ce n'est pas qu'elle permet de dénoncer un mensonge ; c'est aussi et surtout que l'information ne serait pas accessible si la caméra n'était pas cachée. Si maintenant, on pense qu'un car entier de journalistes français refuseraient de dire qu'un car était vide à un confrère sans caméra caché, ça pose franchement question, soit sur l'ensemble du journalisme français, soit sur la relation entre les journalistes et les personnes du petit journal qui, du coups, ne seraient donc pas reconnus comme tels par la profession ?
Il me semble que la position qui consiste à dire que le PJ peut tout se permettre puisqu'ils sont dans le divertissement et la caricature est très fausse: un caricaturiste (Plantu par ex pour reprendre une exemple cité dans l'émission) ne truque pas des images, par exemple en inversant la chronologie, contrairement au PJ (mensonge sur le temps: ex des militants interrogés avant un meeting alors qu'au montage on fait croire que c'est après) . On sait que ce que dessine Plantu n'existe pas (c'est un dessin! ex le dessin où Mélechon est représenté en tribun "populiste" à côté de Marine Le Pen) mais ça fait rire parce que ça évoque quand même une réalité. Alors que bidonner la chronologie ou filmer une réunion DLR en faisant croire au téléspectateur que c'est une réunion UMP (mensonge sur le lieu), c'est le contraire, ça s'appelle de la fraude, c'est digne du Commissariat aux Archives. On rigole bien; mais si on savait la vérité, ce ne serait plus drôle...
Et je suis d'accord avec Joss pour avoir quelques ados en stock à la maison: ils sont incapables de voir la manip, évidemment; d'ailleurs moi non plus: dans les deux exemples cités plus haut, qui peut le savoir à part ceux qui ont participé à l'évènement?
Je n'aurais pas dit ça avant de voir l'émission d'ASI (puisque je n'avais pas conscience de ces manipulations de la vérité) , mais il me semble incompréhensible que les "journalistes" du PJ aient une carte de presse, sauf si on admet qu'un journaliste peut truquer l'information.
En revanche que Yann Barthès se mette un entonnoir sur la tête pour imiter Bayrou, ça ne me gêne pas, là on est bien dans la caricature et clairement dans le divertissement comme avec Gerra ou Canteloup.
Il va falloir investir dans une nouvelle table pour pouvoir mettre encore plus de gens autour.
Ça fera certainement de meilleurs émissions.
Continuez !
La caricature, en plus de nous faire rire devrait servir à élever le débat.
Au petit journal, rien d'autre qu'une polémique stérile, le détournement de l'information et la banalisation des idées.
Aucune réflexion, sinon celle qui sert les auteurs d'une émission faussement provocante.
Il y a d'autres moyens heureusement de confondre le travail de la presse et des journalistes pour rester informé et garder son libre arbitre.
Quand au rire, il en existe également de plus fins qui eux font vraiment rire.
g.
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Merci pour votre emission, un travail salutaire ! Un retour sur la TNT prévu après le 6 Mai ?
La question de la carte de presse je ne me l'étais jamais posée, d'ailleurs si on m'avait demandé si ils étaient journalistes j'aurai bien eu de la peine à répondre.
Cependant si je suis honnête, certes je classe le petit journal comme une émission de divertissement, pourtant je trouve savoureux les moments de "journalisme" poil à gratter qui filme ce que les autres ne filme pas, l'envers du décor etc... et là je prend ça pour argent comptant, exemple la "non-rencontre" mélenchon/joly, je n'ai pas douté de la véracité de cette séquence.
Votre émission me fait prendre conscience de l'aspect très ambigu de ce type de divertissement et soulève des questions qui font je pense que je ne le regarderai plus ou peu.
Souvent j'ai été génée par le traitement infligé au communs des mortel ( "elle est très distinguée"...), cette façon de clouer au pilori un "anonyme" me laisse perplexe, de la m^me manière je doute de la pertinence de pointer du doigt Sarko ou d'autres qui font trois fois le m^me discours, en fait je vois vraiment pas où est le problème...alors qu'il y en a tant d'autres plus pertinents sur le fond...
Souvent j'ai été ravie de la façon dont ils moquent le traitement de l'affaire DSK par les chaines d'infos en direct live pendant des heures, vides vides vides...où dont ils débusquent les travers de "com" ou que sais-je encore...
Bref je croyais avoir malgrè tout gardé mon esprit critique en veille...
MAIS cette émission et cette "affaire" melenchon/petitjournal me fait vraiment réflechir sur l'ensemble de cette pratique et leur réaction ne fait que renforcer la thèse du front de gauche...
- Le fait que la réaction la plus intelligente vienne du soutien à Dupont-Aignon.
- Le fait que l'on ne soit pas tellement surpris.
(et "c'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui") donc aussi bien de perles que de bouses.
On pourrait le voir comme un générateur aléatoire d'images, de sons, de montages, de prises, etc..n'importe quoi pourvu que ça mousse et
au milieu, parfois ça donne du bon, mais par hasard.
Il y a aussi 2 méthodes de productions de programme :
1) la reprise et le montage d'émissions et de reportages non tournés par eux. C'est plutôt là dedans que l'on trouve des choses intéressantes
(et je pense que c'est ce qui biaise l'analyse de Didier Porte)
2) les reportages tournés et montés par eux, et c'est plutôt là que ça coince (et donc que l'on pourrait mettre en doute leur accréditation presse)
Or les 2 étant mélangés au gré des émissions, on ne sait sur quel pied danser, la confusion règne et la discussion peut alors partir dans tous les sens pour essayer d'en trouver (du sens). Hélas, au final, le rare que l'on pourrait voir émerger est in fine politique (pas au sens politicien mais véhiculant un courant d'idées déterminées)
Je me demande aussi si je n'étais pas au même endroit que Joss Toulon (message à 22:33 le 26/01/2012) car je fus témoin d'une scène
identique (Joss, n'étais-tu pas à Grenoble cet été ? je me permet le tutoiement de manière arbitraire mais respectueuse hein)
Plus largement, l'un des problèmes qui émergent des formats télévisuels (brièveté et montage) est d'avoir rendu le "porte-parolat" quasiment professionnel, même en dehors de la politique (voir les formations en entraînement-média dans tous les domaines d'activité publiques comme dans des professions aussi ambiguës que pompier). Dans le domaine de l'électronique (donc physique), ce phénomène est modélisé et utilisé et s'appelle le "filtre adapté" qui permet de transmettre des informations à travers un "canal adapté" (traitement du signal/transmissions numériques), et que sans cela, pas de communications électroniques à haut débit.
Enfin, pour les asinautes qui se sentent encerclés par les adeptes de la secte de JLM, je dirais qu'il n'est pas étonnant que des personnes qui ont quelques notions de Gramsci, Boudieu, (voir même de Machiavel) etc.. se retrouvent à lire, écouter et écrire sur un site qui fait quasiment de l'éducation populaire aux médias (acrimed est un excellent complément) et donc au véhicule de l'idéologie dominante (quelqu'elle serait).
C'est la seule voie de promotion dans ce métier ; ça devrait donc être la condition principale pour obtenir la carte de presse. (Bizarrement, parce les choses sont compliquées - statuts précaires etc - c'est souvent le cas, malgré la bonne volonté des gens de la commission...)
Le Petit Journal est taquin avec les forts, impitoyable avec les faibles.
Est-ce suffisant ?
;-)
PS/ Je suis tout de même surpris de ne trouver ici aucune remarque sur les "reportages" du PJ effectués auprès des "gens de la rue" (entrées de concerts, micro-trottoirs etc.) C'est là qu'il révèle toute sa perversité en s'attaquant de façon extrêmement violente à des gens qui n'ont pas les moyens de se défendre. La pauvre "fan" de Céline Dion qui trouvait sa chanteuse préférée "très distinguée" a été littéralement sacrifiée sur l'autel de l'humour Canal et du mépris de classe élevé au rang de Bible du rire. Jean-Luc Mélenchon l'a très bien compris quand il a interdit à l'équipe de filmer la rencontre avec les chômeurs. Lui, il peut se défendre, malgré tout. D'autres n'ont pas cette chance. Et quand on réalise ce à quoi ils sont prêts pour le beauf moyen fan de Canal se fende la poire devant son poste tout en se rassurant sur sa propre position sociale, on imagine ce que ça aurait pu donner. C'est sur ce terrain que j'aimerais les entendre se justifier, et pas sur celui, plus politique, des petits candidats. Après tout, NDA n'est pas beaucoup mieux traité ailleurs (cf Denisot...)
Auront-ils cette lucidité, ou préfèreront-ils se draper dans une arrogance camouflée par de "l'humour" ?
Christian Le Meut (journaliste)
Un problème ?
- Sa durée par exemple : cette émission (certes pas à coûts constants) est passée de 8 minutes à 20 minutes cette année. Et cela change tout. Avant, son mode de production consistait, pour la partie politique, à placer des caméras là où les autres n'en mettent pas, à aller fouiller un peu dans les coulisses, à poser des questions moins "cadrées", bref, à chercher un angle, une scorie, un petit dérapage et à le capter... Désormais pour cracher 20 minutes chaque soir, il est certainement hors de question qu'une équipe en déplacement sur un meeting ou une conf de presse revienne avec quasiment rien de grain à moudre. Faut être rentable... faut être logique. Mélanchon, sur son blog il y a quelques semaines se plaignait sur quelques lignes du fait que le Petit Journal qui auparavant se contentait de capter les petits dérapages, tentais désormais de les provoquer lui-même afin d'avoir de l'image à monter et que leur comportement devenait clairement envahissant et même dérangeant. Dans ses "Chroniques de la haine ordinaire", Desproges évoquait ses début à l'Aurore (pas sa rubrique En Bref. Il y avait fait des stages des années auparavant). Comme une boutade, il dit d'abord que pour tenir une rubrique des "chiens écrasés" quotidienne, il lui arrivait de devoir écraser les chiens lui-même... mais ensuite, il raconte il anecdote et sur un ton beaucoup moins badin, précise que l'anecdote qu'il va évoquer est la stricte vérité. Stagiaire auprès d'un vieux rubricard du journal, il accompagne celui-ci, appareil photo en main, pour couvrir une sombre affaire d'enfant martyr battu et enfermé.... bref... lorsqu'ils arrivent sur les lieux, le bambin, gavé de bonbons et de caresses par une voisine compatissante au coeur tendre, est tout sourire, rayonnant dans le salon de celle-ci. Une image qui cadre fort mal avec le titre déjà choisi "EN LARMES ET COUVERT DE PLAIES, LE PETIT XXXX " etc... Desproges conclut à son amertume face à une certaine façon de faire du journalisme en évoquant ceci : pointant le manque de cohérence entre le rédactionnel déjà prévu et la photo qu'ils vont faire du gamin, il entend son vieux routier de confrère lui répondre : "Y'a qu'à y casser la gueule", et c'est ce qu'il fit. En larme, l'enfant à fournit une photo en phase avec le journal : l'info était sauve !
Dans une certaine mesure, le Petit journal, pour des raisons de remplissage et de rentabilité écrase désormais ses chiens lui-même. Mélanchon est éruptif : collons-lui au train, provoquons-le, il en sortira toujours quelque chose...
- Deuxièmement, les réseaux sociaux (dommage que vous ne soyez pas allé y regarder d'un peu plus près), depuis plusieurs mois maintenant, pointent que les anciens adeptes (dont j'étais) du décryptage somme toute assez gai et débridé quoiqu'éclairant du Petit Journal d'antan se détourne massivement de l'émission, assez dégoûté de la façon dont aujourd'hui, l'équipe de Barthès tourne en ridicule les faibles là où l'an dernier, ils mettaient les forts en boîte. Dans le fond comme dans la forme. Même si Barthès se moquait des groupies de Bieber ou des Tokyo Hotel, on avait toujours l'impression d'une certaine tendresse... on riait AVEC les gens... Aujourd'hui, on rit DES gens... avec une aigreur nouvelle qui, moi, finit par ne plus m'amuser... Ce passage de la petite émission maline, foutraque et rigolote, souvent très éclairante sur le décryptage de la com politique au stade quasi industriel leur a fait perdre leur âme en chemin me semble-t-il... et cette obligation de résultat qui les oblige, quand il n'y a pas grand chose à pointer sur un sujet, à bidonner pour tourner en dérision des militants, des syndicalistes ou des gamins, est délétère. Ca pue un peu sous les bras. Ca grince un peu dans les rouages.
- Enfin, Barthès lui même a changé de ton : ses interviews sont absolument minables. Elle ne sont pas audacieuses et impertinentes comme il se plaît à le laisser penser, mais bien souvent scandaleuses : le dispositif de l'émission fait que la personne reçue, pour peu qu'elle veuille corriger une contrevérité ou rétablir un fait ne pourra pas le faire. Deux minutes maxi, un public acquis d'avance à Barthès, un ton "rigolo" imposé, et on démarre... et Barthès déforme tout, et la dialectique petitjournalienne développe son rouleau compresseur... Alors certes, une fois, ce fut du caviar : avec ce cher patron du Nouvel Obs. Mais la plupart du temps, c'est soit inutile, soit carrément "irregardable".
"Protéger les chômeurs" justifierait de couper l'accès à l'équipe du Petit Journal, car ils se moqueraient d'eux... c'est n'importe quoi! Dans ce cas, il aurait fallu leur interdire d'entrer aux meetings avec les agriculteurs, pour les protéger de la dérision ravageuse du PJ (et se priver de la superposition des discours de Sarko); leur interdire les micro-trottoirs, pour protéger les passants (dont certains d'entre eux sont chômeurs en plus), leur interdire les sorties de concert (pour protéger les fans de Dorothée - qui ont en bien besoin) etc...
Evidemment, tout est maîtrisé, décidé, préparé... le buzz orchestré d'une main de maître. Les messages passent: protéger l'individu (le chômeur) contre le système (le Petit Journal), grâce à la pugnacité et la résistance (JLM). Je trouve dommage de ne pas avoir l'hônnéteté de le reconnaître et de se retrancher derrière un argument bancal. Le représentant de Debout la République le dit avec tant de facilité: oui on se moque de nous, mais on y gagne en visibilité et notoriété.
Une dernière chose: sans le Petit Journal, qui a habitué tout le monde à la communication très particulière de JLM en la rendant habituelle et prise sur le ton de la rigolade, une phrase comme celle qu'il a prononcée en traitant un militant de con aurait pu être montée en mayonnaise comme le "pauvre con" de NS.
Je suis moi aussi très déçu par Didier Porte qui semble s'être laissé berner par le crédit accordé au P.J. grâce à quelques réussites (qui ne changeront rien à la campagne de toute façon). Le fait que le P.J. s'en soit pris à Sarkozy semble avoir affecté quelque peu sa lucidité : reprends-toi Didier ! Quant à Lempereur qui prend la défense de gens qui ridiculisent son candidat juste parce que, au moins, ça permet de faire parler d'eux, c'est tout simplement pathétique à en pleurer.
Pour moi, des gens qui aiment qu'on les prenne pour des crétins du moment qu'on parle d'eux ne peuvent être que des crétins.
Ces faux journalistes du P.J. ne valent pas mieux qu'un groupe d'adolescent qui se moquent lâchement d'un camarade : aucun honneur, aucun sens de la dignité. Ils me font penser à ces jeunes qui demandent du respect mais qui ne savent même pas ce que ce mot signifie.
Peut-être que si le P.J. marche aussi bien, c'est parce qu'il ressemble justement à notre époque, et plus particulièrement à sa jeunesse : individualiste, méprisant, arrogant, sans-gêne, malhonnête et sans scrupules etc.
Ces petits cons (parce qu'à un moment il faut appeler les choses par leur nom) nous prennent pour des cons, et il faudrait leur facilité le travail ? Et dire merci en plus ?
François Ollier, votre corporatisme est odieux : ces fumiers sont indéfendables !
Alors, parce qu'on a une carte de presse, on peut tout se permettre y compris se comporter comme le pire des connards ?
Avec le P.J., on est là pour se moquer, de tout et surtout de n'importe qui ! N'oublions pas que c'est le but premier de ces minables à la mentalité prépubère. Si on ne comprend pas ça, on n'a rien compris (mais je crois que tout le monde l'a compris, non ? Même les jeunes moutons qui adorent cette émission, puisque c'est bien pour cela qu'ils l'adorent...)
C'est donc sensé être drôle... Cela pose un vrai problème : quand il y a bidonnage, cela semble moins grave que si c'était un "vrai" journal, puisque ce n'est que du divertissement. Le résultat, c'est que ça leur donne encore plus de liberté, et d'autant plus qu'il est très difficile de démentir leur coupables méfaits quand on est qu'un "petit" candidat.
Ainsi, la situation actuelle était largement prévisible. Logique, puisqu'en fin de compte, le comportement extrême de ces bouffons ne pouvait que déboucher sur une réponse extrême, à savoir : l'exclusion.
Mais ne nous voilons pas la face : devenir persona non grata était un objectif qu'ils poursuivaient à chaque instant (avec Mélenchon tout du moins). Pour faire du buzz, quoi de mieux que de le provoquer ?
Et quand Barthèz dit : " (...) soit ils nous prennent pour des cons et veulent créer le buzz pour que l'on parle d'eux." Là on est dans l'hypocrisie la plus parfaite telle que savent si bien la manier les capitaistes : é-coeu-rant...
Pour résumé, et pour être tout à fait franc, honnête et appeler les choses par leur nom :
Ces petits cons font de la merde, et comme ils ne savent faire pratiquement que ça, ils l'étalent sans vergogne, et d'autant mieux qu'ils servent de bouffons de garde du capitalisme le plus barbare.
"20 minutes sans regarder ses fiches..." voilà ce qu'il a dit. Le petit journal parle de lui consultant les fiches entre es pubs qui sont séparés de plus de 20 minutes d'intervalles.
Du coup le petit journal nous a fait croire grace au montage que Hollande a menti....
Le problème réside dans l'attribution de cette carte de presse, qui fait de son possesseur un journaliste de facto, mais qui, visiblement, ne garantit ni les compétences, ni le respect de la déontologie de son détenteur.
Merci à @si pour cette émission éclairante. Ca au moins, c'est du journalisme.
A l'occasion d'une conférence de presse Vincent Brown, journaliste irlandais, interpelle Klaus Masuch, de la BCE, sur la légitimité du «plan de sauvetage»
C'est quand même d'un autre niveau...
- un parti pris systématique de ridiculiser le débat politique
- la volonté de montrer non le débat des idées mais l'insignifiant pour le monter en épingle et lui donner une importance démesurée
- une idéologie affirmée du "ils (les politiques) nous prennent tous pour des cons mais on est pas dupes"
- une complicité feinte avec le télespectateur supposée donner à ce dernier l'illusion d'être dans la confidence
- une tendance systématique à faire non de l'enquête mais "du buzz"... (l'équipe sait déjà ce qu'elle veut mettre dans la boite et s'emploiera par tous les moyens à arriver à ses fins)
Le hasard a voulu que je vois travailler une équipe du petit journal.
Un militant est trouvé, il s'agit de lui faire dire absolument que "son candidat a changé"... première question d'une fille au micro... le type répond que non le candidat n'a pas changé, qu'il est resté authentique... re-je te pose la question... re je te livre la même réponse.... re -re-re je te pose la question... (je fais court, les insistances de l'équipe du petit journal ont duré 5 minutes sur le même militant (et je tire mon chapeau au type qui avait la tête sur les épaules et qui n'a pas changé d'opinion entre temps (tant il est vrai que lorsque quelqu'un insiste lourdement on peut être tenté de lui donner la réponse qu'il attend pour s'en débarrasser).
Je m'adresse alors gentiement et avec curiosité à la fille (je n'appelle pas ça journaliste) (c'est OFF... apparemment) : "Pourquoi vous faites ça ? Ce sont quoi vos méthodes ? Pourquoi vouloir extorquer une réponse qui vous convienne plutôt que d'écouter la réponse ? Où avez vous appris votre métier ?".
La fille tombe des nues, elle ne comprend pas. Tout est normal dans ses pratiques... consternant. Le peu que je discute avec elle montre qu'elle a une iidée très abstraite de ce qu'est le journalisme. On sent qu'elle veut faire des images, vite fait mal fait.
Quoi ? écouter, analyser, lire, étudier ? Non... on ne vient pas là pour faire avancer le débat d'idées.
Il s'agit simplement de chopper des gens, de créer des situations ridicules, conflictuelles, absurdes... bref faire du spectacle à n'importe quel prix.
J'avais plus d'estime pour John Paul Lepers qui avait le mérite de suivre les candidats en leurs posants des questions génantes certes mais qui étaient plus respectueuses de la déontologie du journalisme.
Le petit journal est réellement une émission poujadiste, fossoyeur de l'esprit de la démocratie et de l'action politique qui nous conccerne tous. En inspirant un esprit de connivence malsain, en écartant la politique du débat des idées pour la placer sur le terrain du buzz, du spectacle, on dévalorise l'esprit même du débat démocratique.
In fine on crée non des citoyens mais une masse d'ignorants qui en croyant se moquer des politiques qu'elle regarde contemple son propre reflet dans le poste. On se plongera avec délice dans le livre de Bourdieu sur la Télévision... tout est dit (et on peut ajouter Chomsky aussi).
Inutile de dire que je ne suis donc pas d'accord avec Didier Porte : je n'attends rien de la "maturité" d'un public qui peut accepter de perdre son temps et son intelligence devant cette émission... Il n'y a là que dédain du peuple, de l'espace démocratique...
Yann Barthes - P. Sébastien même néant idéologique...
Un seul remède : éteindre son poste !
Colbert notamment, tout récemment, fait un bidonnage énorme, annoncé comme tel: il se lance en campagne et fait monter un superPAC par son compère Stewart. mais c'est en menant la farce sur la longueur qu'il finit par donner des vraies informations sur comment ces trucs-là marchent, en vrai. Par exemple, il invite un vrai avocat pour lui demander comment monter son truc en toute légalité.
Tout ça en n'étant pas journalistes, justement parce qu'ils ne sont pas journalistes: c'est ce qui leur permet de jouer des rôles.
Siné
Guillon
Porte
A votre écoute coûte que coûte
Le Petit Journal...
ç'a l'air dangereux humoriste comme métier, ces dernières années.
Super émission!
Pour quelqu'un qui a l'injonction de cohérence facile (et TRES répétitive), François Ollier n'est lui-même pas très cohérent : il n'a cessé de répéter et de reprocher à M. Coquerel d'avoir accrédité les journalistes pour ensuite ne les laisser entrer un endroit et pas à un autre, et dans un peu après dans cette même émission M. Ollier rappelle que dans une réunion publique il n'est pas permis de ne pas laisser entrer un journaliste.
Comme la réunion avec les chômeurs précaires était privée et que la conférence de presse et le meeting étaient publics, il n'y a donc pas d'incohérence dans la gestion de M. Coquerel, considérée comme incohérente par M. Ollier, suivant les principes rappelés par... M. Ollier.
M. Ollier a raté sa vocation : clown.
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Sur M. Coquerel, dans ces explications, au niveau de la cohérence, il y a néanmoins bien quelque chose qui ne va pas : au début/milieu de l'émission, au moment de parler du bus plein pas si plein, il s'embrouille mais il m'a semblé comprendre que l'équipe du Front de Gauche a souhaité interdire le Petit Journal de bus car c'était un moment de rencontre entre M. Mélenchon et les journalistes, informel.
Et à la toute fin de l'émission, après la chronique de Maja, il dit que ce n'était pas un trajet conçu pour un échange entre M. Mélenchon et les journalistes...
Allez comprendre.
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Sur l'épisode du "gauchiste", rapidement évoqué notamment par Laure Daussy, qui semble ne pas y voir de manipulation, il m'a semblé le jour où je l'ai vu qu'il y avait quand même bel et bien une manipulation, ou alors une erreur par méconnaissance, de la part de Yann Barthès.
En effet, juste après la séquence, au retour plateau, il dit avec un sourire en coin entendu comme "Le président du front de gauche qui n'a pas envie de croiser des gauchistes, elle est vraiment bien cette mélenchonite" (c'est à la toute fin de cette vidéo).
Ainsi Yann Barthès dit, soutenu par le mécanisme même de son émission (à savoir dénoncer les faux semblants politiques), que M. Mélenchon serait un menteur de ses convictions affichées, que ce serait un homme qui se prétend de gauche mais qui n'aime pas croiser des gens de gauche, puisqu'il les traite de gauchistes.
Sauf qu'il suffit de lire la fiche wikipédia sur "gauchiste" pour comprendre que ce n'est pas du tout anormal que l'usage de ce terme par M. Mélenchon, homme de gauche :
"Le terme a [...] une connotation critique entre mouvements de gauche, où il sert à reprocher à un autre groupe le caractère contre-productif de sa stratégie."
Bien sûr, ce texte a été inséré sur wikipédia bien avant cette émission du Petit Journal (entre 15 mars 2011 à 07:12 et 26 avril 2011 à 22:21 me dit la recherche dichotomique de l'ami wiki).
Il y a donc bien manipulation du petit journal y compris sur cette séquence, non pas de la séquence qui elle est bien réelle, mais du sens à en donner, qui est fallacieux : c'est le sens de gauchiste tel qu'utilisé par la droite que M . Barthès met dans la bouche de M. Mélenchon, alors que celui-ci a utilisé le sens tel qu'il convient à sa nature d'homme de gauche, et très à propos par rapport au cas présent.
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Ce qu'a dit Damien Lempereur, notamment sur le fait que le caractère caricatural du Petit Journal adoucissait la gravité des bidonnages effectués par rapport à la gravité des manipulations des "journalistes" sérieux était très intéressant.
Iil me fait douter de mon opinion, qui était bien plus celle de M. Coquerel : il ne faut rien laisser passer, et encore moins laisser la confusion des genres mener à un "tout est permis" très préjudiciable à tout le monde (politiques, citoyens lambda, journalistes respectables).
C'est dommage qu'il n'ait pas exprimé plus ses points de vue par la suite... et peu courtois que personne parmis les autres invités n'ait semblé se rappeler de son nom pendant toute l'émission.
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Dites Laure Daussy, faut le dire si la chronique de M'sieu Porte ne vous intéresse pas ! :-)
Admettons que tous les spectateurs regardent le petit journal intelligement, qu'il s'agisse bien d'une émission de divertissement et qu'ils ont plus ou moins le droit de déformer la réalité pour nous faire rire.
Ok ...
Mais pourquoi, Yann Barthes tient-il autant à défendre son émission et à prouver que non il ne bidonne pas. C'est arrivé un paquet de fois ce type de réponse à Bayrou et Mélenchon par exemple. Je trouve que ça change tout, comme s'il fallait absolument pas que le petit journal perde son label "Tout ceci est vrai !". Si c'était que de la déconne ils pourraient très bien ignorer ou assumer ? A moins que ... ils fassent semblant de se défendre légitimement pour nous faire rire ... Ok la c'est trop compliqué.
Voilà s'ils ne rentraient pas régulièrement dans des bastons Bidon/Pas bidon, ça me génerait pas plus que ça. Mais avec cet élément j'ai tendance à plus trop supporter l'émission. Surtout quand il s'agit de passer 7 minutes à se vanger de Melenchon, ça fait un peu de la peine.
P.S.: je connais plein d'humoristes qui ne me font pas rire, et certains qui me font rire souvent...
Sur Twitter il annonçait la diffusion pour demain !
Une émission supplémentaire, chouette;-)...
fausse joie.
gamma