Les @sinautes titillent la ligne j@une
Que pensez-vous de nos émissions ? Comment améliorer le site ? Qu'est ce que vous regardez, qu'est-ce que vous ne regardez pas, et pourquoi ? Les @sinautes ont été nombreux à répondre à l'appel lancé par Daniel pour venir en débattre avec nous, dans les cartons du déménagement. Critiques, suggestions et analyses ont rempli les forums. Quatre @sinautes ont été choisis (de façon arbitraire mais réfléchie) pour venir porter la parole des abonnés.
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Derniers commentaires
après tout ce qui est dit je ne peut que rester humble et votre émission m'a fait penser à une reflexion d'un de mes maitres ( je suis toubib)
à trop se gratter la nevrose on peut se découvrir une psychose -)))
simplement je suis abonné depuis le lancement et je trouve toujours autant de plaisir à vous voir et/ou a vous lire
bien entendu la "demarche qualité" est noble mais dites vous bien ( c'est seulement mon avis bien sur) que l'on vous aime comme vous etes
alors ....
bien cordialement à toute l'équipe
Je trouve les contenues très intéressants et les sujets globalement pertinents.
Très beaux ces nouveaux locaux ; par contre pour le son, c'est pas encore ça.
Vivement les panneaux acoustiques
J'aurais éventuellement quelque reproches à faire au premier intervenant, mais que pourrais je donc rajouter de plus au magnifique message de beaume un peu plus haut...
Un petit bémol, pour dire que j'ai l'impression que l'émission commence à tourner un peu en rond au bout des deux-tiers (émission relativement longue 90 minutes...), coincidence étrange, asinaute convaincu, qq minutes après, jugeait les émissions... trop courtes :-))
Je ne lis pas, je le reconnais, je ne prends pas le temps de lire, c'est un tord je l'admets, donc est ce que cette emission s'adresse a moi, si non, quel est le pourcentage de lecteur dans vos adhérents, ce qui répondra sans doute a la question. Même les chroniques j'ai du mal a prendre le temps de les lire, par contre, pendant les emissions, que j'écoute plus que je ne regarde finalement, je prépare la bouffe, fais le ménage, m'occuperai des gosses si j'en avait, ou je goute un vin. je reviens zieuter l'écran quand une séquence vidéo est enclenchée ou qu'au détour d'un regard vers l'écran du fait de l'interet de la discussion, je trouve le besoin de voir le regard et les postures des interlocuteurs.
Si oui, si dans le texte est une emission qui s'adresse a moi en ce cas, c'est difficile, car cette emission parle d'un livre qu je n'ai pas lu, alors que dans le cas d'@si ou la ligne j@une il est facile de consulter le sujet, souvent une vidéo et de se faire déjà une première idée et participer au débat virtuellement. pour d@ns le texte on se contente d'entendre des éloges sur l'auteur et son livre (heureusement en un sens) en fait rien de nouveau dans les emissions littéraires. c'est comme écouter une discussion a la machine a café sur un film qu'on aura pas vu la veille, on a du mal a se méler a la conversation "eh t'as vu quand Bruce Willis il fait exploser la bagnole, c'est trop fort .... " si vous ne savez ni qui est Bruce Willis ni a qui était le malheureux propriétaire de la bagnole il y a fort a parier que vous continuerai a scruter le ciel en sirotant votre café en se demandant si il va pleuvoir tantôt ...
C'était l'avis du pékin très moyen.
Cette sélection, qui permettra à notre travail de toucher un plus large public, occupera une double page de l'hebdomadaire. L'accord est conclu jusqu'en juin 2010, et renouvelable si chacun y trouve son compte.
Si chacun y trouve son compte ?
Je lève un sourcil. Les alliances entre médias, pour un média critique des médias, ne posent-ils pas un petit problème ? Le positionnement critique envers Marianne et son site pourra-t-il être complètement détaché ? N'y aurait-il pas quelque chose à perdre des deux côtés, en cas de dénonciation d'un travers quelconque chez Marianne (ou, à l'opposé, un risque de critique exagérée par hypercorrection, voire simplement un risque de suspicion) ?
Le problème n'est pas nécessairement majeur, ni propre à @si (ASI travaillait au sein de la 5, par exemple). Mais je suis étonné de ce que la nouvelle soit livrée sans digression, et présentée comme purement excellente, comme si ça allait de soi.
Ou alors j'ai loupé la discussion.
Quid de l'Afghanistan/Irak/Iran, quid du vaccin de la grippe H1N1 etc.....
Vais-je "commenter" sur "l'@sinaute titilleur" ou "l'invité abonné marketing" ?
Pour faire simple, il me semble évident que nous vivons dans le monde suivant :
Pour vendre un produit, il faut être "pas cher" donc que l'ouvrier passe le plus de temps possible au travail en étant payé le moins possible (l'idéal de cette société est atteint par... l'esclavage).
L'emmerdant dans ce système, c'est que si tu payes très mal les ouvriers et que tu les fasses travailler tous les jours, ils n'auront pas "l'argent et le moment de libre" pour acheter ce produit pas cher mais trop cher tout de même.
Vous allez me dire que, l'ouvrier "travaillant beaucoup tout en étant mal payé" peut se révolter mais...
...comme il y a plein d'ouvriers qu'on appelle chômeur parce qu'ils "travaillent plus pour gagnent plus... rien" qui attendent de prendre la place de ceux qui "travaillent de plus en plus pour gagner moins" et bien ils la... ferment !
Se sentant un peu "merdeux" le Système dit à l'ouvrier qui "travaille plus et gagne moins tout en la fermant", c'est la faute aux impôts et charges qu'on nous demande pour payer ces fainéants de fonctionnaires de l'éducation nationale, de la justice nationale, de la santé nationale, etc... qui ne rapportent pas d'argent et qui servent donc à rien (dans le Système si tu fais un travail qui ne fait pas rentrer de l'argent tu es considéré comme ne travaillant pas).
Résultat, il est depuis 2007 décidé que dans 42 ans, le nombre de ces inutiles sera divisé par deux (42 ça ne fait que la période 1968/2010, c'est pas si long que ça finalement et c'est un deux fois 42 qui vous l'écrit), avec ces deux petits problèmes tout de même : 1/ ces inutiles ils sont juste assez bien payés pour pouvoir acheter les produits "pas cher du début" qui sont sensés faire vivre les pauvres ouvriers qui "travaillent beaucoup tout en gagnant presque plus rien" (l'inutile qui réussit en achetant des manades de rollex, c'est pas si fréquent que ça). 2/ Ces pauvres ouvriers qui "travaillent beaucoup tout en gagnant presque plus rien" comment ils vont faire pour payer les soins lorsqu'ils sont malades, la justice lorsqu'il aura un problème avec le Système et l'école à ses enfants ?
Voilà, c'est pour cela que comme j'avais l'impression que le système me menait en bateau notamment par l'intermédiaire des médias, je ne manquais pas une "émission" de "arrêt sur images" sur la 5. Le magnétoscope était en permanence branché le dimanche sur 12h20/13h30.
De temps en temps, cette émission me donnait la preuve que dans les médias, le Système essayait de me prendre de plus en plus pour un couillon (nota : j'aimais bien alors, lorsque le journaliste TV répondait à la fin aux questions des internautes, maintenant qu'il est journaliste net, il me semble qu'il répond moins. Curieux !).
Lorsque cette émission a été supprimée SANS ETRE REMPLACEE, en personne trop peu intelligente pour raisonner de travers, j'ai ralé auprès de tous les responsables des TV publiques en ces termes :
"Nous avons un Président qui nous a tout promis, il nous a donné tous les mots qui nous guériront de tous nos maux, du genre "je serai le président du pouvoir d'achât et ce que je dis, moi je le fais" (à noter que je ne parle pas ici du LOGIQUE travailler plus pour gagner plus et de ce sidérant raisonnement que je résume : c'était au cours du grand débat présidentiel - "vous, c'est du temps libre sans argent pour en profiter moi, ce sera de l'argent sans le temps libre pour en profiter". Je crois que tout ceux qui ont accepté de revenir aux 39 heures pour être mieux licenciés doivent apprécier... rétroactivement)
Après avoir râlé en ces termes, vite la pétition et vite l'abonnement sur le net.
Et tout celà pour en arriver à d'adorables titilleurs qui, "vous êtes trop de droiche ou de gaute", "vous êtes des anti-sarkoroyal ou anti-royalsarko" ou "ça manque de couleur dans l'équipe d'arrêt sur images", ou... et merde !
Pour bien me faire comprendre : quand le chef de la Tv publique est désigné par le chef de notre pays, quand le csa est nommmé par le parti chef de notre pays, quand les patrons de TF1, la 8, du Figaro, du groupe Europe 1 sont les grands amis du chef de notre pays, j'attends que mon site libre de toute contrainte publicitaire se conduise pour le moins comme le "canard enchaîné" le fait dans la presse écrite.
(et qu'on ne vienne pas me dire que le canard est de gauche depuis qu'il a osé me conseiller en 2002 de voter pour un Chirac qu'il assassinait depuis 7 ans). Mais le canard, il me dit lui, par exemple, quels sont ceux qui étaient pour le vote des étrangers avant d'avoir le pouvoir, notamment sarkozy en 2001 (et s'il ne parle pas de royal, c'est uniquement parce qu'elle a pris la pâté en 2002 et que en Démocratie lorsque tu as le gouvernail, c'est toi qui gouverne. La grandeur de l'Homme ou de la Femmme politique c'est d'assumer son mandat, la grandeur du Citoyen c'est d'assumer son choix et le rôle d'un site de décryptage c'est de montrer à cet Homme et à ses Electeurs lorsque cet Homme fait le contraire de ceux qu'il a dit et promis)
Pour être clair :
Un jour notre Président élu démocratiquement a décidé de faire placer son fils à un très haut poste. Poste où des millions de français avaient autant, si ce n'est plus, de compétence que lui pour l'occuper ce poste. On en est allé jusqu'à ceux que tous les pauvres Ministres de la France se soient vus contraints de défendre cette idée saugrenue et...
...en même temps...
... notre Président élu démocratiquement tenait au sujet de la réforme des lycées un grand discours sur le thème : "Dans notre Société, le mérite, c'est tout ! Que vous soyez pauvre ou riche peu importe, c'est votre valeur, c'est votre mérite, ce sont vos qualités et non pas votre naissance, vos amitiés qui déciderons de votre réussite dans notre société. Avec moi, ça en est fini des privilèges....
JE SAIS BIEN QUE @SI N'A PAS DE GRANDS MOYENS MAIS... mince ! Mettre ce discours anti-piston dans un même dossier que tous les dossiers sur le piston à l'épad, ce doit être possible ! non ?
Et pas à la sauvette, mais en insistant sur "voilà UN EXEMPLE de dossier qu'un @si 1/indépendant des partis politiques et 2/libre devant l'argent privé peut faire grace à ses fidèles abonnés de droiches et de gautes confondues"
Et Fillon qui revient de Chine "j'ai rien dit et j'ai vendu" alors qu'on doit bien trouver un discours de 2002 ou "promis juré, ce sera les droits de l'homme avant le fric" et "moi ! ce que je dis, je le ferai" (je ne parle pas du tarik ramadam qui est interdit dans un pays pour avoir proposé un "moratoire", alors que son interlocuteur de la "deux" qui voulait la suppression tout de suite, est accueilli dans ce charmant pays pour y vendre des centrales nucléaires (il doit bien y avoir une petite bande de cette vente pratiquement faite) qui va rapporter 5 milliards... aux coréens.
Voilà des sujets pour moi, maintenant comme je suis vieux et que ma vue est très faible et que je ne fais pas de différence entre un noir tout noir et un blanc tout blanc, l'identité nationale ça me passe au dessus. Quand on a jamais fait de différence entre les couleurs, je ne vais pas vous dire comment on peut arriver à faire une différence entre un arabe blanc et un européen blanc ou mieux entre un sémite juif et un sémite musulman...
Pour redevenir très sérieux, comme je l'ai dit au début "le système est dans le caca" et si on s'interdisait sur ce site de chercher un bouc-émissaire en la personne de l'étranger (je veux bien rajeunir mais pas jusqu'à revenir à la fin des années trente).
Pour finir pas sérieux du tout : en temps que "site de décryptage médias" puis-je vous demander si on ne va pas devoir bombarder le vatican comme faisant parti de l'axe du mal ?... j'ai entendu hier dans tous les médias ..."un attentat, avec 100% de victimes françaises".
Pourquoi Judith était- elle absente du plateau? N'etait elle pas concernée par le sujet?
Emission que je trouve irritante. Je ne comprends pas les demandes faites par les @sinautes en plateau : plus de contenu, plus de fond, des chercheurs...
Ce que je trouve sur @si, c'est un angle : décryptage des médias. Tout le reste, je vais le chercher ailleurs et je me fous de le trouver sur @si. Les chercheurs, pourquoi ne pas les lire tout simplement ; et s'il faut de la vidéo, avez-vous une idée du nombre de conf' en libre accès sur le net ? Et puis sinon, il y a france culture... L'info internationale, le net est là pour ça... Et comment on fait de l'international sans reporters ?
Ce qui ne veut pas dire qu'inviter des chercheurs soit inintéressant, au contraire. Juste que c'est l'angle du décryptage qui doit primer selon moi.
Est-ce qu'il n'y aurait pas un décalage croissant entre ce qu'était arrêt sur image, l'émission de tv, et ce que devient le site ?
Du coup, pour moi peu de ligne jaune (pour cette impression que le fond y est trop mal abordé ; je n'ai vu que celle sur le climat) ou de dans le texte (trop caricatural).
En premier lieu, je m'interroge sur le pourquoi de cette émission. J'y ai trouvé, au delà de la volonté participative de façade, trois objectifs complémentaires et non avoués :
- Afficher un positionnement marketing de proximité avec vos téléspectateurs-contributeurs, à l'instar d'un Johnny Hallyday qui dit tout devoir à son public.
- Renforcer le sentiment d'appartenance communautaire des @sinautes pour mieux les fédérer autour de votre démarche dans une stratégie de fidélisation et de ré-abonnement.
- Cultiver votre image de media alternatif et démocratique, indépendant de la sphère médiapolitique.
Ces éléments constituent pour moi une dérive marketing qui est consubstantielle du modèle économique qui est le vôtre, et du média internet sur lequel vous officiez depuis maintenant plusieurs années.
Je m'explique :
Revendiquer des financements uniquement de la part de ses abonnés, et ne pas céder aux sirènes de la publicité ou des aides publiques, ne fait pas de vous un media indépendant par essence. C'est juste un choix économique rationnel qui pose la question de son incidence potentielle sur votre ligne éditoriale, mais qui n'est pas neutre en tout état de cause. Le principal risque qui y est associé est selon moi la tentation de l'unanimisme, du compromis, ainsi que le populisme. Vous avez cédé à ce dernier risque, selon moi, à l'occasion de cette ligne j@une.
Votre légitimité ne doit venir que de la qualité éventuelle de vos interventions et de celles de vos invités lors des émissions ou autres articles que vous publiez, assumez-le et ne sombrez pas dans la "ségolèneroyalite" du tout participatif. Cette posture ne sied d'ailleurs pas du tout à Daniel S. qui, au travers de l'austerité qu'il dégage à l'écran, me fait plus penser à un instituteur de la troisième république qu'à un tchatteur invétéré qui aurait trois comptes sur twitter et cinq sur facebook et qui ne vivrait qu'au travers de la blogosphère et de ses communautés virtuelles d'appartenance.
Je vous paye un abonnement pour que vous me fournissiez un décryptage médiapolitique et littéraire sur la base de vos qualités professionnelles et avec vos complémentarités réelles (le trio que vous formez Judith, Guy et Daniel est à ce titre exemplaire). Ce decryptage m'apporte un son de cloche et des informations que je dois, bien évidemment, ne pas prendre pour argent comptant, mais mettre en concurrence avec les autres sources d'informations auxquelles je peux avoir accès par ailleurs...
Assumez cette fonction et ce qu'elle implique. Je ne vous paye pas pour être des leaders communautaires ou politiques à la recherche du consensus démocratique ou du suffrage populaire, encore moins pour être à mon écoute. Et je pense que nous sommes beaucoup de téléspectateurs dans cette position.
Cordialement et Amicalement
Post scriptum : Il y aurait également beaucoup à dire sur les biais discursifs et les différents échanges de cette émission. Il serait à ce titre particulièrement intéressant d'avoir le décryptage d'un David Abiker ou d'une Judith Bernard à ce sujet (La répartition des rôles entre Daniel S. et Guy B., le besoin de reconnaissance de Damien durant la première partie de l'émission jusqu'à son explosion en plein vol, Les biais induits par la maîtrise du plateau très inégale de la part des différents intervenants...)
Le forum évoque la télé et les versions papier d'infos (nationales ou internationales), leurs version web, les médias littéraires(puis je le dire ainsi?) la Bd est évoquée(et encore, merci les forums) mais qu'en est il de la musique?
Je comprend bien que pour qu'une chronique, une émission connexe, existe il faut d'abord la volonté d'une personne dans l'équipe pour la générer mais aussi le soutien de l'équipe; mais(je sais mes phrases sont parfois longues et les parenthèses n'arrangent rien) je voudrais en revenir au fait que depuis le début d'@si(version web)nous n'avons pas vu quelques volonté de développer certains domaines.
Pouf! j'espère que vous avez eus le souffle.
Je démarrais sur la musique mais qu'en est il de la science, ne croyez pas que je m'égare, je n'attend pas(et d'autres non plus) que @si se substitue à un quelconque Wiki.
Je dirais plutôt que je l'aimerais plus intrusif sur ce qui n'intéresse pas le "média basique".
Il y a tant a dire sur les productions média de la science; qu'est ce que publier un article dans Nature, pourquoi cela compte dans un avancement, une reconnaissance, des financements...
C'est quoi la zététique?
Un ultra-sujet comme pour la littérature qui vous met hors des critiques de la technicité du sujet des algues.
Et la musique! bon sang!
Pas la critique:" j'aime bien j'aime pas" mais une lecture analytique du monde médiatique de la musique.
Je l'ais évoquer d'autre fois et je ne pense pas être le seul, je n'attend pas de vous que vous reproduisiez sous une forme électronique les hebdos papiers ou hertziens.
Si expérience il doit y avoir qu'elle soit! Mais pas a minima.
Vous parliez dans l'émission de nouveaux thèmes pour arrets sur images. J'ai pensé à 3 nouveaux thèmes que je trouverais intéressants.
Pour illustrer ces thèmes, je parlerai de l'émission "les maçons du coeur". C'est une émission de télé réalité, américaine, diffusée sur TMC en version traduite. On voit au début une famille qui a des gros problèmes avec sa maison en mauvais état. Puis on voit les maçons du coeur, des artisans bénévoles, restaurer la maison. Au final la maison est aussi belle que dans un magasine sur la décoration des maisons.
* 1er thème : Les médias à l'étranger, un peu comme proposé lors de l'émission. Par exemple, médias américains, arabes, conservateurs d'amérique latine, populaires d'amérique latine, etc...
L'émission "les maçons du coeur" est américaine. J'ai regardé cette émission en hallucinant de A à Z, je n'étais pas habitué à tout ça par la télé française. C'est vraiment intéressant de découvrir les médias étrangers.
* 2ème thème : Des émissions dont chaqune serait focalisée sur une émission particulière, ou un type d'émissions particulier. Par exemple "on n'est pas couchés" ou les talks shows.
Ce serait intéressant de décortiquer l'émission "les maçons du coeur". En 5 ans, l'émission a réparé les maisons de 150 ménages : est-ce beaucoup, à côté du nombre de ménages misérables en amérique ? On voit aussi beaucoup de solidarité dans cette émission : y a-t-il aussi beaucoup de solidarité en amérique ? Et pourtant, l'émission fonctionnerait-elle, si les gens qui la regardent trouvaient que ce qui s'y passe est illusoire ? L'émission est mise en scène, montages, musiques de films hollywoodiens, choix par la maison de production de cas particulièrement mélodramatiques, pouvant servir de base à un bon scénario. L'émission est produite par de grosses maisons de production, ABC, et Walt Disney. L'émission est présentée par un excité, qui harrangue le public, et le public de l'émission crie à l'unisson : hystérie collective ? L'idée que le fait d'avoir une belle maison comme dans un magasine me rend heureux : un message consumériste véhiculé ? D'autres messages véhiculés ?
* 3ème thème : Des émission focalisées sur une pensée particulière au sujet des médias, pouvant illustrer cette pensée. Il y a bien des gens qui font des théories intéressantes sur les médias, ou la relation entre la société et les médias... pourquoi ne pas s'intéresser à ces réflexions ? Par exemple George Orwell est un penseur des médias : comment ses idées sont-elles illustrées par la réalité, lesquelles de ses idées ne sont pas illustrées ? Par exemple encore, le lien entre la notion d'olympe de certains sociologues, et les talks shows
L'émission "les maçons du coeur" m'a inspiré cette idée que l'amérique résout ses problèmes dans ses rêves télévisés, mais pas dans la réalité. Peut-être que j'ai tort ? Peut-être que ce que je dis s'inscrit dans des pensées générales sur les médias d'aujourd'hui ?
... Voila, j'ai regardé "les maçons du coeur" avec ma petite soeur. Elle a été très émue par le cas de ces gens qui sont dans une situation dramatique et dont la situation s'améliore grace a cette emission, et au geste de solidarite qu'elle organise et met en scène. Moi j'ai été moins enthousiaste. Ce serait bien si arrets sur images nous départageait...
Donc bon moi j'aime beaucoup ASI mais apres cette émission je ne suis pas vraiment satisfait du SAV.
— La question de 'l'internationale' : ASI reste trop franco français voir microcosme Parisien.
— La question de l'agenda médiatique à mon avis reste la plus importante : ASI doit analyser les images mais pas QUE puisqu'il n'est plus aujourd'hui une émission mais un média : plus aucune excuse pour ne pas traiter des sujets que les médias ne traitent pas. Pour moi c'est de l'analyse des médias : c'est aussi parlant d'analyser les images que l'absence d' images ! Problème, je ne suis pas sur que DS est intéressé par 'le reste', omnibulé qu'il est par les médias. Je trouve ça dommage de passer toute sa vie calé sur l'agenda médiatique quand on sait ce qu'il vaut (pour passer son temps à le critiquer). On ne peut pas passer sa vie à critiquer : il faut mouiller sa chemise !
— Comprend pas : une émission sur les réactions des asinautes et rien sur le 11 septembre ? Même pour s'en moquer ? ASI c'est la Pravda ou quoi ?
Je profite de cette derniere emission ligne jaune pour titiller comme il nous l'est demandé l'équipe et son travail;
Un mot d'ordre, chercher a inviter un participant ayant le plus de recul possible face au buzz médiatique....
A ce petit jeu il y a fort à parier que nous aurons moins d'hommes politiques invitables...
Exemple: la grippe H1N1....
Pourquoi ne pas faire venir sur un plateau sur un sujet comme celui là, plutot qu'un homme politique vendant son choix de santé publique,
ou un virologue ne vivant que par virus interposé ignorant qu'il existe d'autres préoccupations (femmes battues, alcool..)
un plateau de gens de la santé publiques qui viendraient nous expliquer les priorités à dégager pour 1,5 millard d'euros?? (somme consacrée à l'épidémie...)
Pas un seul média ne s'est posé la question....
messieurs de la santé publique si vous aviez 1,5 millards qu'en feriez vous?
pourquoi pas la ligne jaune ?
très différentes......
Et pour son discours de Copenhage, qui est la preuve qu'il s'est passé quelque chose à Copenhage... le flop étant de l'avoir occulté.
J'ai regardé avec passion cette dernière ligne jaune de l'année. Je vais être subjectif un maximum : je l'ai beaucoup aimé !
Je retiens deux ou trois trucs :
• l'@sinaute à une tendance au fusionnel avec ce qu'est Arrêt sur Images actuellement. Avec ce que cela suppose de lourd et de collant mais aussi de soutient et de puissance.
• Il existe apparemment un @si potentiel (possessif) par @sinaute. Malheureusement c'est une situation ingérable et frustrante implacablement. Il m'a semblé d'ailleurs que c'était clairement perceptible sur le plateau.
• @si possède des contraintes matérielles énormes de toute évidence comblé par de la passion. A ce stade, je crois que l'@sinaute devrait savourer ce qui existe en dur d'ors et déjà car c'est déjà exceptionnel tant ce qui est proposé est consistant et nourricier.
• Je crois aussi que pour une fois le journaliste à conscience de ne pas avoir de part de marché par delà les ondes mais bel et bien des "gens". Et ça, ça n'a de prix... C'est unique. Une émission pour écouter des inconnus même pas sponsor et dans un esprit critique (pas querelleur). J'imagine la tête d'un Poujadas si on venait lui dire ce que l'on voudrait que soit sa prise d'antenne... un moment de douce poilade en perspective.
• J'ai trouvé des journalistes à l'écoute, argumenté et capable d'accorder du crédit à des critiques argumentées elles aussi. Pour ma part j'ai vu des professionnels, rien de plus rien de moins et c'est tout à fait satisfaisant.
Pour finir, ceux qui sont à la barre d'@si ont mené la barque sur des engagements auxquels ils ont répondus réellement avec leurs moyens matériels et les individualités qu'ils sont. Cette barque les @sinautes l'emprunte mais ne sont pas dans la cabine de pilotage. Je dirais que c'est tant mieux car au moins l'aventure reste une aventure. Les chemins pris le seront comme des expériences ce qui donnera le droit à l'erreur et aux critiques. En somme, @si, avec cette dernière émission à dresser sa couleur, son pedigree, son contrat moral. Chacun dès lors peut embarquer ou débarquer, il est libre et informé.
Etre antisarkozyste c'est être un être humain honnête et sincère, ni plus à gauche ou au centre qu'à droite.
La nausée que des millions de français (et citoyens du monde) ressentent vis à vis du Sarkozysme est une réaction saine d'individus attachés aux valeurs de la justice et des droits de l'homme. "L’antisarkozysme est un humanisme" pour reprendre Olivier Bonnet http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1311.
L'antisarkozysme n'est pas politique. Il faut nous débarrasser du sarkozysme comme de la peste.
Monsieur "@ xian chiant" me demande de...l'éclairer sur "mon rayonnement".
je vais donc essayer de rayonner dans "son éclairement" :
...l'avancement d'un enseignant du second degré se décide en fonction d'une note sur 100, ainsi décomposée :
60 points pour la note dite "pédagogique" et 40 points pour la note dite "administrative".
Pour la note administrative, chaque année le "chef" (d'établissement ou autre) qui vous connait fait une proposition de note baséee sur trois rubriques dites "d'appréciation". Il accompagne cette proposition d'une appréciation écrite.
Suite à cette proposition, le Recteur qui ne vous connaît pas va décider de la note.
Pour être plus clair, je viens de me connecter sur le rectorat de ma région. Voilà ce que ça donne :
"Campagne de notation administrative des personnels enseignants du second degré, année 2010.
Calendrier : du 10/12/2009 au 25/01/2010.
....la notation doit s'appuyer sur des considérations précises sur la manière de servir.
(ndlr : à noter qu'ici le personnel enseignant n'enseigne plus, il... sert)
....dans la notation du personnel enseignant, il peut être observé un défaut de cohérence entre le niveau de la note chiffrée et... ceux qui figurent dans les rubriques d'appréciations proposées : A/ "ponctualité/assiduité" - B/ "ACTIVITE/EFFICACITE" - C/ "AUTORITE/RAYONNEMENT"
...la note finale tient compte de l'ensemble de ces élèments qui sont examinés lors des demandes de révision de note.
(ndlr : c'est là où j'avais demandé une révision à la baisse de ma note car je trouvais que je rayonnais... trop)
...le niveau de la note chiffrée que vous proposez est donc ETROITEMENT LIE à votre appréciation littérale et A CELLE MENTIONNEE DANS LES RUBRIQUES PRECITEES."
(fin de citation)
A constater : un prof qui entre en CP à six ans et part à la retraite à 65 (si 24+41) fonctionne à la note pendant... 59 ans !
Ai-je rayonné clairement ?
a - Je conseillerai à notre @sinaute "philosophe" farfadet qui ne connaissait pas frederick Lordon , de lâcher un peu ses bouquins et d'écouter l'excelente émission sur Inter " la bas si j'y suis" à 15 heure, où el professor Lordon y officie réguliérement.
Il pourra aussi réecouter les archives des émissions sur la-bas;org. .
b - Y 'a un truc qui m'a franchemenr énérvé de la part de Reginald qui se plaignait de ne pas voir assez de "Noirs" sur le site...et par là même sous entendre une discrimination de la part d' @si. C'est la mode de la discrimination positive ou quoi ,????
Je suis personnellement d'origine Algérienne et rien ne m'énerve plus de voir mis en avant des beurs ou des blacks sans aucun talent , juste pour faire bonne figure et "respecter " un espèce de cotât à la con .Ou alors, une prétendue bonne conscience !!!
J'espère aussi que dans la réponse de Daniel," ses regrets", comme il dit, sous entendait l'idée que le vrai problème est que les minorités ont rarement l'occasion d'accéder à des niveaux supérieurs d'études ( toutes les statistiques le démontrent).Et que Daniel et son équipe ne sont pas responsable de tout çà. Il va pas se mettre à recruter des Blacks et des Beurs juste pour seul critère, leur origines !!!
Je regrette un peu que Daniel n'ai pas un peu approfondi la question. Car Tout de même, y'avait une petite suspicion de discrimination de la part de notre ouvrier de droite. :) .
Sinon à part çà, surtout ne lâchez rien ... Ath.
de plus présenté par guy birenbaum qui bosse aussi au post.fr = TF1
J'ai pas perdu mon temps
deja celui d''écire ces 4 lignes est deja trop pour lui
Aux abonnés qui m'ont fait parvenir de gentils messages, je signale que je ne quitte pas @si côté soutien financier, simplement comme je suis âgé et que je commence à fatiguer, je suis obligé de faire un tri dans mes luttes/colères. Je ne peux plus perdre du temps à faire du surplace ou même à reculer dans le temps de mes indignations.
Avec @si, je dois actuellement revenir trop souvent sur mes luttes de jeunesse, j'en ai mare de reprendre des écrits que je faisais il y a 10, 15, 20 ans et même plus longtemps. Ca me donne une impression d'impuissance et d'inéficacité chronique.
Un exemple : avant que notre président "énerve" le monde éducatif avec l'hist/géo qui passe en première en S comme elle est déjà passée dans les premières STI il y a de nombreuses années sans que personne réagisse (je crois même avec un coef 1 soit la moitié de l'EPS coef 2), j'ai écrit x fois que la grande école de commerce qui coute le plus cher était à (je reprends ici un vieil écrit sur mon bureau) 8653 euros/an et que la 20ème était à 7050 alors que pour les écoles d'ingénieur la plus chère est à 5346, la 5ème à 1036 et la 20ème à 760 (c'est-à-dire dix fois moins cher que la 20ème commerce) - Que dans certaines écoles, on paye la 1ère année, la 2ème année, la 3ème année et la quatrième année est gratuite car comme la seconde année doit être passée à l'étranger les familles payent alors deux fois : 1/tous les frais de l'année passée à l'étranger par l'étudiant et les frais occasionnés par le futur rattrapage de la deuxième année en quatrième année.
Et je ne parle pas des loyers, des livres et documents à acheter (parfois plusieurs par semaine) et de l'équipement informatique obligatoire et merde... lorsque je me trouve comme ce matin sur le coup de 2 heures à raler à nouveau contre çà; (rappel : j'ai déja écrit il y a quelques jours que "...pas moins de 1 million de chômeurs arriveront cette année au bout de leur allocation avec 27% de ASS et le reste au RSA à 450 euros" source le "canard").
Alors lorsque sur le site "on" me parle de moins d'H/G pour les scientifiques, je demande au "on" : et quelle rubrique "on" fait pour les ES qui ont eu 20/20 au bac en terminale dans l'énorme coef de l'H/G et qui ne peuvent pas se payer des études dans les GRANDES Ecoles "privé/public" ?
Voilà ce qui me fatigue, c'est cette impression d'avancer à reculons !
Rappel : avec tous mes souhaits pour une excellente année 2010.
Daniel Schneidermann répond: Le journaliste noir? Oui, je regrette. Non, non, mais je regrette! Je veux dire: le jour où j'aurai reçu la candidature de quelqu'un de bien et qui par ailleurs sera noir ou jaune ou je ne sais quoi. Croyez bien qu'on sautera dessus.... Pour l'instant, il se trouve que ça n'a pas été le cas.
Voilà un argumentaire que les téléspectateurs ont déjà entendu, sous une forme ou sous une autre, dans la bouche des caciques de grandes chaînes TV. Il est moins usité depuis qu'une "once de diversité" a été glissée dans le PAF. Y aurait-il une fatalité des "écrans pâles" qui étendrait son empire jusqu'à @si même? A quelques jours de la nouvelle année, formulons le voeu qu'@si fasse bouger les lignes dans ce domaine.
- Pour ma part les émissions « Dans le texte » et « La ligne jaune » ne m'interressent pas trop. Donc pas de commentaire.
sinon 3 pages de plus.
Ouf, j'ai eu peur.
Pas méchant, fait comme la tomate, 'concentre' un max.
gamma
Pour moi, le contenu des émissions de télévision est inintéressant, quand à la forme elle est lobotomisante. Je ne me lancerais pas dans une longue critique sur la télévision qui au fond n'en serait qu'une de plus, mais il est vrai que mon ressenti m'a poussé à lire « Sur la télévision » de Pierre Bourdieu, « La Société du Spectacle » de Guy Debord (interressant mais fumeux quand même) ou encore « la psychologie des médias » de votre collègue Sébastien Bohler, qui je pense permettent de se faire une idée plus précise sur la télévision en comprenant les logiques qui la font « marcher ». Je dis cela parce que c'est la raison pour laquelle je n'ai plus de télévision. Cependant elle est toujours présente autour de moi car TOUT LE MONDE la regarde, voyez les chiffres de Médiamétrie (qui aujourd'hui compte le nombre de télés par foyer !!). Elle dicte les sujets de conversation du jour (ou du lendemain) avec le pour et le contre et les limites à ne pas franchir dans les débats. La télé est formatée et formate également. Alors j'attends d'Arrêt sur Image de me donner un peu la température et les évolutions du petit écran mais également de travailler dans la durée. Alors voilà ce que j'aimerais voir :
- Des comparatifs de temps d'antenne des sujets traités par les principaux JT. Avec un petit graphique. Vous le faisiez avant. C'est un travail très important et qui permet de situer parfaitement la politique des chaines. Bien sûr inutile de le faire pour chaque sujet mais comparer le traitement médiatique d' un sujet People genre 'Jonny est malade' et d' un sujet d'importance genre 'chiffre du chômage', et cela au moins une fois par semaine et accessible dans un dossier dédié genre « Temps de traitement des sujets importants et people par chaine ». Votre travail, avec la notoriété que vous avez, permettrait à ceux qui le souhaitent de s'appuyer sur du concret pour étayer une démonstration par exemple. De plus la régularité et la disponibilité permanente de ce genre de travail permettrait d'analyser les évolutions sur de longues periodes. Imaginez par exemple que sous l'ère Sarkozy l'information soit 30% plus people que sous l'ère Chirac : c'est chiffré et factuel (bien qu'incomplet) donc interressant.
- Lors de cette émission vous avez abordé le problème de l'international. Je vais prendre un sujet qui est très polémique,qui pourrait suffire à me cataloguer de « conspirationniste » et qui risque de faire que tout ce que je dirais à présent ne soit plus pris au sérieux : Le 11 septembre 2001. Si vous vous en tenez strictement aux images je pense que vous devriez en arriver aux mêmes conclusions que les « critiques » (dits conspirationnistes), mais s'il se cache derrière l'utilisation de ces même images la volonté de détruire le gouvernement US alors le minimum serait de décripter le point de vue du « camp conspirationniste ». Il faut comprendre que la personne équilibrée que j'espère être ne peut être convaincue par le simple fait que trouver logique le point de vue « critique » c'est être « conspirationniste », « antisémite », « antiaméricainprimaire » et pourquoi pas « terroriste » tant qu'on y est ? Bref creusez SVP. Sinon, ok pour la question des moyens mais quelques dossiers par an sur des phénomènes internationnaux importants,ce ne devrait pas être non plus trop couteux et, à mon avis, quelques boîtes de Pandore ne serait-ce qu'entre-ouvertes vous feraient pas mal de pub. Et puis le top se serait une émission Internationnale (comme dit dans l'émission).
- Concernant l'émission historique d'ASI, je pense, évidement certains risquent de crier, qu'il pourrait être intéressant de proposer un format monté en plus. Montée l'émission durerait moins longtemps et il serait alors toujours possible de regarder la non-montée si le sujet interresse vraiment. Du fait que l'internaute possède les deux formats je ne pense pas que l'on puisse critiquer le coté censure ou la sincérité.
- Ensuite j'aimerais savoir des choses que la simple personne que je suis n'arrive pas à obtenir en particulier les aspects financiers des télévisions et des émissions : qui paye quoi, qui sous-paye qui, conbien pour telle émission et pour son présentateur. Les chiffres de France télévision par exemple sont pourris (trop vagues) et si vous leur demandez des précisions ils ne vous répondent pas. Ce serait un véritable boulot qui à mon sens permettrait d'expliquer beaucoup de choses. Bref 4 pages par an de chiffres et de graphiques d'odre général agrémentés de quelques articles tout le long de l'année qui permettraient de savoir quel pourcentage Delarue touche de la redevance. C'est quand même le plus important : savoir à quoi sert l'argent public. Le tout dans un dossier.
- Pour ma part les émissions « Dans le texte » et « La ligne jaune » ne m'interressent pas trop. Donc pas de commentaire. En revanche je suis attaché à « l'émission historique » mais j'aimerais quand même qu'elle soit un peu plus profonde. Par exemple lors de l'émission sur la Grippe A, on aurait pu travailler sur les sources officielles OMS, INVS, AFSAP, GROG, en étudiant leurs chiffres et leurs conclusions. L'émission permettant d'avoir du temps elle pourrait être alors beaucoup plus pédagogique. Etudier dans un premier temps la « réalité » du terrain puis rechercher les conflits d'interêt pour aboutir aux positions ahurissantes (c'est mon avis) du gouvernement de commander des tonnes de vaccins et de Tamiflu. Enfin mettre en rapport le risque de mort de la Grippe A avec quelque chose d'autre : les accidents dans les boites de nuits russes par exemple (je plaisante ... à moitié). Et puis on pouvait parler des tests que l'on ne fait pas parce qu'ils sont soit disant trop chers alors que l'on claque 1 milliard dans des vaccins dont on peut sans trop prendre de risques dire qu'une motié au moins partira à la poubelle. A la fin de l'émission je n'avais pas de réponses à mes questions. Il manque peut-être un peu de travail de préparation. (Des fois on dirait que DS débarque mais c'est peut-être qu'une impression). Bien sûr dans quelques mois on parlera de tout ça (si ce n'est déjà le cas), on dira le scandale des vaccins etc ... dans tous les médias mais il sera trop tard. Et tout de même les médias arrivent toujours après la bataille, on pourrait presque dire qu'ils faillent à leur mission, car à quoi cela sert d'être informé si c'est juste pour constater les dégâts et non les empécher.
Vous m'objecterez peut-être que ce que je demande ici n'est pas de votre ressort, ne correspond pas à la ligne éditoriale choisie mais certaines choses sont introuvables ou du moins les chemins qui y mènent sont impraticables ou méconus pour le citoyen lambda. On peut aussi penser que je suis un peut dur ou que j'en demande beaucoup mais c'est vrai que j'attends d'ASI ce que je ne trouve pas ailleurs.
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"Comment qualifiez-vous cette droite ?
Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique."
extrait d'un texte de E.Todd ici
Enfin pas de confusion entre arrêt sur images et ligne jaune, ce ne sont pas les mêmes objectifs, chacune a sa pertinence.
Bonne année à tous pour toujours plus d'arrêts sur images!
Damien s'appelle Michel, en vrai.
pour gauche/droite ou droite/gauche : en 86, après avoir perdu les législatives le "mitterrand" qui était passé de droite à gauche dans sa jeunesse a dû passer le pouvoir au "chirac" qui était lui passé de gauche à droite dans sa jeunesse et il a découvert que c'était vachement facile d'avoir tous les avantages du président sans en avoir les inconvénients, du coup en 88 le "mitterrand qui foutait plus rien depuis 86" il a battu le " chirac qui en chiait depuis 86"
Malheureusement le "mitterand élu président en 88", il a pas réussi à perdre les élections législatives en 88 et il s'est retrouvé sans la moindre propositions/solutions et... 5 ans à tirer devant lui, il a alors "politiquement cramé dans son camp" une dame édith C. puis son ennemi intime michel R. (je refuse de mettre dans cette liste son dernier premier ministre car je suis sur que cette respectable personne était son Ami et qu'il ne pouvait sincèrement imaginer que la faveur qu'il lui faisait allait le conduire a une fin tragique).
Enfin 93 est arrivé et jusqu'en 95, il a rejoué le coup de la cohabitation 86/88 avec balladur et déjà sarkozy.
Changement gauche/droite en 95, le fougueux "chirac gauche/droite qui avait déjà perdu de sa fougue" est arrivé mais... comme il s'était bagarré avec ses amis de droite balladur et sarkozy, il n'a pas pris le risque de dissoudre l'assemblée et lorsqu'il l'a fait en 97 (juste un peu avant la date prévue de 98), il a pris la patée et il a découvert à son tour que c'était vachement facile d'avoir tous les avantages du président sans en avoir les inconvénients (il a même découvert que en tant que président, ses amis pouvaient décider qu'il ne serait pas à égalité avec ses concitoyens devant la loi, vous vous rendez compte dans le pays des droits de l'homme et de la Femme, par deux exemples pris au hazard... que la femme du président refuse de mettre un foulard (une sorte de voile) sur sa tête lorsqu'elle sort dans la rue à midi en pleine canicule, le président peut lui mettre une grosse fessée sans rien risquer d'une Justice qui est sous son pouvoir mais qu'une femme de président mette une grosse fessée à un président pour le punir de courir un plein midi de canicule sans chapeau et sans s'hydrater et elle se trouve elle... justifiable devant la justice de son mari. mama miiiiiia !)
Pour en revenir à nos moutons... de 97 à 2002, on revient pour la troisième fois à "c'est vachement plus facile d'avoir tous les avantages du président sans en avoir les inconvénients" et pour 5 années ce coup-ci.
Arrive 2002, le bon temps semble fini lorsque les citoyens français décide de lui opposer un vieux "jeunot" aux discours pas jeune et surtout pas ragoutant (ndlr : par rapport à moi, il y a des très vieux qui sont encore des "jeunots"). Deux semaines plus tard, les mêmes morts de peur vont voter pour le moins à droite nationale des deux... je me vois encore en ce premier mai 2002 avec ma pancarte disant à la gauche qui allait voter à droite "la gauche ne doit jamais aller vers la droite à reculons qui plus est les culottes baissées ou à la main" (si "deux gauchers" étaient restés au second tour, j'aurais pensé la même chose pour la droite mais dans ma longue vie d'électeur je n'ai pas connu cette seconde hypothèse)
Du coup, le président il se trouve avec un score à la soviétique à avoir "tous les pouvoirs pendant 5 ans" sans la moindre solution/proposition à appliquer, comme il a compris que pour avoir tous les avantages du président sans en avoir les inconvénients il faut trouver des édith C. du genre raf....... et des michel R. du genre vil.......
Et c'est ainsi que les électeurs apparemment pas fatigués de la droite et des "présidents en retraits pour ne pas écrire fainéants" vont nous donner toujours démocratiquement en 2007 le président actuel.
Reconnaissons tous, droite et gauche confondues, que autant son slogan "travailler plus pour gagner..... plus !!!!!!!!!!!" avait aucun sens, autant pour ce qui est de se bouger, il se bouge. Qu'est-ce qu'il brasse comme mots, c'est incroyable ". Moi si j'étais pécresse aux régionales, je demande d'installer une éolienne au dessus de Paris et j'ai de l'électricité pour toute l'Ile de France et... en plus ça économise 1/la taxe carbone à prélever 2/le dédommagement prélevé sur la taxe carbone à rembourser à ceux qui ont payé la taxe carbone.
Là, je me demande si j'ai bien tout compris, je dois être trop vieux ! C'est comme pour la taxe professionnelle qui veut bien m'expliquer.
Dans mon village, il y a des grosses usines qui donnent beaucoup de "sous" de TP, résultat : nous vivons à la...TP, les autres communes ont voulu ces "sous de la TP", on a fait une communauté de village pour partager les "sous de la TP". Jusque là, çà va !
Pour aider les entreprises, on va arrêter de leur demander de donner les sous de la TP. Ca va toujours !
Il y en a qui disent que ces "sous de la TP" représenteraient 8 milliards/an.
Ces "sous de la TP" seraient alors remplacés par 8 milliards/ans pris sur le budget de l'Etat. J'arrive encore à suivre mais...
si le budget de l'Etat est fait par les "sous des impôts des particuliers et des entreprises", je pose cette question ?
...déjà que le budget issu de tous les impôts est insuffisant, si chaque année, les entreprises mettent 8 milliards de moins qui c'est qui va payer pour boucher ce trou ?
Ce ne peux pas être "les particuliers" puisque le Président a promis/juré que les impôts pour les particuliers n'augmenteraient pas et que lui à la différence des autres... lorsqu'il le dit il le fait.
J'ai même un ami "banquier de droite" qui me disait cet après-midi "sur les 270 milliards de recettes annuelles du budget, il y a aussi a enlever depuis 2002 : réforme à la baisse de l'impôt sur les revenus + baisse des droits de mutation + création et extension du bouclier fiscal + réduction d'impôt sur la fortune + baisse sur les successions et donations + réduction d'impôt pour "l'emploi d'employés" à domicile et... sans oublier les deux gros milliards laissés à la restauration"
Avant que ma cervelle fonde... je me permets de conclure.
Si le Président actuel était mon fils ou mon petit fils, il est sur que je me demanderai pas s'il est de gauche ou de droite avant de lui dire que je l'aime comme on aime son fils ou son petit-fils mais il est encore plus sur que je ne lui confierai pas la gestion de mes modestes économies (alors que depuis mars/avril le "cac40 '????' des riches" est passé de 3000 à 4000, il aurait été capable de me conseiller à cette date de placer mon argent sur un "livret A de pauvre/vieux à 1.25%" - c'est pour dire !)
Plus que 4 jours, il me faut conclure :
Depuis le jour où @si a été supprimé, je suis un fidèle et je sais tout sur ce que le président VEUT nous dire à la TV, à la Radio ou dans les Journaux, par contre je ne sais rien sur ce qu'il ne veut pas que nous sachions. Résultat : je suis obligé de décrypter comme une vieille bête alors que je suis abonné à un "site de décryptage".
Je vous donne un exemple : je n'ai jamais admis que à capacité et résultats égaux un enfant de riche entre beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup plus facilement dans une grande école qu'un enfant de pauvre. En un demi-siècle de militantisme sur ce sujet, nous avons découvert que les très grosses inégalités se trouvent à ce jour dans les grandes écoles de commerce au statut batard (argent privépublic et publicprivé) .
C'est pour celà que lorsque le président parle : 1/du soutien en 2de qui... existe déjà ça va ! 2/de la possibilité de changer de filière en première qui existe déjà [combien j'ai vu de 1ère S (science de l'ingénieur) passer en 1ère STI] ça va encore ! 3/ de l'apprentissage des langues qu'on va améliorer et... comment avec des secondes et des premières a encore 35 élèves. Ouais ! et enfin 4/ un changement d'horaire imbécile sur l'histoire/géo en S. Pourquoi pas ? MAIS LORSQUE LES MEDIAS ET DON ASI SE FOCALISENT sur l'histoire et géo, alors que...
..."il est écrit officiellement que après la "seconde de détermination" un très bon élève (de ES ou S) peut viser une grande école de commerce et que...
...quand ce très bon élève pauvre bac en poche avec grosse mention va s'inscrire dans une école où son dossier pourra être pris mais à condition de payer d'énormes frais de scolarité (et je ne parle pas des frais de logement car ces écoles ne sont pas au milieu des HLM). Cet élève découvre alors avec sa famille effarés qu'il aurait mieux fait de passer un noble CAP. Au bout de deux années de prépa, c'est ainsi que par manque d'argent rentrent dans ces écoles de plus en plus de... "BTS (filière études courtes) + une famille aisée".
*il y a 20 ans dans ces écoles réservées en principe à des B (économique et sociale) on ne trouvait que des C (scientifiques avec mention B ou TB) sans aucun BTS, maintenant on trouve de plus en plus de "BTS dont la famille peut payer les lourds frais de scolarité".
Voilà : lorsqu'on me parle histoire/géo pour tous, j'aimerais que mon site aille voir les "enfants pauvres" interdits de grandes écoles.
C'est simple pour connaitre les tarifs : - google puis frais de scolarité puis grandes écoles de commerce puis grandes écoles d'ingénieur (bien moins chères que les précédentes) puis enfin frais de scolarité dans une Université (là, ce n'est pas encore bien cher)
Après celà, à donner les 8 milliards du grand emprunt, combien il serait possible de prendre sur ces 8 milliards pour payer la scolarité des méritantes jeunes filles pauvres dans les Grandes Ecoles de Commerce ?
Tu vas me tuer, Daniel ! C'est le travail forcé, ce n'est plus "plus que 4 jours", ça devient "encore 4 jours"
Je ne me relis même pas, c'est trop tard !
meilleurs voeux et réussite pour 2010
Alors ! j'ai trouvé l'émission intéressante, plusieurs points, de fond ont été abordé, j'aimerais juste réagir aux principaux, même si mon commentaire risque de partir aux oubliettes ^^
* Sur la question de la politisation (à gauche) : DS a été assez clair, mais ça mériterait d'être un peu plus explicité sur le site : "chez nous" = blog = opinion perso, si on vois "blog" en gros on comprends tout de suite qu'on est dans un espace d'opinion personnelle, et non rédactionnel comme les dossiers. Par ailleurs, je suis content que DS n'est pas lancé de pétition comme Mediapart, pour moi @si c'est du décryptage des médias avant tout, pas de la prise de position politique. D'ailleurs si @si avait fait quelque chose comme la pétition de Mediapart, je ne me serait pas réabonné.
* Sur la question de l'international : un @si spécial avec GK peut être, de temps en temps ? Je pense qu'on ne peut pas tout traiter sur l'international, mais que certains éléments sont révélateur du fonctionnement des médias français. Par exemple : la réforme du système de santé américain, les médias français acclament Obama (cf. Figaro récent, première page + édito par exemple). Ensuite je suis tombé sur cette double interview de M.Taibbi et R.Kuttner par Bill Moyers (http://www.pbs.org/moyers/journal/12182009/watch.html), et là je me demande vraiment si les journalistes français font leur job correctement. Sur cette histoire l'éclairage de GK serait un gros plus (en émission ça passe mieux !).
* Sur le coté "plus de spécialistes, moins de communiquant" : on a eu des spécialistes (et merci pour avoir invité F.Lordon) , mais aussi beaucoup de communiquant ou assimiliés (journalistes, représentant, politiques ...). Effectivement je suis un peu nostalgique d'asi avant notamment des éclairages de S.Bohler. Je pense que c'est un équilibre à trouver, mais j'ai senti, et j'ai le même sentiment, d'une envie d'un décryptage plus pointu de temps en temps, plus profond sur un sujet donné avec un spécialiste.
Globalement très bonne idée, vous n'avez plus de "forumancière", mais ce rapport directe avec nous @sinautes est un réel plus,
merci & bonnes fêtes !
Bob
PS: merci pour l'application iphone !
j'ouvre ici une autre discussion qui lui ressemble un peu (mais un peu seulement)
le forum d'@si est -il trop à gauche?
Mike prétend qu'on ne peut pas nier qu'il est fortement marqué à gauche. on peut le nier car on le voit bien personne ne parvient à définir où est la gauche, et certains qui se disent de gauche ici ne se rendent pas compte qu'ils véhiculent des idées de droite.
mais se demander s'il est trop marqué à gauche n'a aucun intérêt, car le forum c'est ce que les asinautes en font à travers leurs interventions. Qui peut avoir une quelconque prise sur ce qu'écrivent les asinautes?
Mais alors quand je lis qu'ilk faut du courage pour venir ici défendre une position de droite , moi je ne suis absolument pas d'accord. j'ai déjà féraillé sur des forums de droite seul contre tous , et je n'ai jamais eu l'impression d'être vraiment courageux, bien à l'abri derrière l'écran de mon PC. Je crois qu'on va se séparer sans savoir ce qu'est la gauche, ce qu'est la droite, est-ce que asi est à gauche ou à droite, est ce que les asinautes sont de gauche ou de droite. et c'est bien la conséquence de la propagande servie par guy montand en 1984 dans vive la crise
Vive la crise : pédagogie de la soumission : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1524
c'est el tournant ce qui a brouillé les pistes en termes de droite et de gauche : eviter tout débat idéologique. depuis ce jour là la gauche a cessé d'être de gauche pour embrasser la même idéologie que la droite, le capitalisme c'est naturel !
et bien être de gauche c'est comprendre que la capitalisme n'a rien de naturel et que la capitalisme financier est lui carrément un monstre synthétique fabriqué de toutes pièces.
J'aurais bien aimé entendre davantage parler Damien sur le modèle informationnel de l'université, c'est quoi, Damien ?
Pour le reste, on n'a pas assez dit me semble-t-il que ce site est un rosier taillé par le grand Coupeur, où poussent différentes fleurs, plus originales les unes que les autres. Qu'effectivement La Ligne Jaune, Dans le texte sont des émissions innovantes, qu'Arrêt sur im@ges en semble simple et lumineuse, alors qu'elle est elle-même une émission originale et forte.
Et mon problème est plutôt d'arriver à tout voir, pas de désirer plus encore.
Comment puis-je dire ? Je ne voudrais pas être une consommatrice passive, mais quand on me gâte comme ça, je ne fais pas la fine bouche, c'est pourquoi je ne peux que souhaiter bonne et longue vie à ce site, et pleins d'abonnés pour que le modèle économique en soit conforté.
http://anthropia.blogg.org
Je me suis donc découvert "hondurassien" et je ne le savais pas. Je fais partie de ces@sinautes qui attendent un plus d'interntional en effet, et en même temps - n'étant pas à une contradiction près- je ne suis pas intervenu sur le forum du honduras. Pourtant, étant hispanophone, ayant vécu presque 5 ans au Mexique et vivant actuellement en Espagne, j'aurais du être de ces @sinautes assidus sur le sujet Amérique centrale.
Si je ne l'ai pas fait, c'est peut-être par lassitude, cette lassitude qui nous fait dire " et voilà, ça recommence", " sous le soleil rien de nouveau", que seuls les mots changent et que les USA continuent à se comporter de la même manière dans leur pré carré. Leur Françafrique à eux, quoi.
Quand je suis revenu en France, le premier sentiment que j'ai eu, le premier mot est la "mexicanisation" de mon pays au niveau de la dégradation des services publics et des solutions trouvées par ceux qui n'ent ont plus : ouvir un petit restaurant à l'instar de ces mexicains qui vendent des tacos dans la rue.
Antisarkosisme du site : c'est un commentaire que j'avais fait lors de l'enquête de la rédaction, sans oublier d'ajouter que je faisais partie de ceux qui alimentent cet "antisarkosisme @sinien". La réponse de Daniel à Reginald a été parfaite. J'ajouterai que tous les billets antisarko n'ont pas beaucoup de contradicteurs, à mon grand désarroi, et en même temps je le comprends : où, en dehors des forums ump et françoisdesouche peut-on encore défendre la politique actuelle de la France ?
Je crois que Reginald fait partie de ces ouvriers qui ne savent plus ce qu'est être de gauche ( et le PS en a une très lourde responsabilité), et qui votent régulièrement à droite tout en le niant. Cette récupération du monde ouvrier ne date pas d'aujourd'hui et la dialectique nixonienne puis reganienne a largement imprégné le discours politique de la droite française.
Le Fafadet : oui, il a le droit de se dire philosophe quand bien même il ne serait pas, et je me garde bien de le juger ( étant également un @sinaute de la première heure, pétition toussi toussa, j'ai eu l'occasion de lire avec plaisir de nombreux commentaires de Damien. J'ai quand même une petite opinion). De surcroît, il le fait avec cette humilité ( nécessaire ?) qui définit les philosophes : et c'est bien en tant que philosophe qu'il peut dire que ses idées sont confuses et partent dans tous les sens. Un philosophe peut (doit?) dire tout et son contraire dans une même phrase et démontrer le bien fondé de son raisonnement. Philosophe : un titre, une fonction, un métier ? C'est un peu comme le conte de Gérard Klein. Suis-je philosophe ? "maintenant oui".
To be continued....
P.S : Feliç Nadal i Bones Festes !!
Sans doute encore une ruse pour nous faire acheter un meilleur débit (je suis en 512k). Peuvent toujours se brosser.
Dans toutes les offres que vous faites, il y en a une juste avec le son ? Ca irait plus vite et même si c'est arrêt sur images, au moins avoir le son, ce serait mieux que rien du tout ! Allez un petit geste envers les victimes de la fracture numérique ;-)
1- Je n'étais pas au courant de la signification des couleurs. Je crois qu'il y a plein d'autres choses que je ne comprends pas sur ce site. Pourquoi pas une page "mode d'emploi" qui reprendrait tout les petites balises, codes, propres au site d'@SI.
2- Je suis très souvent frustré, et je sais, après avoir regardé l'émission, que je le serai encore de nombreuses fois. Trois raisons à cela :
a. Les sujets sont beaucoup trop centrés sur l'actualité française, et même sur des polémiques de journalistes qui ont peu tendance à se regarder le nombril en petits comités. Faire une émission sur ce que Peillon voulait ou pas que le journaliste révèle, ça intéresse peut-être les journalistes qui travaillent dans le milieu (ragots d'un milieu professionnel), mais ça n'intéresse absolument pas les autres. P. ex, le off est juste une pratique détestable POINT BARRE. Je ne vois pas l'intérêt d'en débattre. Ça signifie juste que certains journalistes sont des lèches-culs. Quand on est un homme politique, on est un personnage public et ce qui est dit à un journaliste DOIT se retrouver dans le journal si c'est intéressant. Si ça ne leur plait pas, qu'ils arrêtent ce métier.
b. Je comprends bien qu'@SI soit un site qui analyse ce que disent ou ne disent pas les médias, il s'agit donc d'analyser. Néanmoins, quelque chose qui me frustre énormément, c'est que le vide apportés par les médias qui ne font pas leur boulot devrait, selon moi, être comblé ici. On sait que l'information n'a pas été bien traité et pourquoi, mais on ne sait pas toujours ce qui aurait dû en ressortir si le boulot avait été complet depuis le début. À mon sens, ce serait un gros plus que d'avoir de vraies enquêtes sur ce dont on a pas entendu parler. Au final, à moins de faire des recherches par nous même, on ne saura jamais ce qu'on a pas su par manque de traitement dans l'entièreté des médias. Ce n'est peut-être pas le créneau d'@SI, mais ce serait un plus avec valeur ajoutée immense. L'exemple du Honduras en est une bonne illustration.
c. J'appréciais énormément RUE89 dans ses débuts pour son information qui fut bien plus décalée que ce qu'elle n'est aujourd'hui. Les sites qui font de l'information en instantané se comptent par dizaine, je ne vois donc pas l'intérêt pour @SI de faire de même. Par contre, curieusement, la ligne jaune m'intéresse parce que même si cette émission rentre dans ce type de traitement de l'information, elle apporte un plus par la dimension éclairante que Guy parvient à lui donner. J'avais au début une très forte appréhension pour cette émission "cracra" (c'est vous qui le dites), mais l'émission avec Marie Noëlle Lienemann m'a définitivement convaincu sur les bienfaits de cette émission qui contraste violemment avec le comportement des journalistes sur d'autres plateaux totalement convenu et pas assez "agressif" que pour en tirer une quelconque information pertinente.
J'en profite finalement pour déclarer ma gratitude que de pouvoir regarder "dans le texte" qui m'a permis pour la première fois de comprendre l'intérêt d'une émission littéraire. Cela est en grande partie dû au talent de Judith. Une grande professionnelle qui a réussi à me faire reprendre gout à la littérature que j'avais un peu délaissé. Donc merci Judith pour la transmission de votre passion que j'ai retrouvé grâce à vous !
Quatre @sinautes ont été choisis (de façon arbitraire mais réfléchie) pour venir porter la parole des abonnés
Tout comme Émilie Bouyer, je dénie à vos quatre invités le droit de parler au nom des abonnés. Qui ne sont pas tous ce que vous appelez des @sinautes, d'ailleurs (je ne sais pas ce que c'est, un @sinaute). Ils parlent en leur nom, c'est très bien comme ça.
C'est pour moi une émission extrèmement intéressante et que je ne pourrais rater sous aucun pretexte ! Que Judith continue, je fais plein de pub. à "arrêt sur images" grâce à cette émission. Il faut ajouter que tous les passionnés de littérature l'apprécient grandement, c'est un vrai moment de bonheur.
Ne pas oublier H . Arthus, brillant compère de Judith. Merci à vous tous
Je rejoins Daniel, il est très difficile de rester scotché devant son écran très longtemps. Le positionnent politique d' ASRI à gauche, cela ne me gène pas, dénoncer la com sarkosyste, il faut continuer, d'ailleurs, il faudrait aussi se poser la question du pourquoi ? ...............
Bonne prestation d'ensemble de nos @zinautes. Pourquoi pas inviter régulièrement un @zinaute, sachant toutefois, qu'il est difficile sans doute, à beaucoup d'entre nous de se libérer ?
Bonnes fêtes à toutes & tous.
Les critiques de Réginald: je comprends.. enfin dans une certaine mesure, car l'idéologie dominante, cad la sarkosation des esprits, étant partout, qu'@si tienne un autre genre de langage, quitte à être anti-sarko systématique, je préfère.
(N'empêch, sur les forums, les voix discordantes ne méritent pas une opposition systématique, c'est évident)
@sinauteconvaincue: je suis d'accord avec vous.
@si, montrez nous celles et ceux qu'on ne voit pas vraiment sur les plateaux télé, les sociologues et experts divers (en sciences humaines aussi please)....et qu'on leur laisse le temps de finir leurs phrases et raisonnements.
Perso, j'ai pas super envie de voir des politiques sur @si, c'est d'ailleurs une question que je me suis posée en voyant Boutin et Peillon: misère, @si a des ambitions d'émission politique komalatélé?Au secours...
Je ne sais plus qui-quand (Arya je crois) la différence entre le buzz et l'actu est vraiment une question de limite qu'on se fixe, pour le moment j'ai pas de reproche à faire de ce côté là, en revanche, @si décrypte la comm de sarko ou les media (question de qui déjà?): justement, la sarkosation des esprits fait que les uns sont actuellement parfaitement dépendant de l'autre, donc....
Pour le traitement media du Honduras.... bon tout a été dit dans les forums je crois bien :-D
Etre suiviste ou pas.. bah il faut rester équilibré: à mon sens il n'est pas possible sur un site de décryptage media de faire l'économie de l'actu... mais en effet, se décaler vers des sujets hors actu et approfondir, je suis ok.
D'ailleurs, je rejoins certain-e-s qui ont pu dire que le public d'@si n'est pas uniquement composé de forumeu-r-se-s
et que donc les 4 invités, fort sympathiques au demeurant, ne sont pas forcément représentatifs de tous, c'est tout le pbme de l'échantillonnage bien connu des stats :-D
Ha oui invitez Gauchet, siouplé :-)
Laissez la novlangue @si, chacun de ces mots sur @si a pris un sens particulier, qq'un-e plus haut le dit très bien.
@si comme plate-forme blogs: ça ferait bcp en effet...
Autre piste: lorsqu'un @sinaute a un sujet qu'il ou elle connaît assez pour en faire un article léché, qu'il ou elle le propose direct à la rédac d'@si ....format à trouver.
Bon, j'oublie des trucs là, puisque je fais 3 trucs en même temps, en tout cas, merci pour cette émission là.
Heu, Eliane, c'était bien nécessaire?
Non parce que je peux aussi dire des trucs persos et incompréhensibles , genre reality show hein
Ah, ayé, ben dites donc...
Allez, bon nowel pour celles et ceux que ce jour inspire.
je me disais que dans l'ordre d'idée de faire venir plus de spécialistes et moins de têtes d'affiches que je verrai assez bien une émission avec François Asselineau qui expose ici l'évolution de l'indépendance de la France, notamment à travers la construction européenne. Une conférence très intéressante, avec de nombreuses informations que nous n'avons JAMAIS entendues dans nos chers médias officiels.
une conférence qui permet de comprendre (peut-être) pourquoi gauche et droite qui se sont succédées en france ont mené peu ou prou la même politique.
Prolégomènes : "je n'ai jamais demandé que... un ou deux ou trois ou quatre abonnés portent ma parole".
Qu'est-ce que c'est ce problème "gauche" "droite" sur arrêt sur images ?
Les Français en 2002 ont décidé démocratiquement et en toute Liberté de choisir entre une vraie droite et une droite dure (dans mon canton bien... pastis, foot, chasse, corrida et j'aime pas les arabes ces deux droites avaient fait au premier tour 72 %).
Du haut de mes 4 x 20 ans, je me suis dit en bon démocrate "ils l'ont voulu, ils l'ont eu"
En 2007, ils ont décidé toujours démocratiquement et toujours en toute Liberté de choisir entre un centre droit et une droite dure. (dans mon canton toujours bien... pastis, foot, chasse, corrida et j'aime pas les arabes les deux droites du premier tour 2002 ont re-fait au premier tour en 2007... 72 %).
Du haut de mes 4 x 21 ans et quelques jours, je me suis re-dit en bon démocrate "ils l'ont voulu, ils l'ont eu".
Ou est le problème ?
Le problème c'est lorsqu'on veut me faire croire que le vote raciste de 2002 a subitement disparu en 2007. A d'autre !
Au début des années 50 lorsqu'un malheureux mourait de froid dans la rue, gauche et droite se révoltaient derrière l'Abbé Pierre.
En 2009, lorsqu'on est à plus de 300 morts de SDF, on se passionne pour des... minarets en Suisse.
En 2009, lorsque une Femme meurt chaque deux jours de violences conjugales ou autres, on se passionne pour un petit millier de femmes qui cachent leur visage (au fait : en très très vieux motard, lorsque je prendrais mon essence sur ma très très vieille moto, est-ce que je devrais quitter mon casque et lorsque j'irais ramasser mes olives est-ce que je devrais retirer ma cagoule ? Et le chirurgien qui opèrera Johnny est-ce qu'il devra retirer son masque ?)
Ah ! Johnny ça c'est un problème qui doit intéresser arrêt sur images puisqu'il y en a eu des images arrêtées sur Johnny et que Johnny c'est la Suisse avec ou sans minarets mais avec des banques et que c'est la droite élue démocratiquement qui a baissé l'impôt sur le revenu pour les riches, baissé l'impot sur la fortune, mis le bouclier fiscal, baissé les successions et donations, enlevé la taxe professionnelle sur les entreprises et que... nous allons payés...
Merde ! je suis dans le droite / gauche là or ce qui intéresse les abonnés (sur les 1121 forums dossiers et contenus) comme tous les français c'est "être raciste" ou "ne pas être raciste".
Une preuve parmi tant d'autres (je me suis farci les 113 pages, je crois !)
1/ 825 messages sur "race noire et race blanche, zémmour...."
2/ 723 messages sur "avant la burqa, 20 ans de...."
3/ 529 messages sur "et pendant ce temps à Bruxelles, une députée voilée"
4/ 403messages sur "l'internaute français est-il judéomane ?"
sans parler des 381 messages de "siné, val : provocation transgression".
Puisque "ils veulent ça les abonnés et bien ils l'ont" mais... qu'ils ne parlent pas en mon nom !
Ce qui me file ce qui me reste de glandes, c'est que pendant qu'arrêt sur images me parle de "lagardère sur canal+" le "canard" m'explique qu'il aurait encaissé 800 millions d'euros en vendant des actions (nota : je ne sais pas ce que c'est une action et je n'ai aucune idée de ce que peut représenter 800 millions d'euros et surtout comment je pourrais les dépenser... bien que le même canard me dit qu'il y a 4 019 700 chômeurs A, B, C qui attendent un peu plus d'argent pour survivre (là je vire coco) mais... ça on n'en parle pas sur les médias à lagardère, bouygues et dassault donc on n'en parle pas sur arrêt sur images.
Maintenant sur siné hebdo, il y a Porte qui me dit que la gauche des "Conti à Clairvaux" elle a voté pour la droite à 59.41 % aux dernières présidentielles. Que cette gauche elle était "à la CFTC comme à TF1" et qu'elle était prête à repasser aux 40 heures comme sous la droite de Giscard.
A partir du moment où des communistes à l'extrème droite on aura fait voter une loi pour m'enlever le casque et la cagoule, je peux dire sans que ma voie soit étouffée...
Vive 2012 et son opposition gauche/droite... DSK - SARKO !!!!
Le petit Jésus sémite étant né, si plus que 6 jours d'abonnement, il me reste le temps d'envoyer mes voeux sincères de réussite et de longue vie à @si de la part d'un papy qui laisse la place aux jeunes.
PS : bien entendu que c'est nul de cacher sa figure mais est-ce que ça mérite une nouvelle "guerre médiatique" de religion ?
Je suis persuadé que dans 20 ans POUR VOUS, la burqua ne sera plus un problème par contre qu'est-ce que j'ai peur POUR VOUS que vous ayez une dette énorme et plus de boulot.
Je sais qu'il y aura toujours ceux qui veulent travailler moins et gagner plus en s'opposant à ceux qui souhaiteraient qu'ils travaillent plus tout en gagnant pareil pour gagner... plus eux mais...
...attention que le 2007 "travailler plus pour gagner plus" ne devienne pas un travailler plus du tout pour gagner plus rien. Au boulot "politique" les petits et... tous ensemble.
Mais surtout pitié pour DANS LE TEXTE ne la transformez pas en xème bidule sur les livres que les gens liront forcément. Une heure de Michon c'est pas trop et on peut espérer que quelques uns aurons l'idée farfelue d'y aller voir (idem pour Chloré Delaume ou les autres, même si je ne les apprécie pas tous) C'est justement ce qui manque
La même critique portée par quelqu'un qui a autant de dégoût pour la gauche que pour la droite par exemple (ou des politiques en général), ça aurait peut-être été plus pertinent.
Ya Rhileigh , Yogg Sototh !!!
Chtuluh Faghnn !
(Howard Philipp Lovecraft)
Je vous le conseille .
Alain Damasio, une plume impressionante et très belle qui maitrise l'art du néologisme poétique.
Son premier roman "La zone du dehors" se place dans un univers à la 1984 et pose la question de la (ré)volution.
Le deuxieme "La horde du contrevent", dans un monde fantastique où les hommes se battent contre le vent.
Il y a dans le style et les themes aborder de quoi ravir Judith !
Une bonne emmision en perspective.
Quid de la secte des scientologues ??? Daniel nous prépare t-il
un dossier spécial Noël "Tom Cruise VS Bling Bling" Il ne peux en
rester qu'un ??? Arya tout mon respect mais les ultras contre le
putsch des scientologues , ca tu a oublié . Bien vu en revanche
pour les scuds sur Daniel concernant le côté "mouton de panurge"
de la tendance actuelle , moi ca me hérisse pas mal .
Réginald bien pour le côté gauchiste bête et méchant de plus en
plus affiché comme tu l'as montré . Etant "gauchiste" moi même je
trouve que l'extrémisme débilisant arrive au sommet de l'indécence .
Farfadet , moi qui te trouve sympa depuis le picnic , arrête de jouer
à l'apprenti intello ! A moins que tu soit le cheval de Troye de
l'hystérique intello bobo , j'ai nommé Judith .
Daniel vous êtes cantonné dans vos 22 mètres sur le débat . Moi
je trouve que c'est une opération à renouveller .
Bravo à tous les 4 .
De quelles genre de valeurs exactement, veut elle parler ?
Et sinon, je trouve que Arya a très bien exprimé la ou les critiques que j'aurais pu faire personnellement (plus de sujets sur l'international, et parler plus sur ce dont on ne parle pas dans les autres medias).
[sub]Et en plus d'être pertinente, je la trouve super mignonne :p.[/sub]
Mais j'ai rien dis, hein !
Il faut reconnaitre que vos émissions de vulgarisation et sur les sujets de société sont très bonnes.
Mais sur les médias, vous faites vraiment fausse route, serait-ce dû au fait que Daniel travaille toujours dans un journal papier ?
Sinon bravo à tous.
Alicalement,
Je fais partie de la catégorie qui n'a pas le temps de tout lire. Je suis très satisfait dans l'ensemble,considérant le coût de l'abonnement et
le nombre de salariés.Quelques suggestions:
- filmer une conférence de rédaction d'asi. comment on choisit les sujets? Quel jour? Une semaine type, si cela existe?
un peu d'auto-critique des animateurs: selon eux, les meilleurs émissions, les plus ou moins ratées...
- pourquoi les autres médias d'info ne parlent à peu près pas d' @si? Par exemple revue de presse France Inter?
à propos du forum:
- l'équipe lit tous les forums?
- à mon avis: - trop d'habitués qui profitent d'un public "captif",
- la concision est un art qu'il faut pratiquer pour le maîtriser. Revenons à l'essentiel.
vous faites avec cette émission la preuve que l'internaute commentateur n'est pas une bête tapie dans l'ombre, qui se cache derrière un confortable anonymat pour mieux dire tout et n'importe quoi. C'est le meilleur hommage que vous puissiez nous rendre, face aux torpilleurs des plateaux télé, je pense à une émission comme celle de FOG de la semaine dernière où Guy rame contre vents et marées face aux propos lénifiants des autres invités.
Ceci dit, je suis carrément d'accord avec Arya sur l'idée d'une émission qui traiterait de sujets internationaux, en contrepoint à l'excellent travail de Gilles Klein - et pourquoi pas animée par lui d'ailleurs ? - le traitement ou l'oubli médiatique de certains thèmes à l'international, ce serait parfait !
Parfois ça rame peut-être par la profusion des intelligences. Mais finalement, c'est ça qui est bien.
J'ai cependant failli placer mon message à la suite de la réponse (tout à fait juste) d'Arya à la question (tout aussi juste) de misfit pour dire que finalement, nous sommes 30000 @sinautes de qualité à prétendre avoir des propositions à faire pour améliorer le site dans son ensemble, et il est bien évident que prendre en compte toutes ces propositions relèvent du rêve, pour ne pas dire, si on en imagine le résultat, du cauchemar...
Je vais donc centrer mon intervention sur un thème qui me semble capital, c'est bien pour cela que je vais l'écrire en majuscule : MEDIA PARTICIPATIF. Et j'ai l'immense vanité de prétendre que toutes les questions que nous pouvons poser trouveront leur réponse dans ce simple thème, dans son acceptation pleine et entière par les @sinautes et par le producteur, les animateurs, les journalistes qui le forment. Je vais maintenant m'appuyer sur l'émission pour étayer ceci:
- Je comprends tout à fait les frustrations de Réginald sur les chroniques, j'ai cependant apprécié la réponse de DS sur la subjectivité de l'exercice de la chronique. La question reste cependant : @si a-t-il besoin d'un chroniqueur orienté à droite ? Ma réponse est non. Car, sur un média participatif, le forum contrebalance l'orientation de la chronique et, d'ailleurs, sur la chronique de Judith sur la démocratie citée par Réginald, le forum, dans sa grande majorité, s'est exprimé contre l'avis de Judith. Tout ça pour vous dire, Réginald, que si il est important pour vous que des idées de droite soient défendues ici, il ne faut pas hésiter à le faire par vous-même dans le forum. J'ai bien conscience que cela demande un certain courage vu le contexte, mais je peux vous assurer que, personnellement (je suis de gauche), un débat d'idées politiques objectif m'intéresse.
Une deuxième chose sur ce que vous avez dit : la qualité d'intervieweur de Guy. Je la reconnais également. Et il pourra me contredire lorsque je propose que cette qualité lui vient aussi de l'écoute qu'il a eue des critiques qui lui ont été personnellement faites sur le forum.
- J'en viens aux propos d'Arya sur les questions de fond. Je pense à l'instar de DS qu'@si n'a ni les compétences, ni les moyens de faire une émission internationale. De là, inviter un chercheur sur des problèmes internationaux précis sans avoir un journaliste spécialisé, donc sans avoir un dialogue qui puisse s'instaurer ne me semble pas intéressant. Je retiens cependant la proposition finale d'@sinaute convaincue sur la création d'un "coin de l'@sinaute" qui figurerait en bonne place sur la page de présentation du site et dans lequel le webmaster pourrait choisir les interventions pertinentes provenant du forum (ce qui a d'ailleurs déjà été fait mais dans la rubrique "Enquêtes" si mes souvenirs sont bons...) pour les publier. Du coup, votre problématique du Honduras aurait pu figurer en bonne place sur le site d'@si et le forum consacré aurait pu donner les liens informatifs pertinents sur ce problème. Je ne viens pas là proposer que l'@sinaute se change en journaliste mais répondre à la lacune d'information que vous reprochiez à @si. Si le Honduras avait figuré en bonne place sur la page de présentation, il devient faux de dire qu'@si n'informe pas sur ce sujet. Après que l'information soit relayée par des @sinautes plutôt que créée par un journaliste spécialisé ne me paraît pas être si important que cela.
(Bon, je me rends compte que ce message va me prendre un temps dont je ne dispose pas pour l'instant. Je vous livre déjà cela et je reviendrai plus tard sur les propos du Farfadet et d'@sinaute)
Tout ça pour vous dire, Réginald, que si il est important pour vous que des idées de droite soient défendues ici, il ne faut pas hésiter à le faire par vous-même dans le forum. J'ai bien conscience que cela demande un certain courage vu le contexte,
alors là Mike j'ai du mal à te suivre, c'est quoi cette inversion totale des réalités? ce qui demande du courage ce n'est pas de défendre les idées de droite mais bien de défendre les idées de gauche, les idées de droite nous envahissent de tous les cotés, télé, café du commerce, réunion familiales, discussions avec les amis, avec les collègues de travail.Il y a un énorme consensus mondial sur les idées de droite. Et tiens meme ici sur asi, entendre dire que le modem serait de gauche ça me fait bondir...le modem est un parti qui défend un capitalisme libéral...le PS et le fameux rose...comme le rappelle régulièrement lordon et comme en témoigne l'histoire, les idées de la droite libérale ont été mises en oeuvre par le parti socialiste, les textes nécessaires à la mise en place des marchés financiers dérégulés ont été élaborés et votés par les socialistes....alors c'est quoi être de gauche? la voilà la vraie question. Le courage aujourd'hui c'est de défendre des idées de gauche et moi sur asi des gens de gauche je n'en vois pas beaucoup.
aujourd'hui être de gauche c'est se battre contre les dérives liberticides, caméras, biométrie, fichage, flicaille et la politique du chiffre pour la police, contre les lois liberticides comme les lois d'exceptions anti terroristes dont ont été victimes ceux de Larnac
c'est aussi se battre pour les sans papiers et contre les charters et la politique du chiffre en termes de reconduction
etre de gauche c'est militer contre la croissance à tout prix et pour un partage plus équitable des richesses.
etre de gauche c'est militer contre la catastrophe écologique déclenchée par le profit sans limite et la recherche de croissance à tout prix.
autant de thèmes à contre courant meme ici sur asi. asi n'est pas de gauche, les asinautes ne sont pas de gauche.
Le thème central de mon intervention est la complémentarité du contenu du site et de l'intervention des @sinautes qui le soutiennent : ce que le site ne peut pas faire par manque de moyens, de temps, d'affinités, etc..., c'est aux @sinautes de le prendre en charge si ils estiment que c'est important.
Bon, j'ai toujours pas le temps pour le reste alors à plus tard et bonnes fêtes à tous !
ensuite il y a plusieurs mois lorsque j'ia commencé à participer au forum je me suis écharpé avec quelques asinautes clairement de droite et je défendais même la thèse que des trolls de l'UMP s'étaient infiltrés !
l'autre problème c'est l'expression "défendre des idées de droite" je trouve que ceux qui le font ressemblent davantage dans l'esprit de leurs interventions à ce que font les cadres de l'UMP quand ils sont interviewés, c'est souvent tout sauf de la véritable discussion argumentée. Plutôt de la langue de bois, quelques idées reçues, un petit pavé dans la mare et on saute du coq à l'ane, puis on attaque l'émetteur ou on parle de la forme pour éviter d'argumenter sur le fond....autant de pratiques qui relèvent davantage de la mauvaise foi et du roulage dans la farine que du courage.
encore une fois je ne souhaitais intervenir que sur ce point par rapport à ton message.
( faut toujours que je revienne ou compare avec des mots concernant l'alcool )
jsuis obsédé,
les personnes de droite ont autant que nous, le droit de s'exprimer !
Comme je ne lis pas de journaux, n'écoute pas les infos à la radio,
et surtout pas la télé ( sauf, les docu, films et séries !
un chroniqueur style David, me déplairait pas,
finesse, esprit, second degré,
bon, il est vraiment de droite, tel que je conçois.
Mais agréable à lire et à écouter et regarder, ( voir les anciennes émissions ),
bon m'engueule pas;-)
ils sont rares.
gamma
valentin a écrit "whouhou super.
si le monde pouvait être aussi simple.
pas de capitalisme ou taxation du capital très augmentée et taxation du travail fortement réduite => plus une thune en france pour faire quoi que ce soit => chomage => famine => on cultive tous notre potager => age de pierre.
sinon, ma journée ? nickel, je viens d'apprendre que je suis un "mec de droite", ravi, j'ai bien fait de me connecté moi..."
dis moi en gros si ce message ne me traite pas de simpliste complètement con? et ne colle t il pas avec mon deuxième paragraphe:
"c'est souvent tout sauf de la véritable discussion argumentée. Plutôt de la langue de bois, quelques idées reçues, un petit pavé dans la mare et on saute du coq à l'ane, puis on attaque l'émetteur ou on parle de la forme pour éviter d'argumenter sur le fond....autant de pratiques qui relèvent davantage de la mauvaise foi et du roulage dans la farine que du courage. "
regarde le niveau argumentatif de ceci: "pas de capitalisme ou taxation du capital très augmentée et taxation du travail fortement réduite => plus une thune en france pour faire quoi que ce soit => chomage => famine => on cultive tous notre potager => age de pierre."
valentin reconnait lui même qu'il a été un peu vite...il est très gentil avec lui même c'est tout sauf de la vraie argumentation et c'est quand même assez langue de bois, ça veut dire quoi "plus une thune en france pour faire quoi que ce soit" parce que lorsqu'aux usa le capital est taxé beaucoup plus que le travail ça fait des USA un pays sans thunes? enfin c'est quoi ce raisonnement ridicule?
ensuite on attaque l'émétteur
"whouhou super."
c'est y pas une moquerie ça?
"si le monde pouvait être aussi simple"
c'est y pas une attaque de l'émetteur ça? fredB est simpliste, maiskilékon fredB il a le QI d'une huitre ou quoi?
"nickel, je viens d'apprendre que je suis un "mec de droite", ravi, j'ai bien fait de me connecté moi..." n'est ce pas de l'ironie censée discréditer l'émetteur du message?
les idées reçues et ben sa chaine logique bidon est truffée d'idées reçues et de plus érronées
taxation du capital très augmentée et taxation du travail fortement réduite => plus une thune en france pour faire quoi que ce soit
je l'ai déjà expliqué c'est faux, aux USA le capital est plus taxé qu'en france et el travail est moins taxé qu'en france la France est plus capitaliste que les USA
ensuite il rajoute chomage derrière, regarde comme c'est beau ça, il nous dit que si on réduit la taxation sur al travail le chomage va augmenter alors que c'est bien évidemment le contraire.
alors mettons qu'il se soit mal exprimé, trop vite et qu'en fait il ait voulu dire :
pas de capitalisme => plus une thune => chomage
pas de capitalisme ça ne veut pas dire pas d'argent. et c'est bel et bien historiquement depuis les années 80, le libéralisme économique qui crée le chomage car le chomage est nécessaire à maintenir un loi de l'offre et de la demande sur le marché du travail. j'ai déjà publié une fois un doc sur la BCE qui explique comment la politique financière et monétaire libérale créé le chomage. Enfin on peut émettre des tas de critique sur l'union soviétique mais on ne peut pas dire qu'il n'y avait pas d'argent, on ne peut pas dire qu'il y avait du chomage. Cette chaine logique ne tient donc pas.
chomage => famine => on cultive tous notre potager => age de pierre
bon là c'est quand même le pompon et je crois que je ne vais meme pas prendre la peine de démonter l'argumentation
je relèverai juste les idées reçues d'archaisme et de modernité qui sous tendent cette chaine logique.
voilà alors je dirai que la différence entre un homme politique et Valentin, c'est que l'homme politique sait parfaitement qu'il roule l'auditoire dans la farine alors que Valentin tel monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir.
finalement je n'ai pas été assez dur avec lui :) son message était un peu léger et il est bien dans l'esprit de ce que je dénonçais. Bon le problème avec lui c'est qu'il ignore qu'il est de droite, il est le prototype du mec de droite qui se croit de gauche. Combien y a t il de gens de droite qui s'ignorent? de gens qui défendent des idées de droite sans le savoir?
la première idée de droite à déconstruire c'est cella là:
En france une émission télévisée: "vive la crise" est préparée dans ce but, elle est regardée par 20 millions de téléspectateurs: le but est de préparer les électeurs de gauche au néolibéralisme. C'est yves Montand qui s'y colle sur un scénario de Michel Albert, ancien commissaire au Plan et d'Alain Minc, directeur d’une filiale de la Compagnie de Saint-Gobain, en avaient tracé les contours .
La thèse de l'émission: "Notre problème ce sont les idéologies, la solution ne sera pas donnée par une idéologie: s'en suivent de nombreuses solutions". Certains appelleront ceci: "l'idéologie de la non idéologie"
La plupart des « solutions » préconisées dans l’émission ont été mises en oeuvre par les gouvernements qui se sont succédé depuis 1984. Les « tabous » des « avantages acquis », du profit, des salaires, de la flexibilité et des privatisations ont été brisés un à un.
Vive la crise : pédagogie de la soumission : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1524
ok en gros je suis un brave garçon qui ne fait pas exprès de dire des bêtise.
Pour répondre au reste, je n'ai pas attaqué l'emetteur, j'ai employé un ton un peu cynique et rentre dedans, mais ce n'est pas toi que je visais mais ton discours, si tu t'es senti visé je m'en excuse. Effectivement mon post est un peu tiré par les cheveux, mais je maintiens je trouve ta catégorisation simpliste.
"taxation du capital très augmentée et taxation du travail fortement réduite => plus une thune en france pour faire quoi que ce soit "
Alors ce que j'ai voulu dire, c'est qu'on est dans un monde ou si un pays met en oeuvre ce genre d'idée (qui sont, je pense, celles de besancenot car ne me dit pas que quand tu dis "taxation du capital très augmentée", tu pense au systeme américain), les investisseur vont le déserter et investir leur capitaux ailleurs là ou la rentabilité sera plus grande.
"Bon le problème avec lui c'est qu'il ignore qu'il est de droite, il est le prototype du mec de droite qui se croit de gauche. Combien y a t il de gens de droite qui s'ignorent? de gens qui défendent des idées de droite sans le savoir? "
merci pour la psychanalyse, c'est de gauche de juger des gens qu'on connait à peine ?
"alors je dirai que la différence entre un homme politique et Valentin, c'est que l'homme politique sait parfaitement qu'il roule l'auditoire dans la farine alors que Valentin tel monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir. "
ok en gros je suis un brave garçon qui ne fait pas exprès de dire des bêtise.
alors c'était juste la réponse du berger à la bergère qui avait dit qu'il était simpliste
Alors ce que j'ai voulu dire, c'est qu'on est dans un monde ou si un pays met en oeuvre ce genre d'idée (qui sont, je pense, celles de besancenot car ne me dit pas que quand tu dis "taxation du capital très augmentée", tu pense au systeme américain), les investisseur vont le déserter et investir leur capitaux ailleurs là ou la rentabilité sera plus grande.
je laisse la polémique et le pugilat de côté juste pour te dire que je ne dis pas qu'il faut augmenter la taxation du capital mais je dis que vouloir augmenter la taxation du capital est une idée de gauche.
ensuite que quelque chose soit très difficile à mettre en place, ça n'en fait pas quelque chose de simpliste, au contraire, les choses simplistes sont faciles à mettre en place mais n'auraient pas l'effet escompté.
maintenant je vais te dire à quoi je pense exactement quand je dis "taxation du capital très augmentée"
je pense à cet article de Bernard MARRIS prof d'université , élu meilleur économiste de France en 1995 Co-auteur "de Ah Dieu que la guerre économique est jolie !"
article intitulé Impôt: Cosmétique fiscal et paru dans Charly hebdo du 6 Septembre 2000
et enparticulier à cette phrase: "aux Etats-Unis, le capital est taxé à 41 %, et le travail à 23 %. En France, le capital est taxé à 24 %, et le travail à 45 %. C'est pas moi, c'est l'OCDE qui le dit."
autrement dit augmenter la taxation du capital par exemple au niveau américain de 41% ferait encore de nous un pays furieusement capitaliste, on ne serait donc pas encore de gauche.
Les investisseurs ont-ils fui le marché américain? et bien justement non comme l'expliquait Emmanuel Todd ici meme dans une émission sur la crise, le tissu industriel a entièrement été acheté par des investisseurs étrangers.
Maintenant qu'il est entendu qu'augmenter meme fortement la taxation du capital en France c'est à dire même en la doublant ne signifie pas le retour à l'age des cavernes, on peut discuter sérieusement du fond si tu le souhaites.
la question de fond n'est pas la faisabilité de telle ou telle mesure mais son étiquetage comme mesure de gauche ou de droite.
je note encore une fois que penser que le capitalisme est inéluctable, naturel etc c'est soit être de droite, soit avoir été sensible à la pédagogie de la soumission initié depuis 1984.
en ne déconstruit pas 25 années de propagande en un coup de cuillère à pot face à des personnes qui ne font pas preuve d'un minimum de curiosité et d'ouverture d'esprit.
il te faut un modèle une case, pour faire entrer mes propos alors tu choisis la case besancennot. tu manques de cases en fait.
le plus intéressant serait quand même d'envisager la suppression totale du capitalisme elle est évidemment possible, car elle ne signifie ni la fin des échanges commerciaux, ni la fin de la monnaie, ni la fin d'une quelconque production de richesse, ni la fin du travail, ni la fin des salaires, ni celle de l'école de la santé de al police de la justice de l'armée. si le capitalisme était si naturel comment aurions nous pu survivre pendant les milliers d'années pendant lesquels il n'existait pas?Moi jepeux imaginer un monde sans capitalisme, cela ne veut pas dire que je l'estime souhaitable, que je pense que c'est ce qu'il faut faire.
Si j'affirme que c'est possible de s'enfiler une plume dans le postérieur est-ce que cela veut dire que j'ai envie de me ballader avec une plume au cul?
il te faut un modèle une case, pour faire entrer mes propos alors tu choisis la case besancennot. tu manques de cases en fait.
"
arf depuis tout petit on me dit que j'ai une case en moins, je comprends maintenant ^^
"
on peut discuter sérieusement du fond
"
C'est intéressant ce que tu dis juste avant ton histoire de case, mais ou est-ce que tu parles du fond ?
"
Moi jepeux imaginer un monde sans capitalisme
"
oui un monde sans capitalisme sans doute, relis-bien tout mes post (si tu as du temps a perdre...), je ne parle pas d'un monde sans capitalisme, je parle d'une france sans capitalisme dans un monde qui l'es encore...
mais bon je suppose que tu as voulu dire les 2. en ce cas je serai curieux d'avoir ton impression justement sur l'émission vive la crise. parce que vu de loin comme ça j'ai l'impression que ton discours colle assez bien avec celui développé par cette émission.
alors de 2 choses l'une, était-ce une émission de propagande? ou une neutre et objective leçon de choses ? La "fin des idéologies" et les mesures qui se sont accumulées depuis 1984 ont elle amélioré les choses, les promesses ont elles été tenues? autant de question qui je trouve devraient enflammer tout esprit avide de savoir, de comprendre et qui pourtant ne semblent intéresser quasiment personne. c'est cette question qui me taraude comment est-il possible que toutes ces questions n'obsèdent pas plus de monde?
zatiz zeu koueshtionn
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alors de 2 choses l'une, était-ce une émission de propagande? ou une neutre et objective leçon de choses ?
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Oui, c'est clairement de la propagande pro-libérale. "Ca va être dur - enfin, surtout pour vous - donc va falloir gagner moins, travailler plus, sinon la france ça va devenir l'afrique..."
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La "fin des idéologies" et les mesures qui se sont accumulées depuis 1984 ont elle amélioré les choses, les promesses ont elles été tenues?
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j'étais tout petit en 84, personnellement oui ma vie elle s'est amélioré depuis. Globalement, il me semble que le niveau de vie de l'ensemble des classes sociales s'est (un peu) amélioré, mais c'est surtout les inégalités qui se sont creusées, se balader dans certains quartiers de l'ouest et du centre parisien ça fout les boules. Pour reprendre un peu ce que disait yG, notre société est une sorte de loterie, où même si les compétences d'une personne compte, c'est le hasard qui permet ou non de "réussir" professionnellement. Est-ce vraiment du au libéralisme ?
C'est du libéralisme du moment que vous n'en tenez pas compte dans vos orientations politiques.
Vous pouvez parfaitement réussir économiquement sans pour autant gloser sur vos prétendus mérites et accepter de payer l'impôt en conséquence, sans rechigner, conscient du fait que votre réussite n'est jamais tout à fait la vôtre, mais est le résultat de la rencontre aléatoire entre ce que vous avez et le milieu où vous êtes.
Et vous pouvez aussi faire l'inverse, comme un électeur de droite lambda, en parfait égoïste qui s'ignore ou pas, et vous attribuer à tort tout le mérite et ne vouloir rien partager. Là, vous êtes un acteur du libéralisme puisque vous considérez que votre réussite n'est que la vôtre et que les autres n'ont qu'à faire de même...
A défaut d'avoir l'entière responsabilité de votre réussite, la responsabilité du partage est toujours entre vos mains, c'est en cela qu'il n'y aucune raison d'être indulgent avec un électeur de droite.
yG
Pour reprendre un peu ce que disait yG, notre société est une sorte de loterie, où même si les compétences d'une personne compte, c'est le hasard qui permet ou non de "réussir" professionnellement. Est-ce vraiment du au libéralisme ?
dans une loterie il me semble et donc je peux me tromper que seul le hasard décide et que chaque ticket a autant de chance de gagner. Notre société ne colle pas avec cette image, les héritiers comme Lagardère, Parisot, de séllières etc peuvent ils réellement être comparés avec le pauvre françois qui a grandi dans un hlm entre un père alcoolique et une mère malade? Alors la loterie se joue à la naissance? si elle se joue à la naissance , en quoi notre société est-elle responsable?
la première loterie c'est celle de notre patrimoine génétique
la deuxième c'est la famille dans laquelle on nait et on grandit
ensuite vient la société c'est la fin de la loterie à partir de là les dés sont pipés, à partir de là commencent à se jouer des rapports de domination, de pouvoir, de classes et les règles du jeu et c'est aussi à partir de là qu'on a la possibilité d'intervenir car sur les 2 premières étapes je vois mal ce que l'on pourrait faire....
laisser penser que lors de cette troisième phase il s'agit encore de loterie et donc de hasard, c'est laisser penser comme dans l'émission vive la crise que le libéralisme est naturel, qu'il découle simplement de la fin des idéologies. c'est donc encore une idée de droite :) mon seul souci c'est que tu t'en rende compte car visiblement on sent que tu as envie d'être de gauche :)
la deuxième c'est la famille dans laquelle on nait et on grandit
ensuite vient la société c'est la fin de la loterie à partir de là les dés sont pipés, à partir de là commencent à se jouer des rapports de domination, de pouvoir, de classes et les règles du jeu et c'est aussi à partir de là qu'on a la possibilité d'intervenir car sur les 2 premières étapes je vois mal ce que l'on pourrait faire....
Juste pour discutailler, la première loterie n'est pas séparée de la seconde, le génétique et la famille entretiennent des liens étroits, votre premier tirage (le génétique) est bien mal barré dans une famille bien mal barrée elle aussi (alcoolisme, tabagisme, et autres comportements à risque, sans aller jusqu'à l'inceste), ensuite, le second tirage influe également sur le premier, l'eugénisme, avant d'être éventuellement d'Etat est familiale. Désir d'avoir un garçon plutôt qu'une fille, désir égotiste des parents érigé en culture bien souvent. Enfin, la troisième loterie, la culture/société, influe évidemment sur les deux autres, en renforçant soit les travers des deux premières sélections, soit au contraire, en les contrariant, ne l'oublions pas, la culture médicale, technique et sociale (sécurité sociale, CMU, etc) est là aussi pour palier au déficience des deux premières loteries.
Tout le problème, c'est quand la dernière loterie vient renforcer les tendances égotistes de la seconde, quand l'Etat se comporte comme un bête individu (désir de vengeance au lieu de justice, égoïsme au lieu de solidarité), là, c'est la fin du politique, soit le règne de l'idéologie libérale.
yG
ps: Pour Valentin, avec "du au" ou "du" libéralisme, j'aurai répondu la même chose. Je voulais souligner que le libéralisme ne crée pas tant le hasard que vous mettez en avant, qu'il ne trouve légitime de l'exploiter, ce qu'il ne peut décemment faire, car, si c'est dû au hasard, on ne peut s'en réclamer digne propriétaire ou méritant. Par exemple, Miss France* ne mérite pas son physique, elle l'a, tant mieux pour elle, mais nul besoin de la louer pour cela, sa beauté ne lui appartient pas, c'est un produit des trois loteries que Fred B. vient se rappeler, la naturelle, la familiale et la culturelle. (* C'est valable pour Miss France ou toute belle personne)
je plussoie la totalité de votre commentaire. Rien à enlever ni à ajouter
mais mince en quoi je parle de la forme et non du fond, je véhicule des idées reçues... c'est quoi une idée reçue ? Tes lignes de démarcations droite/gauche n'en sont-elles pas d'une certaines manière ?
Je sens tellement de mépris envers le questionnement que je peux avoir dans tes posts, ça me désole.
le problème c'est que si toi tu es à gauche alors moi, je suis où?
si tu considère qu'être à gauche c'est être foncièrement et farouchement anti-libérale, alors oui de ton point de vue je suis de droite. Perso je vais arreter de parler sur ce forum car ca ne me plait pas du tout de passer pour ce que je ne suis pas.
ciao
si tu considère qu'être à gauche c'est être foncièrement et farouchement anti-libérale,
je le crois aussi, aujourd'hui plus que jamais
Il faut être une femme pour être de gauche maintenant!
si tu considère qu'être à gauche c'est être foncièrement et farouchement anti-libérale,
bien sur qu'etre de gauche c'est être antilibéral
et bien sur que je pense qu'etre libéral c'est etre de droite
je pense que les socialistes français sont de droite
je pense que le modem est de droite
je crois que le problème c'est maintenant la définition du libéralisme économique. ne parlons pas du libéralisme philosophique on l'est tous plus ou moins.
Valentin tu choisis la fuite, je te comprends tu sembles coincé dans tes derniers retranchements. ou est la honte d'être de droite? J'ai de nombreux amis de droite et même de très bons amis. Etre de droite ce n'est pas une insulte, c'est pour ça qu'il n'y a rien de courageux à défendre sur ce forum des idées libérales. On s'en fout d'ailleurs que tu sois à droite ou pas. Tu nous dis que tu es libéral c'est tout ce qui compte tu passes pour ce que tu es , un libéral et ça c'est vu de suite avec ta toute première déduction autour de laquelle on tourne :
"taxation du capital très augmentée et taxation du travail fortement réduite => plus une thune en france pour faire quoi que ce soit " écrire cela fait de toi un libéral et tu l'assumes ou est le problème?
tu peux etre socialiste, au modem à l'ump qu'importe tu es un libéral, c'est ton droit. moi je suis anti libéral. Finalement il faut plus parler de droite et de gauche du tout, c'est d'un autre temps.
aujourd'hui il n'y a plus que 2 camps; les libéraux et les anti libéraux.
les libéraux sont tous d'accord sur l'essentiel (du PS à l'UMP)
chez les antis c'est plus dur car ils ne veulent pas tous mettre al même chose à la place du libéralisme économique. de sorte que les libéraux ont un boulevard devant eux car les antis libéraux ne seront jamais unis.
non fred je choisi la fuite car ça ne sert a rien (et aussi parce que je ne suis pas maso j'avoue), pour toi je suis de droite car je ne suis pas anti-liberal (sans e ce coup-ci), pour moi c'est un non-sens. C'est pas comme ça que je vois les choses. Je n'accepte pas l'idée que 80% de la population française soit de droite. Tu noteras que je n'ai pas dit que j'était libéral, juste pas anti-libéral (ça te fais bondir ça je parie :p) j'ai du mal avec la plupart des mot qui commence par anti, car il ont un côté extrême. La "financiarisation" de l'économie, les délocalisations pour faire plus de fric, le système des fond de pensions ne me plaisent pas plus qu'à toi (enfin en tout cas, j'ai cru comprendre que ça ne te plaisait pas).
on ne peut pas être neutre à l'égard du libéralisme économique, d'ailleurs tu n'es pas neutre
"La "financiarisation" de l'économie, les délocalisations pour faire plus de fric, le système des fond de pensions ne me plaisent pas plus qu'à toi" tu es donc antilibéral mais pas anticapitaliste. pourtant tu as dis ailleurs que tu étais pour le libéralisme mais maintenant tu dis que tu ne l'as pas dit. tu as le droit de changer d'avis.
ça permet de te positionner sur l'échiquier politique français actuel mais avec des contradictions car dans le discours le Ps est d'accord avec toi mais dans les actes c'est lui qui a financiarisé l'économie, il a aussi soutenu le référendum pour le traité européen, et l'europe à travers al financiarisation et sa politique économique et monétaire entraine les délocalisations, les élus du centre du ps et de la droite européennes votent à l'identique sur l'immense majorité des votes européens.
où vas-tu trouver aujourd'hui un parti en france qui propose de lutter contre la financiarisation et les délocalisations?
tu vas trouver les nationalistes, les souverainistes, le PCF, certains écolos, le NPA, le Parti de Mélenchon, les décroissants, les anarchistes, les autonomes, les altermondialistes, les alternatifs.
si tu as envie de chercher, bon courage pour moi chaque élection est un casse tête.
j'ai du mal avec la plupart des mot qui commence par anti, car il ont un côté extrême.
excuse moi mais écrire des trucs pareils ce n'est vraiment pas raisonnable et/ou sérieux.
"anti" signifie simplement "contre"
alors selon toi être contre quelque chose c'est avoir un côté extrême ?
comment une telle position peut elle être tenable?
tu es forcément contre certaines choses,
alors pour ne pas être extrémiste il faut forcément être pour ou neutre à l'égard de tout.
bon ben allons y alors prenons un exemple extrême je suis contre l'extermination d'un peuple donc je suis extrémiste?
là tu pense que la shoah et le libéralisme ne sont pas comparables, tu as bien raison, autrement dit ce qui te gêne dans anti libéral ce n'est pas anti mais bien le fait qu'il est accolé à libéral. tu es donc en pleine contradiction , la contradiction je l'ai levée pour toi, tu es anti libéral mais tu ne le sais pas encore, en revanche tu n'es clairement pas anticapitaliste, tu ressemble à un keynesien tendance néo classique: pour faire simple un socio démocrate.
et c'est parti pour 2 heures de travail afin de rédiger ce post....des fois je me dis que....
finalement ce qu'on appelle le libéralisme économique celui dont on parle c'est à dire l'absence de régulation de la sphère financière, la politique de l'europe que j'ai déclinée dans quelques posts c'est ce qu'on appelle l'école autrichienne (Hayek) et la société du mont pélerin (Milton Friedman) si tu prends la peine de chercher un peu dans ces 4 directions soulignées tu remarqueras certainement que tu te rapproche plus des 2 premiers que des 2 derniers.
là où le bat blesse c'est que les socio démocrates aujourd'hui ne le sont plus que par la parole, il ont agis comme des libéraux (néo libéraux devrait on dire).
une petite phrase pour méditer en guise de conclusion:
"A la question « qui n'est pas néoclassique ? », il est possible de répondre : l'économie marxiste, le post-keynésianisme, l'école autrichienne et certains courants de la nouvelle économie institutionnelle ou de l'institutionnalisme."http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_n%C3%A9oclassique
donc finalement si on n'en croit cette phrase et si on rajoute l'ami friedman il y a les possibilités suivantes (on ne parle que des système économiques qui cherchent de la croissance !
1) marxiste: domination, lutte des classes, productivisme, les moyens de production appartiennent au peuple
capitalisme
* la propriété privée des moyens de production,
* la recherche du profit et de sa justification (ou l'absence de),
* la liberté des échanges économiques et de la concurrence économique au sein du marché,
* l'importance du capital, les possibilités de l'échanger (spécialement en bourse), de l'accumuler et de spéculer et
* la rémunération du travail par un salaire.
Dans les sociétés réelles, les cinq caractéristiques ci-dessus peuvent exister indépendamment les unes des autres, et chaque trait peut être plus ou moins prononcé. La propriété des ressources et moyens de production est en fait souvent partagée entre des individus, groupements et des États, donnant naissance à une gamme continue de sociétés d’économie mixte.
tout ce qui suit sont des courants qui entrent dans la case "capitalisme" ne serait ce que parce qu'elles pronent la propriété privée des moyens de production (la libre entreprise)
2) socio démocrates, centristes,
néoclassiques (keynes)
post-keynesianisme (le courant le plus proche des idées de Keynes)
libre entreprise, propriété privée des moyens de production, intervention de l'état pour des politiques de relance, fonction de consommation, fonction d'épargne mathématisation des sciences économiques. le standard de vie des citoyens et le « management » de l’économie constituent une responsabilité collective et pas seulement individuelle. Ces politiques, qui sont souvent qualifiées de keynésiennes, ont été mises en place dans des cadres institutionnels très différents selon les pays : « étatisme libéral au Japon et en Allemagne, tradition sociale-démocrate en Europe du Nord, interventionnisme et colbertisme en France »
3) libéraux (je développe cette partie puisqu'il faut mieux définir le libéralisme économique
école autrichienne (hayek)
Hors l'individualisme méthodologique, l'école autrichienne développe une conception subjective de la valeur et l'importance du marché comme révélateur des préférences individuelles et régulateur de la société. Ses partisans défendent généralement des idées libérales en matière économique et plus généralement d’organisation de la société. positions politiques libérales condamnent l'intervention de l’État dans l’économie, La tradition autrichienne récuse donc la distinction entre microéconomie et macroéconomie : elle reconnaît comme contradictoires et tient pour dépourvus d'intérêt les agrégats comme le niveau général des prix, le taux d’inflation ou le produit intérieur brut, ainsi bien sûr que les relations fonctionnelles postulées entre ces statistiques.
ecole de chicago (friedman) monétarisme, chomage naturel
Dans Capitalisme et liberté, il explique sa théorie selon laquelle la réduction du rôle de l'État dans une économie de marché est le seul moyen d'atteindre la liberté politique et économique. Plus tard, dans La liberté du choix, Friedman cherche à démontrer la supériorité du libéralisme économique sur les autres systèmes économiques.
Avec cette théorie et l'introduction du taux de chômage naturel, Friedman remet en cause le bien fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter. À cette fin, il proposa l'instauration d'un taux constant de croissance de la masse monétaire. (note que juguler l'inflation et la maintenir à 2% est donc une mesure libérale
4) institutionnalisme ça a pas l'air important et ça a peu duré dans le temps .
je replussoie.
un autre mode calcul des richesses est indispensable. Le PIB est aujourd'hui inadapté.
Ex : deux femmes viennent d'acoucher. Chacune d'elle garde son enfant, c'est naturel. si elles décident de garder mutuellement l'enfant de l'autre en se faisant payer la même somme ( logique), elles échangent un service et une quantité d'argent qui provoquera une modification du PIB comme si elles avaient produit une richesse alors que ce n'est pas le cas : l'échange des services est une opération blanche, aucune des deux femmes n'a réalisé de bénéfice.
J'ai entendu parler d'un nouveau mode de calcul de la part des écolos qui se baserait sur le stock et non plus sur le flux et qui me semble tout à fait pertinent.
@ Fred B
je replussoie.
un autre mode calcul des richesses est indispensable. Le PIB est aujourd'hui inadapté.
Ex : deux femmes viennent d'acoucher. Chacune d'elle garde son enfant, c'est naturel. si elles décident de garder mutuellement l'enfant de l'autre en se faisant payer la même somme ( logique), elles échangent un service et une quantité d'argent qui provoquera une modification du PIB comme si elles avaient produit une richesse alors que ce n'est pas le cas : l'échange des services est une opération blanche, aucune des deux femmes n'a réalisé de bénéfice.
J'ai entendu parler d'un nouveau mode de calcul de la part des écolos qui se baserait sur le stock et non plus sur le flux et qui me semble tout à fait pertinent.
Un autre exemple frappant. Plus il y a d'accidents sur les routes, plus le PIB augmente. Faut soigner les blessés, réparer les voitures ou en reconstruire d'autres, faut enterrer les morts, tout ça ça fait de l'activité qui fait augmenter le PIB. Comment peut-on encore utiliser cet indicateur pour mesurer la richesse d'un pays ?
bon dimanche, bonne semaine, bonne année...
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anti c'est évidemment une notion relative et non pas absolue
avis subjectif de Valentin "j'ai du mal avec la plupart des mot qui commence par anti, car il ont un côté extrême."
les antipodes c'est vrai que les antipodes c'est extrême, les antipodes c'est mal, à mort les néozélandais, j'aime pas les néozélandais ils sont extrêmes
l'antithèse, c'est extrême, c'est mal, à mort les philosophes, tous ceux qui enquetent, argumentent étudient réfléchissent, ils sont extrémistes.Discuter, débattre argumenter, c'est mal, à mort les antithèses.
les pneus anti dérapants c'est mal, tous aux pneus lisses !
les constructions anti sismiques j'aime pas , c'est extrémiste de vouloir sauver des vies, si dieu a décidé que la terre devait trembler, et que la maison devait s'écrouler sur un famille avec 8 enfants, c'est mal de s'opposer à la décision divine?
les missiles anti missiles par exemple c'est mal aussi , c'est quand même extrême comme idée de vouloir détruire un missile qu'on t'envoie sur la gueule, c'est mal de détruire un missile.
quand aux anti coagulants, antihistaminiques, anti inflammatoires, antibiotiques, c'est clair que c'est pas cool non plus.
bon enfin j'arrête là il y a longtemps que tu ne veux plus jouer.
ce que j'adore chez toi c'est cette faculté à rester planté droit dans tes bottes avec pour seul argument "ça sonne mal à mon oreille" comme si une idée subjective ne devait pas être un minimum étayée
Tu sais je suis peut être un con, mais au moins je fais preuve de respect et je ne cherche à enfoncer personne. On a rempli le forum avec nos post tout ça pour arriver à la conclusion que valentin ne dit que des conneries et qu'il ne comprend rien à rien. Super intéressant.
mais je n'avance aucun argument, je cherche pas à gagner. Tu dis que je ne veux plus jouer, c'est pas un jeu c'est de l'acharnement, et ton dernier post de la moquerie. Des mots avec anti, il y en a plein évidemment.
Tu sais je suis peut être un con, mais au moins je fais preuve de respect et je ne cherche à enfoncer personne. On a rempli le forum avec nos post tout ça pour arriver à la conclusion que valentin ne dit que des conneries et qu'il ne comprend rien à rien. Super intéressant.
est-ce qu'au moins vous êtes convaincu qu'anti c'est positif ?
est-ce qu'au moins vous êtes convaincu qu'anti c'est positif ?
je sais pas j'ai du mal m'y prendre...en général je m'y prends toujours mal je braque mes interlocuteurs ça m'énerve, ça finit toujours comme ça. J'abandonne...bon des fois je dis ça mais c'est plus fort que moi, tant qu'il aura pas reconnu certaines de ses erreurs j'aurai du mal à lacher le morceau. c'est si dur que ça d'écrire, oui je me suis planté, c'est vrai j'ai parlé trop vite, ha oui je me rends compte que c'est plus compliqué que ça, ha oui je savais pas que la france taxait 2 x moins le capital que les USA etc etc...moi même sur ce forum j'ai reconnu mes erreurs à maintes reprises, j'en fais souvent j'en ferai encore et quand on est convaincant parfois ça me fait changer d'avis, et j'en suis heureux car je n'aime pas persister dans une erreur lorsqu'elle est manifeste. Qui n'a jamais dit ou écrit de conneries?
pour anti, je n'ai pas à reconnaitre d'erreur, c'est juste un avis, je n'aime pas ce préfixe c'est tout! Pour moi, dans mon pauvre cerveau, il a une connotation particulière, d'intolérance et d'exclusion, mais je n'ai rien contre les bombes anti-crevaison, les anti-sèches ou les anti-douleurs ! Pourquoi en faire une mayonnaise ? Y'a pas des mots ou des expression que vous n'aimez pas vous ?
Fred, oui je me braque car je te trouve un peu méprisant, j'ai l'impression que tu cherches à faire mon procés. Moi je viens discuter ici pour m'enrichir, pas pour me prendre là tête, me faire cataloguer, et devoir justifier chacun de mes mots (surtout quand je les écrit à 4h du mat :p).
Citation: est-ce qu'au moins vous êtes convaincu qu'anti c'est positif ?
Euh j'ai un peu de mal à comprendre désolé, ce n'est ni positif ni négatif, ça dépend du mot qui lui est accolé.
pardon si je t'ai paru méprisant, mais j'ai quand même l'impression que toute cette discussion te permet d'y voir plus clair.
moi avant ce fil j'en connaissais bien peu et quelque part grace à toi j'ai du affiner mes arguments rechercher des choses et j'ai appris !
alors je pense que globalement malgré les petites piques de ci de là le bilan global de l'échange est loin d'être négatif.
Bon, Noël passant et mon foie renonçant à devenir mon seul organe directeur, je vais tâcher de continuer :
- La question du Farfadet sur la direction qu'@si va prendre me paraît très révélatrice de la différence entre les médias traditionnels et les médias participatifs. Le Farfadet s'adresse à DS comme à un capitaine - je sais que c'est son surnom mais je le trouve très mauvais pour la raison qui suit - demandant s'il compte prendre le cap sur l'action politique ou continuer à mouiller en eaux journalistiques. Ce à quoi DS répond... pas grand chose. Ce que je comprends fort bien puisque DS a plus un rôle d'armateur que de capitaine de navire et qu'@si dérive sans cesse entre le politique et le journalistique grâce à la dialectique qui s'instaure entre le contenu et le forum.
Dit autrement, lorsqu'un contenu est trop journalistique, le forum vient insister sur le côté politique, et inversement.
Et c'est aussi la faible conscience de cette dialectique qui est à la source des critiques d'@sinaute convaincue sur la manière de conduire les émissions. Je considère les actions des @sinautes et des acteurs de ce site comme complémentaires, et pour préserver cette complémentarité, il faut à la fois respecter une certaine chronologie et éviter le mélange des genres. Je pense ainsi que la proposition de créer un forum avant l'émission est une erreur, puisque le rôle du forum est purement réactif et qu'ainsi la qualité de son apport vient en réponse à l'émission, et non en amorce. Cela signifie que l'excellence des critiques des @sinautes est directement liée aux lacunes émissions, mais je pense qu'une critique a priori perdrait toute excellence puisqu'elle ne porterait sur rien de concret.
Et je trouve la proposition de création de blogs du Farfadet comme mauvaise au nom du refus du mélange des genres : un @sinaute ne doit pas, selon moi, proposer de contenu autre que dans le respect de l'esprit des acteurs de ce site, c'est-à-dire par une participation aux forums.
Et à propos du respect de l'esprit des acteurs, il est bien important de réaliser que la qualité de leur émission respective provient aussi du fait qu'elle correspond bien à leur personnalité : ASI est faite pour un DS, "La ligne jaune", c'est du GB tout craché et "Dans le texte", c'est Judith. Et je trouve que s'immiscer dans cette dernière émission, ne serait-ce quand cherchant à lui imposer un genre littéraire, policier ou S.F., qui ne correspondrait pas à la personnalité de Judith, serait la (j'allais écrire "les") défigurer gravement.
J'en viens aux interventions de DS. J'ai trouvé la critique provenant de certains @sinautes concernant la quantité trop lourde de contenu du site comme simplement surréaliste. A-t-on jamais vu un abonné d'un quotidien se plaindre que son journal avait trop de pages ou que sa chaîne cinéma propose trop de films ? L'@sinaute doit faire des choix, comme tout le monde. Et je pense que DS devrait abandonner au plus vite cette obsession du contenu qui doit plaire à tous les @sinautes. "Dans le texte" est moins regardé que les autres émissions ? Cela signifie qu'il y a, pour le moment, une minorité de littéraires chez les @sinautes. Cela doit-il jouer sur le contenu de l'émission ? Je ne vois pas pourquoi. Il est évident, par contre, que c'est le public visé qui est le problème, et que si DS veut améliorer l'audience de "Dans le texte", il a grand intérêt à faire connaître à un public littéraire l'existence de cette émission.
De la même façon, il n'y aucune raison pour que l'@sinaute se jette sur toutes les autres émissions ou chroniques : je ne pense pas me définir comme un @sinaute exceptionnel lorsque j'avoue ne pas regarder toutes les émissions ou lire tous les contenus, non pas pour une question de leur qualité objective ou de temps mais pour la simple raison subjective que le sujet dont ils traitent ne m'intéresse tout simplement pas.
Voilà, cette fois, je pense que j'ai fait le tour...
" lorsque je disais "vu le contexte", je faisais référence au contexte d'un forum d'@si dont vous ne pouvez nier l'orientation à gauche."
et bien si justement je nie l'orientation à gauche du forum d'@si.
et je nie aussi l'idée du courage qu'il faudrait avoir pour venir déverser ici toutes les idées reçues qu'on nous sert à longueur de journée sur les médias de propagande. Ce n'est pas du courage, c'est du conformisme , c'est être dans l'air du temps.
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire, ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe, ouvrez les yeux faites votre révolution copernicienne: Vive la crise : pédagogie de la soumission : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1524
- La question du Farfadet sur la direction qu'@si va prendre me paraît très révélatrice de la différence entre les médias traditionnels et les médias participatifs. Le Farfadet s'adresse à DS comme à un capitaine - je sais que c'est son surnom mais je le trouve très mauvais pour la raison qui suit - demandant s'il compte prendre le cap sur l'action politique ou continuer à mouiller en eaux journalistiques. Ce à quoi DS répond... pas grand chose. Ce que je comprends fort bien puisque DS a plus un rôle d'armateur que de capitaine de navire et qu'@si dérive sans cesse entre le politique et le journalistique grâce à la dialectique qui s'instaure entre le contenu et le forum.
Dit autrement, lorsqu'un contenu est trop journalistique, le forum vient insister sur le côté politique, et inversement.
A vrai dire, ma question n'est pas tant quelle direction veut-il imposer a @si, mais plutot quelle est sa conception du journalisme. Car mon probleme est le suivant : le terme de politique est stigmatise derriere une notion qui est celle de politique politicienne. Autrement dit, une action politique ne reviendrait jamais qu'a prendre position par rapport aux institutions de l'Etat et aux directions qu'elles doivent prendre, et en suivant quelle conduite morale. Le probleme de cette conception est qu'elle reduit le politique a un metier. On fait de la politique, c'est ca le politique.
Or il me semble qu'on elude la veritable dimension politique, en particulier dans une democratie. J'ai toujours trouve etrange qu'on parle de democratie participative, comme si une democratie pouvait fonctionner sans participation. Et une telle conception releve precisement de la relegation du politique a une dimension purement institutionnelle.
Foucault l'avait bien souleve : le gouvernement, avant d'etre une institution, est une activite. On gouverne les autres, on conduit leurs conduites. Et pour ce faire il faut se gouverner soi-meme, il faut une conduite de sa propre conduite. D'ou le lien entre ethique et politique. Depuis le 19e siecle, l'organisation politique des Etats europeens a demultiplie les institutions qui les composaient. Cela a donne lieu a une prise en charge des individus de plus en plus precise. Et l'actuelle conception du politique releve en fait de cette nouvelle technicite de la gestion politique. Une technocratie nouvelle qui emerge.
Alors si precisement on recadre ce qu'est le politique, autrement dit et avant toute chose une conduite de soi et des autres, on ne peut plus releguer le politique dans une sphere de telle sorte que cela devient un metier, une pure fonction sociale. Au contraire, le politique nous concerne tous independamment de nos fonctions sociales. Et de ce point de vue, dans la necessite actuelle de recomprendre le politique et de le reconquerir, il me semble evident que la presse a un role a jouer.
L'exemple de DS, la petition de Mediapart, m'a fait tiquer sur le plateau, mais je n'ai pas reagi vu le temps de parole qui m'avait deja ete attribue. Cela necessitait une fois encore une longue explication. Mais tout du moins cet exemple reste encore dans une sorte de relation avec le gouvernement comme institution. "Voici ce que fait l'Etat en la personne du chef de l'Etat, et nous, journalistes, nous opposons a cette direction prise". Ce n'est pas exactement en cela que j'envisageais la possibilte d'une repolitisation du journalisme.
En realite, les journaux sont penses, depuis Montesquieu, comme outil du debat public. Et c'est en ce sens-la qu'une repolitisation de la presse est possible. Ne pas aller avec ou contre l'Etat ou quelque autre institution. Plutot revenir a ce qui necessite d'etre discute actuellement. Je ne dis pas que la presse doit s'en tenir a cette fonction. Mais je dis qu'elle doit re-envisager cette fonction. Et @si, en tant que niche, pourrait s'offrir le luxe d'en revenir a ce probleme premier. Cette potentialite, je la ressens. D'ou ma question : que va-t-on laisser s'exprimer chez @si? Comment envisage-t-on le journalisme dans cette entreprise? Certes cela ne depend pas que de DS - ta remarque me semble pertinente - mais c'est lui que j'avais en face de moi.
Et je trouve la proposition de création de blogs du Farfadet comme mauvaise au nom du refus du mélange des genres : un @sinaute ne doit pas, selon moi, proposer de contenu autre que dans le respect de l'esprit des acteurs de ce site, c'est-à-dire par une participation aux forums.
Si un @sinaute propose un contenu en tant qu'@sinaute, oui ca pose probleme, parce que rien ne signifie que tout @sinaute a quelque chose a apporter. Pour autant, il y a parmi les @sinautes des gens avec des connaissances precises en matiere de droit, de science, de litterature, d'histoire, etc. Ceux-la pourraietn apporter des complements d'information sur des questions sur lesquelles l'equipe d'@si ne peut qu'effleurer le sujet. On ne peut tout savoir. Il est donc necessaire de passer par plusieurs personnes pour approfondir un sujet.
Certes tu peux parler de melange des genres. Pour autant, le journalisme est un constant melange des genres, on essaie de traiter de tout. La seule chose qui unifie, c'est une certaine codification. Un cryptage. D'ou la notion de decryptage des medias. Pour autant, et en ce sens ma proposition resonne avec ce qu'ont dit Arya et @sinaute convaincue, on ne sait jamais tres bien ou se situe la limite entre forme et fond dans les emissions. On peut decoder l'information journalistique, pour autant il demeure necessaire de se preoccuper egalement des messages. Si un message est martele, il est interessant de comprendre les enjeux de ce martelement, et cela fait partie du travail d'@si. pour autant, si un journaliste travaille au quotidien avec les codes journalistiques, il n'est pas pour autant omniscient. D'ou cette necessite, pour traiter les contenus, de prendre en compte la participation potentielle d'@sinautes avertis. C'est, au fond, une demarche pedagogique.
Et à propos du respect de l'esprit des acteurs, il est bien important de réaliser que la qualité de leur émission respective provient aussi du fait qu'elle correspond bien à leur personnalité : ASI est faite pour un DS, "La ligne jaune", c'est du GB tout craché et "Dans le texte", c'est Judith. Et je trouve que s'immiscer dans cette dernière émission, ne serait-ce quand cherchant à lui imposer un genre littéraire, policier ou S.F., qui ne correspondrait pas à la personnalité de Judith, serait la (j'allais écrire "les") défigurer gravement.
Tout-a-fait d'accord.
J'en viens aux interventions de DS. J'ai trouvé la critique provenant de certains @sinautes concernant la quantité trop lourde de contenu du site comme simplement surréaliste. A-t-on jamais vu un abonné d'un quotidien se plaindre que son journal avait trop de pages ou que sa chaîne cinéma propose trop de films ? L'@sinaute doit faire des choix, comme tout le monde. Et je pense que DS devrait abandonner au plus vite cette obsession du contenu qui doit plaire à tous les @sinautes. "Dans le texte" est moins regardé que les autres émissions ? Cela signifie qu'il y a, pour le moment, une minorité de littéraires chez les @sinautes. Cela doit-il jouer sur le contenu de l'émission ? Je ne vois pas pourquoi. Il est évident, par contre, que c'est le public visé qui est le problème, et que si DS veut améliorer l'audience de "Dans le texte", il a grand intérêt à faire connaître à un public littéraire l'existence de cette émission.
+1
Voila, j'opine juste du chef sur ces deux derniers points parce qu'il me semble que tu es le premier a les soulever selon cet angle sur ce forum.
Je laisse de côté la définition du politique qui pourrait nous amener trop loin pour limiter le pouvoir au seul institutionnel.
On va partir de ton interrogation sur la démocratie participative pour tenter de clarifier un peu les choses. La particularité de cette forme de démocratie est qu'elle est immédiate dans son rapport avec l'institution. Et je me demande si cette immédiateté n'implique une amédiateté, c'est-à-dire une absence totale de médias, puisque la parole passe directement du gouvernant au citoyen et inversement. L'intéressant là-dedans, c'est que cela situe bien le rôle des médias politiques et la nécessité d'un pouvoir représentatif à leur présence.
Dans la forme représentative du pouvoir, les médias viennent donc prendre une double place : comme interlocuteur du politique et comme interlocuteur du citoyen. Ce double rôle me semble dû au hiatus temporel que créent le projet politique proposé et la continuité historique. Plus clairement, le journaliste se tourne du politique vers le citoyen pour valider (ou pas ) le projet politique qui lui a valu son élection, et du citoyen vers le politique pour confronter la pertinence du projet à la réalité historique. Mais nous sommes là dans l'idéal, dans une sorte de perfection démocratique où seul le pouvoir politique règne. Dans la pratique, le déplacement de la fonction journalistique fait naître un pouvoir médiatique.
Le pouvoir médiatique vient donc à l'encontre du pouvoir politique. Pratiquement, on peut parler de pouvoir médiatique lorsqu'un journal ne vient plus relayer la parole institutionnelle ou vient le faire en la commentant, en la dénaturant, ou bien ne fait plus remonter la réalité historique jusqu'au politique, voire la déforme dans sa présentation, ou ne s'y intéresse plus en coupant plus ou moins complètement les ponts avec le terrain. Je pense qu'effectivement Mediapart est tout à fait emblématique de ce pouvoir médiatique, de cette influence sur le politique dont l'origine ne se situe pas dans la fonction politique même du média mais principalement et sûrement uniquement dans sa fonction médiatique.
Donc, voilà ce qui constitue, selon moi, la repolitisation du journalisme : la limitation au maximum du pouvoir médiatique. Et cette limitation ne peut se faire que si le journaliste reprend sa place d'interlocuteur du politique : c'est ce qui se passe dans les émissions d'@si, et si le journaliste reprend sa place d'interlocuteur du citoyen : c'est ce qui se passe dans les forums d'@si.
C'est peut-être ce constat qui fait de moi l'@sinaute le plus heureux de tous...
Donc d'emblee tu effaces tout ce que j'ai dit, puisque ca revient a nier que ce qui se passe dans les medias deborde les medias eux-memes et ne sont donc pas assimilables a une simple mediatisation. Tu prends bien en compte un rapport avec le reste de la societe, dans une sorte de passation de micro. Mais les medias informent, et en ce sens ils forment la population.
Il me semble important sur ce point de distinguer ce que les medias disent d'eux-memes, pour se justifier (et donc y compris ce que dit @si des medias) pour se pencher sur l'effectuation ou non de cette fonction que les medias pretendent remplir.
On va partir de ton interrogation sur la démocratie participative pour tenter de clarifier un peu les choses. La particularité de cette forme de démocratie est qu'elle est immédiate dans son rapport avec l'institution.
Je suppose que tu entends par la immediate dans ses doleances. Le citoyen vient directement soulever des problemes politiques avec les representants des institutions politiques.
Mais encore une fois, c'est nier que le gouvernement soit avant tout une affaire de pratique. Puisque la pratique gouvernementale va influencer les doleances des citoyens. Il suffit d'un debat sur l'identite nationale pour que tout un tas d'opinions racistes emergent a nouveau partout en France. Et ce n'est qu'un tout petit exemple.
On peut certes reclamer de nombreuses choses au gouvernement, "j'ecoute mais je ne tiens pas compte" repond notre president. Ca reste une centralisation de l'action politique, comme si ce domaine n'appartenait qu'aux institutions. Et en l'occurence le travail du citoyen devient celui de reclamation (donc ca place le citoyen en situation de dependance) et d'obeissance par la suite a ces memes institutions.
C'est tout le probleme de la normalisation, puisque dans les faits, la fonction de doleance s'oppose a celle d'obeissance (qui se cache derriere la notion de fraternite, puisque cest la fraternite face a l'Etat). Comme disait Coluche : on a le droit d'etre en colere en France, faut juste demander gentillement. Dans cette opposition, on se retrouve a choisir entre ronger son frein au nom de la fraternite, ou crier a l'aide en esperant que quelqu'un vienne nous aider. En ce sens, l'activite du citoyen sous-entendue par le terme de participatif cache en fait toujours la meme passivite vis-a-vis du politique.
Et je me demande si cette immédiateté n'implique une amédiateté, c'est-à-dire une absence totale de médias, puisque la parole passe directement du gouvernant au citoyen et inversement.
Ca reste une mediatete politique. Tu poses en fait ici une mediatete de la parole citoyenne, accomplie par la fonction-media, et qui tendrait a disparaitre avec la democratie participative. Mais a bien y reflechir, cela reste une mediatete meme en termes de parole : puisque de toute maniere 60 millions de francais ne peuvent pas tous discuter avec le chef de l'etat (a supposer que des enfants aient envie de parler politique, j'entends bien ^^). C'est effectivement impossible.
Ce qui se propose comme democratie participative est en fait un changement d'axe de la mediatete. Autrement dit, le politique se dearrasse des medias et assure lui-meme la mediatete. Et aura donc le pouvoir egalement de ne pas l'assurer. Donc de prendre en compte seulement ce qui lui plait. La notion de fraternite est censee desamorcer ce processus, mais c'est en fait postuler une valeur ideale et non une action politique. Le probleme de l'idee, c'est qu'elle doit se realiser. Et tant que les conditions de sa realisation restent indeterminees, cela demeure impossible a envisager serieusement comme projet politique.
L'intéressant là-dedans, c'est que cela situe bien le rôle des médias politiques et la nécessité d'un pouvoir représentatif à leur présence.
Comme j'en discute ailleurs sur ce forum avec Annie Setouale, la fonction-media se justifie de paire avec la democratie moderne. On a besoin de journalistes comme chien de garde de la democratie, tout comme on a besoin de la democratie pour preserver la liberte d'expression, etc. Ce sont des renvois successifs, l'un a besoin de l'autre. Pour autant, cela ne signifie pas qu'on puisse effectivement attribuer un role precis, naturel, aux medias. Au contraire, la fonction-media est le resultat d'une construction qui a elle-meme evolue dans le temps. Et qui evolue encore. Parmi l'infinite de roles qu'elle pourrait endosser, pour l'instant on la contient dans un carcan politico-institutionnel. Et c'est precisement ce presuppose qu'il faut remettre en cause si on souhaite effectivement pouvoir repenser la fonction-media elle-meme.
Dans la forme représentative du pouvoir, les médias viennent donc prendre une double place : comme interlocuteur du politique et comme interlocuteur du citoyen.
C'est ce qui est pretendu, mais comme j'en discutais avec Annie, il me semble qu'au contraire les medias fonctionnent a sens unique. Quand la parole est pretendument donnees aux citoyens, c'est toujours suivant un carcan bien precis, comme l'a fait @si ici meme avec les @sinautes.
En quelque sorte, on construit ce qui interesse le citoyen. L'emission avec les intervieweurs etait un bon exemple, le probleme y a ete pose. Comment un journaliste pourrait-il savoir ce qui interesse l'auditeur?
Certes un peu plus tard tu precises en expliquant que cette maniere d'interroger le citoyen est en fait elle-meme codifiee : le citoyen ne peut que valider ou non la politique du gouvernement. Mais a vrai dire, ce n'est pas tant via les medias que ceci emerge, mais via les sondages, les manifestations, etc. Elements qui eux-memes ne sont aps exactement representatifs puisqu'ils suient eux-memes des carcans ou tout n'est que mot d'ordre. Alors que sans doute que bon nombre de citoyens ont plus que de simples convictions a poser aux gouvernments (du moins je l'espere, peut-etre suis-je ici plutot dans mon espoir personnel que dans l'analyse).
Tout comme Bourdieu disait que l'opinion publique n'existe pas, on peut se demander si le citoyen mediatique existe veritablement.
Ce double rôle me semble dû au hiatus temporel que créent le projet politique proposé et la continuité historique. Plus clairement, le journaliste se tourne du politique vers le citoyen pour valider (ou pas ) le projet politique qui lui a valu son élection, et du citoyen vers le politique pour confronter la pertinence du projet à la réalité historique. Mais nous sommes là dans l'idéal, dans une sorte de perfection démocratique où seul le pouvoir politique règne. Dans la pratique, le déplacement de la fonction journalistique fait naître un pouvoir médiatique.
Il me semble que tu pars du principe que la fonction journalistique est donc fixe, et non une construction, et que c'est sa corruption qui cree le probleme. Or il me semble qu'au contraire le probleme pre-existe a toute fonction journalistique, et que cette dernier est une construction, dont la constitution ne peut qu'evoluer.
Le pouvoir médiatique vient donc à l'encontre du pouvoir politique.
Effectivement, si tu persistes a considerer que le pouvoir politique est institutionnel. Auquel cas tu ne fais que mettre en concurrence des institutions. Les institutions journalistiques contre les institutions etatiques.
Mais c'est donc priver tout individu de prise sur le pouvoir, en dehors des institutions. Et plus encore, c'est considerer que l'institution politique est plus legitime que l'institution mediatique. Si les deux sont des constructions, et si les deux evoluent selon les buts qui se posent dans leur construction, alors on peut comprendre que l'enjeu n'est pas dans l'institution elle-meme mais dans sa constitution. Autrement dit, c'est la pratique qui fait l'institution, et non l'inverse. C'est en changeant les pratiques que l'on transforme les institutions. Et que donc on commence a entrer dans le politique.
Pratiquement, on peut parler de pouvoir médiatique lorsqu'un journal ne vient plus relayer la parole institutionnelle ou vient le faire en la commentant, en la dénaturant, ou bien ne fait plus remonter la réalité historique jusqu'au politique, voire la déforme dans sa présentation, ou ne s'y intéresse plus en coupant plus ou moins complètement les ponts avec le terrain.
Encore une fois, ici tu pars du principe que le politique fonctionne bien des qu'il dispose d'informations correctes. Ca me semble tres idealiste comme conception du pouvoir politique. On risque de tomber dans ll'opposition entre les mechants medias et le gentil politique.
Je pense qu'effectivement Mediapart est tout à fait emblématique de ce pouvoir médiatique, de cette influence sur le politique dont l'origine ne se situe pas dans la fonction politique même du média mais principalement et sûrement uniquement dans sa fonction médiatique.
Ici il y a un glissement curieux. Si le pouvoir politique est institutionnel, alors comment les medias pourraient-ils avoir une fonction politique? Certes il peuvent avoir un impact sur le politique, mais pas une fonction politique.
Implicitement, tu sembles toi-meme considerer que le politique est donc aussi une pratique. Mais tu sembles en faire une pratique institutionnelle. Ainsi, une institution mediatique pourrait tenter d'employer une pratique politique. Pourtant ca ne colle pas sur le plan fonctionnel : le fonctionnement des institutions politiques n'a rien a voir avec le fonctionnement des institutions mediatiques. C'est assez troublant, sur ce point, ce que tu dis.
Si je prends un peu de recul, je suis tente de le comprendre ainsi : la fonction politique d'un media consisterait en la manipulation des informations qui circulent de l'institution aux citoyens et inversement. C'est genant parce que c'est considerer que les medias seraient le seul outil a disposition du pouvoir pour s'informer des problemes des citoyens, ce qui est factuellement faux. C'est meme plutot l'inverse, le gouvernement se sert des medias pour expliquer ce qu'il souhaite faire comprendre aux citoyens.
De mon cote, suivant ma lecture initiale du gouvernement comme pratique, les medias employent des pratiques, au meme titre que les institutions etatiques. Et ce faisant, il peut influer sur la conduite des conduites. En ce sens, les pratiques ne sont pas elles-memes en conflit, au contraire elles se completent. Le conflit se situe du cote des subjectivites qu'elles desservent. La constitution meme des pratiques va dans un sens qui produit un pouvoir suivant une ligne precise. C'est donc en transformant les pratiques que l'on transforme le pouvoir.
Donc, voilà ce qui constitue, selon moi, la repolitisation du journalisme : la limitation au maximum du pouvoir médiatique. Et cette limitation ne peut se faire que si le journaliste reprend sa place d'interlocuteur du politique : c'est ce qui se passe dans les émissions d'@si, et si le journaliste reprend sa place d'interlocuteur du citoyen : c'est ce qui se passe dans les forums d'@si.
@si interlocuteur des citoyens? Les @sinautes seraient donc une representation des citoyens?...
@si interlocuteur des politiques?...
J'avoue ne pas du tout avoir la meme vision que toi d'@si sur ce point.
Je ne comprends pas ta phrase : "Mais les medias informent, et en ce sens ils forment la population", je ne vois en quoi informer est former. Nous parlons ici surtout de journalisme et donc actualité, il y a information mais aucune formation de la population, fort heureusement, parce que si la population devait être formée au rythme de l'actualité, elle deviendrait très vite complètement tarée, ne serait-ce que par la quantité d'informations à ingérer.
De plus, je ne vois pas ce qui pourrait constituer une formation populaire ou citoyenne, c'est-à-dire un savoir essentiel et commun à tous.
Je ne comprends pas ta phrase : "Mais les medias informent, et en ce sens ils forment la population", je ne vois en quoi informer est former. Nous parlons ici surtout de journalisme et donc actualité, il y a information mais aucune formation de la population, fort heureusement, parce que si la population devait être formée au rythme de l'actualité, elle deviendrait très vite complètement tarée, ne serait-ce que par la quantité d'informations à ingérer.
C'est considerer que l'actualite est constituee d'un flot d'information en continu (jusque-la tout va bien) ou aucune information ne se repete. Il faut la comprendre comme discours general, structure d'une certaine maniere, si l'on souhaite considerer que l'information forme. Et selon cette structure s'articulant autour de repetitions et de non-repetitions se cree un rythme de l'information.
Je suppose que lorsque tu parles de pouvoir mediatique, tu entends par la l'aptitude a la propagande de la presse, c'est a dire la repetition de mots d'ordre. Mais de mon point de vue, c'est la l'essence de l'information journalistique telle qu'elle est envisagee aujourd'hui (et donc elle pourrait tres bien se constituer autrement). Premierement toute information doit se transformer en mot d'ordre : elle appelle au jugement, et la neutralite des medias se joue toujours sur l'absence apparente de position morale. On ne juge pas ce qui est presente, c'est le role de l'individu-recepteur (lequel doit suivre le mot d'ordre qu'il faut juger ceci ou cela). Mais la presse pose des mots d'ordre qui se repetent, sur des questions qui font actualite. En clair, la presse oriente les "questionnements actuels".
Deuxiemement, ces questionnements poses comme actuels sont justifies par du factuel. C'est a dire qu'on se base toujours sur un fait recent paru dans la presse. Cela etant dit, les memes institutions journalistiques qui transmettent ce factuel definissent l'actuel. Les deux ne sont pas separes mais relevent d'un meme processus, il s'agit de deux etapes de ce processus. Pour autant rien n'empeche de poser une finalite tout du long (finalite qui n'est peut-etre pas constante, ni veritablement individuelle - cest-a-dire dependante d'une subjectivite precise qui tirerait les ficelles selon une volonte precise -, on pourrait parler de strategie sans sujet : c'est la pratique qui mene differents individus qui ne se connaissent pas a suivre le meme processus et a mettre en valeur les memes choses. Les journalistes choisissent bien leurs sujets selon ce qui leur semble interessant, pour eux-memes ou selon l'idee qu'ils se font de leurs lecteurs/auditeurs/spectateurs). Lorsque le fait premier est pose, il serait tout a fait coherent que le journaliste qui le pose considere que cela puisse faire actualite, plus precisement que cela devienne un pic d'actualite, une concentration de traitement autour de ce sujet.
D'ou, a mes yeux, l'interet d'envisager l'information comme un discours, constitue regulierement de mots d'ordre (ceci se deroule, qu'en pensez-vous?). C'est aussi pour cela que les commentaires fontionnent bien chez la presse internaute, et que le courrier des lecteurs peut etre parfois fourni. Les gens reagissent car c'est la la fonction mediatique, de faire reagir les gens. Mais etant donne que la presse definit ce sur quoi il faut reagir, alors le citoyen presume est cense suivre ce processus. Certes il ne recevra pas toutes les informations en integralite. Mais d'ou l'importance de considerer ces pics d'actualite.
D'ailleurs, c'est egalement ainsi que se justifient les journaux sur le plan social : informer le citoyen, c'est lui donner des armes pour se situer dans la "societe actuelle". L'information politique tout specialement, dans les periodes electorales, se justifie comme une maniere de donner aux citoyens les moyens de voter en connaissance de cause.
Au-dela de la notion meme de mot d'ordre, la presse d'information generale se concoit aussi comme modele de culture generale. En informant, on pretend apporter des elements de culture generale au lecteur. La question, de ce point de vue, n'est pas tant de savoir si c'est effectivement ce qui arrive dans les faits, car ce statut, cette justification meme s'inscrit dans le discours informationnel journalistique meme. En clair, c'est egalement ainsi que la presse se presente aupres des citoyens. J'avais dit dans mon post precedent qu'il fallait distinguer ce que le journalisme dit de lui-meme et ce qu'il est effectivement. Et je le maintiens. Je crois que cette formation du citoyen n'est pas aussi neutre qu'elle est envisagee. En general, ls defenseurs de cette posture precisent en affirmant qu'il faut suivre avec assiduite la presse pour effectivement parvenir a une formation constructive via l'information. C'est-a-dire l'integration d'autre chose que de simples mots d'ordre. Ce n'est pas totalement faux, ni totatelement vrai. Ce qui me semble interessant a relever dans ce contexte, c'est la place du citoyen. Il est concu comme individu rationnel apte a suivre un processus intellectuel, mais a la culture limitee (dans le cas du journalisme d'information generale). Donc il faut simplifier le langage dans une certaine mesure, et exposer les faits le plus simplement possible. On part du principe que le lecteur suivra un processus de lecture determine, on considere par avance qui est le lecteur et comment il fonctionne, comme s'il y avait une naturalite de la lecture journalistique (meme probleme avec les medias audio-visuels). En ce sens, la maniere d'ecrire du journaliste forme le lecteur a un mode de lecture precis.
Je recapitule :
- definition de ce qui fait actualite
- martelement, pics d'actualite, concentration dans le discours informationnel
- mot d'ordre, appel au jugement de l'individu qui recoit l'information
- definition d'un processus precis d'exposition de l'information, par lequel il y aura reception des mots d'ordres, necessaires aux jugements ulterieurs
- definition par avance de l'individu cense recevoir l'information
Ces quelques pratiques journalistiques que je releve me laissent entendre que l'information est une formation. C'est la pratique qui forme, en meme temps qu'elle informe.
Si de toute maniere on part du principe que l'information suit bien un cryptage precis, alors il me semble coherent de considerer qu'il doit y avoir formation a l'apprehension de ce cryptage, par la pratique de la reception (lecture, ecoute, visionnage). Bien entendu, en disant cela je ne teisn aps compte du contexte de reception (est-ce que je lis vite fait les gros titres dans le metro en ecoutant de la musique ou est-ce que je lis en detail d'article a tete reposee seul chez moi).
Il y a sans doute encore d'autres elements a prendre en compte pour parvenir a une analyse sufisamment subtile du parcours de l'information journalistique. Il me semble en tout cas que ces quelques points justifient de considerer l'information comme formation. Mais tu ne seras peut-etre pas d'accord.
De plus, je ne vois pas ce qui pourrait constituer une formation populaire ou citoyenne, c'est-à-dire un savoir essentiel et commun à tous.
Effectivement, une formation citoyenne qui passerait par l'information serait avant tout orientee. Mais c'est bien la le probleme du journalisme, et ce qui permet de parler de pouvoir mediatique (au sens ou tu l'employais plus haut). C'est aussi pour cette raison qu'il me semble important de distinguer le mode de justification du journalisme et son effet veritable. On peut envisager par l'information une formation ethiquement justifiee, pour autant il me semble que l'information forme avant tout a des pratiques precises. Et les pratiques menent par elles-memes a penser d'une certaine maniere, selon une certaine fonctionalite. En ce sens, elle n'enseigne pas un savoir, mais elle impose de suivre un processus precis a quiconque veut s'informer. Pour cette meme raison, je suis tres suspicieux quant au discours moral qui veut qu'il faut a tout prix s'informer. C'est complementaire avec la pratique informationnelle. Effectivement, on a le choix entre suivre et ne pas suivre le processus informationnel, c'est-a-dire s'informer ou ne pas s'informer. Mais du moment que l'on concoit qu'il est necessaire de s'informer, on se condamne a suivre ces pratiques, et a se former par la meme occasion.
Mais de toute maniere, le terme de formation citoyenne est ambigu. D'un cote il laisse entendre qu'il pre-existe un citoyen qui a juste besoin de se former aux pratiques citoyennes, ou aux problemes que doit prendre en compte tout citoyen. D'un autre cote, cela laisse entendre avant tout que le citoyen ne pre-existe pas, et qu'il est bel et bien forme, par des discours politiques sur la citoyennete et par l'attribution du statut de citoyen. Le discours de Morano qui a fait buzz sur l'identite nationale en est un exemple : definition pure et simple de ce qu'est un citoyen, d'ou ressort la necessite de se normaliser pour parvenir au statut de citoyennete legitime. Ce a quoi s'oppose implicitement une citoyennete illegitime, qui consisterait en un citoyen qui ne correspond pas aux normes de citoyennete.
Ici je suis passe d'une reflexion sur la presse a une reflexion sur le politique. Mais c'est precisement parce qu'il me semble que par le discours informationnel journalistique se constitue une pratique politique.
Est-ce que ca te semble bancal ou est-ce que ca te semble interessant?
Si je te suis bien, le journalisme serait la répétition d'un discours structuré, et je vais dire symbolique, qui utiliserait, qui choisirait même des faits comme ses images révélatrices, définition de l'actualité. Là où tu as visiblement plus de mal, c'est à la fois dans le processus d'élaboration et dans la fin de ce discours, en d'autres termes, ton analyse se mord un peu la queue lorsqu'elle propose que la fin du discours journalistique est le journalisme lui-même. Bref, une démarche scientifique qui cherche à s'exonérer de tout questionnement métaphysique, du pourquoi et du dans quel but.
Et c'est là que j'ai plus de mal. Si tu ne définis pas la fin de ce discours, le but de cette formation de la population, son positionnement par rapport aux autres discours, en particulier donc au discours institutionnel et au discours citoyen (et j'entends citoyen dans un sens naïf, comme quelqu'un qui n'a comme expérience citoyenne que sa pratique quotidienne de la cité, et ceci pour mieux opposer ce discours au discours institutionnel qui est, lui, plus élaboré) je ne vois pas l'utilité, autre que purement intellectuelle, d'une telle démarche. Je vois bien dans ce que tu racontes une formation journalistique, une sorte de procès professionnel qui vient déterminer le journaliste, mais c'est une notion purement formelle et qui me paraît secondaire par rapport à ce que tu veux dire.
Bref, ce discours dont tu parles me paraît être uniquement un discours de classe professionnelle, purement formel, qui n'est là que pour établir un système de codes journalistiques qui n'ont aucune autre portée que celle de bien délimiter les frontières de la catégorie professionnelle. Je ne vois aucune autre influence sur le citoyen, aucune formation structurante là-dedans pour lui, dans le sens où le citoyen concerné par une actualité a un regard plus que critique sur l'information lorsque cette dernière ne correspond pas à son vécu citoyen.
Pour ma part, je vois plus le pouvoir purement médiatique comme un anéantissement du pouvoir politique, dans le sens premier, je veux dire par là que le pouvoir politique est celui qui cherche à construire la cité, qui forme donc le citoyen, alors que le pouvoir purement médiatique est une sorte perversion de la fonction politique des médias qui s'adresse uniquement à l'individu (et qui va donc jouer sur ses émotions ; en cela, le discours médiatique ne peut être structurant puisqu'il est essentiellement émotionnel, il s'adresse aux réactions instinctives de l'humain. L'avantage est que moi, je peux définir une fin mercantile pour ce discours médiatique, celle de vendre de l'information au moyen du sensationnalisme.)
Cela me semble surtout très peu philosophique comme démarche, et je comprends mieux ta référence à Bourdieu. Ton analyse est essentiellement scientifique, sociologique donc, dans le fait qu'elle cherche à abstraire le journalisme du tout politique qui l'environne.
Alors la j'apprends plein de choses... D'abord tout questionnement sur le social et la societe serait purement sociologique et donc scientifique? Pour info, la sociologie a deux origines, l'une philosophique avec Hegel et plus tard Marx, l'autre scientifico-positiviste avec Comte. Donc d'une part l'esprit philosophique n'est pas hors de la pensee scientifique du social (d'ailleurs figure-toi que Levi-Strauss et Bourdieu ont commence par une formation philosophique, ils etaient tous les deux agreges en philosophie).
Deuxiemement, la base de ma reflexion est foucaldienne. Foucault est un philosophe qui se penche sur des problemes politiques (donc cette question n'est pas exclue du tout de ma reflexion), et qui a traite d'un certain nombre de questions sociales egalement.
En outre, tu decretes que la philosophie traite necessairement de metaphysique, ce qui est entierement faux. C'est un prejuge qui date du 19e siecle, qui s'est construit a partir de la philosophie kantienne et qui a ete clairement institutionnalise par le positivisme.
Enfin, a supposer que ma demarche soit scientifique, les sociologues a ma connaissance evitent d'abstraire ce qu'ils etudient du milieu, precisement. C'est la fameuse theorie du tout social qui veut ca. Certes, il y a une mode universitaire aujourd'hui en France qui consiste a enseigner la sociologie des ages independamment de toute autre question, et ce pour tous les angles de cette discipline. Cela etant dit, je connais peu d'etudes de terrain qui fonctionnent ainsi...
Il me semble que tu as mal compris ce que j'ai voulu dire, je vais donc faire de mon mieux pour reclarifier, histoire qu'on ait une base pour echanger.
Je veux dire par là que tu ne considères même plus dans ton analyse la notion de médium, de position intermédiaire qu'est censé prendre le journalisme dans une globalité politique (et je pense que c'est plutôt là que la démarche philosophique se situe) mais tu l'observes quasi indépendamment du milieu dans lequel il évolue.
Je suis assez attriste par ce que je lis la, parce qu'il me semblait avoir dit exactement le contraire, c'est-a-dire que le journalisme est une demarche politique. Pour autant je ne suis pas d'accord avec la definition du politique qui ressort de ce que tu dis, a savoir une politique politicienne, purement institutionnelle. Certes on peut parler des reseaux entre journalistes et hommes politiques, de la maniere dont l'information politique se developpe, etc. Pour autant ca ne pose pas vraiment le probleme du journalisme en profondeur, a savoir sur quoi repose ce modele du journalisme, pour quelles raisons et est-ce ineluctable?
En l'occurence, si je refusais precisement d'envisager le journalisme comme medium, c'est parce que cette activite de medium est plus decretee que prouvee. Et il me semblait avoir propose un argumentaire pour appuyer mon propos. Je te renvoie a mon precedent post si ca ne te dit rien. (en parallele il y a aussi la discussion avec Annie Setouale ci-dessous qui pourrait peut-etre eclairer ce que j'aurais pu exprimer moins clairement en discutant avec toi).
Si je te suis bien, le journalisme serait la répétition d'un discours structuré, et je vais dire symbolique, qui utiliserait, qui choisirait même des faits comme ses images révélatrices, définition de l'actualité.
Ici, je crois comprendre ce qui fait qu'on ne se comprend pas. J'ai employe un vocabulaire qu'on peut peut-etre retrouver avec un autre sens sous la plume de Bourdieu. Pour autant je ne suis pas bourdieusien, et je ne m'appuie pas vraiment sur une base marxiste, qui voudrait qu'il y ait partout des dominants et des domines, que les premiers seraient mechants et pas beaux et les autres gentils et mignons (je parodie, mais c'est pour essayer d'etre clair).
L'information, telle que je la definis, est un modele de mise en forme adaptable a de nombreux supports differents (et donc l'information n'est pas seulement journalistique) constituee de trois couches.
1) L'information analytique, qui in-forme au sens ou elle produit une non-forme. Cette premiere couche consiste a decreter un certain nombre d'elements qu'on definira comme simples. Par exemple, dans un modele militaire ca releverait du fait militaire (combien d'hommes en face, leur type d'entrainement, leurs conditions de ravitaillement, les armes a disposition, qui est le general en face, comment transmettent-ils les messages, quelles strategies usuellement employees, etc). Dans le cadre du journalisme, ca fonctionne autour d'une constellation un peu plus complexe : le fait (qui est un temoignage de premiere main) et la source (qui est un temoignage de deuxieme, troisieme, quatrieme main). Au plus on s'eloigne de la transmission directe, au plus il faut croiser les elements, d'ou la necessite de croisement des sources.
Pourquoi appeler ca des elements simples? Parce que cela fonctionne un peu comme les theories atomistes traditionnelles : ce sont les elements premiers. Il fut un temps ou l'on considerait que l'atome etait ce qu'il y avait de plus petit, pas besoin donc de chercher encore plus petit. En l'occurence, c'est pareil : un journaliste qui pose un simple fait n'entend pas le discuter. Alors qu'il y aurait effectivement matiere a discussion. C'est pourquoi c'est une information qui se revendique non-forme. On considere que cet element n'est pas discutable parce qu'il est non-forme, presente de maniere la plus simple qui soit. Le fait s'enonce en une phrase, d'ou les codes radiophoniques par exemple : une phrase, une info. Mais c'est la le principe premier : cette non-forme est le resultat d'une mise en forme. Elle ne pre-existait pas toute faite. Elle est fabriquee selon un processus precis, en respectant des codes. C'est valable pour toute information, quelque soit le domaine, des codes d'enonciation et de definition d'elements premiers sont en place.
2) L'information synthetique ou compositionnelle, qui in-forme au sens ou elle place une forme dans. Cette couche d'information est issue de la mise en lien d'un certain nombre d'elements premiers entre eux. La composition est en ce sens infinie, car on peut agencer a l'infini des informations premieres sans jamais manquer de matiere. Une information premiere prise seule n'a pas fondamentalement d'interet, le plus souvent. Ainsi on compose des informations ce qui donne ce que j'appelle un discours informationnel, que j'appelle discours le plus souvent pour faire plus simple. On peut ainsi discourir a l'infini sur une base premiere limitee.
3) L'information teleologique qui en quelque sorte ex-forme, bien qu'elle reste interieure. Cette couche consiste en deux aspects.
- La justification. Tout discours informationnel se justifie lui-meme. Il se cree ce faisant une echelle de valeur quant aux diverses informations qui le compose et il s'accorde egalement une certaine solidite. La valeur se compose de la finalite que se donne le discours (d'ou la dimension teleologique), et du rythme de recurrence des informations. Les informations sont donc plus ou moins importantes en fonction de ces deux criteres (je precise que par rapport a la recurrence, la valeur de l'information est inversement proportionnelle a la hauteur de sa frequence).
De la meme maniere, cette justification cree un degre de solidite, qui va de la fragilite extreme a l'impossible destruction. Cette solidite a un role des lors que des discours informationnels differents se rencontrent. Si je pose en guise de simple hypothese un discours scientifique, je reconnais alors que mon agencement peut tres bien etre remis en cause, voire totalement morcele. Pour autant je lui donne une certaine solidite, puisque pour remettre en cause l'hypothese il faut suivre un certain processus, il ne suffit pas de le contredire de front. Si on imagine un discours sans solidite, il n'aurait pas le temps de se former, ou alors la moindre contradiction le laisserait s'oublier immediatement. Enfin, la solidite la plus extreme est une ideologie, un discours qui n'admet rien d'autre que lui-meme et qui se refuse a reconnaitre quoi que ce soit d'autre dans son echelle de valeur.
- Le jugement de valeur. Il consiste en un prisme qui se situe a l'interieur meme du discours et par lequel il positionne tout autre discours selon une echelle de valeur, qui peut etre la meme que la sienne, ou autre. Ces echelles de valeurs consistent en des poles binaires aux noms divers dont le positionnement entre les deux est graduable a l'infini. Bon/mauvais, pertinent/inutile, intelligent/bete, interessant/ininteressant, percutant/mou, etc.
Donc a partir de cette definition je vais pouvoir te repondre : je n'entendais pas par-la un discours martele systematiquement. L'information journalistique traite de l'actualite. Cette actualite passe par un premier filtre, qui est celui du fait et de la source. Ces elements premiers s'agencent ensuite selon une recurrence qui depend a la fois de l'actualite, du filtre et de l'agencement. Et enfin la troisieme couche de l'information peut jouer son role, et on peut donc ajouter eventuellement une direction editoriale. De ce point de vue, la repetition d'un discours n'est pas necessairement volontaire, l'orientation depend de plusieurs parametres et non d'un seul, mais elle est ineluctable par la mise en forme. Ensuite, tu peux effectivement considerer que toute information est differente par son contenu (ce qui n'est d'ailleurs pas toujours vrai). Pour autant, l'information fait entrer tout contenu dans un codage precis qui les rend distincts par la temporalite, la rythmicite et l'echelle de valeur attribuee plus que par ce qui est contenu en soi. D'ou les questionnements reguliers d'@si sur le traitement ou non traitement de telle ou telle info. Quelles en sont les raisons? Et effectivement on peut esperer une deontologie journalistique de l'information qui traiterait de tout avec densite et rigueur, mais c'est la plus un ideal que la definition du fonctionnement de l'information journalistique.
Là où tu as visiblement plus de mal, c'est à la fois dans le processus d'élaboration et dans la fin de ce discours, en d'autres termes, ton analyse se mord un peu la queue lorsqu'elle propose que la fin du discours journalistique est le journalisme lui-même.
Eh bien, si on distingue la finalite que se donne le discours informationnel de la finalite effective de la vie d'un journal, alors oui, la finalite premiere de l'information journalistique est de publier de l'information. Plus fondamentalement, le journalisme est affaire de communication. Mais c'est par l'information qu'on peut pretendre que les journaux sont des medias, et non par la communication (vu que l'origine des journaux est un systeme de rumeurs ; mettre en commun, communiquer ne definit pas sur quoi on communique, la publicite est aussi un modele de communication. Ce qui definit sur quoi on communique dans le cas du journalisme, c'est la denomination d'information).
C'est aussi en ce sens-la peut-etre que tu consideres que ce que je dis ne touche pas a ce qui est politique. Parce que tu arrives d'emblee avec une definition morale de la finalite journalistique. Seulement il faut d'abord etudier le fonctionnement sans preter attention au discours moral pour ensuite verifier si l'on fait bien ce que l'on dit. En l'occurence, si le journalisme peut potentiellement avoir une influence politique en terme de media, ce n'est pas pour autant sa finalite premiere. C'est avant tout le discours par lequel le journalisme se justifie lui-meme.
Bref, une démarche scientifique qui cherche à s'exonérer de tout questionnement métaphysique, du pourquoi et du dans quel but.
La aussi, je trouve que tu vas un peu vite en besogne. Premierement parce que la science n'en a pas termine avec le metaphysique et repose d'ailleurs sur des postulats metaphysiques.
Ensuite, considerer que le pourquoi est d'emblee en dehors de la science me semble etre inexact quand on regarde comment fonctionne une theorie scientifique.
Concernant maintenant le but, qui te dit qu'il est ontologiquement present dans une fonction-journalistique ou une fonction-media pre-existante a toute pratique du journalisme? Il me semble au contraire que le journalisme est une construction et qu'il peut desservir de nombreux buts moralement distincts. C'est pourquoi je trouve qu'en posant le pourquoi avant d'avoir saisi le quoi tu brules les etapes necessaires a une comprehension rigoureuse du journalisme.
(Et pour le coup, c'est une reflexion philosophique, elle est d'ailleurs tenue par Nietzsche dans la Genealogie de la morale dans l'introduction : il considere que pour le traitement meme de la question de la morale dans l'histoire, il est necessaire de ne pas poser d'emblee une fonction, un role, une utilite, mais bien au contraire d'envisager les choses sous un tout autre angle en considerant qu'un meme phenomene humain peut avoir des origines et des finalites multiples, lesquelles peuvent evoluer dans le temps sous la meme representation. Je dis ca juste en passant parce que je te trouve injuste avec moi en decretant d'emblee que ce n'est pas philosophique.)
Et c'est là que j'ai plus de mal. Si tu ne définis pas la fin de ce discours, le but de cette formation de la population, son positionnement par rapport aux autres discours, en particulier donc au discours institutionnel et au discours citoyen (et j'entends citoyen dans un sens naïf, comme quelqu'un qui n'a comme expérience citoyenne que sa pratique quotidienne de la cité, et ceci pour mieux opposer ce discours au discours institutionnel qui est, lui, plus élaboré) je ne vois pas l'utilité, autre que purement intellectuelle, d'une telle démarche.
Elle n'est en fait ni d'emblee politico-ethique au sens ou tu l'entends, ni (et je devrais dire encore moins) intellectuelle. Le journalisme institutionnel tel qu'on le connait date du 19e siecle et est un pur instrument de communication. Si tu lis par exemple l'artice sur la liberte de la presse dans la declaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, le mot information n'y apparait pas. La presse est donc un pur droit de diffusion des opinions. Donc on ne parle pas d'une fonction politique de lien entre Etat et citoyen. Le journal etait le lieu d'expression d'opinions via des textes (a une epoque ou une majorite de la population est illettree). Les journaux vont s'institutionnaliser ensuite et vont de debattre pendant les premieres decennies du 19e siecle pour obtenir une liberte de la presse plus etendue (car la declaration des droits de l'homme et du citoyen considerait le droit aux opinions qui ne sont pas interdites par la loi). J'ai decrit dans ma discussion avec Annie Setouale les enjeux de l'institutionnalisation journalistique de l'epoque (si tu veux plus de details de te suggere de la lire). Le role politique "democratique" revendique par la presse arrangeait bien les partisans de la democratie. D'un cote parce que la liberte de la presse permet une critique des pouvoirs non democratiques. D'un autre parce que les hommes politiques democrates ont besoin des journaux pour se faire connaitre aupres de la population et se faire elire. De la est apparu un discours sur le role democratique de la liberte de la presse. Mais en realite cela relevait plus de la communication electorale et du droit de publication de critiques du pouvoir en place qu'un veritable role de medium entre Etat et population.
C'est a la meme epoque que va naitre doucement la societe industrielle, laquelle va developper la societe que l'on sait, et les journaux ouvriers revendicatifs n'ont pas vraiment change les choses politiquement. Tu me diras : tout ca c'est de la faute de l'Etat. Peut-etre. Reste que l'essentiel de la population ne disposait pas d'un droit a l'education (il faudra attendre Jules Ferry pour ca) et que de fait les journaux ne pouvaient pas plus publier des textes d'ouvriers qu'ils ne leur donnaient veritablement la parole. C'est d'ailleurs curieux qu'Emile Zola, qui etait certes journaliste, ait du ecrire des livres pour presenter les conditions de vie des misereux de France.
Je vois bien dans ce que tu racontes une formation journalistique, une sorte de procès professionnel qui vient déterminer le journaliste, mais c'est une notion purement formelle et qui me paraît secondaire par rapport à ce que tu veux dire.
Encore une fois, si je faisais un proces au journalisme, je mettrais la morale (la deontologie) en premier lieu pour ensuite faire le constat de l'immoralisme journalistique (ce qu'a tendance a faire DS). Or ce n'est pas ma demarche. La presse peut avoir un role politique, reste a definir quel devrait-il etre (et non quel est-il dans les discours d'auto-justification journalistiques).
Bref, ce discours dont tu parles me paraît être uniquement un discours de classe professionnelle, purement formel, qui n'est là que pour établir un système de codes journalistiques qui n'ont aucune autre portée que celle de bien délimiter les frontières de la catégorie professionnelle.
Tu me definis abusivement comme marxiste. Je ne suis pas plus marxiste que David Rockefeller.
De meme, tu n'as pas compris ce que j'ai ecrit pour oser dire que ca reste purement dans l'ordre de la categorie professionnelle (je n'ai jamais pretendu par exemple que tel type de presse ne releve pas du journalisme).
Je ne vois aucune autre influence sur le citoyen, aucune formation structurante là-dedans pour lui, dans le sens où le citoyen concerné par une actualité a un regard plus que critique sur l'information lorsque cette dernière ne correspond pas à son vécu citoyen.
C'est vrai que le vecu citoyen t'en dira tres long sur le systeme economique actuel ou la structure des institutions democratiques de la 5e republique. Tu disais tout a l'heure que tu prenais le citoyen dans un sens naif, or pour affirmer ce que tu ecris la, il faut considerer le contraire.
Certes un prisonnier est a meme de parler de la prison. Mais sa parole a une limite. Ca ne signifie pas qu'il faille l'empecher de parler, au contraire. Mais puisque tu pars d'une definition institutionnelle du politique, ca revient toujours a demander des moyens a l'Etat, sans savoir si l'Etat manque de moyens pour de bonnes raisons ou de mauvaises. La pratique politique du prisonnier, s'il s'en tient a sa pure condition de prisonnier, revient a reclamer et a esperer recevoir.
Maintenant, concernant l'idee de formation, ce qui te gene a mon avis, c'est qu'une fois encore tu poses en premier lieu derriere le mot formation une dimension morale. Une formation devrait t'enseigner quelque chose d'utile qui te rendrait meilleur, quelque chose dans ce sens. Un savoir.
Or, une formation, ce n'est apres tout que former, donner une forme. C'est apprehender une maniere de voir les choses. Ce que l'information journalistique charrie par ses mises en formes. Elle forme a la lecture de l'information journalistique (lecture de pur recepteur, bien entendu, non pas lecture critique) et a une maniere journalistique d'apprehender la societe et de la transmettre.
Pour ma part, je vois plus le pouvoir purement médiatique comme un anéantissement du pouvoir politique, dans le sens premier, je veux dire par là que le pouvoir politique est celui qui cherche à construire la cité, qui forme donc le citoyen, alors que le pouvoir purement médiatique est une sorte perversion de la fonction politique des médias qui s'adresse uniquement à l'individu (et qui va donc jouer sur ses émotions ; en cela, le discours médiatique ne peut être structurant puisqu'il est essentiellement émotionnel, il s'adresse aux réactions instinctives de l'humain. L'avantage est que moi, je peux définir une fin mercantile pour ce discours médiatique, celle de vendre de l'information au moyen du sensationnalisme.)
Vilains journalistes VS gentils politiques.
Ca me semble un peu limite comme maniere d'apprehender la chose, surtout que tu ne definis pas en quoi le pouvoir mediatique consiste et de quelle maniere il se distingue du pouvoir politique (et aussi en quel sens ces distinctions se constatent dans la pratique du pouvoir mediatique que l'on peut observer, par exemple).
Et je maintiens que ta démarche est plus scientifique que philosophique. Tu n'as qu'à relire ce qui constitue selon moi ta recette de l'information pour t'en convaincre : tu n'y traites que du comment sans chercher à comprendre le pourquoi, les conséquences et la fin. Et c'est là que cela bloque entre nous, parce que ce que tu proposes est tout à fait intéressant mais uniquement pour un journaliste... que je ne suis pas.
Moi, en tant qu'@sinaute, ce n'est pas comment se créer l'information qui m'intéresse, ce sont les conséquences qu'elle induit sur la vie de la cité, ce qui m'intéresse, c'est contrer ce fameux pouvoir médiatique pour mieux régénérer le pouvoir politique.
Effectivement, j'avais lu complètement autre chose de ton message, j'avais pris l'expression "répétition d'un discours" dans une dimension verticale et temporelle alors que tu l'entendais d'une façon horizontale et spatiale. J'avais compris répétition d'un même discours à travers le temps alors que tu parlais répétition des discours dans les différentes rédactions.
En fait si tu regardes bien, je parle des deux. Il y a repetition au sein d'une meme structure d'un discours mediatique, tout comme un certain nombre d'idees qu'on ne peut pas remettre en cause non plus d'ailleurs. Mais ce deuxieme probleme touche aux institutions journalistiques et non simplement a la notion d'information.
Concernant la repetition d'un discours dans le temps, c'est a dire le retour d'un certain nombre d'elements premiers systematiquement agences ensemble de la meme maniere, on le constate tous les jours dans la presse. Ensuite, la notion de discours generalise, qu'on retrouverait a l'identique dans tous les journaux, et plus delicate a definir et a constater. Il y a des sujets communs, mais rarement des discours communs puisque ca necessiterait exactement le meme agencement. Peut-etre pourrait-on trouver des similitudes culturelles, mais ce n'est pas exactement le probleme de l'information.
Du coup, c'est le terme de discours qui me gêne à nouveau, je ne vois rien de structuré, ni de structurant dans le flux de l'information qui puisse être qualifié de discours.
C'est que tu ne le regardes pas d'assez pres alors.
Et ce n'est pas parce que tu vas trouver la même baguette chez tous les boulangers ou de la galette des rois à telle époque que cela implique un discours,
Encore une fois, comme je l'ai ecrit plus haut, cela depend de plusieurs parametre et non d'un seul qui serait une sorte de volonte commune journalistique. L'exemple que tu donnes ne correspond pas a mon propos puisque tu parles de traditions cullinaires. On entre dans un domaine culturel tandis que l'information est un domaine technique, qui peut certes se frotter a des problemes culturels, mais qui n'est pas reductible a une notion de culture.
je ne vois donc rien de bien extraordinaire au fait que les rédactions reprennent les mêmes informations,
Parce qu' ici tu penses en terme de sujet et non en terme d'information.
en tout cas rien qui puisse être qualifié de discours, puisque c'est un phénomène économiquement universel d'appuyer son offre sur celle de la concurrence.
Mais la concurrence concerne plus la vitesse de production (recherche du scoop notamment), ou l'emballement mediatique (on se lance sur un sujet qui fait scandale juste par peur d'etre a la traine), mais sinon les journaux se piquent rarement les sujets au nom de la simple concurrence. En general, les journalistes se font une idee suffisamment precise de l'actualite pour ne pas avoir besoin d'avoir constamment le nez colle au travail des autres. Et tu meconnais egalement ce faisant la fonction des agences de presse, qui sont en fait les fournisseurs premiers en information pour l'essentiel de la presse nationale, par exemple.
Tu vas un peu vite en besogne, tant sur la lecture de mes posts que sur l'idee que tu te fais de la presse.
Et je maintiens que ta démarche est plus scientifique que philosophique.
D'accord, alors donne-moi une definition de la philosophie avec exemples precis d'auteurs a l'appui.
Et fais de meme avec la sociologie.
Parce que tu sembles le decreter en partant plus de tes prejuges concernant la philosophie qu'en partant de tes connaissances effectives de ce que represente un travail philosophique.
Tu n'as qu'à relire ce qui constitue selon moi ta recette de l'information pour t'en convaincre : tu n'y traites que du comment sans chercher à comprendre le pourquoi, les conséquences et la fin.
J'avoue que j'avais plutot la sensation que tu eludais a la fois le pourquoi et le comment pour te poser avant tout la question du "il faut", c'est-a-dire que tu moralises la technique avant meme de comprendre en quoi elle consiste. Et ensuite tu consideres que ta demarche concerne le pourquoi. Le pourquoi de la presse n'est pas une evidence puisque la presse a evolue et evolue encore. Et toi tu la presentes comme quelque chose de fixe, inchange dans le temps (malgre les exemples historiques que je te donne qui viennent prouver le contraire) et fonctionnant selon une sorte d'evidence indiscutable.
Sur ce point, nous sommes methodologiquement en desaccord, mais plus encore j'ai la sensation que tu confonds un certain nombre d'elements. Premierement, considerer que la science traite du comment et la philosophie traite du pourquoi, c'est du positivisme pur et simple, et ne peut donc servir de filtre neutre et general a une definition de la science et de la philosophie. Deuxiemement, Tu associes le pourquoi avec les questions de pure morale, ce qui nous ramene tres vite a des points de vue indiscutables qui relevent de la prise de position et non de la problematisation. Or le pourquoi est avant tout la question de la problematisation en ce sens.
Enfin, je trouve que ta distinction range le travail de nombreux philosophes du cote de la science, et c'est precisement pour cela que je la trouve inappropriee. Par exemple, Gilbert Simondon ou Michel Foucault se retrouveraient dans le camp des scientifiques en partant de ta coupure. Et il me semble que de la meme maniere, des scientifiques pourraient se retrouver dans le camp des philosophes selon cette meme definition, notamment si tu lis Howard Becker ou Erving Goffman.
Concernant les notions de consequence et de fin, je prends en compte la fin, c'est juste que tu comprends la fin dans un sens moralisant (qui est celui de la justification du discours par lui-meme, a savoir en quoi le journalisme est bien et en quoi le journalisme est mal) tandis que je le prends dans le sens de la pratique journalistique (dans quelle direction va cette pratique, quel but atteint-elle au final).
En fait, a bien y reflechir, je crois commencer a saisir le probleme sur ce point : je presente l'information dans une dimension technique. Or, sans doute dois-tu te dire alors que la technique doit etre employee par des individus et que par consequent c'est la finalite qu'a en tete l'individu qui compte, et non l'outil qu'il emploie. Ce qui me semble etre un raisonnement tout-a-fait coherent. Cela dit, je pars d'une base completement differente, que j'emprunte a Foucault, qui se nomme "logique des pratiques". Foucault partait du principe que les pratiques posees par les institutions contenaient en elles-memes une normativite implicite qui provoquait une subjectivation, c'est-a-dire une formation d'un sujet, qui peut etre autant ethique que politique voire economique. En ce sens precis, le probleme qui semble se poser chez toi s'inverse completement si on part de ce principe. C'est-a-dire que c'est l'outil qui fait l'homme, et non l'homme qui emploie l'outil. Le journalisme est une institution (je l'ai note avec Annie Setouale, la professionnalisation, qui a ete le processus d'identification sociale du journalisme, releve en fait de la pure appartenance a la structure journal) qui releve d'une certaine pratique de l'information. Ce faisant, il transforme les individus par cette pratique selon une normativite implicite. De ce fait, pour comprendre la pratique journalistique et son impact social, il faut entrer dans le processus d'information et comprendre de quoi il retourne. C'est sans doute parce que je pars de ce principe que nous ne sommes pas d'accords.
Et c'est là que cela bloque entre nous, parce que ce que tu proposes est tout à fait intéressant mais uniquement pour un journaliste... que je ne suis pas.
A vrai dire, le modele informationnel est aussi celui de l'informatique, aujourd'hui aussi de la recherche universitaire, de la politique, de la strategie militaire, etc.
Puisqu'il s'agit avant tout d'un modele technique qui apparait chaque fois dans des contextes precis pour repondre a des problemes assez similaires, ce que j'essaie de proposer (mon travail n'est malheureusement pas encore termine) est un outil de comprehension de ce modele et des problemes qu'il pose.
Dans le cas precis du journalisme, ca doit aussi interesser le lecteur critique, en tant que cela devrait permettre de mieux decortiquer l'information journalistique. A condition bien sur de prendre mon propos au serieux, au-dela de toute moralisation. Bien entendu, je peux egalement ne pas te convaincre, mais dans ce cas la conversation est vaine, parce que tu as une idee precise de la presse et je l'approche d'une autre maniere. Cette opposition n'empeche pas de s'interesser aux positions de l'un et de l'autre (j'essaie en tout cas de bien saisir ce que tu dis, du mieux que je peux), a condition qu'on prenne chacun la position de l'autre comme ayant quelque chose a nous apporter (ne serait-ce que dans la mise a l'epreuve de nos propres discours, ce qui est toujours tres interessant).
Moi, en tant qu'@sinaute, ce n'est pas comment se créer l'information qui m'intéresse, ce sont les conséquences qu'elle induit sur la vie de la cité, ce qui m'intéresse, c'est contrer ce fameux pouvoir médiatique pour mieux régénérer le pouvoir politique.
Oui, donc tu confirmes bien qu'en fait ton but est par avance defini sans chercher a comprendre ce que tu pretends combattre. Plus precisement : tu as defini le but de la presse avant de te pencher sur son fonctionnement. Et donc le fonctionnement que tu decris est en tous points coherent avec cette definition premiere. Mais des lors la faille tiendrait dans cette definition premiere qui n'est pas prouvee. C'est precisement la posture que j'essaie personnellement d'eviter, parce qu'elle me semble inefficace par rapport au but que je me propose. Cela demeure en realite notre desaccord profond sur un plan purement epistemologique.
P.S.: Pardonne ma formulation, qui a la relecture, me semble parfois un peu seche et pourrait donner une impression de condescendance (je suis un peu paresseux aujourd'hui, je ne vais pas la corriger). Je suis pris par l'elan que me donne l'envie de defendre mon travail. Pour le reste je te remercie de la patience dont tu fais preuve a mon egard et qui nous permet d'avoir cet echange fouille.
OUFTI !!!!!
je suis un peu paresseux aujourd'hui,
OUFTI !!!!!
Malheureusement, comme ecrire, c'est avant tout reecrire, la pire des paresses consiste a ne pas se relire et a ne pas se corriger. Ecrire beaucoup, tout le monde peut le faire. Mais affiner un propos c'est plus difficile.
Ecrire beaucoup, tout le monde peut le faire. Mais affiner un propos c'est plus difficile.
C'est vrai.
Ecrire beaucoup, tout le monde peut le faire. Mais affiner un propos c'est plus difficile.
C'est vrai.
Bof, bof, pour affiner, il suffit de partir de propos grossier...
Ce qui relativise énormément la tâche qu'il a dû surmonter.
:P yG
Pour moi, une démarche philosophique est globalisante, elle cherche à traiter d'un problème dans sa totalité. Or, ce n'est pas du tout ce qu'on ressent lorsqu'on lit ce que tu écris sur l'information en général, et sur le journalisme en particulier. On a plutôt l'impression que tu cherches maladroitement à adapter une théorie scientifique de l'information au journalisme et que, dans un souhait de référence foulcadienne, tu viens artificiellement coller à cette théorie une coloration philosophique par cette découverte d'un discours structuré dont tu es bien incapable de fournir la substance. Ce que, tu me l'accorderas, ne fait jamais Foucault; lorsqu'il parle de discours, Foucault en donne la substance, l'évolution, l'influence sur tous ceux qu'il concerne, etc., bref, c'est globalisant et, donc, philosophique. Du coup, je me demande qui d'entre nous est le plus positiviste, puisque tu fais objectivement de la science (ce qui n'est en soi en rien condamnable) que tu cherches artificiellement à transformer en philosophie (ce qui est par contre assez grossier : si ton travail doit nécessairement être philosophique, cette ficelle est un peu grosse pour ne pas être remarquée).
Tu as choisi de concentrer ton travail sur la technique, et, du coup, tu résumes tout problème à un problème technique. Pour reprendre mon exemple boulanger, ce qui est traditionnel là-dedans, c'est que le Français aime la baguette mais tu peux très bien ouvrir une boulangerie sans proposer ce produit. Seulement, économiquement, elle fonctionnera moins bien que la concurrence. Donc, il n'y a aucune technique propre au journalisme dans le fait de connaître le goût de sa clientèle, le travail de ses concurrents et de proposer un produit en fonction de ces deux acteurs économiques, produit, du coup, commun à la branche professionnelle. Alors, cela peut te paraître simple mais occulter ce phénomène économique dans une obstination purement technique me semble encore et tout autant artificiel.
Et pour rester dans la métaphore, ton dernier paragraphe semble venir me dire : "Tu cherches à combattre la famine sans même savoir comment on fait le pain." Mais je n'ai pas besoin de savoir comment on fait le pain pour constater que celui que je mange tous les jours ne me nourrit généralement pas, ou que la qualité de la substance de ce pain n'est en rien liée à la technique professionnelle du boulanger. Et peu importe le rôle premier du journalisme, il est bien évident qu'il est médium entre le pouvoir institutionnel et le citoyen, et que c'est donc sur cette fonction politico-médiatique qu'en tant que citoyen, je me dois de le juger, de le féliciter ou de le critiquer.
Je comprends tout à fait ton élan et puisque j'ai un regard effectivement critique sur ce que tu écris, tentons d'en faire quelque chose de constructif pour ton travail.
Pour moi, une démarche philosophique est globalisante, elle cherche à traiter d'un problème dans sa totalité.
Donc le problème pré-existe a la pensée de celui qui l'énonce, lequel ne se contente que de le traiter globalement ou partiellement.
Encore une fois tu poses toujours un objet en premier, un objet de pensée, un objet d'étude, un objet de pratiques, etc. Mais précisément les philosophes créent des problèmes en même temps qu'ils créent les outils pour les poser (concepts, figures conceptuelles, Deleuze ajouterait territoire et plan d'immanence à la liste). Donc la philosophie est toujours globalisante, relativement au problème qu'elle pose.
Pour l'exemple de Foucault que tu poses plus loin, sache que Surveiller et punir avait été critiqué rigoureusement par un groupe d'historiens qui précisément lui reprochaient de ne pas être global, comme tu le fais maintenant avec moi. Parce que précisément Foucault mettait un accent particulier sur des éléments qui sont finalement peu marqués sur le plan historique, et qu'il les étudiait indépendamment du contexte général, sous représenté dans le livre, on l'accusait d'un manque de rigueur scientifique vis-à-vis de l'étude historique. On lui demandait de passer plus de temps à l'accumulation d'archives pour appuyer son propos, exigence méthodologique. Mais c'est précisément parce que premièrement on le jugeait en historien et non en philosophe et que deuxièmement on ne saisissait pas encore la direction exacte que prenait sa problématique (Ce qui était logique puisque Surveiller et punir est un livre inachevé qui servait de point de départ a ses cours au Collège de France jusque dans les années 80, le problème du disciplinaire n'était pas encore suffisamment fouillé et passait plus pour une critique des lumières ou une problématique révolutionnaire et nullement pour une réflexion sur la subjectivation).
Tu as en ce sens une vision plutôt étriquée du travail philosophique, parce qu'elle se limite à attendre des considérations générales. Or l'histoire de la philosophie passe son temps à démontrer qu'au contraire les philosophes sont méticuleux, travaillent à des micro-changements avant de s'attaquer à des questions plus vastes, et que c'est précisément au travers de ces micro-changements (les concepts, leur définition) qu'on permet des renversements de pensée. Plus encore, en considérant que la philosophie traite de problèmes globalement, tu la présentes finalement plutôt comme quelque chose d'abstrait et non de concret. Comme si les philosophes étaient de simples trouillards qui jugeaient le monde depuis leur caverne. Mais c'est mécomprendre la philosophie. Un premier exemple : l'Idée platonicienne, à savoir une chose qui n'est que ce qu'elle est et rien d'autre, est souvent envisagé comme une sorte de considération cosmologique purement métaphysique, avec un monde des Idées et un philosophe qui se ballade joyeusement dedans. Mais au contraire, en forgeant l'idée, le premier problème platonicien est celui de la cité démocratique. Il s'agit de trouver un outil qui permette de débrouiller le verbiage sophistique. Il s'agit de savoir traiter de ce dont on parle sans constamment amalgamer les choses entre elles. L'idée platonicienne est un instrument de procédure dialogique, qui doit permettre tant au philosophe de se réaliser en tant que tel (car c'est par le dialogue avec autrui et la conduite éthique que le dialogue nécessite qu'on se fera une idée précise de ce qu'est l'idée de Bien), qu'elle ne force l'adversaire à préciser ce dont il parle. C'est pourquoi il est important de poser cette phrase quasiment tautologique : "Seule la justice est juste". Car seule la justice n'est que juste et pas autre chose. C'est par cette conception infime de l'idée que le modèle politique se renverse dans la pensée platonicienne. La dimension cosmologique, à cet égard, n'est que seconde dans le processus philosophique.
Pour l'instant j'ai défini une approche de l'information, mais ça ne suffit pas à poser le problème dans son intégralité. J'ai des bribes, des chemins qui s'ouvrent à moi. Ça ne suffit pas à poser un problème philosophique dans toute son ampleur, mais ça ne fait pas de ma démarche quelque chose de non-philosophique.
Or, ce n'est pas du tout ce qu'on ressent lorsqu'on lit ce que tu écris sur l'information en général, et sur le journalisme en particulier. On a plutôt l'impression que tu cherches maladroitement à adapter une théorie scientifique de l'information au journalisme et que, dans un souhait de référence foulcadienne, tu viens artificiellement coller à cette théorie une coloration philosophique par cette découverte d'un discours structuré dont tu es bien incapable de fournir la substance.
Encore une fois, ta lecture est un peu courte. Premièrement je n'ai jamais dit que je reprenais le concept foucaldien de discours. J'ai défini ce qu'était un discours informationnel. Ce qui n'a rien à voir avec ce que Foucault a jamais pu écrire sur la question (tu noteras au passage que Foucault ne s'est jamais posé le problème du journalisme, tout au plus a-t-il traité de la question de la diffusion du travail universitaire par des maisons d'édition, ce qui n'a pas de rapport avec la presse ni avec les médias en général).
Ce que j'ai repris de Foucault dans ce que j'ai exposé, c'est la logique des pratiques et la subjectivation. Donc déjà tu me fais dire ce que je n'ai pas dit.
En même temps, tu dis que ma définition de l'information est scientifique. Or il me semblait qu'un travail scientifique reposait sur un travail de terrain (dans le cas de la sociologie), des entretiens, une méthodologie précise, une théorie à laquelle on se rapporte, des hypothèses posées et une démonstration censée vérifier les hypothèses à partir des éléments de terrain. Ça ne correspond absolument pas à ce que j'ai écrit. Au contraire, ce que j'ai élaboré, ce sont des distinctions conceptuelles dans la plus pure tradition de la philosophie moderne. Si tu lis l'Ethique de Spinoza, par exemple, tu constateras qu'il commence par des définitions. Si tu lis la Critique de la raison pure de Kant, tu constateras qu'il commence également par des définitions. En ce sens, le processus par lequel je passe correspond parfaitement au travail philosophique. C'est ce qui m'amène à penser que tu juges le caractère philosophique de mon travail plus à partir de ce que tu préjuges de la philosophie qu'à partir d'une véritable lecture de travaux philosophiques.
Ce que, tu me l'accorderas, ne fait jamais Foucault; lorsqu'il parle de discours, Foucault en donne la substance, l'évolution, l'influence sur tous ceux qu'il concerne, etc., bref, c'est globalisant et, donc, philosophique.
Je n'ai pas la même définition du discours que Foucault puisque je ne parle pas de la même chose que lui, tout simplement. Ici encore tu fais un amalgame : pour que ce que je dis soit philosophique, il faudrait que j'emploie le même concept que Foucault, voila ce que tu viens de dire (puisque tu me reproches d'employer un concept de discours indépendant de toute substance, alors que précisement le discours informationnel est avant tout formel et donc indépendant de toute substance. On peut à ce titre envisager de l'information sans substance, sans contenu.). Or le travail philosophique tient d'un processus de création de concepts pour mener à une problématisation. Ce qui est précisément ce que je viens de faire.
Du coup, je me demande qui d'entre nous est le plus positiviste,
Nécessairement toi, puisque tu emploies les distinctions d'Auguste Comte entre philosophie et science, à savoir la question du pourquoi et la question du comment. C'est strictement en cela que je disais que tu prenais une position positiviste. Ce qui par ailleurs ne veut pas dire que tu es positiviste de la cave au grenier, plutôt que sur cette question précise (et donc nullement au-delà) tu emploies une distinction conceptuelle positiviste.
puisque tu fais objectivement de la science (ce qui n'est en soi en rien condamnable)
Mais tu n'as pas démontré que je faisais de la science (d'une part parce que tu n'as pas défini à quelles conditions on pouvait prétendre faire de la science, et d'autre part parce que tu n'as même pas défini quelle science je pratiquais, ce qui me réduit à supposer que tu me classes dans les sociologues), donc tu ne peux pas dire que j'en fais objectivement, tu ne peux que dire que tu en as la sensation personnelle, et rien de plus, à ce stade.
Et certes, il n'y a rien de condamnable à faire de la science, mais il est condamnable de se prendre pour un scientifique lorsqu'on n'en est pas un. Je ne suis pas scientifique. Et ma démarche le prouve.
que tu cherches artificiellement à transformer en philosophie (ce qui est par contre assez grossier : si ton travail doit nécessairement être philosophique, cette ficelle est un peu grosse pour ne pas être remarquée).
Mon travail est philosophique parce qu'il poursuit un processus philosophique, tout simplement. Processus que tu n'as pas su définir, ni su agrémenter d'exemples, ce qu'au contraire je viens de faire.
Tu as choisi de concentrer ton travail sur la technique, et, du coup, tu résumes tout problème à un problème technique.
Je donne une définition de l'information comme pure forme, relevant d'une technique de fabrication particulière. A partir de cette définition, j'aborde sous un angle nouveau la question du journalisme (mais initialement mon but est de définir le savoir et de vérifier si l'université est dans un processus de création de savoir). C'est ainsi qu'on procède en philosophie. Ce n'est pas polémiquer sur des positions que l'on prend par avance et que l'on s'efforcerait simplement de défendre en employant des arguments de plus en plus alambiqués. La philosophie est un processus de vie et de questionnement, qui emploie notamment le langage pour mener ces questionnements.
Pour reprendre mon exemple boulanger, ce qui est traditionnel là-dedans, c'est que le Français aime la baguette
Tous les Français aiment la baguette?...
Non, ce qui est traditionnel, c'est la fabrication de pain sous la forme de baguettes. C'est la technique qui est traditionnelle, et non le goût. Le goût, lui, s'adapte en fonction de la technique (on aime ou on n'aime pas le résultat). Certes un Français trouvera sans doute plus souvent normal de manger une baguette que de manger des asticots (ce qui n'est qu'une tendance et non une loi), mais d'où sors-tu qu'il aime la baguette? Peut-être un Français pourrait-il trouver plus pratique d'acheter une baguette pour le petit déjeuner, ou d'en utiliser une pour se faire un sandwich. Mais la question de ce qu'il aime implique d'autres paramètres, à commencer par le paramètre individuel. Tandis que la tradition relève de la pratique, et donc de près ou de loin de la technique.
mais tu peux très bien ouvrir une boulangerie sans proposer ce produit.
Bien entendu. Parce que la tradition n'est ni une loi ni une fatalité. Les pratiques peuvent tout-à-fait se transformer. Il est par contre difficile de changer les traditions sans transformer les pratiques.
Seulement, économiquement, elle fonctionnera moins bien que la concurrence.
Quelle preuve as-tu? Tu le postules plus que tu ne le prouves.
Donc, il n'y a aucune technique propre au journalisme dans le fait de connaître le goût de sa clientèle, le travail de ses concurrents et de proposer un produit en fonction de ces deux acteurs économiques, produit, du coup, commun à la branche professionnelle.
Donc ici, d'abord tu éludes des subtilités. Comme par exemple la pure factualité de l'actualité. Les journaux se chargeant le plus souvent de suivre les évènements de l'actualité, qu'importe le goût de la clientèle ou le travail des concurrents sur ce point, ils suivent avant tout ce qui se déroule et ne peuvent produire l'évènement factuel (ils peuvent l'instrumentaliser, le mettre ou non en lumière, mais ne peuvent pas l'inventer. De ce point de vue, tu remarqueras que la concurrence crée aussi une tendance au morcèlement : on peut faire silence sur le scoop du concurrent pour précisément ne pas faire de publicité au concurrent). Tu confonds aussi les marchands de papier et les journalistes. Les marchands de papier, qui emploient des journalistes, font des études de marché. Ça peut donner lieu à la création de rubriques, par exemple. Il s'agit donc de la formation d'espaces d'information. Mais concernant l'information elle-même, elle dépend de la pratique journalistique, peu importe la rubrique. De la même manière, le marchand de papier peu donner plus ou moins de moyens aux journalistes (temps, argent, journalistes sur le terrain, etc.) dans le processus de recherche de faits. Mais ça ne change rien à la pratique de mise en information. Cette dernière est une pratique pure et simple. Le journaliste sur le terrain en train d'interroger quelqu'un ne se demande pas ce que fait la concurrence. Le marchand de papier, lui, regarde ses ventes et les compare avec la concurrence. Ce n'est pas la même pratique, ce n'est pas la même technique.
L'information n'est pas fondamentalement un produit commercial, bien qu'elle puisse le devenir via des supports (journal papier, radio, JT, revues, audit, etc.). Tu confonds donc celui qui produit l'information, et celui qui commercialise l'information. Un cordonnier peut monter son échoppe et vendre les chaussures qu'il fabrique, comme les journalistes freelance vendent leurs articles. Pour autant la démarche de fabrication de l'information et la démarche de mise en vente de l'information sont différentes. Rien n'empêche par contre de les croiser. La logique de la pratique de vente peut avoir une influence sur la publication des informations, voire sur l'écriture d'éditoriaux (qui sont informationnels mais dont la première couche n'est ni un fait ni une source, mais touche à l'opinion d'un individu, c'est un statut assez particulier que je ne peux pas encore traiter avec précision). Dans ce sens-là, la logique de la pratique de vente pourrait avoir une influence sur la troisième couche de l'information, et éventuellement sur la récurrence dans le discours informationnel. Mais ça ne change rien à la pratique de l'information, ça influence juste le traitement du contenu de l'information (son classement dans l'échelle de valeur, sa position dans le discours informationnel). Ainsi, dans la situation de l'emballement médiatique, il y a souvent influence de la vente de l'information, non pas de la mise en information elle-même (au-delà de la temporalité extrêmement réduite qui est alors imposée aux journalistes).
L'information n'est que pure forme qu'on tend à confondre avec son contenu. Mais l'information peut contenir n'importe quoi, et ne donne pas de valeur objective particulière à son contenu. Au contraire, on pourrait dire qu'elle le subjectivise.
Toujours est-il que l'information reste une pratique commune à tous les journalistes et qu'en ce sens elle les influence, les construit d'une certaine manière dans leur approche de leur métier.
Alors, cela peut te paraître simple mais occulter ce phénomène économique dans une obstination purement technique me semble encore et tout autant artificiel.
Comme je pense l'avoir montré, je ne tiens pas à occulter la dimension économique. Par contre je ne la place pas dans la technique d'information elle-même. Comme Platon avec les Idées, je les distingue pour ce qu'ils sont indépendamment de tout le reste. Mais je n'irais pas pour autant jusqu'à prétendre que l'information existe telle quelle indépendamment de toute influence. En ce sens, il ne faut pas confondre la définition d'un concept et son application à la réalité. Est-ce que toute technique est pure technique et s'applique en tant que telle dans toutes les circonstances possibles indépendamment du reste? Assurément non. Pour autant, je refuse l'explication purement volontariste que tu proposes du pouvoir médiatique, qui voudrait qu'il y ait de méchants journalistes (ou de méchants rédacteurs en chef, ou de méchant patrons de presse) qui s'attaquent à de gentils hommes politiques (ou de gentils élus) afin de façonner l'Etat qui les arrange. Ça me semble beaucoup plus compliqué que ça. Raison pour laquelle je préfère poser la question de la technique avant de juger moralement des individus sans même vérifier ce qu'ils font par moi-même. En ce sens, ma critique à ton égard tient toujours : au plus tu juges de loin, au moins tu cherches à comprendre et au plus tu prends le risque de préférer tes idées à la réalité. Mon travail n'est certes pas parfait (et surtout pas terminé), pour autant il ne s'effondre pas face aux reproches que tu lui opposes.
Et pour rester dans la métaphore, ton dernier paragraphe semble venir me dire : "Tu cherches à combattre la famine sans même savoir comment on fait le pain." Mais je n'ai pas besoin de savoir comment on fait le pain pour constater que celui que je mange tous les jours ne me nourrit généralement pas, ou que la qualité de la substance de ce pain n'est en rien liée à la technique professionnelle du boulanger.
Tu poses encore un argument de naturalité pour un phénomène culturel. Si la nourriture te nourrit mal, cela se constatera par l'évolution de ta santé (et donc ce n'est pas en mangeant ce pain que tu le sauras, mais en en constatant les effets sur ton organisme). A l'inverse, une société ne fonctionne pas de manière organiciste (sinon elle mourrait à la moindre transformation, raison pour laquelle le fonctionnalisme n'était pas satisfaisant en anthropologie), et les fonctions sociales de ce type ne sont pas prédéterminées par la nature (ou alors tu vas devoir me trouver le gène du journalisme). L'histoire démontre que le journalisme est une construction, il y a d'ailleurs différentes traditions journalistiques, des évolutions, des ruptures, des renversements, etc.
Suivant ton exemple, tu pratiques une analogie entre ton mode alimentaire et ton suivi de l'actualité. Or le premier dépend du besoin de ton corps pour fonctionner, sous peine de mort en cas de malnutrition. Il permet donc un constat univoque de dysfonctionnement. Le second n'implique pas ce genre de problèmes, sans quoi précisément un mauvais traitement de l'actualité t'empêcherait de penser par toi-même. Donc ton questionnement à l'égard du pouvoir médiatique vient nier ton analogie, puisque ce qu'est le pain pour ta santé ne correspond pas à ce que sont les médias à ta pensée.
Et peu importe le rôle premier du journalisme, il est bien évident qu'il est médium entre le pouvoir institutionnel et le citoyen, et que c'est donc sur cette fonction politico-médiatique qu'en tant que citoyen, je me dois de le juger, de le féliciter ou de le critiquer.
ici tu te contredis par rapport à ce que tu disais précédemment, puisque tu affirmais qu'au contraire le citoyen constatait bien l'efficacité des politiques par lui-même. En quoi aurait-il besoin de médias en ce cas?
De la même manière, les hommes politiques ne passent pas par les médias pour connaître l'efficacité de leur politique, mais par des instruments de mesure, inspirés des sciences économiques et sociales, ainsi que des audits, des financement d'études diverses et variées, etc.
Voilà essentiellement pourquoi ce rôle de média est en fait plus idéalisé que factuellement démontré. Et au contraire, sans doute que cette définition du rôle du journalisme comme medium tend à produire des politiques populistes basées sur la représentation plus que sur la réalisation d'un véritable projet politique. En ce sens, j'ai la sensation que tu es toi-même ton propre ennemi. Tu veux te débarrasser du pouvoir médiatique, mais ta définition des médias les condamne à avoir un pouvoir.
Il faudrait, en plus de critiquer mon propos, que tu démontres la pertinence du tien.
Sinon, à tes yeux, ai-je bien mis le doigt sur le fond de notre désaccord en exposant la distinction entre ma démarche basée sur la logique des pratiques et la tienne fondée sur le mode d'usage de l'outil médiatique?
Relis Histoire de la folie à l'âge classique et tu verras que ce n'est en rien la démarche de Foucault. Cette subjectivation de l'institution, en l'occurrence, face à la folie est au centre de l'oeuvre qui en décrit l'évolution à travers l'Histoire, ses conséquences pratiques, les bouleversements sociaux qu'elle crée, etc.
Donc, pour reprendre le fil de ton message, oui, le problème préexiste à la pensée de celui qui l'énonce, et, oui, l'objet doit être placé en premier. Mais cela ne signifie en rien que le problème ou l'objet ne puisse évoluer lors de la démarche philosophique. Et c'est exactement le propos de la dialectique socratique qui consiste à confronter le monde sensible à une critique rationnelle dans le but d'atteindre l'essence des choses, et une fois l'être approché, accomplir la démarche inverse en tentant d'influencer l'opinion à partir des conclusions obtenues. Et c'est exactement ce genre de parcours qu'ont effectué Spinoza et Kant, leurs définitions ne sont en rien premières dans leur réflexion, elles sont au contraire le résultat de leur philosophie qui s'est confrontée aux problèmes de l'éthique, de la définition de Dieu ou des limites strictes du champ de la raison, qui préexistaient à leur philosophie.
C'est pour moi ce demi-chemin, ce retour en faisant l'économie de l'aller, qui rend ton travail non philosophique. Les concepts dont tu te sers ont été créés analytiquement, sans aucun souci de totalisation, ils n'ont aucun caractère philosophique à apporter à une étude de la problématique journalistique. C'est à partir du réel, et donc des problèmes économiques, politiques, actuels, factuels, etc. que tu aurais dû développer tes propres définitions, tes propres concepts.
Et tu es à un tel point pétri de science que tu refuses les généralités (le Français aime la baguette) au nom de la non-universalité logique (tous les Français n'aiment pas la baguette). Mais cette non-universalité n'enlève absolument rien à la pertinence de la généralité, si ce n'est qu'elle exclut cette dernière du domaine de l'exactitude mathématique. Mais doit-on faire de la philosophie comme on fait des maths, telle est la question qui nous divise.
Et qu'est-ce qui te fait toi-même postuler que nature et culture sont si différentes que cela ? Qu'est-ce qui te fait dire que l'insatisfaction que mon corps ressent lorsque je me nourris d'un pain de mauvaise qualité n'est pas équivalente à celle que mon esprit ressent lorsque je me nourris d'une information de mauvaise qualité ? Est-ce autre chose qu'une rigueur purement scientifique ? Est-ce autre chose que le manque de globalisation dont tu fais preuve face à une problématique ?
Et je n'ai pas dit que le citoyen constatait l'efficacité politique par lui-même, j'ai dit que le citoyen avait une connaissance naïve de la politique, découlant de sa pratique individuelle quotidienne. Mais il est confronté, par l'existence même de l'institution, à la cité dans sa globalité (décidément...), il doit donc avoir accès au discours institutionnel et en retour, l'institution doit avoir accès à la réalité politique pour adapter son projet : c'est donc là, dans cette médiateté entre l'institution et le citoyen que le journaliste trouve sa place.
http://www.youtube.com/watch?v=n1uxpHql9C4&feature=related
Excellente émission.
Amitiés et bonnes fêtes à toutes et tous.
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je voulais conclure sur ceci quand le PS était au pouvoir on disait que la canard tapait trop sur la gauche (donc forcément il était de droite) et maintenant que la droite est au pouvoir on dit que la canard est d'extrême gauche, et maintenant guy qui est à gauche de la gauche....Réginald n'a pas répondu au farfadet, comme damien je crois que reginald ne ait pas bien ce que c'est "etre de gauche" et "etre de droite", Guy est un autonome de l'ultra gauche, à gauche de la gauche de toutes les gauches...
les chroniques comme les éditoriaux ne sont pas journalistiquement neutres.
mais alors Guy à la gauche de la gauche là ça m'a carrément fait rire.
Le Karachigate était une excellente émission ...
La politique étrangère de la France (traitée par les médias français), reste bien une affaire "interne" française, de politique générale, qui nous regarde tous ici.
Donc, je persiste...le décryptage de l'ITV de Bourgi chez Aphatie pendant les élections au Gabon aurait mérité de figurer dans une émission d'ASI, style "Au bout du bout de la Ligne Jaune: le Cabinet Noir [s]d'Yves Bertrand[/s] de la françafrique"
)
Bonnes fêtes à tous.
C'est vrai que vu du FN vous semblez légèrement décalés à gauche. Mais c'est une illusion; en fait vous êtes trop introvertis pour être d'où que ce soit.
Comme l’a fait remarquer Daniel Schneiderman à Reginald à propos d’un autre sujet, le contenu des thèmes et sujets abordés dans "arrêt sur images" dépend des médias analysés qui sont très nettement franco-centrés et sarko-centrés.
Il existe pourtant un média qui est sous exploité et qui permettrait d’introduire une vision moins franco-centrée, c’est arte avec son journal arte info. D’une part ce journal est plus centré sur l’actualité européenne et internationale, d’autre part lorsqu’il traite un sujet de l’actualité française il n’est pas sarko-centré.
Par exemple, hier mercredi 23 décembre au journal de 19 H 45, sous la rubrique "identité nationale", le journal a abordé le sujet du droit d’asile à la préfecture des Yvelines à Versailles. De mémoire, j’y ai appris que cette préfecture avait été condamnée 10 fois pour entrave à l’accès au droit d’asile. Les premiers éléments des files d’attente s’installent très tôt dans la nuit et parfois même avant. Ces mêmes files d’attente entourent la préfecture à l’ouverture des portes. Durant la journée ce sont 7 personnes au maximum qui sont accueillies pour réaliser les démarches du dépôt de leur dossier !
Il ne reste plus qu’un peu plus de 10 heures pour voir ce reportage à partir de 7 min 55.
http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2992000,scheduleId=2960462.html
- J'ai suivi avec beaucoup d'attention les émissions qui colaient à l'actualité, alors que j'ai décroché de celles qui s'en éloignaient.
IE: "L'arabe" quand commençait à pointer le grandébat sur l'identité nationale m'a beaucoup plus.
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Les prises de position des 4 @sinautes etaient très pertinentes.
J'aimerais revenir sur un point de l'émission, une éventuelle participation des @sinautes, par le biais de blogs.
L'idée me semble plus qu'interessante, à condition que ça ne devienne pas du n'importe quoi. L'idée que je me fais du participatif dans @si, mis à part les forum, serait quelque chose de rare, mais précis. Des billets comme ceux qui sont parfois devenus des contenus "officiels" d'@si.
Et afin de rendre cela participatif, on pourrait imaginer quelque chose comme des blogs par catégories: politiques, international, sciences, économie... et dont les contenus seraient écrit librement par des @sinautes, MAIS publiés sous réserve d'une selection. Alors attention je ne parle pas d'une censure, la sélection pourraient etre fait pas des autres @sinautes volontaires qui soumettraient les contenus à un vote, et en fonction du résultat, ca passe ou pas. Bon la selection des contenus seraient à penser un peu plus en profondeur que ce que je viens de faire, mais c'est juste pour donner une idée.
Passons sur le moyen , et regardons l'interet. Il me semble fondamental; par exemple faire du fond là ou @si n'a pas le temps de le faire et où les liens vers wikipédia sont trop courant, et pas souvent pertinents (je veux bien vous parler de mécanique quantique et des accélérateurs de particules par exemple, mais je suis pas sur que wikipédia vous satisfasse vraiment car trop technique).
On pourrais même imaginer une commande de la part d'@si, par exemple 2 ou 3 semaine avant une émission, sur les tenants et les aboutissants économiques, politiques, scientifiques des problèmes qui seraient abordés.
Donc par blog j'entend plus du participatif maitrisé.
Sinon merci encore pour cette émission, qui m'a semblé assez représentative des abonnés, ou au moins des forumeurs.
Je lui souhaite un très joyeux Noël et surtout à sa petite fille. Merci d'alimenter le site avec cette régularité et bravo pour ce travail de vigie !
- Elle montre une fois de plus qu'il y a deux types d'asinautes: ceux qui postent dans les forums et ceux qui ne le font pas. Bien entendu, la première catégorie est sur-représentée. Attention donc à ne pas oublier qu'il n'y a pas que ceux qui postent. Je comprends cependant la tentation pour ASI de s'en référer à eux : en effet, il est difficile d'avancer dans le noir...
- Je ne trouve pas que ASI soit trop anti-Sarko. J'ai même tendance à croire, au contraire, que c'est une des raisons d'être de ce site. En effet, l'émission de France 5 a été supprimée suite à l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Nous avons été nombreux à dire "non", à refuser ce muselage d'une information nécessaire et c'est pourquoi ce site existe. N'oublions pas aussi que Nicolas Sarkozy est le maitre incontesté de la communication politique, de l'"enfumage". Il est donc totalement justifié que ASI le dénonce. Et ca n'est jamais fait bêtement; je me rappelle à ce propos d'un 9'15 récent : "un exemple de sarko-bashing idiot". Tout comme l'exemple de la source sur "l'affaire du mur de Berlin" rappelée dans l'émission, cela montre bien le souci permanent d'objectivité d'ASI.
- Au sujet de "D@ns le Texte", en réponse à la question de D.S. "pourquoi est-elle moins regardée que les autres?" : parce que tout le monde ne lit pas! Et oui, croyez-le nous où non, il n'y a pas que des lecteurs parmi vos abonnés. Si vous faites une émission littéraire, elle sera inévitablement moins regardée que les autres. Et ca n'est pas pour autant qu'il faut la supprimer, bien au contraire. Quant à la tentation populiste de s'ouvrir à de la littérature ayant plus de succès, je n'adhère pas, mais ce n'est que mon avis. Je ne suis pas sûr d'avoir envie que l'on me "décrypte" un roman policier, je ne crois pas que cela soit nécessaire.
Par conséquent, comme il y a forcément moins d'@sinautes passionnés par la lecture que d'@sinautes, "D@ns le texte" est l'émission la moins regardée.
Cela dit, je ne lis pas beaucoup et je n'ai acheté qu'un seul livre parmi ceux présentés dans l'émission de Judith (L'insurrection qui vient) mais cela ne m'empêche pas de regarder chaque émission et d'y trouver mon compte, même si les questions relatives à la littérature (rapport entre le livre présenté et les autres du même auteur, explication de la manière d'écrire, mise en parallèle avec d'autres auteurs ...) ne m'intéressent pas plus que ca. On peut donc être @sinaute pas passionné par la lecture mais regardant quand même "D@ns le texte". Combien sommes-nous dans ce cas ?
Vous pouvez essayer d'attirer ces fanas de lecture qui se fichent des médias en leur proposant un abonnement adapté comprenant uniquement l'émission "D@ns le texte", mais cela fait trop peu de contenu. Ou alors former un partenariat avec un média qui parle de livres.
Vous pouvez également creuser vers d'autres genres littéraires non abordés dans l'émission de Judith, comme le proposait Arya.
Pour le reste, merci de prendre le temps de vous arrêter pour faire un point sur le site avec les abonnés. Et merci aux 4 abonnés présents d'avoir pris le temps de venir.
Jeune abonné d'@si, c'est un grand plaisir de retrouver régulièrement cette émission sur laquelle je tombais par hasard sur la 5. Quelques remarques qui n'ont pas été abordées dans cette émission (il faut dire que je n'avais pas vraiment eu le temps de poster mes remarques) :
Vous parlez des habitudes des internautes qui ne regardent pas les vidéos longues parce que c'est inconfortable. Je pense qu'il faut réaliser que le temps est aux activités multiples surtout pour une émission de votre genre. Personnellement, je regarde très souvent votre émission au travail et même "regarder" est un bien grand mot, il serait plus exact de dire j'écoute. Votre émission est dans mes oreilles telle une émission de radio pendant mon travail et quand cela s'avère nécessaire, je jette un coup d'oeil à la vidéo ponctuellement. Plusieurs études ont montré que la grande majorité de ces émissions longues sur le web sont regardées de cette manière surtout quand ce sont des débats. Votre émission s'appelle, arrêt sur images, je comprends votre attachement à la vidéo, mais il est clair que l'image dans votre émission n'a strictement aucun intérêt, 90% du temps minimum (hors des quelques reportages vidéo comportant des vraies images visuelles : pas des personnes en train de parler). Par exemple, cette émission n'avait aucun passage qui nécessitait de regarder la vidéo (sauf si l'on voulait voir la tête des @sinautes présents :):) ). Cela m'amène à un autre point : je suis ravi de votre application iPhone et je pense qu'il serait une excellente chose de proposer uniquement la piste audio des émissions en plus, non seulement cela est moins lourd à télécharger, mais de plus cela ne gâche en rien l'écoute, il suffira de regarder les 10% d'images manquantes de retour à la maison.
Enfin, dernier point, je pense que l'on ressent beaucoup dans ce site qu'il n'a pas été pensé par des personnes baignant dans le web 2.0 (je déteste ce terme, mais il a le mérite de désigner toute une part du web que vous n'avez pas du tout) : la participation des @sinautes est trop faible à mon gout, leur activité se résume principalement aux commentaires sur les "forums". Ne serait-il pas intéressant d'intégrer de manière plus importante le "lecteur" que ce soit en lui donnant le sujet de la prochaine émission à l'avance pour qu’il puisse proposer des questions, des pistes qui l’intéressent, etc. On pourrait aussi imaginer une page personnelle de chaque @sinaute plus fournie où l'on pourrait par exemple s'envoyer facilement des messages, écrire des articles sur un "blog" perso (qui pourrait ensuite être retenu à la une avec une nouvelle couleur), etc. Bref, beaucoup de services qui permettent au lecteur de devenir acteur que l'on voit de plus en plus sur les sites communautaires et d’actualité (le monde, libé ou encore le maitre de l’info collective, mediapart) et pour lesquels vous avez un réel retard. D'autant plus que leur mise en place ne demande pas un travail et in financement fou étant donné le grand nombre de systèmes open source existant (Wordpress Mu ou encore Drupal sur lequel est basé mediapart par exemple pour ne citer qu’eux).
Pour résumer mon propos, je dirai que j'apprécie beaucoup votre travail sur le fond, qu'il me parait utile et hélas inégalé. Mais je trouve dommage que la forme soit laissée à ce point de côté.
Bonne continuation et bonnes fêtes.
AdP
je suis très de très près, et j'adore, arrêt sur images depuis des années.
Dès l'appel à contribution de http://www.arretsurimages.net/ j'ai répondu "oui".
Merci à Daniel et à toute l'équipe, pour ce décryptage des média.
Mais je ne suis pas @sinaute ;) Je suis internaute, le genre qui va chez arretsurimages, puis google, wikio, les blogs, de proximité et de loin...
Pourquoi @sinaute ?
Et là c'est gentil, mais je n'aimerais pas être googlenaute, yahoonaute, msnaute, wikionaute, technoratinaute, freenaute, orangenaute etc.
Bises à tous, vous êtes essentiels.
nono
Bravo à nos quatre @sinautes qui ont fait preuve d'un certain courage. Moi aussi je t'aime Eliane, mais je crois que Reginald se doute de quelque chose.
Merci aux deux comiques-troupiers qui ont répondu très ouvertement aux remarques.
Question format...ben il me semble évident qu'une émission ratée d'un quart d'heure paraîtra interminable, alors que l'heure et demie de celle-ci m'a parue bien courte...
Si j'ai bien compris les desiderata des @sinautes, ils voudraient...tellement de choses...infinie difficulté du dosage, Daniel doit en ressentir le poids chaque jour, mais ça va, j'ai confiance, et puis...mesurons le chemin parcouru depuis deux ans, c'est quand même juste énorme!
Un dernier coup de chapeau, spéciale dédicace très affectueuse, à Sophie et Dan dont le travail, la rigueur et l'exigence me donnent plus que de la satisfaction, et bien qu'oeuvrant quand même plus ou moins dans l'ombre de ce site, ils ont une grande part dans la réussite de cette entreprise. Merci à vous, très chaleureusement.
Voilà, merci à tous de ces deux belles années passées en votre compagnie, pourvu qu'il y en ait beaucoup d'autres. Joyeux Noël à tous!
Bonne année 2010 à asi.
chapeau et même bravo !
à vous deux :
Daniel ( the capitan ) et Guy ( l'emmerdeur )
j'ai oublié
restaient vivant après les fêtes
( merci, pour cette année où vous avez pas glandé )
amicalement
gamma
PS :
la honte :
et tous ceux qui tout en restant discret,
font un travail d'enfer ( existe pas.. l'enfer )
Dan Sophie Anne ( soeur ) Sophie Sherlock
Alain.... ( j'aimais la peintulure... c'est reparti ! de ta faute)
message dans sa chronique
ET Judith
aussi à part;-)
éclatez vous comme moi :
pas possible
petits joueurs
bisous
gamma
fôtes partout
J'ai trouvé l'émisssion très sado-maso mais peut-être suis-je trop de gauche?
Guy Birenbaum pour l'initiative de l'émission.
Nos quatre @sinautes pour leur courage.
L'autre animateur dont je ne me souviens plus du nom.
En temps qu'@sinaute très @sidue, je me permet d'émettre mon opinion :
Oui, comme le dit Arya, la place de l'information non traitée ou mal traitée mériterait plus de place sur @si.
Elle est effectivement abordée dans les chroniques matinales du monsieur dont je ne me souviens plus du nom.
Mais ne mériterait-elle "qu'une" chronique ?
Un exemple, puisqu'il en faut : est-il plus important de souligner la sur-médiatisation de l'état de Johnny ou
la déficience d'analyses concernant les crises sociales qui touchent le monde actuellement ?
Oui, la réponse est dans la question…
Par ailleurs, il y a effectivement une "gauchisation" du site. Elle se perçoit en particulier chez un chroniqueur
malheureusement non évoqué dans l'émission : Sherlock le gauchisse.
Sur ce, bonne féta tous.
:-)
@si trop à gauche ? Je ne trouve pas. C'est sûr que si être à gauche c'est faire du journalisme, c'est une position que je trouve surprenante.
D@ns le texte avec des polars et de la SF : j'applaudis dès demain.
La durée limitée à un format maximum de 1h15, ça me frustre lorsqu'on ne laisse pas l'invité aller jusqu'au bout de son raisonnement ou qu'on coupe la parole au prétexte que ce qui va être dit, est trop technique (je suis terriblement frustré de n'avoir pas pu entendre les explications de M Huet sur les propos de l'autre intervenant)
Un système de blogs estampillés @si : bof
Une émission sur l'international : oui avec un décryptage des médias locales, je trouverai ça excellent (un peu le pendant visuel de Courrier International)
Sur ce, que ça continue ! L'équipe est sympa, les sujets assez variés…
Et bon bout d'an !
La sélection de vos invités était intéressante, mais à les écouter, je me rends compte que ce que je reçois d'ASI n'a pratiquement pas de similitude avec la pratique du site et des attentes qu'il suscite chez vos invités. Donc autant de façon de fréquenter ASI qu'il y a d'abonnés. Et pourtant nous sommes là et heureux d'y rester si j'en crois vos invités !
Vous allez avoir du pain sur la planche pour contenter tout le monde.
Et en vrac =
Ben oui, c'est orienté plutôt gauche ASI. Faut dire que la manip' de l'info par ce gouvernement -ainsi que son opposition en coma dépassé- appelle un décryptage pugnace.
Très bonne suggestion d'Asinaute convaincue en fin d'émission. Pourvu que cela soit réalisable prochainement.
Non, je ne trouve pas trop longue les interventions de Farfadet dans le forum. J'y apprend souvent plein de choses et surtout une autre façon de voir.
Et puis je refuse de me priver de "amerlocains" sous copyright M'sieur Korkos. Et lémédias pour les médias, cela à un sens très concret.
Les médias, c'est qui ? La presse, la télé, les radios ? Alors que la locution lémédias donne une autre dimension. Personnellement, je trouve qu'il y a une forme de dérision explicite du terme qui lui donne une autre valeur.
Et enfin, les liens et insertions offerts dans le forum sont un PLUS extraordinaire qui viennent compléter -et parfois aussi digresser mais c'est souvent riche et drôle- les émissions. MERCI A TOUS.
Bonne fin d'année à tous avec une bonne nouvelle = LES JOURS RALLONGENT !!!
Brigitte
Beaucoup de choses déjà lues.
Alors quoi de retenu :
- ouvrir un forum avant l'émission
- élargir dans le texte à d'autres littératures, pour ne plus avoir l'impression de redoubler son année de première même si la prof est formidable, mais entendre que nos bouquins de chevet et de vacances sont aussi des livres.
- ne pas réserver Chez Nous à DS
Je suis heureux de la sélection de participants, équilibrée autant que possible.
Pour l'international, ça me plairait qu'une émission " pilote " soit testée, avec Gilles Klein pour l'animer. En fait, un double regard : On prend une actualité forte à l'étranger et " l'actualité franchouillarde " et on compare ce que chacun dit de l'autre.
Effectivement, comme le dit Anne-Marie, cette emission nous fait regretter le manque de calme et de courtoisie des politiques/journalistes ( lorsqu'ils se retrouvent ensemble )
Juste une chose, au niveau de l'info internationale. Je ne suis qu'en partie d'accord avec ce que dit Arya : Nous avons ici beaucoup d'infos en ce qui concerne l'information intenationale, que nous presente Gilles Klein tous les jours.
Ce que je regrette : c'est le fait que cette inoformation internationale de Gilles Klein ne soit mentionnee que dans les vite-dits qui pour leur tres grande majorite n'ont pas de forums attaches ou les @sinautes ne peuvent ni intervenir, ni eventuellement partager des informations venus de sources differentes et variees.
Il nous faut attendre le week end, et la longue Revue de presse internationale pour avoir l'occasion de reagir, et lorsque nous sommes sur internet, c'est parfois un peu long ...
Merci a tous, journalistes et @sinautes, pour cette emission et pour le site en general
mmm petite démonstration de titillage ??!
et si Anne-Sophie nous faisait une chronique de derrière les fagots sur l'origine du mot "titiller" trèèès @sinesque.....
Joyeux Noël à tous et petit cadeau pour l'arrivée du messie demain ! rien à voir avec not'suprême çui là mais pour sûr déjà très politisé...... peut-être même à gauche de la gauche.... who knows (ça c'est pour l'International)?...
:)
Anne-Marie
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Voilà, moi au moins, j'ai été parfaitement représenté...
;o)
PPPFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!
Bon Noël à toutes et à tous !!!
Marcel