"Libé est une famille, on a du mal à déballer notre linge sale"
Nous sommes un journal ! Pas un restaurant, pas un bar, pas un incubateur de start-up ! Par cette une, certainement une des plus culottées de son histoire pourtant riche, Libération a entamé une nouvelle page de son histoire. Sera-ce la dernière de ce journal qui a marqué la presse des quarante dernières années, ou le début d’un formidable rebond? Sur notre plateau pour en discuter : Alice Géraud, journaliste au service société de Libé, Olivier Bertrand, correspondant à Marseille pour Libé, tous deux délégués syndicaux Sud. Avec eux Jacques Rosselin, fondateur de Courrier international et tout dernier directeur de la rédaction de La Tribune dans sa version papier quotidienne, et Stefan de Vries, journaliste indépendant néerlandais, en direct depuis la Savoie.
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Derniers commentaires
http://www.bakchich.info/medias/2014/04/25/chez-liberation-la-censure-de-marcelle-continue-63287
Belle prestation de Rosselin, il ne voudrait pas postuler à la tête de libé ? Ca serait difficile de faire pire que Demorand et Bourmeau.
Le concept de "faire léger et convivial pour accrocher le lecteur et l'amener à mieux digérer le sérieux"... ne vaut que s'il y a vraiment du sérieux au bout. Et plus de sérieux que de léger. Faut suggérer aux journalistes de Libé de lire les papiers... d'Anne Sophie, précisément. Qui maîtrise assez bien le dosage.
(trouvé sur twitter) :
Pierre Deruelle ?@PierreDeruelle 2 min
Ça sent le Mouchard... RT @Vogelsong: Joffrin pressenti à Libé. C'est dingue ce que la presse française est imaginative.
MUNICIPALES
PARIS 2014
MARSEILLE 2014
DÉSINTOX
MUNICIPALESDÉSINTOX
EUROPÉENNES
FRONT NATIONAL
TRANSPARENCE
Qu'est-ce que vient faire le FN dans cette énumération?
Il y a un nid de fachos à Libé?
Comme la notion de "politique" 21ème siècle!! En tous les cas question transparence, et information venant des principaux concernés on ne peut pas dire que nous en ayons appris plus et qu'ils considèrent leurs lecteurs fidèles ou potentiels comme des acteurs de ce changement. On passe allègrement sur une démocratie 21ème siècle où nous citoyens soyons autre chose que des consommateurs d'info ou d'investigation le derrière sur notre chaise en attendant que "ça vienne".
Je suis reconnaissante aux journalistes d'arrêt sur image autant qu'à ceux de mediapart de nous proposer une autre vision du journalisme et de la pratiquer en stimulant le fait d'agir pour chacun d'entre nous. Depuis longtemps le me suis libérée de Libé et en écoutant cette émission je ne le regrette pas!!
Au risque de me faire taxer de jeunisme, je pense que la mort d'un journal reste encore la meilleur façon d'insuffler un vent de renouveau dans le milieu de la presse (certes, pas pour ses employés actuels). Un journal est une entreprise comme une autre, au sens que ce qu'il gagne en taille et en moyens au cours des années, il le perds en souplesse et en capacité à se réinventer. Et lorsque ce qu'il propose n'est plus du tout en phase avec ses lecteurs (ce qui au vu des autres commentaires est une évidence), il deviens obsolète. Sa disparition laisse alors un vide destiné à être comblé, car si ses lecteurs fidèles ont aujourd'hui disparus, l'idéal auquel ils adhèrent et ce qu'ils attendent d'un journal existe toujours.
Partout, le vide est comblé par l'éclosion de médias alternatifs, souvent adossés à des plateformes de financement participatives pour se lancer : la revue dessinée en France, de Correspondent aux Pays Bas sont des exemples parmi d'autres qui prouvent qu'une autre presse est possible.
Tous ces médias ont des points communs:
- Pas d'actionnaires, pas de subventions publiques, pas de revenus publicitaires, mais des abonnés.
- Une fréquence de publication qui autorise un traitement de fond et permet d'échapper au diktat de l'info en continu.
Certains sont toujours des médias papier (la revue dessinée) mais ça n'est plus une obligation à l'âge d'internet et permet de faire des économies conséquentes sur le coût de la diffusion.
On peut le voir comme un renouveau du journalisme, ou un effet de mode, je le vois comme un retour aux fondamentaux:
- articles de fond, vérification des sources, bref du vrai travail de journalisme d'investigation.
Ces médias doivent aussi assumer pleinement leur rôle de 4ème pouvoir et publier des choses que d'autres personnes ne voudraient pas voir publiées. Et pas à la Mediapart dont les plus gros scoops sont des fait divers qui ne concernent qu'une poignée de personnes (certes de pouvoir) mais jamais des institutions.
Quand les vrais infos, de celles qui changent le monde et la vision qu'on en a (Snowden, traité transatlantique, ...), sont laissés à des personnes que la profession ne considère même pas comme des journalistes (alors qu'ils ont fait plus pour informer le public que tout ce qui se balade avec une carte de presse combiné), on est en droit de souhaiter du changement.
Bien à vous.
Avis à tous les pros clivage "droite-gauche" :
c'est une question de (manque de) précision : en fait, et c'est ce qu'explique un peu le journaliste via skype : c'est bien plus que PS=~UMP et UMP=~PS, ce qui alors n'implique pas forcément de considérer que droite=gauche... mais la confusion est là ;
sans compter que feu Les Verts ayant abandonné le crédo de ni-droite ni-gauche (depuis fort longtemps), personne d'autre ne l'a repris à part le FN ces derniers temps (que ça soit parmi les partis politiques ou dans la société civile), ce qui en fait encore de nos jours un tabou, petit par-rapport à d'autres tabous, mais il existe.
Et d'autant que dès lors que l'on accepte l'idée que UMP=PS, alors il faut accepter que d'autres partis sont "possibles" :
or comme ils sont tous traités d'extrêmes (le "centre" étant ringardisé), ou de "petits partis" tout autant ringardisés car considérés comme ne représentant rien,
alors on ne veut pas les reconnaitre comme admissibles/éligibles/légitimes aux commandes de l'État.
Donc on préfère ne pas admettre que UMP=PS, et puis comme ça on ne risque pas de se faire traiter d'électeur FN refoulé ou autres bêtises de ce genre.
Tant que ça sera ainsi, pas grand chose n'avancera.
Le "on", ce sont (de façon non-exhaustive) les médias de façon très large, et toute personne qui se veut "normal".
Stefan de Vries, autant sur le début il est intéressant dans ces interventions, autant à la fin de l'émission il est "out" :
"problème du rapport à l'argent" ?
par cette question il voulait sûrement simplement souligner que les gens de Libération ne font pas du lèche-cul à leur(s) actionnaire(s), alors que c'est la coutume, notamment pour toute personne qui n'a pas ce soit-disant "problème de rapport à l'argent".
L'idée en creux est "oh toi, tu as de l'argent... t'es mon ami alors, vient qu'on discute".
Mais c'est bien qu'il ait pu ainsi mal s'exprimer à plusieurs reprise (sur l'argent et d'autres sujets), puisque ces pseudo-arguments se retrouvent un peu partout sans qu'il y ait des gens avertis pour répondre à ces foutaises en montrant qu'elles le sont de façon flagrante.
Sur "l'État fait de l'évasion fiscale", je pensais qu'il allait expliquer en 2-3 détails que c'est de "l'optimisation fiscale" (c'est-à-dire ~~proche de l'évasion), mais même pas, il s'enfonce...
Il est vrai par-contre que l'État "optimise" sa dette colossale (immédiatement il me manque des références, mais voir soit ASI soit des docs de France Télévision, je ne sais plus).
Daniel s'enflamme un peu (comme d'habitude ces derniers temps) quand il dit "il y a un projet secret à Libération !" :
pourquoi insinuer comme ça qu'il y aurait du "secret" ? c'est du même ressort que les journalistes qui commentent à longueur de temps des catastrophes en disant à chaque "c'est extrooordinaire !, c'est la 1ère fois que ça se produit !".
Bonne émission quand même ; à noter que de mémoire, toutes les interventions de Jacques Rosselin sont pertinentes.
Et ça relance pour moi le sujet de revenu universel: chaque fois qu'une innovation technique prive de leur boulot des centaines de personnes, ou même seulement une personne, il faut maintenir à cette personne un vrai revenu d'existence, qui lui permette aussi (parce que le boulot c'est pas seulement un salaire) de réinvestir ailleurs son énergie et ses compétences.
Prêt de 2M€, j'ai l'impression de voir rejouer Heuliez!
50 cartes de presse à des salariés autres que journalistes, bien.
Comme toujours, je pense que les talents iront voir ailleurs, et heureusement!
Un peu étrange que, sauf erreur de ma part, D. Schneidermann n'ai jamais mentionné qu'il était une plume de Libé. D'abord parce que cela se fait, pour la bonne information des téléspectateurs. En l'occurence, rien dans l'émission n'a pu être vraiment de l'ordre de la complaisance, donc on pourrait penser que ma remarque tombe à plat.
Mais l'étrangeté va au delà : en fait, cher D.S., vous parlez de Libé comme un observateur exterieur, on sent que vous n'avez presque aucun lien concret avec cette rédaction, à par la chronique que vous leur envoyez. C'est une sorte de position un peu aristocratique et surplombante (les chroniqueurs stars ne se mélangeant pas aux grouillots de la rédaction) qui m'étonne un peu. Puisque vous êtes une signature de Libé, puisqu'il y a certainement des lecteurs occasionnels qui achètent leur numéro de temps en temps en partie pour vos chroniques, ne serait-il pas un peu décent qu'en la circonstance, vous soyiez un peu moins clinique, et un peu plus engagé dans votre rapport à ce journal. Ou alors que vous soyiez transparent et que vous nous disiez qu'il n'est pas grand chose de concret pour vous (par rapport à un lecteur lambda) en dehors d'une source de rémunération hebdomadaire, ce qui serait en soit intéressant.
Je sais bien que vous avez proposé des choses (que lecteurs et journalistes reprennent le contrôle) : dont acte. Mais est-ce juste le résultat d'un benchmarking froid du "Libé Allemand", où est-ce vraiment quelque chose auquel vous croyiez ? J'ai trouvé que J. Rosselin avait un rapport beaucoup plus clair à ce journal, et manifestait une vraie envie de le voir exister, sans être d'ailleurs complaisant. Mais vous, derrière votre position d'arbitre neutre pour le coup bien commode, on avait l'impression que cela ne vous faisait, au fond, ni chaud ni froid que l'aventure Libé continue ou s'arrête.
Bien cordialement
Thomas
j'ajoute que la représentante des journalistes sur le plateau est détestable à écouter !
ou alors qu'ils renoncent à la ligne et fasse ce qui les touchent
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A quand un QI de 20 minimum pour participer à une émission intelligente?
La gauche et la droite existent pas, mais il vit où, celui là?!
Franchement il ne FAIT PAS AVANCER le débat!
Fidèle abonné d'@Si et de droite, j'ai regardé avec intérêt cette émission. Ce qui me gène dans Libération (comme dans Le Figaro...), c'est ce côté militant et partial sans avoir une quantité et qualité suffisantes. "The Economist" est un journal clairement "libéral" tant sur le plan des moeurs que sur le volet économique. Néanmoins, si l'on peut être en désaccord avec l'idéologie propagée, les informations sont présentes.
Le problème majeur n'est-il pas avant tout de ne pas avoir le sentiment "d'en avoir pour son argent ?"
Pour le reste, je n'ai qu'une remarque à formuler quant à l'heure de bouclage du "journal", La Croix doit être imprimé assez tôt. Pour autant, les ventes ont augmenté de manière conséquente l'an dernier. L'info à "chaud" est-elle encore une nécessité aujourd'hui ? Je n'en suis pas certain.
Réponse qui ne suscite guère d'effarement: 80
Avec ces chiffres en tête, vous calculerez le salaire brut annuel et le salaire net mensuel d'un journaliste (en considérant que, grosso modo, 50% du salaire brut pass en charges diverses). Vous le comparerez ensuite avec la répartition des salaires par déciles (visible ici notamment: http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=NATnon04249).
Dans le même ordre d'idée, chère rédaction, chiche de faire une émission "niches fiscales" (sujet passé de mode) en incluant les 20% d'abattement des journalistes?
Sinon, bien cette émission...
Désolé Daniel mais il faut savoir laisser sa place quand on trouve meilleur que soi.
(ce qui n'enlève rien à vos qualités personnelles)
http://www.imagerun.info/img166/8hr1ww6jxa7dytfn.jpg
À l'intention de la webmaster si elle passe à l'occasion dans le forum (ses deux prédécesseurs n'ont jamais trouvé ou donné la réponse, petit défi au passage:)
1) twitter je suis désolé, un média qui limite l'expression à 140 caractères instaure le crétinisme en règle. On ne peut évidement rien dire de sérieux en 140 caractères.
2) La papier ou d'autres supports, je suis là aussi désolé, beaucoup de gens n'ont pas d'aacès aux réseaux, et ce sont justement les personnes qui ne sont ni journalistes ni bobos. Doit-on les jeter par dessus bord ? D'autres, et j'en suis, aiment avoir un journal papier dans le RER ou autre moyen de transport. Doit-on les jeter par dessus bord. Moralité, il faut garder le journal papier !!!
3) On est au 21ème siècle. Sans doute et on a rarement vu l'humanité faire autant de bêtises en si peu de temps. Doit-on se féléiciter béatement de cette course au suicide collectif ?
je voulais faire acte de candidature en tant qu'intervenant étranger pour toutes les émissions à venir. Je suis certes Français, mais je maitrise tout aussi bien que Stefan de Vries tous les clichés en vigueur sur les Français: râleurs, un peu fainéants, mépris de l'argent, peur de l'ultralibéralisme assimilé au XXIème siècle, ... mais en même temps terriblement attachants.
Je peux aussi offrir une prestation diversifiée en expliquant comme les Allemands sont psychorigides, les Italiens bavards et les Polonais alcooliques, notamment.
L'émission était bien intéressante à part ça...
Et aussi ma satisfaction : vous confirmez la totalité de mes pressentiments !
Cette émission parisiano-parisienne et journalistique est une formidable preuve que le monde dans lequel nous vivons est invivable ! Totalement phagocyté par une oligarchie aussi aveugle qu’irresponsable.
Mais surtout aveugle. Le sort de Libé est certes intéressant, c’est un journal que j’ai beaucoup aimé… Autrefois, quand il était digne de son nom, plus maintenant puisqu’il mange dans la main du pouvoir (et des annonceurs)
Mais il y a des problèmes bien plus graves aujourd’hui… Et surtout comment ne pas relever que la presse participe au délire général ? D’une part en traitant l’information n’importe comment dans trop de cas (les dépêches AFP c’est bien pratique pour faire la sieste) d’autre part en se faisant lourdement subventionner sur « l’argent public » qui n’existe d’ailleurs pas puisque nous aggravons la dette chaque jour !
La liberté de l’information est un bien précieux ? C’est vrai ! Mais pour avoir des informations intéressantes les citoyens sont prêts à payer. Et s’ils ne paient pas pourquoi maintenir sous assistance respiratoire des mammouths subclaquants ? De mémoire le prétendu « argent public » fournit (sur la dette) 18 millions d’€ par an au Monde, autant au Figaro, 10 à Libé…
Mais le problème est beaucoup plus grave : quelle est cette société dans laquelle l’État pique tout ce qui est possible, s’endette lourdement et tellement bien que nous ne pourrons jamais rembourser (de telle sorte qu’il faudrait avoir une armée, ces choses-là se finissent en guerre habituellement)… Et redistribue à qui lui convient, histoire de se faire des obligés et de maintenir le peuple dans la dépendance :
La presse, bien entendu, les agriculteurs réduits à la mendicité, les pauvres en général maintenus en survie misérable pour masquer le fait que la société ne fonctionne plus, l’éducation nationale qui a beaucoup perdu en abandonnant son ancienne appellation : « Instruction Publique » ça avait une autre gueule et un autre sens…
Finalement à force d’usines à gaz on tente de faire oublier que rien ne fonctionne, qu'il n'y a plus de valeurs et que la misère rampe : allocations de rentrée, de chômage, de machin, de truc, de chose, de bidule… Poussez pas il y en aura (à crédit) pour tout le monde, et surtout pour pousser la poussière sous le tapis : pas de problème, rien à voir, circulez et n’oubliez pas de voter pour nous la prochaine fois !
L’État est devenu un monstre incontrôlable : puisqu’il a tous les pouvoirs pourquoi se priverait-il d’en abuser ?
Il ne s’en prive pas ! En général les gens, et surtout les élus, tirent sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse… Ce qui va venir, n’en doutez pas dans les rédactions des journaux parisiano-parisiens !
Pour finir un mot sur la pub (et un coup de chapeau à @si qui a choisi de s’en passer, tout comme de subvention étatique, se bornant à revendiquer la niche fiscale de la presse, ce qui est bien le moins…)
Cette saloperie de pub est le cancer qui tue notre civilisation ! Pour de multiples raisons… Totalement parasitaire cette activité ne vise qu’à imposer des saloperies aux acheteurs potentiels et coûte à tout le monde une véritable fortune : La totalité de ce que nous achetons est lourdement grevé par cette débauche de pages, de spots, d’affiches hors de prix et naturellement à la charge de l’acheteur pour finir. Quand on y ajoute les taxes (la TVA est à 20% en France et à 10% au Vietnam) les charges écrasantes sur les salaires et la voracité des marchands… Tout est hors de prix !
En somme, pour recentrer le débat, Libé qui n’et pas gêné de récupérer 10.000.000 € de subvention annuelles voudrait bien 2.000.000 € (les zéros sont intentionnels) de plus, histoire d’avoir une trésorerie confortable davantage… Mais c’est bien sûr, il ne reste pas 1.000.000 € pour moi dans les caisses vides de Bercy, ça m'arrangerait ces jours-ci (Merci d'avance) ! Mais on continue de faire la pub pour Audi, Mercedes et BMW, sans oublier Rolex cher à Sakozy, histoire d’aider l’industrie française, je suppose ! Enfin pour les montres c'est un peu tard, il est vrai !
À vous de faire, les observations pertinentes recevront une réponse (mais pas les autres)
PG
[quote=Alice Géraud]Il nous fallait quelqu'un à la direction pour incarner et diriger... pour tenir la barre
Bon, bon bah... je crois qu'on a tout dit.
Je n'ai pas (encore) écouté plus loin mais moi qui me demandait si les salariés de Libération présents sur le plateau allaient commencer à remettre en cause la structure capitalistique qui tient le journal... j'avoue que je commence à avoir un doute : on ne passera même pas la porte du directoire. D'ailleurs, c'est peut-être pour respecter l'intimité de ce Grand Capitaine qu'on a eu la délicate prévenance de boucher sa serrure avec du chewing gum ;)
Car comme chacun sait, le problème ce ne sont pas les institutions, mais les personnes : ah ! le bel actionnaire qu'il nous faudrait, ah ! le bon directeur qui nous sauvera...
Le médium utilisé n'a rien à voir avec cela.
Qui décide de la une web de ce jour ?
Libé:
Tempête Ulla: le calme revient dans l’ouest, des trains bloqués
http://www.liberation.fr/
Le figaro:
Municipales : deux visites de Ayrault pointées par l'UMP
http://www.lefigaro.fr/
Le monde :
Les archives papier de l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, ont disparu
http://www.lemonde.fr/
L'Huma:
L'éditorial : "La braderie américaine de M. Hollande"
http://www.humanite.fr/
Mais que les journalistes de libé ne s’inquiètent pas trop, les rares moments ou ils font de la politique c'est pour faire du Mélenchon baching et promouvoir nouvelle donne, ils devraient donc tenir jusqu'au européennes.
Les journaleux se sont tirés une balle dans le pied (je crois que le summum a été la propagande en faveur du TCE).
Ces parasites ne vivent que des subsides de l'Etat.
Marre de nourrir des coucous dans mon nid !
Que l'on commence par ne plus subventionner ce que seuls les lecteurs devraient financer.
Pour lui il n'y a plus de droite ni de gauche, il est progrèssiste. Ben voyons. Pour progrésser il faut du carburant. Je ne doute pas que Stefan, social libéral qui aime gagner de l'argent (ce carburant qui conditionne tout) peut à bon compte depuis sa vilégiature aux sports d'hiver, considérrer que la gauche et la droite c'est dépasser.
Libé et le PS sont-ils de gauche ? En tout cas ils ont les lecteurs/électeurs qui sont bien à l'image de Stefan, ils gagnent bien leur vie, sont un peu écolo et mangent bio par ce qu'ils en ont les moyens ; ils sont cette fameue gauche compassionnelle, ils aiment ces pauvres qui vivent tellement loin du 6e arrondissement et de Courchevel et sont persuadés qu'ils oeuvrent pour leur bien puisqu'ils sont contre le racisme et pour le mariage pour tous et aimeraient bien que Monsanto revoit son modèle économique.
Stefan de Vries et ces potes, un jour, vivront un mauvais quard d'heure. Ce jour où les néo-libéraux n'auront plus besoins des leurs idiots utiles pour imposer leur mondes épouvantable ou quand le peuple recouvrira dans le sang sa souveraineté en faisant payer cher aux socio-libéraux leur aveuglement. Le monde de Stefan n'a pas d'avenir, sa prétendue modernité est condamnée par la réalité des faits économiques. La lutte des classes que nie Stefan continue mais il ne la voit pas. Il en sera victime au profit de l'un ou l'autre camp, mais ne comprendra pas pourquoi, lui qui est si gentil et moderne, on lui a fait la peau.
En lisant ce matin, l'excellent dernier numéro de Valeurs Actuelles, numéro qui proposait de véritables enquêtes de fond et des éditos brillants comme ceux d'Eric Brunet ou Gilles William Goldnadel, je dois avouer que le sort de ce journal plus que gauchisant qu'est Libération ne me préoccupait plus guère.
Nous avons en France des journaux de qualité, indépendants comme le Figaro, les Echos, Valeurs actuelles, l'Opinion des radios vraiment libres comme RMC infos ou Rire et chansons pour nous procurer un contenu et du divertissement de qualité alors cessons de nous lamenter sur cette presse faite par des individus qui ne cessent de promouvoir l'assistanat, le gaspillage des finances publiques et le financement de programmes prétendument culturels avec nos deniers, programmes qui contrairement à des émissions de qualité comme the Voice , ne concernent qu'une élite qui méprise le peuple avec une arrogance insupportable pour ceux qui se lèvent tôt et s'échinent à redresser la situation de notre pays.
Il y a fort à parier que Libération va bénéficier du soutien financier de ce gouvernement de gauchistes chevelus et irresponsables dans les prochaines semaines, ce qui accroitra une fois encore la dette publique.
Pendant ce temps, un grand capitaine d'industrie comme Serge Dassault est mis de manière indigne en cause par des juges rouges, où va la France ?
Au fait, y pas un problème de perte d'abonnés sur ASI??
Qui lit encore libé ? Je veux dire, à part les professionnels de la profession ? à un moment, que je n'ai pas retrouvé, lorsqu'Anne-Sophie évoque des critiques formulées sur les forums, Olivier Bertrand balaye le truc en disant, en gros, "de toute façon ceux-là ne nous lisent plus". Ok, j'en fais partie, je ferme ma gueule alors... quoi que... si c'est avec mes impôts qu'on les subventionne, j'ai peut-être un avis à donner, là dessus ? Et puis... s'ils voulaient en retrouver un peu plus, de lecteurs, peut-être que ça pourrait leur être utile, l'avis de ceux qui "ne les lisent plus" ?
"On est en train de construire un projet", alors que la crise est là, depuis des années ; la confusion totale sur la ligne éditoriale, les marqueurs idéologiques du journal ; la "famille", on sent bien que la rédaction fonctionne en vase clos, imperméable à la critique, au rejet que ce journal a généré lui même, à gauche - voir par exemple la réaction des deux journalistes face à la critique très bien posée et argumentée d'Anne-Sophie sur le traitement du voyage de Hollande aux US. Etc.
Alors certes, il y a la chute des ventes, dûe en grande partie au Web. Mais on voit bien que le problème va au delà de ça.
[post mal placé, mais je suis bien d'accord avec Cécile ci-dessus]
Je n'avais pas vraiment d'avis sur la crise au journal de vive la crise;
Grâce à ce passage de l'émission c'est fait.
Comment Caroline Fourest peut-elle dire ce genre de chose en ayant sous entendu que Taddei favorisait le nazisme dans ces émissions?
Je me suis senti très en colère et ...impuissant devant ces gens qui ont la parole dans les médias et qui se permettent tout et n'importe quoi.
On voit aussi le copinage journalistique à l'oeuvre et les alliances contre telle ou telle personne. DS est vraiment dans le viseur de la nomemklatoura médiatique. je me sens obligé de reprendre le vocabulaire complotiste...
http://28minutes.arte.tv/revoir/
Je ne l'ai jamais utilisé pour allumer mon poële à bois. On peut donc dire que j'étais plus qu'un lecteur fidèle.
J'ai arrêté de l'acheter il y a 4-5 ans et je vois les tranches de ces milliers de numéros jaunir. Je continue pourtant à utiliser La Dépêche du midi de mes beaux parents pour allumer mon poële. On peut donc dire que je suis un lecteur fidèle à ses engagements passés.
Et bien voilà, j'en ai rien à foutre que Libé meurt. Et ce n'est pas cette émission qui va me réconcilier avec lui.
Anne Sophie a fort bien résumé son problème:
- d'abord en faisant remarquer qu'à force de vouloir s'adresser à tout le monde, on s'adresse à personne,
- ensuite avec sa remarque sur l'absence de traitement du traité Nord Atlantique malgré les mots fort inquiétants de Hollande. Mais peut-être que les lecteurs du jour ont-ils échappé au pire: un papier de Quatremer sur le sujet...
LOL. Non. Quatremer est un serveur minitel, à la rigueur, avec 56000 [s]followers[/s] clients mais rien d'autre que cela.
J'ai trouvé cette émission bien faite et passionnante
C'est celle de l'emploi du temps. Pourquoi ne pas demander si la rupture entre la position de Quatremer par ex. gros contributeur du web, et l'un des journalistes papier de libé ne se résumait pas, finalement, au temps que l'on était prêt à consacrer/sacrifier à son travail.
Parce que, tout ce temps que passe Quatremer, par ex. ou n'importe quel autre journaliste à fond sur les réseaux sociaux, il le fait durant son temps de travail? Non, normalement, il n'est pas payé pour ça mais uniquement pour ses articles et son travail de journaliste. Il le fait donc en plus de ses heures rémunérées (après, avant, pendant, qu'importe, l'important étant qu'il fait ce travail en plus).
Et ça, eh bien, je peux tout à fait imaginer que tous les journalistes ne sont pas prêts à le faire. Ils estiment probablement travailler assez sur le papier sans avoir besoin de se motiver à faire des heures sup' non payées sur twitter, facebook ou un blog. Peut-être aussi qu'ils pensent être important parfois de décrocher du job et qu'y penser 20h/24, c'est pas forcément bon pour le bien être...
Maintenant, oui, peut-être est-on vraiment rentré dans l'ère du "travailler plus pour gagner kif-kif" et qu'il va falloir qu'on s'y fasse tous...
je ne lis pas Libé mais j'ai l'impression que c'est un journal qui
a une clientèle et qu'il ne faut pas la lâcher;
être journaliste c'est un métier et Quatremer ou X qui twitte ou fait 1
blog ce n'est pas du journalisme c'est son opinion et sans Libé,
il meurt de faim !
je suis +tôt pour une presse d'articles de fond comme ASJ; j'ai
horreur du bruit
Eh bien, je ne l'ai lu qu'une ou deux fois leurs tweets depuis trois ans ,(à Quatremer* et DS) ! les alertes mail vont directement à la poubelle !
Alors "réseau social" ?
Perso, je n'ai que 8 followers. Comme "Libé" je ne suis pas un réseau social.
Je ne lis pas "libération" et donc n'ai pas une idée claire sur les raisons de son naufrage. Donc j'écoute la suite.
* tiens, son dernier :
je ne suis pas du côté de ceux qui se moquent que la désertion des lecteurs condamnent les journaux à mort
reprenons le programme du C.N.R. et appliquons le aujourd'hui !!
C'est pas compliqué, à chaque fois qu'on nous sert le "droite gauche ça n'existe pas, c'est dépassé", c'est un mec de droite libérale qui le dit. Pour recentrer l'idéologie sur moderne/ringard. On a vu où ça mène, on est en plein dedans !
Je suis d'accord pour dire qu'il y a trop de monde à Libé : Commencez par virer tous ces connards qui sont dans cette veine, vous retrouverez des lecteurs !!!
C'est normal vu que comme vous le dit le journaliste sportif libéral : « vous êtes faignant, vous avez peur du changement, vous n’êtes pas assez impliqués ».
ça ne vous rappelle rien ? Lorsque cela se passe dans une usine quelconque, vous appelez ça flexibilité ou accord gagnant gagnant...
Allez, si après ça libé ne devient pas un journal de gauche
PS : Quatremers est un politicien et pas un journaliste
Cessez, s'il-vous-plaît, d'utiliser l'expression "pour nos jeunes abonnés". Vous jeunes abonnés connaissent l'histoire.
S.G.
Un jeune abonné.