Macron, l'imprévisible, et les gares
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Voter pour "Le rapport à l'imprévisible " .!!!
C'est une conception gestionnaire de la politique. Une vision à court terme.
Moi je vote pour une vision du monde.
Le rapport à l'imprévisible s'inscrit dans ce rapport au monde.
Dans le monde d'Emmanu(...)
Le bilan de Macron, c'est de ne pas avoir gouverné, mais donné le pouvoir aux industries. Aucune régulation des entreprises pour les obliger à moins polluer, mais des consignes inoffensives. Aucune réglementation sur le port du masque en entreprise m(...)
Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais il me semblait que "gouverner (ou présider au choix), c'est anticiper". Il semblerait que M. Macron malgré tous ces cabinets de conseils, ses audits, ses rapports et autres synthèse n'en ai cure.
Je ne lui pardonne (...)
Derniers commentaires
Et pendant ce temps, Le Canard Enchaîné du 06/04/22 nous apprend que le groupe australien Ramsay prévoit d’ouvrir une centaine de centres de santé (privés donc) en france via le débauchage de centaines de médecins.
Bonjour et merci pour la chronique
"comment Macron a-t-il géré l'imprévisible Covid ? (...) Essentiellement avec le "quoi qu'il en coûte", sidérant et salutaire acte de rupture radicale avec son logiciel néolibéral."
Non.
Non non non.
IL n'y a eu aucune rupture. Donner de l'argent de l'état pour continuer à faire tourner les entreprises par l'entremise du chômage partiel, ce n'est pas une rupture avec le néolibéralisme. C'est éventuellement contre l'idéologie ultralibérale, qui veut la fin de l'Etat, mais l'idéologie néolibérale s'accommode très bien de ce "quoiqu'il en coûte" puisqu'en dernier ressort c'est l'Etat qui continue à exister pour servir de manne pour soutenir le privé. Une rupture aurait été des nationalisations, la création d'un service public de masques, la mise en route d'une industrie publique de vaccins (impensable en délai court malheureusement car nous nous sommes dépouillés industriellement depuis 30 ans), l'organisations de solidarités non marchandes à grande échelle.
Ne pas comprendre la nuance est un problème car justement, le néolibéralisme permet d'avancer masquer, de dire qu'on veut n'est pas "contre l'état", mais en jouant sur les mots. C'est exactement ce que fait E. Macron et d'autres avant lui. Si vous lui faites crédit "d'acte de rupture", vous lui faites un cadeau énorme.
Daniel, cette métamorphose en Boomer est triste.
les premiers qui prennent à la lettre l'injonction de Sarko
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/l-exode-silencieux-des-francais-musulmans
le second qui prouve que certaines administrations fonctionnent très bien chez nous
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/oqtf
Les 2 feront bien plaisir à Simon en tout cas
Je voterai pour l'homme, ce que je perçois de son caractère, de son charisme, de son cocktail fermeté / adaptation, de son logiciel profond, de l'ADN de son mouvement politique, à travers les figures qui le composent
Non, on vote d'abord et avant tout pour des idées, des convictions, un projet politique... Sinon, si c'est seulement le "cocktail" de sa personnalité et de son entourage qui vous décide, alors Casimir ou un chèvre feront l'affaire pour peu qu'ils soient bien entourés et qu'ils aient de la tchatche.
Mme Le Pen s'échine à se montrer telle que les gens veulent voir une dirigeante, et à faire oublier le racisme et la violence de l'idéologie qu'elle porte, justement pour se faire élire sur cette même base de critères: charisme, fermeté, adaptabilité et affichage de personnalités acceptables. Alors certes sont logiciel "profond" est radicalement différent de celui de Mélenchon, mais ce critère ne doit pas arriver en fin de liste, ce devrait être après le projet politique le second critère le plus important. Rappelons nous que Fillon s'était entouré d'anciens du GUD et que chez Marine c'est aussi l'amicale du 3 me Reich. Quant à l'entourage de Jupiter en son Olympe, il parle de lui même.
Je ne tenterai pas de vous dissuader de voter Mélenchon, parce que je pense que c'est la meilleure chose à faire. Oui il est expérimenté, politiquement armé pour faire face aux "imprévisibles", il est aussi le mieux "placé" (que c'est détestable de devoir raisonner comme dans une course de petits chevaux). Et avant tout le projet politique de la FI apporte des réponses concrètes, des perspectives et des solutions souhaitables.
Mais surtout je préfère de loin un candidat de gauche (j'ai dit de gauche, j'en exclu donc Mme Hidalgo) qui ne tiendra qu'une partie de ses promesses plutôt qu'un candidat de droite qui appliquera une partie de son programme.
Rappelons nous aussi que Manu a été élu sur sa personne, son "aura", son parcours et sa nouveauté. On a vu les promesses qu'il a tenues et celle qu'il a vite oubliées (un indice: en fait il n'est pas de gauche et de droite en même temps...). Cela devrait suffire à vacciner définitivement contre le vote à l'affect.
Même si ils ne sont qu'une vitrine et qu'une majorité des mesures annoncées dans les programmes ne verront pas le jour, l'exercice citoyen de la démocratie me semble passer par la lecture attentive des programmes, l'écoute active et la "lecture entre les lignes" des discours, et la vigilance quant à l'entourage et au "logiciel" du candidat. Et après tout ça, éventuellement on cause caractère.
Un néolibéral par définition ne sait rien prévoir , il sait juste profiter du moment , prévoir c'est investir pour un rendement incertain, et que leurs logiciel c'est l'économie de moyen ,sauf pour le yacht . Et c'est parce qu'ils n'ont pas tenu tête a Hitler qu'il y a eu 39 , et c'est parce que nous tiendront tête aux milliardaires que le programme de l'union populaire sera mis en place .
J'ai mis quelques bouteilles de champagne au frigo. Et voir sortir Micron, tenant maman par la main , sur le tapis rouge en partant de l'Elysée c'est un spectacle qui sera de loin le meilleur de ma vie.......
Tiens ce matin à France Inter la parole est donnée (chrono en main) à dame Hidalgo
Et voilà qu'on extrait de sa bouche les propos qu'elle a dit hier
on extrait juste les minutes qui suffisent, juste les mots qui suffisent son temps de blabla est minutieusement compté
Elle dit vitre très vite que Macron c'est pas sa tasse de lait mais elle dit aussi que Mélenchon non plus, qu'est ce qu'il a fait pour l'union pendant tout ce temps, et puis vous savez elle Hidalgo elle ne lui fait pas confiance à l'international, et là Madame Hidalgo de vous expliquer en détail la génèse des évènements récnets
Bref on a compris, dame Hidalgo de la Mancha, vous préférez la compagnie des moulins à vents que de vous relever les manches pour bâtir un monde plus juste et plus démocratique.
Le sablier de votre temps de parole a laissé tombé son dernier grain, vous avez bien oeuvré pour retirer des votes à Mélenchon et en donner à Macron : la soupe sera bonne
Quand D Schneidermann affirme que ce n'est pas le programme qui l'incitera à voter, il entérine en fait la présidentialisation du régime et l'affaiblissement de la démocratie. Tout dans le capitalisme mène aux crises économiques et aux guerres. Cela n'a rien d'imprévisible, les seules questions étant où et quand. La gestion "quoi qu'il en coùte" a d'abord été à l'avantage des entreprises, pas des salariés. J'écrivais préalablement qu' en période de crises, les médias indépendants (Médiapart, ASI) s'alignent toujours sur les autorités "légitimes".
Il y a aussi les terrasses chauffées qui continuent de l'être, malgré le décret que semblent ignorer les cafetiers... Faites un tour dans le quartier Montorgueil, vous le constaterez, et je suppose que c'est pareil dans la plupart des cafés de Paris !
Fausse route. Vous ne faites que vous ranger à l'idée de l'homme providentiel même si vous évoquez son équipe.
Il est certain que le programme proposé par JLM ET défendu par l'Union Populaire est réellement "disruptif" et fera l'objet de nombreuses attaquent de ceux à qui il disconvient. Mais comme souligné par de nombreux acteurs de ce programme, le combat ne s'arrête pas au soir du 2ième tour : il commence.
Les changements fondamentaux proposés par ce programme, nouvelle constitution, RIC, referendum révocatoire, sont les éléments essentiels qui peuvent permettre d'autres avancées et mettre fin à l'idée qu'un chef est nécessaire pour avancer. Certes les obstacles prévisibles sont nombreux et que dire de ceux qui ne le sont pas?
Mais croire qu'un homme quel qu'il soit et quelle que soit la force de son caractère, peut permettre d'y face est illusoire.
Aussi dimanche je ne voterai pas que pour un homme, je voterai aussi pour qu'on me rende du pouvoir.
En retard. J’ai lu, et Badiou fur nommé. Tilt !!
« De quoi macron est-il le nom ? »
C’est un produit de gondole, une proposition de caste dans un emballage de jeunesse, de PROJET ( à gueuler en se cassant la voix) avec des couleurs disruptives en olympe latin incarné.
C’est une marionnette à ficelle qui se la joue à la sauveur, qui se pare de morgue, de mépris, de distance, de condescendance, personnage falot maquillé de frais.
C’est un parfait cuisinier offrant force gamelles à tous les chiens de garde voulant se goinfrer sur la tête des gens, ces gilets jaunes perdant yeux ou mains pour avoir dit : « Non ! »
C’est la revanche parfaite des aristos de 1789 ayant fait le dos rond et qui réapparaissent avec tous les start-upper pour se venger des gueux.
C’est...rien.
Alors, on a, pour la dernière fois un choix, avant que le climat nous fasse tous taire.
J’ai envie de crever sans cette odeur de fric et de puanteur que ce petit personnage a continué à développer.
Un petit moment d’Avenir En commun
Habillé pour l'hiver , le p'tit Emmanuel Mackinsey....
Macron est le fondé de pouvoir des 40 et quelques milliardaires grands amateurs de paradis fiscaux. Ils estiment, comme les ci-devants, qu'ils n'ont pas à payer l'impôt mais à en percevoir leur écot.
Il est à l'image de cette classe : cupide, narcissique, brutal sous un vernis d'urbanité...
Recruté pour ses talents de saltimbanque et son absence totale d'état d'âme, il servira de fusible le moment venu et sera généreusement récompensé. On lui paiera des confs à 2 ou 300 000 boules, aussi inutiles que celles de Sarko, Clinton ou Obama.
La suite - tôt ou tard - sera rock n' roll.
C’est la revanche parfaite des aristos de 1789
Je dirais plutôt celle des héritiers des bourgeois versaillais sur 1936, mais ce serait pinailler.
En fait, c'était surtout un prétexte pour applaudir des deux mains votre commentaire, qui résume tout le fond, avec la forme ! ;-)
"de son logiciel profond, de l'ADN de son mouvement politique"
Je suis d'accord avec vous Daniel, mais n’ayons pas peur des gros mots, disons les terme, c'est de leurs colonne vertébrale idéologique. La période néolibérale n'aime pas ce terme, alors que dans le fond il est présent dans toutes les positions politiques, caché par le fait qu'on ne le formule pas, mais comme avant, on fait bien de la politique avec des idéologies, quelques soit le camp. :)
Ben moi, même si j'estime beaucoup l'homme, je ne voterai pas pour Mélenchon, mais bien pour son programme. Serait-il porté par un(e) autre j'en ferai tout autant.
Les agriculteurs, "entrepreneurs du vivant" pour Macron... No comment.
"ce quoi qu'il en coûte lui-même visait à éviter l'effondrement de l'hôpital" dit DS. Il visait avant tout à éviter l'effondrement du gouvernement lui-même. J'ai en effet peu de doutes sur la révolte qui aurait eu lieu sans la nationalisation de la main d'oeuvre.
Sur le vote en lui-même,
Macron, "Depuis le début, nous n'avons qu'un parti, c'est notre pays, notre volonté d'agir, de porter nos valeurs, mais ce sera aussi dans la méthode, entendre davantage la minorité, permettre que la minorité comprenne davantage a majorité".
Lordon, "Au point où nous en sommes de cette campagne, les choses sont suffisamment décantées. Il reste maintenant : la fasciste, le fascisateur, et un candidat de gauche. Normalement, c’est assez simple."
Voilà.
Je m'interroge sur l'unanimité médiatique à propos des massacres de Bucha. Pour Timisoara, Libé titrait "Boucherie, 4630 cadavres", ce que confirmait la 5 : "4630 cadavres ; tristement officiel", et l'Evenement du Jeudi ": Dracula était communiste". On connait la suite...
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Voter pour "Le rapport à l'imprévisible " .!!!
C'est une conception gestionnaire de la politique. Une vision à court terme.
Moi je vote pour une vision du monde.
Le rapport à l'imprévisible s'inscrit dans ce rapport au monde.
Dans le monde d'Emmanuel Klnsey dont la seule boussole est l'intérêt des 1er de cordée tout est imprévisibles puisque qu'on n'organise rien on n'anticipe rien on laisse le marché faire et on colmate les brèches avec des cabinets de conseil au frais des derniers de cordée.
Je vote pour un President qui évitera autant que faire se peut l'imprévisible.
Le prochain "IMPREVISIBLE" sera le chaos lié à la crise écologique. Je vote pour quelqu'un qui ne se met pas la tête dans le sable et ne demandera pas l'aide de Mac Kinsey quand la catastrophe annoncée sera là. Je vote pour quelqu'un qui l'anticipe et y réfléchit dans l'intérêt général.
Pour encore éclairer certains sur la macronie allez voir sur YouTube le site blast l'entretien de Denis Robert avec la députée Frédérique Dumas.Édifiant.
Le bilan de Macron, c'est de ne pas avoir gouverné, mais donné le pouvoir aux industries. Aucune régulation des entreprises pour les obliger à moins polluer, mais des consignes inoffensives. Aucune réglementation sur le port du masque en entreprise mais une liberté totale offerte ainsi que beaucoup d'argent. Aucune précaution sur la vente d'armes aux dictateurs, mais des contrats offerts aux fabriquant sur un plateau. Aucune régulation de la presse pour empêcher la main mise des milliardaires, au contraire, une déférence complète. Bref, le mépris pour la démocratie et la révérence pour les puissants. Tout juste si il ne leur baise pas la main.
Quand à cette photo de panneaux publicitaires lumineux, c'est une illustration parfaite. Voilà le problème. Impossible de demander des efforts de sobriété aux citoyens dans ces conditions. C'est une illustration qui montre deux choses: la faiblesse du discourt de prévention face à la puissance de la propagande marketing, l'Etat chuchote de moins consommer dans une oreille quand l'industrie hurle de surconsommer dans l'autre. La deuxième chose c'est le besoin d'équité, on demande des efforts aux ménages alors que les industriels laissent le robinet grand ouvert. C'est une blague. Il faut interdire ce qui pollue, c'est le rôle de ceux qui gouvernent.
On a compté sur le bon sens des consommateurs pour ne plus utiliser de sacs plastiques, tout en laissant les commerçants faire ce qu'ils veulent. Résultat: aucun effet. Ensuite on a interdit aux commerçants de vendre ou donner des sacs plastiques. Résultat: il n'y en a presque plus. Idem pour les pailles, les cotons tige, les couverts jetables.
On a interdit complètement les CFC dans les aérosols et les systèmes de refroidissement lors du Protocole de Montréal en 1985. On n'a pas compté sur les gens pour ne plus acheter les produits.
C'est ça qu'il faut faire, de la régulation. Avec l'énergie, avec les ressources fossiles. Macron a fait l'inverse, il a fait des chèques en blanc aux industriels, en faisant la leçon aux citoyens.
Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais il me semblait que "gouverner (ou présider au choix), c'est anticiper". Il semblerait que M. Macron malgré tous ces cabinets de conseils, ses audits, ses rapports et autres synthèse n'en ai cure.
Je ne lui pardonne rien. Il sait et ce faisant, il nous emmène droit dans le mur! Il est le porte voix (flingue ??!!) d'une catastrophe sociale, écologique, qui sans vouloir présager (ni l'espérer) du pire, risque d'être violente, très violente pour ce qu'il représente.
Qui osera dire alors qu'on ne savait pas ? Et feindre l'étonnement ?
Bien vu, les pubs dans les gares.
Ce qui m'a fait rire jaune, personnellement, c'est de m'être forcé à ne pas rallumer le chauffage (il neigeait à Toulouse!), et en même temps, de voir des vignes chauffées avec des milliers de bougies
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/bourgogne/gelees-de-printemps-les-viticulteurs-de-bourgogne-preparent-deja-les-bougies-2514076.html
Je viens aussi de découvrir par inadvertance que cette méthode peut être complétée par un hélicoptère!
https://youtu.be/u3NhsijKT4Q
En relisant votre chronique, je m'aperçois que la com de Jupiter pénètre même les esprits les plus brillants
Écouter l'interview de F Dumas sur Blast pour un portrait plus réaliste de Macron
cette chronique m'évoque immédiatement la fameuse question "peut-on séparer l'artiste de son œuvre ?".
peut-on séparer le candidat de son programme ?
pour Mélenchon ma réponse est simple : ce programme (qui ne me convient pas point par point) présente une caractéristique essentielle, qui va nous être fort utile devant "l'événement" : il a été discuté, conçu, construit par une multitude de contributeurs, dont la plupart sont des spécialistes dans leur domaine. Et, selon tout probabilité, cette mobilisation de l'intelligence collective est l'œuvre de Mélenchon.
Ces contributeurs, et d'autres sans doute, seront là, devant "l'événement", mais pas que : devant la complexité de la mise en œuvre, les difficultés, les résistances, les oppositions. Pour penser les nécessaires adaptations du "programme".
Aussi, devant "l'événement", on peut espérer que Mélenchon, lui, n'en sera réduit à consulter secrètement quelques guignols médiatiques pour pondre des mesures ridicules et des "éléments de langage" à la con...
En s'obstinant à discuter avec un "président Poutine", comme on l'a longtemps appelé, avec qui il n'y avait rien à discuter
c'est dommage cher DS, car c'est exactement la ligne Mélenchon : palabrer avec Poutine sans rien faire d'autre.
Si la capacité à gérer l'imprévisible, oui, est un critère de choix, est-ce vraiment à son avantage ?
Clairement non, mais qui aurait la faculté de gérer l'imprévisible ? Honnêtement on n'en sait rien ...
Ce qui me gêne le plus c'est cette faculté à tirer un trait sur les Gilets Jaunes. Considérer cette épisode comme un épiphénomène de son quinquennat (alors que le mouvement n'a été stoppé que pas le Covid ) est dans le meilleur des cas une faute grave.
Quid des cahiers de doléances remis dans chaque mairie de France et qui devait donner lieu à une réflexion générale sur les droits et les devoirs des citoyens et des institutions ?
Ce qui est gênant aussi, c'est bien sûr le bilan, et le changement dans la continuité de ce bilan avec les résultats que l'on connait déjà .
Enfin, ce qui me gêne ce sont des phrases comme celle-ci :
Emmanuel Macron à nos lecteurs : "Je n'ai jamais méprisé les Français" Le Progrès
une claire négation de la réalité !
Ma prévision à moi :
Portrait d'un vieux con éviteur :
- J'ai voté Mitterrand pour éviter Giscard
- J'ai voté Mitterrand pour éviter Chirac
- J'ai voté Jospin pour éviter Chirac
- J'ai voté Chirac pour éviter Le pen
- J'ai voté Royal pour éviter Sarkozy
- J'ai voté Hollande pour éviter Sarkozy
- J'ai voté Macron pour éviter La pen
- Je vais voter Mélenchon pour éviter Macron
Le prévisible, pour moi : je crains d'avoir à éviter d'aller voter ( malgré mes convictions et le respect des anciens )
« Ce n'est pas le magnifique programme de l'Union Populaire qui m'incitera à voter Mélenchon. »
C’est dommage, parce qu’une Sixième République permettrait d’éviter la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme
A propos du covid vous dites :
« Essentiellement, en faisant le "quoiqu'il en coûte", sidérant et salutaire acte de rupture radicale avec son logiciel néo-libéral ».
Ne serait-ce pas plutôt grâce au dévouement des personnels hospitaliers que l’on a rétribué à coups d’applaudissements
« Et la guerre ? Comment Macron a-t-il géré l'imprévisible guerre »
Aucune responsabilité de l’occident dans son déclenchement ?
De la part de cet individu, qu'attendre ?
Au sujet de la gestion de la crise sanitaire "santé publique, année zéro" Barbara Stiegler & François Alla . Tracts Gallimard offre une mise en perspective assez étourdissante quant à la vision "démocratique" de cette engeanceQuoi [espace] qu’il en coûte…