Manifestation du C9M : ces médias qui réfutent le terme "ultradroite"
La presse n'est pas unanime pour qualifier la manifestation du "Comité du 9 mai". Pour la majorité des médias, cet événement relève de "l'ultradroite". Un terme que d'autres rédactions refusent, au profit d'"extrême droite" ou de "néofasciste". Pourquoi ? On leur a demandé.
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Parler d'ultra droite, c'est aussi une façon de dediaboliser l'extrême droite. Comme la plupart des médias sont de droite ou d'extrême droite, utiliser le terme d'ultra, leur permet de revendiquer une certaine distance avec ces mouvements dont en vér(...)
En fait c'est basiquement de la fenêtre d'Overton. Si on a une "ultra droite", du coup "l’extrême droite" n'est plus extrême et devient donc un partie comme les autres. le diable est dans les détails
Le problème de cette époque, c'est que tout le monde vit dans le passé : Trump avec son "Make America Great Again", Poutine qui veut reconstituer la Russie des Tsars, Erdogan l'empire Ottoman, les néofascistes en 1934, les colons de Cisjordanie se ré(...)
Derniers commentaires
Et pour ceux qui ne l'auraient pas fait, allez lire l'article de DS sur le sujet, qui mentionne l'acte courageux d'Adja Traoré faisant face aux fascistes.
Et ceux qui font des maraudes sélectives (en écartant les noirs, les roms et en distribuant du cochon pour éliminer les musulmans), comment sont-ils qualifiés par les médias à votre avis ?
Oui, il ne faudrait pas qu'on voit le rapport entre ces groupuscules et le RN, ça pourrait nuire à la dédiabolisation de Le Pen et à une possible victoire en 2027.
On voit les préoccupations de beaucoup de médias aujourd'hui...
Ça aurait été intéressant de comparer avec les appellations collées par les médias aux partis / associations / organisations de gauche ou écologistes, qui se retrouvent très vite avec l'étiquette "ultra" alors qu'ils ne font pas du tout d'action violente ou d'appel à des actions violentes (que ça soit LFI ou pour des manifestations écologiques). A chaque fois ça m'énerve et ça a l'air de ne choquer ni même interroger personne.
Alors qu'ils suffirait tellement de les appeler par leur vraie dénomination pour éviter tout ce verbiage oiseaux:
des nazis.
C'est quand même curieux... tous ces médias de droite qui, sans être d’extrême droite (a priori en tous cas...), ont des pudeurs de pucelle quand il s'agit de qualifier les mouvements et autres organisations d’extrême droite.
Alors qu'ils n'ont pas trop prévention à monter dans les tours à base d'"ultragauche", de "wokisme" et autres "islamogauchistes" dès que quelque chose ne leur plait pas dans les revendications un peu de gauche
En fait c'est basiquement de la fenêtre d'Overton. Si on a une "ultra droite", du coup "l’extrême droite" n'est plus extrême et devient donc un partie comme les autres. le diable est dans les détails
Très intéressant dernier paragraphe !
Comment les appeler, euh... des nazis modérés ?
Néo dans néo-nazi donne trompeusement l'idée que c'est nouveau... Je ne les trouve hélas pas du tout nouveaux. Ils copient servilement le vrai kitch nazi...la fraternité viriloïde, la symbolique grotesque, la marche au pas etc... Il ne leur manque que la parole... ça peut venir.
Comment les appeler ? bien sûr pas ultra, c'est bien pour le ministère de l'intérieur, les journalistes de droite et... la levure. Alors, lançons un concours. Il ne serait pas souhaitable qu'à l'image des nazis, ces groupuscules nazioïdes imposent leur propre appelation
Et pour ASI, c'est quoi les raisons ? :)
Extrême droite : point, barre ! Et pour les synonymes : fascistes, fafs, fachos…etc. N’oublions pas que le parti d’extrême droite bien en vue à été fondé par des nazis de la Waffen SS….
Parler d'ultra droite, c'est aussi une façon de dediaboliser l'extrême droite. Comme la plupart des médias sont de droite ou d'extrême droite, utiliser le terme d'ultra, leur permet de revendiquer une certaine distance avec ces mouvements dont en vérité ils sont proches.
L'extrême droite avance toujours masquée.
Un tour de passe passe pour cacher ce qu'ils sont vraiment : des fachos.
On se comprend tellement bien dans notre pays qu'une nouvelle expression pas nouvelle ne saurait ajouter à la confusion!
Comme l'écrivait quelqu'un récemment, faut-il pleurer, faut-il en rire... en tout cas on voit le temps passé revenir et ça ne donne pas chaud au coeur.