Commentaires
Mélenchon, Lucette, et les poissons rouges
Décidément, dès que Mélenchon s'en prend aux journalistes
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Derniers commentaires
DS attend beaucoup de Mélenchon... Et c'est pourquoi il vote pour les autres....
"Ils" sont venus faire le ménage avant" et après ? Je suis sûre qu"ils" mangent comme des "sagouins". Pour rien au monde je ne recevrais (conditionnel) un président chez moi ... C'était peut-être le deal, "je viens chez vous sinon l'appart vous passe sous le nez .... Je ne la trouve pas sympa cette Lucette ... J'avais vu en partie ce "truc" sur BFM, je m'étais dit : et tous les autres mal-logés ou à la rue ????????????????? C'est la vraie question, il me semble. Ce n'est pas l'avis de Lucette, elle pense qu'elle l'a méritée cette maison, je ne sais pas ce qu'elle a fait pour "ce" faire, en tout cas elle n'est pas comme les immigrés ou les clochards qui ne font rien d'autre qu'à se pochtronner. J'espère seulement qu'à l'avenir elle pourra payer son loyer et faire le ménage elle-même......
Eh ! Ça fait longtemps que vous n’avez pas invité Philippot ! Vous avez des nouvelles ? Comment va-t-il ?
Mélenchon est loin d'être ma tasse de thé politique, mais là, j'avoue que son article "Pauvre Lucette" est excellent. Excessif peut-être, mais plus réaliste que les états d'âme de la presse en général. Donc, la presse peut tout se permettre, Daniel ? La presse est, non seulement le quatrième pouvoir, donc un pouvoir, mais le bon, le vrai, le juste, le sans tâche, l'incontestable ?
Comme je l'ai lu plus haut, l'arnaque de la mise en scène est anecdotique. Tous les protagonistes, sauf les enfants, y trouvent leur compte. Même Madame Lucette. Quant à BFM, n'en parlons pas...
Comme disait Brel, "C'est seulement après..." Bourrer le mou à des mômes de 12 ans, ce n'est pas trop difficile. En orientant, en montrant, en ne montrant pas tout, en ne disant rien, en ne disant pas tout, en cachant... La Com est une arme de destruction massive pour les grands, les adultes. Imaginez sa puissance pour les enfants d'une classe de 5éme.
C'est vrai qu'il ne faut pas toucher à Mélenchon, mais a-t-on le droit de toucher à la presse, même en général ?
Il faut arriver à la fin de votre article, Daniel, pour lire un timide "Vous me direz que tout bien pesé, BFMTV aurait peut-être gagné à attendre cette contre-enquête, avant d'offrir mécaniquement de l'audience au coup de Com' de l'Elysée. Sur ce point, nous nous rejoindrons."
Vive BFM !
Comme je l'ai lu plus haut, l'arnaque de la mise en scène est anecdotique. Tous les protagonistes, sauf les enfants, y trouvent leur compte. Même Madame Lucette. Quant à BFM, n'en parlons pas...
Comme disait Brel, "C'est seulement après..." Bourrer le mou à des mômes de 12 ans, ce n'est pas trop difficile. En orientant, en montrant, en ne montrant pas tout, en ne disant rien, en ne disant pas tout, en cachant... La Com est une arme de destruction massive pour les grands, les adultes. Imaginez sa puissance pour les enfants d'une classe de 5éme.
C'est vrai qu'il ne faut pas toucher à Mélenchon, mais a-t-on le droit de toucher à la presse, même en général ?
Il faut arriver à la fin de votre article, Daniel, pour lire un timide "Vous me direz que tout bien pesé, BFMTV aurait peut-être gagné à attendre cette contre-enquête, avant d'offrir mécaniquement de l'audience au coup de Com' de l'Elysée. Sur ce point, nous nous rejoindrons."
Vive BFM !
Bon, alors moi je vais être la méchante et la sans-coeur du forum, mais résolument, non, je ne soutiens pas " Lucette".
"Lucette", je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a été super flattée d'être choisie par le Maire pour recevoir le Président.
Du coup, j'imagine que si le Président avait été le Roi, elle aurait trouvé ça encore mieux.
Ça me gonfle ce genre d'attitude.
"Lucette", je ne la connais pas, mais je sais qu'elle était infirmière, et donc j'imagine qu'elle a déjà vu des gens qui souffrent. Du coup, sa façon de parler des immigrés et des clochards me gêne encore plus.
"Lucette", je ne la connais pas, mais après être "tombée sous le charme" du Président, elle a ouvert ses portes à BFM TV pour leur révéler les coulisses, et elle a lâché des bombes sans s'en rendre compte ou en feignant très bien de ne pas s'en rendre compte. regardez le nombre de plans différents pendant la séquence de BFM, ça a du durer un bon moment ( debout dans la cuisine, debout dans le salon, assises dans le salon... elle a bien papoté Lucette, et chez elle, pas de force dans la rue).
Et après tout ça, d'un coup, elle a trouvé que c'était trop, Lucette. Je la cmoprends, mais faut peut-être un peu réfléchir à ce qu'on fait AVANT;
Alors elle est partie chez sa fille pour qu'on lui foute la paix, et elle peut être tranquille, dans quelques heures ou jours, mais à coup sûr moins d'une semaine, on n'en parlera plus du tout dans les médias. par contre, dans sa ville, les gens en parleront toujours.
Mais c'est elle qui s'est mise en situation d'être "Lucette-qui-a reçu-le Président".
Je ne lui souhaite aucun mal, à Lucette que je ne connais pas, mais dans sa ville, y'a peut-être une Monique, ou une Geneviève ou une Renée, retraitées aussi, et qui ne sont pas émoustillées à l'idée de copiner avec le Maire. Qui trouveraient ridicule de recevoir le Président pour un café médiatique et refuseraient de se prêter à cette mascarade. Qui regardent autrement les "immigrés et les clochards", qui n'ouvriraient pas leur porte à BFM TV ... qui n'ont peut-être même pas de fille chez qui aller.
Tout mon soutien va plus spontanément à Monique, Geneviève ou Renée.
Le seul truc cool dans l'histoire de Lucette, c'est qu'au moins ils lui ont fait le ménage. J'espère que lePr[s]ince[/s]ésident Charmant a pas tout sali le temps d'un café et qu'elle retrouvera tout propre en revenant chez elle.
"Lucette", je ne la connais pas, mais je sais qu'elle a été super flattée d'être choisie par le Maire pour recevoir le Président.
Du coup, j'imagine que si le Président avait été le Roi, elle aurait trouvé ça encore mieux.
Ça me gonfle ce genre d'attitude.
"Lucette", je ne la connais pas, mais je sais qu'elle était infirmière, et donc j'imagine qu'elle a déjà vu des gens qui souffrent. Du coup, sa façon de parler des immigrés et des clochards me gêne encore plus.
"Lucette", je ne la connais pas, mais après être "tombée sous le charme" du Président, elle a ouvert ses portes à BFM TV pour leur révéler les coulisses, et elle a lâché des bombes sans s'en rendre compte ou en feignant très bien de ne pas s'en rendre compte. regardez le nombre de plans différents pendant la séquence de BFM, ça a du durer un bon moment ( debout dans la cuisine, debout dans le salon, assises dans le salon... elle a bien papoté Lucette, et chez elle, pas de force dans la rue).
Et après tout ça, d'un coup, elle a trouvé que c'était trop, Lucette. Je la cmoprends, mais faut peut-être un peu réfléchir à ce qu'on fait AVANT;
Alors elle est partie chez sa fille pour qu'on lui foute la paix, et elle peut être tranquille, dans quelques heures ou jours, mais à coup sûr moins d'une semaine, on n'en parlera plus du tout dans les médias. par contre, dans sa ville, les gens en parleront toujours.
Mais c'est elle qui s'est mise en situation d'être "Lucette-qui-a reçu-le Président".
Je ne lui souhaite aucun mal, à Lucette que je ne connais pas, mais dans sa ville, y'a peut-être une Monique, ou une Geneviève ou une Renée, retraitées aussi, et qui ne sont pas émoustillées à l'idée de copiner avec le Maire. Qui trouveraient ridicule de recevoir le Président pour un café médiatique et refuseraient de se prêter à cette mascarade. Qui regardent autrement les "immigrés et les clochards", qui n'ouvriraient pas leur porte à BFM TV ... qui n'ont peut-être même pas de fille chez qui aller.
Tout mon soutien va plus spontanément à Monique, Geneviève ou Renée.
Le seul truc cool dans l'histoire de Lucette, c'est qu'au moins ils lui ont fait le ménage. J'espère que lePr[s]ince[/s]ésident Charmant a pas tout sali le temps d'un café et qu'elle retrouvera tout propre en revenant chez elle.
Le propos principal de Mélenchon est clair comme de l'eau de roche : il plaint le fait que cette dame ait été sursollicitée (mot aimable pour ne pas dire harcelée) au point de devoir changer temporairement de domicile. Il y a une réelle violence et celle-ci semble invisible. Tellement invisible que lorsque quelqu'un la dénonce, ça rentre dans une oreille polur resortir par l'autre, ce qui ne laisse la possibilité que de commenter les détails.
Alors ouais, Mélenchon a peut-être tort de minimiser l'impact de la révélation. Mais la révélation est de faible valeur face à la souffrance infligée à cette dame (souffrance suffisante pour la faire changer de domicile ; réfléchissez à ce qu'il faudrait vous infliger pour que changer de domicile vous paraisse la solution la plus raisonnable, c'est ce que Mme Brochet a subi) et c'est une "outrance raisonnable" que de dire qu'il n'y a pas d'intérêt. Il y avait forcément un moyen de faire la même révélation sans harceler cette dame ou qui que ce soit d'autre. D'autant que si certains sont réellement ignorants de ce genre de pratiques médiatiques, les journalistes, eux, savent et auront mille occasions à l'avenir d'en retrouver d'autres.
Pourquoi une idée aussi simple que "Je suis scandalisé que cette femme ait été contrainte de fuir son domicile" est-elle si difficile à faire passer ? Comment fait-on pour être si peu scandalisé qu'il devient pertinent de se demander si Lucette aurait dû être appelée "Mme Brochet", ou si Mélenchon ferait pas une fixette sur les journalistes (comme si ce n'était pas archiconnu : Mélenchon partage une fixette sur les médias comparables à celle que Bourdieu, Chomsky, Acrimed et @si sur ces mêmes medias) ?
De diverses sources (une rare expérience perso, des lectures sur les medias ou le simple visionage des medias) il semble que les journalistes ont parfois tendance à croire que les gens sont disponibles pour leurs questions voire sont demandeurs de leur attention. Je peux comprendre que la mission d'information du public est importante mais il convient de ne pas se laisser enivrer par la noblesse de la mission : celle-ci devrait trouver moyen de s'exercer dans le respect élémentaire des gens (d'autant plus quand il s'agit de gens de peu de pouvoir). Convenons qu'il devrait être possible d'informer sans contraindre les gens à fuir leur domicile.
Alors ouais, Mélenchon a peut-être tort de minimiser l'impact de la révélation. Mais la révélation est de faible valeur face à la souffrance infligée à cette dame (souffrance suffisante pour la faire changer de domicile ; réfléchissez à ce qu'il faudrait vous infliger pour que changer de domicile vous paraisse la solution la plus raisonnable, c'est ce que Mme Brochet a subi) et c'est une "outrance raisonnable" que de dire qu'il n'y a pas d'intérêt. Il y avait forcément un moyen de faire la même révélation sans harceler cette dame ou qui que ce soit d'autre. D'autant que si certains sont réellement ignorants de ce genre de pratiques médiatiques, les journalistes, eux, savent et auront mille occasions à l'avenir d'en retrouver d'autres.
Pourquoi une idée aussi simple que "Je suis scandalisé que cette femme ait été contrainte de fuir son domicile" est-elle si difficile à faire passer ? Comment fait-on pour être si peu scandalisé qu'il devient pertinent de se demander si Lucette aurait dû être appelée "Mme Brochet", ou si Mélenchon ferait pas une fixette sur les journalistes (comme si ce n'était pas archiconnu : Mélenchon partage une fixette sur les médias comparables à celle que Bourdieu, Chomsky, Acrimed et @si sur ces mêmes medias) ?
De diverses sources (une rare expérience perso, des lectures sur les medias ou le simple visionage des medias) il semble que les journalistes ont parfois tendance à croire que les gens sont disponibles pour leurs questions voire sont demandeurs de leur attention. Je peux comprendre que la mission d'information du public est importante mais il convient de ne pas se laisser enivrer par la noblesse de la mission : celle-ci devrait trouver moyen de s'exercer dans le respect élémentaire des gens (d'autant plus quand il s'agit de gens de peu de pouvoir). Convenons qu'il devrait être possible d'informer sans contraindre les gens à fuir leur domicile.
Je pense que "l'Élysée" (F.Hollande, la communication, le service presse, le maire PS, monsieur café... qui est responsable ?) ne peut être accusé d'avoir honteusement abusé de la naïveté des enfants.
Qu'est-ce qu'ils croient les enfants?
Qu'on va aller rendre visite au hasard à quelqu'un, quand on est président?
Qu'on va lui dire d'aller acheter des chaises, des tasses à ses frais, parce qu'on vient en groupe?
Qu'on va risquer d'empoisonner le président avec du café qu'on n'a pas vérifié, fait dans une cafetière ni neuve ni connue?
Que l'image d'un logement va bien passer à l'image, ne pas avoir l'air misérable, sordide, même sans ménage, même sans bouquet de fleurs? Mais est-ce l'image de la retraitée ou celle du président qu'on bichonne là?
Qu'on va servir aux journalistes le spectacle de LA flèche, celle que seul Bourdin, pas dieu, arrive à décocher, lancée par une anonyme retraitée? Ils vont tomber d'apoplexie derrière la caméra, devant l'écran, de partout! Et que Hollande va saisir l'occasion de répondre "nan pensez-vous les immigrés, nan, on ne fait rien de rien de plus pour eux, plutôt moins que pour les clochards" "merci d'avoir poser la question, et les ampoules du gymnase pour la gym douce elles ont bien été changées, vous n'osez pas m'en parler c'est ça?".
Le second reportage est autant de la propagande que le premier. Le ton de la journaliste nous invite à être scandalisé, mais elle est bien placé pour savoir que c'est banal ce qu'elle fait révéler à la dame. Dès qu'une caméra entre, on change le réel, pour qu'il ait l'air juste en quelque sorte. Par exemple dans la classe télé si derrière on laisse trainer une table cassée, nous asispectateurs, on ne va voir que ça et on dira oh les pauvres dans le 18ème arrondissement, alala c'est pas à henrivi qu'on verrai du mobilier dégradé! On peut pas improviser, on pourrait se scandaliser de cacher une table cassée, il y en a qui exagère un tantinet la mise en images qui peut devenir une totale création. Mais si on ne reconnait pas du tout la nécessité de travailler l'image et qu'on croit naïvement qu'elle est la vérité nue, comment voit-on le moment où c'est trop?
Je suis dans le mauvais forum, mais presque pas. L'énigme des poissons rouge m'a attiré dans le secteur, j'ai pas compris.
Qu'est-ce qu'ils croient les enfants?
Qu'on va aller rendre visite au hasard à quelqu'un, quand on est président?
Qu'on va lui dire d'aller acheter des chaises, des tasses à ses frais, parce qu'on vient en groupe?
Qu'on va risquer d'empoisonner le président avec du café qu'on n'a pas vérifié, fait dans une cafetière ni neuve ni connue?
Que l'image d'un logement va bien passer à l'image, ne pas avoir l'air misérable, sordide, même sans ménage, même sans bouquet de fleurs? Mais est-ce l'image de la retraitée ou celle du président qu'on bichonne là?
Qu'on va servir aux journalistes le spectacle de LA flèche, celle que seul Bourdin, pas dieu, arrive à décocher, lancée par une anonyme retraitée? Ils vont tomber d'apoplexie derrière la caméra, devant l'écran, de partout! Et que Hollande va saisir l'occasion de répondre "nan pensez-vous les immigrés, nan, on ne fait rien de rien de plus pour eux, plutôt moins que pour les clochards" "merci d'avoir poser la question, et les ampoules du gymnase pour la gym douce elles ont bien été changées, vous n'osez pas m'en parler c'est ça?".
Le second reportage est autant de la propagande que le premier. Le ton de la journaliste nous invite à être scandalisé, mais elle est bien placé pour savoir que c'est banal ce qu'elle fait révéler à la dame. Dès qu'une caméra entre, on change le réel, pour qu'il ait l'air juste en quelque sorte. Par exemple dans la classe télé si derrière on laisse trainer une table cassée, nous asispectateurs, on ne va voir que ça et on dira oh les pauvres dans le 18ème arrondissement, alala c'est pas à henrivi qu'on verrai du mobilier dégradé! On peut pas improviser, on pourrait se scandaliser de cacher une table cassée, il y en a qui exagère un tantinet la mise en images qui peut devenir une totale création. Mais si on ne reconnait pas du tout la nécessité de travailler l'image et qu'on croit naïvement qu'elle est la vérité nue, comment voit-on le moment où c'est trop?
Je suis dans le mauvais forum, mais presque pas. L'énigme des poissons rouge m'a attiré dans le secteur, j'ai pas compris.
Il y a journalisme et journalisme...
C'est sûr que ça aide... m'enfin entre les deux mon coeur balance, le premier est pas mal mais quand on regarde le second...
--
C'est sûr que ça aide... m'enfin entre les deux mon coeur balance, le premier est pas mal mais quand on regarde le second...
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L'intérêt de cette chronique, c'est que Daniel S. nous démontre une nouvelle fois pourquoi le corporatisme est en toute circonstance quelque chose de négatif et de pas très joli joli. S'il y a surement journaliste et journaliste, il n'y a par contre certainement pas corporatisme et corporatisme. A tous les coups faire preuve de corporatisme, c'est inévitablement être dans le mauvais camp et dire des grosses conneries.
Je remercie les @sinautes pour avoir relevé les erreurs commises par Daniel S.
Un bon reportage ne peut évidemment pas justifier tout ce harcèlement.
Un reportage aussi bon soit-il ne va pas changer le monde et justifie donc encore moins tout ce harcèlement. Daniel S. surestime très clairement le pouvoir de sa profession.
Et quand Mélenchon pensait que personne n'avait le moindre doute sur le fait qu'il s'agissait d'un coup de com et que cela ne nécessitait aucune intervention des journalistes pour nous éclairer sur le sujet, il n'y a guère que Daniel S. pour croire que Mélenchon incluait dans cette certitude les enfants. Et même si des adultes peuvent se faire prendre à ce genre de supercherie, Mélenchon n'a-t-il pas le droit d'utiliser l'exagération pour souligner à quel point les journalistes prennent aussi les gens pour des cons en pensant leur apprendre qqchose ?
Et comme les @sinautes l'ont relevé, personne ne peut croire, à part Daniel S. que les journalistes de BFMTV ont fait ça pour la vérité ou pour les enfants, tout le monde comprend bien qu'il s'agissait de seulement essayer de nuire à Hollande, car ce genre de com ils y participent eux-même continuellement en les organisant ou en les relayant.
Daniel S., svp, arrêtez le corporatisme pour de bon, c'est mécanique, vous aurez toujours tort.
Moi je suis informaticien, et bien il n'y a pas de corporatisme dans ma profession, vous voyez bien que c'est possible.
Je remercie les @sinautes pour avoir relevé les erreurs commises par Daniel S.
Un bon reportage ne peut évidemment pas justifier tout ce harcèlement.
Un reportage aussi bon soit-il ne va pas changer le monde et justifie donc encore moins tout ce harcèlement. Daniel S. surestime très clairement le pouvoir de sa profession.
Et quand Mélenchon pensait que personne n'avait le moindre doute sur le fait qu'il s'agissait d'un coup de com et que cela ne nécessitait aucune intervention des journalistes pour nous éclairer sur le sujet, il n'y a guère que Daniel S. pour croire que Mélenchon incluait dans cette certitude les enfants. Et même si des adultes peuvent se faire prendre à ce genre de supercherie, Mélenchon n'a-t-il pas le droit d'utiliser l'exagération pour souligner à quel point les journalistes prennent aussi les gens pour des cons en pensant leur apprendre qqchose ?
Et comme les @sinautes l'ont relevé, personne ne peut croire, à part Daniel S. que les journalistes de BFMTV ont fait ça pour la vérité ou pour les enfants, tout le monde comprend bien qu'il s'agissait de seulement essayer de nuire à Hollande, car ce genre de com ils y participent eux-même continuellement en les organisant ou en les relayant.
Daniel S., svp, arrêtez le corporatisme pour de bon, c'est mécanique, vous aurez toujours tort.
Moi je suis informaticien, et bien il n'y a pas de corporatisme dans ma profession, vous voyez bien que c'est possible.
Au fait, il en est ou Melenchon avec la Gréce on l'entend moins, il en est ou avec le Vénézuela on l'entend pratiquement plus, il en est ou avec l'Argentine on ne l'entend plus du tout ! ah heureusement, il reste le Hollande et les journalistes.
Bien sûr qu'on soutient Lucette, avec Mélenchon.
Et pourquoi "bien sûr", s'il vous plait ? Pour ma part je ne soutiens ni Lucette ni Mélenchon-qui-soutient-Lucette.
La complicité de cette dame dans cette pièce de théâtre télévisuelle me parait effarante. Quant à ses idées "censurées" par l'équipe présidentielle (sur les immigrés), elles m'inspirent la même répulsion que n'importe quelle idée lepéniste du même tabac.
Et pourquoi "bien sûr", s'il vous plait ? Pour ma part je ne soutiens ni Lucette ni Mélenchon-qui-soutient-Lucette.
La complicité de cette dame dans cette pièce de théâtre télévisuelle me parait effarante. Quant à ses idées "censurées" par l'équipe présidentielle (sur les immigrés), elles m'inspirent la même répulsion que n'importe quelle idée lepéniste du même tabac.
Ah ! la tête de turc Mélenchon qui sert à tout et à tous : ce matin sur France Inter Kohn Bendit première couche ! Maintenant sur @si deuxième couche ! Et, s'il vous plaît, pour prendre le parti des charognards de BFM à tel point que vous vous en étonnez vous-même DS !
Je crois, comme certains l'ont dit plus haut, que le seul nom de Mélenchon vous donne de l'urticaire (cela dit, difficile de s'en prendre aux autres qui n'ont d'avis sur rien, qui ne pensent rien, qui ne pondent rien !)
Le jour où le fisc vous prend à la gorge, vous perdez votre temps à vous occuper du "cas Mélenchon" : surtout ne jamais laisser passer la moindre occasion !
Je crois, comme certains l'ont dit plus haut, que le seul nom de Mélenchon vous donne de l'urticaire (cela dit, difficile de s'en prendre aux autres qui n'ont d'avis sur rien, qui ne pensent rien, qui ne pondent rien !)
Le jour où le fisc vous prend à la gorge, vous perdez votre temps à vous occuper du "cas Mélenchon" : surtout ne jamais laisser passer la moindre occasion !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et si par honnêteté, Daniel Schneidermann nous donnait l'intégralité du post de Mélenchon :
"mercredi 4 novembre 2015 Ce billet a été lu 8 534 fois
Pauvre Lucette !
Mais pourquoi a-t-elle accepté de recevoir le président de la République ? Personne ne lui avait annoncé ce qui arriverait ? À présent, la voici rendue à se cacher chez sa fille après être tombée et s’être fait bien mal. À présent, une grosse boule d’angoisse s’est collée sur son estomac et elle ne sait plus où elle en est. Des dizaines de journalistes sont à l’affut. Ils téléphonent de tous côtés, à elle, au maire et aux voisins, ils font des enquêtes de voisinages, ils se cachent dans les buissons autour de la maison, piétinent ses fleurs, bousculent les enfants, bloquent les places de parking, tout ça pour que nous puissions « en savoir davantage » et que notre « droit à l’information » soit respecté. Admirable profession.
Lucette, elle devait se figurer qu’elle recevrait le président et qu’ensuite elle en parlerait en famille en pesant ses mots, avec des sourires entendus et que ses amies viendraient lui parler de tout ça et même dans la rue sans doute les gens comptaient l’entreprendre sur le sujet. Évidemment, elle le savait que ce n’est pas un évènement banal. Mais comment pouvait-elle imaginer le monde de pures brutes qui allait surgir ? Des communiquants roués qui la prennent pour la mère Denis, des politicards vicieux qui viendrait jouer la comédie de la compassion pour les mamies du populo et les autres, là, les journalistes ! Ouh là là ! Comment pouvait-elle imaginer qu’existent de tels gougnafiers surgissant du moindre égout pour la harceler aussi grossièrement ? Et surtout pour essayer de lui faire dire quelque chose, quelque chose qui gâcherait tout, quelque chose qui la transforme en vulgaire marionnette et la ridiculise. Ils veulent qu’elle dise que c’était un coup monté. Tout du bluff. Mais pour qui la prennent-ils ?
Pauvre Lucette qui croyait bien faire. Tout ça parce qu’elle a eu le tort de dire qu’on lui a parlé avant de recevoir le président. Bien sûr qu’elle a demandé s’il y avait des sujets qui fâchent parce qu’elle voulait bien le recevoir et ne pas être malpolie. Et pourquoi a-t-elle eu le tort de dire que le maire a offert le café ? Vous croyez quoi, vous, qu’on ne demande pas avant de recevoir un homme pareil ? Vous croyez qu’elle n’avait pas de café à offrir ou bien qu’elle pouvait dire au maire « gardez votre café ! » alors qu’il le proposait si gentiment ? Elle se doutait bien que c’était un « coup de com » pour le président. Elle n’est pas si naïve. Et dès le premier instant il n’y a pas une seule personne dans ce pays qui ait pensé une seconde autre chose tant la ficelle est grosse.
Le petit génie de la com qui a trouvé cette idée à deux balles nous prend vraiment pour des demeurés. Et Hollande qui accepte ce jeu cruel où l’on s’amuse de la sidération des gens simples, comment a-t-il pu croire que cet épisode effacerait celui des « sans dents » ? Il le confirme plutôt. Lucette voulait bien participer à une démonstration car elle pense que son cas est intéressant. C’est bien normal si ça rend service pour bien comprendre. À la télé, ils montrent des tas d’émissions comme ça où on voit des vrais gens qui parlent de leurs vrais problèmes de la vie. Fallait pas Lucette ! Là c’est du lourd. De la télé-réalité d’État ! En attendant, il faut gérer l’hystérie médiatique qui sévit contre « les coups de com politique». Après la peste, voici le choléra !
Écoutez mon conseil expérimenté à la famille qui l’entoure. Refusez de répondre quoi que ce soit à quelque journaliste que ce soit. Quoi que vous disiez, cela se retournera contre vous et cela relancera la machine à buzz. Silence total. Ne vous inquiétez pas, ils vont repartir bien vite si vous ne dites rien. Ils ne s’intéressent vraiment à rien à fond. Ce sont juste des meutes errantes avec des mémoires de poissons rouges.
Bien sûr, si vous êtes plus coquins, vous pouvez vous amuser. Racontez-leur n’importe quoi, la première idée qui vous passe par la tête : que Hollande est le fils secret de Lucette, ou bien qu’elle est son ex, ou bien qu’il est venu demander la main de la fille. Juste pour rire. Ils le marqueront dans leurs journaux. Ils croient n’importe quoi et ne vérifient rien du moment que le papier à publier peut être gras. Pauvre Lucette. Si je viens vous voir un jour, ce sera en secret. Mais avec des fleurs.
Prompt rétablissement Lucette ! les gens simples vous comprennent et ne vous jugent pas mal. N’y pensez plus, ça ne vaut pas la peine de s’en rendre malade."
"mercredi 4 novembre 2015 Ce billet a été lu 8 534 fois
Pauvre Lucette !
Mais pourquoi a-t-elle accepté de recevoir le président de la République ? Personne ne lui avait annoncé ce qui arriverait ? À présent, la voici rendue à se cacher chez sa fille après être tombée et s’être fait bien mal. À présent, une grosse boule d’angoisse s’est collée sur son estomac et elle ne sait plus où elle en est. Des dizaines de journalistes sont à l’affut. Ils téléphonent de tous côtés, à elle, au maire et aux voisins, ils font des enquêtes de voisinages, ils se cachent dans les buissons autour de la maison, piétinent ses fleurs, bousculent les enfants, bloquent les places de parking, tout ça pour que nous puissions « en savoir davantage » et que notre « droit à l’information » soit respecté. Admirable profession.
Lucette, elle devait se figurer qu’elle recevrait le président et qu’ensuite elle en parlerait en famille en pesant ses mots, avec des sourires entendus et que ses amies viendraient lui parler de tout ça et même dans la rue sans doute les gens comptaient l’entreprendre sur le sujet. Évidemment, elle le savait que ce n’est pas un évènement banal. Mais comment pouvait-elle imaginer le monde de pures brutes qui allait surgir ? Des communiquants roués qui la prennent pour la mère Denis, des politicards vicieux qui viendrait jouer la comédie de la compassion pour les mamies du populo et les autres, là, les journalistes ! Ouh là là ! Comment pouvait-elle imaginer qu’existent de tels gougnafiers surgissant du moindre égout pour la harceler aussi grossièrement ? Et surtout pour essayer de lui faire dire quelque chose, quelque chose qui gâcherait tout, quelque chose qui la transforme en vulgaire marionnette et la ridiculise. Ils veulent qu’elle dise que c’était un coup monté. Tout du bluff. Mais pour qui la prennent-ils ?
Pauvre Lucette qui croyait bien faire. Tout ça parce qu’elle a eu le tort de dire qu’on lui a parlé avant de recevoir le président. Bien sûr qu’elle a demandé s’il y avait des sujets qui fâchent parce qu’elle voulait bien le recevoir et ne pas être malpolie. Et pourquoi a-t-elle eu le tort de dire que le maire a offert le café ? Vous croyez quoi, vous, qu’on ne demande pas avant de recevoir un homme pareil ? Vous croyez qu’elle n’avait pas de café à offrir ou bien qu’elle pouvait dire au maire « gardez votre café ! » alors qu’il le proposait si gentiment ? Elle se doutait bien que c’était un « coup de com » pour le président. Elle n’est pas si naïve. Et dès le premier instant il n’y a pas une seule personne dans ce pays qui ait pensé une seconde autre chose tant la ficelle est grosse.
Le petit génie de la com qui a trouvé cette idée à deux balles nous prend vraiment pour des demeurés. Et Hollande qui accepte ce jeu cruel où l’on s’amuse de la sidération des gens simples, comment a-t-il pu croire que cet épisode effacerait celui des « sans dents » ? Il le confirme plutôt. Lucette voulait bien participer à une démonstration car elle pense que son cas est intéressant. C’est bien normal si ça rend service pour bien comprendre. À la télé, ils montrent des tas d’émissions comme ça où on voit des vrais gens qui parlent de leurs vrais problèmes de la vie. Fallait pas Lucette ! Là c’est du lourd. De la télé-réalité d’État ! En attendant, il faut gérer l’hystérie médiatique qui sévit contre « les coups de com politique». Après la peste, voici le choléra !
Écoutez mon conseil expérimenté à la famille qui l’entoure. Refusez de répondre quoi que ce soit à quelque journaliste que ce soit. Quoi que vous disiez, cela se retournera contre vous et cela relancera la machine à buzz. Silence total. Ne vous inquiétez pas, ils vont repartir bien vite si vous ne dites rien. Ils ne s’intéressent vraiment à rien à fond. Ce sont juste des meutes errantes avec des mémoires de poissons rouges.
Bien sûr, si vous êtes plus coquins, vous pouvez vous amuser. Racontez-leur n’importe quoi, la première idée qui vous passe par la tête : que Hollande est le fils secret de Lucette, ou bien qu’elle est son ex, ou bien qu’il est venu demander la main de la fille. Juste pour rire. Ils le marqueront dans leurs journaux. Ils croient n’importe quoi et ne vérifient rien du moment que le papier à publier peut être gras. Pauvre Lucette. Si je viens vous voir un jour, ce sera en secret. Mais avec des fleurs.
Prompt rétablissement Lucette ! les gens simples vous comprennent et ne vous jugent pas mal. N’y pensez plus, ça ne vaut pas la peine de s’en rendre malade."
Il y a quelques années, m6 avait besoin d'un reportage pour expliquer comment fonctionnait mon administration, et comme ma chef de service était quelqu'un qui dans un cadre syndical avait déjà eu l'occasion de s'exprimer devant les caméras, elle avait proposé pour la mise en image mon service d'une quinzaine de personnes.
Quelques-uns d'entre nous, pas moi, avaient accepté de se prêter au jeu.
Mais évidemment, comme ça se déroulait dans nos locaux, nous avons eu l'occasion de voir comment ça se passait.
Déjà, pour que M6 rentre, il avait fallu montrer patte blanche : le staff de notre direction et le service de la communication à Bercy surveillaient tout et ont revisionné par la suite les images.
Mais tout, tout était fabriqué par la chaîne. On réinventait littéralement notre boulot pour que ce soit plus visuel et surtout plus médiatique. Et évidemment, tout était bordé, confidentialité oblige de toutes façons.
Et à la vision sur M6, je me suis rendue compte à quel point tout cela était téléphoné. Mais mes proches, eux, ne se rendaient compte de rien. Et lorsque désormais je vois des reportages du même style, y compris François chez Lucette, j'ai immédiatement l’œil pour savoir ce qui est trafiqué. Une façon de se tenir des protagonistes, une voix pas très assurée et pourtant fluide.... Parce qu'on a répété et qu'on ne sait pas comment se tenir.
Tout le monde connaît la célèbre phrase de Warhol à propos du quart d'heure de célébrité mondiale : il oublie de dire que pour toutes celles et tous ceux qui auront ce quart d'heure, il sera très difficile de sortir un instant de l'anonymat et d'affronter cette notoriété.
C'est bien là le destin de la naïve Lucette.
Quelques-uns d'entre nous, pas moi, avaient accepté de se prêter au jeu.
Mais évidemment, comme ça se déroulait dans nos locaux, nous avons eu l'occasion de voir comment ça se passait.
Déjà, pour que M6 rentre, il avait fallu montrer patte blanche : le staff de notre direction et le service de la communication à Bercy surveillaient tout et ont revisionné par la suite les images.
Mais tout, tout était fabriqué par la chaîne. On réinventait littéralement notre boulot pour que ce soit plus visuel et surtout plus médiatique. Et évidemment, tout était bordé, confidentialité oblige de toutes façons.
Et à la vision sur M6, je me suis rendue compte à quel point tout cela était téléphoné. Mais mes proches, eux, ne se rendaient compte de rien. Et lorsque désormais je vois des reportages du même style, y compris François chez Lucette, j'ai immédiatement l’œil pour savoir ce qui est trafiqué. Une façon de se tenir des protagonistes, une voix pas très assurée et pourtant fluide.... Parce qu'on a répété et qu'on ne sait pas comment se tenir.
Tout le monde connaît la célèbre phrase de Warhol à propos du quart d'heure de célébrité mondiale : il oublie de dire que pour toutes celles et tous ceux qui auront ce quart d'heure, il sera très difficile de sortir un instant de l'anonymat et d'affronter cette notoriété.
C'est bien là le destin de la naïve Lucette.
J'adore le dernier paragraphe, qui n'oublie pas que beaucoup des abonnés ont de la sympathie pour le FDG ou Mélenchon.
Ahlala qu'il est dur d'être indépendant.
Ahlala qu'il est dur d'être indépendant.
son nom de famille, Lucette Brochet
c'est elle qui avait demandé à ce qu'on ne l'appelle que par son prénom et effectivement, elle avait peut-être envie de conserver un certain anonymat....
c'est elle qui avait demandé à ce qu'on ne l'appelle que par son prénom et effectivement, elle avait peut-être envie de conserver un certain anonymat....
Il est vrai que des dizaines de millions de citoyens sont encore enfumés par les "grands" merdias de l'oligarchie financière mais j'ai confiance en l'avenir grâce à des sites comme le votre en espérant qu'internet reste libre et non censuré bien sûr !
En tout cas, l'opération "Lucette" aura permis à BFM de découvrir la contre enquête et les dessous du bidonnage de com'.
Pas sûr qu'ils l'aient fait si le Président n'était pas Hollande. :-)
Etonnant que vous ne vous en émouviez pas. Le réflexe grégaire du corporatisme comme bous l'évoquez ?
Pas sûr qu'ils l'aient fait si le Président n'était pas Hollande. :-)
Etonnant que vous ne vous en émouviez pas. Le réflexe grégaire du corporatisme comme bous l'évoquez ?
Cet article est temporairement gratuit.
Cet article est gratuitement acide.
Cet article est d'une vacuité journalistique étonnante. Temporairement je l'espère.
Est-ce un coup de com?
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Est-ce un coup de com?
Ces enfant n'ont-ils pas de nom de famille ? :)
Peut etre que Melenchon n'use pas du nom de famille pour eviter de donner plus d'element d'identification, ou a en prolonger les effets, a une femme qui cherche a fuir les projecteurs. Je dis "peut etre" sans conviction (encore aurait il fallu qu'il evite d'illustrer son billet avec cette photo).
Un "Lucette B." aurait ete plus convenable, mais aussi pour vous, ce n'est pas pour cacher une information qui est deja la et trouvable, mais le journaliste peu aussi prendre conscience des consequences que peut avoir son metier, le cercle vicieux qu'il peut contribuer a nourrir "a son corps defendant", et donc parfois respecter la volonté des individus, sans pour autant diminuer qualitativement le contenu de l'information délivré.
De meme que vous pouvez parler de Lucette B. sans pour autant participer autant a relayer son image (un lien peu suffire par exemple).
Ca me rappelle la chronique de AK sur une femme dont la nudité avait ete exploité par sa mere photographe, etait-il utile de reproduire de ces clichés alors qu'il etait clair qu'au dela meme de l'aspect pedophile, il y'a une femme qui a souffert de l'exploitation de son image et qu'en en rajoutant a la diffusion de ce genre de cliché, cela pose un probleme ethique.
Un "Lucette B." aurait ete plus convenable, mais aussi pour vous, ce n'est pas pour cacher une information qui est deja la et trouvable, mais le journaliste peu aussi prendre conscience des consequences que peut avoir son metier, le cercle vicieux qu'il peut contribuer a nourrir "a son corps defendant", et donc parfois respecter la volonté des individus, sans pour autant diminuer qualitativement le contenu de l'information délivré.
De meme que vous pouvez parler de Lucette B. sans pour autant participer autant a relayer son image (un lien peu suffire par exemple).
Ca me rappelle la chronique de AK sur une femme dont la nudité avait ete exploité par sa mere photographe, etait-il utile de reproduire de ces clichés alors qu'il etait clair qu'au dela meme de l'aspect pedophile, il y'a une femme qui a souffert de l'exploitation de son image et qu'en en rajoutant a la diffusion de ce genre de cliché, cela pose un probleme ethique.
DS, je partage votre avis sur ce que vous dîtes sur le post de JLM bien que cela ne m'est pas apparu à la lecture et en particulier le fait de nommer l'infirmière par son prénom et non par son patronyme pour les raisons que tout le monde comprendra. Quant à cet événement il me semble que la personne retraitée passe uniquement pour une victime alors que toute cette comédie n"aurait pas eu lieu si elle n'avait pas accepté cette rencontre. Après tout c'est une adulte qui vote qui apparemment à tout son esprit et qui de plus s'est servilement adapté aux requêtes de la cour élyséenne. J'aime bien en particulier sa réflexion pourrie sur les immigrés.
René Girard est mort..
Peut-être Mélenchon pourrait-il en dire plus là-dessus qu'un journaliste (enfin un journaliste puisque, comme chacun sait, "'il y a etc...")?
Peut-être Mélenchon pourrait-il en dire plus là-dessus qu'un journaliste (enfin un journaliste puisque, comme chacun sait, "'il y a etc...")?
" Il y a journalistes et journalistes."
C'est un journaliste qui vous le dit.
C'est un journaliste qui vous le dit.
Ah, à lire les deux premiers posts, je sens qu’aujourd’hui ça va être la curée à votre endroit, Daniel... Il ne faut jamais toucher un cheveu à Mélenchon, une grande partie de votre clientèle ne le supporte pas mais rassurez-vous, c’est pareil sur tous les sites d’info dits de gauche, de la vraie... C’est ainsi, c’est comme la montée du FN ce truc, c’est inexorable.
[quote=DS]Décidément, dès que Mélenchon s'en prend aux journalistes, il a le don irritant de nous ramener à la défense de la corporation honnie.
J'ai lu le texte de Mélenchon. Et je ne comprends pas qu'il suscite chez vous autant de hargne, au point de vous donner envie de défendre des paparazzi. Faites vous, vraiment, partie de cette "corporation"? Vous sentez-vous, vraiment, attaqué quand on les attaque? Ou c'est juste le nom de Mélenchon, qui vous fait l'effet d'un chiffon rouge?
Alors oui, il se trompe quand il écrit: "dès le premier instant il n’y a pas une seule personne dans ce pays qui ait pensé une seconde autre chose (qu'à un coup de com' présidentiel, NDR) tant la ficelle est grosse". Des enfants y ont cru, @si l'a prouvé, et les enfants sont des "personnes". J'avoue que ça m'a étonné, leur fraîcheur, puis leur indignation d'avoir été trompés. Je pensais les enfants d'aujourd'hui plus méfiants, plus cyniques. Et je ne sais si on doit s'en réjouir ou pas. Oui, je pense, quand même. Parce que nous, on est blindés. Donc résignés. Pas eux, pas encore.
Et puis: les indignations de mon enfance, c'était de découvrir que c'était pas vrai, le truc des cloches de pâques et des oeufs dans le jardin, et que, si ça se trouve, c'était pareil pour le père noël. On est pas dans le même registre, hein. Mais mon indignation suffoquée d'avoir été prise pour une quiche... je l'ai retrouvée sur le visage d'une petite fille.
J'ai lu le texte de Mélenchon. Et je ne comprends pas qu'il suscite chez vous autant de hargne, au point de vous donner envie de défendre des paparazzi. Faites vous, vraiment, partie de cette "corporation"? Vous sentez-vous, vraiment, attaqué quand on les attaque? Ou c'est juste le nom de Mélenchon, qui vous fait l'effet d'un chiffon rouge?
Alors oui, il se trompe quand il écrit: "dès le premier instant il n’y a pas une seule personne dans ce pays qui ait pensé une seconde autre chose (qu'à un coup de com' présidentiel, NDR) tant la ficelle est grosse". Des enfants y ont cru, @si l'a prouvé, et les enfants sont des "personnes". J'avoue que ça m'a étonné, leur fraîcheur, puis leur indignation d'avoir été trompés. Je pensais les enfants d'aujourd'hui plus méfiants, plus cyniques. Et je ne sais si on doit s'en réjouir ou pas. Oui, je pense, quand même. Parce que nous, on est blindés. Donc résignés. Pas eux, pas encore.
Et puis: les indignations de mon enfance, c'était de découvrir que c'était pas vrai, le truc des cloches de pâques et des oeufs dans le jardin, et que, si ça se trouve, c'était pareil pour le père noël. On est pas dans le même registre, hein. Mais mon indignation suffoquée d'avoir été prise pour une quiche... je l'ai retrouvée sur le visage d'une petite fille.
Si je prends le temps de vous écrire, Daniel Schneidermann, c'est par estime pour vous. Avant de s'abâtardir [s]en procédé mécanique[/s] quelque peu, votre critique [s]radicale[/s] de la presse procéda jadis d'une réflexion d'une grande finesse, et d'un grand courage. Je ne perdrais pas de temps à raconter la presse à une Chazal ou un Pujadas. Mais de vous, c'est ainsi, on attend toujours davantage, toujours mieux.
Etes-vous vraiment sûr que la production d'un seul bon reportage légitime le harcèlement de cette femme par une meute de [s]hyènes[/s] confrères?
Etes-vous vraiment sûr que la production d'un seul bon reportage légitime le harcèlement de cette femme par une meute de [s]hyènes[/s] confrères?
Après que la mairie [...] A nettoyé.
Après que + indicatif
Après que + indicatif