Mobilisation loi travail : "Pour changer la vie, il faut être à Matignon"
Et maintenant ? Maintenant que la mobilisation contre le projet de loi travail a remporté une première victoire spectaculaire en contraignant le gouvernement à différer de quinze jours la présentation de ce projet au conseil des ministres, quelle forme donner à ce mouvement inédit ? Faut-il continuer à libérer la parole des maltraités du travail comme le proposaient Usul et Osons Causer sur notre plateau la semaine dernière ? Faut-il descendre dans la rue ou bien démonter la langue de bois du pouvoir ? Avec nous pour en discuter : Pierre Jacquemain, qui écrivait jusqu'à lundi dernier les discours de Myriam El Khomri, Caroline de Haas, à l'origine de la pétition en ligne "Loi travail, non merci", signée par plus de 900 000 personnes, Alex Tesseraud, initiateur de la page Facebook "Tous dans la rue le 9 mars" et Fabrice, Youtubeur plus connu sous le surnom "Le stagirite", qui décrypte sur sa chaîne la novlangue libérale du pouvoir.
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Derniers commentaires
... pourrait être le titre du reportage que j'ai fait dans un village de l'Ain
Belley - La manif - Les panneaux
Amicalement
ADIP
http://www.franceculture.fr//emissions/le-billet-economique/decryptage-loi-travail-3-pourquoi-cette-reforme
Il faut plutôt etre à Bruxelles qu'à Matignon pour changer quoi que ce soit.
Ils devraient prendre exemple sur Caroline De Haas qui assume son passé.
Oui, savoir que vous étiez chez Mélenchon est important Monsieur Tesseraud. Quand on lance un mouvement citoyen et qu'un ancien de la politique prend en charge le projet, c'est important pour la crédibilité du mouvement...
je trouve ca un peu gerbant que l'on ne parle pas que des femmes (pour les viols) alors que dans l'émission - Caroline de Haas - n'hésite pas à reprendre les interlocuteurs lorsque l'on parle des hommes sans féminiser les mots (je ne sais plus exactement ce qui a été dit)
ca participe à la culture comme quoi le viol n'est somme toute qu'un soucis de femmes
l'égalité homme femme ca va dans les 2 sens
=> How Donald Trump Answers A Question
Bon visionnage les asinautes.
À mon avis l'analyse faite de ce projet est totalement biaisée et fausse et elle illustre la situation de blocage total dans lequel se trouve notre pays. Tous nos voisins parviennent à se réformer, chacun à son rythme, et nous restons les seuls scotchés sur nos certitudes et incapables d'appréhender les changements qui s'opèrent autour de nous. Le chômage ne veut pas baisser ici, quand il baisse chez ceux qui se réforment.
Mais il surtout important de ne rien changer.
Où est l'erreur ?
Je vais cependant regarder attentivement cette video pour savoir si elle parviendra à me faire changer d'avis.
Ou pas.
Sauf que d'ici 25 ans, avec par exemple l'arrivée des voitures autonomes. A moins d'interdire la technologie pour sauver des emplois de merde, ça n'aura plus aucun sens de penser que le travail et le seul moyen d'aider la société. En tout cas, l'emploi sous sa forme actuelle. Le salaire à vie / le revenu de base me semble la seule alternative censé à notre société et ce n'est pas en dérégulant le monde du travail et en enlevant les droits aux travailleurs pour faire plaisir aux actionnaires qu'on résoudra quoi que ce soit pour le peuple.
En fait je me suis complètement trompé d'émission. Je pensais qu'à un moment ou à un autre quelqu'un finirait par parler de la loi et expliquerait quelques raisons de son opposition.
Mais non.
Il s'agit juste d'un panel de jeunes gens sympathiques, de gauche, qui discutent de façon générale, qui justifient leurs engagements, qui témoignent de leur mal-être, qui s'enthousiasment de la puissance de leur mouvement virtuel, mais qui a aucun moment ne se posent la question du pourquoi une telle réforme est jugée nécessaire par une assez grande partie de gens qui vivent plus dans le réel que sur Youtube.
C'est à croire effectivement que personne ne souhaite réellement essayer de faire quelque chose ou de réfléchir aux pistes pour faire baisser le chômage.
Sentiment bizarre d'assister à bel enfumage bien orchestré par "la gauche de la gauche", selon la formule consacrée.
L'automatisation, les systèmes de gestion et de communication, les délocalisations des unités de production... tout ça donne certes du travail à certains ici et à d'autres ailleurs ...mais conduit inévitablement à réduire le nombre d'emplois.
Il va bien falloir un jour ou l'autre ( et le plus tôt sera le mieux) accepter l'idée que quand on remplace le travail humain par le travail d'une machine, l'humain qui faisait le travail en question n'a plus d'emploi. Pour autant, il continue à avoir besoin d'argent.
Donc, il va falloir trouver un moyen pour que les gens puissent avoir assez d'argent pour vivre même s'ils n'ont pas de travail.
De fait ces "jeunes gens sympathiques', qu'ils gagnent ou pas bien leur vie avec (semblerait qu'en fait ils la gagnent pour plusieurs d'entre eux), réalisent un travail de vidéastes, vulgarisateurs de leurs disciplines, contre-propagande, etc...
Cela représente pour moi une pure vision de l'horreur !
C'est peut être ce qui arrivera (en partie du moins, car il faudra bien, toujours, que certains continuent à travailler), mais il m'étonnerait fort que les gens se trouvent mieux dans cette condition que dans l'ancienne.
Le revenu de base (auquel j'ajoute : inconditionnel) est pour vous l'horreur.
Sors de corps Macron, j'ai vu que c'était toi.
Il y a sur @si une excellente émission avec Mylondo, Friot...
Comme tu ( je suis passé au tutoiement, camarade) aimes le travail va te chercher les références, enregistre l'émission et passe te là en boucle quand tu oublieras de manifester aujourd'hui.
Viens nous chercher quand, jeune cadre sup non rentable, tu rameras, rameur, ramé à chercher un petit boulot...à moins que, dans tes années de "rentabilité, tu aies amasser quelques thunes sur le dos de pauvres bougres pour te bronzer les fesses à Anvers nouvelle plage moderne...car changement climatique aidant...
Bonne journée.
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Les principes de leur opposition à la loi me semblent assez clairs avec "on vaut mieux que ça", c'est-à-dire que dans une économie qui continue à s'enrichir, le principal problème est la répartition des richesses, des moyens d'expression, la montée des inégalités, les rapports de domination, la dignité de chacun considéré comme variable d'ajustement dans une logique comptable, et un gouvernement prétendument "socialiste" qui ne trouve rien de mieux comme "solution" que d'affaiblir le pouvoir de négociation des faibles, de renforcer le sentiment d'oppression.
Et je parle là en ex-(petit)"patron", c'est-à-dire quelqu'un qui a vu passer de ces précaires, plus ou moins jeunes, adoptant des attitudes malsaines pour se vendre, démontrer à leur interlocuteur ou à l'administration à quel point ils sont "employables", outils souples, maniables, flexibles, prêts à servir.
D'ailleurs, pour faire dans le témoignage, un cas qui m'a marqué : un programmeur en stage qui essayait de se la jouer cador avec 10 ans d'expérience, au point de ne pas profiter du tutorat pour progresser. Le style "non, non, c'est bon, je me débrouille", avec des difficultés évidentes et un stress apparent à chaque fois qu'on lui demandait où il en était. On avait beau lui dire qu'on n'attendait pas un boulot fini, qu'il fallait qu'il s'en serve pour avancer, d'y aller décontracté, rien n'y faisait. Il avait intégré une posture de rendement avant même d'avoir les aptitudes requises et, surtout, il se comportait comme si le fouet l'attendait en cas d'erreur, dans des attitudes de soumission-dissimulation gênantes pour un travail d'équipe.
Tout ça ne vient pas de nulle part : le chantage au chômage, la "méritocratie" devenant principe d'humiliation pour les cancres, d'enfermement dans une vie de merde si on rate quoi que ce soit, l'idée d'une jungle-guerre économique instaurée dès l'école, de hiérarchie "naturelle", toute cette mentalité entre aristocratie républicaine et darwinisme social où on dit quasi-explicitement "malheur au vaincu", a forcément des effets délétères et il est malheureux que des (prétendus) socialistes ne voient pas à quel point cette question est sensible en France.
En fait, j'ai l'impression qu'on veut plaquer un modèle style Etats-Unis où les mentalités sont finalement assez égalitaristes dans un pays où l'état d'esprit aristocratique règne toujours, avec des castes, des grandes écoles, des administrateurs et des patrons se comportant en noblesse de droit divin.
Peut-être sont-ce les restes de notre culture catholique par rapport à la culture protestante anglo-saxonne, mais, en tout état de cause, ça implique qu'on s'attaque d'abord à la morgue des "puissants", au clergé et à la noblesse socio-économique, que nos Versaillais intègrent l'égalité de dignité et ne renvoient pas autrui à un statut de serf si ils veulent éviter les révoltes et les têtes au bout de piques.
Ca me fait d'ailleurs penser à un autre symptôme de ces mentalités : la difficulté pour les TPE-PME a être correctement financés par les banques, la quasi-impossibilité de convaincre sur une simple idée, le détournement par les grands groupes des mesures en faveur de ces mêmes TPE-PME, tout un état d'esprit où le capital va d'abord vers les gros, les installés, les anciens, les notables, sans ce côté aventureux qu'on peut avoir aux Etats-Unis avec notamment une culture du mécénat économique.
Imaginerait-on en France quelque chose comme ce que dit l'histoire de Google : "Le cofondateur de Sun, Andy Bechtolsheim, signe un chèque d'un montant de 100 000 USD pour une société qui n'existe pas encore, la future Google Inc." ?
Je crois qu'on a plutôt : les députés votent le principe d'un OS souverain, ils donneront quelques milliards à Orange pour faire un OS à la hauteur du minitel pour les réseaux, tout en laissant couler la société Mandriva qui faisait du Linux.
Si ils veulent vraiment insuffler un peu de "liberté" pour ne pas dire de "libéralisme", alors il faut faire en sorte que ce soit une liberté de fait, que l'individu ou les petits collectifs trouvent les moyens de leur expression, qu'il n'y ait pas de sclérose par la captation des moyens par les gros, qu'on ne soit pas dans une situation telle qu'on ait des tribunes du genre : Jeunes de France, votre salut est ailleurs : barrez-vous !.
Au fond, je vois un décalage entre des mesures qui font comme si la France était dans un état d'esprit "start-up" et la réalité d'un pays ayant une culture de l'Etat, du "grand groupe", pour qui "socialisme" aurait sans doute un sens et qui s'orienterait plus facilement vers un équilibrage des pouvoirs de négociation sociale à l'Allemande que vers une confiance dans un milieu patronal "libre" supposé bien intentionné.
de bons contrepouvoirs : de bons médias, de bons citoyens (qui s'informent, ouvrent leur gueule, imaginent des solutions aux problèmes qu'ils rencontrent, inventent des façons de vivre, de s'organiser), de bons syndicats, de bons avocats... disons, "suffisamment bons", pas besoin qu'ils soient parfaits, ni qu'ils aient toujours raison... au demeurant la loi Veil n'était peut-être pas le mieux de ce qu'on pouvait espérer, mais c'était tout de même une réelle avancée.
"Le pouvoir rend fou et le pouvoir absolu rend absolument fou."... aujourd'hui j'aurais tendance à rajouter : le pouvoir rend con, le pouvoir absolu rend complètement con. Et le seul "bon pouvoir" c'est celui qui n'a pas le monopole de la parole, et de la pensée. Celui face à qui s'élèvent d'autres paroles. Peut-être un peu folles elles aussi, mais de diverses autres folies : et plus on est de folies, plus on vit.
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On peut néanmoins remarquer que leurs "leçons" sont souvent des mises en images d'idées et de données que l'on trouve depuis longtemps ailleurs, en particulier dans des videos déjà faites. Parfois même, ce sont de véritables redites imagées. Je pense par exemple à Usul pour Lordon ou Friot. Alors certes, pour nombre de gens, Bourdieu, c'est déjà une autre planète, qu'ils découvrent grâce à ces youtubeurs (et c'est en cela que je dis qu'on part de loin) ; mais, sans arrogance , ils ne m'ont rien appris. Des videos sur Gramsci, Poulantzas, Ellul, Illich et et autres Laclau seraient vraiment admirables, mais cela demande une formation plus poussée que fouiller dans l'existant youtube ou lire des articles bien connus.
Par ailleurs, la crainte du pouvoir, de la part de ces youtubeurs est tout de même assez ahurissante et surtout déteint sur leur travail (raison pour la quelle je parle de "leçon"). On croit vraiment assister à un cours. Mais alors est-il mobilisateur et à qui s'adresse-t-il, ce cours ? Si l'on compare l'impact avec un Soral, qui, lui, n'a pas peur d'incarner les idées et ne craint pas le pouvoir, on saisit toute la différence de formes (pas un cours mais un discours "entraînant"), de publics (beaucoup plus populaire pour Soral) et au final la longueur d'avance qu'a malheureusement ce dernier sur les youtubeurs de gauche. Bref, par peur du pouvoir, on retombe, par la forme, sur des discussions dans l'entre soi de gens éduqués qui réfléchissent entre eux. J'ajoute que sur le fond et toujours par crainte du pouvoir, il y a des erreurs monumentales qui sont faites : non, contrairement à ce que prétend le Stagirite, la sécurité sociale n'a pas été construite sans l'Etat, de façon transversale, pure et magiquement ordonnée, mais il faudrait cesser de mal répéter ce que dit Friot dans d'autres videos pour savoir cela (ex : loi du 15 juillet 1893, loi du 9 avril 1898, ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, etc.)......Au final, les billevesées sur le méchant pouvoir, notamment celui de l’État, les condamne à l'impuissance. Une erreur, qui pourrait s'avérer une faute, dans la perspective de 2017......
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur cette émission, en bien, et en beaucoup moins bien.
Je réagirais juste sur une question hallucinante de Schneidermann à 1h11 : "est-ce qu'on peut concevoir l'idée d'un bon pouvoir ?"
A un moment donné, il faut arrêter de faire semblant de ne pas comprendre que nous sommes en gouvernement représentatif bourgeois à tendance oligarchique, il nous faut une démocratie qui remette en place les concepts athéniens. Tout a déjà été étudié, démontré par Bernard Manin, popularisé par Chouard, et même Lordon s'y met.
Et Caroline de Haas, elle est gentille mais il faut vraiment qu'elle lise JC Michéa...
Non seulement Jean Louis Debré met opprobre sur les pétitions mais, si on va plus loin, sur le droit de manifester puisque ce dernier met en doute à certains moments la légitimité du travail parlementaire.
Dans sa tour d'ivoire renforcée, celui qui s'est mis si haut en abstraction au Conseil Constitutionnel oublie la réalité que lui rappelle d'ailleurs Caroline de Haas ce que nous apprend le texte mais dont on est privé par @SI qui veut faire (on peut le comprendre) dans l'objectivité du temps de parole, ayant donné amplement le temps ici à Caroline de Haas.
Sauf que les Jean Louis Debré et confrères/sœurs ne manquent pas de temps de parole et que comme dit Ruffin sur le site de Hors Série "Je n'ai jamais cru à l'objectivité" surtout si on la confie à BFMTV et au CSA
On en arrive aux deux versants de la démocratie:
- Est ce qu'une majorité peut forcer une minorité par un processus démocratique?
- Dans quelle mesure une majorité se donne le droit, par la République, de gérer la vie de chacun des sous-ensembles qui la compose?
Voilà exactement le probleme des républiques (déjà soulignés par le fascisme), et voilà pourquoi l'Europe ne marche pas.
Ca me fait penser qu'il faudrait que je lise Calcul et morale, La pensée économique de l'anti-esclavagisme au XVIIIè siècle (cf une présentation dans cet article).
Ça fait rêver ... et rêver c'est aussi agir, le rêve c'est aussi du pouvoir. Les gens qui nous gouvernent et nous emploient, je veux dire ceux qui prennent notre temps, l'ont bien compris et ne se contentent pas de nous menacer matèriellement, ils prétendent aussi nous faire honte de nos rêves, de nos espoirs, de nos chansons aussi ... Prévert, grand auteur de Jacqueries, l'avez compris, rappeur avant la lettre et rêveur aussi.
Oui, notre rêve est une lutte et vous y avez jeté votre pavé ...sur la plage ;-)
Continuez, on tient le bon bout, je crois, ou j'en rêve.
Malheureusement, les élections depuis quelques années c'est: "ahhhhhh! Faites gaffe à pas voter FN! Votez Utile! Evitez la peste, préférez le choléra!". 2017 est bien parti pour être un plan à trois entre la Marine, les Repus et les socialistes de droite. A part chier dans l'enveloppe du bulletin de vote, je ne sais vraiment pas quoi faire...
Juste quelques remarques sur ce que je considère comme deux illusions qui ont planées sur le plateau et qui ont la vie dure :
1) Les nouvelles technologies et les "réseaux sociaux" pourront à la rigueur chatouiller les dominants, elle ne permettront pas de les virer.
Car Ils maîtrisent déjà ces techniques et les utilisent - entre autres -comme moyen d'asservissement.
Qu'une fraction de la population s'en serve aussi, c'est très bien, mais ça ne fait que rééquilibrer - un peu - un rapport de force très asymétrique.
Bref, c'est comme Jaurès créant le journal l'Humanité, pour faire pendant à la presse "système" (déjà !). Pas plus.
2) L'horizontalité c'est bien, et plus il y en aura et mieux cela vaudra.
Mais une société humaine se pilote grâce à de la verticalité.
Mme de Haas a eu raison de le rappeler, il y a bien un moment où il faut légiférer et ça pose la question de la conquête des organes de pouvoir.
Et j'ajouterais que se posera aussi la question d'empêcher que ceux qui seront élus, trahissent leurs électeurs.
Bref, on ne pourra pas faire l'impasse de la question de l'organisation, ni de celle de la réforme de la constitution, pour redéfinir l'équilibre des pouvoirs et instituer des contre-pouvoirs citoyens.
Enthousiasmé de voir un terreau si fertile alors que je croyais la déconfiture totale
Ma crainte néanmoins, le discours politique qui fait rêver, la crédibilité recherchée, qu'est ce que cela peut bien vouloir dire si l'ordre est dispersé, si ceux qui sont les premiers à souffrir tombent comme des proies dans les filets de l'amertume et de la haine et se font prendre à cette bouillabaisse de gens qui comme Philippot clament qu'ils admirent Donald Drumpf mais trouvent du bien chez Bernie Sanders
J'ajoute pour ma part en tant que père de famille nombreuse, citoyen de ce continent vivant sur le fil des frontières et parlant comme beaucoup désormais plusieurs langues que la solution ne peut aussi se limiter "dans une temporalité longue" à l'étroitesse d'un hexagone.
PS: tous les intervenants ont apporté des éléments d'intérêt
Je suis pessimiste. Il me semble que dès qu'ils ont obtenu le pouvoir ,hommes et femmes politiques profitent de ce qu'il leur apporte en matière de reconnaissance ,d'aisance financière etc etc . Ils en oublient leurs promesses ,leurs engagements, leurs rêves même et se laissent emporter dans le courant puissant généré par un truc du genre: "les affaires comme elles vont".
En conclusion le citoyen a été berné et entend tous les jours chez Pujadas, Cohen et les autres que le changement sera dans le mauvais sens et que c'est inéluctable. Que ce soit Sarkozy ou Hollande il l'aura dans le baba ...expression triviale mais assortie à la situation, je trouve.
c'est ce que disent les socialistes et leurs affidés depuis le Congrès de tours pour justifier leurs turpitudes, leurs trahisons impliquant la nécessaire mise à bas du Partie Communiste qui aujourd'hui leur permet tout.
.. enfin je dis ça, je dis rien ..
Merci bq
A vous cognacq jay
Le plus connu se trouve près de Nantes, et a donné un nom à tous ces lieux très riches en vie politique: les ZAD.
Vous pourrez ajouter éventuellement le module "Super" à côté du "j'aime". (Non ! Pas j'adore, c'est trop.).
Le monde du silence prend, ou a repris, la parole et c'est réjouissant !
"Un nouveau monde est en marche"... Et toujours plus sûrement avec ceux qui agissent concrètement et peuvent ensuite témoigner de ce qui marche, que par ceux qui ne font que dire qu'il "faudrait" faire comme ci ou comme ça.
"Partout dans le monde des solutions existent" : avez-vous vu le film DEMAIN : http://www.demain-lefilm.com/ ?
Avec la politique menée par Hollande et Valls, les socialistes démissionnaires seront bientôt aussi nombreux que les prêtres pédophiles.
croyez-moi, passez sur france culture, vous allez respirer, philosopher, vous informer etc.. etc..;
conseil de Cerise
Émission passionnante et finalement passionnée. Oui la passion on en a vraiment besoin.
Bravo à tous les quatre. (il faudrait un droit de suite). Merci @si.
En fait les 35 heures et les idees de la gauche ne representent plus grandnchose je pense. Globalement si on peut esperer un meilleur futur, tout le monde est pret à les laisser tomber....honnetement. on est arrive a un systeme en france ou on a ni les bienfaits du capitalisme ni ceux du communisme. On loue nos voitures, nos portables nos maisons, nos etudes ... on a tous les memes fringues, la meme nourriture, les memes restos, etc... ceux qui pensent gagner beaucoup ne gagnent que 200 euros de plus que le voisin.
Il faut vraiment un changement et un gros. Et ca viendra pas de ces gens la. En fait le seul a s en rendre compte est le youtuber ... il essaye de faire emerger quelque chose....mais il controle trop sa pensee, il calcule trop.
Avez vous regarde trump? Idees de cote...le personnage est incroyable..tres proche d un melenchon en fait dans le style mais un melenchon libre sans freins (son parti)
J'ajouterais que plus que le partage du temps de travail coercitif c'est le partage du temps de loisirs (de bien être, de bonheur, d'amour, de poésie, de rêverie, etc...) qu'il faut rendre possible à tous, et si possible partout. Pour cela il faut s'intéresser de près au travaux de Bernard Friot sur le salaire à vie, et regarder aussi toutes les initiatives alternatives qui nous invitent à changer nos façons de regarder et de vivre en société.
le travail de Dejours est, me semble-t-il, déterminant, en cela que son analyse met en avant deux problématiques absolument clés :
- la destruction des collectifs de travail au profit d'une individualisation, voire d'une solitude, au travail, et ce via tous les moyens managériaux d'organisation du travail.
Le collectif de travail permet une résistance face aux pressions et aux demandes de l'organisation du travail. La perte du collectif, c'est donc la perte d'une véritable défense. L'apparition de suicide au travail est un marqueur très fort de cette situation. Les successions de CDD, le recours massif à la sous-traitance, la flexibilité, les évaluations individuelle de performance, tout cela concourt à la perte de collectif, puisque personne ne reste bien longtemps à un endroit, et puisque sur le même lieu de travail cohabitent des travailleurs aux horaires différents, aux conventions collectives différentes, qui se croisent mais ne se rencontrent pas.
D'où, sans aucun doute, le succès des youtubeurs tel que le raconte le Stagirite : c'est un moyen que des expériences parcellaires et individuelles retrouvent un semblant de collectif.
- la centralité du travail : Dejours met en avant l'importance du travail au sein la société, comme une composante absolument fondamentale non pas seulement en tant que producteur économique (qui est le sens qu'on donne au travail le plus généralement, en tout cas dans les débats actuels), mais aussi en tant que vivre-ensemble, qu'expérience de l'autre, etc. Or, si le travail devient individuel, stressant, conflictuel au plus mauvais sens du terme, etc.... alors c'est la société toute entière qui s'en ressent, et qui fonctionne mal.
Quelques vidéos pour davantage de détails :
Un entretien
Une intervention devant l'association des médiateurs
De la centralité du travail
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Je m'aperçois que je n'étais pas le dernier des Mohicans comme il me semblait l'être souvent.
A entendre et à voir ce bel élan et cette pluralité d'expérience, ce respect dans la parole au vu de l'expérience de chacun, leur humanité belle et variée, leur clarté, leur intelligence et leur sensibilité, on se prête à penser que la tribu est plus nombreuse qu'on ne le croit et que le pouvoir honni de la V° république quel que soient les partis qui l'ont servi, vit bien ses dernières heures.
Rendez-vous le 9 Mars 2016 dans la rue et dans les têtes, pour nous compter, nous les derniers & premiers des Mohicans.
A bientôt !
PS : Aucun fascisme ne passera, qu'il soit daeschien, de souche ou en col blanc !
le principal qui entraîne le reste et peut être pire : faire primer les accords d'entreprise sur la loi et les conventions collectives
pour la suite les syndicats n'avaient pas attendu la page Facebook pour décider de petites manifs le 9 mars…
avant la grande démonstration
Avec certains, j'ai eu le sentiment désagréable d'une agitation qui ne donnerait rien parce qu'ils semblaient considérer que non seulement les partis mais la République elle-même n'était pas l'expression de la volonté citoyenne, que l'Etat ce n'était pas eux, et qu'ils raisonnaient surtout en terme d'esquive plutôt que de conquête du pouvoir.
Au final, l'affichage d'un idéalisme égalitaire, communautaire, d'un "nous", qui concrètement stagnait dans l'individualisme où on fait du bruit tant qu'on est concerné puis on se tait quand sa propre situation s'est amélioré parce qu'on se considère impuissant, totalement détaché du pouvoir y compris le micro-pouvoir du vote.
J'sais pas, va peut-être falloir aussi faire de la com', lancer des éléments de langage, des slogans (ancien nom des hashtags...). Après #OnVautMieuxQueCa : #LEtatCestNous, #OnPeutDiriger, #LePouvoirAuPeuple, #WeAreTheLaw
Alors attention, ne diabolisons pas le message, n'opposons personne à personne (faut vraiment prendre des gants!), seulement, on a beau vouloir ne rien changer, tout bouge autour de nous, et chez nous.
Je vous donne un exemple: à côté de chez moi, tout un lot immobilier est en totale réhabilitation: j'y vois travailler des albanais, qui dorment sur place (c'est un chantier bien loin d'être achevé). C'est très pratique, ils ne comptent pas leurs heures (ni leurs dimanches) et permettent l'économie de la prestation de gardiennage...
Ben non, il n'y en a pas assez. Pays de vieux.
A part les deux anciens conseillers des ministères, il n'est pas évident que les autres aient lu la loi ; ce qu'ils ont dit sur ce texte pourrait ne venir que de discussions superficielles et passionnées.
Comme toujours, il n'a pas été question du véritable rapport de force dans le monde de ce début de siècle ; Podemos et les autres partis véritablement à gauche ont perdu toutes leurs batailles.
Notamment quand Daniel demande au philosophe (qui s'est très mal démerdé, pas facile de réagir en direct): "est-ce qu'il peut y avoir un "bon" pouvoir (qui augmenterait le SMIC) ?"
La réponse est oui, évidemment, nécessairement même ! C'est le postulat de base de la démocratie, et même la source de tout pouvoir légitime (accepté): il est possible de prendre de prendre des décisions qui sont bonnes. Mais :
1) LA question est de savoir "bonne pour qui ? pour quoi ?" autrement dit: quel doit être le critère qui permet, à la fois, en amont de "fixer un objectif" pour mettre en place une stratégie et prendre des mesures, et en aval de mesurer la pertinence, l'efficacité et le résultats concret des mesures prises.
En l'occurrence, augmenter le smic serait bon en premier lieu pour les gens qu touchent le smic (les esclaves), mais pas pour la petite minorité d'esclavagiste. Le citère n'est pa ici le bonheur des gens, mais le maintient de la populace dans son état de zombie consommateur-salarié. Comme ce sont les esclavagistes qui sont au pouvoir, augmenter le smic n'est pas (de leur point de vue) une "bonne" mesure (ce qu'ils justifient par différents prétexte, comme toujours ils enfument). Selon leur critère (pas le bonheur mais le maintient de la domination des classes supérieures). Donc ils ne la prennent pas, en toute logique, et en très bonne décision, d'après leur critère.
2) Dans l'absolu, la question de savoir s'il peut y avoir un "bon" pouvoir, pose aussi la question de l'ordre social. Dans tout groupe social humain (si on se place à l'échelle d'un petit groupe d'individus - hors de toute idéologie), il y a des dominés et des dominants (en général minoritaires). Ce qui est important, c'est de comprendre, que c'est un fait, qui n'est ni "bon" ni "mauvais", contrairement à un réflexe des gens de gauche, pour qui le pouvoir est en soi mauvais. Oui, le pouvoir peut être "bon", d'après un critère défini (par exemple si on choisit le critère du "bonheur des gens", pour ma part), et que le pouvoir se borne à suivre ce critère. Ça ne veut pas dire non plus que tout pouvoir est bon.
Ce qui est mauvais, c'est que le pouvoir peut se tromper et prendre de mauvaises décisions. Et ce problème est grandement amplifié par la portée qu'a le pouvoir. Si le maire prend une mauvaise décision, cela va provoquer des conséquences mauvaises, mais seulement à l'échelle de la commune. Si c'est le président de la république qui se trompe, là par contre les conséquences sont bien plus graves. La solution est toute simple : reconnaissant que l'Homme est faillible, il faut simplement LIMITER le pouvoir de chacun. C'est d'ailleurs assez basiquement l'idée de la démocratie: distribuer le pouvoir au main de la multitude, pour que chacun n'ai qu'un petit pouvoir, et que le pouvoir soit en fait collectif. Mais aussi l'idée de séparation des pouvoirs, Montesquieu, etc.
A ce stade, on se rend bien compte que:
1) nous ne sommes pas en démocratie (le pouvoir est concentré dans les mains d'une très petite minorité, que ce soit l'oligarchie, ou la classe politique - qui se limite presque aux promotions de l'ENA - les seconds étant choisis et appuyés par les premiers)
2) les gens qui ont du pouvoir actuellement ont beaucoup trop de pouvoir, et prennent des décisions mauvaises pour la communauté (car ils sont en fait guidés seulement par leur propre intérêt)
3) Le pouvoir ne cherche pas le bonheur des gens ! Mais seulement le contrôle de la population (gardé sous leur domination).
Le point 3 me semble assez crucial. Ils nous parlent de "croissance", de "dette", de "travail", etc. parce qu'ils se basent sur des préceptes et un paradigme précis : le néolibéralisme. Qui postule que c'est l'économie qui dirige, que cette économie doit être libérale, capitaliste, et que le bonheur des gens découle d'un système économique prospère.
Il y aurait énormément de choses à dire sur ces postulats, à plusieurs niveaux
- l'économie ne dirige pas : elle n'est qu'un prétexte pour asseoir la domination sociale (en particulier des grands propriétaires)
- l'économie peut prendre des formes bien plus avantageuses pour l'humanité que le libéralisme (basé sur la compétition, c'est à dire la lutte des uns contre les autres), associé au capitalisme (la propriété privée donne tous les droits, et peut être illimitée - les moyens de production doivent être privés, c'est-à-dire que les petits se font bouffer).On pourrait plutôt se baser sur l'entraide, la collaboration, le partage et la justice sociale.
- que l'économie soit prospère pourrait être un critère acceptable, ça, on peut en convenir. Même si, il ne faut jamais oublié que derrière ce sont des humains, et que l'important est d'abord d'avoir les conditions pour vivre dans le bonheur (ce qui pose plein de questions, certes). Mais en pratique, c'est l'argument qu'ils utilisent toujours pour diminuer le pouvoir des gens (c'est la crise économique - permanente à écouter les journaux, c'est la concurrence des pays à faible salaire, il faut faire des efforts, pour la croissance, diminuer le chômage etc.) Donc ils se basent sur le postulat qu'il faut une économie "prospère" (ce qu'il faudrait mieux définir, d'ailleurs), et ils font du chantage permanent sous ce prétexte. Mais les solutions qu'ils apportent, au lieu de générer une économie prospère, concrètement génèrent une économie instable, destructrice (de l'environnement et de vies entières), et qui va de plus en plus mal (même d'après leur fameux critère du PIB, et de la croissance) ! Donc: 1) si on prend leur critère, ils ont tort (ils n'atteignent pas l'objectif qu'ils ont annoncé) 2) si on prend un autre critère (eg le bonheur), là aussi ils sont a coté de la plaque (ce qu'illustre le hashtag #onvautmieuxqueça),
Donc donc donc, il faut
- montrer que leur propagande néolibérale est basée sur des postulats faux (comme on peut le voir sur le terrain, ce n'est pas que théorique).
- Il faut se réapproprier les critères qui doivent guider la politique (le bonheur, la justice, l'équanimité - liberté, égalité, fraternité)..
- Rappeler la soumission de l'économie à la politique, et que nous avons le choix
- limiter le pouvoir (dans le temps et l'espace) !! Rétablir la démocratie (directe ? tirage au sort ? suppression de la fonction présidentielle ?), en réformant la constitution.
Mon utopie serait d'avoir des pouvoirs limités, décentralisés au maximum (centralisés à l'échelle régionale au maximum), Associé à une limite de la propriété privée (quelques dizaines de millions d'euros ?)
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complementaire avec le boulot du stagirite.
il ya 13 episodes:
http://nada-info.fr/site/epandage-13/
Est on encore vraiment dans l'analyse des medias ou dans le soutien politique a une cause ??????
Quelques chiffres à la louche arrondis ;
Adultes : 50.000 000
Connectés ; 50.000 000
Actifs: 27.000 000
Chômeurs: 5.000 000 ( vu que les chiffres sont trafiqués)
Étudiants: 3.000 000
Retraités: 15.000 000
Signataires: 950 000 !
De la part d’une retraitée de 68 ans, handicapée à 80% ,malade, et ”rescapée” de Mai 68 ;=) …c’est à pleurer!
Merci aux braves signataires . Pour les retardataires et les autres ,manif. le 9.
Et j’y serais ! (sauf cité si après et décès)
( Vieux ,très vieux ,malades, convalescents ,handicapés totaux , non motorisés de la France profonde ,dispensés………)
Mais on peut encore signer un clic suffit ; [URL=http://minilien.fr/a09ipb]CLIC[/URL]
Ces pétitions en ligne, c'est une nouvelle forme de manif, les inconvénients en moins...
Pardonnez ce coup de gueule, la notion de facilité et du moindre effort m'exaspère!
A peine ai-commence le visionnage de l'émission que je n'en peux déjà plus de Pierre Jacquemain...
Il est super chiant à écouter... Il essaie de vendre le produit El Komri... Je saute ses passages...
Voyons la suite,
Cyril.